conseil de quartier sorbonne synthese de la reunion du 22

Transcription

conseil de quartier sorbonne synthese de la reunion du 22
Mairie du 5ème arrondissement
CONSEIL DE QUARTIER SORBONNE
SYNTHESE DE LA REUNION DU 22 JUIN 2004
Salle Paul Pierrotet, Mairie du 5ème arrondissement
Début de la séance : 18h45 ; fin de la séance 20h30
1. Composition du Conseil de quartier :
Président du Conseil de quartier :
M. Jean TIBERI, Maire du 5ème
Invités :
Commandant DUCOS, Commissariat du 5ème
Lieutenant BENSE, Commissariat du 5ème
1er Collège (élus et personnes qualifiées) :
Présents :
M. Alexandre BAETCHE, Adjoint au Maire du 5ème
Mme Nicole BENSOUSSAN-KATALAN, Adjoin-te au Maire du 5ème
M. Jean DEBOISE, Délégué CICA de l’Association des Réfractaires et Maquisards de
France
Absents :
M. Jean Jacques AUGIER, Conseiller d’arron-dissement
Mme BLEHAUT, responsable UDAF
M. Jean Louis COCHET, Délégué CICA du « Lion’s Club »
2ème Collège (représentants associatifs) :
Présents :
Mme Françoise COURT, Présidente du Centre Culturel du Panthéon
M. Franck GROLIER, Délégué par l’Association « Club du 5ème »
M. de la FLEURYALE, remplaçant de M. André MINOS, Président du Comité de
Défense des Habitants et Travailleurs du Quartier Latin et de ses environs
Mme Marie-Madeleine LE MONNIER, Directrice de l’Association « l’Espérance Centre
d’Aide par le Travail »
Mme Simone BIDAULT DE L’ISLE, Présidente de la Protection Civile Paris 5ème
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Mairie du 5ème arrondissement
Absente :
Mme Michèle-Laure RASSAT, Présidente de l’Association pour la Défense et la
Promotion de la Place de la Sorbonne
3ème Collège (habitants et travailleurs du 5ème –par ordre de tirage au sort)
Présents :
M. Mahieddine BENARBA, rue Galande
M. Gérard PROCHASKA, rue Galande
Absents :
M. Edouard BONHOMME, rue Toullier
Mme Dominique BAZ, rue des Fossés Saint
Mme Roberta RIVIN, rue de la Bûcherie
M. John-Sean LYNCH, rue Latran
Jacques
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Mairie du 5ème arrondissement
M. TIBERI remercie les personnes présentes (habitants, élus et représentants du Commissariat
Central du 5ème arrondissement) et annonce l’ordre du jour :
1- le bruit
2- les questions diverses
Il rappelle que les questions diverses permettent aux habitants d’évoquer tout sujet qui les
intéresse.
1 - Le bruit
M. DEBOISE considère que Paris est une grande Ville et que le bruit y sera toujours
présent. Il estime toutefois que certains bruits sont tolérables. En revanche, d’autres, surtout la
nuit, ne le sont pas. En tant qu’habitant du quartier Sorbonne, il souhaite évoquer deux
sources de bruit plus particulièrement. Tout d’abord, le passage de mobylettes, parfois
« trafiquées », vers deux heures du matin qui réveillent tout un quartier. Les restaurants et
boîtes de nuits ensuite qui ferment leurs portes vers deux heures du matin. Sur ces deux
points, il souhaiterait que la Police intervienne plus fréquemment.
Mme BENSOUSSAN-KATALAN évoque le problème du bruit des joueurs de TamTam
sur les berges de la Seine.
Une habitante ajoute que, concernant les restaurants et boîtes de nuits, le problème vient
surtout du comportement des clients lorsqu’ils sortent de ces établissements. Elle constate
d’autre part que certaines personnes sans domicile fixe ont pris l’habitude de « hurler » la
nuit. « La Police peut-elle faire quelque chose ? » demande-t-elle.
M. de la FLEURYALE, représentant de M. MINOS du Comité de défense des habitants,
explique que depuis longtemps les restaurants grecs cassent des assiettes, racolent dans la rue
et font beaucoup de bruit.
Un habitant revient sur les nuisances sonores des joueurs de TamTam sur les quais. Une
accalmie avait eu lieu après la saisie des instruments, il y a environ deux ans. De plus, il
regrette que sur le parvis de Notre-Dame, certains chanteurs voire certains orchestres utilisent
désormais des haut-parleurs. Enfin, il déplore la multiplication des manifestations de rues ou
religieuses. En l’an 2000 par exemple, il a relevé que dans la même semaine, entre les
TamTam, la fête de la musique, les répétitions pour un concert sur le parvis de Notre-Dame,
la messe sonorisée sur ledit parvis, la gaypride, un feu d’artifice sur l’île de la Cité, et le défilé
de Saint Nicolas du Chardonnay, il y avait eu quatorze heure trente de manifestations
assourdissantes. La Police coordonne-t-elle la succession des manifestations, se demande-t-il.
M. TIBERI reconnaît que cela fait beaucoup de manifestations pour une période si réduite.
Il se demande toutefois si le problème ne viendrait pas des systèmes d’amplification plutôt
que des manifestations en elles-mêmes.
Mme LE MONNIER souhaite dissocier les manifestations religieuses des manifestations
de rue du type de la gaypride et souhaite savoir le temps réserver à chacune d’entre elles dans
l’année.
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Mairie du 5ème arrondissement
Un habitant se dit Catholique mais regrette que des hauts parleurs aient été installés sur le
parvis de Notre-Dame du 18 décembre au 3 février (48 jours de bruit continue de 10h à 19h).
La musique est mise à la mode « moderne », c’est-à-dire très fort. Le lieu devient alors une
véritable caisse de résonance.
Une habitante estime que les gens sont de plus en plus sensibles au bruit. Elle en donne
pour exemple le fait que ses voisins du dessous se sont plaints que ses chats marchaient. Les
plus sensibles devraient, lui semble-t-il, mettre des boules Quies.
M. TIBERI souhaite distinguer le problème du bruit provenant de la rue de celui du bruit
dit de voisinage. Ce dernier dépend de l’état d’esprit des voisins, de l’état de l’immeuble, … Il
reconnaît que les gens supportent de moins en moins le bruit.
M. GROLIER signale que l’Ecole des Travaux publics, rue du Sommerard, organise
environ deux soirées étudiantes par semaine jusque très tard ce qui empêche ses enfants de
dormir. Il témoigne cependant que chaque fois qu’il a fait appel à la Police, elle s’est
déplacée.
M. TIBERI est étonné que ce soit deux fois par semaine étant donné la difficulté des
examens que passent ces étudiants. Il demande s’il ne s’agit pas plutôt de deux fois par mois.
M. GROLIER confirme qu’il s’agit bien de deux fois par semaine mais admet que pendant
la période des examens, « c’est plus calme ».
Un habitant évoque le problème des autocars qui stationnent avec leur moteur allumé.
M. TIBERI était déjà intervenu à ce sujet. Ce problème est récurrent, dit-il. Les autocars
laissent souvent leur moteur allumé car ils utilisent la climatisation pour rafraîchir l’air en été
et chauffer en hiver. Chassés de Notre-Dame, ils ont de plus tendance à faire des tours s’ils ne
trouvent pas de places.
Un habitant a, un jour, dénombré 40 autocars dans un périmètre de cinq rues.
M. LAVEQUE, habitant place de la Sorbonne, avoue avoir été séduit il y a quelques
années par l’animation musicale de la place de la Sorbonne. Depuis, le nombre de groupes de
musique a augmenté et les plages horaires se sont étendues. Pour se faire entendre, malgré le
bruit de la circulation et des clients aux terrasses de café, ces groupes jouent de plus en plus
fort et désormais avec des amplificateurs. Il regrette ne plus pouvoir lire ni travailler. Sa
femme, n’en pouvant plus s’absente régulièrement de Paris. Il se souvient que M. TIBERI
était intervenu en 2002 et que la Police lui avait répondu avoir trouvé un groupe de musique
classique non autorisé. Toutefois s’il n’y a pas d’amplificateur, le bruit est souvent
supportable. A cela s’ajoute cependant le fait que ces groupes jouent toujours les mêmes
morceaux ! Il avait reçu la visite d’un fonctionnaire de Police à la suite des démarches de M.
TIBERI mais regrette que les Policiers ne soient pas toujours disponible lorsqu’il leur signale
un abus. Ne souhaitant pas qu’il soit interdit à ces musiciens de jouer de la musique, il
souhaiterait que l’on parvienne à un code de bonne conduite associé à quelques interventions
sévères (confiscations des instruments, …) pour qu’il soit respecté.
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M. TIBERI reconnaît que par tradition dans le quartier les jeunes se retrouvent autour des
musiciens. Il ne faudrait pas interdire, lui semble-t-il. Deux points cependant attirent son
attention. La durée, tout d’abord. Il ne faut pas que les groupes jouent trop tard. L’utilisation
des amplificateurs ensuite. Sur la place de la Sorbonne, il n’y a pas besoin d’amplificateur car
les gens entendent très bien. L’utilisation de haut-parleurs provient plus d’une mode que
d’une nécessité.
Mme NORMANE, habitant rue Saint-Jacques, se plaint du bruit des voitures de Police et
des ambulances provenant du Palais de Justice ou de l’Hôtel Dieu. Elle se demande si les
véhicules de Police ne pourraient pas diminuer le volume de leurs sirènes surtout la nuit.
M. TIBERI reconnaît qu’il s’agit d’un axe de passage pour la Police. De nombreux
habitants ont demandé qu’il y ait une diminution du volume des sirènes et du nombre des
appels sonores. Lorsque cela circule bien, ces appels sont-ils nécessaires, se demande-t-il.
Concernant les ambulances, il y a parfois un problème de survie du malade. Cela lui semble
plus difficile.
Mme MOULIS, habitant rue de la Parcheminerie, explique que depuis 18 mois un SDF a
élu domicile dans cette rue. Elle est venue accompagnée des représentants de l’Hôtel Parc
Saint Séverin. Tous les soirs, ce SDF parle puis crie dans la rue. Ce SDF a été hébergé par les
prêtres de Saint Séverin. Il leur en a montré de toutes les couleurs et ils ont dû le remettre
dehors.
M. TIBERI reconnaît l’avoir vu et entendu dans la journée l’autre jour.
Une habitante, représentant l’Hôtel Parc Saint Séverin, avoue que ses clients sont
désabusés. Le SDF est de plus souvent en état d’ivresse et elle se demande si aucune aide ne
peut lui être apportée.
Le Directeur de l’Hôtel ajoute qu’un Hôtel vend du sommeil et qu’il ne peut faire payer
une chambre entre 150 et 200 euros la nuit pour que ses clients ne puissent pas dormir. Son
personnel s’inquiète. La Police ne semble pas pouvoir faire grand-chose. M. TIBERI était
intervenu à ce sujet auprès du Commissariat Central du 5ème arrondissement mais le SDF
revient toujours sous les fenêtres de l’hôtel pour crier. C’est un individu qui nuit à tout un
quartier. Il y a enfin une résidence de personnes âgées à proximité. Ce bruit doit cesser.
Mme FELIX, rue Jean Beauvais, insiste sur les nuisances qui proviennent de la Villa
Panthéon et Claude Bernard. La Police a dressé un PV en 2002. Elle souhaiterait savoir les
suites qui ont été données à cette affaire car les nuisances persistent (problème du bruit de la
climatisation).
Mme VINCENDEAU, rue Soufflot, corrobore les propos dénonçant le bruit excessif des
véhicules de Police. D’autre part, elle regrette que la fête de la musique soit l’occasion pour
les habitants de la rue Soufflot d’entendre une véritable cacophonie. Les groupes jouent très
fort, les uns à côté des autres, les musiques se mélangent … Impossible de dormir, ni de
profiter de la musique. Enfin, devant la sortie des Services Techniques de la Ville de Paris, les
employés stationnent tous les matins, aux alentours de six heures moins le quart du matin,
appuyés sur leurs balais. Ils parlent fort et réveillent tout l’immeuble.
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Mairie du 5ème arrondissement
M. TIBERI interviendra auprès de l’ingénieur pour qu’ils ne stationnent plus devant le 9
rue Soufflot.
M. LEMAN, habitant rue des fossés Saint Jacques, souhaite diminuer le bruit de la
circulation en créant une zone 30 rue Saint Jacques avec d’importants dos d’âne.
M. TIBERI explique que cette rue est un lieu de passage pour les ambulances. Il y est
donc juridiquement impossible d’y mettre des dos d’âne. Il avait déjà étudié cette proposition.
M. LEMAN propose de mettre entre la rue Soufflot et la rue Gay-Lussac des « chicanes »
pour ralentir la circulation. Les voitures venant de la rue Soufflot a une trajectoire rectiligne.
M. TIBERI estime qu’il faut étudier cette proposition de près même si cette rue lui semble
parfois étroite.
M. LEMAN poursuit avec le problème que posent dans la rue Malebranche les trottoirs
très étroits. Il y est interdit de stationner mais les trottoirs sont si étroits que cette interdiction
n’est pas respectée. Les voitures qui viennent de la rue Soufflot ne peuvent pas tourner vers la
droite à cause de ce stationnement illicite. Si un jour, il y a le feu rue Malebranche les
pompiers ne pourront pas tourner en venant de la rue Soufflot. Ils ne pourront pas non plus
descendre la rue des fossés Saint Jacques car elle est très étroite. Enfin, il souhaiterait que plus
de zones de stationnement de véhicules deux roues soient créées.
M. TIBERI souhaite que de nouvelles zones soient créées. Il reconnaît toutefois que dans
ce quartier, de nombreuses zones ont été installées. Il y en a, par exemple, place du Panthéon,
devant la bibliothèque Sainte Geneviève, rue Soufflot et place de l’Estrapade.
Un habitant intervient au sujet de la place de la Sorbonne. Certaines personnes se
plaignent du bruit de l’eau des fontaines la nuit.
M. TIBERI pense que les fontaines s’arrêtent à partir de 22h mais il vérifiera.
Mme MOULIS regrette que les clients du Charly’s bar restent en permanence devant la
porte. Cet établissement crée de plus du bruit qui résonne chez les particuliers, par exemple au
35 rue de la Harpe ou chez madame Marianne DENICOURT au 26 rue de la Parcheminerie
(elle n’a pas pu être présente ce soir).
Une habitante revient sur la place de la Sorbonne. Elle est satisfaite des fontaines et des
jets d’eau. Elle regrette cependant que les groupes de musiques jouent les mêmes morceaux
depuis 15 ans. Ces morceaux ont certes beaucoup de succès. Les cafés ont de grandes
terrasses. Tout cela donne un bruit infernal.
Une habitante intervient pour rassurer les hôteliers se plaignant du SDF qui crie. Cela fait
un an et demie qu’il n’est plus devant chez elle. Il va donc sûrement bientôt changer de
quartier.
Le Commandant DUCOS, représentant du Commissariat du 5ème , répond à l’ensemble
des questions, dans le cadre de ses compétences, précise-t-il.
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Concernant la rue Saint Jacques, il rappelle qu’il s’agit d’une rue importante de transfert
de détenus. Ce ne sont pas des véhicules du Commissariat du 5ème mais il reconnaît la
nuisance. Il est impossible de créer des « chicanes » car le principe d’un transfert de détenu,
c’est de n’être jamais bloqué. En théorie, ces véhicules ne doivent jamais être à l’arrêt. Ils
utilisent des appels sonores pour se frayer un chemin. Concernant les bruits dans la rue, il
explique que la Police ne peut intervenir que dans le respect des lois. Quelqu’un suggérait une
intervention « musclée », dit-il. Cette époque est révolue même s’il faut reconnaître que cela a
existé par le passé. Autrefois, la Police invitait les gens qui troublaient le voisinage à se
calmer. Désormais, la Police attend qu’ils aient commis une infraction. Concernant l’Hôtel
Saint Séverin, il avoue avoir tout essayé pour trouver une solution. En l’occurrence il s’agit
d’un SDF dit « aliéné ». Un jour, la Police l’a envoyé à l’infirmerie psychiatrique de la
préfecture de Police. Toutefois, la Police ne peut, d’après la loi, envoyer une personne à
l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de Police que si cette personne est dangereuse pour
elle-même ou pour autrui. Or cette personne crée une nuisance affreuse mais n’est pas
dangereuse en elle-même. Résultat, il a été relâché le lendemain même. Désormais, la Police
intervient à chaque fois qu’on l’appelle. Il a été déferré deux fois devant le Parquet de Paris,
non pas pour les nuisances sonores, car dans ce cas le Parquet ne fait pas déferrer quelqu’un
mais pour avoir été violent avec les agents qui l’interpellaient. Il a passé 15 jours en prison.
Quand il ressort, il revient crier.
Un habitant rappelle que le tapage nocturne est passible de prison.
Le Commandant DUCOS précise que le Parquet est libre de poursuivre ou de ne pas
poursuivre.
M. TIBERI intervient pour expliquer qu’il rencontrera le Procureur de la République, le
Commissaire et le Préfet de Police au sujet de la sécurité. Le problème principal dans le 5ème,
c’est celui de quelques clochards agressifs. Ce sujet sera mis à l’ordre du jour d’une prochaine
réunion.
Le Commandant DUCOS estime que ce SDF a besoin de soins psychiatriques.
Une habitante se demande qui lui vend de l’alcool lorsqu’il est en état d’ivresse.
M. TIBERI se demande également où il trouve l’argent.
Le représentant du Commissariat du 5ème arrondissement explique que des personnes bien
intentionnées du quartier le nourrissent et lui donnent de l’argent. Le dernier samedi, il a été
interpellé et mis en cellule de dégrisement. Chaque fois que la Police sera appelée, elle
interviendra, dit-il.
Concernant les berges de Seine, la Mairie de Paris a autorisé les danseurs de Tango.
Toutefois les joueurs de tamtam ne sont pas autorisés et leurs instruments sont régulièrement
saisis. Une fois, les parents d’un enfant dont le TamTam avait été saisi sont venus se plaindre
que cela engendrait des troubles psychologiques tels pour leur enfant qu’il risquait d’en rater
son bac. Cela illustre qu’il est difficile de contenter tout le monde. Toutefois, il faut admettre
que les instruments à percussions font trop de bruit pour être tolérés en centre ville.
Concernant les sorties de restaurants et de bars, la Police intervient souvent et
sanctionnent les établissements qui génèrent trop de bruit. S’ensuivent des fermetures. Ces
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établissements sont surveillés. (Il cite le nom et la durée de fermeture des bars récemment
sanctionnés). Il précise qu’une fermeture pour un bar est lourde de conséquence.
Concernant les joueurs de Tamtam, un habitant demande si les joueurs n’ont pas tendance
à changer d’arrondissement pour ne pas être verbalisés (passer des quais du 4ème au 5ème).
Le représentant du Commissariat du 5ème arrondissement reconnaît que les joueurs
commencent à avoir peur des verbalisations.
Concernant les restaurants casseurs d’assiettes, il est difficile d’aller contre la coutume
mais un plus grand soin sera apporté à ce problème. Concernant le racolage et les terrasses,
les services de Police sont très vigilants.
Une commerçante déplore avoir fait l’effort de retirer une rangée de table pour respecter
la réglementation sur les terrasses et avoir été la seule commerçante de la rue à le faire. Elle
souhaiterait savoir précisément la réglementation en vigueur.
M. TIBERI rappelle qu’il est possible d’occuper un tiers du trottoir à condition que cela
laisse un mètre soixante pour les piétons.
Concernant les amplificateurs de son, le représentant du Commissariat du 5ème
arrondissement assure qu’il fera remonter l’information par une note interne au commissariat.
Il sera procédé à davantage de contrôles.
Concernant les véhicules de Police, ils sont équipés de sonneries de jour et de sonneries de
nuit. Certains véhicules utilisent la nuit la sonnerie dite de jour. Il s’engage à sensibiliser ses
collègues afin que cela ne se reproduise pas.
Concernant le stationnement des bus, il explique que de nombreux véhicules sont
étrangers. Il est difficile de les verbaliser. L’autre solution consiste à poser des sabots.
Toutefois lesdits sabots ne sont plus conformes aux nouveaux cars. Les services techniques
étudient donc leur remplacement. Les bus sont toutefois orientés vers le parc de Bercy.
Un habitant souhaite évoquer le problème du stationnement permanent dans la rue des
prêtres saint Séverin. Il se demande qui casse les plots qui s’y trouvent.
M. TIBERI explique que le problème est connu. C’est le même problème que rue
Mouffetard. Il proteste car il avait fait installer ces systèmes. Des gens les ont cassés et il avait
demandé à la Ville de Paris de les réparer il y a plusieurs mois. Il explique avoir même
rencontré le Directeur de la Voirie notamment à ce sujet mais la Ville n’a toujours pas
réinstallé ces protections. Un vœu sera donc émis au Conseil d’arrondissement.
Madame GONNET CHAUBET souhaite s’exprimer au nom d’habitants qui habitent rue
Mouffetard et qui se plaignent du bruit et notamment des groupes de musiques lors de la fête
de la musique. La Police pourrait-elle aller voir ces groupes pour leur demander de ne pas
dépasser un certain niveau sonore, demande-t-elle.
Le représentant du Commissariat du 5ème arrondissement reconnaît que hormis le jour de
la fête de la musique, ce sont les terrasses qui génèrent du bruit mais seulement jusqu’à 1h du
matin.
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Mairie du 5ème arrondissement
Madame GONNET CHAUBET estime d’autre part que les animations sur les quais de
Seine sont très sympathiques et semblent loin des immeubles.
Le représentant du Commissariat du 5ème arrondissement explique que ce n’est pas tant
l’éloignement qui importe mais le fait que le terrain se transforme en véritable caisse de
résonance. Par exemple les joueurs de TamTam s’entendaient jusque dans le 4ème
arrondissement.
M. TIBERI demande s’il y a des questions diverses.
2- Les questions diverses
Une habitante signale que, devant l’école de podologie, les passants et surtout les écoliers
sont obligés de descendre du trottoir parce qu’il y a toujours des groupes et des voitures qui
stationnent.
Un habitant demande si le mur du commissariat qui se trouve rue Basse des Carmes sera
réparé.
Le représentant du Commissariat du 5ème arrondissement reconnaît que le commissariat est
en travaux. Ceux-ci ont commencé à l’intérieur et ils se poursuivront à l’extérieur.
A ce sujet, une habitante regrette qu’il n’y ait pas d’accès pour les handicapés.
Le représentant du Commissariat du 5ème arrondissement avoue qu’il y a un monte charge
qui sert d’accès.
Une habitante de la rue Saint Jacques tient à témoigner qu’elle a souvent vu les services
de Police inviter les autocars à circuler. En général, cela se passe bien et le stationnement de
cars tend à diminuer grâce à cela.
M. TIBERI s’associe à ce témoignage pour rendre hommage à la qualité du travail des
policiers du 5ème arrondissement.
Concernant les crédits des Conseils de Quartier, M. TIBERI explique qu’il apparaît
nécessaire de réunir les budgets de plusieurs années pour financer des projets de taille
moyenne. Pour le budget des trois premières années, des efforts sont mis pour deux quartiers
(Saint Victor et Jardin des Plantes) pour aménager des aires de jeux au jardin Paul Langevin
et au square Saint Médard. Il reste 11 000 euros pour le budget passé. Toutefois, le même
effort sera consenti pour Val de Grâce et Sorbonne dans les trois prochaines années. En
attendant, il propose que de nouvelles zones deux roues soient créées ainsi que des protections
sur les trottoirs. Cela a été beaucoup demandé. Il demande l’avis de la salle.
Un habitant souhaite évoquer la place de la Contrescarpe et sa végétation.
M. TIBERI explique avoir demandé aux services des Parcs et Jardins qu’y soient mis un
peu de verdure.
Constatant qu’il n’y a plus de questions diverses, M. TIBERI lève la séance.
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