Témoignage CareeR CenteR® / TCDU – Pays : UK Zoé

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Témoignage CareeR CenteR® / TCDU – Pays : UK Zoé
Témoignage CareeR CenteR® / TCDU – Pays : UK
Zoé Polouchkine – MGE 2015
Summer Internship – Sales Associate @ Karl Lagerfeld, London
1. Zoé, dans quelle ville avez-vous effectué votre stage ?
Je l’ai effectué à Londres chez Karl Lagerfeld dans le flagship de la marque sur Regent Street.
2. Quelles étaient vos principales missions ?
J’étais chez Karl Lagerfeld, la marque éponyme du couturier. En tant que Sales Associate pour une
marque haut-de-gamme, j’étais chargée de fournir un service client de qualité.
L’accueil, le conseil, la vente et l’atteinte des objectifs de vente représentaient mes tâches
quotidiennes principales.
Ensuite, j’étais régulièrement en charge du management du stock, du réassort des rayons et du Visual
Merchandising.
De plus, j’ai commencé mon stage pendant la période des soldes et je l’ai fini après le lancement de la
nouvelle collection. Pendant ces périodes clés, des inventaires réguliers sont indispensables, ainsi
qu’un peu de reporting pour ma part.
3. Comment avez-vous décroché votre stage ?
J’ai mis environ 6 mois à le trouver, j’ai dû envoyer environ 150 CVs. Je viens d’une licence en Langues,
sans aucune expérience dans la vente. Finalement, je pense que pour un stage et surtout en
Angleterre, la candidature spontanée reste la méthode la plus efficace. C’est comme cela que j’ai
décroché mon stage, et au final j’ai signé ma convention en 3 semaines après le premier contact. Les
recruteurs sont moins intéressés par la formation que par l’expérience et la personnalité, et sont prêts
à donner une chance plus facilement si l’on se montre motivé.
4. Où avez-vous logé et par quel biais avez-vous trouvé votre logement ?
Le logement, c’était un vrai casse-tête à Londres. Je ne pouvais pas prendre de colocation car 3 mois
c’était trop court. Du coup je me suis tournée vers des logements en résidence étudiante. J’ai passé 2
semaines en auberge (400€ pour deux semaines, et conditions hygiéniques déplorables, semblables à
presque toutes les auberges à Londres…) et ensuite j’ai passé le reste du temps en résidence près de
Camden Town (j’avais réservé ce logement en ligne environ 3 mois avant le départ). La chambre était
très chère, et pourtant c’était une des plus abordables : 740 € (environ 540 pounds) par mois. Mais au
moins, je n’ai pas eu à m’en préoccuper une fois sur place et j’étais à 10 minutes en bus de mon lieu
de travail.
5. Que pensez-vous de la vie Londonienne ?
La vie y est très chère : la nourriture est chère, si on veut être « raisonnable » (il n’y a pas grand chose
de raisonnable ici) il faut aller chez Sainsbury’s, Tesco… mais la qualité de la nourriture n’est pas
forcément au rendez-vous. De plus, les dates de péremption sont très différentes, on ne peut garder
les produits dans ces magasins que 2 ou 3 jours.
Les anglais mangent beaucoup sur le pouce. Pour ma part je préparais la plupart du temps mon repas,
car aller tous les midis chez Prêt-à-manger ou Wholefoods, ça revient à très, très cher… de même pour
les restaurant, hors de prix.
Pour ce qui est du transport, c’est très cher aussi : zone 1-3 : 120£ (sachant que l’on est vite en zone 3
si on visite un peu). La Oyster Card est indispensable et ne coute que 5£ (qui peuvent être reversés
ensuite). Il y a eu beaucoup de retards et de grèves durant mon séjour, j’ai parfois dû aller au travail à
pied, heureusement que je n’étais pas trop loin.
Par contre, que ce soit le bus ou le tube, rien à voir avec la France : un vrai plaisir. Je ne sais pas si c’est
l’effet du dépaysement, mais les bus à étages ou l’ambiance dans le métro sont agréables (et le métro
est d’une telle simplicité !).
Mon quartier préféré : Covent Garden sans hésiter. Et puis la vie culturelle (de supers musées,
expositions, etc.) et sociale y est fantastique.
6. Votre stage était-il rémunéré ?
Oui, environ 200 pounds par mois. Les impôts étant prélevés à la source, je touchais moins selon le
mois (même les stages peu rémunérés y sont soumis…à moins que ce ne soit des « Travel & Food
expenses »).
7. Globalement, que vous reste-t-il de votre expérience de stage au UK ? Qu’en retirez-vous ?
Cela vous donne-t-il l’envie d’y retourner ?
Très bonne. Je suis tombée amoureuse de cette ville, j’ai même eu un peu le blues en rentrant…
L’ambiance de travail y est totalement différente, on sent beaucoup moins la hiérarchie qu’en France
et les relations peuvent être très amicales même avec nos managers. J’y retournerai peut-être pour
mon prochain stage, cela dépendra de ce que je décroche !
Pour ce qui est d’y vivre, j’aimerais y travailler 2-3 ans mais pas plus. Mon but serait de me faire une
expérience qui pourra être très valorisée ensuite. Le logement quand on est locataire, les charges, les
« mauvaises surprises » et puis le prix de la nourriture et des transports nécessitent d’avoir un très bon
salaire pour bien y vivre selon moi.
Propos recueillis par Mathieu Cherubin, Délégué carrière NEOMA ALUMNI
Pour plus d’informations : [email protected]

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