une année de coopération culturelle au centre culturel français

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une année de coopération culturelle au centre culturel français
UNE ANNÉE DE COOPÉRATION CULTURELLE
AU CENTRE CULTUREL FRANÇAIS
Les festivals Lakhaon et Photo Phnom Penh ont été les deux temps forts de la programmation artistique du Centre culturel français (CCF), qui ont fait une large
place à la jeune création cambodgienne dans le domaine des arts plastiques, du spectacle vivant et de l’écrit.
FESTIVAL DE THÉÂTRE
LAKHAON
(10-17 SEPTEMBRE 2010)
Parallèlement, une résidence de
en khmer et interprétées par trois
Tout au long de l’année, le Studio
création de deux mois faisait se ren-
troupes de Lakhaon Sbaek Touch
Images, atelier de photographie en-
contrer le metteur en scène français
(« Petit théâtre d’ombre »), ren-
cadré par des animateurs cambod-
Lancé en 2007 avec l’ambition de pré-
Catherine Marnas avec des comé-
contres biculturelles assises sur des
giens et français au CCF, est devenu
senter les 21 formes du théâtre tradi-
diens cambodgiens autour d’un texte
traditions partagées d’humour et de
une véritable pépinière pour les au-
tionnel cambodgien, dont certaines
d’Eugène Labiche, L’Affaire de la rue
sagesse populaires.
teurs khmers.
avaient disparu, le festival Lakhaon
de Lourcine, dont le thème renvoie
(« Théâtre » en khmer) a achevé de
avec subtilité aux drames récents de
L’équilibre de ces trois axes – mé-
À travers une sélection résolument
remplir en 2010, avec sa 4e édition et
l’Histoire du Cambodge. Outre ces
moire, création, échange – a fait le
éclectique, PPP s’affiche comme un
la représentation des cinq dernières
deux objectifs de redynamisation du
succès du festival : plus de 7 000
espace international de rencontres
formes manquantes (Yiké, Ken, Beak
patrimoine théâtral Khmer et de
spectateurs et la presse lui ont ré-
artistiques
Bot, Promotey, et Apé), l’objectif de
création contemporaine, le festival
servé un accueil enthousiaste en
Cambodge et de la France, aux écoles
mémoire qu’il s’était assigné.
Lakhaon a permis la présentation de
2010.
photographiques d’Asie (Inde, Corée,
six fables de La Fontaine, traduites
© Anders Jiras
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ouvertes,
au-delà
© Kim Hak
© Kim Hak
centre
culturel
Pour le CCF qui l’organise, PPP ré-
d’une véritable reconnaissance inter-
pond ainsi à un objectif majeur de
nationale et apparaît comme l’un des
formation. Désormais bien installé
évènements photographiques de ré-
dans le calendrier culturel de la capi-
férence en Asie.
tale cambodgienne, le festival jouit
LA SAISON 2010-2011 DU CCF EN PHOTOS
En septembre 2010, le CCF présentait
la première grande exposition rétrospective
consacrée à S.E.M. Vann Molyvann, tandis
qu’un concours d’idées d’architecture,
ouvert aux étudiants, offrait une vision nouvelle
de l’habitat urbain.
Le cycle Roam / Dansez ! fait se rencontrer
chorégraphes européens et danseurs
cambodgiens.
Le CCF sans cesse à la recherche
de nouveaux talents.
du
Chine) et d’Europe (Suisse, Belgique,
PHOTO PHNOM PENH (PPP)
(28 NOVEMBRE-4 DÉCEMBRE
2010)
Suède, Allemagne, Pologne, Russie).
Depuis sa première édition en 2008,
par le projet Intersection, qui réunit
Photo Phnom Penh se concentre sur
six binômes de photographes cam-
l’échange entre photographie fran-
bodgiens et européens au cours
çaise – et plus largement européenne
d’une semaine commune de créa-
– et jeune photographie cambod-
tion, aboutissant à une projection
gienne, dont le festival cherche à
publique accueillie par l’Université
favoriser l’émergence.
royale des beaux-arts.
Cette dimension de brassage Europe-Asie est notamment marquée
I should be so lucky, création de Samir Akika au Théâtre Chenla
avec une troupe de danseurs cambodgiens
(projet soutenu par la coopération franco-allemande).
Le CCF s’attache à
faire découvrir au
public cambodgien
les nouveaux talents
musicaux français.
Meul Khniom (« Regardez-moi »), 2e exposition du jeune architecte
Thang Sothea (janvier 2011).
Conférenciers et
chercheurs animent
régulièrement au CCF
des conférences,
accessibles en trois
langues, consacrées
aux grands enjeux
contemporains.
Adeline Carrier, chercheur
à l’Institut de Recherche sur
l’Asie du Sud-Est contemporaine
(IRASEC). © Joty Mousar
Concert de Belle du Berry
et David Lewis au théâtre
Chenla (mai 2011).
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