Vague de violences
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Vague de violences
Vague de violences Une série d’agressions vient de frapper des habitants, notamment à Franc-Moisin où un petit groupe de très jeunes délinquants en est à l’origine. p.4 et 5 N°1060 1,00 € Du 11 au 17 novembre 2015 Le bercail des JO Antisèche des Régionales D ans un mois, on sera dans l’entredeux tours des élections régionales. Beaucoup d’entre vous l’ont certainement oublié, mais la dernière fois que s’est déroulé un scrutin pour élire l’exécutif régional, c’était en mars 2010. Pour vous rafraîchir la mémoire dans la perspective où l’élection à venir – les 6 et 13 décembre – vous intéresse un tant soit peu, voici une courte antisèche de ce que ça avait donné localement il y a cinq ans. L’abstention avait gagné haut la main avec 64,1 %, soit un bond de 16 % comparé au scrutin analogue de 2004. Les suffrages exprimés avaient classé dans l’ordre le PS (28,6 %), Europe Écologie (15,5 %) et le Front de gauche (14,92 %). La droite partait divisée (11,94 % pour l’ex-UMP et 3,43 % pour le centre). Le Front national, avec 10,4 %, était la cinquième liste à atteindre un score à deux chiffres. Douze listes étaient en lice, elles devraient être une de plus cette fois-ci. Celle du NPA, qui avait obtenu le score non négligeable de 8 %, ne fera pas partie de l’offre électorale. Deux pièces au TGP p.12 Monarques du foot US encore en rodage p.8 Macha Makeïeff transpose le classique « Femmes savantes » à la fin des années 60. Dieudonné Niangouna parle de l’homme africain à travers Mohamed Ali. AmAndine Génin Bisseux Au coin de la Une yAnn mAmBert Si Paris obtient l’organisation des Jeux olympiques, c’est ici, à Pleyel, que les athlètes auront leur village. p.3 Régionales : LO en lutte de classes p.7 ACTUALITÉS Hollande et la Gare La situation du quartier de la Gare, ses ventes illégales et ses trafics en tout genre, ses agressions à répétition est, depuis le 4 novembre, devenue un peu l’affaire du président de la République. Plus prosaïquement, sa chef de cabinet a écrit à Françoise Gourdon, habitante et vice-présidente de l’amicale de locataires, qui avait sollicité François Hollande. Elle l’assure que le message sera bien relayé au préfet « en lui demandant de procéder à l’examen vigilant de la situation que vous évoquez ». Reste à savoir si et quand l’examen vigilant permettra des mesures efficaces. D.Sz À noter cette semaine Pleyel/Confluence « Un aprèsmidi convivial, pour jouer ensemble, petits et grands.» L’invitation à ce « Pleyel Confluence en jeux » est lancée par la direction de quartier, pour le samedi 14 novembre, de 15 h à 17 h, place des MVA. Une décennie au service des associations Vendredi 6 novembre, le maire Didier Paillard et sa première adjointe, Florence Haye, déléguée aux ressources humaines, ont signé avec les organisations représentatives des employés de la Ville un protocole d’accord de l’exercice du droit syndical. Le précédent protocole avait été élaboré après les élections professionnelles de 2008. Malgré trois ans de négociations, il n’avait pas été approuvé par l’ensemble des syndicats. Celui-ci, qui a fait l’objet de onze mois de concertation, a réuni l’ensemble des organisations représentatives : Salim Korchi (CFDT), Serge Ritmanic (UFIC-CGT), Daniel Nail (CGT), Laurent Barthel (FO), Didier Sadones (FO Cadres) ont paraphé le texte (Amelle Dahmani de SUD territoriaux 93, souffrante, était excusée). Ainsi que le permet le décret du 3 avril 1985 relatif au droit syndical dans la fonction publique, ce nouveau protocole accorde aux organisations des règles plus avantageuses que les dispositions réglementaires, notamment en ce qui concerne les droits octroyés aux organisations syndicales non représentées au comité technique paritaire. S.B. Internautes et lecteurs du Journal de Saint-Denis, réagissez aux articles sur www.lejsd.com JSD 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis ; Fax : 01 55 87 26 88 ; Mail : [email protected] Directeur de la publication Gilles Henique, [email protected] Directeur, directeur de la rédaction Dominique Sanchez : 01 77 35 73 12 ; [email protected] Rédactrice en chef adjointe, secrétaire de rédaction Patricia Da Silva Castro : 01 77 35 73 11, [email protected] Maquettiste Véronique Le Coustumer : 01 77 35 73 07, [email protected] Rédacteurs Benoît Lagarrigue : 01 77 35 73 08, [email protected] ; Marylène Lenfant : 01 77 35 73 06, [email protected] ; Sébastien Banse : 01 77 35 73 09, [email protected] ; Linda Maziz : [email protected] Photographe Yann Mambert : 01 77 35 73 10, [email protected] Pré-presse, édition, impression PSD Diffusion Établissement Petit, 0 1 7 5 3 4 6 9 8 3 , p e t i t . d i s t r i b @ g m a i l . c o m Publicité Martine De Sax, 01 42 43 12 12 Tirage 51 000 ex. (sur papier recyclé). N° de commission paritaire en cours. Abonnement annuel 70 € (chèque à l’ordre de Communiquer à Saint-Denis). SébaStien banSe Moyens horaires menacés. Les profs d’IME inquiets Véronique Le Coustumer ADAMA BATHILY Premiers pas dans le cinéma Comédien. Il est actuellement à l’affiche de « Nous trois ou rien » de Kheiron. Il espère bien que son rôle dans ce film remarqué lui ouvrira d’autres portes. PORTRAIT Par Benoît Lagarrigue Photo Julien Jaulin C’e st son pre mie r vrai rôle . À l’écran, il incarne Mamadou, l’un des jeunes d’une cité de Pierrefitte dans le beau film de Kheiron, Nous trois ou rien, sorti le 4 novembre. Sept jours de tournage, un personnage à interpréter, des répliques à lancer, Adama Bathily n’est pas peu fier de cette aventure. Mais celle-ci n’est pas arrivée par hasard. Il se présente comme un pur Dionysien, « né à Delafontaine ! ». Il y a toujours vécu, y vit toujours et entend bien y rester. « C’est ma ville, je la kiffe trop », lance-t-il. Cependant, son parcours fut loin d’être semé de pétales de roses. Né au sein d’une famille de cinq enfants, dont le père ouvrier chez Citroën et accidenté du travail périt lorsqu’il avait 8 ans dans l’incendie de l’appartement familial à Sémard, Adama n’a pas eu une enfance facile. C’est à Pleyel qu’il se reconstruit. Sa scolarité, à AnatoleFrance, Iqbal-Masih, Suger, n’est pas brillante. « Je me demandais ce que je faisais là », se souvient-il. Petit, il voulait devenir chauffeur de bus, puis éducateur. Il fait du sport aussi, du rugby, de la boxe. Et rencontre beaucoup de monde. Comme Rachid Santaki, qui lui fera tourner une vidéo tirée de son livre Les Anges s’habillent en caillera. Une révélation pour Adama. C’était en 2010 et il a aimé cette expérience. « Je me suis dit : pourquoi pas ? » Il en parle à sa conseillère d’orientation à la Mission locale pour l’emploi qui le dirige vers un professeur de théâtre, Laurent Carouana, de la compagnie de la Mie de pain. « Il m’a fait énormément travailler. Ensuite, j’ai décroché des figurations, des silhouettes, puis des silhouettes parlantes. Après, tout est allé très vite », raconte-t-il. « À l’avant-première au Gaumont de Saint-Denis, j’avais amené ma mère. Elle était tellement fière ! » New Club ASF vitrine.»Corinne compte poursuivre la rénovation du magasin en changeant l’enseigne, cette grande surface blanche sur laquelle trône le logo vert New Club depuis des lustres.«Je veux faire un lettrage en cuivre rétroéclairé.Ça va être magnifique.» Si c’est à l’avenant de la déco intérieure, on la croit. Ouvert du mardi au samedi de 12 h à 20 h et le dimanche de 10 h 30 à 14 h 30. P.D.S.C. Le plus Corinne, avec Maria, Louisa et Sofiane, assure un accueil souriant et professionnel. «Une atmosphère familiale», résume-t-elle. Le moins L’immense enseigne, où s’étale en lettrage vert sur fond blanc le logo New Club, jure avec la récente rénovation. Mais elle devrait être changée sous peu (lire ci-dessus). Don de sang L’Établissement français du sang, organise, vendredi 13 novembre de 9 h 30 à 13 h 30 à l’hôtel de ville, 2 place Victor-Hugo, une collecte de sang. Pleyel, futur village olympique Solidarité Dans le cadre de la Semaine de la solidarité internationale du 14 au 22novembre, un collectif s’est constitué. Il regroupe Nametou France, le Réseau des associations du fleuve Sénégal et la mairie. Il a programmé deux débats : samedi 14novembre sur l’eau et le climat ; samedi 21novembre sur la déforestation et le climat. À la Maison des associations (40, rue de la Boulangerie) à partir de 15 h. Côté commerce De contacts en contacts, de rencontres en rencontres, il finit par passer des castings pour le film de Kheiron, et il est pris pour le rôle de Mamadou. « C’est une histoire fantastique. Il y avait une très bonne entente entre toute l’équipe et Kheiron a formidablement su diriger tout cela. » Depuis la rentrée, Adama participe à beaucoup d’avant-premières, « surtout celles qui se déroulent en banlieue », sourit-il. « À celle du Gaumont de Saint-Denis, le 30 octobre, il y avait tous mes amis, ceux qui m’ont aidé, conseillé durant toutes ces années, qui m’ont aidé à rester droit et m’ont permis de faire la part des choses. Et j’avais amené ma mère. Elle était tellement fière ! Ma famille est toujours restée soudée, malgré les épreuves… » Aujourd’hui, Adama est actuellement animateur auprès d’enfants de 6 à 12 ans, à Gennevilliers. Il participe aussi aux activités de l’association caritative Saint-Denis Positif. « Nous voulons être derrière les jeunes dionysiens, les aider. » Mais il n’a qu’une envie : poursuivre cette belle histoire, dans la voie du cinéma. Il espère bien que son rôle dans Nous trois ou rien lui ouvrira d’autres portes. « J’ai passé plusieurs castings, confie-t-il. On verra bien… J’ai 23 ans, ce n’est que le début ! », s’écrie-t-il, un immense sourire aux lèvres. Mouvement de la paix et LDH Saint-Denis. Le sociologue Saïd Bouamama est en mairie lundi 16 novembre, 19 h 30, pour une conférence organisée par l’AMF, Science Pop’ et EVTC, sur le thème « Mehdi Ben Barka, mémoire et actualité, résistance au colonialisme ». spécialisés et autres employés des instituts médico-éducatifs (IME) de la Seine-Saint-Denis se sont retrouvés à Bobigny devant le bâtiment qui abrite la délégation départementale de l’Agence régionale de santé (ARS). Les établissements de Bobigny, de Pantin, de Saint-Denis (l’IME Moulins-Gémeaux) étaient représentés. Les travailleurs médico-sociaux sont inquiets de ce que l’ARS pourrait, l’année prochaine, supprimer ou rogner significativement les heures de sujétion que les professeurs des écoles spécialisées effectuent depuis des années dans les IME du territoire. Ces heures servent à la pédagogie adaptée et individualisée durant les congés scolaires ; pendant les samedis d’ouverture qui sont l’occasion pour les équipes de recevoir les familles individuellement ; à l’accompagnement lors des repas de midi ; lors des séjours thérapeutiques et éducatifs ; pour les ateliers dans les sections professionnelles des établissements… C’est tout cela qui est menacé. « Outre la perte de salaire occasionnée, c’est bien la remise en question du travail d’accompagnement des enseignants spécialisés qui est en jeu, et les conséquences que cela engendre sont nombreuses pour les enfants et leurs familles », avertissent les professionnels, soutenus par SUD santé sociaux 93, le SNUipp FSU 93, FO éducation 93, l’UNSA éducation 93, et SUD éducation 93. S.B. C’est le plus ancien magasin de la rue de la République. Pourtant, avec son agencement des plus tendances, on ne l’imaginerait pas. C’est que la boutique de vêtements et chaussures New Club, au N°60, vient d’être rénovée. Sa vitrine claire et épurée, avec son corner enfants qui attire l’œil par sa subtile association de couleurs, se démarque des autres devantures fourre-tout. «Mais avant, c’était chargé», reconnaît Corinne. La commerçante a repris la suite de son père Max, qui lui-même avait succédé à son père Félix. «Mon grandpère a ouvert le magasin en 1960. Moi,j’ai commencé avec mon père en 1994», se rappelle la quadra, dont la grande fierté est d’avoir pérennisé l’affaire familiale. Et qui revendique «la qualité à prix corrects.C’est peutêtre le secret de notre longévité». Sa spécialité fait sa force : elle distribue de grandes marques telles Timberland, Schott ou la ligne Boss pour enfants. Mais celle avec qui sa famille travaille depuis une trentaine d’années, c’est Lacoste. Aussi, elle a aménagé un emplacement de choix pour la marque au crocodile. «Les jeunes disent d’ailleurs qu’ils vont chez Lacoste,et pas chez New Club.C’est notre Un résident du foyer Adoma Pinel a été retrouvé mort dans sa chambre à la fin du mois d’octobre. Les associations EVTC, Copaf, Coordination des foyers, UL CGT estiment que ce décès est lié à la «caducité du règlement intérieur». «Si les délégués avaient eu à leur disposition le double de toutes les clefs des chambres des résidents ils auraient pu intervenir pour lui porter secours», insiste Boubou Soumaré président du comité des foyers de Plaine Commune. vendredi 13 novembre, de 18 h 30 à 19 h 30, devant l’hôtel de ville, avec le soutien de RESF 93, CPPI, ACO, Pastorale des migrants, Sud Poste 93, CCFD, Secours catholique, EVT, Apeis, Pastorale de Saint-Denis, Mrap, Coordination 93 de lutte pour les sans-papiers, Ben Barka Mercredi 4 novembre, près de cent cinquante enseignants Patricia Da Silva caStro Employés municipaux. Un protocole entre Ville et syndicats Le 82e Cercle de silence en solidarité avec les sans-papiers se formera Mort en foyer « Vaisseau amiral de la vie citoyenne dionysienne. » Zahia Boughilas, conseillère municipale déléguée à la vie associative, a qualifié ainsi le 19 rue de la Boulangerie qui abrite la Maison de la vie associative (MVA) et qui, vendredi 6 novembre, fêtait ses dix ans. Plus de trois cents représentants des associations de la ville étaient au rendez-vous et l’assemblée a bien vite débordé sur le trottoir, la Maison devenant rapidement trop petite. C’est dire si l’équipe, qui fût largement applaudie, et l’équipement ont trouvé leur place dans le monde associatif. Née le 5octobre 2005 des demandes formulées par le conseil consultatif de la vie associative, la MVA accueille 635 associations, a mis à disposition 350 cars et fournit aux associations plus 100 000 photocopies par an. Pendant la décennie, deux forums de la vie associative ont été organisés (un troisième est en préparation), la Maison reste ouverte une fois par semaine en soirée pour les « Jeudis associatifs ». De nombreuses formations sont régulièrement proposées. Le 6 novembre, ce fut l’occasion de présenter la nouvelle chef de service (Élodie Frisot) et de saluer l’ancienne (Charlotte Lechat). V.L.C. À l’initiative de l’association Passage Haguette, Plaine Commune a installé mercredi 4 novembre des jardinières garnies d’arbustes et de fleurs. Une manière de dissuader les personnes toujours prêtes à soulager leurs besoins naturels dans ce passage. V.L.C. Pianos. En cas de mauvais temps, l’animation se tiendra à l’espace jeunesse, au 3, place des Pianos. Yann MaMbert Chronique dionysienne Haguette fleurit 3 ACTUALITÉS La semaine du 11 novembre 2015 L’association Africains sans frontières qui organise les lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 18 h à 20 h 30 des séances d’alphabétisation à la bourse du travail recherche des bénévoles. Contact : africains [email protected] ou 06 52 02 71 37. Expulsion La famille Coulibaly, le père, la mère et six enfants scolarisés de la maternelle au lycée dans quatre établissements de Saint-Denis, a été expulsée le 5octobre d’un logement de Franc-Moisin à la demande de PCH. Elle était entrée sans attribution dans cet appartement vide en 2007 mais renouvelle une demande de logement social depuis 2008. Un rassemblement était organisé lundi 9novembre devant la mairie par les réseaux habituels (RSL, Pas d’enfants à la rue, Dal…) mais les soutiens étaient beaucoup plus larges que d’ordinaire (Place Santé, enseignants des enfants, CNL, démarche quartier Franc-Moisin…). Une délégation a été reçue par Jaklin Pavilla et Madjid Messaoudene. La sous-préfecture a de son côté refusé. Une réunion sera organisée à FrancMoisin, dans un lieu encore à déterminer, vendredi 13novembre, à 17 h. À l’annonce du résultat, D. Paillard, M. Bourgain, P. Braouezec et W. Delannoy se sont congratulés. Victoire. Le site de Saint-Denis-Pleyel a fait l’unanimité pour accueillir le lieu de vie des athlètes si la candidature de Paris est retenue pour les Jeux de 2024. proximité avec les deux principaux sites olympiques qui a permis au quartier Pleyel de l’emporter sur les candidatures de Pantin et du Bourget. Proche de l’A86, de l’A1 ou encore de la future gare du Grand Paris, idéalement situé en bord de Seine et à deux pas de la Cité du cinéma qui doit accueillir le restaurant du village, ce territoire était le mieux placé pour répondre aux critères d’accessibilité et de faisabilité technique et obtenir a insi l es fa veur s du comité d’évaluation. Il y a eu le Mondial de 98, il y aura l’Euro 2016 et demain peutêtre les JO. Le rêve est en tout cas permis depuis que les 46 hectares du site Pleyel-Bords de Seine, répartis entre Saint-Denis, Saint-Ouen et L’Île-SaintDenis, ont été choisis à l’unanimité par les membres de l’association Ambition Olympique, pour accueillir le village olympique et paralympique et ses 17 000 lits, si Paris obtient l’organisation des Jeux en 2024. Il ne s’agit pas véritablement d’une surprise. Doté de nombreux atouts, le lieu était donné favori sur ses deux adversaires depuis le début des sélections en septembre. Situé à moins de deux kilomètres du Stade de France et du futur centre aquatique d’Aubervilliers-Saint-Denis, per metta nt à 84 % des athlètes d’avoir un temps de trajet inférieur à 25 minutes pour rallier la compétition, c’est cette « Cette fois-ci on veut gagner » Une décision logique donc, autant que stratégique, comme l’a souligné Tony Estanguet, triple champion olympique et coprésident du comité de candidature, qui a dévoilé le nom du vainqueur jeudi 5 novembre au Stade de France, en parlant d’un « choix incontestable ». « Cette fois-ci on veut gagner », a martelé le kayakiste, en présentant la localisation du village des athlètes comme une pièce maîtresse du dossier JO 2024 qui doit assurer à Paris la victoire. Pour faire la différence avec Budapest, Hambourg, Los Angeles et Rome, ses rivales annoncées, ce choix a no- Yann MaMbert 2 N°1060 DU 11 AU 17 NOVEMBRE 2015 N°1060 DU 11 AU 17 NOVEMBRE 2015 « On a cette responsabilité de laisser un héritage positif et en cohérence avec les besoins à long terme du territoire », a précisé le champion Tony Estanguet, coprésident du comité de candidature. tamment été pris en vertu d’un principe « d’héritage et de durabilité ». Il serait fini le temps où on dépensait sans compter dans des infrastructures aussi coûteuses qu’inutiles, le Comité international olympique (CIO) veut afficher des Jeux socialement, écologiquement et économiquement irréprochables. «On a cette responsabilité de laisser un héritage positif et en cohérence avec les besoins à long terme du territoire », a précisé Tony Estanguet. Du petit-lait évidemment pour les élus des territoires c o n c e r n é s. D i d i e r Pa i l l a rd comme ses homologues de L’Île-Saint-Denis et de SaintOuen, Patrick Braouezec, président de Plaine Commune, Mathieu Hanotin, député de Seine-Saint-Denis, et Stéphane Troussel, président du conseil départemental, avaient tous fait le déplacement. Car si le discours est séduisant, les perspectives offertes par l’implantation du village olympique le sont encore plus. Reconversion du site en éco-quartier de 3 500 logements, réalisation d’un mur antibruit le long de l’A86, d’une passerelle piétonne audessus de la Seine, enfouissement de lignes à haute tension, construction d’un centre aquatique ou encore reprise de la piscine de Marville figurent au rang des aménagements prévus, dont le coût total estimé à 1,4 milliard d’euros serait supporté à 70 % par des capitaux privés. Des projets qui restent bien sûr au conditionnel, en attendant la décision de la ville hôte des Jeux. Fin du suspense en septembre 2017. Linda Maziz Les Amis du Monde Diplo de SaintDenis accueillent jeudi 12 novembre, à 19 h, Benoît Bréville, rédacteur en chef adjoint du mensuel, qui a coordonné le dernier numéro de Manières de Voir consacré à « ce que manger veut dire ». Ce sera le sujet de la rencontre au théâtre de la Belle Étoile (14, rue Saint-Just, à la Plaine). L’AMAP Court-circuit de Saint-Denis et la Coopérative alimentaire de la Ferme interviendront en ouverture du débat. Entrée libre. Aidants À l’attention des aidants, ces personnes qui prennent soin d’un proche handicapé, malade ou en perte d’autonomie, Paris 8 et COP 21 En collaboration avec le Conseil départemental, 112 étudiants de l’université Paris 8 ont été sélectionnés pour participer à la COP 21. Ces étudiants stagiaires auront pour mission d’assister les 196 délégations étrangères présentes dans la zone de négociation sur le site du Bourget. Linda maziz Conseils citoyens Le 7 novembre, Marion Tillous a animé la conférence avec un mégaphone pour se faire entendre. A1, coupure apparente Balade urbaine. Une conférence en plein air organisée samedi 7 novembre par la Dionyversité et Paris 8 a permis de cerner un peu mieux les nuisances occasionnées par la présence de cette infrastructure et de mesurer son impact sur les territoires. dans ce qui de prime abord peut n’apparaître que comme une simple contre-allée, plutôt mal située en contrebas de l’autoroute, de ses imposants talus et murs antibruit. « Aujourd’hui, on n’a plus du tout le sentiment d’être sur une place », a fait observer Marion Tillous, forcément au mégaphone, pour pouvoir se faire entendre de la trentaine de participants en dépit du ronron de la circulation. « On n’en veut plus de ce bruit et cette pollution » « Pour vous donner une idée, c’est un peu comme si on avait décidé de faire passer une autoroute au milieu de la place du Tertre à Montmartre, les destructions auraient été du même ordre. » Avec cette comparaison, Marion Tillous, maître de conférences à Paris 8, a voulu signifier à quel point les dégâts occasionnés par le passage de l’A1 à Saint-Denis n’ont pas été que matériels. Ce fut d’ailleurs l’objet de la conférence en plein air animée par cette professeure de géographie et organisée ce samedi matin en partenariat avec la Dionyversité (1), université populaire de Saint-Denis. La visite qui a suivi le tracé de l’autoroute des bretelles Lamaze au début de sa couverture à la Plaine, a notamment marqué l’arrêt au Bel-Air Un parking sauvage et des poubelles, c’est en effet tout ce qu’il reste de l’ancienne place de la République, coupée en son milieu par l’ouvrage autoroutier. Sans complexe, le projet a amputé ce quartier ouvrier de son cœur dans les années 1965, emportant avec lui près de 200 logements, des commerces, un cinéma… « Ce que l’on voit aussi sur cette photo d’archive, c’est que là, sur ce bâtiment, il y a écrit mairie. C’était une fausse mairie. De la même façon qu’à Montmartre, on avait ici la commune libre du BelAir qui s’était créée au début du XXe siècle pour faire une vie politique, sociale, culturelle, de mémoire. C’est aussi tout cela qui a disparu. » Avec ce nouvel exemple, chacun prend un peu plus la mesure de l’expression « fracture urbaine » qui colle parfaitement à cette visite. Comme aux abords de l’hôpital Delafontaine ou de la Porte de Paris, la présence de cette autoroute fréquentée par plus de 200 000 véhicules par jour garantit à chaque fois son quota de quartiers défigurés, de nuisances sonores et de pollutions chimiques. Mais ce qui s’était imposé autrefois comme un « mal nécessaire » est aujourd’hui largement remis en question, comme l’ont expliqué Claudie Gillot-Dumoutier, du collectif Lamaze, et Victoria Chabran, du Comité de Paris et de l’Union des associations des riverains du Stade de France, venues présenter à l’occasion de cette conférence le combat mené conjointement par ces organisations citoyennes. « On n’en veut plus de ce bruit, de cette pollution et de cette balafre. La seule solution envisageable, c’est de la recoudre. Notre projet, c’est non pas de supprimer l’autoroute, mais de la transformer en parcours souterrain. Bien sûr, cela demande un investissement conséquent, mais il y a aussi les gains en santé qui sont à considérer comme la valorisation des terrains que l’on pourrait récupérer. Le jour où il n’y a plus d’autoroute en surface, ici c’est plus de 15 hectares qui seraient libérés.» Linda maziz Linda Maziz « Comme à Montmartre, on avait ici la commune libre du Bel-Air qui s’était créée au début du XXe siècle pour faire une vie politique, sociale, culturelle, de mémoire », a expliqué Marion Tillous. (1) La Dionyversité en partenariat avec le département géographie de Paris 8 organise une série d’interventions ouvertes à tous sur la géographie des transports associant visite de terrain le matin, suivie l’après-midi de cours et débats à la bourse du travail. La séance du samedi 21 novembre portera sur la ligne 1 du tram, celle du 5 décembre sur l’aéroport du Bourget et celle 19 décembre sur la Gare du Nord. Infos : www.dionyversite.org LaVille met en place sept conseils citoyens, nouvelle instance destinée à renforcer l’implication des habitants dans la vie de leur quartier. Chaque conseil sera composé de 30 membres de plus de 16 ans (10 habitants volontaires, 10 acteurs locaux volontaires et 10 habitants tirés au sort) et sera autonome. Une réunion publique de présentation est organisée mercredi 18novembre, 19 h, en mairie. Pour plus d’infos, la direction municipale de la vie des quartiers (01 49 33 71 44) et le site Internet municipal www.ville-saint-denis.fr la Maison de la santé et le service social de la CRAMIF organisent à nouveau leur Pause-Café, espace de rencontres une fois par mois pour partager ses expériences et « souffler un peu ». Lundi 16 novembre, de 14 h à 15 h 30, à la Maison des seniors (6, rue des Boucheries. Tél. : 01 83 72 61 71). Pic de délinquance Faits divers. Derniers en date : un homme blessé par balle cité Péri, un autre à coup de tessons de bouteille par une vingtaine d’individus en centre-ville. Saint-Denis fait face à une « recrudescence des agressions » écrivait le maire le 3 novembre. Le même jour, en début d’aprèsmidi, les habitants de la cité Gabriel-Péri étaient les témoins apeurés d’une fusillade qui a blessé un jeune d’une vingtaine d’années connu des services de police. La veille, la saisie d’une importante quantité d’héroïne et d’argent sale issu du trafic de drogue s’était conclue par la mise en garde à vue de douze personnes. Cette cité du centreville ou celle de Franc-Moisin (lire p. 5) ne sont pas les seules à subir des faits divers à répétition. Le quartier de la Gare, plaque tournante des ventes à la sauvette, est aussi l’objet de règlements de comptes récurrents. Comme le 30 septembre, au croisement des rues Dezobry et Delaune, où un homme a été blessé par balles. Ce climat a été quantifié (JSD n° 1059) par Plaine Commune Habitat. Entre fin août et fin octobre, le plus grand bailleur sur la ville a répertorié dix-sept actes de vandalisme, d’agression, de pression sur des bâtiments, des gardiens, des prestataires ou des locataires dans les cités Duclos, Neruda, Stalingrad, Franc-Moisin, Gabriel-Péri, La Courtille, La Saussaie, Cosmonautes. Certains commerces ont aussi été victimes d’actes graves : braquage à main armée du fleuriste du secteur Romain-Rolland et menaces sur d’autres dans le même périmètre ; à Pleyel, vandalisme sur des commerces et menaces réitérées envers certains commerçants ou sur le cabinet d’avocats qui a mis la clé sous la por te… La der nière agression recensée s’est produite à l’angle des rues des Ursulines et Péri vendredi 6 novembre. Un homme de 26 ans, pris à partie par une vingtaine d’autres, a été violemment frappé et grièvement blessé à coup de tessons de bouteille. D.Sz Jeudi 5 novembre, une nouvelle descente de la police nationale s’est conclue par l’arrestation devant le gymnase Franc-Moisin d’un jeune à scooter. Violences à Franc-Moisin Des ados pourrissent le quartier Pétition Confluence Une pétition d’ «habitants récents ou anciens de SaintDenis» à l’attention du maire, du commissaire, du préfet et du ministre de l’Intérieur réclame le «retour au calme,à la sécurité et à la tranquillité sur l’espace public de la Gare et des quartiers riverains». Décrivant la situation vécue (vendeurs ambulants, trafics, violences aux personnes…), «le quartier semble être une zone de non droit», écrivent les pétitionnaires qui demandent «que les forces de police assurent au quotidien la tranquillité de l’espace public,comme elles le font dans la plupart des quartiers parisiens». http://www. mesopinions.com/petition /politique/retour-calmesecurite-tranquilliteespace-public/16681 Allende Un nouveau lieu d’accueil enfants-parents (LAEP), baptisé Arc-en-ciel a ouvert le 6novembre à l’annexe Allende. Il s’y tient chaque vendredi de 9 h 30 à 11 h 30 (sauf vacances scolaires) avec deux accueillantes déjà présentes sur le LAEP de la Maison de quartier Floréal. Ce lieu «de parole et d’écoute» est conçu pour les enfants de moins de 6 ans accompagnés d’un adulte référent (parent, grand-parent, assistante maternelle) afin de «partager des moments de jeu» et «trouver du soutien à la parentalité». Au 49, rue de Chantilly. Infos au 01 83 72 20 60 (Maison de quartier Floréal). Délinquants. Ils sont une poignée de jeunes à commettre des vols de tous ordres, souvent avec violence, sur des élèves ou des personnes âgées, du quartier ou pas, sans distinction. En attendant le commissariat On est encore loin des fondations, mais les travaux préparatoires menés avenue Jean-Moulin sont un signe tangible que le nouveau commissariat et l’antenne départementale de la police scientifique s’installeront bien là, au plus tôt en 2017. D.Sz À l’Enna. Sept semaines sans profs Les élèves de trois classes du lycée d’application de l’Enna ont passé sept semaines sans professeur de lettres et d’histoiregéographie. Leur enseignant titulaire a été obligé de s’arrêter dès le début de l’année pour une longue durée. Le remplaçant n’a été nommé que jeudi 5 novembre et prendra ses classes au début de la semaine suivante. Au total, ce sont 42 heures d’enseignement de français et d’histoire-géo (les professeurs en lycée pro font les deux matières) dont les élèves des trois classes ont été privés — un déficit d’autant plus regrettable pour ceux des deux classes de terminale qui préparent le baccalauréat. Dénouement heureux, mais qui ne résout pas le fond du problème. L’année dernière, déjà, un enseignant qui ne s’était jamais présenté à son poste n’avait pas été remplacé avant octobre. « L’Éducation nationale a du mal à recruter. Il y a une désaffection pour l’enseignement dans ce territoire, c’est un métier intense, parfois difficile. Le recrutement en master n’a rien arrangé », témoigne le proviseur, qui aimerait que l’on trouve les moyens de revaloriser cette profession. S.B. 5 Plaintes La police sur les nerfs Marylène lenfant À noter cette semaine FOCUS La semaine du 11 novembre 2015 Décrocheurs. Les anciens habitants, qui ont connu plusieurs générations de petits délinquants, pointent le manque total de dialogue possible avec ces jeunes, visiblement exclus de tout cadre scolaire ou familial. D epuis la fin octobre, des agressions en série ont attiré l’attention sur Franc-Moisin. Et le quartier s’est vu désigné une fois de plus comme un terreau de délinquance. Les victimes en étaient des visiteurs hollandais et des personnels du bailleur Plaine Commune Habitat. C’est sur leur cas du moins qu’ont été alertés pouvoirs publics et médias. Car les agressions ont redoublé aussi contre les élèves du lycée Suger, dès la rentrée de septembre. Et à nouveau en ce début novembre où la proviseur a recensé pas moins de quatre victimes en une journée. « Les gosses se font même agresser dans l’arrêt de bus à côté du lycée », poursuit-elle. Là, ce sont surtout les téléphones portables qui attirent les petits malfrats. D’autres témoins les ont observés le long de la rue Danielle-Casanova, l’un de leurs principaux terrains de chasse avec des vols à la portière sur des voitures à l’arrêt du feu rouge. Ils s’y exercent aussi à un nouveau mode opératoire, le vol à l’arrachée commis depuis le trottoir sur les passagers à l’intérieur des bus, juste avant la fermeture des portes. Ou bien c’est le distributeur de billets de la Poste dont ils attaquent les utilisateurs. « Ils n’ont peur de rien » « Vu leur taille, ce sont des gosses de collège. Ils se mettent à trois ou quatre, rapporte un professionnel du quartier. Ils n’ont peur de rien.» Dans la cité, on les connaît. « C’est un groupe de six ou sept. Ils ont de 13 à 15 ou 16 ans. Il y en a aussi quelques-uns qui viennent d’Aubervilliers ou de La Courneuve pour casser ici. Ce sont des jeunes pas scolarisés, livrés à eux-mêmes. » Des petits délinquants, Franc-Moisin en a connu à chaque génération, ou presque. Le dernier épisode en Une des faits divers remontait à six ans avec des actes de sabotage et des caillassages sur le chantier d’aménagement du p a rc c e n t r a l . D e s v o i t u re s avaient été vandalisées ou incendiées y compris dans l’enceinte du collège FedericoGarcia-Lorca. « On fait tout un détour pour les éviter » « Avant, se souvient pourtant une habitante de longue date, c’était des gamins qui dis a i e n t b o n j o u r. Q u a n d i l s voyaient une maman chargée avec ses courses, ils proposaient de l’aider. » « Quand on se faisait voler un vélo ou un sac, on arrivait toujours à le récupérer, ajoute un quadragénaire. Les grands étaient là. Ils ne les laissaient pas faire. Aujourd’hui, il n’y a plus aucun respect », se lamente-t-il en rapportant cet arrachage de portable des mains d’un homme âgé, qui en a eu le poignet quasiment brisé. Marylène lenfant ACTUALITÉS Véronique Le Coustumer 4 N°1060 DU 11 AU 17 NOVEMBRE 2015 N°1060 DU 11 AU 17 NOVEMBRE 2015 « Rien que dans mon immeuble, on en est au troisième braquage en trois mois », raconte encore une femme présente depuis quarante ans dans la cité. Voisins d’immeuble ou de quartier, la petite bande ne fait pas dans le détail. « Il n’y a que l’argent ! » « On fait tout un détour pour les éviter », explique une mère, une parmi tant d’autres à dire sa peur pour elle et surtout pour ses enfants. Une poignée de petites frappes, déchaînées par l’appât du gain, semant la peur sur un quartier. À qui la faute ? « Leurs familles sont dans une grande détresse, observe une femme qui les connaît bien. Ces jeunes, on les arrête, on les libère. Ça n’arrêtera jamais. » La délinquance de décrocheurs scolaires, livrés à la rue après des renvois de collège en collège, le phénomène n’est pas nouveau, ni propre à Franc- Des jeunes hommes sans histoire, plaqués à terre, menottés. Les récits d’arrestations musclées, voire violentes, après des faits de délinquance sur la voie publique, sont devenus monnaie courante à Franc-Moisin. Ce climat de suspicion généralisée à l’encontre de la population du quartier s’est soldé le 28 octobre par des coups et blessures, aux abords de l’antenne jeunesse. D’après les témoins, animateurs et voisins, des hommes de la compagnie départementale d’inter vention avait pris en chasse un conducteur de quad, tout juste âgé de 8 ans. Accouru auprès du gamin en larmes, le père aurait été frappé. De même le voisin qui venait parlementer. De nouveaux policiers, appelés en renfort, sont alors positionnés devant l’antenne jeunesse. Une jeune fille de 19 ans, inquiète de la présence de son jeune frère dans ces locaux, s’arrête à quelques mètres, et tente de lui téléphoner. Elle est bientôt encerclée, les coups s’abattent sur elle. Une brutalité incompréhensible Les agressions ont redoublé contre les élèves de Suger, dès la rentrée de septembre. Et à nouveau en ce début novembre où la proviseur a recensé pas moins de quatre victimes en un jour. Moisin. Mais du côté de l’Éducation nationale, on refuse de s’exprimer sur le sujet. Également sollicitée, la PJJ, Protection judiciaire de la jeunesse, en charge des mesures éducatives et d’insertion auprès des mineurs délinquants, ne s’est pas manifestée. Les interlocuteurs ne se bousculent pas non plus auprès des gens du quartier. Ceux-ci en sont d’autant plus découragés qu’ils doivent aussi se colleter les dealers, leur squat, leur occupation des halls, leur tapage nocturne… Ces dernières semaines, d’autres violences sont venues a jouter a u ma l a ise. Celles de policiers qui malmènent indifféremment parents, enfants et animateurs (lire cicontre). « C’est vrai, on a des appartements grands, lumineux, confie une maman. Mais on n’a qu’une idée, c’est de partir. » Marylène Lenfant La scène, filmée d’un immeuble, est d’une brutalité incompréhensible. Parmi les gamins qui sortiront de l’antenne jeunesse, deux sont atteints aux jambes par des grenades assourdissantes. Tony, 14 ans, est sérieusement blessé à l’œil. Un animateur est molesté. Des plaintes ont été déposées. « Une enquête vient d’être ouverte par l’Inspection générale de la police nationale », rapporte le maire Didier Paillard. Après avoir rencontré le commissaire de Saint-Denis, le 5 novembre, il prévoit à présent une « réunion avec les acteurs de terrain ». Ne serait-ce que pour expliquer aux forces de l’ordre le rôle de cette antenne jeunesse. « Les enfants y sont sous notre responsabilité, souligne Nabil. S’ils font des bêtises, on les reprend. Et on n’a jamais fermé notre porte à la police. » Mais « comment apprendre la justice à ces gosses, face à de tels comportements ? », s’interroge-t-il. M.L. 59,40 C’est, dans le quartier Franc-Moisin/Bel-Air, le pourcentage des jeunes adultes qui n’ont pas de diplôme de niveau bac (chiffre Insee 2009). 17,1 C’est dans ce quartier la proportion des demandeurs d’emploi âgés de moins de 26 ans (chiffre Pôle Emploi 2011). N°1060 DU 11 AU 17 NOVEMBRE 2015 N°1060 DU 11 AU 17 NOVEMBRE 2015 ACTUALITÉS Le rendez-vous des retraités ÉLECTIONS RÉGIONALES La semaine du 11 novembre 2015 Pause café lundi 16 novembre de 14 h à 15 h 30 à la Maison de seniors, espace de rencontres, d’échanges et d’informations avec des professionnels de la Cramif (Caisse régionale assurance maladie) pour les personnes qui prennent soin d’un proche en perte d’autonomie Permanence de France Alzheimer jeudi 12 novembre de 14 h 30 à 16 h 30 à la Maison de seniors (6, rue des Boucheries). Après-midi quiz mercredi 18 novembre à 14 h 30, résidence Basilique (4, rue du Pont-Godet). Entrée libre. L’info de la semaine « Vaccination : pourquoi être à jour » et « Zona : symptôme et conséquences » mardi 17 novembre à 14 h 30, avec un représentant de l’Institut Sanofi Pasteur à la Maison des seniors. Inscriptions au 01 49 33 68 34. 13 listes Les électeurs de Seine-SaintDenis auront le choix entre 13 listes pour le premier tour des élections le 6décembre : Parti socialiste, Front de gauche, EELV, LR-UDI-Modem, FN, Debout la France, LO, UPR, Union citoyenne, Nous citoyens pour l’Île-deFrance, FLUO, Union des démocrates musulmans, Aux urnes citoyens. La préfecture de région a quelques jours pour valider définitivement ces listes. Une affiche orne encore les montants de la passerelle qui mène au TGI de Bobigny. Les avocats défendent toujours l’aide juridictionnelle TGI de Bobigny. Trois semaines de mobilisation dans la majorité des barreaux de France ont abouti à un accord avec le ministère pour revaloriser l’indemnisation des défenseurs chargés d’un dossier relevant de l’AJ. Une avancée jugée insuffisante. de Bobigny est particulièrement concerné. Le plafond de ressources pour bénéficier d’une aide juridictionnelle totale a été relevé de 934 à 1 000 euros de revenus mensuels (jusqu’à 1 400 euros, on peut obtenir une aide partielle dégressive.) Avec un revenu médian pour les Séquano-dionysiens de 1 257 euros, on estime qu’il y a environ 70% de la population du département qui peut prétendre à l’AJ. En 2013 ont été rendues 36 016 décisions de justice relevant du bureau de l’aide juridictionnelle du TGI de Bobigny, 30 643 en 2014. Avec le relèvement des plafonds de ressources, cela pourrait augmenter encore dans un tribunal qui reste le deuxième du pays en nombre de cas traités (mais pas en nombre de magistrats, qui sont attribués en fonction de la population totale de l’arrondissement, et pas de l’activité…). Sur les montants de la passerelle qui mène au tribunal de grande instance (TGI) de Bobigny, on voit encore les traces de la mobilisation des avocats : des affiches qui proclament « Unis pour l’AJ ». L’AJ, c’est l’aide juridictionnelle, qui permet à ceux dont les ressources financières sont faibles de bénéficier d’une prise en charge totale ou partielle par l’État des honoraires et frais de justice. Au terme de trois semaines de mobilisation, un accord a été trouvé entre le ministère et les représentants des avocats pour revaloriser le montant de l’indemnisation versée aux défenseurs qui se chargent d’un dossier relevant de l’AJ. 159 des 164 barreaux de France étaient en grève. Celui « Ce qui est accordé, c’est mieux que rien » SébaStien banSe D’autre part, l’unité de valeur (UV), qui sert à calculer l’indemnisation des avocats, a été revalorisée de 12,46 %, à 24,20 euros. Un dossier emporte entre 16 et 21 UV. Un avocat qui se charge d’un dossier relevant de l’AJ touchera donc entre 387 et 508 eu- Avec un revenu médian pour les Séquano-dionysiens de 1 257 euros, environ 70 % de la population du département peut prétendre à l’aide juridictionnelle. ros. Stéphane Campana, le bâtonnier de Seine-Saint-Denis, a qualifié l’accord de « comprimé d’aspirine contre un cancer ». Pour une avocate qui exerce à Saint-Denis depuis trois ans (il y a 540 avocats inscrits au barreau de Bobigny, dont 40 installés à Saint-Denis), et qui est allée avec des confrères, en octobre, bloquer l’entrée du palais de justice, « ce qui est accordé, c’est mieux que rien, car il n’y avait pas eu de revalorisation depuis longtemps. C’est une avancée, mais qui reste insuffisante, car on ne peut pas vivre de l’aide juridictionnelle. C’est une indemnisation, pas une rémunération ». Cette avocate estime à deux tiers le nombre de ses clients bénéficiant de l’aide. « Mon cas est particulier, car j’ai choisi de m’occuper des affaires familiales et des mineurs, mais je travaille pour un cabinet avec rétrocession d’honoraires », c’est-à-dire un montant mensuel de revenus garanti, comme un salaire. C’est une position qui n’est pas toujours encouragée dans une profession libérale ; même s’il est rare que les avocats du barreau de Bobigny refusent tout net l’aide juridictionnelle aux justiciables. « Ça arrive dans le cas de cabinets spécialisés, ou bien des confrères, souvent plus âgés, qui souhaitent faire du conseil plus que du contentieux.» Le 30 octobre, l’ordre des avocats du barreau de SeineSaint-Denis a suspendu le mouvement de grève tout en décidant de créer un comité de vigilance « sur l’absence de réelles volontés de la Chancellerie de mener la grande réforme de l’aide juridictionnelle ». Sébastien Banse La Plaine La Maison de quartier accueille la première «foire artisanale 100% fait main» de Kwéasyon Ek Kilti (Création et culture). Fondée en décembre, et basée rue du Landy, cette association antillaise compte cinq créateurs, Corinne, tricoteuse, Agnès, couturière, Lusty et David, pyrograveurs, et Grenn Peyi pour des bijoux faits de graines du pays. Leur programme, pour animer la journée, calligraphie chinoise, contes de la Réunion et percussions de l’île Maurice. Samedi 14novembre, de 14 h à 20 h (5, rue SaintJust). Infos 06 87 89 79 67. [email protected] Tribune Flore d’arFeuille Les 10e Prix de la laïcité, organisés par le Comité Laïcité République, ont été remis le 26octobre à la Mairie de Paris, en présence d’Anne Hidalgo, de Manuel Valls et d’environ 800 personnes. Le Prix national a été décerné à Samuel Mayol, directeur de l’IUT Paris 13 de Saint-Denis, pour son action en faveur de la neutralité dans l’enseignement supérieur face à la montée d’incidents communautaristes. Au TGP. Les femmes s’inventent En écho à la pièce mise en scène par Macha Makeïeff au TGP, des femmes sans logis se sont elles aussi emparées de la pièce de Molière, Les femmes savantes. Mais c’était pour en tirer une proclamation, vive, alerte, parfois furieuse, sur la fierté des femmes. Celles qui ont marqué l’histoire du monde, comme celles qui ont fui la misère, un mari cogneur et se sont retrouvées SDF. Elles étaient six dans ce spectacle présenté le vendredi 30octobre dans la salle Mehmet-Ulusoy au Théâtre Gérard-Philipe. À l’initiative de ce projet travaillé avec la comédienne Anne-Sophie Robin, Marie Leroy, chargée de mission Droits des femmes, tenait à ce cadre de qualité. Comme pour aider à restaurer l’estime de soi de ces femmes qu’elle accompagne depuis six mois. Elle avait organisé pour elles et leurs enfants un « séjour de resocialisation » en juillet dernier en Dordogne, dans le centre de vacances de la Ville à Montrem. 22 femmes au total étaient du voyage. Pour la création théâtrale, la préparation sur une durée de 20 heures a été échelonnée sur une semaine. « On ne savait pas à quoi on allait aboutir, raconte Anne-Sophie Robin. L’objectif était qu’elles reviennent et qu’on rigole beaucoup. C’est un défi que je voulais relever. » Le résultat est touchant, revigorant. Les nouvelles venues à la scène, elles, en ont réinventé le titre, Les femmes s’inventent. Leur travail a été suivi par la journaliste Flore d’Arfeuille, qui en a publié un article sur son blog (neuftrois.blogs.liberation.fr). M.L. Le Collectif dionysien contre le Front national, l’extrême droite, le racisme, la xénophobie organise une réunion publique mercredi 18novembre, 18 h 45, à la Ligne 13 (12, place de la Résistance). Dons Vêtements et chaussures pour enfants et adultes, jeux, jouets et livres, matériel de puériculture… Un vaste appel aux dons est lancé par la Maison des parents et la résidence de personnes âgées Basilique qui les recueilleront du 16 au 24novembre. Ce projet solidaire qui associe aussi la mission Droits des femmes et la Maison des seniors, aboutira à un après-midi de «dons et d’échanges» le 26novembre. Les bénévoles, indispensables à sa mise en œuvre, sont invités à participer au tri, samedi21, de 9 h 30 à 12 h 30, à la résidence Basilique (2-3, rue du Pont-Godet,Tél. : 01 55 87 64 81), mardi24, de 14 h à 15 h 30 à la Maison des parents (29, rue G.-Péri,Tél. : 01 49 33 68 55), mercredi25 à la salle de la Légiond’honneur, où ils pourront aider à la tenue des stands, le jeudi26, de 13 h à 18 h. Eloquentia Lundi 30 novembre, ce sera la soirée de lancement d’Eloquentia, le grand concours de rhétorique et d’éloquence de SeineSaint-Denis. Ça se déroulera à l’université Paris 8, à 19 h. Eloquentia SaintDenis y donnera notamment toutes les informations pour s’inscrire aux auditions de sa classe de formation à l’expression publique : http://eloquen tia-saintdenis.fr/ Aurières au bout de la route Jean-Pierre Aurières, professeur à Paul-Éluard, utilise le voyage comme outil pédagogique. Vendredi 6 novembre, des élèves de plusieurs générations qui ont bourlingué avec lui de par le monde participaient à la naissance de l’association Au bout de la route. D.Sz Porte de Paris. Le parking est bien ouvert Le parking de la Porte de Paris a ouvert ses portes le 9 juin. Depuis cinq mois, il propose 334 places pour accueillir des voitures (stationnement à l’heure et par abonnement) mais aussi des vélos dans un espace dédié, sécurisé et gratuit qui permet l’inter-modalité avec le métro et le tramway. L’ensemble tout neuf, entièrement réhabilité et peint de frais, bénéficie d’un système de péage dernière génération et de la vidéo surveillance sur ses deux niveaux. Mais pour Franck Foulon, responsable chez Vinci (devenu Indigo depuis le 5 novembre), « beaucoup de personnes pensent encore que le parc n’est pas ouvert du fait de la présence dans le secteur de barrières de chantier ». Dans les semaines qui viennent, la signalétique VinciPark sera modifiée pour passer sous les couleurs de ParkIndigo. D.Sz « Régionales : au Front de gauche,on prend les mêmes et on recommence ! » C’est le cri du cœur de huit signataires, parmi lesquels trois de Saint-Denis (Madjid Messaoudene, Raphaële Serreau et Mounir Othman), auteurs d’une tribune publiée par Libérationle 10novembre. « Le système politique français continue de s’arc-bouter sur des privilèges qui en font la chasse gardée d’hommes blancs,plutôt âgés,appartenant aux classes moyennessupérieures.»Les signataires considèrent que ce « communautarisme des dominants » touche également la « gauche radicale ». Anti-FN Véronqiue le CouStumer SébaStien banSe Prix laïque 6 et 13 décembre 2015 7 LO veut « faire entendre le camp des travailleurs » Conférence de presse. Têtes de listes régionales et départementales, Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier étaient à Saint-Denis le 5 novembre. Dans un monde politique où les reniements sont monnaie courante, Lutte ouvr ière conserve sa ligne. La « lutte de classes », « la défense des travailleurs » restent la boussole dans une époque où le « gagnant-gagnant » domine l’idéologie. Jeudi 5 novembre, l’arrière-salle du café Au roi du marché a pris l’accent révolutionnaire le temps de la conférence de presse (désertée par les journalistes) de présentation de la liste « Faire entendre le camp des travailleurs ». Nathalie Arthaud et JeanPierre Mercier, respectivement chefs de file pour la Région et pour la Seine-Saint-Denis, sont fiers de leur liste « constituée exclusivement de salariés et représentative du monde du travail de l’Île-de-France ». Un monde contre lequel « le patronat mène l’offensive ». Avec la complicité de Valls « qui travaille main dans la main avec le Medef pour dynamiter le code du travail ». Dans sa liste de griefs, Jean-Pierre Mercier n’oublie pas « certains syndicats qui ont signé un accord qui va amputer les retraites, surtout les petites ». Mais, c’est sur PSA, où il est ouvrier, qu’il est le plus prolixe : « L’usine d’Aulnay a été fermée en 2013 après 18 mois de lutte. Mais PSA continue de licencier. 15 000 emplois ont été supprimés depuis, ce qui représente cinq fois Aulnay, alors que l’entreprise annonce 600 millions de bénéfices. » LO veut tirer des urnes un score qu’elle sait d’avance modeste en popularisant ce type d’ a r g u m e n t s. Na t h a l i e A rthaud, qui a remplacé Arlette Laguiller en 2008, espère sans illusion que « les classes populaires vont se saisir de cette élection pour demander des comptes au gouvernement » qui « ne fait même plus de différence avec la droite sur les valeurs », comme le montre « la dernière saloperie revendiquée du refus d’accorder le droit de vote aux étrangers ». Mme Arthaud fustige la « comédie électorale faite pour que rien ne change », qui consiste en « un passage de relais entre la droite et la gauche » avec au final « un recul de la condition ouvrière ». Dans la campagne, elle sent monter l’abstention massive et « le poison qui infeste nos camarades de travail ». Ce Front national « qui est un parti bourgeois comme on l’a vu avec Air France » mais que « des désespérés, des déboussolés, s’apprêtent à choisir pour sanctionner le PS ». Et de prévenir : « Il est hors de question que nous participions aux tractations politiciennes pour faire barrage au FN. » Avant de conclure, « pour le PS, si le Front national n’existait pas, il faudrait l’inventer ». Moins que jamais, LO veut « être mélangée avec cette gauche de gouvernement ». Dominique Sanchez 6 Dominique Sanchez Philippe Julien et Agnès Renaud figurent en 3e et 20e positions sur la liste Seine-Saint-Denis. Une autre Dionysienne,Viviane Rongione, est elle candidate sur la liste de Paris. 5 novembre, Au roi du marché, Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier. N°1060 DU 11 AU 17 NOVEMBRE 2015 N°1060 DU 11 AU 17 NOVEMBRE 2015 Basket-ball Saint-Denis US Nationale 3 masculine Samedi 14 novembre, à 20 h, Saint-Denis US/US Alfortville. Cyclotourisme Saint-Denis US Tous les mercredis sortie du temps libre, rdv au parc des sports à 8 h 30. Mercredi 11 novembre, à la recherche de Francis en forêt de Compiègne, rdv 7 h 15 au parc des sports. Dimanche 15 novembre, sortie club 60 km. Rdv au parc des sports à 8 h 30. Dimanche 15 novembre, marche de la Malmaison, Rueil-Malmaison (92). Rdv au parc des sports à 7 h 15. Football Cosmos FC 1re division 93 Dimanche 15 novembre, à 15 h, Espérance Paris 19e/Cosmos FC. Football féminin Racing Saint-Denis D2 Dimanche 15 novembre, à 14 h 30 à Delaune, RC Saint-Denis/Rouvroy. Handball La Dionysienne Pré-nationale Samedi 14 novembre, à 20 h au gymnase Maurice-Baquet, La Dionysienne/Blanc-Mesnil. Rugby AmAndine Génin Bisseux Saint-Denis US Fédérale 2 Pour leur premier match de préparation, les Monarques n’ont pu faire mieux qu’un nul (6-6) face aux Nighthawks de Croissy-sur-Seine. Football américain Plus d’une corde aux Monarques ÉCLAIRAGE Winter is coming L’hiver approche et avec lui la reprise du championnat de Divi- sion 3. Les Monarques de Saint-Denis seront opposés lors de la première journée à l’équipe B des Templiers d’Élancourt, le week-end du 23 janvier. Alors que la saison passée les coéquipiers de Thomas Génin avaient échoué aux portes des play-offs, tournoi final à élimination directe, l’objectif avoué est d’y parvenir cette année. « La saison dernière, il y avait huit formations qualifiées en play-offs et nous avions fini 10es au nombre de points. Ça s’est joué à rien, donc nous voulons cette fois franchir ce palier », clame le nouveau président, tout en gardant à l’esprit que les nombreux changements dans l’organigramme incitent à la patience. « Nous avons de nouveaux coaches, un nouveau bureau présidentiel (une secrétaire et un trésorier sont aussi arrivés), il s’agit d’une saison de transition, on va laisser les choses se mettre en place.» C.R. devraient bientôt privilégier un jeu plus aérien, où les passes longues vers les receveurs l’emportent sur les courses au sol. Pour peaufiner ces détails dans chaque compartiment du jeu, un coaching spécifique a été mis en place : « Les joueurs nous ont demandé un coaching plus adapté. On a donc choisi de mettre un entraîneur pour chaque poste : receveurs, coureurs, ligne défensive ou quaterbacks… Des gens qualifiés, capables de renouveler les entraînements pour éviter la lassitude.» Préparateur physique pour calendrier serré Autre nouveauté de cette présaison : un travail minutieux est effectué avec un préparateur physique. Là aussi, les exercices prennent en compte les exigences propres à chaque rôle sur le terrain. « C’est une des particularités du foot US, certains ont besoin de puissance, d’autres de vélocité, d’agilité ou d’esquive. Il y a des morphologies et aptitudes physiques différentes selon le poste. » Les méthodes d’entraînement se font plus élaborées Saint-Denis US Mercredi 11 novembre, critérium départemental vétérans à LivryGargan. Vendredi 13 novembre, championnat départemental par équipes. Samedi 14 novembre, championnat régional et national par équipes (N2 dames) à Angoulême. La Dionysienne/Villiers : 30-29. Judo Sdus Tournoi à Garches Nodi K. 3e en – 60 kg, Mejri B. 7e en – 50 kg, Zriouel M. 5e en – 60 kg, Ingles L. 3e en –55 kg. Rugby Saint-Denis US Fédérale 2 Beauvais XV RC/Sdus : 19-20. Équipe B Beauvais XV RC/Sdus : 00-54. 1/ Stade Dijon (23) 2/ Montluçon (20) 3/ Saint-Denis US (14) ; 3/ Creusot Bourgogne (15) 5/ Gennevillois (14) 6/ Beauvais (11) 7/ Beaunois (8) 8/ Paris Université (6) 9/ Arras (4) 10/ Tavaux Damparis Abergement La Ronce (0) Rugby Le Sdus bat Beauvais Tennis de table Le Sdus en mode victoire Fédérale 2 Pro B Alors que la réserve dionysienne a littéralement écrasé son adversaire par 54 à 0 dimanche (huit essais marqués), l’équipe première a connu plus de difficultés et s’est imposée de justesse face à Beauvais lors de la cinquième journée de Fédérale 2. L’écart est mince (20-19) mais les 4 points sont obtenus et ces derniers permettent à Saint-Denis de trotter désormais au sein du peloton de tête derrière Montluçon et Dijon, les épouvantails de la poule. Pour l’heure, les hommes de Rémi Campet tiennent leurs positions. Ils affronteront Beaune à Delaune ce dimanche, un adversaire affaibli après une défaite face au Paris Université. M.Lo Trampoline La Dionysienne en bonne place Tennis Saint-Denis US Masculin + 35 ans Sdus/Tremblay : 0-5. Tennis de table Saint-Denis US Pro B dames Sdus/Nîmes : 4-2. Pro B messieurs Sdus/Metz : 4-1. Nationale 2 dames Sdus/Grand Quevilly : 8-1. Pré-régionale D Sdus/Montmagny : 20-10. Régionale 2 M Sdus 2/Buressur-Yvette 1 : 24-18. Pré-régionale M Sdus 3/Villepinte 4 : 27-15. Départementale 1 M Sdus 4/Stains 2 : 24-18. Sdus 5/Rosny-sous-Bois Marnaudes 2 : 26-16. Sdus 6/Pavillons 3 : 16-26. Sdus 7/Stains 3 : 19-23. Trampoline La Dionysienne Championnats de France à Sevran (93) La Dionysienne finit 2e. Volley-ball Avant-Garde Saint-Denis AGSD/Tremblay Athletic Club : 1-3. AGSD/Com Argenteuil 2 : 3-0. Football Le Racing dans la tourmente D2 féminine Rien ne va plus pour les féminines du Racing Saint-Denis. Les jeunes promues naviguent en eaux troubles et accusent une troisième défaite consécutive. Ce week-end, les Dionysiennes se sont largement inclinées face au Reims Stade sur un score de 5 buts à 1. Le RC Saint-Denis chute à la dixième place mais conserve une chance de rebondir lors de la rencontre qui l’opposera au Rouvroy US (avant-dernier au classement) dimanche prochain. M.Lo Week-end savoureux pour les pongistes du Sdus. Victorieuses face à Nîmes (4-2) après avoir été menées au score, les féminines, sous l’impulsion de Qiwen Xiao (deux matches gagnés) ont décroché dimanche à La Raquette leur premier succès de la saison malgré l’absence de la recrue Monika Molnar, grippée. De leur côté, les messieurs ont empoché une troisième victoire de suite en dominant Metz avec Après avoir excellé en synchronisé lors de la Coupe du monde à Loulé (Portugal) il y a deux semaines, Allan Morante s’est illustré à nouveau ce week-end aux championnats de France à Sevran. Aux côtés de leurs acolytes Axel Buernortey et Laurent Morville, Brian et Allan Morante ont fini 2e, un beau résultat pour cette première participation en division Nationale 2. Christian Jamar, coach à La Dionysienne, salue « les belles performances individuelles » des athlètes, notamment celle d’Allan Morante qui a établi le meilleur score de la compétition toutes divisions confondues. M.Lo la manière (4-1). Avec deux succès sans bavure, Lubomir Jancarik a été une nouvelle fois décisif. Mehdi Bouloussa et Sébastien Jover, auteur d’un joli coup gagnant derrière le dos lors du tout dernier set, ont assuré le spectacle et les deux autres points du match. À noter que l’équipe 2 féminine s’est imposée sur le score de 8 à 1 contre Grand Quevilly en Nationale 2 dames avec une surprenante Prithika Pavade, victorieuse de ses deux matches à seulement 11 ans ! C.R. Judo Décès du judoka José Pereira Saint-Denis US Sociétaire durant des années au Sdus judo, José Pereira est décédé, victime d’un accident de la route à l’âge de 24 ans. Le judo faisait partie de ses passions tout comme la moto. Catherine Andreazzoli et les membres du club lui rendent hommage. « Il n’y aura plus de duels fratricides avec ses potes XXXL David ou Ibrahim. Nul n’entendra plus ses petits cris percepti- bles lorsqu’il recherchait un second souffle pour terminer un randori. Mais sa mémoire sera toujours présente dans cette salle qui l’a vu faire ses premiers pas sur les tatamis. » M.Lo Pro B dames Dimanche 15 novembre, Schiltigheim/Sdus (Pro B dames). Résultats Basket-ball Saint-Denis US Nationale 3 masculine Cambrai/Saint-Denis US : 62-57. Boxe Saint-Denis US Tournoi à Saint-Malo car le championnat débute tardivement (à partir de janvier) et se concentre sur quatre mois. « Je pense que ce réajustement est fait pour éviter que les clubs d’Élite mettent leurs meilleurs joueurs à disposition des équipes réserves et faussent le championnat. » Une décision sensée qui contraint néanmoins les clubs à jouer plus régulièrement, et les joueurs à récupérer plus vite de leurs efforts. « C’est pour cela que le travail physique de pré-saison va être déterminant. L’avantage c’est que nous avons plus de temps pour nous préparer avant la reprise. Cela nous permet d’intégrer les nouveaux, de les familiariser au groupe et aux stratégies. Il faut prendre le temps de leur faire aimer ce sport… » De l’amour et des muscles. Pour les joutes à venir face aux Loups blancs, Templiers, Strikers, et autres Chevaliers, les Monarques auront bien besoin des deux. Corentin Rocher Plus d’images des Monarques sur www.lejsd.com 7 novembre, en – 81 kg H. Ait-Henceur (Sdus) bat M. Thomas-Cojean (Ring Malouin) aux points. H. Ait-Henceur et Z. El Jouhari qualifiés pour le championnat IDF. Football Saint-Denis US DSR Bretigny FCS/Sdus : 0-1. 1/ Paris SG (20) 2/ Saint-Denis US (19) 3/ Antony (16) 4/ Red Star FC 2 (15) 5/ Le Mée (15) 6/ Brétigny (15) 7/ Adamois (15) 8/ Aulnay (14) 9/ Val Yerres Crosne (10) 10/ Plessis-Robinson (10) 11/ Ararat Issy (7) 12/ Poissy (7) Cosmos FC 1re division 93 Cosmos FC/Livry-Gargan FC 2: 1-3. Football américain Les Monarques Match de préparation Les Monarques Saint-Denis/CSS Nighthawks Croissy-sur-Seine : 6-6. Football féminin RC Saint-Denis D 2 féminine Reims Stade/RC Saint-Denis : 5-1. 1/ Metz (30) 2/ Arras (29) 3/ Val d’Orge (27) 4/ Reims (23) 5/ Lille (21) 6/ Vendenheim (20) 7/ Lillers (16) 8/ Nancy (16) 9/ Hénin-Beaumont (15) 10/ RC Saint-Denis (14) 11/ Rouvroy (13) 12/ Bischheim (8) Futsal Saint-Denis AB Senior Excellence St-Denis AB/Nouveau Souffle : reporté. S’ENGAGER AU SERVICE D’UNE VILLE DURABLE www.gtm-batiment.fr © X. Renauld/A. Da Silva. Maître d’œuvre : R. de Busni / Architecte d’intérieur : A. Domingo staff technique entièrement renouvelé. Le coach, Fabrice Delcourt, a cédé sa place à Cyprien Monar, pur produit du club et donc déjà connu de la plupart des joueurs. « Le nouveau staff vient de la maison mais il arrive avec de nouvelles tactiques. Il faut du temps pour que ces stratégies soient apprises, comprises puis mises en application sur le terrain », ajoute Thomas Génin. En conséquence, les Monarques Tennis de table La Dionysienne Pré-nationale Conception : La route vers les play-offs est encore longue pour les casques à fleur de lys. Pour leur premier match de préparation, les Monarques n’ont pu faire mieux qu’un nul (6-6) face aux Nighthawks de Croissy-sur-Seine. Une équipe de division inférieure, pourtant à leur portée sur le papier. « On s’attendait à gagner assez largement mais le niveau a été homogène, c’est un résultat inattendu. Nous n’avons pas été suffisamment conquérants », regrette Thomas Génin, « linebacker » sur le terrain et nouveau président du club depuis le départ d’Olivier Lopez en fin de saison dernière. « C’est bizarre que nous ayons autant régressé depuis le printemps. Nous avons dû bricoler en attaque car il manquait des joueurs et certains ne sont pas encore rodés au système de jeu, mais j’ai constaté trop de défauts techniques.» Alors que se profile un second rendez-vous face aux redoutables Quarks de Villebon, les Dionysiens ont encore du boulot avant de retrouver leur vrai niveau. Une mise en route pénible qui s’explique par d’importants changements opérés à l’intersaison. À commencer par un Dimanche 15 novembre, à 15 h à Delaune, Sdus/CS Beaunois. Handball Thomas schreyer Calendrier Mise en jambes. Si le championnat de D3 ne débute que fin janvier, l’heure est aux matches de préparation et au perfectionnement des nouveaux systèmes de jeu. SPORTS Tous les résultats sur www.lejsd.com 9 D.r. SPORTS D.r. 8 Cultures N°1060 DU 11 AU 17 NOVEMBRE 2015 11 La semaine du 11 au 17 novembre 2015 Agenda 14, rue Saint-Just Tél. : 01 49 98 39 20 14/19, La Mémoire nous joue des tours La compagnie Jolie Môme reprend son spectacle, en contre-pied de la commémoration officielle de la Première Guerre mondiale, ici abordée sous l’angle de l’internationalisme à travers un drôle de voyage dans le temps d’une lycéenne d’aujourd’hui… Jusqu’au 20 décembre : vendredis 20, 27 novembre et 4 décembre à 20 h 30, samedis 14, 21, 28 novembre, 5, 12 et 19 décembre à 20 h 30, dimanches 15, 22, 29 novembre, 6, 13 et 20 décembre à 16 h. Représentation exceptionnelle mercredi 11 novembre à 16 h suivi d’un débat. Tarifs : 18 et 12 €. Restauration légère sur place. Réservations conseillées. Parole de mutins La compagnie Jolie Môme reprend son dîner spectacle dont le succès ne s’est jamais démenti depuis sa création en 2011. Au menu, chansons nouvelles et anciennes des chanteurs, musiciens et comédiens de la compagnie mêlant révolte, ironie, humour ravageur et dénonciations des injustices. Vendredi 13 novembre à 19 h. Tarif unique : 25 €, repas compris (vin non compris). Réservation indispensable. Basilique Saint-Denis 1, rue de la Légiond’honneur Tél. : 01 49 21 14 87 Les Grandes robes royales de Lamyne M. L’artiste styliste Lamyne M. expose ses grandes robes créées en lien avec les gisants de la nécropole. Une œuvre magnifique, qui fait écho au moument et à la ville de Saint-Denis, où il vit et travaille. Jusqu’au 30 avril 2016, de 10 h à 17 h 15, dimanche de 12 h à 17 h 15. Tarifs : 8,50 et 6,50 € (gratuit pour les moins de 18 ans et les 1ers dimanches du mois). Galerie HCE 7, rue Gibault Tél. : 06 20 78 91 54 Expo photos La galerie HCE présente une exposition de photographies de Gaëtan Viaris de Lesegno, Métamorphose du corps. Il travaille depuis plus de vingt-cinq ans dans les musées à photographier la peinture baroque de la Renaissance et la sculpture qu’il modifie par des changements d’angles, de lumière et un recadrage en noir et blanc en proposant pour un même tableau une succession de différents points de vue. Il propose un voyage dans les œuvres, en particulier une promenade surprenante dans les arcanes de la jalousie à travers le drame de Procris et Céphale, raconté par Ovide dans ses métamorphoses. Jusqu’au 25 novembre, les mardi, jeudi et samedi de 15 h à 18 h. Le 6b Exposition Le TGP présente dans son espace cafétéria une exposition d’œuvres de l’artiste syrien Omar Ibrahim. Diplômé des Beaux-Arts de Damas, il est réfugié en France depuis 2014. Jusqu’au 29 novembre. Entrée libre. Exposition Otto Dix Toujours en lien avec les commémorations de la Grande guerre, le musée propose une exposition de 16 images sur bois gravés réalisées par Et voilà le travail ! 59, boulevard Jules-Guesde Tél. : 01 48 13 70 00 22 bis, rue Gabriel-Péri Tél. : 01 42 43 05 10 Exposition de bois gravés reportage illustré intitulé Exilés à Calais. Jusqu’au 26 novembre. TGP Musée d’art et d’histoire Le peintre allemand Otto Dix (1891-1969) rend compte de son expérience sur le front de la guerre entre 1915 et 1918 par des cartes postales. Jusqu’au 21 décembre, les lundi, mercredi, vendredi de 10 h à 17 h 30, le jeudi jusqu’à 20 h, les samedi et dimanche de 14 h à 18 h 30. Tarif : 5 et 3 €. Balade atelier en famille Cartes postales du front, dimanche 15 novembre à 15 h 30. André Deslignères lorsqu’il était au front. Jusqu’au 30 juin 2016. Le CDT 93 propose une visite sur la conservation et la restauration d’œuvres sur papier. Mercredi 18 novembre à 14 h 30. François Perrin chante Café Le Pavillon Ligne 13 François Perrin, auteur-compositeur interprète dionysien, sera sur la scène de la Ligne 13 accompagné d’Hervé Verdier à la contrebasse et de Hadrien Rémy à la guitare. Dans des textes sympathiques et bien troussés, le chanteur, par ailleurs impliqué dans la compagnie Terraquée, loue notamment l’ivresse de l’alcool et les plaisirs de la chair (et inversement). Aussi, Le Bon coin, petit bistrot voisin du chantier archéologique du Cygne, lui a inspiré des vers qu’on imagine trouvés autour d’autres verres… Le Blason, chanson hommage à Georges Brassens – et aux femmes – digresse sur les coquillages… P.D.S.C. Samedi 14 novembre à 20 h 30. 14, place de la Résistance. Tél. : 09 52 44 00 78. Tarif : 5 €. Bar associatif. 4 morceaux en écoute sur https://soundcloud.com/francoisperrin/ 54, rue Gabriel-Péri Tél. : 06 05 97 49 85 Concert Mathieu Barbances propose à nouveau ses Chansons & contrebasse. Jeudi 19 novembre à 20 h. Café du Marché 4, passage de l’Aqueduc Exposition yann mambert Théâtre de la Belle Étoile Le Café du marché présente une exposition de peintures et d’aquarelles de Florent Bauche en forme de 6/10, quai de Seine Exposition Le collectif La Rage présente une exposition de sérigraphies et d’affiches féministes contemporaines. Du 14 au 28 novembre, mercredi, jeudi et vendredi de 14 h à 19 h 30, les week-ends de 10 h à 18 h. Entrée libre. Vernissage samedi 14 novembre à 18 h. Unité d’archéologie 8, rue Franciade Tél. : 01 49 33 80 28 Les Mercredis de l’archéologie L’action culturelle de l’Unité d’archéologie propose un cycle d’ateliers pour enfants de 8 à 12 ans. Cette semaine, le jeu de plateau Le Ludambule. Mercredi 18 novembre de 14 h 30 à 16 h. Gratuit, réservation obligatoire. Archives nationales 59 rue Guynemer à Pierrefitte Tél. : 01 75 47 20 02 du site de Pierrefitte à destination des habitants. Cette visite porte sur le thème architecture de papier. Mercredi 18 novembre à 14 h 30. Inscriptions au 01 75 47 20 06. Tarif : 1 €. Paris La Note enchantée La chanteuse lyrique dionysienne Diane Gonié (soprano) est à l’affiche, avec la pianiste Raphaëlle Crosnier, de La Note enchantée au Théâtre de Nesle (8, rue de Nesle, 75006 Paris). Un spectacle en forme de parcours dans le monde de l’opéra avec des airs de Mozart, Gounod, Offenbach… Le samedi à 17 h jusqu’au 26 décembre. Réservations au 01 46 34 61 04. Villetaneuse Exposition La galerie dionysienne HCE présente à la mairie de Villetaneuse une exposition intitulée Afric’Art sur le thème Circulations / environnement. Jusqu’au 14 novembre. Paris Exposition Chaque troisième mercredi du mois, les Archives nationales proposent une visite Le plasticien dionysien Raphaël Barontini présente sa première exposition personnelle à la galerie Alain Gutharc (7, rue Saint-Claude, Paris 3e). jusqu’au14 novembre. Le Prince de Hombourg Le nouveau stagiaire La Glace et le ciel de Nancy Meyers, États-Unis, 2015, 2 h 01, VF et VOSTF mer : 14 h (VF) ; ven : 12 h ; sam : 13 h 45 (VF) ; dim : 16 h 15 ; lun : 16 h 45. Visite Cinéma 8 rue du Mondial-1998. Tarif plein 10,40€ (adulte); Tarifs réduits*: 4€ (–14 ans); 8,60 € (étudiants, lycéens, collégiens); 8,80€ (+de 60 ans); +2€ pour les séances en 3D et +1€ pour l’achat des lunettes 3D. Tarif Imagine R du lundi au jeudi: 6,50€, Imagine R du vendredi au dimanche: 7,50€. Matin avant 12h: 7,40€. Carte 39,50€(5 places valable tous les jours partout en France pendant 3 mois; maximum 3 places par séance). Info: 0892 696696 code #193/ 0,34€/mn. * Sur présentation d’un justificatif. Hunger gamesla révolte : partie 2 VF, 2 h 16, avant-première mardi 17 novembre : 19 h 30 (en relief 3D), 22 h. 007 Spectre VF, 2 h 28 TLJ : 13 h 15, 14 h 15, 15 h 30, 17 h 15, 19 h, 20 h 30, 21 h 45 + mer et dim : 10 h 30, 11 h. À vif VF, 1 h 40 mer, dim : 10 h 30, 12 h 45, 15 h, 17 h 10, 19 h 20, 21 h 35 ; jeu, ven, sam, lun, mar : 14 h 15, 16 h 30, 18 h 50, 21 h 15. Dope VF, 1 h 46 mer, sam, dim : 19 h 15, 21 h 30 ; jeu, ven, lun, mar : 14 h, 16 h 50, 19 h 15 (sauf mar), 21 h 30. Nous trois ou rien VF, 1 h 43 TLJ : 13 h 30, 15 h 40, 17 h 50, 20 h, 22 h 10 + mer et dim : 10 h 50. Le dernier chasseur de sorcière VF, 1 h 47, int. – 12 ans TLJ : 13 h 45, 16 h 15, 18 h 40, 22 h + mer et dim : 11 h 15. Le labyrinthe : terre brûlée VF, 2 h 13 TLJ : 16 h 30, 21 h (sauf mar) + mer et dim : 10 h 30. Paranormal activity 5 : the ghost dimension VF, 1 h 28, en relief (3D) TLJ : 13 h 35, 15 h 30, 18 h 30 (sauf mar), 19 h 40, 22 h 35. Hôtel Transylvanie 2 VF, 1 h 29 mer, sam, dim : 11 h 15 16 h, 18 h 30, 21 h ; dim : 16 h 30, 18 h 30 ; lun : 13 h 45, 16 h 15, 18 h 30, 21 h ; mar : 18 h, 20 h 30. (sauf sam), 13 h 15, 15 h 15, 17 h 15. Les nouvelles aventures d’Aladin The Look of Silence VF, 1 h 45 TLJ : 13 h 25, 16 h 15, 17 h 30, 20 h 25, 22 h 15 + mer et dim : 10 h 45. Seul sur Mars VF 2 h 21, en relief (3 D) TLJ : 10 h 40, 13 h 30, 19 h 15 + mer et dim : 10 h 40. L’Écran Place du Caquet. Répondeurprogramme: 0149336677. Site: www.lecranstdenis.org Tarifs: 7€, 6€(réduit), 4, 50€(abonnés), 4€ (–14 ans), 3,50€ (films «f»). Le Kid de Charlie Chaplin, ÉtatsUnis, 1921, NB, 1h, muet sonorisé, à partir de 5 ans mer : 14 h 15 (f ) ; dim : 15 h (f). Une histoire de fou de Robert Guédiguian, France, 2015, 2 h 14 mer : 15 h 30, 18 h, 20 h 30 ; ven : 14 h 30, 17 h 30, 20 h 30 ; sam : de Joshua Oppenheimer, Danemark/Indonésie/ Norvège/Finlande/GrandeBretagne, 2014, 1 h 43, VOSTF, documentaire mer : 16 h 30 ; ven : 16 h ; dim : 14 h 30 ; lun : 20 h 45 ; mar : 18 h 30. The Look of Silence Le film de la semaine Adi Rukun est ophtalmologue itinérant. Au gré de ses visites, il enquête sur les circonstances de la mort de son frère aîné, accusé de « communisme » et assassiné pendant les grands massacres de 1965 et 1966, en Indonésie. La caméra de Joshua Oppenheimer accompagne Adi dans sa confrontation avec les assassins. Patiemment, obstinément, malgré les menaces, ils s’emploient ensemble à vaincre le tabou du silence et de la peur. Après The Act of Killing (2012), centré sur les bourreaux, The Look of Silence se place du côté des victimes des massacres perpétrés en Indonésie sous Suharto. Depuis quinze ans, Joshua Oppenheimer filme les traces d’un génocide oublié dont les responsables n’ont jamais été jugés. Le réalisateur a rencontré Adi Rukun et ses parents, dès 2003, et le jeune homme, né après la mort de son frère, a suivi sur sept ans le projet de The Act of Killing. C’est lui qui a convaincu Oppenheimer de le suivre dans sa recherche des bourreaux de son frère. The Look of Silence, film admirable, terrible à regarder, a déclenché en Indonésie une prise de conscience nationale. C.H. D.r. Gaumont de Marco Bellocchio, Italie, 1966, 1 h 25, VOSTF mer : 18 h 30 ; dim : 19 h ; lun : 19 h. de Luc Jacquet, France, 2015, 1 h 29, documentaire mer : 20 h 45 ; ven : 12 h 15, 14 h, 18 h ; lun : 14 h ; mar : 20 h 45. Cinébanlieue lire p.13 ven : 20 h (+ rencontre) ; sam : 14 h, 16 h, 18 h, 20 h (+ rencontre). Suivez-nous sur www.lejsd.com, sur Facebook et sur Twitter ! N°1060 DU 11 AU 17 NOVEMBRE 2015 CULTURES La basilique à l’ouvrage Pascal leMaître siècles, un haut lieu de l’histoire de France (Brigitte Lainé). La deuxième s’intitule Les richesses de Saint-Denis, vitraux, sculptures, tombeaux, trésor et est dirigée par Jean-Paul Deremble. Et parmi les auteurs, on trouve les noms de Serge Santos, Bernard-Jean Berger, Sylvie Gonzalez, Emmanuel Bellanger, Nathalie Rappaport, entre autres. Nous y reviendrons dans notre prochaine édition.B.L. Salle de la Légiond’honneur. Preuve de sa vitalité et de son ouverture, l’Union des arts plastiques accueille dans son espace d’exposition des artistes du 6b. Présentation jeudi 12 novembre à 18 h dans la basilique. 59 ans (et toutes ses dents), 70 exposants, 170 œuvres présentées, voilà en quelques chiffres secs la carte d’identité du 59 e Salon de l’Union des arts plastiques qui ouvrira ses portes du 14 au 22 novembre, salle de la Légion-d’honneur. Des chiffres, aussi parlants soient-ils, ne reflètent cependant pas suffisamment la belle santé de cette association qui, au fil des ans, a su se renouveler et s’ouvre de plus en plus à d’autres artistes et à d’autres pratiques. Pour preuve, les invités d’honneur de ce salon 2015. À côté d’un de ses membres éminents, Gilles Le Tron, on Trissotin ou les Femmes savantes de Molière, mise en scène de Macha Makeïeff. « Une mise en scène épurée, fonctionnelle » Plus intimiste, M’appelle Mohamed Ali, donné jusqu’au 22 novembre salle Mehmet-Ulusoy, est un « seul en scène ». Écrit par Dieudonné Niangouna, mis en scène par Jean Hamado Tiemtoré, il est interprété par Étienne Minoungou, qui est à l’origine du spectacle. « C’était son rêve de comédien d’incarner Mohamed Ali et ses combats et il a demandé à Dieudonné Niangouna d’écrire ce texte pour lui », raconte Jean Hamado Tiemtoré. À travers les mots de Niangouna, autant qu’il « joue » Mohamed Ali, Étienne Minoungou parle de son rapport à la scène, de sa condition de comédien, de ce B.Mullenaerts À nouveau, deux spectacles sont à l’affiche du TGP à partir du 11 novembre. Jusqu’au 29, la salle Roger-Blin accueille un classique, un Molière éternel, Trissotin ou les Femmes savantes. Classique, certes. Mais, mise en scène par Macha Makeïeff, la pièce s’annonce résolument actuelle. « C’est un texte magnifique, très riche, qui aborde la question de l’émancipation des femmes, avec ses pièges », dit-elle. Elle situe l’action à la fin des années 1960, « époque qui a elle aussi connu de grands élans émancipateurs, au sein même des familles. Et, chez Molière, nous sommes dans une famille. Les femmes qu’il montre veulent tout, ce qui est incompatible avec la structure bourgeoise de la société. Il existe un vrai parallèle entre ces deux époques ». sommes appropriés, en respectant leur prosodie et leur intelligence. Ce texte est pour nous une formidable partition poétique.» Plus connue sous le titre tronqué Les Femmes savantes, cette pièce fut écrite par Molière en 1672, à la fin de sa vie. « C’est alors un homme seul, désabusé, dont les personnages ne doivent pas être pris au premier degré. Ce qui me touche aussi, c’est la sidération des hommes face à cet élan des femmes, ce que cela provoque en eux… » Créatrice des costumes, Macha Makeïeff a confié la conception des lumières à Jean Bellorini et ajouté une importante partie musicale au spectacle. « Ces voix et thèmes musicaux, également travaillés avec Jean, viennent en contrepoint des scènes », précise-t-elle en soulignant la belle « conversation artistique » qui s’est instaurée entre eux. Et puis il y a la langue, sublime, de Molière. Ses alexandrins ciselés et pleins de sève, de sang et de vie. « Nous nous les « C’était le rêve de comédien d’Étienne Minoungou (photo) d’incarner Mohamed Ali et il a demandé à Dieudonné Niangouna d’écrire ce texte pour lui », relate Jean Hamado Tiemtoré. que veut dire incarner un tel personnage aujourd’hui et des combats toujours actuels de l’homme africain. « Le texte parle de son image, qui nous définit encore aujourd’hui aux yeux du monde », souligne le metteur en scène qui, pour signifier le décalage entre la fiction et la réalité, joue avec ces signes que sont les vêtements ou les objets. « J’ai voulu une mise en scène légère, épurée,fonctionnelle pour ce texte à trois voix : le comédien raconte l’histoire de Mohamed Ali à travers la poésie de l’auteur », annonce-t-il. Et, pour Jean Hamado Tiemtoré, présenter ce spectacle aujourd’hui à Saint-Denis n’est pas anodin : « Pour moi, qui fut étudiant à Paris 8 il y a quelques années, et spectateurs au TGP, c’est émouvant de revenir ici comme metteur en scène… » Benoît Lagarrigue Trissotin ou les femmes savantes du 11 au 29 novembre au TGP (59, boulevard Jules-Guesde, salle Roger-Blin), du lundi au samedi à 20 h, dimanche à 15 h 30, relâche le mardi. Durée : 2 h. M’appelle Mohamed Ali du 11 au 22 novembre au TGP (59, boulevard Jules-Guesde, salle MehmetUlusoy), du lundi au samedi à 20 h 30, dimanche à 16 h, relâche le mardi. Durée : 1 h 20. Tarifs : de 6 à 23 €. Réservations : 01 48 13 70 00 ; www.theatregerardphilipe.com Philatélie « Ce que j’apprécie ici, c’est l’ambiance » Dessins, photos, peintures, installations, sculptures, travaux sur textiles seront ainsi exposés par une douzaine d’artistes de la résidence du quai de Seine qui se développe depuis 2010. « Leur présence montre que nous sommes complémentaires et que nous avons le même sens de l’ouverture », remarque Véronique Aubouy, la présidente de l’UAP, qui ne conçoit son rôle de direction que de manière collé- giale. « D’ailleurs, notre bureau s’étoffe et s’élargit d’année en année », se réjouit-elle. Gilles Le Tron, lui, est peintre. Tendance aquarelliste. Né à Rouen, où la passion du dessin l’a attrapé, où il a étudié aux Beaux-Arts, il a au cours de sa vie réalisé entre autres plusieurs carnets de voyage et expose régulièrement en Bretagne et en Normandie. Membre de l’UAP depuis une dizaine d’années, il présente ici son travail effectué à partir de m o d è l e s v i va n t s a u s e i n d e l’atelier de la rue Catulienne. « Ce que j’apprécie particulièrement ici, c’est l’ambiance. J’ai besoin de ça pour travailler. Je n’aime pas rester seul, enfermé dans un atelier. La peinture, pour moi, c’est un travail de groupe, avec des échanges. C’est quelque chose qui me nourrit. » Gille Le Tron présente à ce salon une quinzaine d’œuvres, des croquis réalisés au cours de séances rapides et des aqua- Le peintre et membre de l’UAP Gilles Le Tron présentera une quinzaine d’œuvres au salon. relles et pastels réalisés à partir de poses plus longues, en grands et petits formats, qui révèlent un regard emprunt de chaleur humaine. B.L. Salon de l’UAP du 12 au 22 novembre, tous les jours de 14 h à 19 h, salle de la Légion-d’honneur (6, rue de la Légion-d’honneur). Entrée libre.Vernissage samedi 14 novembre à 11 h 30 avec une performance la plasticienne Jeanne de l’Arche (6b). Soirée croquis ouverte à tous les amateurs vendredi 20 novembre de 19 h à 21 h. d.r. À l’occasion du Salon philatélique d’automne, l’amicale philatélique de Saint-Denis et des environs a reçu le 26 octobre le Grand prix de l’art philatélique français dans la catégorie blocs feuillets gommés pour le bloc Basilique de Saint-Denis, imprimé en taille-douce, dessiné et gravé par Claude Andréotto. B.L. Festival Ciné Banlieue Dix ans contre les clichés little shao Spectacles Molière et Mohamed Ali : deux poids lourds en scène Timbres primés trouve le collectif d’artistes du 6b. « Certains avaient déjà participé au dernier salon, mais individuellement », souligne Michel Gaillard, bien placé pour faire le l ien entre l es deux entités puisqu’il est membre de l’UAP et résident au 6b. « Cette invitation correspond à la volonté de l’UAP de s’ouvrir à de nouvelles pratiques et de nouveaux matériaux utilisés », poursuit-il. Benoît LagaRRigue Brigitte enguerand 500 pages, 600 photos, 60 auteurs. Autant dire que c’est une somme ! Le volume SaintDenis dans l’éternité des rois et reines de France, publié aux éditions La Nuée Bleue dans la collection La Grâce d’une cathédrale, sera présenté jeudi 12 novembre à 18 h dans la basilique, en présence de plusieurs auteurs. Parmi ceux-ci, sous la direction de Mgr Pascal Delannoy, évêque de Saint-Denis, certains sont dionysiens. Deux d’entre eux sont d’ailleurs responsables de la première partie consacrée à l’histoire de la construction, des origines au chantier contemporain (Michaël Wyss) et à la troisième qui porte sur La vie de la basilique cathédrale au fil des 59 édition Le Salon de l’UAP ouvre ses allées au 6b e Édition Théâtre GérardPhilipe. Macha Makeïeff transpose le classique « Femmes savantes » à la fin des années 60. Etienne Minoungou, à travers le boxeur mythique qu’il incarne, parle de l’homme africain. CULTURES Plus d’images sur www.lejsd.com 13 Battle entre hip-hop et cirque Académie Fratellini Après le plateau partagé cirque et hip-hop au début du mois, l’académie Fratellini poursuit son automne hip-hop avec, dimanche 15 novembre de 16 h à 20 h sous le grand chapiteau, un Battle entre danseurs hip-hop et artistes circassiens. Organisé par le festival Kalypso du centre chorégraphique national de Créteil, ce Battle se jouera dans le décor de Terrain Vague, le prochain cirque de Noël proposé par l’académie, mis en scène par Mourad Merzouki. Les huit équipes seront composées d’un danseur professionnel, d’un circassien professionnel et de deux jeunes danseurs amateurs, tous styles confondus. Pour convaincre le jury du Battle, il faudra faire preuve de personnalité, de cohésion de groupe, de prise de risque et de musicalité. Un concours de shows chorégraphiques est également au programme de la soirée. B.L. Dimanche 15 novembre de 16 h à 20 h, grand chapiteau (1/9, rue des Cheminots). Ouverture des portes à 15 h 30. Tarifs : 10 et 5 €. Tél. : 01 72 59 40 30. www.academie-fratellini.com L’Écran. Coup d’envoi les 13 et 14 novembre à Saint-Denis du festival qui s’étend désormais sur huit jours et dans quatre lieux. Dix ans. Cela fait dix ans que, chaque année à l’automne, le festival Ciné Banlieue pose ses bobines à l’Écran. « Notre propos est d’apporter une vision de la banlieue à l’opposé des clichés médiatiques véhiculés à longu eu r d’an n ée » , disa it à l’époque Aurélie Cardin, la directrice du festival. Des propos plus que jamais d’actualité à l’heure où la dixième édition démarre, vendredi 13 novembre. Le festival s’étend désormais sur huit jours (jusqu’au 20) et dans quatre lieux (outre l’Écran, le Studio à Aubervilliers, l’UGC Ciné cité Paris 19 et le Comedy club pour des rencontres professionnelles). Coup d’envoi, donc, à Saint-Denis les 13 et 14 novembre avec, vendredi 13 à 20 h, la projection en avant-première et en présence de l’équipe du film, de À peine j’ouvre les yeux, de Leyla Bouzid. « Ce très beau film tourné en Tunisie au moment des printemps arabes parle des jeunesses qui se révoltent », annonce Aurélie Cardin. « C’est l’histoire d’une rockeuse, un film musical d’une beauté absolue », s’enthousiasme-t-elle. Auparavant, pour lancer Ciné Banlieue, un concert avec Aïcha Redouane au chant et Habib Yammine aux percussions aura chauffé l’ambiance dès 19 h. Livre et film se rencontrent Le lendemain, samedi 14 novembre à 14 h, c’est un documentaire tourné en SeineSaint-Denis qui sera projeté. La Ligne de couleur est composé de lettres lues par onze femmes et onze hommes. « Ce sont des Français qui souffrent du regard des autres, prévient Aurélie. Ils racontent avec simplicité des histoires personnelles. Comme celle de la réalisatrice Alice Diop qui, lorsqu’elle arrive sur un tournage, est prise le plus souvent pour une assistante ou une technicienne… Ou cette comédienne asiatique, qui parle sans accent et qui, même en dou- D.R. 12 N°1060 DU 11 AU 17 NOVEMBRE 2015 En coup d’envoi et en avant-première, À peine j’ouvre les yeux sera projeté vendredi 13 à 20 h en présence de l’équipe du film. blage, ne se voit proposer que des rôles d’Asiatiques ! » Le même jour, en partenariat avec la librairie Folies d’encre, une rencontre mêlera à partir de 15 h livre et film autour de l’auteur Mathieu Riboulet, qui interroge les idées de Mai-68, et du réalisateur Matthieu Barreyre, avec la projection de son film Nocturnes. Autre séance à 18 h, avec la projection de cinq courts métrages en lice pour le prix Talents en court qui sera décerné par un jury présidé par Djamel Bensalah. Enfin, à 20 h, nouvelle avant-première avec Voyoucratie, du duo de jeunes réalisa- teurs FGKO, avec l’acteur Salim Kechiouche (que l’on a vu dans La vie d’Adèle, d’Abdellatif Kechiche). « C’est un film dit de genre, qui reprend les codes du cinéma américain des années 80, 90, mais en les démystifiant. Un vrai coup de poing cinématographique !», s’écrie Aurélie Cardin. Ciné Banlieue poursuivra ensuite sa route en d’autres lieux, avec d’autres propositions tout aussi passionnantes. B.L. Programme Ciné Banlieue disponible à l’Écran (14, passage de l’Aqueduc) ou sur www.cine banlieue.org Réservations : [email protected] N°1060 DU 11 AU 17 NOVEMBRE 2015 Plus de services sur www.lejsd.com SERVICES 15 NUMÉROS UTILES : MAIRIE place Victor-Hugo, 01 49 33 66 66, www.ville-saint-denis.fr ; PLAINE COMMUNE 21, avenue Jules-Rimet, 01 55 93 55 55, www.plainecommune.fr ; HÔPITAL 01 42 35 61 40 ; SAMU 15 ; COMMISSARIAT 17 ou 0 1 4 9 7 1 8 0 0 0 ; P O L IC E MU N I CI PA LE 0 1 4 9 3 3 6 3 0 6 , 2 8 b d J u l e s -G u e s d e (l u n d i a u v e n d re d i 9 h / 1 2 h e t 1 3 h / 1 7 h ) ; PO M PI E R S 1 8 o u 0 1 4 8 1 3 8 5 2 8 ; CE N T R E A N T I PO I SO N 0 1 4 0 0 5 4 8 4 8 ; SI DA I N FO SE R VI CE (2 4 h / 2 4 h ) : 08 00 84 08 00; DROGUES ALCOOL TABAC INFO SERVICE (24 h/24 h) 0 800 23 13 13 ; ALCOOLIQUES ANONYMES (24 h/24 h) 0820 32 68 83 ; MAISON DE LA JUSTICE ET DU DROIT 01 55 84 05 30 ; ALLO AGGLO ! (propreté, voirie, éclairage public, circulation, espaces verts, assainissement) 0 800 074 904 (appel gratuit) ; OFFICE DE TOURISME 1, rue de la République, 01 55 87 08 70 ; TAXIS Église neuve : 01 48 20 00 00 Porte de Paris 01 48 20 02 82 ; DÉPANNAGE SOIR ET WEEK-END EDF 0 810 333 192 GDF 0 810 433 192 EAU ; LA POSTE 3631 ; MÉDECINS DE GARDE SUR Tél. : 15 ; PHARMACIES DE GARDE mercredi 11 novembre : pharmacie moderne Benhamou, 39 boulevard Jules-Guesde, SAINT-DENIS, 01 42 43 44 75 ; pharmacie Couet Marie-Paule, Moreau Hervé, 2 rue Carnot, STAINS, 01 48 26 63 11 ; dimanche 15 novembre : pharmacie de la République, Gommez Vaez, 83 rue de la République, SAINT-DENIS, 01 48 20 02 69 ; pharmacie Djaffardjee Basiraly, 56 avenue Aristide-Briand, STAINS, 01 48 26 63 50. Renseignements sur les gardes des médecins et pharmaciens : appelez le commissariat au 01 49 71 80 00. Femme cherche quelques heures de ménage et aide à la personne âgée. 07 53 05 76 49. Menus écoles et Demandes centres de loisirs d’emploi MERCREDI 11 NOVEMBRE férié. JEUDI 12 NOVEMBRE salade verte, choucroute de volaille, pommes de terre vapeur, petit suisse aromatisé, cocktail de fruits au sirop. VENDREDI 13 NOVEMBRE maïs vinaigrette, carbonnade flamande, poêlée romanesco, carré de l’Est, fruit. LUNDI 16 NOVEMBRE salade de pommes de terre, saumonette sauce crème, carottes Vichy, camembert, fruit. MARDI 17 NOVEMBRE sardine à l’huile, jambon de porc, pâtes au beurre et râpé, brie, fruit. MERCREDI 18 NOVEMBRE salade de cœurs de palmier, cordon-bleu, purée de courgette, Milanette, semoule au lait. JEUDI 19 NOVEMBRE mousse de canard, sauté de veau Marengo, beignets de brocolis, fromage blanc aux fruits, fruit. La viande de bœuf proposée est d’origine française, animaux nés, élevés et abattus en France. La direction de la restauration se réserve le droit de modifier le menu en raison des fluctuations des marchés et des effectifs. Cherche gardes d’enfants à domicile, la nuit ou à la sortie de l’école. 07 55 72 54 14. Professeur donne cours de maths jusqu’à la terminale, cours de soutien et de remise à niveau ainsi que les cours de français et d’anglais jusqu’au collège (chèques emploi service acceptés). 07 58 85 88 08. Maman sérieuse et gentille, agréable et joyeuse propose ses services de dame de compagnie pour week-end ; promenade, lecture, course, aide aux repas… 06 29 66 53 87. Ventes achats Vds vêtements fille, âge 14 ans ; doudoune parka rouge, 20 € ; jogging, état neuf, 10 € ; doudoune femme en plume d’oie, verte, taille 42, 30 € ; blouson cuir marron + blouson noir, taille 40 ; 2 paires de double rideaux verts, 10 € la paire ; station Iphone, 25 € ; DVD + vidéo enfant, 1 € pièce ; projecteur diapos, 25 € ; 1 VTT 6 vitesses, 50 € ; pied à coulisse, 15 €. 06 70 19 24 54. Vds aspirateur professionnel d’occasion en état de fonctionnement, propre, 30 €. 07 81 45 29 31. Vds vêtements fille et garçon, 3 mois à 2 ans ; vélo jaune pour enfant 3 ans, 10 € ; trottinette Hello Kitty rose, 10 € ; vêtements de garçon 6 à 12 ans ; machine à laver, 100 € ; table en bois avec 4 chaises, 200 € ; vaisselle + divers ; des jeux PS3 à 20 € l’un (Grand there auto, Assassin, Max payne 3). 06 20 41 16 37. Vds ordinateur PC Asus sous garantie, valeur 549 €, vendu 380 € (prix ferme) ; livre Ordinateur pour les nuls, 8 € ; imprimante HP Envy sous garantie, valeur 179 €, vendu 100 € (prix ferme) ; vélo d’appartement Care, 26 € ; radio Thomson, pile et secteur avec fil, 10 € ; vélo de course Peugeot avec garde-boue + chambre à air et boyau de rechange, 80 € ; 2 haltères, poids réglable, de 5 à 10 kg, 52 € les deux ; 1 broyeur papier, 10 €. 01 48 27 04 20 ou 06 31 98 06 63. Vds, pour fête, robe du soir dentelle avec perles, taille 38, mi-longue, beige, portée 1 fois, 150 € ; manteau très léger à porter avec, taille 38, beige, 60 €. 06 64 42 70 36. Vds téléviseur Grundig 36 cm avec décodeur, 50 € ; machine à laver Brandt, ouverture par le haut, en bon état de marche, avec petit défaut, 50 € ; chaises pliantes de camping en tissu ; lot de vaisselle (poêle, assiettes, gobelets en plastique) à petits prix ; lot de vêtements, blouson hiver 6-10 ans, pantalons, pulls, garçon et fille, à petits prix ; vêtements bébé fille (robes, jupes…) à petits prix. 06 50 48 27 52. Vds lit complet en pin avec échelle, bureau (pouvant se rabattre, 4 tiroirs, étagères…), très pratique, prend peu de place, bon état, avec petit défaut pas gênant, possibilité d’envois photos ou voir sur place (encore monté pour quelques jours), 65 €. 06 29 38 62 50. Vous souhaitez louer votre bien en toute sécurité, bénéficier Divers d’avantages fiscaux et Pour une association installée à la Plaine, cherche un don pour l’équipe et les bénéficiaires de l’asso, de 2 cafetières valoriser votre patrimoine ? en bon état de fonctionnement pour Optez pour l’habitat solidaire ! Tél. : 01 48 20 02 02 - E-mail : [email protected] - www.ispc93.fr assurer les accueils café (je peux venir les chercher). 06 75 49 70 16. Donne à association ou à particulier, cause double emploi, table pour ordinateur, bon état, métal et verre (largeur 60 cm) + emplacement PC. 06 51 18 77 99 ou 09 50 53 34 39. Petites annonces… GRATUITES : recherche d’emploi, offre de services, achat et vente d’objets divers… Les déposer ou les envoyer sur papier libre au Journal de Saint-Denis, 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis, ou par mail : [email protected] PAYANTES : véhicules et immobilier (vente, achat, location). S’adresser à PSD, 121, rue Gabriel-Péri à SaintDenis. Tél. : 01 42 43 12 12. Les annonces sont publiées sous l’entière responsabilité de leurs auteurs. Le JSD rappelle à ses lecteurs l’obligation qui leur est faite de respecter la légalité en matière d’emploi, notamment celle d’employer ou de travailler en étant déclaré. 1&*/563& 3&7Å5&.&/54 EFTPMTFUNVST 39, rue Paul-Eluard - 93200 SAINT-DENIS Tél. : 01 48 20 03 37 - Fax : 01 48 09 05 06 O.P.Q.C.B.***