Philippe Caubère - Archives

Transcription

Philippe Caubère - Archives
N°26 / Janvier / février / Mars
2008
La lettre
Philippe
Caubère
Du
mardi
vendredi
18 au
21 mars
Le Grand T
Nathalie Baye
annule sa tournée de
Zouc par Zouc voir page 11
w w w . l e g r a n d T . f r
1
Des Gens
qui dansent
Danse
Chorégraphie Jean-Claude Gallotta
Dramaturgie Claude-Henri Buffard
Musique Strigall
Lumières Marie-Christine Soma
Costumes Jacques Schiotto
Répétiteurs Mathilde Altaraz et Darrell Davis
Interprètes Françoise Bal-Goetz / Camille Cau /
Darrell Davis / Christophe Delachaux / Ximena
Figueroa / Jean-Claude Gallotta / Benjamin
Houal / Martin Kravitz / Thierry Verger / Loriane
Wagner ou Cécile Renard en alternance /
Béatrice Warrand
Avec le soutien de la MC2 : Maison de la culture
de Grenoble / Le Centre chorégraphique
national de Grenoble est soutenu par la Drac
Rhône-Alpes / Ministère de la Culture et de la
Communication,
la Ville de Grenoble, le Conseil général de l’Isère
et la Région Rhône-Alpes
Production Centre chorégraphique national
de Grenoble et Théâtre national de Chaillot
Fiche Pratique
• Représentation
mercredi 9 janvier à 20h30
M ercredi 9
janvier Le
Grand T
S
ur scène, un groupe de dix danseurs
d’âges différents qui s’entrelacent dans
des duos passionnés, des trios tendres
et des ­quatuors insolites, sans faire étalage de
­virtuosité, mais avec une vérité et une humilité
­troublante. n
Fiche Pratique
Péplum
• Représentations à 20h30
M ardi 15 et
mercredi 16 janvier
Danse
ONYX
Création lumières Jean-Luc Chanonat
Sur les traces d’Antoine et Cléopâtre
Image Quentin Descourtis et Julien Delmotte
Direction artistique et chorégraphie
Nasser Martin-Gousset
Montage et arrangements son Steve Argüelles
Son Djengo Hartlap
Costumes Hélène De Laporte
C
ombinaison explosive de sensualité, de
­t ragique, de glamour et de pop, cette
­c horégraphie pleine de suspens et de
­rebondissements est un vrai film. Une fiction
­c horégraphique déjantée qui met en œuvre
l’amour, la mort, le pouvoir et les corps avec une
volupté survoltée. Du grand spectacle ! n
Onyx et le Grand T Péplum c’est à ONYX, une coréalisation avec le Grand T.
Sombero c’est au Grand T, une coréalisation avec ONYX. Mise en œuvre de savoir-faire,
­voisinages chorégraphiques… c’est aussi une manière transversale de ­partager les talents
et la passion du spectacle vivant.
Décor Philippe Meynard
Musiciens live Steve Argüelles / Djengo Hartlap /
Christophe Van Huffel
Maître d’armes Patrice Camboni
Avec Barbara Schlittler / Carole Gomes / Panagiota
Kallimani / Laurie Young / Olivier Dubois / Filipe
Lourenço / Mathieu Calmelet, Smaïn Boucetta /
Thomas Chopin / Nasser ­Martin-Gousset
Coproduction La Maison / Théâtre de la Ville
– Paris / Biennale de la Danse, Lyon / Château
Rouge, Annemasse / Monaco Dance Forum
/ Ménagerie de Verre, Paris / L’Apostrophe
scène nationale de Cergy, Pontoise / Centre
­chorégraphique national d’Orléans Josef Nadj
Avec le soutien de la Ville de Berlin / Sasha Waltz
and Guest / de la Drac Ile-de-France
Avec l’aide du Carré Saint-Vincent scène
­nationale d’Orléans
Production déléguée Patrick Pernin
Danse
Par la Compagnie DCA
Un spectacle de Philippe Decouflé
Création musicale Brian Eno
Arrangements et autres compositions Sébastien Libolt
Textes Claude Ponti
Sombrero
Lumières Patrice Besombes
Costumes Philippe Guillotel
Création d’images Olivier Simola / Christophe
Waksmann / Laurent Radanovic / Roméo Ricard /
Dominique Willoughby
Son Jean-Pierre Spirli
Machinerie Pierre-Jean Verbraeken
Avec Philippe Decouflé / Clémence Galliard /
Sébastien Libolt / Alexandra Naudet / Aurélia Petit/
Manon Andersen (en alternance) / Christophe
Salengro / Olivier Simola / Christophe Waksmann
Production déléguée Compagnie DCA-Philippe Decouflé
Coproduction Théâtre national de Chaillot /
Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg / Théâtre
de Nîmes / La Coursive scène nationale de
La Rochelle / TorinoDanza / Sadler’s Wells
La compagnie est subventionnée par la Drac
Ile-de-France Ministère de la Culture et
de la Communication, le Conseil général de SeineSaint-Denis et la Ville de Saint-Denis
2
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Du
lundi
jeudi
7
4
au
février
Le Grand T
U
n rendez-vous cocasse, nostalgique,
­t endre et mouvementé. Chapeau,
Monsieur Découflé ! n
Fiche Pratique
• Représentations
lundi 4 février à 20h30
mardi 5 février à 20h
mercredi 6 février à 20h30
jeudi 7 février à 20h
• Public à partir de 10 ans
« J’aime chez cette Winnie qui meurt sa joie de vivre.
Elle dit « oui » à la vie jusqu’au bout » Mireille Mossé
Du
jeudi
10
au vendredi
18
janvier
Théâtre universitaire de Nantes
Deux journées sous le soleil, au cours desquelles, enfouie dans la terre, Winnie dure.
Appuyant de temps à autre son discours
sur les restes de son Willie, elle bavarde à
petits coups, prie, raconte, chantonne et se souvient, recense ses derniers maux et ses derniers
biens avec la souriante sérénité de celle qu’une
grâce singulière a visitée : ce qui nous paraît enfer
lui est tout-venant, un jour sans mourir est un
beau jour. Mesurée, ­indulgente, elle règne sur son
malheur. »
Pour donner présence à l’étrange parole de Samuel
Beckett sur la condition humaine et à ce texte
majeur du théâtre contemporain, Joël Jouanneau
invite une comédienne merveilleuse.
Petite par sa taille, grande par son talent, Mireille
Mossé retrouve ici le metteur en scène avec qui elle
travaille depuis plus de vingt ans : depuis l’aventure
de Mamie Ouate en Papouasie, une pièce qui est
devenue un classique du répertoire jeunesse quand
sur l’île Blupblup, elle jouait cette entomologiste
malicieuse à la recherche d’un papillon rarissime.
Ensemble ils ont poursuivi l’aventure avec Les
Dingues de Knoxville, La Main bleue et une pièce
de Beckett déjà : Fin de partie.
Théâtre
Oh les
beaux
jours
De Samuel Beckett
Mise en scène Joël Jouanneau
Assistante à la mise en scène Pilou Rieunaud
Décor Jacques Gabel
Lumière Franck Thévenon
Costumes Claire Bergès
Son Pablo Bergel
Scie musicale Virginie Michaud
Avec Mireille Mossé / Alain Aithnard
Coproduction Eldorado, Théâtre de Sartrouville,
Le Point du Jour-Lyon / l’Athénée Théâtre Louis
Jouvet, Paris
Production déléguée Compagnie des Petites
Heures - Paris
Le texte de la pièce est paru aux éditions de Minuit
Fiche Pratique
• Représentations à 20h30
• Relâche
samedi 12 et
dimanche 13 janvier
Une comédienne
merveilleuse
Cette fois elle est Winnie, à qui elle offre une
extraordinaire présence. Winnie dont elle partage­
« l’espièglerie et surtout sa force de vie ». n
Ah, l’étonnant Letton !
Long Life
Du
Fiche Pratique
• Représentations à 20h30
Théâtre
Par The New Riga Theatre
Texte création collective
Mise en scène Alvis Hermanis
Décor et costumes Monika Pormale
Lumières Oskars Plataiskalns
Son Gatis Builis
a / Baiba Broka / Kaspars
Avec Guna Zarin
,
Znotin
š / Girts Krümin
š / Vilis Daudzin
š
,
,
,
lundi
28
janvier au vendredi
1
er
février
Théâtre universitaire de Nantes
L
à, vous êtes dans le couloir. On entend le bruit
des respirations, des ronflements. Ça sent les
corps encore chauds engourdis par la nuit de
sommeil, la poubelle pas vidée, le linge qui
sèche. Il y a aussi des odeurs de camphre…
En fait, ça sent le vieux ! On est à Riga, appartement
communautaire où cinq retraités, trois hommes et
deux femmes, partagent le quotidien, leurs petites
manies de petits vieux, fouillent ici, cherchent là,
s’agitent continuellement sans mot dire ou presque,
et promènent leurs corps somnambules d’une pièce
à l’autre.
La pièce s’intitule Long Life et elle est signée d’un
étonnant Letton, Alvis Hermanis, un jeune metteur en scène qui bouleverse la nouvelle donne du­
théâtre européen. Ici il évoque avec une promiscuité ­saisissante le quotidien des laissés pour compte
de son pays, ce petit pays balte coincé entre Estonie
et Lituanie et qui est entré dans l’Europe en 2004.
Il dirige avec brio le Nouveau Théâtre de Riga.
Et vu la manière dont il met en scène le malaise­
tragi-comique des petits vieux de là-bas, il doit faire
des vagues ! n
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Homme pour homme
Du
vendredi
18
au vendredi
25
janvier
Le Grand T
Théâtre
De Bertolt Brecht
Docker, vos papiers !
Traduction François Regnault
Mise en scène Emmanuel
Demarcy-Mota
Assistant à la mise en scène Christophe Lemaire
Musique originale (harpe) Bruno Mantovani
Que reste-t-il d’un homme si on lui enlève son métier, ses papiers, son nom ?
Avec ce texte de Brecht sur le « démontage » de l’identité, Emmanuel Demarcy-Mota
propose une mise en scène quasi ­cinématographique.
Scénographie et lumières Yves Collet
Environnement sonore Jefferson Lembeye
et Walter N’Guyen
Costumes Corinne Baudelot
Maquillages Catherine Nicolas
Accessoires Clémentine Aguettant
Q
uatre soldats dévalisent une pagode. L’un
d’eux, Jeraiah Jip, reste pris dans un
piège. Il faut lui trouver un remplaçant
pour ­l’appel du soir. Ce sera Galy Gay, paisible
docker qui s’en va ­acheter du poisson, Galy Gay,
l’anti-héros, le pleutre.
Un
Au gré des manipulations, de l’opportunisme
des uns, des autres, le rôle se prolonge, Galy
Gay se substitue peu à peu au soldat. Subit-il ce
­changement d’identité ? Se découvre-t-il une
destinée inattendue ? Et qui d’autre pourrait
désormais être Jeraiah Jip quand lui seul mène
les hommes, érige la légende, qui d’autre… si
ce n’est Jeraiah Jip lui-même ?
Jeune metteur en scène, il a 37 ans, il va y
mener un projet pluridisciplinaire centré sur la
­création contemporaine, la promotion de nouveaux talents, l’ouverture du théâtre à l’Europe
et au monde.
Une nouvelle manière de retrouver Brecht.
C’est ce que propose ici le metteur en scène
Emmanuel Demarcy-Mota, avec cette pièce
écrite à partir de 1925 par l’auteur de Maître
Puntila et son valet Matti et Le Cercle de
craie caucasien, deux pièces programmées
lors de précédentes saisons au Grand T dans
des mises en scène radicalement différentes. Ici l’étonnante histoire du docker Galy
Gay devenu soldat de l’armée britannique
aux Indes devient une fable tragique et
­burlesque.
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parcours fulgurant
Au printemps 2008, Emmanuel Demarcy-Mota,
directeur du Centre dramatique national (CDN)
de Reims depuis 2002, prendra la direction du
Théâtre de la Ville à Paris.
Ancien pilote de course, joueur de tennis de haut
niveau, il a hérité sa passion du théâtre de ses
parents (Teresa Mota, une actrice portugaise de
renom, et Richard Demarcy, également connu
comme auteur dramatique et comme metteur
en scène). Après avoir fondé en 1989 sa compagnie, le Théâtre des Millefontaines, du nom
d’un village du sud du Portugal, il est accueilli
par Brigitte Jaques et François Regnault en 1994
au Théâtre de la Commune d’Aubervilliers pour
une résidence qui donnera jour à L’Histoire du
soldat de Ramuz, Léonce et Léna de Büchner,
Peine d’amour perdue de Shakespeare qui lui
vaut le Prix de la révélation théâtrale de l’année
1999, puis Marat/Sade de Peter Weiss.
Emmanuel Demarcy-Mota est une des figures
majeures de la scène contemporaine. n
Avec Hugues Quester / Marie-Armelle Deguy /
Philippe Demarle / Charles-Roger Bour / Jauris
Casanova / Sandra Faure / Stéphane Krähenbühl
/ Gérald Maillet / Sarah Karbasnikoff / Pascal
Vuillemot / Laurent Charpentier / Walter
N’Guyen / Constance Luzzati (harpe)
Production La Comédie de Reims centre
­dramatique national / Théâtre de la Ville, Paris
Fiche Pratique
• Représentations
vendredi 18 janvier à 20h30
samedi 19 janvier à 19h30
dimanche 20 janvier à 15h
mardi 22 janvier à 20h30
mercredi 23 janvier à 20h30
jeudi 24 janvier à 14h
vendredi 25 janvier à 20h30
• Relâche lundi 21 janvier
Petit Agenda
• Les mercredis du spectateur
autour de Homme pour homme
de Bertolt Brecht
•R
encontre avec Emmanuel
Demarcy-Mota et les comédiens,
mercredi 16 janvier passage
Pommeraye à 18h
• Changements de décors
avec Yves Collet, scénographe
d’Emmanuel Demarcy-Mota,
réflexion sur le thème du
changement de décor autour
de Homme pour homme,
vendredi 18 janvier à
La Chapelle du Grand T,
de 9h30 à 12h30
Le Pélican
Un drôle d’oiseau
Du
29
mardi
au jeudi
31
janvier
Le Grand T
Théâtre
O
D’August Strindberg
Traduction René Zahnd
Mise en scène Gian Manuel Rau
Assistante à la mise en scène Marina Landolt
Dramaturgie Philippe Bischof
Scénographie et costumes Anne Hölck
Musique Ralph Hufenus
Lumières Christa Wenger
Avec Dominique Reymond / Sasha Rau / Bruno
Subrini / Caroline Torlois / Roland Vouilloz /
Caroline Torlois
Production Théâtre Vidy-Lausanne ETE
Le texte de la pièce est paru
chez L’Arche Editeurs
Fiche Pratique
• Représentations
mardi 29 janvier à 20h
mercredi 30 janvier à 20h30
jeudi 31 janvier à 20h
n lit dans des textes anciens que le pélican
perçait sa propre chair et nourrissait ses
petits de son sang. Et d’autres légendes
racontent que l’animal tuait ses petits,
puis, pris de remords, s’ouvrait la poitrine
d’un coup de bec. Son sang, se déversant sur
les oisillons, les ramenait alors à la vie. Toute
une mythologie qui dans l’héraldique médiévale donne naissance au « pélican de piété »
où l’oiseau est représenté sur un lit d’épines
perforant son cœur pour ­nourrir ses oisillons.
Une manière de Christ.
Revisité par Strindberg il y a cent ans, Le Pélican
s’inscrit dans cette lignée sacrificielle, du moins
en apparence. C’est l’histoire d’une mère nourricière et de ses enfants. Lesquels découvrent
par une lettre la véritable nature de leur mère :
une femme qui les a affamés, qui a offert sa fille
à son propre amant et qui n’est pas étrangère à
la mort de son mari. Un monstre nourricier avec
qui il va falloir continuer de vivre.
Ce monstre, à la fois vampire et victime, ­séductrice
et venin, sorcière et possédée, c’est Dominique
Reymond.
Repérée par le grand public au cinéma depuis Y
aura-t-il de la neige à Noël ?, célébrée au théâtre dans le rôle de la veuve Quin et Le Baladin
du monde occidental, programmé au Grand T
en 2006 (un rôle qui lui a valu le Prix de la
­meilleure comédienne décerné par le Syndicat
de la critique), elle est cet oiseau d’étrange
augure dans la mise en scène décapante de Gian
Manuel Rau.
Inquiétante et magnifique, fascinante et espiègle,
troublante et perverse, cajolante et tranchante…
C’est décidément un drôle d’oiseau. n
Fiche Pratique
• Représentations
lundi 3 mars à 20h30
mardi 4 mars à 20h
mercredi 5 mars à 20h30
Juge et coupable
Petit Agenda
La Cruche cassée
Du
lundi
3
au mercredi
5
mars
Le Grand T
L
’an passé au Grand T, il jouait collectif sur le
terrain du foot et du théâtre avec Emmanuel
Bourdieu pour le Mental de l’équipe. Au
­théâtre Graslin pour les fêtes de fin ­d’année, il
­donnait Le Comte Ory de Rossini.
À la tête du Centre dramatique national d’Angers,
depuis le premier janvier 2007, Frédéric BélierGarcia livre ici sa première ­création plein ouest !
Pour ce faire, il a choisi de porter à la scène
La Cruche cassée, une comédie furieuse et céleste
d’Heinrich von Kleist où il réunit des comédiens
belges et français.
• Les mercredis du spectateur
autour de La Cruche cassée
de Heinrich von Kleist,
Le Théâtre de Kleist
par Jean-Claude François,
mercredi 13 février passage
Pommeraye à 18h
Théâtre
Comédie de Heinrich von Kleist
Une kermesse impétueuse, comme il aime à
dire !
C’est l’histoire d’un juge dans un patelin un peu
perdu, qui se voit obligé d’instruire le procès de
sa propre faute (une visite nocturne chez une
jeune femme). Il s’appelle Adam, elle s’appelle
Ève. Il dit qu’il ne la connaît ni d’Ève ni d’Adam
et invente un nouveau coupable.
Une comédie cocasse et hilarante qui revisite
l’histoire du monde et sa genèse. n
Adaptation Arthur Adamov
Mise en scène
Frédéric Bélier-Garcia
Collaboration artistique Caroline Gonce
Décor Jacques Gabel
Construction ateliers du Grand T
Lumières Franck Thévenon
Son Anita Praz
Costumes Catherine Leterrier
Maquillage Catherine Nicolas
Avec Christelle Cornil / Noémie Dujardin /
Emmanuel Guillaume / Jan Hammenecker /
Francis Leplay / David Migeot / Agnès Pontier /
Laurence Roy
Coproduction Nouveau Théâtre d’Angers, Centre
dramatique national des Pays de la Loire /
Théâtre de Namur / Comédie de Picardie
Avec la collaboration de la Compagnie des Petites
Heures et du Grand T – scène conventionnée
Loire-Atlantique
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5
Les Diablogues
Du
lundi
11
au vendredi
15
février
Le Grand T
On ne pouvait rêver plus belle distribution pour succéder
à Claude Piéplu et Roland Dubillard.
Théâtre
De Roland Dubillard
Deux bons petits diables ?
Mise en scène Anne Bourgeois
Assistante à la mise en scène Marie Heuzé
Scénographie Edouard Laug
Lumières Laurent Béal
Costumes Isabelle Donnet
Son Jacques Cassard
Direction technique Pascal Araque
Avec Jacques Gamblin et François Morel
Création le 8 novembre 2007 à La Coursive,
scène nationale de La Rochelle
Coproduction Théâtre du Rond-Point, Félix Ascot,
La Coursive scène nationale de La Rochelle,
Les Productions de l’Explorateur
Production déléguée Valérie Lévy
et Corinne Honikman-Blévis
Le texte de la pièce est paru aux
éditions Gallimard, collection Folio
Fiche Pratique
• Représentations
lundi 11 février à 20h30
mardi 12 février à 20h
mercredi 13 février à 20h30
jeudi 14 février à 20h
vendredi 15 février à 20h30
Petit Agenda
• Les mercredis du spectateur
autour des Diablogues
de Roland Dubillard,
conférence sur Roland Dubillard
par Isabelle Degauque,
mercredi 6 février passage
Pommeraye à 18h
6
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« Jacques Gamblin et François Morel ne sont pas
seulement des acteurs. Ils sont des artistes rares,
les auteurs et les interprètes d’un monde personnel où se rejoignent humour, gravité, poésie, avec
en commun dans leurs parcours artistiques une
attention portée à l’humain, à son imperfection,
à ses méandres. Ils ont en eux la tendresse et la
pudeur que l’on retrouve chez Dubillard, grâce
auxquelles ils font résonner la dérision des
obsessions de leurs personnages, leur élégance
un peu passée qui s’exprime dans le vouvoiement,
leur langage fleuri de tournures classiques, leur
­admirable manière de s’en tenir aux certitudes
rassurantes. Seulement voilà, pour notre plus
grand plaisir, Un et Deux ont la certitude vacillante… Et pour en extraire toute la saveur, il faut
des comédiens rompus à l’art de l’étonnement,
capables d’apporter avec eux un univers où le
corps compte autant que la voix, où la technicité
est égale à la sensibilité, où l’ingénuité du regard
va de pair avec les petites colères existentielles
propres aux personnages du théâtre de l’Absurde.
Avec en plus, l’envie d’un théâtre pur où les personnages nous apparaissent dans un dénuement
qui les rend aussi vulnérables que têtus, mais
­profondément humains. »
Anne Bourgeois
D
ans Les Diablogues, Roland Dubillard réinvente à sa façon le dialogue de sourds.
D’ailleurs, c’est simple comme bonjour.
Prenez deux protagonistes, appelez les
Un et Deux, et pour corser la chose, donnezleur ­l’apparence de comédiens pince-sans-rire,
comme Jacques Gamblin et François Morel, par
exemple. Il n’y a plus qu’à les laisser s’expliquer
avec les mots de l’auteur.
Le bonheur de retrouver, après plusieurs passages au Grand T, Jacques Gamblin : Entre ­courir et
voler y’a qu’un pas papa, et François Morel : Le
Jardin aux betteraves, Les Habits du dimanche,
Bien des choses… dans un grand moment ­d’humour
et d’absurde pour tous. n
Théâtre
Création
Huis Clos
De Jean-Paul Sartre
Par la compagnie Science 89
Mise en scène Michel Valmer
Assisté de Mehdi Lecourt
et Norman Barreau-Gélly
Du
mardi
11
au jeudi
27
mars
La Chapelle
Conseiller littéraire André Guigot
Lumières Patrick Bureau
Son Erwan Kerzanet
Décors Laurent Le Bourhis
Construction ateliers du Grand T
Collaborations plastiques Soazig Dréano,
Samuel Danilo
Avec Martin Buraud / Solenn Jarniou /
Françoise Thyrion / Didier Royant
Production Science 89
Fiche Pratique
• Représentations à 20h
• Relâche
samedi 15 mars
dimanche 16 mars
samedi 22 mars
dimanche 23 mars
lundi 24 mars
Petit Agenda
• Les mercredis du spectateur
Autour de Huis Clos de
Jean-Paul Sartre
Le Théâtre de Jean-Paul
Sartre par André Guigot,
mercredi 5 mars Passage
Pommeraye à 18h
À la Chapelle du Grand T, espace
de ­travail en résidence, lieu idéal
de ­représentations en proximité et
de ­rencontres (ici avec des lycéens
­d’établissements professionnels),
Michel Valmer, le metteur en scène et
créateur de la compagnie Science 89 met
en scène Huis clos de Jean-Paul Sartre.
Un classique toujours « chaud ».
O
n connaît tous la réplique
« L’enfer c’est
les autres » mais que nous dit vraiment la
pièce de Sartre…
« L’enfer c’est les autres » est bien entendu la
­formule clé de la pièce, mais elle est souvent mal
comprise, ainsi que Sartre lui-même l’indique.
En fait, il faut comprendre que nous fabriquons
notre image sociale et morale dans le « regard
des autres », c’est-à-dire par rapport à ce que
nous imaginons de ce que les autres pensent
de nous. On ne regarde jamais les yeux de
quelqu’un. On regarde toujours le regard de
quelqu’un. On s’y interroge. Et c’est sur ce
présupposé que fonctionnent notre mauvaise
foi, notre responsabilité, notre liberté. Une
­traduction de cette pensée est illustrée avec
brio, dans la pièce, par la question suivante :
« Pouvons-nous vivre sans miroir ? » […] La
notion du désir (d’exister par rapport aux autres)
est, par voie de conséquence, très présente dans
la pièce. C’est là qu’intervient la notion de sexualité sans laquelle nous ne pouvons vivre. Sartre
a accordé une grande part de sa réflexion à ces
notions de désir et de sexualité, au corps. Huis
clos est une pièce très « chaude ».
On a ici à affaire à un théâtre politique et
­ hilosophique. Est-ce que cet état de fait pose
p
des problèmes de mise en scène ?
Huis clos est une pièce réellement populaire,
du point de vue de Sartre lui-même, là encore.
Un manifeste de théâtre populaire, pourrait-on
dire. D’ailleurs nombreux sont les théâtres
­professionnels ou amateurs qui continuent de
s’interroger sur ce texte. Il est inépuisable […]
Pour Sartre, le théâtre est aussi un divertissement. Mais un divertissement éclairé. Cette
préoccupation nous convient. Nous la nommons
« émotion réflexive ». Faire « passer » des idées,
c’est les crédibiliser au niveau du jeu. La force
de Sartre, c’est au théâtre, d’oublier la « classe
de philo », pour le jeu, la scène, l’action. Le mot
théâtral, chez lui, est avant tout action. C’est
d’ailleurs, là, toute la pensée de Sartre : la philosophie ne peut être comprise que dans ­l’action.
La philosophie, c’est la vie.
Huis
clos c’est ici aussi une affaire de troupe,
comment avez-vous travaillé
? Quelles sont les
?
Si l’esprit défini ci-dessus indique la nécessité de
concerner le plus grand nombre, c’est à l’idée
de complicité, d’intimité que nous avons accordé
la plus grande attention […] À noter ensuite que
la posture bi-frontale de La Chapelle du Grand
T propose tout au long du spectacle un effet de
miroir. L’idée du miroir, rappelons-le, est dans
le texte. C’est ce que la production populaire
actuelle, surtout chez les Américains, retient,
dans la sitcom par exemple. D’ailleurs Huis clos
est une manière de sitcom, avec ses ­personnages
archétypaux : le « révolutionnaire macho », la
« lesbienne vénère », la « bimbo bourge ». La
musique, produisant des effets « à la Lynch »,
souligne le clin d’œil aux films noirs. Huis clos
est un polar. Un polar d’ambiance. L’action est
dans les mots… n
lignes de force de la mise en scène
Retrouvez l’intégrale de l’entretien sur www.
legrandT.fr
www.legrandT.fr
7
Entretien
Trois pièces de Joël Pommerat sont
à l’affiche du Grand T ce trimestre.
Trois manières d’appréhender notre
société, notre monde, avec une belle
exigence « politique » et théâtrale.
Trois moments de théâtre rares
et une même attention aux êtres
humains et à ce que portent les mots.
T
andis qu’il travaillait sur sa prochaine
pièce (Pinocchio, qu’il revisite à sa
manière), en partance vers Moscou
pour une adaptation avec des comédiens russes de Cet Enfant, Joël Pommerat
est revenu sur sa démarche. Entretien.
Au Monde, Cet Enfant,
Les Marchands… Cette saison,
le Grand T programme trois de vos
Y-a-t-il un lien entre elles ?
Est-ce qu’il s’agit d’une trilogie
ou bien est-ce uniquement le fait
de la programmation ?
pièces.
Deux des pièces programmées par Philippe
Coutant appartiennent à une trilogie. Elle
réunit Au Monde, Les Marchands et D’Une
Seule Main. Dans cette perspective, on peut
regarder Au Monde puis Les Marchands.
De fait, la pièce Au Monde a été écrite avant
et d’une certaine manière les deux textes se
répondent, mais ce sont deux variations, deux
histoires qu’on peut découvrir de manière
tout à fait indépendante.
Elles s’organisent toutes les deux autour
du thème du pouvoir au sens politique du
mot. Avec Au Monde, je voulais raconter
des ­personnages évoluant dans les sphères
de l’économie et de la finance, dans un cercle
familial et multinational. Dans D’Une Seule
Main il est question du pouvoir ­politique.
Cette fois les personnages sont des chefs de
parti, des ministres, une avocate d’affaires.
Enfin Les Marchands s’attachent au milieu
populaire, à la classe ouvrière – si on peut
encore utiliser ce terme aujourd’hui. L’action
se déroule dans une grande usine qui pourrait
appartenir aux personnages de la première
pièce. On peut le supposer en tout cas. Et
ils subissent ici le pouvoir qu’exercent les
personnages d’Au Monde.
Cet Enfant a vu le jour dans un contexte
­différent, totalement indépendant. C’est
une commande de la Caisse d’allocations
­familiales du Calvados sur la parentèle,
8
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Joël Pommerat
avec
devant être jouée dans des centres sociaux
pour des gens peu habitués au théâtre. Un
­travail à la fois social et artistique qui, par la
suite, a été extrait de son contexte, retravaillé
pour devenir la pièce de théâtre qui tourne
­désormais.
Au
cœur de votre démarche,
on a l’impression que la question
« A
quoi ça sert le théâtre ? » est
toujours posée.
En
tout cas toujours
présente et nécessaire.
Vous savez, le théâtre sert à plein de choses
différentes. Il n’a pas une seule fonction,
comme il n’a pas une seule forme. Ce n’est
pas une entité surdéterminée et chacun peut
l’utiliser à sa guise, pour en faire quelque
chose de nécessaire. Moi, j’essaie avant tout
de faire le théâtre auquel j’aimerais assister.
Un espace d’inventions. Si on reprend les faits :
le théâtre, c’est quoi ? Ce sont des gens qui
se réunissent pour assister/représenter une
fiction, un jeu autour de la réalité. C’est un
art de la figuration et, en tant qu’art figuratif, il ne peut pas échapper au réel, à cette
­réalité qui nous entoure, qui se matérialise
chaque jour, chaque instant autour de nous.
Or cette réalité est constituée de questions
politiques, sociales qui nous touchent tous
quotidiennement.
Vous
partez souvent de situations réelles,
mais ce qui vous intéresse c’est aussi la
manière dont un concept, une situation, une
idée, s’incarne ?
Le mot concept ne me gêne pas même s’il est
un peu galvaudé. Oui, c’est vrai, je pars d’une
idée, je pars de la pensée et je cherche ce que
j’ai envie de raconter. Je me demande qu’estce qui est important pour moi de représenter ? Ensuite, je m’interroge : comment ces
différentes idées peuvent-elles s’incarner ?
Alors se pose la question des personnages
et des situations. Souvent je me méfie des
situations qui s’imposent trop rapidement, de
ce qui m’est spontanément séduisant. Et je me
demande ce qu’elles me racontent vraiment.
De même j’ai une certaine défiance pour telle
ou telle situation trop forte émotionnellement,
mais je me laisse aussi porter par elles.
Je cherche à représenter le réel. Et le réel ce
n’est pas une chose qui se dissout dans l’art.
Par définition, le réel ça ne se manipule pas.
Il faut donc le transposer, c’est la fonction du
théâtre : cet espace où l’on mime la réalité,
où on la reconstruit, où on la réinvente pour
des spectateurs qui, un temps donné, ont le
regard posé sur une scène et des acteurs.
Ensemble on construit une fiction.
En fait, à chaque pièce, d’une certaine manière, j’essaie de représenter le réel en le reconstruisant comme un enfant, avec des Lego,
essaie de construire sa maison.
Est-ce
qu’on peut parler
à votre propos de théâtre social ?
Ce n’est pas un terme que je refuse, mais
j’ai un peu peur des catégories parce que
ça exclut vite d’autres dimensions. C’est
la même chose quand on parle de théâtre
philosophique ou psychologique. Comment
aborder les questions sociales sans être aussi
philosophique et psychologique ? Mais il est
clair que la ­question sociale m’intéresse. Je
crois tout simplement qu’à partir du moment
où je représente des êtres humains, je suis
dans la question sociale. Le social, c’est un
peu notre milieu naturel, non ?
En
vous écoutant, on note que vous
portez une attention très forte aux mots, à
leur sens, à leur vérité.
Faire attention aux mots c’est mon travail, ou
plutôt c’est ma passion. À partir du moment
où on s’adresse à des gens, où on prend la
parole avec d’autres, on a cette responsabilité
qui n’est pas mince.
Et l’émotion ?
Elle fait partie de tout. En cela elle est aussi
importante. Elle peut arriver sans qu’on
y prenne garde. Il ne faut pas aller la chercher, il ne faut pas la vouloir. C’est un peu
comme le rire. Mais il faut aussi l’accepter.
Oui ­j’accepte l’émotion, mais je ne la cherche
pas. n
Petit Agenda
• Les mercredis du spectateur
autour de Au Monde,
Les Marchands, Cet Enfant
de Joël Pommerat
Rencontre avec Joël Pommerat
(sous réserve) autour de
ses trois spectacles,
mercredi 26 mars passage
Pommeraye à 18h
• Changement de décors
Avec Éric Soyer, scénographe
de Joël Pommerat, au Théâtre
universitaire, chemin de la
Censive du Tertre, de 9h30
à 12h30
Au Monde
Trois rendez-vous
Du
mardi
jeudi
21
19
Du
au
février
mardi
jeudi
Théâtre universitaire de Nantes
27
25
Théâtre
au
mars
Texte et mise en scène
Joël Pommerat
Le Grand T
Par la Compagnie Louis Brouillard
Scénographie Éric Soyer, Marguerite Bordat
Cet Enfant
À
l’origine de Cet enfant,
il y a eu des rencontres
avec des femmes de Nor­
mandie vivant en cité.
C’était en 2002. […] Plusieurs
jours durant, ces femmes, Joël
Pommerat et nous, l’équipe de
comédiens, nous avons échangé
et réagi ensemble sur le thème
de la parentalité. Suite à ces rencontres, Joël Pommerat a écrit,
à sa façon, sans jamais retranscrire une histoire directement
ra­contée, mais plutôt en rêvant
les déchirements de tous. Cet
Enfant est une suite de séquen­
ces imaginées de confrontations
familiales, qui étirent à leur
maximum les tensions ordinaires du lien parent-enfant.
Chaque moment pose l’enjeu là
où il est ultime. Les scènes font
miroir. Elles disent tout haut
l’étendue et la complexité du lien
de filiation. Nous sommes troublés dans notre propre histoire,
en parent que nous sommes
peut-être, et en fils ou fille que
nous sommes toujours. n
Marie Piemontese
Comédienne de la
Compagnie Louis Brouillard
Théâtre
Texte et mise en scène
Joël Pommerat
Scénographie et lumières
Eric Soyer
Costumes Isabelle Deffin
Recherche et réalisation de l’écriture
sonore François et Grégoire Leymarie
Accessoires Thomas Ramon
Documentation Evelyne Pommerat
Création musicale Antonin Leymarie
Trompette Aymeric Avice, Guillaume Dutrilleux
Claviers orgue piano électrique Boris Boublil
Batterie Antonin Leymarie
Sax, synthé basses Rémi Sciuto
Guitares, basse Fred Pallem
Avec Saadia Bentaïeb / Agnès Berthon / Lionel
Codino / Ruth Olaizola / Jean-Claude Perrin /
Marie Piemontese
Le texte de la pièce est paru
aux éditions Actes-Sud Papiers
Fiche Pratique
• Représentations à 20h30
Lumières Éric Soyer
• Représentations
mardi 25 mars à 20h
mercredi 26 mars à 20h30
jeudi 27 mars à 20h
Collaboration artistique et costumes
Marguerite Bordat
Assistanat costume Isabelle Deffin
Implantation sonore et réalisation
de l’écriture sonore François Leymarie
Recherche sonore Solange Barrachina,
Grégoire Leymarie
U
ne histoire de famille, une­
histoire de père et
d’enfants, de patriarche grand patron d’industrie, telle que les tragédies classiques peuvent nous
en offrir. Mais une tragédie
ancrée dans notre monde,
celui des multinationales, de
la com­munication dévorante,
de la violence des rapports
humains, de la solitude. n
Jean-François Perrier
Cet Enfant a reçu le Prix du Syndicat
professionnel de la critique pour la meilleure
création en langue française 2006
Production Compagnie Louis Brouillard
Coproduction Espace Malraux scène nationale
de Chambéry et de Savoie / Théâtre de Brétigny
scène conventionnée du Val d’Orge / la Ferme
Bel Ebat de Guyancourt / Théâtre de la Coupe
d’Or scène conventionnée de Rochefort / Théâtre
Paris-Villette.
Avec le soutien de la Spedidam
Joël Pommerat est artiste associé
à l’Espace Malraux-scène nationale
de Chambéry et de la Savoie
La Compagnie Louis Brouillard
est conventionnée et reçoit le soutien du ministère de la Culture Drac Ile-de-France, de la Ville
de Paris et de la Région Ile-de-France.
Suivi de la réalisation scénographique
Thomas Ramon
Fiche Pratique
Avec Saadia Bentaïeb / Agnès Berthon / Pierre-Yves
Chapalain / Lionel Codino / Philippe Lehembre / Ruth
Olaizola / Jean-Claude Perrin / Marie Piemontese
Production Compagnie Louis Brouillard
Coproduction Théâtre national de Strasbourg
/ Comédie de Caen centre dramatique national
de Normandie / Comédie de Caen / Théâtre ParisVillette / Espace Jules Verne Brétigny-sur-Orge scène
conventionnée du Val d’Orge / La Ferme de Bel Ebat
Guyancourt / Thécif Ile-de-France
Avec le soutien du Conseil régional d’Ile-de-France
/ du ministère de la Culture et de la Communication
DRAC Ile-de-France / du Conseil général de l’Essonne / de la Ville de Brétigny-sur-Orge /
de la Ville de Paris et de l’Adami
Compagnie conventionnée DRAC Ile-de-France /
du Conseil général de l’Essonne / de la Ville de
Brétigny-sur-Orge / et reçoit le soutien de la Ville
de Paris et du Conseil régional Ile-de-France.
Joël Pommerat est en résidence aux Bouffes
du Nord, chez Peter Brook
Le texte de la pièce est paru
aux éditions Actes-Sud Papiers
programme d’Avignon, extraits
Fiche Pratique
• Représentations
vendredi 28 mars à 20h30
samedi 29 mars à 19h30
lundi 31 mars à 20h30
mardi 1er avril à 20h30
• Relâche
dimanche 30 mars
Les
Marchands
D u vendredi T h é â t r e
28 mars au Par la Compagnie Louis Brouillard
Texte et mise en scène
mardi 1 avril Joël Pommerat
er
Le Grand T
A
vec Les Marchands, pièce
qui clôt une trilogie commencée avec Au Monde,
Joël Pommerat nous propose
de poser notre regard sur le
monde de ceux qui sont « ensevelis sous le manque d’argent ».
Il fait entendre la parole de ces
femmes et de ces hommes souvent condamnés au silence, qui
subissent de plein fouet la disparition d’une valeur jusqu’alors
considérée comme référence
absolue pour la stabilité de l’ordre social : le travail. n
Scénographie et lumières Éric Soyer
Suivi de la réalisation scénographique
et accessoires Thomas Ramon
Costumes Isabelle Deffin
Implantation sonore et réalisation
de l’écriture sonore François Leymarie
Recherche sonore et régie son Grégoire Leymarie
Avec Saadia Bentaïeb / Agnès Berthon / Lionel
Codino / Éric Forterre / Murielle Martinelli / Ruth
Olaizola / Jean-Claude Perrin / Marie Piemontese
Production Compagnie Louis Brouillard
Coproduction avec l’Espace Malraux, scène ­nationale
de Chambéry et de la Savoie / le Théâtre national
de Strasbourg / le Centre dramatique ­national de
Normandie, Comédie de Caen / le Centre dramatique
national d’Orléans-Loiret-Centre /
le Théâtre Paris-Villette / le Théâtre Brétigny / scène
conventionnée du Val d’Orge et Arcadi / Action
­régionale pour la création artistique et la diffusion
en Ile-de-France
Joël Pommerat est artiste associé à l’Espace
Malraux-scène nationale de Chambéry et de la
Savoie. Pour cette pièce il a reçu le Grand Prix de
Littérature dramatique 2007
Avec le soutien du Conseil régional d’Ile-de-France
Le texte de la pièce est paru
aux éditions Actes-Sud Papiers
www.legrandT.fr
9
Cendrillon
Fiche Pratique
• Représentations à 19h30
• Public à partir de 8 ans
Spectacle
en famille
Création
Du
jeudi
13
au samedi
15
mars Le Grand T
Baroque, vous avez dit baroque !
À la redécouverte de Cendrillon ! Christian Duchange,
le metteur en scène de Lettres d’amour de 0 à 10, ressuscite
un trésor : le conte de Perrault dans sa première ­version… musicale.
A
vec la complicité et le talent de l’ensemble
Les Monts du Reuil, le metteur en scène,
attiré par les croisements entre opéra et
théâtre, met à jour un chef-d’œuvre qui n’a
pas été joué depuis 1761.
Merveilleuse invitation à aller au bal en ­carrosse,
avec ou sans citrouille, mais en chantant, ce
Cendrillon s’adresse aux grands comme aux
petits, aux amateurs du parlé-chanté, aux
s­ pécialistes du baroque mais aussi aux simples
amoureux des fêtes.
On y retrouve notre héroïne toujours à la recherche de son prince charmant, toujours ­maltraitée
par ses deux exécrables sœurs, ­toujours recluse
dans son grenier où elle ne cesse de s’inventer
un monde meilleur… Mais elle est entièrement
relookée ! Totalement lyrique, totalement baroque ! n
Par la Compagnie L’Artifice
Opéra-comique en un acte
avec vaudevilles de
Jean-Louis Laruette
Paroles Louis Anseaume
Avec l’ensemble de musique
baroque Les Monts du Reuil
Mise en scène Christian Duchange
Réalisation vidéo et assistanat
à la mise en scène Stéphan Castang
Scénographie Christian Duchange
et Stephan Castang
Maquette scénographie et visuel Alice Duchange
Image/Montage Thomas Bart et Julien Schaferllee
Lumières Jean-Jacques Ignart
Costumes Nathalie Martella
Réalisation musicale des vaudevilles
Emmanuel Clerc et Denis Chevalier
Avec Tania Chauche / Johanne Cassar /
Frédérique Moreau de Bellaing / Laure Seguette /
Nicolas Rouault / Sébastien Chabanne
Clavecin Hélène Clerc-Murgier
Violons Anne-Violaine Caillaux /
Marie-Aude Guyon
Alto Véronika Jichova
Violoncelle Pauline Warnier
Hans et Greutel
La vengeance de Bob
M ercredi 13
Il était une fois, en un temps de famine
épouvantable, mais alors vraiment,
deux petits enfants de rien du tout
­abandonnés en forêt et livrés en
pâture à une affreuse sorcière
qui voulut les cuire !
Après s’être fait les dents sur Nosferatu,
avec un spectacle irrésistible, Bob
(alias Denis Athimon) remet le couvert
et se venge des héros du conte
des frères Grimm Hansel et Gretel.
10
www.legrandT.fr
février La Chapelle du Grand T
T
out ça parce que, même que c’est p’têt pas vrai,
ses parents, quand il était p’tit, lui ont acheté la
bande dessinée de Hansel et Gretel. Et qu’il n’a
pas pu dormir pendant des semaines, même des
mois… qu’il dit, Bob.
Théâtre
d’objets
Alors maintenant il prend sa revanche et cuisine à
sa façon les aventures aux petits oignons des deux
­marmots. Et comme c’est un chef Bob, il mitonne des
marmites de peur, saupoudre l’aventure d’une bonne
dose de parodie et l’épice à grands coups d’humour.
De quoi mettre en appétit, surtout quand il fait un temps
de famine épouvantable. C’est bien simple, ­cuisinés à la
sauce Bob, Hans et Greutel sont à croquer. n
Adaptation, mise en scène
et interprétation
Denis Athimon
Par le Bob Théâtre
Régie lumière et son
Alexandre Musset
Fiche Pratique
• Représentations à 15h et 17h
• Public à partir de 7 ans
Evénement
Philippe Caubère
Du
mardi
18
au vendredi
21
mars
Le Grand T
L’Épilogue
A
vec L’Epilogue à L’Homme qui danse, spectacle en deux épisodes (La
Ficelle et La mort d’Avignon), Philippe Caubère ­compose le ­dernier
diptyque de son « autobiographie comique et ­fantastique » et met un
terme à près de vingt-cinq années de confessions théâtrales.
Dans La Ficelle, son double Ferdinand se retrouve seul sur le plateau
et, devenu incapable de jouer les autres, ne trouve plus d’autre recours
que de s’adresser à cette ficelle qui traînait dans le fond de la scène
depuis le premier des six spectacles de L’Homme qui danse. Dans
La mort d’Avignon, il convoque les ­f antômes (Jean Vilar, Gérard
Philipe, Georges Wilson…) et raconte un soir au Palais des Papes, une
représentation épique et catastrophique de Lorenzaccio.
On peut très bien voir chacun de ces spectacles séparement. Ils sont
­indépendants et très différents tant dans « l’histoire » que dans la forme.
Mais suivez notre conseil : offrez-vous le plaisir des deux épisodes dans
­l’ordre chronologique si possible !
P
arler du travail de Philippe Caubère, ­l’acteur
de théâtre (qui au cinéma est l’inoubliable
Joseph dans La Gloire de mon père et Le
Château de ma mère de Pagnol, ­portés à l’écran
par Yves Robert), c’est avant tout évoquer un
comédien incroyable.
Homme de ­théâtre irrésistible, il vous emporte
dans son univers comme dans un fleuve en crue.
L’histoire ? C’est celle d’un acteur de théâtre qui
raconte ses espoirs et ses déconvenues, les représentations et les ­coulisses, les engueulades et les
bonheurs. Une vie en scène. Une autobiographie
en ­mouvement avec ce qu’il faut de ­décalage
pour rire et pleurer, pour prendre ses distances
et se retrouver.
Mnouchkine. Où il avait joué notamment 1789,
1793, L’Âge d’or, puis Dom Juan.
Dans sa tête un projet d’écriture, une impro­visation
sur sa vie d’acteur. Convaincu par sa ­compagne
Clémence Massart et son ami Jean-Pierre Tailhade
qu’il y a là matière à spectacle, il se lance. Et le
voici qui entame cette aventure au long cours. Il
raconte sa naissance à Marseille, les cours à Aixen-Provence, sa vie d’acteur au Théâtre du Soleil,
Molière qu’il interprète au cinéma, la mort de sa
mère, ses amours…
Théâtre
L’Épilogue
I-La Ficelle
II-La mort d’Avignon
Écrit, mis en scène et joué
par Philippe Caubère
Après avoir été improvisé vingt ans plus tôt
devant Jean-Pierre Tailhade et Clémence Massart
Assistante à l’écriture et à la mémorisation
Véronique Coquet
Scénographie, lumières et direction technique
Philippe Olivier, dit « Luigi »
Régie son Jean-Christophe Scotti
Chef électricien Richard Vera
Musique Pierre Charvet
Styliste Christine Lombard
Chemin faisant, on devient des intimes de
Ferdinand Faure, son double, qui joue, ­improvise,
séduit, cajole, se démultiplie, se souvient.
Ferdinand qui rit, Ferdinand qui pleure.
Flash back ! Tout a commencé en 1978. Cette
année-là, Philippe Caubère, né trente ans plus tôt
à Marseille, quittait le Théâtre du Soleil d’Ariane
Coproduction Le Théâtre du Chêne Noir
à Avignon Production Véronique Coquet
pour La Comédie Nouvelle
Création le 14 septembre au Théâtre
du Rond-Point à Paris
Phlippe Caubère dédie ce spectacle
à la mémoire de Christophe de Ponfilly
Fiche Pratique
• Représentations
La Ficelle à 20h30
mardi 18 mars
jeudi 20 mars
COMMUNIQUÉ
Nathalie Baye vient d’annuler la totalité de la
tournée de son spectacle Zouc par Zouc. Elle est
« en proie à un état émotionnel et ­psychologique
source d’une extrême fragilité, et ne peut être en
mesure d’assumer le ­spectacle » comme vient de
l’annoncer son producteur.
Nathalie Baye ne sera donc pas au Grand T en
mars 2008.
Si vous avez des places pour ce spectacle,
vous bénéficiez d’une réservation ­prioritaire
jusqu’au 31 janvier 2008 pour l’un des spectacles de Philippe Caubère.
Si toutefois vous ne pouvez assister à l’événement, il vous suffit de choisir un autre ­spectacle
cette saison dans la limite des places disponibles
(sinon le remboursement est possible).
La mort d’Avignon à 20h30
mercredi 19 mars
vendredi 21 mars
• Renseignements et locations
à la billetterie du Grand T
passage Pommeraye,
tél. 02 51 88 25 25
et sur www.legrandT.fr
• Tarifs : 24€ tarif plein, 20€
tarif réduit, 10€ tarif jeune.
Un tarif spécial sera proposé
aux spectateurs qui souhaitent
voir les deux spectacles
www.legrandT.fr
11
« Je n’ai pas assez d’une
vie pour tout apprendre »
Michel
Portal
M ercredi 12
Musique
mars
Clarinettes, saxophones
Michel Portal
Pannonica, grande scène
Saxophone ténor Tony Malaby
Passion jazz
M
ichel Portal ayant toujours refusé de se
spécialiser dans quelque genre que ce soit,
il est à la fois l’auteur prolifique (et césarisé
trois fois) de musiques de films, l’improvisateur sensuel et inspiré de jazz, le musicien à
la rigueur classique irréprochable diplômé du
Conservatoire de Paris… Passionnant, fascinant,
il mêle comme rarement l’exigence et l’improvisation, l’éclectisme et la fidélité, le goût de la
Carte blanche à
Claviers Bojan Z
Contrebasse François Moutin
Batterie Dan Weiss
liberté et de la fraternité. Autant de point de
repères qui en font une des plus grandes figures du jazz et de la musique contemporaine.
Une ­rencontre immanquable pour tous les passionnés de musique, ou plutôt des musiques…
Celles ­nombreuses et joyeuses que Portal sert
avec une énergie et une prise de risques sans
cesse renouvelées. n
Fiche Pratique
• Représentation à 21h
• Première partie
New dreams nOw !
Batterie Bruno Tocanne
Saxophones Lionel Martin
Trompette, bugle Rémi Gaudillat
Jacques Rebotier
M ercredi 30
janvier La Chapelle
Du Vent dans les voûtes
« J’aime travailler dans le chaos,
avoir ­plusieurs chantiers qui avancent
en même temps. »
Briseur
de cadres
I
l aime briser les cadres entre poésie, musique et théâtre. Il est l’auteur de spectacles
dérangeants et joyeux qui allient une écriture ­exigeante au sens de l’insolite, ou plutôt de
l’« incongru ». Il s’intéresse particulièrement aux
rapports de la musique avec le texte, et pratique
lui-même la poésie orale.
Théâtre
En partenariat avec la Maison
de la Poésie
Fiche Pratique
• Représentation à 20h
mercredi 30 janvier
• Représentation à Guérande
à 20h30
jeudi 31 janvier
12
www.legrandT.fr
À la chapelle du Grand T, Jacques Rebotier,
­écrivain, compositeur et metteur en scène, propose
une ­rencontre-lecture justement intitulée Du Vent
dans les voûtes. En compagnie de deux de ses
amis : Elisa Caron, voix, et Alexis Descharmes, violoncelle, il tire de son chapeau quelques-uns de ses
livres Le Dos de la langue, Le Désordre des langages. Une conversation musicale et poétique
en collaboration avec la Maison de la poésie de
Nantes.
Jacques Rebotier est également invité à Guérande. n
Le Grand T
“ailleurs en Loire Atlantique”
Du
mardi
Terrien
22
au samedi
26
janvier
Dedans/dehors
Théâtre
Spectacle conçu et interprété
par Yannick Jaulin
Direction d’acteur et mise
en scène Frédéric Faye
Dramaturgie Wajdi Mouawad
Lumières et scénographie François Austerlitz
Tout commence et finit sur un territoire d’enfance : bac à sable, livres d’images,
aires de jeux. Pas loin plane l’ombre de Dionysos, ce dieu malicieux, cruel et joueur.
Composition musicale Camille Rocailleux
Assistanat écriture et mise en scène
Angélique Clairand et Valérie Puech
Vidéo Hervé Jolly
Costume Valérie Mascolo
Création plastique Antonin Louchard
S
ur le fil, entre autobiographie et fiction,
Yannick Jaulin/Terrien sillonne cette enfance
où il rêve de sauver le monde. Sur sa route, il
y a Camille ­l’arpenteur de territoires, Angèle
qui raconte, Moïse le repère, Claudine la victime
et le Dieu Bouc découpé en morceaux.
Avec eux, Jaulin/Terrien quitte l’enfance et
chemine sur ces territoires qui nous façonnent.
Territoires géographiques, territoires affectifs
mais aussi territoires métaphysiques, croyances
et ­aveuglements.
Théâtre
De Jean-Luc Lagarce
Par la compagnie La Nuit venue
Mise en scène, composition sonore
et scénographie Gilles Lefeuvre Kiraly
Lumières Bruno Gautron
Grandir, c’est chercher sa place dans le monde,
apprendre à se cogner aux barrières et aux
­frontières, faire des faux pas, tenter de s’en remettre, chercher encore, en qui, en quoi croire…
Terrien poursuit à sa façon une possible trilogie
qui a débuté avec J’ai pas fermé l’œil de la nuit…
et s’est poursuivie avec Menteur pour lesquels
Yannick Jaulin a travaillé avec le metteur en
scène et auteur Wajdi Mouawad avec qui il a
joué dans Forêts. Ainsi qu’avec Frédéric Faye
­(direction d’acteur) à ses côtés depuis dix ans. n
Collaboration artistique Pierre Lascousmes
Production André Curmi
Coproduction Le Beau Monde ? Compagnie
Yannick Jaulin / Théâtre national de Chaillot / MC2
Maison de la culture de Grenoble / Espace Malraux
scène nationale de Chambéry et de la Savoie / Le
Moulin du Roc scène nationale de Niort / en partenariat avec Astérios Spectacles / et avec le soutien
du Théâtre de Sète scène ­nationale
Vallet
mardi 22 janvier à 20h30
Pornichet
vendredi 25 janvier à 20h30
Ancenis
samedi 26 janvier à 20h30
Les Règles
du savoir-vivre dans la société moderne
Costumes Marie Ringeade
Décors Claude Locussol
Avec Philippe Baron / Jean-Stéphane Souchaud /
Romain Falguières / Laëtitia Andrieu / Marie-Eve
Foutieau / Anthony Le Foll / Michel Durantin /
Matthieu Gaudeau / Gilles Lefeuvre Kiraly
Production Compagnie La Nuit venue
Le texte de la pièce est publié
aux éditions Les Solitaires Intempestifs
Derval
mercredi 30 janvier à 20h30
Saint-Mars-la-Jaille
vendredi 1er février à 21h
Bains-sur-Oust
mercredi 6 à 20h30
jeudi 7 février à 18h30
Pornic
samedi 9 février à 20h30
Guérande
mardi 12 février à 20h30
Pornichet
jeudi 14 et vendredi 15 février à 20h30
On ne lit pas à table
Du
mercredi
30
janvier au jeudi
14
février
On ne lit pas à table ! On ne parle pas à
quelqu’un sur ce ton ! Comme tout un chacun nous avons tous appris et ingurgité ces
codes. Eh bien cette fois nous allons en rire.
En mettant en scène Les Règles du savoir-vivre
avec ses sept acolytes de la compagnie La Nuit
venue, Gilles Lefeuvre a bien su cerner le tour de
force de l’auteur : muer, l’air de rien, un recueil de
bons usages en critique d’une société engoncée dans
ses principes, avec un humour mordant.
« Naître, ce n’est pas compliqué. Mourir, c’est très
facile. Vivre, entre ces deux événements, ce n’est
pas nécessairement impossible. Il n’est question
que de suivre les règles et d’appliquer les principes
pour s’en accommoder, il suffit de savoir qu’en toutes circonstances il existe une solution, un moyen
de réagir et de se comporter, une explication aux
problèmes, car la vie n’est qu’une longue suite
­d’infimes problèmes qui, chacun, appelle et doit
connaître une réponse. Il s’agit de connaître et
d’apprendre, dès l’instant déjà si mondain de sa
naissance, à tenir son rang et respecter les codes
qui régissent l’existence. n
Jean-Luc Lagarce
www.legrandT.fr
13
Parloir
Du
6
mercredi
au samedi
8
Théâtre
De et par Pépito Matéo
Collaboration artistique et
direction d’acteur Frédéric Faye
février
Création sonore Frédéric Peugeot
Scénographie et création lumière Joël
L’Hopitalier
mars
Quand les mots
se font la belle !
S
De Hanokh Levin
Texte français
Laurence Sendrowicz
Par le Théâtre du Frêne
Mise en scène Guy Freixe
Collaboration dramaturgique
Jean-François Dusigne
Assistanat à la mise en scène Renato Giuliani
Maquillage et masques Maria Adelia
Composition musicale Bruno Girard
Avec François Accard / Alain Carnat / Gatienne
Engelibert / Valérie Haltebourg / Renato Giuliani
et Zsuzsanna Varkonyi à l’accordéon.
Une création du Théâtre du Frêne / compagnie
conventionnée par le ministère de la Culture,
Drac Ile-de-France et le Conseil général du ­
Val-de-Marne / produite par le Théâtre des
Sources à Fontenay-aux-Roses avec le soutien du
Grand T scène conventionnée Loire-Atlantique
Le texte de la pièce est paru aux Editions
Théâtrales, dans Théâtre choisi I, comédies
La Chapelle-des-Marais
mercredi 12 mars à 20h30
Châteaubriant
samedi 29 mars à 20h45
Machecoul
samedi 5 avril à 20h30
Ce spectacle est aussi
­programmé dans le cadre
de Collèges au théâtre
Haute-Goulaine
mercredi 6 février à 20h30
oudain un évadé en cavale ! C’est un raconteur en cavale. L’œil racoleur, le poil ras, le
phrasé mordant, il nous propose une ­évasion
à l’envers… dans le monde carcéral.
Chef de file de la nouvelle génération de conteurs,
Pépito Matéo n’est pas du genre à endormir avec
des histoires à l’eau de rose. Il aime brasser
Théâtre
Production ici même productions
Coproduction La Maison du conte et le Centre
­culturel de Chevilly-Larue, L’Intervalle – Noyalsur-Vilaine, Le Strapontin – Pont-Scorff,
Le Festival Mythos – Rennes
Avec le soutien de l’ENAP – Agen, du SPIP 94,
de la Maison d’arrêt de Fresnes, de la Fédération
des Foyers ruraux de Lozère, du Théâtre l’Arentelle de Saint-Flour-de-Mercoire et
du Centre culturel François Mitterand de Lure
les remous de la vie contemporaine. Cette fois,
c’est dans l’univers singulier de la prison qu’il
nous emporte. Avec pour tout bagage sa verve
­frémissante, sa finesse de langage époustouflante et un jeu de lumières des plus habiles, il
est notre guide dans un monde dans lequel il est
plus facile d’entrer que de sortir. n
La Chapelle-des-Marais
vendredi 8 février à 20h30
Ligné
samedi 9 février à 20h30
Derval
vendredi 7 mars à 20h30
Rouans
samedi 8 mars à 20h30
Kroum l’ectoplasme
Du
mercredi
au samedi
5
12
mars
avril
Un looser cocasse
Contrairement aux apparences, Kroum
l’ectoplasme n’est pas le gentil héros d’un
conte pour enfant, pas un joyeux fantôme
qui s’amuse à faire peur en se prenant
les pieds dans son linceul. Non ! Kroum
c’est un looser.
arti loin des siens pour faire fortune, il rentre
bredouille : il n’a rien fait, rien gagné, rencontré personne et rentre dans son quartier.
Là, il retrouve une ribambelle de personnages
drôles et fragiles, des joyeux perdants comme
lui. Et il projette tout un tas de choses (écrire
un roman, tomber amoureux…) qui finiront pas
faire flop !
P
Après avoir découvert Popper en début de saison,
on retrouve ici un des plus grand auteurs contemporains d’Israël, Hanokh Levin, né à Tel Aviv en
1943, mort prématurément en 1999. Pièces de
­théâtre, sketches, chansons… il a multiplié les
approches pour parler de la vie quotidienne, des
gens ordinaires, de notre humanité… avec une
verve, un humour et une tendresse jubilatoires.
n
Le Jardin de ma mère
Un p’tit paradis
Théâtre
Par la compagnie
NBA Spectacles
Nort-sur-Erdre
vendredi 18 janvier à 20h45
L
e Jardin de ma mère est, après Le Mariage de
ma cousine, le deuxième volet de la ­trilogie
familiale écrite et interprétée par Didier
Bardoux. Conteur et comédien, il s’intéresse
à la mémoire des humbles, aux petites histoires,
anecdotes et habitudes de ceux qu’il a rencontrés
et qui l’entourent depuis son enfance. n
14
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Rouans
samedi 19 janvier à 20h30
Teillé
dimanche 20 janvier à 17h
Plessé
vendredi 14 mars à 20h30
La Grigonnais
samedi 15 mars à 20h30
Passage Pommeraye
À la galerie du Grand T
En collaboration avec le centre d’art contemporain de La Rairie
Du
vendredi
18
janvier au samedi
23
février
Emmanuelle Pérat
L
e danger vient de l’œil qui regarde. Ce
qui est vu est toujours autre chose que ce
qui est montré. Emmanuelle Pérat le
sait, qui nous tient à distance par un
jeu de lignes géométriques. Et quoiqu’on s’en
défende pour une pure contemplation, voici que
s’éveillent « les paupières du désir ».
Michel Luneau
Emmanuelle Pérat vit et travaille à Montreuil.
Diplômée des Beaux-arts en 1997 avec les
félicitations du jury, elle participe depuis à
de nombreuses expositions personnelles
et ­collectives en France et à l’étranger. La
Du
Fondation Bleustein-Blanchet lui décerne
en 2000 le Prix de la Vocation. De 2001 à
2003, elle séjourne à Madrid, à la Casa de
Velazquez.
Ses dessins au pastels sont présents dans les
collections du Fonds national d’art contemporain, à Paris, ainsi qu’au Musée Frissiras à
Athènes. Elle travaille sur les images du corps,
le sien notamment : « Quand je travaille, je
deviens le sujet vu et le spectateur. Il existe
un lien étroit entre mon corps et le dessin,
ma peau et le papier. » n
vendredi
7
mars au samedi
12
avril
Julien Parsy
D
e ma toute première visite dans l’atelier de
Julien Parsy, je garde le souvenir d’un tout
petit tableau aujourd’hui disparu : vendu,
donné, oublié, égaré parmi d’autres…
Giotto, oui : un bleu pâle, intense et paisible
comme celui d’un ciel, la simplicité insoucieuse
d’un dessin ­disposé dans l’espace, l’architecture
d’un palais magnifique et sans personne pour
­l’habiter, comme le décor vide d’une ancienne
annonciation où manqueraient encore l’ange
et la vierge.
Un événement, enfin. La toile devient le théâtre
vide où votre vraie vie vous attend, la scène
énigmatique d’un rendez-vous pris avec le visible. Un monde émerge et prend forme afin que
s’y ­prépare le miracle d’une naissance nouvelle.
L’ange va venir, messager portant vers vous le
secret silencieux d’un salut. Je revois ce tableau.
Ma vie était autre, alors. La toile témoignait pour
moi. Soudainement, elle ­donnait raison à toute
­espérance. J’étais convaincu que quelque chose
devait ­arriver. Je le crois encore. n
Il y a dans la vraie peinture cette promesse
qu’elle vous fait que quelque chose va avoir lieu
sous vos yeux. Quoi ? On ne le sait pas.
Extrait de Propédeutique de Julien Parsy, peintre
Philippe Forest
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Exposition
Du
samedi
1
er
mars au jeudi
Du
22
samedi
avril Chapelle de l’Oratoire – Nantes
17
mai au dimanche
8
juin Ancenis
Au cœur des
bibliothèques
Propos sur l’écriture, l’intime, le singulier, des
mots, des billets, des notes, des listes, des carnets, des lettres… l’exposition est une ­étonnante
­plongée dans nos univers, dans l’ordinaire et
l’extraordinaire de nos vies et de nos écrits.
Après avoir dessiné un parcours au long cours qui
se poursuit dans une vingtaine de communes de
Loire-Atlantique et dans quatre villes en région,
l’exposition Écritures (extra) ordinaires fait escale au Musée des Beaux-Arts de Nantes, avant de
rejoindre Ancenis.
Du 1er mars au 22 avril 2008 elle sera présentée
en partenariat avec la Ville de Nantes à la
Chapelle de l’Oratoire, dans un nouveau ­dispositif
­scénique.
À cette occasion, Le Grand T et les éditions joca
seria font paraître le 12e carnet du Grand T sur
le thème de la bibliothèque. Contribuent notamment à cet ouvrage : Cathie Barreau, Daniel Biga,
Eric Pessan, Danièle Robert-Guédon, Paul Louis
Rossi, Pascal Dubost, Jean-Claude Pinson, Thierry
Guidet…
Le carnet n° 7, Ecrivains au jardin, avait quant à lui
accompagné la naissance de l’exposition. n
LE Grand t
Bp 30111 - 44001 Nantes Cedex 1
Standard 02 28 24 28 24
Fax 02 28 24 28 35
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Réservations / Billetterie
10 passage Pommeraye - 44000 Nantes
Tél. 02 51 88 25 25
Du lundi au vendredi de 11h à 18h30
Le samedi de 11h à 13h et de 14h à 18h30
Directeur de publication Philippe Coutant
Rédacteur en chef Valérie Contet
Documentation Maryvonne Cornet
Réalisation graphique Le Kwalé
Crédit photos Laurent Philippe • Guy Delahaye
• Eric Vigier • Véronique Briand • The New
Riga Theatre • Jean-Louis Fernandez • Michèle
Laurent • Nouveau Théâtre d’Angers • Philippe
Delacroix • Soazig ZZ Dréano • Elisabeth
Carecchio • Compagnie L’Artifice • Olivier
Rennou • Lisa Roze • Phil Journé • Nicolas
Joubard • Xavier Cantat • Rodolphe Marics
• Ricardo Mosner • Cyrille Guillochon
• Emmanuelle Pérat • Julien Parsy
Le Grand T, scène conventionnée théâtre,
est subventionné par le Conseil général de
Loire-Atlantique, avec le concours du ministère
de la Culture – Direction régionale des
Affaires culturelles des Pays de la Loire
et la participation de la ville de Nantes
et du Conseil régional des Pays de la Loire
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