Philippe Caubère - Archives
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N°26 / Janvier / février / Mars 2008 La lettre Philippe Caubère Du mardi vendredi 18 au 21 mars Le Grand T Nathalie Baye annule sa tournée de Zouc par Zouc voir page 11 w w w . l e g r a n d T . f r 1 Des Gens qui dansent Danse Chorégraphie Jean-Claude Gallotta Dramaturgie Claude-Henri Buffard Musique Strigall Lumières Marie-Christine Soma Costumes Jacques Schiotto Répétiteurs Mathilde Altaraz et Darrell Davis Interprètes Françoise Bal-Goetz / Camille Cau / Darrell Davis / Christophe Delachaux / Ximena Figueroa / Jean-Claude Gallotta / Benjamin Houal / Martin Kravitz / Thierry Verger / Loriane Wagner ou Cécile Renard en alternance / Béatrice Warrand Avec le soutien de la MC2 : Maison de la culture de Grenoble / Le Centre chorégraphique national de Grenoble est soutenu par la Drac Rhône-Alpes / Ministère de la Culture et de la Communication, la Ville de Grenoble, le Conseil général de l’Isère et la Région Rhône-Alpes Production Centre chorégraphique national de Grenoble et Théâtre national de Chaillot Fiche Pratique • Représentation mercredi 9 janvier à 20h30 M ercredi 9 janvier Le Grand T S ur scène, un groupe de dix danseurs d’âges différents qui s’entrelacent dans des duos passionnés, des trios tendres et des quatuors insolites, sans faire étalage de virtuosité, mais avec une vérité et une humilité troublante. n Fiche Pratique Péplum • Représentations à 20h30 M ardi 15 et mercredi 16 janvier Danse ONYX Création lumières Jean-Luc Chanonat Sur les traces d’Antoine et Cléopâtre Image Quentin Descourtis et Julien Delmotte Direction artistique et chorégraphie Nasser Martin-Gousset Montage et arrangements son Steve Argüelles Son Djengo Hartlap Costumes Hélène De Laporte C ombinaison explosive de sensualité, de t ragique, de glamour et de pop, cette c horégraphie pleine de suspens et de rebondissements est un vrai film. Une fiction c horégraphique déjantée qui met en œuvre l’amour, la mort, le pouvoir et les corps avec une volupté survoltée. Du grand spectacle ! n Onyx et le Grand T Péplum c’est à ONYX, une coréalisation avec le Grand T. Sombero c’est au Grand T, une coréalisation avec ONYX. Mise en œuvre de savoir-faire, voisinages chorégraphiques… c’est aussi une manière transversale de partager les talents et la passion du spectacle vivant. Décor Philippe Meynard Musiciens live Steve Argüelles / Djengo Hartlap / Christophe Van Huffel Maître d’armes Patrice Camboni Avec Barbara Schlittler / Carole Gomes / Panagiota Kallimani / Laurie Young / Olivier Dubois / Filipe Lourenço / Mathieu Calmelet, Smaïn Boucetta / Thomas Chopin / Nasser Martin-Gousset Coproduction La Maison / Théâtre de la Ville – Paris / Biennale de la Danse, Lyon / Château Rouge, Annemasse / Monaco Dance Forum / Ménagerie de Verre, Paris / L’Apostrophe scène nationale de Cergy, Pontoise / Centre chorégraphique national d’Orléans Josef Nadj Avec le soutien de la Ville de Berlin / Sasha Waltz and Guest / de la Drac Ile-de-France Avec l’aide du Carré Saint-Vincent scène nationale d’Orléans Production déléguée Patrick Pernin Danse Par la Compagnie DCA Un spectacle de Philippe Decouflé Création musicale Brian Eno Arrangements et autres compositions Sébastien Libolt Textes Claude Ponti Sombrero Lumières Patrice Besombes Costumes Philippe Guillotel Création d’images Olivier Simola / Christophe Waksmann / Laurent Radanovic / Roméo Ricard / Dominique Willoughby Son Jean-Pierre Spirli Machinerie Pierre-Jean Verbraeken Avec Philippe Decouflé / Clémence Galliard / Sébastien Libolt / Alexandra Naudet / Aurélia Petit/ Manon Andersen (en alternance) / Christophe Salengro / Olivier Simola / Christophe Waksmann Production déléguée Compagnie DCA-Philippe Decouflé Coproduction Théâtre national de Chaillot / Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg / Théâtre de Nîmes / La Coursive scène nationale de La Rochelle / TorinoDanza / Sadler’s Wells La compagnie est subventionnée par la Drac Ile-de-France Ministère de la Culture et de la Communication, le Conseil général de SeineSaint-Denis et la Ville de Saint-Denis 2 www.legrandT.fr Du lundi jeudi 7 4 au février Le Grand T U n rendez-vous cocasse, nostalgique, t endre et mouvementé. Chapeau, Monsieur Découflé ! n Fiche Pratique • Représentations lundi 4 février à 20h30 mardi 5 février à 20h mercredi 6 février à 20h30 jeudi 7 février à 20h • Public à partir de 10 ans « J’aime chez cette Winnie qui meurt sa joie de vivre. Elle dit « oui » à la vie jusqu’au bout » Mireille Mossé Du jeudi 10 au vendredi 18 janvier Théâtre universitaire de Nantes Deux journées sous le soleil, au cours desquelles, enfouie dans la terre, Winnie dure. Appuyant de temps à autre son discours sur les restes de son Willie, elle bavarde à petits coups, prie, raconte, chantonne et se souvient, recense ses derniers maux et ses derniers biens avec la souriante sérénité de celle qu’une grâce singulière a visitée : ce qui nous paraît enfer lui est tout-venant, un jour sans mourir est un beau jour. Mesurée, indulgente, elle règne sur son malheur. » Pour donner présence à l’étrange parole de Samuel Beckett sur la condition humaine et à ce texte majeur du théâtre contemporain, Joël Jouanneau invite une comédienne merveilleuse. Petite par sa taille, grande par son talent, Mireille Mossé retrouve ici le metteur en scène avec qui elle travaille depuis plus de vingt ans : depuis l’aventure de Mamie Ouate en Papouasie, une pièce qui est devenue un classique du répertoire jeunesse quand sur l’île Blupblup, elle jouait cette entomologiste malicieuse à la recherche d’un papillon rarissime. Ensemble ils ont poursuivi l’aventure avec Les Dingues de Knoxville, La Main bleue et une pièce de Beckett déjà : Fin de partie. Théâtre Oh les beaux jours De Samuel Beckett Mise en scène Joël Jouanneau Assistante à la mise en scène Pilou Rieunaud Décor Jacques Gabel Lumière Franck Thévenon Costumes Claire Bergès Son Pablo Bergel Scie musicale Virginie Michaud Avec Mireille Mossé / Alain Aithnard Coproduction Eldorado, Théâtre de Sartrouville, Le Point du Jour-Lyon / l’Athénée Théâtre Louis Jouvet, Paris Production déléguée Compagnie des Petites Heures - Paris Le texte de la pièce est paru aux éditions de Minuit Fiche Pratique • Représentations à 20h30 • Relâche samedi 12 et dimanche 13 janvier Une comédienne merveilleuse Cette fois elle est Winnie, à qui elle offre une extraordinaire présence. Winnie dont elle partage « l’espièglerie et surtout sa force de vie ». n Ah, l’étonnant Letton ! Long Life Du Fiche Pratique • Représentations à 20h30 Théâtre Par The New Riga Theatre Texte création collective Mise en scène Alvis Hermanis Décor et costumes Monika Pormale Lumières Oskars Plataiskalns Son Gatis Builis a / Baiba Broka / Kaspars Avec Guna Zarin , Znotin š / Girts Krümin š / Vilis Daudzin š , , , lundi 28 janvier au vendredi 1 er février Théâtre universitaire de Nantes L à, vous êtes dans le couloir. On entend le bruit des respirations, des ronflements. Ça sent les corps encore chauds engourdis par la nuit de sommeil, la poubelle pas vidée, le linge qui sèche. Il y a aussi des odeurs de camphre… En fait, ça sent le vieux ! On est à Riga, appartement communautaire où cinq retraités, trois hommes et deux femmes, partagent le quotidien, leurs petites manies de petits vieux, fouillent ici, cherchent là, s’agitent continuellement sans mot dire ou presque, et promènent leurs corps somnambules d’une pièce à l’autre. La pièce s’intitule Long Life et elle est signée d’un étonnant Letton, Alvis Hermanis, un jeune metteur en scène qui bouleverse la nouvelle donne du théâtre européen. Ici il évoque avec une promiscuité saisissante le quotidien des laissés pour compte de son pays, ce petit pays balte coincé entre Estonie et Lituanie et qui est entré dans l’Europe en 2004. Il dirige avec brio le Nouveau Théâtre de Riga. Et vu la manière dont il met en scène le malaise tragi-comique des petits vieux de là-bas, il doit faire des vagues ! n www.legrandT.fr 3 Homme pour homme Du vendredi 18 au vendredi 25 janvier Le Grand T Théâtre De Bertolt Brecht Docker, vos papiers ! Traduction François Regnault Mise en scène Emmanuel Demarcy-Mota Assistant à la mise en scène Christophe Lemaire Musique originale (harpe) Bruno Mantovani Que reste-t-il d’un homme si on lui enlève son métier, ses papiers, son nom ? Avec ce texte de Brecht sur le « démontage » de l’identité, Emmanuel Demarcy-Mota propose une mise en scène quasi cinématographique. Scénographie et lumières Yves Collet Environnement sonore Jefferson Lembeye et Walter N’Guyen Costumes Corinne Baudelot Maquillages Catherine Nicolas Accessoires Clémentine Aguettant Q uatre soldats dévalisent une pagode. L’un d’eux, Jeraiah Jip, reste pris dans un piège. Il faut lui trouver un remplaçant pour l’appel du soir. Ce sera Galy Gay, paisible docker qui s’en va acheter du poisson, Galy Gay, l’anti-héros, le pleutre. Un Au gré des manipulations, de l’opportunisme des uns, des autres, le rôle se prolonge, Galy Gay se substitue peu à peu au soldat. Subit-il ce changement d’identité ? Se découvre-t-il une destinée inattendue ? Et qui d’autre pourrait désormais être Jeraiah Jip quand lui seul mène les hommes, érige la légende, qui d’autre… si ce n’est Jeraiah Jip lui-même ? Jeune metteur en scène, il a 37 ans, il va y mener un projet pluridisciplinaire centré sur la création contemporaine, la promotion de nouveaux talents, l’ouverture du théâtre à l’Europe et au monde. Une nouvelle manière de retrouver Brecht. C’est ce que propose ici le metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, avec cette pièce écrite à partir de 1925 par l’auteur de Maître Puntila et son valet Matti et Le Cercle de craie caucasien, deux pièces programmées lors de précédentes saisons au Grand T dans des mises en scène radicalement différentes. Ici l’étonnante histoire du docker Galy Gay devenu soldat de l’armée britannique aux Indes devient une fable tragique et burlesque. 4 www.legrandT.fr parcours fulgurant Au printemps 2008, Emmanuel Demarcy-Mota, directeur du Centre dramatique national (CDN) de Reims depuis 2002, prendra la direction du Théâtre de la Ville à Paris. Ancien pilote de course, joueur de tennis de haut niveau, il a hérité sa passion du théâtre de ses parents (Teresa Mota, une actrice portugaise de renom, et Richard Demarcy, également connu comme auteur dramatique et comme metteur en scène). Après avoir fondé en 1989 sa compagnie, le Théâtre des Millefontaines, du nom d’un village du sud du Portugal, il est accueilli par Brigitte Jaques et François Regnault en 1994 au Théâtre de la Commune d’Aubervilliers pour une résidence qui donnera jour à L’Histoire du soldat de Ramuz, Léonce et Léna de Büchner, Peine d’amour perdue de Shakespeare qui lui vaut le Prix de la révélation théâtrale de l’année 1999, puis Marat/Sade de Peter Weiss. Emmanuel Demarcy-Mota est une des figures majeures de la scène contemporaine. n Avec Hugues Quester / Marie-Armelle Deguy / Philippe Demarle / Charles-Roger Bour / Jauris Casanova / Sandra Faure / Stéphane Krähenbühl / Gérald Maillet / Sarah Karbasnikoff / Pascal Vuillemot / Laurent Charpentier / Walter N’Guyen / Constance Luzzati (harpe) Production La Comédie de Reims centre dramatique national / Théâtre de la Ville, Paris Fiche Pratique • Représentations vendredi 18 janvier à 20h30 samedi 19 janvier à 19h30 dimanche 20 janvier à 15h mardi 22 janvier à 20h30 mercredi 23 janvier à 20h30 jeudi 24 janvier à 14h vendredi 25 janvier à 20h30 • Relâche lundi 21 janvier Petit Agenda • Les mercredis du spectateur autour de Homme pour homme de Bertolt Brecht •R encontre avec Emmanuel Demarcy-Mota et les comédiens, mercredi 16 janvier passage Pommeraye à 18h • Changements de décors avec Yves Collet, scénographe d’Emmanuel Demarcy-Mota, réflexion sur le thème du changement de décor autour de Homme pour homme, vendredi 18 janvier à La Chapelle du Grand T, de 9h30 à 12h30 Le Pélican Un drôle d’oiseau Du 29 mardi au jeudi 31 janvier Le Grand T Théâtre O D’August Strindberg Traduction René Zahnd Mise en scène Gian Manuel Rau Assistante à la mise en scène Marina Landolt Dramaturgie Philippe Bischof Scénographie et costumes Anne Hölck Musique Ralph Hufenus Lumières Christa Wenger Avec Dominique Reymond / Sasha Rau / Bruno Subrini / Caroline Torlois / Roland Vouilloz / Caroline Torlois Production Théâtre Vidy-Lausanne ETE Le texte de la pièce est paru chez L’Arche Editeurs Fiche Pratique • Représentations mardi 29 janvier à 20h mercredi 30 janvier à 20h30 jeudi 31 janvier à 20h n lit dans des textes anciens que le pélican perçait sa propre chair et nourrissait ses petits de son sang. Et d’autres légendes racontent que l’animal tuait ses petits, puis, pris de remords, s’ouvrait la poitrine d’un coup de bec. Son sang, se déversant sur les oisillons, les ramenait alors à la vie. Toute une mythologie qui dans l’héraldique médiévale donne naissance au « pélican de piété » où l’oiseau est représenté sur un lit d’épines perforant son cœur pour nourrir ses oisillons. Une manière de Christ. Revisité par Strindberg il y a cent ans, Le Pélican s’inscrit dans cette lignée sacrificielle, du moins en apparence. C’est l’histoire d’une mère nourricière et de ses enfants. Lesquels découvrent par une lettre la véritable nature de leur mère : une femme qui les a affamés, qui a offert sa fille à son propre amant et qui n’est pas étrangère à la mort de son mari. Un monstre nourricier avec qui il va falloir continuer de vivre. Ce monstre, à la fois vampire et victime, séductrice et venin, sorcière et possédée, c’est Dominique Reymond. Repérée par le grand public au cinéma depuis Y aura-t-il de la neige à Noël ?, célébrée au théâtre dans le rôle de la veuve Quin et Le Baladin du monde occidental, programmé au Grand T en 2006 (un rôle qui lui a valu le Prix de la meilleure comédienne décerné par le Syndicat de la critique), elle est cet oiseau d’étrange augure dans la mise en scène décapante de Gian Manuel Rau. Inquiétante et magnifique, fascinante et espiègle, troublante et perverse, cajolante et tranchante… C’est décidément un drôle d’oiseau. n Fiche Pratique • Représentations lundi 3 mars à 20h30 mardi 4 mars à 20h mercredi 5 mars à 20h30 Juge et coupable Petit Agenda La Cruche cassée Du lundi 3 au mercredi 5 mars Le Grand T L ’an passé au Grand T, il jouait collectif sur le terrain du foot et du théâtre avec Emmanuel Bourdieu pour le Mental de l’équipe. Au théâtre Graslin pour les fêtes de fin d’année, il donnait Le Comte Ory de Rossini. À la tête du Centre dramatique national d’Angers, depuis le premier janvier 2007, Frédéric BélierGarcia livre ici sa première création plein ouest ! Pour ce faire, il a choisi de porter à la scène La Cruche cassée, une comédie furieuse et céleste d’Heinrich von Kleist où il réunit des comédiens belges et français. • Les mercredis du spectateur autour de La Cruche cassée de Heinrich von Kleist, Le Théâtre de Kleist par Jean-Claude François, mercredi 13 février passage Pommeraye à 18h Théâtre Comédie de Heinrich von Kleist Une kermesse impétueuse, comme il aime à dire ! C’est l’histoire d’un juge dans un patelin un peu perdu, qui se voit obligé d’instruire le procès de sa propre faute (une visite nocturne chez une jeune femme). Il s’appelle Adam, elle s’appelle Ève. Il dit qu’il ne la connaît ni d’Ève ni d’Adam et invente un nouveau coupable. Une comédie cocasse et hilarante qui revisite l’histoire du monde et sa genèse. n Adaptation Arthur Adamov Mise en scène Frédéric Bélier-Garcia Collaboration artistique Caroline Gonce Décor Jacques Gabel Construction ateliers du Grand T Lumières Franck Thévenon Son Anita Praz Costumes Catherine Leterrier Maquillage Catherine Nicolas Avec Christelle Cornil / Noémie Dujardin / Emmanuel Guillaume / Jan Hammenecker / Francis Leplay / David Migeot / Agnès Pontier / Laurence Roy Coproduction Nouveau Théâtre d’Angers, Centre dramatique national des Pays de la Loire / Théâtre de Namur / Comédie de Picardie Avec la collaboration de la Compagnie des Petites Heures et du Grand T – scène conventionnée Loire-Atlantique www.legrandT.fr 5 Les Diablogues Du lundi 11 au vendredi 15 février Le Grand T On ne pouvait rêver plus belle distribution pour succéder à Claude Piéplu et Roland Dubillard. Théâtre De Roland Dubillard Deux bons petits diables ? Mise en scène Anne Bourgeois Assistante à la mise en scène Marie Heuzé Scénographie Edouard Laug Lumières Laurent Béal Costumes Isabelle Donnet Son Jacques Cassard Direction technique Pascal Araque Avec Jacques Gamblin et François Morel Création le 8 novembre 2007 à La Coursive, scène nationale de La Rochelle Coproduction Théâtre du Rond-Point, Félix Ascot, La Coursive scène nationale de La Rochelle, Les Productions de l’Explorateur Production déléguée Valérie Lévy et Corinne Honikman-Blévis Le texte de la pièce est paru aux éditions Gallimard, collection Folio Fiche Pratique • Représentations lundi 11 février à 20h30 mardi 12 février à 20h mercredi 13 février à 20h30 jeudi 14 février à 20h vendredi 15 février à 20h30 Petit Agenda • Les mercredis du spectateur autour des Diablogues de Roland Dubillard, conférence sur Roland Dubillard par Isabelle Degauque, mercredi 6 février passage Pommeraye à 18h 6 www.legrandT.fr « Jacques Gamblin et François Morel ne sont pas seulement des acteurs. Ils sont des artistes rares, les auteurs et les interprètes d’un monde personnel où se rejoignent humour, gravité, poésie, avec en commun dans leurs parcours artistiques une attention portée à l’humain, à son imperfection, à ses méandres. Ils ont en eux la tendresse et la pudeur que l’on retrouve chez Dubillard, grâce auxquelles ils font résonner la dérision des obsessions de leurs personnages, leur élégance un peu passée qui s’exprime dans le vouvoiement, leur langage fleuri de tournures classiques, leur admirable manière de s’en tenir aux certitudes rassurantes. Seulement voilà, pour notre plus grand plaisir, Un et Deux ont la certitude vacillante… Et pour en extraire toute la saveur, il faut des comédiens rompus à l’art de l’étonnement, capables d’apporter avec eux un univers où le corps compte autant que la voix, où la technicité est égale à la sensibilité, où l’ingénuité du regard va de pair avec les petites colères existentielles propres aux personnages du théâtre de l’Absurde. Avec en plus, l’envie d’un théâtre pur où les personnages nous apparaissent dans un dénuement qui les rend aussi vulnérables que têtus, mais profondément humains. » Anne Bourgeois D ans Les Diablogues, Roland Dubillard réinvente à sa façon le dialogue de sourds. D’ailleurs, c’est simple comme bonjour. Prenez deux protagonistes, appelez les Un et Deux, et pour corser la chose, donnezleur l’apparence de comédiens pince-sans-rire, comme Jacques Gamblin et François Morel, par exemple. Il n’y a plus qu’à les laisser s’expliquer avec les mots de l’auteur. Le bonheur de retrouver, après plusieurs passages au Grand T, Jacques Gamblin : Entre courir et voler y’a qu’un pas papa, et François Morel : Le Jardin aux betteraves, Les Habits du dimanche, Bien des choses… dans un grand moment d’humour et d’absurde pour tous. n Théâtre Création Huis Clos De Jean-Paul Sartre Par la compagnie Science 89 Mise en scène Michel Valmer Assisté de Mehdi Lecourt et Norman Barreau-Gélly Du mardi 11 au jeudi 27 mars La Chapelle Conseiller littéraire André Guigot Lumières Patrick Bureau Son Erwan Kerzanet Décors Laurent Le Bourhis Construction ateliers du Grand T Collaborations plastiques Soazig Dréano, Samuel Danilo Avec Martin Buraud / Solenn Jarniou / Françoise Thyrion / Didier Royant Production Science 89 Fiche Pratique • Représentations à 20h • Relâche samedi 15 mars dimanche 16 mars samedi 22 mars dimanche 23 mars lundi 24 mars Petit Agenda • Les mercredis du spectateur Autour de Huis Clos de Jean-Paul Sartre Le Théâtre de Jean-Paul Sartre par André Guigot, mercredi 5 mars Passage Pommeraye à 18h À la Chapelle du Grand T, espace de travail en résidence, lieu idéal de représentations en proximité et de rencontres (ici avec des lycéens d’établissements professionnels), Michel Valmer, le metteur en scène et créateur de la compagnie Science 89 met en scène Huis clos de Jean-Paul Sartre. Un classique toujours « chaud ». O n connaît tous la réplique « L’enfer c’est les autres » mais que nous dit vraiment la pièce de Sartre… « L’enfer c’est les autres » est bien entendu la formule clé de la pièce, mais elle est souvent mal comprise, ainsi que Sartre lui-même l’indique. En fait, il faut comprendre que nous fabriquons notre image sociale et morale dans le « regard des autres », c’est-à-dire par rapport à ce que nous imaginons de ce que les autres pensent de nous. On ne regarde jamais les yeux de quelqu’un. On regarde toujours le regard de quelqu’un. On s’y interroge. Et c’est sur ce présupposé que fonctionnent notre mauvaise foi, notre responsabilité, notre liberté. Une traduction de cette pensée est illustrée avec brio, dans la pièce, par la question suivante : « Pouvons-nous vivre sans miroir ? » […] La notion du désir (d’exister par rapport aux autres) est, par voie de conséquence, très présente dans la pièce. C’est là qu’intervient la notion de sexualité sans laquelle nous ne pouvons vivre. Sartre a accordé une grande part de sa réflexion à ces notions de désir et de sexualité, au corps. Huis clos est une pièce très « chaude ». On a ici à affaire à un théâtre politique et hilosophique. Est-ce que cet état de fait pose p des problèmes de mise en scène ? Huis clos est une pièce réellement populaire, du point de vue de Sartre lui-même, là encore. Un manifeste de théâtre populaire, pourrait-on dire. D’ailleurs nombreux sont les théâtres professionnels ou amateurs qui continuent de s’interroger sur ce texte. Il est inépuisable […] Pour Sartre, le théâtre est aussi un divertissement. Mais un divertissement éclairé. Cette préoccupation nous convient. Nous la nommons « émotion réflexive ». Faire « passer » des idées, c’est les crédibiliser au niveau du jeu. La force de Sartre, c’est au théâtre, d’oublier la « classe de philo », pour le jeu, la scène, l’action. Le mot théâtral, chez lui, est avant tout action. C’est d’ailleurs, là, toute la pensée de Sartre : la philosophie ne peut être comprise que dans l’action. La philosophie, c’est la vie. Huis clos c’est ici aussi une affaire de troupe, comment avez-vous travaillé ? Quelles sont les ? Si l’esprit défini ci-dessus indique la nécessité de concerner le plus grand nombre, c’est à l’idée de complicité, d’intimité que nous avons accordé la plus grande attention […] À noter ensuite que la posture bi-frontale de La Chapelle du Grand T propose tout au long du spectacle un effet de miroir. L’idée du miroir, rappelons-le, est dans le texte. C’est ce que la production populaire actuelle, surtout chez les Américains, retient, dans la sitcom par exemple. D’ailleurs Huis clos est une manière de sitcom, avec ses personnages archétypaux : le « révolutionnaire macho », la « lesbienne vénère », la « bimbo bourge ». La musique, produisant des effets « à la Lynch », souligne le clin d’œil aux films noirs. Huis clos est un polar. Un polar d’ambiance. L’action est dans les mots… n lignes de force de la mise en scène Retrouvez l’intégrale de l’entretien sur www. legrandT.fr www.legrandT.fr 7 Entretien Trois pièces de Joël Pommerat sont à l’affiche du Grand T ce trimestre. Trois manières d’appréhender notre société, notre monde, avec une belle exigence « politique » et théâtrale. Trois moments de théâtre rares et une même attention aux êtres humains et à ce que portent les mots. T andis qu’il travaillait sur sa prochaine pièce (Pinocchio, qu’il revisite à sa manière), en partance vers Moscou pour une adaptation avec des comédiens russes de Cet Enfant, Joël Pommerat est revenu sur sa démarche. Entretien. Au Monde, Cet Enfant, Les Marchands… Cette saison, le Grand T programme trois de vos Y-a-t-il un lien entre elles ? Est-ce qu’il s’agit d’une trilogie ou bien est-ce uniquement le fait de la programmation ? pièces. Deux des pièces programmées par Philippe Coutant appartiennent à une trilogie. Elle réunit Au Monde, Les Marchands et D’Une Seule Main. Dans cette perspective, on peut regarder Au Monde puis Les Marchands. De fait, la pièce Au Monde a été écrite avant et d’une certaine manière les deux textes se répondent, mais ce sont deux variations, deux histoires qu’on peut découvrir de manière tout à fait indépendante. Elles s’organisent toutes les deux autour du thème du pouvoir au sens politique du mot. Avec Au Monde, je voulais raconter des personnages évoluant dans les sphères de l’économie et de la finance, dans un cercle familial et multinational. Dans D’Une Seule Main il est question du pouvoir politique. Cette fois les personnages sont des chefs de parti, des ministres, une avocate d’affaires. Enfin Les Marchands s’attachent au milieu populaire, à la classe ouvrière – si on peut encore utiliser ce terme aujourd’hui. L’action se déroule dans une grande usine qui pourrait appartenir aux personnages de la première pièce. On peut le supposer en tout cas. Et ils subissent ici le pouvoir qu’exercent les personnages d’Au Monde. Cet Enfant a vu le jour dans un contexte différent, totalement indépendant. C’est une commande de la Caisse d’allocations familiales du Calvados sur la parentèle, 8 www.legrandT.fr Joël Pommerat avec devant être jouée dans des centres sociaux pour des gens peu habitués au théâtre. Un travail à la fois social et artistique qui, par la suite, a été extrait de son contexte, retravaillé pour devenir la pièce de théâtre qui tourne désormais. Au cœur de votre démarche, on a l’impression que la question « A quoi ça sert le théâtre ? » est toujours posée. En tout cas toujours présente et nécessaire. Vous savez, le théâtre sert à plein de choses différentes. Il n’a pas une seule fonction, comme il n’a pas une seule forme. Ce n’est pas une entité surdéterminée et chacun peut l’utiliser à sa guise, pour en faire quelque chose de nécessaire. Moi, j’essaie avant tout de faire le théâtre auquel j’aimerais assister. Un espace d’inventions. Si on reprend les faits : le théâtre, c’est quoi ? Ce sont des gens qui se réunissent pour assister/représenter une fiction, un jeu autour de la réalité. C’est un art de la figuration et, en tant qu’art figuratif, il ne peut pas échapper au réel, à cette réalité qui nous entoure, qui se matérialise chaque jour, chaque instant autour de nous. Or cette réalité est constituée de questions politiques, sociales qui nous touchent tous quotidiennement. Vous partez souvent de situations réelles, mais ce qui vous intéresse c’est aussi la manière dont un concept, une situation, une idée, s’incarne ? Le mot concept ne me gêne pas même s’il est un peu galvaudé. Oui, c’est vrai, je pars d’une idée, je pars de la pensée et je cherche ce que j’ai envie de raconter. Je me demande qu’estce qui est important pour moi de représenter ? Ensuite, je m’interroge : comment ces différentes idées peuvent-elles s’incarner ? Alors se pose la question des personnages et des situations. Souvent je me méfie des situations qui s’imposent trop rapidement, de ce qui m’est spontanément séduisant. Et je me demande ce qu’elles me racontent vraiment. De même j’ai une certaine défiance pour telle ou telle situation trop forte émotionnellement, mais je me laisse aussi porter par elles. Je cherche à représenter le réel. Et le réel ce n’est pas une chose qui se dissout dans l’art. Par définition, le réel ça ne se manipule pas. Il faut donc le transposer, c’est la fonction du théâtre : cet espace où l’on mime la réalité, où on la reconstruit, où on la réinvente pour des spectateurs qui, un temps donné, ont le regard posé sur une scène et des acteurs. Ensemble on construit une fiction. En fait, à chaque pièce, d’une certaine manière, j’essaie de représenter le réel en le reconstruisant comme un enfant, avec des Lego, essaie de construire sa maison. Est-ce qu’on peut parler à votre propos de théâtre social ? Ce n’est pas un terme que je refuse, mais j’ai un peu peur des catégories parce que ça exclut vite d’autres dimensions. C’est la même chose quand on parle de théâtre philosophique ou psychologique. Comment aborder les questions sociales sans être aussi philosophique et psychologique ? Mais il est clair que la question sociale m’intéresse. Je crois tout simplement qu’à partir du moment où je représente des êtres humains, je suis dans la question sociale. Le social, c’est un peu notre milieu naturel, non ? En vous écoutant, on note que vous portez une attention très forte aux mots, à leur sens, à leur vérité. Faire attention aux mots c’est mon travail, ou plutôt c’est ma passion. À partir du moment où on s’adresse à des gens, où on prend la parole avec d’autres, on a cette responsabilité qui n’est pas mince. Et l’émotion ? Elle fait partie de tout. En cela elle est aussi importante. Elle peut arriver sans qu’on y prenne garde. Il ne faut pas aller la chercher, il ne faut pas la vouloir. C’est un peu comme le rire. Mais il faut aussi l’accepter. Oui j’accepte l’émotion, mais je ne la cherche pas. n Petit Agenda • Les mercredis du spectateur autour de Au Monde, Les Marchands, Cet Enfant de Joël Pommerat Rencontre avec Joël Pommerat (sous réserve) autour de ses trois spectacles, mercredi 26 mars passage Pommeraye à 18h • Changement de décors Avec Éric Soyer, scénographe de Joël Pommerat, au Théâtre universitaire, chemin de la Censive du Tertre, de 9h30 à 12h30 Au Monde Trois rendez-vous Du mardi jeudi 21 19 Du au février mardi jeudi Théâtre universitaire de Nantes 27 25 Théâtre au mars Texte et mise en scène Joël Pommerat Le Grand T Par la Compagnie Louis Brouillard Scénographie Éric Soyer, Marguerite Bordat Cet Enfant À l’origine de Cet enfant, il y a eu des rencontres avec des femmes de Nor mandie vivant en cité. C’était en 2002. […] Plusieurs jours durant, ces femmes, Joël Pommerat et nous, l’équipe de comédiens, nous avons échangé et réagi ensemble sur le thème de la parentalité. Suite à ces rencontres, Joël Pommerat a écrit, à sa façon, sans jamais retranscrire une histoire directement racontée, mais plutôt en rêvant les déchirements de tous. Cet Enfant est une suite de séquen ces imaginées de confrontations familiales, qui étirent à leur maximum les tensions ordinaires du lien parent-enfant. Chaque moment pose l’enjeu là où il est ultime. Les scènes font miroir. Elles disent tout haut l’étendue et la complexité du lien de filiation. Nous sommes troublés dans notre propre histoire, en parent que nous sommes peut-être, et en fils ou fille que nous sommes toujours. n Marie Piemontese Comédienne de la Compagnie Louis Brouillard Théâtre Texte et mise en scène Joël Pommerat Scénographie et lumières Eric Soyer Costumes Isabelle Deffin Recherche et réalisation de l’écriture sonore François et Grégoire Leymarie Accessoires Thomas Ramon Documentation Evelyne Pommerat Création musicale Antonin Leymarie Trompette Aymeric Avice, Guillaume Dutrilleux Claviers orgue piano électrique Boris Boublil Batterie Antonin Leymarie Sax, synthé basses Rémi Sciuto Guitares, basse Fred Pallem Avec Saadia Bentaïeb / Agnès Berthon / Lionel Codino / Ruth Olaizola / Jean-Claude Perrin / Marie Piemontese Le texte de la pièce est paru aux éditions Actes-Sud Papiers Fiche Pratique • Représentations à 20h30 Lumières Éric Soyer • Représentations mardi 25 mars à 20h mercredi 26 mars à 20h30 jeudi 27 mars à 20h Collaboration artistique et costumes Marguerite Bordat Assistanat costume Isabelle Deffin Implantation sonore et réalisation de l’écriture sonore François Leymarie Recherche sonore Solange Barrachina, Grégoire Leymarie U ne histoire de famille, une histoire de père et d’enfants, de patriarche grand patron d’industrie, telle que les tragédies classiques peuvent nous en offrir. Mais une tragédie ancrée dans notre monde, celui des multinationales, de la communication dévorante, de la violence des rapports humains, de la solitude. n Jean-François Perrier Cet Enfant a reçu le Prix du Syndicat professionnel de la critique pour la meilleure création en langue française 2006 Production Compagnie Louis Brouillard Coproduction Espace Malraux scène nationale de Chambéry et de Savoie / Théâtre de Brétigny scène conventionnée du Val d’Orge / la Ferme Bel Ebat de Guyancourt / Théâtre de la Coupe d’Or scène conventionnée de Rochefort / Théâtre Paris-Villette. Avec le soutien de la Spedidam Joël Pommerat est artiste associé à l’Espace Malraux-scène nationale de Chambéry et de la Savoie La Compagnie Louis Brouillard est conventionnée et reçoit le soutien du ministère de la Culture Drac Ile-de-France, de la Ville de Paris et de la Région Ile-de-France. Suivi de la réalisation scénographique Thomas Ramon Fiche Pratique Avec Saadia Bentaïeb / Agnès Berthon / Pierre-Yves Chapalain / Lionel Codino / Philippe Lehembre / Ruth Olaizola / Jean-Claude Perrin / Marie Piemontese Production Compagnie Louis Brouillard Coproduction Théâtre national de Strasbourg / Comédie de Caen centre dramatique national de Normandie / Comédie de Caen / Théâtre ParisVillette / Espace Jules Verne Brétigny-sur-Orge scène conventionnée du Val d’Orge / La Ferme de Bel Ebat Guyancourt / Thécif Ile-de-France Avec le soutien du Conseil régional d’Ile-de-France / du ministère de la Culture et de la Communication DRAC Ile-de-France / du Conseil général de l’Essonne / de la Ville de Brétigny-sur-Orge / de la Ville de Paris et de l’Adami Compagnie conventionnée DRAC Ile-de-France / du Conseil général de l’Essonne / de la Ville de Brétigny-sur-Orge / et reçoit le soutien de la Ville de Paris et du Conseil régional Ile-de-France. Joël Pommerat est en résidence aux Bouffes du Nord, chez Peter Brook Le texte de la pièce est paru aux éditions Actes-Sud Papiers programme d’Avignon, extraits Fiche Pratique • Représentations vendredi 28 mars à 20h30 samedi 29 mars à 19h30 lundi 31 mars à 20h30 mardi 1er avril à 20h30 • Relâche dimanche 30 mars Les Marchands D u vendredi T h é â t r e 28 mars au Par la Compagnie Louis Brouillard Texte et mise en scène mardi 1 avril Joël Pommerat er Le Grand T A vec Les Marchands, pièce qui clôt une trilogie commencée avec Au Monde, Joël Pommerat nous propose de poser notre regard sur le monde de ceux qui sont « ensevelis sous le manque d’argent ». Il fait entendre la parole de ces femmes et de ces hommes souvent condamnés au silence, qui subissent de plein fouet la disparition d’une valeur jusqu’alors considérée comme référence absolue pour la stabilité de l’ordre social : le travail. n Scénographie et lumières Éric Soyer Suivi de la réalisation scénographique et accessoires Thomas Ramon Costumes Isabelle Deffin Implantation sonore et réalisation de l’écriture sonore François Leymarie Recherche sonore et régie son Grégoire Leymarie Avec Saadia Bentaïeb / Agnès Berthon / Lionel Codino / Éric Forterre / Murielle Martinelli / Ruth Olaizola / Jean-Claude Perrin / Marie Piemontese Production Compagnie Louis Brouillard Coproduction avec l’Espace Malraux, scène nationale de Chambéry et de la Savoie / le Théâtre national de Strasbourg / le Centre dramatique national de Normandie, Comédie de Caen / le Centre dramatique national d’Orléans-Loiret-Centre / le Théâtre Paris-Villette / le Théâtre Brétigny / scène conventionnée du Val d’Orge et Arcadi / Action régionale pour la création artistique et la diffusion en Ile-de-France Joël Pommerat est artiste associé à l’Espace Malraux-scène nationale de Chambéry et de la Savoie. Pour cette pièce il a reçu le Grand Prix de Littérature dramatique 2007 Avec le soutien du Conseil régional d’Ile-de-France Le texte de la pièce est paru aux éditions Actes-Sud Papiers www.legrandT.fr 9 Cendrillon Fiche Pratique • Représentations à 19h30 • Public à partir de 8 ans Spectacle en famille Création Du jeudi 13 au samedi 15 mars Le Grand T Baroque, vous avez dit baroque ! À la redécouverte de Cendrillon ! Christian Duchange, le metteur en scène de Lettres d’amour de 0 à 10, ressuscite un trésor : le conte de Perrault dans sa première version… musicale. A vec la complicité et le talent de l’ensemble Les Monts du Reuil, le metteur en scène, attiré par les croisements entre opéra et théâtre, met à jour un chef-d’œuvre qui n’a pas été joué depuis 1761. Merveilleuse invitation à aller au bal en carrosse, avec ou sans citrouille, mais en chantant, ce Cendrillon s’adresse aux grands comme aux petits, aux amateurs du parlé-chanté, aux s pécialistes du baroque mais aussi aux simples amoureux des fêtes. On y retrouve notre héroïne toujours à la recherche de son prince charmant, toujours maltraitée par ses deux exécrables sœurs, toujours recluse dans son grenier où elle ne cesse de s’inventer un monde meilleur… Mais elle est entièrement relookée ! Totalement lyrique, totalement baroque ! n Par la Compagnie L’Artifice Opéra-comique en un acte avec vaudevilles de Jean-Louis Laruette Paroles Louis Anseaume Avec l’ensemble de musique baroque Les Monts du Reuil Mise en scène Christian Duchange Réalisation vidéo et assistanat à la mise en scène Stéphan Castang Scénographie Christian Duchange et Stephan Castang Maquette scénographie et visuel Alice Duchange Image/Montage Thomas Bart et Julien Schaferllee Lumières Jean-Jacques Ignart Costumes Nathalie Martella Réalisation musicale des vaudevilles Emmanuel Clerc et Denis Chevalier Avec Tania Chauche / Johanne Cassar / Frédérique Moreau de Bellaing / Laure Seguette / Nicolas Rouault / Sébastien Chabanne Clavecin Hélène Clerc-Murgier Violons Anne-Violaine Caillaux / Marie-Aude Guyon Alto Véronika Jichova Violoncelle Pauline Warnier Hans et Greutel La vengeance de Bob M ercredi 13 Il était une fois, en un temps de famine épouvantable, mais alors vraiment, deux petits enfants de rien du tout abandonnés en forêt et livrés en pâture à une affreuse sorcière qui voulut les cuire ! Après s’être fait les dents sur Nosferatu, avec un spectacle irrésistible, Bob (alias Denis Athimon) remet le couvert et se venge des héros du conte des frères Grimm Hansel et Gretel. 10 www.legrandT.fr février La Chapelle du Grand T T out ça parce que, même que c’est p’têt pas vrai, ses parents, quand il était p’tit, lui ont acheté la bande dessinée de Hansel et Gretel. Et qu’il n’a pas pu dormir pendant des semaines, même des mois… qu’il dit, Bob. Théâtre d’objets Alors maintenant il prend sa revanche et cuisine à sa façon les aventures aux petits oignons des deux marmots. Et comme c’est un chef Bob, il mitonne des marmites de peur, saupoudre l’aventure d’une bonne dose de parodie et l’épice à grands coups d’humour. De quoi mettre en appétit, surtout quand il fait un temps de famine épouvantable. C’est bien simple, cuisinés à la sauce Bob, Hans et Greutel sont à croquer. n Adaptation, mise en scène et interprétation Denis Athimon Par le Bob Théâtre Régie lumière et son Alexandre Musset Fiche Pratique • Représentations à 15h et 17h • Public à partir de 7 ans Evénement Philippe Caubère Du mardi 18 au vendredi 21 mars Le Grand T L’Épilogue A vec L’Epilogue à L’Homme qui danse, spectacle en deux épisodes (La Ficelle et La mort d’Avignon), Philippe Caubère compose le dernier diptyque de son « autobiographie comique et fantastique » et met un terme à près de vingt-cinq années de confessions théâtrales. Dans La Ficelle, son double Ferdinand se retrouve seul sur le plateau et, devenu incapable de jouer les autres, ne trouve plus d’autre recours que de s’adresser à cette ficelle qui traînait dans le fond de la scène depuis le premier des six spectacles de L’Homme qui danse. Dans La mort d’Avignon, il convoque les f antômes (Jean Vilar, Gérard Philipe, Georges Wilson…) et raconte un soir au Palais des Papes, une représentation épique et catastrophique de Lorenzaccio. On peut très bien voir chacun de ces spectacles séparement. Ils sont indépendants et très différents tant dans « l’histoire » que dans la forme. Mais suivez notre conseil : offrez-vous le plaisir des deux épisodes dans l’ordre chronologique si possible ! P arler du travail de Philippe Caubère, l’acteur de théâtre (qui au cinéma est l’inoubliable Joseph dans La Gloire de mon père et Le Château de ma mère de Pagnol, portés à l’écran par Yves Robert), c’est avant tout évoquer un comédien incroyable. Homme de théâtre irrésistible, il vous emporte dans son univers comme dans un fleuve en crue. L’histoire ? C’est celle d’un acteur de théâtre qui raconte ses espoirs et ses déconvenues, les représentations et les coulisses, les engueulades et les bonheurs. Une vie en scène. Une autobiographie en mouvement avec ce qu’il faut de décalage pour rire et pleurer, pour prendre ses distances et se retrouver. Mnouchkine. Où il avait joué notamment 1789, 1793, L’Âge d’or, puis Dom Juan. Dans sa tête un projet d’écriture, une improvisation sur sa vie d’acteur. Convaincu par sa compagne Clémence Massart et son ami Jean-Pierre Tailhade qu’il y a là matière à spectacle, il se lance. Et le voici qui entame cette aventure au long cours. Il raconte sa naissance à Marseille, les cours à Aixen-Provence, sa vie d’acteur au Théâtre du Soleil, Molière qu’il interprète au cinéma, la mort de sa mère, ses amours… Théâtre L’Épilogue I-La Ficelle II-La mort d’Avignon Écrit, mis en scène et joué par Philippe Caubère Après avoir été improvisé vingt ans plus tôt devant Jean-Pierre Tailhade et Clémence Massart Assistante à l’écriture et à la mémorisation Véronique Coquet Scénographie, lumières et direction technique Philippe Olivier, dit « Luigi » Régie son Jean-Christophe Scotti Chef électricien Richard Vera Musique Pierre Charvet Styliste Christine Lombard Chemin faisant, on devient des intimes de Ferdinand Faure, son double, qui joue, improvise, séduit, cajole, se démultiplie, se souvient. Ferdinand qui rit, Ferdinand qui pleure. Flash back ! Tout a commencé en 1978. Cette année-là, Philippe Caubère, né trente ans plus tôt à Marseille, quittait le Théâtre du Soleil d’Ariane Coproduction Le Théâtre du Chêne Noir à Avignon Production Véronique Coquet pour La Comédie Nouvelle Création le 14 septembre au Théâtre du Rond-Point à Paris Phlippe Caubère dédie ce spectacle à la mémoire de Christophe de Ponfilly Fiche Pratique • Représentations La Ficelle à 20h30 mardi 18 mars jeudi 20 mars COMMUNIQUÉ Nathalie Baye vient d’annuler la totalité de la tournée de son spectacle Zouc par Zouc. Elle est « en proie à un état émotionnel et psychologique source d’une extrême fragilité, et ne peut être en mesure d’assumer le spectacle » comme vient de l’annoncer son producteur. Nathalie Baye ne sera donc pas au Grand T en mars 2008. Si vous avez des places pour ce spectacle, vous bénéficiez d’une réservation prioritaire jusqu’au 31 janvier 2008 pour l’un des spectacles de Philippe Caubère. Si toutefois vous ne pouvez assister à l’événement, il vous suffit de choisir un autre spectacle cette saison dans la limite des places disponibles (sinon le remboursement est possible). La mort d’Avignon à 20h30 mercredi 19 mars vendredi 21 mars • Renseignements et locations à la billetterie du Grand T passage Pommeraye, tél. 02 51 88 25 25 et sur www.legrandT.fr • Tarifs : 24€ tarif plein, 20€ tarif réduit, 10€ tarif jeune. Un tarif spécial sera proposé aux spectateurs qui souhaitent voir les deux spectacles www.legrandT.fr 11 « Je n’ai pas assez d’une vie pour tout apprendre » Michel Portal M ercredi 12 Musique mars Clarinettes, saxophones Michel Portal Pannonica, grande scène Saxophone ténor Tony Malaby Passion jazz M ichel Portal ayant toujours refusé de se spécialiser dans quelque genre que ce soit, il est à la fois l’auteur prolifique (et césarisé trois fois) de musiques de films, l’improvisateur sensuel et inspiré de jazz, le musicien à la rigueur classique irréprochable diplômé du Conservatoire de Paris… Passionnant, fascinant, il mêle comme rarement l’exigence et l’improvisation, l’éclectisme et la fidélité, le goût de la Carte blanche à Claviers Bojan Z Contrebasse François Moutin Batterie Dan Weiss liberté et de la fraternité. Autant de point de repères qui en font une des plus grandes figures du jazz et de la musique contemporaine. Une rencontre immanquable pour tous les passionnés de musique, ou plutôt des musiques… Celles nombreuses et joyeuses que Portal sert avec une énergie et une prise de risques sans cesse renouvelées. n Fiche Pratique • Représentation à 21h • Première partie New dreams nOw ! Batterie Bruno Tocanne Saxophones Lionel Martin Trompette, bugle Rémi Gaudillat Jacques Rebotier M ercredi 30 janvier La Chapelle Du Vent dans les voûtes « J’aime travailler dans le chaos, avoir plusieurs chantiers qui avancent en même temps. » Briseur de cadres I l aime briser les cadres entre poésie, musique et théâtre. Il est l’auteur de spectacles dérangeants et joyeux qui allient une écriture exigeante au sens de l’insolite, ou plutôt de l’« incongru ». Il s’intéresse particulièrement aux rapports de la musique avec le texte, et pratique lui-même la poésie orale. Théâtre En partenariat avec la Maison de la Poésie Fiche Pratique • Représentation à 20h mercredi 30 janvier • Représentation à Guérande à 20h30 jeudi 31 janvier 12 www.legrandT.fr À la chapelle du Grand T, Jacques Rebotier, écrivain, compositeur et metteur en scène, propose une rencontre-lecture justement intitulée Du Vent dans les voûtes. En compagnie de deux de ses amis : Elisa Caron, voix, et Alexis Descharmes, violoncelle, il tire de son chapeau quelques-uns de ses livres Le Dos de la langue, Le Désordre des langages. Une conversation musicale et poétique en collaboration avec la Maison de la poésie de Nantes. Jacques Rebotier est également invité à Guérande. n Le Grand T “ailleurs en Loire Atlantique” Du mardi Terrien 22 au samedi 26 janvier Dedans/dehors Théâtre Spectacle conçu et interprété par Yannick Jaulin Direction d’acteur et mise en scène Frédéric Faye Dramaturgie Wajdi Mouawad Lumières et scénographie François Austerlitz Tout commence et finit sur un territoire d’enfance : bac à sable, livres d’images, aires de jeux. Pas loin plane l’ombre de Dionysos, ce dieu malicieux, cruel et joueur. Composition musicale Camille Rocailleux Assistanat écriture et mise en scène Angélique Clairand et Valérie Puech Vidéo Hervé Jolly Costume Valérie Mascolo Création plastique Antonin Louchard S ur le fil, entre autobiographie et fiction, Yannick Jaulin/Terrien sillonne cette enfance où il rêve de sauver le monde. Sur sa route, il y a Camille l’arpenteur de territoires, Angèle qui raconte, Moïse le repère, Claudine la victime et le Dieu Bouc découpé en morceaux. Avec eux, Jaulin/Terrien quitte l’enfance et chemine sur ces territoires qui nous façonnent. Territoires géographiques, territoires affectifs mais aussi territoires métaphysiques, croyances et aveuglements. Théâtre De Jean-Luc Lagarce Par la compagnie La Nuit venue Mise en scène, composition sonore et scénographie Gilles Lefeuvre Kiraly Lumières Bruno Gautron Grandir, c’est chercher sa place dans le monde, apprendre à se cogner aux barrières et aux frontières, faire des faux pas, tenter de s’en remettre, chercher encore, en qui, en quoi croire… Terrien poursuit à sa façon une possible trilogie qui a débuté avec J’ai pas fermé l’œil de la nuit… et s’est poursuivie avec Menteur pour lesquels Yannick Jaulin a travaillé avec le metteur en scène et auteur Wajdi Mouawad avec qui il a joué dans Forêts. Ainsi qu’avec Frédéric Faye (direction d’acteur) à ses côtés depuis dix ans. n Collaboration artistique Pierre Lascousmes Production André Curmi Coproduction Le Beau Monde ? Compagnie Yannick Jaulin / Théâtre national de Chaillot / MC2 Maison de la culture de Grenoble / Espace Malraux scène nationale de Chambéry et de la Savoie / Le Moulin du Roc scène nationale de Niort / en partenariat avec Astérios Spectacles / et avec le soutien du Théâtre de Sète scène nationale Vallet mardi 22 janvier à 20h30 Pornichet vendredi 25 janvier à 20h30 Ancenis samedi 26 janvier à 20h30 Les Règles du savoir-vivre dans la société moderne Costumes Marie Ringeade Décors Claude Locussol Avec Philippe Baron / Jean-Stéphane Souchaud / Romain Falguières / Laëtitia Andrieu / Marie-Eve Foutieau / Anthony Le Foll / Michel Durantin / Matthieu Gaudeau / Gilles Lefeuvre Kiraly Production Compagnie La Nuit venue Le texte de la pièce est publié aux éditions Les Solitaires Intempestifs Derval mercredi 30 janvier à 20h30 Saint-Mars-la-Jaille vendredi 1er février à 21h Bains-sur-Oust mercredi 6 à 20h30 jeudi 7 février à 18h30 Pornic samedi 9 février à 20h30 Guérande mardi 12 février à 20h30 Pornichet jeudi 14 et vendredi 15 février à 20h30 On ne lit pas à table Du mercredi 30 janvier au jeudi 14 février On ne lit pas à table ! On ne parle pas à quelqu’un sur ce ton ! Comme tout un chacun nous avons tous appris et ingurgité ces codes. Eh bien cette fois nous allons en rire. En mettant en scène Les Règles du savoir-vivre avec ses sept acolytes de la compagnie La Nuit venue, Gilles Lefeuvre a bien su cerner le tour de force de l’auteur : muer, l’air de rien, un recueil de bons usages en critique d’une société engoncée dans ses principes, avec un humour mordant. « Naître, ce n’est pas compliqué. Mourir, c’est très facile. Vivre, entre ces deux événements, ce n’est pas nécessairement impossible. Il n’est question que de suivre les règles et d’appliquer les principes pour s’en accommoder, il suffit de savoir qu’en toutes circonstances il existe une solution, un moyen de réagir et de se comporter, une explication aux problèmes, car la vie n’est qu’une longue suite d’infimes problèmes qui, chacun, appelle et doit connaître une réponse. Il s’agit de connaître et d’apprendre, dès l’instant déjà si mondain de sa naissance, à tenir son rang et respecter les codes qui régissent l’existence. n Jean-Luc Lagarce www.legrandT.fr 13 Parloir Du 6 mercredi au samedi 8 Théâtre De et par Pépito Matéo Collaboration artistique et direction d’acteur Frédéric Faye février Création sonore Frédéric Peugeot Scénographie et création lumière Joël L’Hopitalier mars Quand les mots se font la belle ! S De Hanokh Levin Texte français Laurence Sendrowicz Par le Théâtre du Frêne Mise en scène Guy Freixe Collaboration dramaturgique Jean-François Dusigne Assistanat à la mise en scène Renato Giuliani Maquillage et masques Maria Adelia Composition musicale Bruno Girard Avec François Accard / Alain Carnat / Gatienne Engelibert / Valérie Haltebourg / Renato Giuliani et Zsuzsanna Varkonyi à l’accordéon. Une création du Théâtre du Frêne / compagnie conventionnée par le ministère de la Culture, Drac Ile-de-France et le Conseil général du Val-de-Marne / produite par le Théâtre des Sources à Fontenay-aux-Roses avec le soutien du Grand T scène conventionnée Loire-Atlantique Le texte de la pièce est paru aux Editions Théâtrales, dans Théâtre choisi I, comédies La Chapelle-des-Marais mercredi 12 mars à 20h30 Châteaubriant samedi 29 mars à 20h45 Machecoul samedi 5 avril à 20h30 Ce spectacle est aussi programmé dans le cadre de Collèges au théâtre Haute-Goulaine mercredi 6 février à 20h30 oudain un évadé en cavale ! C’est un raconteur en cavale. L’œil racoleur, le poil ras, le phrasé mordant, il nous propose une évasion à l’envers… dans le monde carcéral. Chef de file de la nouvelle génération de conteurs, Pépito Matéo n’est pas du genre à endormir avec des histoires à l’eau de rose. Il aime brasser Théâtre Production ici même productions Coproduction La Maison du conte et le Centre culturel de Chevilly-Larue, L’Intervalle – Noyalsur-Vilaine, Le Strapontin – Pont-Scorff, Le Festival Mythos – Rennes Avec le soutien de l’ENAP – Agen, du SPIP 94, de la Maison d’arrêt de Fresnes, de la Fédération des Foyers ruraux de Lozère, du Théâtre l’Arentelle de Saint-Flour-de-Mercoire et du Centre culturel François Mitterand de Lure les remous de la vie contemporaine. Cette fois, c’est dans l’univers singulier de la prison qu’il nous emporte. Avec pour tout bagage sa verve frémissante, sa finesse de langage époustouflante et un jeu de lumières des plus habiles, il est notre guide dans un monde dans lequel il est plus facile d’entrer que de sortir. n La Chapelle-des-Marais vendredi 8 février à 20h30 Ligné samedi 9 février à 20h30 Derval vendredi 7 mars à 20h30 Rouans samedi 8 mars à 20h30 Kroum l’ectoplasme Du mercredi au samedi 5 12 mars avril Un looser cocasse Contrairement aux apparences, Kroum l’ectoplasme n’est pas le gentil héros d’un conte pour enfant, pas un joyeux fantôme qui s’amuse à faire peur en se prenant les pieds dans son linceul. Non ! Kroum c’est un looser. arti loin des siens pour faire fortune, il rentre bredouille : il n’a rien fait, rien gagné, rencontré personne et rentre dans son quartier. Là, il retrouve une ribambelle de personnages drôles et fragiles, des joyeux perdants comme lui. Et il projette tout un tas de choses (écrire un roman, tomber amoureux…) qui finiront pas faire flop ! P Après avoir découvert Popper en début de saison, on retrouve ici un des plus grand auteurs contemporains d’Israël, Hanokh Levin, né à Tel Aviv en 1943, mort prématurément en 1999. Pièces de théâtre, sketches, chansons… il a multiplié les approches pour parler de la vie quotidienne, des gens ordinaires, de notre humanité… avec une verve, un humour et une tendresse jubilatoires. n Le Jardin de ma mère Un p’tit paradis Théâtre Par la compagnie NBA Spectacles Nort-sur-Erdre vendredi 18 janvier à 20h45 L e Jardin de ma mère est, après Le Mariage de ma cousine, le deuxième volet de la trilogie familiale écrite et interprétée par Didier Bardoux. Conteur et comédien, il s’intéresse à la mémoire des humbles, aux petites histoires, anecdotes et habitudes de ceux qu’il a rencontrés et qui l’entourent depuis son enfance. n 14 www.legrandT.fr Rouans samedi 19 janvier à 20h30 Teillé dimanche 20 janvier à 17h Plessé vendredi 14 mars à 20h30 La Grigonnais samedi 15 mars à 20h30 Passage Pommeraye À la galerie du Grand T En collaboration avec le centre d’art contemporain de La Rairie Du vendredi 18 janvier au samedi 23 février Emmanuelle Pérat L e danger vient de l’œil qui regarde. Ce qui est vu est toujours autre chose que ce qui est montré. Emmanuelle Pérat le sait, qui nous tient à distance par un jeu de lignes géométriques. Et quoiqu’on s’en défende pour une pure contemplation, voici que s’éveillent « les paupières du désir ». Michel Luneau Emmanuelle Pérat vit et travaille à Montreuil. Diplômée des Beaux-arts en 1997 avec les félicitations du jury, elle participe depuis à de nombreuses expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger. La Du Fondation Bleustein-Blanchet lui décerne en 2000 le Prix de la Vocation. De 2001 à 2003, elle séjourne à Madrid, à la Casa de Velazquez. Ses dessins au pastels sont présents dans les collections du Fonds national d’art contemporain, à Paris, ainsi qu’au Musée Frissiras à Athènes. Elle travaille sur les images du corps, le sien notamment : « Quand je travaille, je deviens le sujet vu et le spectateur. Il existe un lien étroit entre mon corps et le dessin, ma peau et le papier. » n vendredi 7 mars au samedi 12 avril Julien Parsy D e ma toute première visite dans l’atelier de Julien Parsy, je garde le souvenir d’un tout petit tableau aujourd’hui disparu : vendu, donné, oublié, égaré parmi d’autres… Giotto, oui : un bleu pâle, intense et paisible comme celui d’un ciel, la simplicité insoucieuse d’un dessin disposé dans l’espace, l’architecture d’un palais magnifique et sans personne pour l’habiter, comme le décor vide d’une ancienne annonciation où manqueraient encore l’ange et la vierge. Un événement, enfin. La toile devient le théâtre vide où votre vraie vie vous attend, la scène énigmatique d’un rendez-vous pris avec le visible. Un monde émerge et prend forme afin que s’y prépare le miracle d’une naissance nouvelle. L’ange va venir, messager portant vers vous le secret silencieux d’un salut. Je revois ce tableau. Ma vie était autre, alors. La toile témoignait pour moi. Soudainement, elle donnait raison à toute espérance. J’étais convaincu que quelque chose devait arriver. Je le crois encore. n Il y a dans la vraie peinture cette promesse qu’elle vous fait que quelque chose va avoir lieu sous vos yeux. Quoi ? On ne le sait pas. Extrait de Propédeutique de Julien Parsy, peintre Philippe Forest www.legrandT.fr 15 Exposition Du samedi 1 er mars au jeudi Du 22 samedi avril Chapelle de l’Oratoire – Nantes 17 mai au dimanche 8 juin Ancenis Au cœur des bibliothèques Propos sur l’écriture, l’intime, le singulier, des mots, des billets, des notes, des listes, des carnets, des lettres… l’exposition est une étonnante plongée dans nos univers, dans l’ordinaire et l’extraordinaire de nos vies et de nos écrits. Après avoir dessiné un parcours au long cours qui se poursuit dans une vingtaine de communes de Loire-Atlantique et dans quatre villes en région, l’exposition Écritures (extra) ordinaires fait escale au Musée des Beaux-Arts de Nantes, avant de rejoindre Ancenis. Du 1er mars au 22 avril 2008 elle sera présentée en partenariat avec la Ville de Nantes à la Chapelle de l’Oratoire, dans un nouveau dispositif scénique. À cette occasion, Le Grand T et les éditions joca seria font paraître le 12e carnet du Grand T sur le thème de la bibliothèque. Contribuent notamment à cet ouvrage : Cathie Barreau, Daniel Biga, Eric Pessan, Danièle Robert-Guédon, Paul Louis Rossi, Pascal Dubost, Jean-Claude Pinson, Thierry Guidet… Le carnet n° 7, Ecrivains au jardin, avait quant à lui accompagné la naissance de l’exposition. n LE Grand t Bp 30111 - 44001 Nantes Cedex 1 Standard 02 28 24 28 24 Fax 02 28 24 28 35 www.legrandt.fr Réservations / Billetterie 10 passage Pommeraye - 44000 Nantes Tél. 02 51 88 25 25 Du lundi au vendredi de 11h à 18h30 Le samedi de 11h à 13h et de 14h à 18h30 Directeur de publication Philippe Coutant Rédacteur en chef Valérie Contet Documentation Maryvonne Cornet Réalisation graphique Le Kwalé Crédit photos Laurent Philippe • Guy Delahaye • Eric Vigier • Véronique Briand • The New Riga Theatre • Jean-Louis Fernandez • Michèle Laurent • Nouveau Théâtre d’Angers • Philippe Delacroix • Soazig ZZ Dréano • Elisabeth Carecchio • Compagnie L’Artifice • Olivier Rennou • Lisa Roze • Phil Journé • Nicolas Joubard • Xavier Cantat • Rodolphe Marics • Ricardo Mosner • Cyrille Guillochon • Emmanuelle Pérat • Julien Parsy Le Grand T, scène conventionnée théâtre, est subventionné par le Conseil général de Loire-Atlantique, avec le concours du ministère de la Culture – Direction régionale des Affaires culturelles des Pays de la Loire et la participation de la ville de Nantes et du Conseil régional des Pays de la Loire 16 www.legrandT.fr