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Le magazine des professionnels de l’agriculture présenté par Challenger Août 2008 Selon Bernard Gibrais, de la société Challenger, du sud-ouest de la France, depuis dix ans, les Terra Gators constituent un élément essentiel du parc d’une coopérative française de machines agricoles. Épandage de lisier sur les terres du foie gras Les CUMA (Coopérative d’Utilisation de Machines Agricoles) sont très courantes en France, en particulier dans les zones d’élevage et les exploitations mixtes. Ces groupes de partage de machines, qui rencontrent un franc succès, ont été créés après la Seconde Guerre mondiale lorsque l’agriculture française disposait de ressources limitées et qu’un grand besoin de nourriture se faisait sentir. La CUMA des Landes en Aquitaine a été créée il y a 30 ans suite aux besoins en travaux de drainage. Pendant de nombreuses années, ils ont constitué l’activité principale de la coopérative qui se voit aujourd’hui bien équipée en machines telles que les pelleteuses et les bulldozers. L’Aquitaine est connue pour sa culture du maïs, des légumes et des kiwis, mais elle est également la première région productrice du célèbre foie gras, cette savoureuse spécialité fabriquée à partir de foie d’oies et de canards. La croissance de la production de foie gras et l’augmentation du volume de déjections de la volaille qui en résulte ont motivé la décision de commencer à épandre le lisier et de faire meilleur usage de ses propriétés organiques et riches en azote. Selon Michel Bouet, Directeur de la CUMA des Landes, la première étape consistait à créer un système fiable et efficace qui satisfaisait aux besoins environnementaux. Il explique « Nous avons choisi les équipements d’application Terra Gator pour faire avancer le programme et convaincre les agriculteurs des avantages et de l’obligation d’utiliser le lisier comme engrais ». « En 1998, nous avons acheté notre premier modèle, le 2204 équipé d’un réservoir d’une capacité de 13 m3 et d’un injecteur arable Kongskilde. Dix ans après, les effets du régime sont bien visibles. » ▼ MT900B –plus de 200 tracteurs ont été vendus depuis leur lancement et les premières unités pour l’Europe commencent à être distribuées. Environ 200 tracteurs MT900B ont été vendus dans le monde entier depuis leur lancement au milieu de l’année 2007. Les premières unités pour l’Europe ont été livrées aux clients plus tôt cette année, y compris trois unités à la ferme Tselinoye dans le Kazakhstan septentrional. « La réaction du marché à notre nouveau grand modèle articulé a été très surprenante, » explique Richard Miller, Directeur marketing Challenger. « Les machines ont été bien reçues dans toutes les régions du monde étant donné que le bouche à oreille a bien fonctionné en ce qui concerne leurs performances exceptionnelles et leur rendement élevé. » C’est l’Amérique du Nord qui a demandé le plus d’unités jusqu’à présent. Les premiers modèles MT900B ont été vendus à Garry Motes, en Floride, qui a acheté un modèle MT945B pour l’utiliser pour le nivellement du sol arable. « Les utilisateurs adorent le MT945B, » déclare Garry. « Son poids convient parfaitement à sa puissance. » Il vante également la facilité d’accès au réservoir de carburant, à la transmission, aux réservoirs de liquide et à la pompe hydraulique. s Michel Bouet – Directeur de la CUMA des Landes. « Nous avons choisi les équipements d’application Terra Gator pour faire avancer le programme et convaincre les agriculteurs des avantages et de l’obligation d’utiliser le lisier comme engrais ». Le parc de machines Terra Gator de la coopérative comprend maintenant trois machines (un modèle 2104 de 13 m3, un 3104 de 15 m3 et un 2244 de 15 m3) ainsi qu’une citerne Tri-Axer de 22 m3. Les machines Terra Gator sont utilisées avec quatre injecteurs arables Kongskilde, un injecteur Veenhuis pour les travaux sur herbage et trois injecteurs à disques de grand diamètre. Après sept années d’excellents services, le modèle 3104 va bientôt être remplacé par un nouveau TG2244. Michel Bouet ajoute « Le dosage des déjections de volaille est de 24-40 t/ha à l’automne et 40-50 t/ha en hiver, alors que le lisier bio est appliqué dans des quantités de 25-30 t/ha. » « À l’avenir, nous chercherons à améliorer notre productivité et notre capacité. Le climat à la fin de l’hiver/ au début du printemps est idéal pour réaliser l’épandage, ce qui laisse un peu de temps avant de commencer la plantation de maïs. » « Ce que nous aimons dans les machines Terra Gator, ce sont leur vitesse et leur durabilité. Elles sont équipées de moteurs fiables et sont confortables pour le chauffeur. Le fait qu’elles injectent le lisier aide à la protection de l’environnement et leur légère surface d’appui signifie que la structure du sol n’est pas endommagée. Elles sont parfaitement adaptées aux terrains en pente et peuvent accéder à des zones de terre meuble où un tracteur et un réservoir tracté ne pourraient aller » déclare-t-il. « Les jours de formation dispensés aux opérateurs par Challenger sont très appréciés et sont indispensables à une utilisation optimale des machines. Je voudrais également souligner que le service après-vente est rapide et efficace. Récemment, un après-midi, nous avons eu besoin en urgence d’une pièce détachée. Elle a été livrée via le service Parts Express et le matin suivant la machine était réparée et de nouveau utilisée. » Le Rédacteur, Serious Machinery AGCO Limited, Abbey Park Stoneleigh, Kenilworth CV8 2TQ L’Angleterre Gamme de modèles Modèle Puissance ch/kW MT945B 430/320 MT955B 460/343 MT965B 510/381 MT975B 570/425 Vous trouverez des informations supplémentaires sur les tracteurs MT900B en action dans notre prochain numéro. Une machine sensationnelle En tant que plus gros tracteur à roues présent sur un salon d’Europe Centrale, le Challenger MT900B a emballé les foules au dernier salon Techagro qui s’est tenu à Brno, en République tchèque. « Les visiteurs faisaient littéralement la queue pour voir le tracteur, » explique Michal Krutis, spécialiste des ventes Challenger en République tchèque et en Slovaquie. Techagro est le plus grand salon de l’agriculture en Europe Centrale, il attire plus de 90 000 visiteurs. Le distributeur Phoenix Zeppelin a fait un beau travail sur le stand Challenger. 14 machines en tout y étaient présentées, y compris des tracteurs à chenilles et à roues, des moissonneuses-batteuses, des presses et de l’équipement d’application. La technologie était également mise en avant sous la forme du système de guidage automatique Auto-Guide, du logiciel GTA et des systèmes de pulvérisation Raven. La nouvelle gamme de tracteurs à roues polyvalents MT400B de 83-115 ch était également une attraction phare. « Le salon a eu beaucoup de succès, c’était l’occasion idéale pour présenter la large gamme de produits Challenger aux clients d’Europe Centrale, » déclare Michal. L’équipe Challenger en République tchèque pose pour la photo devant le MT900B qui a attiré les foules. Le stand. s E-mail: [email protected] Site Internet: www.challenger-ag.com Les tracteurs MT900B sont dotés des moteurs CAT ACERT Tier III d’une puissance de 430 à 570 ch, d’une transmission Powershift CAT 16 x 4 vitesses, d’un centre de gestion du tracteur, d’un dispositif hydraulique de répartition du flux indépendamment de la charge et comportent jusqu’à six distributeurs à tiroirs. La puissance élevée de la machine utilise la conception à roues jumelées pour offrir une puissance maximale sur le terrain. Elle présente également l’avantage d’une répartition optimale du poids afin d’augmenter au maximum la traction, ainsi qu’un empattement long et un degré élevé de manœuvrabilité. C’est une machine qui excelle dans les opérations de culture et de plantation primaires et secondaires à vitesse élevée. s Une fois qu’un groupe d’agriculteurs s’est mis d’accord sur la nécessité du partage du matériel, il calcule les contributions individuelles au coût d’investissement dans la machine en fonction de l’utilisation prévue de chacun. Les membres paient une cotisation pour pouvoir utiliser la machine selon un prix forfaitaire qui couvre tous les frais. Le MT900B commence à faire ses preuves Version e-mail Si vous préférez recevoir régulièrement Serious Machinery par courrier électronique, consultez nos site Internet à l’adresse indiquée ci-dessus et suivez les instructions qui vous permettront de vous y abonner. 2 3 Un Challenger MT865B équipé de bennes Reynolds offre des durées de cycle rapides et un fonctionnement peu gourmant en carburant dans un gros projet de construction d’autoroute en Irlande. Un nouveau spécialiste des applications industrielles Le tracteur MT865B se lance dans le transport de TERRE Avec 60 km de la nouvelle autoroute M3 actuellement en construction, qui va du nord-ouest de Dublin jusqu’à Navan, l’entreprise W H Earthworks dirigée par Greg Weir et Vincent Horton a remporté le contrat de construction de la base de l’embranchement M3 dans la banlieue de Navan. Le sol dans cette région n’est pas tout à fait un marécage mais est très humide et très meuble et, à son état naturel, il ne peut supporter des charges très lourdes en particulier celles associées aux engins de terrassement et de construction de routes. Les ingénieurs des ponts et chaussées utilisent des techniques de stabilisation des sols pour créer le ballast à l’aide de déblai provenant d’un site industriel en développement à la limite de la périphérie de Navan. Le déblai est chargé dans des camions à tombereau articulé et déplacé sur quelques centaines de mètres vers un site à proximité de l’autoroute où il est nivelé. Il devient alors la responsabilité de W H Earthworks : un déplacement complet de saletés représentant environ 150 000 m3. Avec son moteur CAT C18 de 18,1 litres, d’une puissance maximum de 534 ch et d’une augmentation du couple de 42 %, les rapports du site indiquent que le MT865B consomme seulement 58 litres de carburant par heure. En raison de la nature trop meuble du sol, W H Earthworks a investi dans des tracteurs à chenilles en caoutchouc, ainsi qu’un Challenger MT865B qui tracte des bennes Reynolds de 17 m3. Cet ensemble peut déplacer environ 34 m3 par voyage. Les pressions au sol sont relativement faibles et l’endommagement du sol est minime, en particulier si on le compare aux sillons laissés par les camions à tombereau articulé qui viennent occasionnellement sur le site. Par conséquent, pourquoi utiliser un ensemble tracteur/racleur ? Premièrement, les ingénieurs du site l’exigent car ils demandent l’application de couches fines et uniformes de terre qui peut être épandue avec de la chaux, qui 4 est ensuite mélangée avant d’être compactée. Greg Weir estime que cela coûterait 2 euros/m3 de déplacer la terre à l’aide de camions à tombereau articulé. Il y aurait avant tout des frais supplémentaires pour réduire les tas en couches suffisamment fines pour que la chaux soit appliquée, plus des frais d’élimination des ornières. « En utilisant des bennes tractées, nous cherchons à obtenir un coût d’environ 1,50 euro/m3, l’endommagement du sol est pratiquement nul, et la productivité est ainsi élevée, » déclare Greg. La polyvalence du tracteur à chenilles s’ajoute ensuite à tout cela. Le nombre de bennes tractées peut être réduit ou augmenté de un à trois selon les conditions, d’autres équipements peuvent être également utilisés derrière le tracteur. « Il existe de nombreuses possibilités pour continuer à utiliser le tracteur de manière productive », ajoute Greg. Avec son moteur CAT C18 de 18,1 litres, d’une puissance maximum de 534 ch et d’une augmentation du couple de 42 %, les rapports du site indiquent que le MT865B consomme seulement 58 litres de carburant par heure. Les autres machines à chenilles, équipées de moteurs plus petits et effectuant le même travail sur le site consomment de leur côté 62 litres/h. Multipliez ceci par une journée de dix heures et par le nombre de jours et vous verrez que la différence de consommation de carburant a son importance. Mike Carney utilise régulièrement le modèle Challenger MT865B pour W H Earthworks. Il indique que le tracteur Challenger est une machine confortable dont les commandes sont simples. « Les longues chenilles simples égalisent les ornières et les autres ondulations sur une route ou un site industriel, » déclare-t-il. « Et les roues de tension permettent à la chenille souple de suivre des ondulations mineures et des ornières pour maintenir la traction. » Des ornières profondes, d’après Mike, doivent être un peu entretenues. « Laisser les zones de travail devenir trop accidentées est contre-productif et un peu de temps passé à aplanir les choses est du temps bien employé. Dans des conditions de travail difficiles, les durées de cycle sont réduites, les conducteurs manquent de confort et se fatiguent donc rapidement et l’usure de la machine s’accroît. » Le matériel Earthworks utilise des bennes Reynolds 17E10.5 d’une capacité de 17 m3 à partir d’une largeur de coupe de 3,2 m. Lorsqu’elles sont vides, les bennes pèsent chacune 10 727 kg. Ajoutez à cela 12,9 m3 de matériau et la charge utile totale s’élève à environ 27 tonnes. Ce poids est supporté sur quatre pneus 20.5R25 espacés à l’arrière, avec environ un tiers du poids transféré sur le tracteur ou sur la benne à l’avant. « J’ai beaucoup aimé utilisé ces bennes pendant quelque temps, » déclare Greg Weir. « Elles sont simples à utiliser et plutôt inusables si elles sont correctement entretenues. » Adapté d’un article du magazine Earthmovers. Greg Weir estime que l’utilisation de racleurs tractés coûte 1,50 euro/m3 alors qu’un simple déchargement des camions à tombereau articulé coûte 2 euros/m3 ▲ Le tracteur MT865B de W H Earthworks tracte deux bennes Reynolds de 17 m3 qui ne consomment que 58 litres de carburant par heure. ▼ Jason Webb vient d’être nommé Directeur technico-commercial pour les applications industrielles dans l’équipe Challenger. « Les équipements Challenger ont un grand potentiel dans le secteur non agricole, » explique-t-il. Il existe une multitude d’applications possibles, de la construction de routes et d’aéroports, à la construction de barrages et aux équipements publics, en passant par l’entretien des routes forestières et rurales, l’aménagement immobilier et les opérations d’exploitation minière et d’enfouissement des déchets. » Avant cette nomination, Jason travaillait pour le groupe Fiabilités produits AGCO en tant que responsable régional des services pour l’Europe du Nord en charge des équipements Challenger et Massey Ferguson. Il a également occupé des postes dans les sociétés JCB, Deutz Fahr et Case, et a travaillé au Royaume-Uni, en Nouvelle-Zélande et dans la zone CEI. * Une autre nouvelle nomination concerne Thom Sanders en tant que Directeur technico-commercial pour les applications machines de Challenger. Thom vient d’une famille d’agriculteurs installés près de Meijel dans le sud des Pays-Bas. Doté d’un grand savoir-faire pratique, il bénéficie d’une grande expérience dans les machines agricoles et pendant plusieurs années il a géré sa propre entreprise de sous-traitance. Il fournira des informations sur les produits et dispensera des formations aux équipes de ventes Challenger. 5 Démonstration de promotion ▼ Le tracteur Challenger MT765 est indispensable et a accumulé 6 000 heures depuis son achat en 2004. de l’agriculture énergétique Une installation biogaz à Formigara, en Italie, a servi de site de démonstration pendant une journée afin de promouvoir l’agriculture énergétique ainsi que les ressources et les machines nécessaires pour la prendre en charge. Sous la bannière « Agriculture énergétique rapprochement entre l’énergie et les nutriments », 400 visiteurs se sont réunis pour cet événement d’une journée qui comprenait la présentation et la démonstration d’un épandeur Challenger Terra Gator 2244 et d’un tracteur de la série MT700. D’autres fournisseurs étaient présents : Pioneer (semences) Kverneland (semoirs) Krone (récolteuses-hacheuses de fourrage), Apiesse (tubes d’ensilage) et UTS Italia (centrale et équipement alimentés à la biomasse). « Les tracteurs Terra Gator sont parfaits pour l’application des résidus résultant de la production de biogaz, » explique Walter Remondini de Challenger Italie. « Le lisier digéré obtenu contient 4,5 kg/m3 d’azote (N) et d’autres nutriments importants y compris du phosphore et du potassium. » L’application du matériau donne les avantages agronomiques suivants : • Des niveaux élevés d’azote organique impliquent un lent dégagement sur un grand nombre d’années • L’analyse d’azote dans le matériau montre que ce dernier contient 50 % d’azote assimilable et 50 % d’azote organique • Des niveaux élevés de matière organique dans le matériau améliorent la structure du sol et reconstituent la teneur en humus • L’utilisation de lisier liquide réduit les coûts d’engrais artificiels et protège davantage l’environnement Au cours de la démonstration, le TG2244 a été utilisé pour appliquer des taux compris entre 10 m3/ha et 100 m3/ha. Un dosage de 38 m3/ha était requis conformément à la politique européenne sur les nitrates et afin de garantir une rentabilité optimale sur les terres qui hébergeaient cette démonstration. Les participants ont pu voir d’abord les avantages du système NMS (système de gestion des nutriments) de la machine qui contrôle les taux d’application. « Un système NMS liquide est le parfait complément d’une installation biogaz garantissant une rentabilité maximale et des avantages en ce qui concerne l’environnement », ajoute Walter Remondini. « L’installation biogaz a fourni une excellente toile de fond à l’événement qui a attiré plus de 400 visiteurs », déclare Cinzia Peghin de Challenger. « La biomasse est un sujet sensible et un grand nombre d’agriculteurs et d’entrepreneurs tiennent à en connaître davantage sur le processus de production. La journée s’est terminée par une visite de l’installation. » L’installation biogaz appartenant à la famille Rinaldi, qui possède plus de 7 500 porcs et 250 vaches, a été construite en 2004. Tous les jours, ils alimentent l’installation avec 65 m3 de lisier de porc et de bovins ainsi que 50 tonnes de biomasse y compris du triticale et du maïs. L’installation produit 25,7 mégawatts en 24 heures et 9 375 mégawatts sur 12 mois ; ce qui suffit à alimenter en électricité 2 500 maisons particulières. TG2244 - principales caractéristiques et principaux avantages • Couteau à réglage automatique – pour un produit et une distribution uniformes • Compactage du sol réduit – grâce aux caractéristiques telles que la marche en crabe et les pneus à portance élevée • Endommagement minimal des cultures – grâce à l’utilisation de l’injecteur à disques spéciaux • L’installation d’un injecteur pour terre arable signifie que des émissions de NH4 (ammoniaque) peuvent être pratiquement réduites à zéro • Réduction des coûts - grâce à la combinaison de l’application de matériau et du travail du sol en une opération • Traçabilité parfaite - peut être réalisée grâce à des cartes d’application et des rapports provenant du Falcon VT • Durées de cycle réduits – grâce aux capacités élevées du système telles que la fonction SuperLoad qui permet remplir le réservoir à un débit de 10-13 m3 par minute Le tracteur MT765 améliore l’opération de drainage sur les terres néerlandaises La technologie des tracteurs à chenilles est indispensable pour les opérations de drainage réalisées par l’entrepreneur Klaas Fekkes à Friesland, dans le nord des Pays-Bas. Klaas explique « Nous travaillons à des profondeurs allant jusqu’à 1,5 m et la seule manière d’utiliser les équipements de drainage sans endommager le sol est d’utiliser un tracteur à chenilles ». Le tracteur à chenilles en l’occurrence est un Challenger MT765 équipé d’un système de guidage automatique Auto-Guide. Klaas a établi son entreprise de sous-traitance en 1990, en se spécialisant dans l’amélioration, le drainage et le nivellement du sol Son équipe de quatre personnes à plein temps s’est également impliquée dans le travail du sol, y compris la culture et l’ensemencement, ainsi que la tonte. « Nous effectuons le nivellement et le drainage du sol sur environ 1 000 ha/an et nous posons environ 250 km de tuyaux à l’aide du Challenger MT765. Le travail du sol représente environ 1 200 ha/an, » commente Klaas. « Nous envisageons également de développer la pose de câbles. » « Notre travail est réparti sur toute l’année. Les conditions météorologiques au cours des périodes de nivellement du sol sont très importantes, de trop fortes pluies endommagent la structure du sol. Le tracteur MT765 présente l’avantage d’une énorme traction couplée à une pression au sol réduite qui minimise l’endommagement du sol et nous permet d’utiliser au mieux le temps disponible. » ▲ Le tracteur Terra Gator 2244 a été utilisé pour la démonstration de l’application de lisier biomasse. 6 ▲ 400 visiteurs ont participé à la journée d’Agriculture Énergétique qui a eu lieu dans l’installation biogaz de la famille Rinaldi à Formigara. Klaas et son équipe ont testé un grand nombre de marques différentes de tracteur à chenilles et ont finalement choisi le MT765 qui est entré en service en 2004 et a depuis accumulé plus de 6 000 heures. Équipé d’une boîte de vitesses rampantes, de roues intermédiaires larges, de roues motrices larges, de chenilles de 762 mm et d’un système d’attelage avant, le tracteur est un élément clé du parc de machines de Fekkes. La pose de tuyaux en ligne droite à des profondeurs précises est indispensable pour les opérations de drainage. Les machines spécialisées en drainage sont guidées par laser et sont directement raccordées au circuit hydraulique du MT765 pour commander le levage et l’abaissement des outils et garantir qu’une profondeur constante est maintenue. « Nous utilisons le système de guidage automatique Auto-Guide pour le drainage, le nivellement du sol, la préparation du semis et le labour et je suis très satisfait de la précision et de l’efficacité du système, » ajoute Klaas. « Je l’ai également utilisé en association avec un iPaq Pocket PC pendant les 2 ans et demi qui viennent de s’écouler. » Cette combinaison permet la pose précise des tuyaux ainsi que la création de cartes pour afficher leurs emplacements. Le système le plus récent commercialisé par Challenger pour ce type de travail implique l’intégration du système de guidage automatique AutoGuide avec la suite de logiciels GTA pour la gestion des machines, la tenue d’archives et la cartographie. Une des dernières pièces de l’ensemble à rejoindre le parc Fekkes est une charrue Kvernland à 6 sillons. Son association avec le MT765 a généré beaucoup de travail. « Les exploitants de terres arables de la région sont impressionnés par les performances du tracteur » déclare Klaas. « Lorsque nous labourons ‘sur terre’ sans entraîner une roue dans le sillon, cela signifie que nous ne créons pas de couche de compactage du sol à une profondeur de 30 cm. » La conduite sans secousses du tracteur MT765 est une autre caractéristique à vanter. « La conduite est si agréable que nous pouvons nous rendre au champ par la route, et parcourir ainsi parfois 30 ou 40 km à des vitesses de 40 km/h et sans usure inacceptable des chenilles » rapporte Klaas. « La cabine est exceptionnelle en termes d’espace, de visibilité et de fonctionnement. Dans le champ, le travail peut être réalisé de manière confortable et l’autre avantage est que le tracteur, en raison de sa stabilité, permet aux machines de réaliser correctement le travail de nivellement. Un tracteur stable est synonyme d’un outil stable. » « Nous investissons beaucoup dans la technologie et nous pouvons toujours réaliser un chiffre d’affaires élevé par membre du personnel et par 1 000 euros de capital investi » déclare Klaas. « Pour nous, le prix d’un travail n’est pas la première chose que nous abordons avec les clients. Une productivité élevée, un travail soigné, un professionnalisme et des équipements modernes sont les raisons pour lesquelles on fait appel à nous. » ▲ Klaas Fekkes est spécialisé dans l’amélioration, le drainage et le nivellement du sol. Une fois que la machine de drainage (illustrée à l’arrière du tracteur) a fait son travail et que les tuyaux sont posés, le tracteur Challenger fait le chemin inverse le long de la même trace avec un rouleau fixé à l’attelage avant à double effet pour tasser le sol et éliminer tout billon. 7 Les prix de l’engrais minéral étant en augmentation, l’engrais animalier peut couvrir jusqu’à 30 % des besoins de la ferme en nutriments et peut, en même temps, aider à gérer le problème croissant de la mise au rebut du lisier. Ce sont deux des messages clés qui ont été transmis aux délégués qui ont assisté à un séminaire Challenger spécial qui s’est tenu en association avec l’entreprise JSC Plodorodie à Belgorod, en Russie et qui traitait des dernières techniques de mise au rebut des déchets liquides dans les élevages porcins. La marche en crabe est la clé Skamstrup Maskinstation est l’un des plus gros entrepreneurs agricoles au Danemark. Implantés dans le sud-ouest du pays, ils traitent depuis plusieurs années de grosses quantités de lisier. À eux seuls, les deux Terra Gators 3244 de l’entreprise injectent près de 200 000 m³ de lisier liquide par an. Au Danemark, l’utilisation d’azote est limitée par la loi et les agriculteurs doivent, par conséquent, en faire le meilleur usage possible pour obtenir de bonnes récoltes. « Lorsque nous injectons le lisier liquide, nos clients tiennent à ce que nous utilisions les machines Terra Gator en raison de leur mode de ‘marche en crabe’ », explique Torben Kamp, propriétaire de la société Skamstrup. Son activité à grande échelle emploie 26 personnes sur le terrain et deux autres dans leur propre atelier pour les réparations et l’entretien. Le gros avantage de la « marche en crabe » est qu’elle utilise un châssis à direction articulée ainsi qu’un pont arrière directeur qui permet le décalage des deux roues arrière entre les traces des deux roues avant. Chaque roue se déplace ainsi sur une voie distincte, et le poids est réparti sur une surface optimale. Ceci protège les pâturages et garantit une meilleure croissance, essentielle aux exploitants d’exploitations laitières. Il en résulte de meilleurs rendements et une optimisation de leurs résultats. Les machines Terra Gator 3244 de Skamstrup Maskinstation sont équipées de remorques NMS de 27,5 m³. La première a été achetée au printemps 2007 et la deuxième en avril de cette année. « Le système de gestion des nutriments (NMS) et l’écran de contrôle tactile du Falcon VT pour prédéfinir automatiquement les taux d’application sont simples à utiliser, » explique Torben. « Et dans les champs carrés réguliers, on peut atteindre des taux d’application allant jusqu’à un kilo. » Il est extrêmement impressionné par le système NMS et dit qu’il ne connaît aucun autre système aussi précis. Le lisier liquide est toujours injecté dans le sol que le travail soit effectué dans les pâturages ou avec ou sans labourage préalable. « Dans les pâturages, nous utilisons une coupeuse en V dont la largeur de travail est de 8,8 mètres ; le lisier est injecté à une profondeur de 4 à 6 cm, » ajoute-t-il. Pour tout autre type de sol et toutes les autres conditions de travail, un injecteur à dents d’une largeur de travail de 8,0 m est utilisé. Dans ce cas, le lisier est injecté à une profondeur de 5 à 10 cm. Même avec ces grandes largeurs de travail, le moteur CAT du Terra Gator tracte facilement une pleine charge. Cabine confortable En raison des longues heures passées assis, une cabine confortable est indispensable pour les employés qui utilisent les deux tracteurs Terra Gator 3244. « L’utilisation du Terra Gator est incomparable en raison de sa nouvelle commande par joystick » indique Torben. Le joystick permet à l’opérateur de contrôler les fonctions de la machine telles que le relevage et l’abaissement, la sélection des vitesses, le bras de chargement et le circuit hydraulique des outils. Le joystick peut également enregistrer une série de fonctions séquentielles ; l’opérateur n’aura alors plus qu’à appuyer sur un bouton pour définir la séquence en cours. Les vitesses de marche avant et de marche arrière sont également sélectionnées par simple pression d’un bouton, alors que la fonction de changement de vitesse par levier d’inverseur permet de changer rapidement la direction sans avoir à utiliser la pédale de décélération. s Torben Kamp en famille. Dorus van Esch, Directeur des ventes et Arnost Franke, responsable services et logiciels représentaient le service Équipement d’application de Challenger. Ils ont décrit en détail les caractéristiques et les avantages de l’utilisation de l’équipement Challenger pour répondre à la production croissante de déchets organiques provenant des élevages. Les méthodes de mise au rebut classiques en Russie qui utilisent utilisent des tonnes à lisier tractées de 10-20 m3 sont inadaptées en raison de leurs faibles niveaux d’efficacité, alors que des réservoirs haute capacité de 30-50 m3 sont limités par leurs plages de vitesses et la capacité de charge des revêtements routiers. « Une machine Terra Gator 9205 fonctionnant avec une unité de pompage (pour pomper le lisier d’une cuve) et trois réservoirs peuvent appliquer et injecter 1 000m3 de lisier en deux passages », explique Dorus van Esch. « Une plus grande efficacité est obtenue grâce à la vitesse de fonctionnement élevée du modèle 9205 (12-20 km/h), une cylindrée de pompe élevée (environ 9 m3/min) et son réservoir de grande capacité de 20 m3. » La présentation d’Arnost Franke traitait de « L’agriculture de précision dans l’application d’engrais et la prévision des rendements » et examinait les avantages du terminal Falcon VT et des systèmes de commande ▲ Le Terra Gator 9205 a aidé à modifier la mise au rebut du lisier de porc dans la région de Belgorod. Le séminaire montre la voie à suivre pour la mise au rebut du lisier en Russie Terra Gator en ce qui concerne le maintien de la précision et la gestion des différents taux d’application. Challenger dispose de toute l’expertise et des connaissances spécialisées pour apporter son aide Leurs rapports ont été vivement soutenus par Nataly S Propenko, Directrice général de JSC Plodorodie qui a souligné la stratégie pour le développement agricole dans la région de Belgorod qui vise à la fois une récolte et un élevage efficaces. « Le nombre d’exploitations et d’animaux augmentent entraînant également l’augmentation de la quantité de déchets, ce qui peut être dangereux pour l’environnement » explique-t-elle. Par exemple, il est prévu que le groupe d’entreprises Agro-Belogorye produise plus de 1,1 million m3 de lisier par an d’ici 2010. Elle a ensuite décrit comment, à l’aide de nouvelles techniques et de nouveaux équipements tels que les machines Terra Gator, Plodorodie appliquait 143 000 m3 de lisier de porc en moins de deux mois. Ayant débuté cette année, il était attendu que leur application annuelle atteigne 829 440 m3 à un débit de 40 m3/ha. Ils comptent sur un retour sur investissement dans les cinq ans à venir. « Ces techniques de mise au rebut du lisier en sont toujours à leurs débuts en Russie, et les agriculteurs et les utilisateurs sont avides d’information, » ajoute Frank Rombouts, Équipement d’application Challenger. Directeur produits pour la Russie. « Challenger dispose de toute l’expertise et des connaissances spécialisées pour apporter son aide et nous prévoyons de nous concentrer de nouveau sur le sujet lors des journées portes ouvertes que nous organiserons ici. » Dorus van Esch a mentionné la technologie de pointe de Challenger en matière d’application de lisier. s JSC Plodorodie, une entreprise qui a été créée pour proposer des services aux élevages porcins, a été la première à utiliser les machines Challenger Terra Gator 9205 pour l’application de lisier dans la Communauté des États Indépendants (CEI) et a hébergé plus de 50 délégués provenant de fermes, d’universités et d’organisations de recherche dans le cadre du séminaire qui s’est tenu en février cette année. s Par une froide journée de février, les participants russes au séminaire Challenger ont découvert le Terra Gator 9205. 8 9 Cours de maîtrise 2: Savoir-faire technique des experts Challenger s Conseils pour un rendement inégalé L’affichage numérique de la consommation de carburant à montré le travail difficile du MT875B. Les tracteurs à chenilles Challenger sont conçus et fabriqués pour obtenir des rendements optimaux. David Truelove, responsable des Services Techniques, explique ici comment régler la machine pour obtenir des performances exceptionnelles. Le tracteur qui a battu ce record n’a pas été modifié du tout et, en dehors de son système de remplissage de réservoir de carburant de type ‘stand de ravitaillement’, il a été utilisé comme n’importe quelle autre machine. En tant que responsable des services techniques de Challenger, le rôle de Dave Truelove était de garantir que la machine fonctionnait selon un rendement optimal, tout en collectant également des données au cours des essais. Pour cela, il a simplement branché un ordinateur portable sur le système électronique du tracteur. « Nous pouvons faire de même sur tous les tracteurs Challenger et, à l’aide du même logiciel, les employés dédiés au service à la clientèle des concessionnaires peuvent diagnostiquer les erreurs, installer des mises à jour et interroger les modules de commande électronique. Les essais en champ en Roumanie nous ont donné l’opportunité de voir de plus près le fonctionnement du tracteur en cas de pics de charge » explique-t-il. Dave a également usé son expertise technique pour évaluer les réglages les plus efficaces à utiliser sur le tracteur pour obtenir des performances optimales. La sélection du système Power Management le plus approprié permet aux chauffeurs d’améliorer les rendements et de réduire la consommation de carburant. ▲ Dave Truelove (au premier plan) et Jamie Rixton de Challenger ont configuré le MT875B lorsqu’il a battu son record. Le système commande automatiquement les changements de vitesses et le régime moteur (tr/min) afin de garantir que le tracteur fonctionne en permanence avec une efficacité optimale. Il propose trois modes de fonctionnement : • Vitesse de déplacement constante • Puissance maximale Au cours des essais dans le champ roumain, le Challenger MT875B équipé d’un jeu de disques Grégoire Besson de 14 m de large, a commencé à travailler à au moins 12 cm de profondeur dans des terrains argileux. Afin de cultiver la plus grande parcelle possible en 24 h, le tracteur devait également travailler à des vitesses plutôt élevées. Dans ce cas, il est plus sûr de supposer qu’une « Puissance maximale » fournira les meilleurs résultats. « Dans ces conditions, il s’agirait du premier et meilleur choix. Mais il est important de noter que la puissance maximale fonctionne mieux lorsque le tracteur effectue un travail difficile avec le moteur au maximum de ses capacités » ajoute Dave. Alors qu’une traction de disques de 14 m à une vitesse élevée sur une terre lourde est sans aucun doute une tâche difficile, les données provenant de l’ordinateur portable de Dave ont confirmé que les charges du moteur étaient élevées. « Le relevé de pression de turbocompresseur de 1,8 bar indiquait que le tracteur fonctionnait au maximum de ses capacités la plupart du temps. Combiné à une vitesse de marche avant de presque 20 km/h et une consommation de carburant s’élevant parfois à 120 à 125 l/h, tout indique que le tracteur effectuait, en effet, un travail difficile », explique-t-il. Si les utilisateurs des tracteurs Challenger peuvent ne pas être familiarisés avec la vérification de la pression du turbocompresseur, ils peuvent voir en permanence les chiffres de la consommation de carburant. Ceci, déclare Dave, doit être utilisé pour vérifier les performances. « Nous rencontrons encore souvent des chauffeurs qui n’utilisent pas le système de gestion de la puissance ou d’autres qui sélectionnent seulement un mode au début du travail et ne changent ou ne vérifient jamais que ce réglage est le plus approprié aux conditions. Dans certains cas, ce manque de vérification peut s’avérer coûteux en termes de carburant et de puissance. » « Nous voyons, par exemple, des tracteurs utilisés en mode manuel, le chauffeur sélectionnant le régime moteur et la vitesse. Dans la plupart des cas, ils auront réglé le régime moteur sur 2 100 tr/min (trop élevé) et changent manuellement les vitesses pour atteindre une vitesse de marche avant cible de, mettons, 10 km/h, » déclare Dave. Dans cet exemple, l’utilisateur pourrait maintenir le même rendement mais économiser jusqu’à 10 l/h de carburant en réglant sur 10 km/h en mode Vitesse de déplacement constante. Les systèmes électroniques sont programmés pour effectuer les changements de vitesse, pour prendre en compte les différentes conditions, au meilleur moment. Puissance maximale fonctionne mieux lorsque le tracteur effectue un travail difficile avec le moteur au maximum de ses capacités « Cela saute aux yeux des chauffeurs lorsqu’ils passent pour la première fois à ce mode. Certains conducteurs se rendent compte que le régime moteur diminue trop, mais ceci démontre que le système utilise au mieux les caractéristiques de puissance et de couple du moteur, en changeant la vitesse précisément au bon moment pour maintenir la meilleure consommation de carburant ainsi que la vitesse de marche avant. En mode manuel, il est tentant de changer de vitesse trop tôt et de rouler à des régimes moteur excessifs », ajoute-t-il. Un autre point important lorsque l’efficacité optimale est recherchée est de garantir que le tracteur est correctement lesté. Le tracteur doit fonctionner avec un patinage des chenilles d’environ 3 %, qui peut être vérifié sur le terminal TMC. Si le patinage est de 7 %, davantage de lest est nécessaire pour améliorer la traction mais si le patinage est trop faible, le lestage peut être diminué pour réduire le compactage. Le lest doit également être réparti sur le tracteur de sorte que lorsqu’il est à vide, 60 % reposent sur le pont avant et 40 % sur l’arrière. En fonctionnement, avec un outil tracté, les forces redistribueront le poids selon un rapport 50:50, en garantissant ainsi que le poids est réparti uniformément sur toute la longueur des chenilles. Ceci permettra une traction et un transfert de puissance optimaux avec un risque minimal de compactage. « En plus d’être une méthode moins efficace pour conserver les chenilles à plat au cours du travail, un poids trop important à l’avant comprime inutilement les blocs de suspension en caoutchouc entre le châssis et la poutre de chenille. Ceci signifie que les blocs sont toujours comprimés, ce qui réduit la course de suspension », ajoute Jamie. ▼ Sur le tracteur MT875B utilisé pour ce record, un plus grand nombre de poids étaient installés à l’intérieur et à l’extérieur des roues de tension avant. Dave, accompagné de Jamie Rixton, Directeur technico-commercial de Challenger, a configuré le tracteur Challenger en Roumanie. Sur le MT875B utilisé pour le record, Jamie a recommandé de retirer certains poids à l’avant et d’installer davantage de poids à l’intérieur et à l’extérieur des roues de tension avant. Ils ont également ajouté 16 poids à chacune des poutres de chenille. « Lorsque nous examinons les machines de nos clients, nous nous rendons compte qu’elles sont en général équipées d’un ensemble complet de poids à l’avant, qui sont souvent inutiles », commente Jamie. « En retirant le poids situé à l’avant et en le transférant vers les roues de tension, nous avons fait en sorte que les chenilles (et non le châssis du tracteur) restent au même niveau et ceci a compensé l’effet des forces provenant de la barre d’attelage qui transférera le poids sur la roue de tension avant. » Travaillant avec une efficacité maximale, le MT875B a labouré 644 ha en 24 heures. s Avec les réglages, lestages et fonctionnements appropriés, il est possible pour les utilisateurs Challenger de bénéficier des mêmes rendements exceptionnels que le tracteur à chenilles Challenger MT875B qui a établi un nouveau record mondial en labourant un énorme champ de 644 ha en 24 h en Roumanie en 2007. • Régime moteur constant 10 11 Avec l’arrivée sur le marché d’un nouveau MT755B, un entrepreneur britannique est devenu le propriétaire du 1 000 e tracteur de la marque Challenger vendu en Europe, Afrique et Moyen-Orient. Mick Roberts parle du développement de l’activité avec l’aide de Challenger. Tony Goodsell en Angleterre a créé son entreprise, Scribeland, il y a 25 ans, avec un pulvérisateur et un taille-haie. Aujourd’hui, avec son fils, Bruce, il gère une exploitation louée de 580 ha et des exploitations sous contrat sur 803 ha supplémentaires, depuis leur siège de West End Farm, Upper Frole, près de Alton dans le Hampshire. L’exploitation « toutes terres arables » consiste en une rotation de blé, colza, avoine et de fèves, tandis que la partie sous-traitance s’occupe de la forêt, de l’entretien des arbres et des propriétés pour occuper les sept employés à plein temps au cours de l’hiver. Parmi les principales activités de l’exploitation agricole sous contrat, l’entreprise réalise également des contrats individuels, qui ont inclus l’an passé 400 ha supplémentaires de semis. « Ils ont été capables de satisfaire ce contrat principalement grâce à l’achat récent d’un nouveau Challenger MT755B de 301 ch », explique Bruce Goodsell. « Ce tracteur a pu réaliser à lui tout seul le travail de semis qui était effectué auparavant par deux tracteurs. Même si nous n’avons pas vraiment réduit le parc de tracteurs, cela a permis de libérer un tracteur à roues ainsi que son utilisateur, ce qui nous a permis d’accepter cette quantité importante de travail supplémentaire », ajoute-t-il. La nouvelle fonction du tracteur Challenger consiste d’abord à commencer à cultiver le chaume à l’aide d’un rotoculteur Köckerling de 4 m de large, un Simba Xpress de 6,6 m de large ou un Quivogne Tinemaster, selon les conditions environnantes. Pour ce travail, il peut tracter le Tinemaster, avec ses dents réglées en profondeur, à un débit d’environ 4 ha/h avec une consommation de carburant d’environ 13-16 l/ha. « Il fonctionne à plein régime dans ce cas », fait remarquer Bruce. À la fin du mois d’août ou au début du mois de septembre, le tracteur Challenger arrête de cultiver et Bruce, qui est son principal utilisateur, passe au semis de colza 12 « Le tracteur MT755B à lui seul peut réaliser le travail dans un temps plus court, mais cela signifie également que l’autre tracteur peut être utilisé ailleurs » oléagineux. « Nous aspirons à fonctionner selon un système en deux passages dès que cela est possible. Ceci implique d’abord la création d’un faux semis, puis d’un semis à l’aide d’un semoir Horsch CO6. Je limite la vitesse de semis à 11-12 km/h, ce qui est confortable pour le tracteur et le semoir. Ceci signifie que je peux couvrir à peu près 40 ha/j et travailler pendant deux jours avec un seul plein », déclare-t-il. Après le colza, Bruce recommence à cultiver, puis continue à semer le reste des semences à l’aide du MT775B. « Auparavant, ce travail aurait été effectué par deux anciens tracteurs Challenger, un 45 et un 55 équipés de semoirs Simba Freeflow. Maintenant, une seule personne et un seul tracteur suffisent. Le tracteur MT755B à lui seul peut réaliser le travail dans un temps plus court, mais cela signifie également que l’autre tracteur peut être utilisé ailleurs » déclare Bruce. La vitesse d’avancement améliorée a apporté de grands avantages étant donné que, comme l’explique Bruce, le système précédent était beaucoup plus lent ce qui pouvait impliquer la poursuite du semis jusqu’en octobre certaines années. Ils devaient alors revenir au labour et aux combinaisons herse rotative/semoir, ce qui était lent et coûteux. « Ainsi, plutôt qu’un système en trois passages, nous pouvons désormais effectuer deux passages et nous pouvons travailler davantage de terre en moins de temps » déclare-t-il. Bruce était habitué à conduire le Challenger 55, que la nouvelle machine a remplacé, et il dit qu’il est impossible de comparer les deux machines, les différences étant trop importantes. « Au salon des céréales, il y a quelques années, un vendeur Challenger m’a invité à essayer les nouveaux modèles lorsqu’ils sont sortis. Mais j’ai refusé. Non pas parce que je n’étais pas intéressé, mais parce que je savais qu’à partir du moment où je les essaierais, je ne voudrais plus revenir au vieux 55 ! » Le tracteur a-t-il donc répondu à ses attentes ? « Oui, absolument », répond Bruce. La différence la plus notable concerne les chenilles. La nouvelle suspension du système Mobil-trac et la capacité à se déplacer de manière indépendante améliore non seulement le confort de conduite, mais également la traction. « Je pense que le MT755B, avec ses 301 ch, est plus puissant que le 85 que nous avions l’habitude d’utiliser (d’une puissance de 375 ch). Il était si lourd qu’il utilisait probablement de l’énergie ne serait-ce que pour faire un demi-tour. Mais le nouveau système Mobil-trac apporte un meilleur équilibre au tracteur. En utilisant le semoir sur le modèle 55, j’avais remarqué que la partie avant avait tendance à se relever, ce qui ne se produit pas sur le nouveau modèle », remarque-t-il. L’entreprise familiale a une longue expérience des tracteurs Challenger, ils ont en effet commencé à les utiliser en 1995 avec deux Cat Challenger 35. Depuis, ils ont fait l’acquisition de deux tracteurs 45 et d’un 55. Ils ont ensuite remplacé l’un des modèles 45 par un plus gros 75, qui a lui-même été ensuite remplacé par le 85. Ils ont ensuite vendu le 85 et acheté un tracteur à roues de 330 ch. « Les modèles 45 et 55 étaient sous contrat de location pendant cinq ans, mais nous avons prolongé ce contrat pendant trois années supplémentaires, ce qui nous a amenés jusqu’à l’année dernière où le nouveau MT755B les a tous les deux remplacés. s En réalisant toutes les opérations de semis et certaines cultures, le nouveau Challenger MT755B de Scribeland a augmenté sa capacité, en libérant un tracteur et une personne. s L’entrepreneur accroît son activité grâce aux machines Challenger Bruce Goodsell décrit le MT755B comme le tracteur idéal pour le semis. Tony Goodsell (à gauche) et son fils, Bruce, ont été propriétaires d’un grand nombre de tracteurs Challenger, Bruce déclare que le nouveau MT755B, est un exemple parfait de bon développement de produit. ▼ Dans un monde parfait, nous aimerions utiliser seulement deux Challengers pour toute l’exploitation, mais nous avons toujours besoin de gros tracteurs à roues pour la mise en balle, le transport et d’autres travaux », explique-t-il. Au cours de leurs 12 années d’expérience Challenger, les Goodsells ont été impressionnés par la fiabilité et la qualité de fabrication des machines. Même sur leur terre pierreuse, qui compte un nombre élevé de silex, les chenilles ont une durée de vie d’au moins 3 000 h. « Je pense que Le nouveau système à chenilles fait qu’elle dureront encore plus longtemps sur la nouvelle machine », déclare-t-il. En effet, en couvrant 2 000 ha de semis et de culture la saison passée, le tracteur n’a accumulé que 500 heures, ce qui signifie que même à l’ancien rendement, les chenilles auront une durée de vie de six ans. De plus, déclare Bruce, les chenilles sont parfaites pour le semis. « Rien ne peut surpasser les chenilles pour les opérations de semis. Elles ne laissent quasiment pas de marque, ce qui signifie que, contrairement aux roues, vous n’avez pas à travailler trop profondément pour éliminer les traces de roues. La direction rend également la combinaison beaucoup plus manœuvrable. Par exemple, lorsque vous vous dirigez autour d’un obstacle, le tracteur tire le semoir de l’autre côté et le ramène bien, sans avoir à pivoter et à attendre que l’outil suive le tracteur », ajoute-t-il. services de réparation et après-vente. « Je comprends que toutes les machines tombent en panne à un moment donné. Ce qui est important, c’est la rapidité et l’efficacité avec lesquelles les machines sont réparées. Nous avons souscrit au contrat de réparation et d’entretien étendu « manager » AGCO. Il dure huit ans, c’est notre expérience précédente qui nous a fait prendre cette décision. Les chenilles sont les seuls éléments que nous n’avons pas inclus, étant donné qu’elles ont une longue durée de vie. » toutes ces heures, il a cultivé et semé plus de 2 000 ha, ce qui fait un rendement moyen de 4 ha/h pour l’ensemble du travail. Il réalise le travail de deux tracteurs et il laisse donc la possibilité de travailler sur autre chose. « Nous sommes très contents du nouveau tracteur. Le nouveau Challenger AGCO est totalement méconnaissable par rapport aux anciens tracteurs que nous utilisions avant. C’est un formidable exemple de progression parfaite de développement de produit » déclare-t-il. La saison passée, le nouveau MT755B a accumulé 500 heures de travail pour l’entreprise Scribeland. Pendant Tony Goodsell a été surpris de la manière dont les chenilles et les roues de tension ont bien résisté aux rudesses des diamants (silex) du Hampshire. Les roues de tension ne présentent guère de marque après 500 heures d’utilisation. Bruce est également content de son nouvel environnement de travail, qui est grand, aéré et équipé d’un système de climatisation. Il apprécie également sa position de conduite plus haute, par rapport aux précédents modèles, qui, d’après lui, améliore vraiment la visibilité, en particulier lors du semis. Le tracteur a été acheté chez le concessionnaire Challenger, Lister Wilder à Wallingford, dans le comté d’Oxfordshire, et Bruce indique qu’il est satisfait de leurs 13 Récolte Une performance inégalée grâce à ses presses à balles carrées ▼ Presses à balles Challenger LB – de gros progrès en matière de productivité. Les nouvelles presses à balles carrées Challenger LB34B et LB44B permettent aux entrepreneurs et aux exploitations agricoles à grande échelle de faire de gros progrès en matière de productivité, de poids des balles et de densité mais sans demandes de puissance excessives. La nouvelle moissonneuse-batteuse montre ses capacités ▲ Équipé d’un cueilleur à maïs DBF de 9 m de large et comprenant 12 rangées, le modèle 680B a enregistré un rendement de 130 t/h de maïs. « Ces chiffres montrent que la moissonneusebatteuse axiale peut avoir un rendement important mais une consommation de carburant très économique » Le concept rotatif offre aux exploitants une technologie alternative pour la récolte par rapport aux machines traditionnelles : un battage doux sur une très large surface, pour préserver la qualité du grain, en particulier lorsqu’il s’agit de maïs et de grandes applications de semences comme les pois, les fèves et le soja. La moissonneusebatteuse Challenger 680B offre les meilleurs résultats à la fois en matière de rendement et de confort du chauffeur, ainsi qu’une longue liste de caractéristiques avancées, y compris le plus grand rotor du secteur. Après une tournée de démonstration qui a rencontré beaucoup de succès l’an passé, 2008 voit les débuts de la nouvelle moissonneuse-batteuse axiale Challenger 680B pour la moisson en Europe Centrale et en Europe de l’Est. « Au cours de la tournée qui est passée par la Slovaquie, la République tchèque, la Pologne et la Roumanie et qui a travaillé sur l’orge, le blé et le maïs, nous avons enregistré des résultats impressionnants pour la nouvelle machine », rapporte Torben Larsen, responsable du développement des récoltes, Challenger. « Nos concessionnaires dans ces pays ont fait un travail fabuleux en organisant la tournée de démonstration et nous étions ravis de voir autant de clients faire le déplacement pour assister sur place aux performances exceptionnelles de la machine. » En Roumanie, où la 680B a été équipée d’un cueilleur à maïs DBF de 9 m de large et comprenant 12 rangées, la machine a enregistré un débit de 130 t/h au cours d’une récolte de maïs d’environ 12 t/ha. La consommation de carburant était en moyenne de 83,3 l/h ou 9 l/ha. Au cours d’une récolte de blé en Pologne, la 680B, équipée d’une table PowerFlow de 9 m et d’un broyeur de paille, a récolté plus de 40 t/h par temps sec et avec un volume moyen de paille. La consommation de carburant dans ce cas était en moyenne de 18 l/ha. « Ces chiffres montrent que la moissonneusebatteuse axiale peut avoir un rendement important mais une consommation de carburant très économique », déclare Torben. « Il est indispensable de noter que la clé pour maximiser les avantages de ce rendement exceptionnel est de garantir que la logistique associée à la machine soit au même niveau. Avec ces vitesses de récolte, la trémie est pleine à peu près toutes les cinq minutes, ce qui signifie que vous devez installer une remorque à grains de taille moyenne toutes les dix minutes. Pour maintenir une pleine capacité, il est important que les machines continuent à fonctionner et ne soient pas mises de côté en raison d’un manque de support logistique. » 680B - PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES • Rotor massif - 0,8 m de diamètre pour 3,55 m de long • Tables de coupe PowerFlow haute capacité de 9,0 m et 7,7 m de largeur • Vitesse de déchargement élevée - 158 litres/s • Tambour à ailettes hélicoïdales de 1,4 m de large • Nouveau moteur Caterpillar 12,5 litres développant 459 ch avec Power Boost disponible à la vidange • Cabine offrant un confort d’exception et un très faible niveau sonore • Console GTA II s La nouvelle moissonneuse-batteuse axiale Challenger est désormais commercialisée sur les marchés d’Europe Centrale et d’Europe de l’Est. 14 Les nouvelles machines créent les meilleures balles du secteur, leurs dimensions sont les suivantes : 1,2 m x 1,28 m sur le plus grand modèle LB44B et 1,2 m x 0,88 m sur le modèle LB34B. Ces dimensions, combinées au poids et à la densité exceptionnelles de la balle, ont été décisives non seulement pour les entrepreneurs, mais également pour les clients. Les deux machines mettent en balles la paille et le foin, alors que le modèle LB34B fait également un petit travail d’ensilage. « Cette presse à balles nouvelle génération se révèle déjà comme un digne successeur des anciens modèles LB de Challenger qui sont devenus la référence non seulement en matière de performances des presses à balles carrées, mais également en matière de solidité et de fiabilité », déclare Torben Larsen, responsable du développement des récoltes, Challenger. « Les presses à balles Challenger sont conçues et fabriquées dans notre usine de Hesston aux États-Unis, qui a été la première à concevoir des presses à balles carrées. Ils ont établi la norme en 1978 et sont restés les premiers depuis dans ce domaine. » Les nouvelles presses à balles LB34-44B leur ont permis de garder cette avance en réduisant les coûts de fonctionnement par tonne en général et en améliorant l’efficacité de clients, ce qui crée davantage d’opportunités pour leurs activités. « Il s’agit vraiment d’une situation où tout le monde gagne », ajoute Torben. « L’objectif clé lorsque vous constituez des balles de paille est de créer des balles de la plus grande densité possible par heure. La productivité de mise en balles augmente et les balles, moins nombreuses et plus lourdes, quittent plus rapidement le champ, ce qui est intéressant pour l’exploitation agricole. Des balles moins nombreuses et plus denses réduisent le temps de manipulation et les coûts de transport étant donné que la surface de chargement des camions est mieux utilisée. « Ce sont des préoccupations majeures qui améliorent non seulement l’efficacité de production de foin et Presses à balles Challenger LB Référence Taille de la balle Modèle du modèle – 1 x H (cm) précédent LB34B LB44B 120 x 88 120 x 128 LB34 LB44 de fourrage, mais encouragent également davantage d’utilisateurs industriels à étudier sérieusement l’utilisation de paille pour tous types d’applications tels que la production de bio-énergie. En emballant davantage de matière dans la balle, les nouvelles presses à balles Challenger permettent de réduire les coûts de ces opérations », explique-t-il. La demande en paille pour des utilisations industrielles augmente dans le monde entier. Au Danemark, par exemple, le gouvernement a défini un objectif de 600 000 t/an de biomasse à brûler dans l’est du pays afin de réduire les émissions de dioxyde de carbone. Un quart de cet objectif va être atteint par l’usine de production d’énergie et de chaleur, Avedøre 2, propriété de Dong Energy, juste à l’extérieur de Copenhague. Cet utilisateur industriel unique consomme un total de 172 000 t de paille par an, fournie sous forme de balles mesurant 1,2 m x 1,28 m, conformément à la norme industrielle, telles que produites par le Challenger LB44B. La densité plus élevée permise par le nouveau modèle de presse à balles signifie qu’il est attendu que les charges de camions augmentent d’au moins 20 %, ce qui améliorera davantage l’efficacité de l’opération. Sur le terrain, les nouvelles presses à balles permettent également d’obtenir des gains de productivité importants. Couplée à un tracteur de 215 ch (230 ch max.), la presse à balles Challenger LB44B a constitué des balles pesant jusqu’à 620 kg en paille d’orge de printemps lors de la dernière moisson. D’autres essais en paille d’orge d’hiver, qui comparaient le modèle LB44B à la précédente presse à balles de référence, ont montré que le nouveau modèle permettait d’obtenir une augmentation constante du poids des balles entre 10 et 20 % à des vitesses jusqu’à 20 % plus rapides que son prédécesseur. En même temps, le modèle LB44B pouvait fabriquer 55 balles/h à une vitesse de travail d’environ 19 km/h. 15 Tracteurs à roues ▼ Les mises à jour sur les pulvérisateurs Challenger Spra-Coupe 7000 améliorent le confort de l’opérateur et les performances sur le terrain. Une technologie appropriée est synonyme de bénéfices Outre les faucheuses et pulvérisateurs Challenger, les tracteurs Challenger WT950 sont les principaux équipements du parc de tracteurs à roues de l’exploitation Kulan. « Tout en notant les avantages des solutions de pointe de Challenger, l’approche de Beybut Koishebayev concernant la remécanisation de masse de ses fermes se base sur les caractéristiques de robustesse et de simplicité des tracteurs tels que le Challenger WT590 », explique Konstantin Volyntsev, de Borusan Makina, concessionnaire Challenger au Kazakhstan. Beybut Koishebayev dirige Kulan, une exploitation de 25 000 ha de blé à Kostanay, dans le Kazakhstan septentrional. Son parc de machines Challenger compte 12 tracteurs WT590 de 190 ch. Il prévoit d’acheter 15 autres machines WT590B (successeurs du modèle WT590) cette année. Dans les vastes steppes plates qui sont cultivées ici, un champ standard ne mesure pas moins de 400 ha (2 km x 2 km). Le climat continental est synonyme d’hivers froids et de végétation tardive. Toutes les plantations sont réalisées au printemps. « Les tracteurs sont simples, indéréglables et fiables » « Nous utilisons les modèles WT590 pour la culture, l’ensemencement et le transport », remarque Beybut. La culture est réalisée à l’aide d’un rotoculteur de 7 m travaillant à des profondeurs de 12-14 cm à environ 10 km/h. « Les tracteurs sont simples, indéréglables et fiables – comme une Kalashnikov ! » déclare-t-il. « Il est plus facile de trouver des conducteurs pour les modèles WT590. Les utilisateurs de tracteurs locaux n’ont pas peur de les conduire. Et la cabine confortable crée un environnement de travail agréable. » Équipé d’un ensemble de trois semoirs SZS fabriqués localement (2,1 m x 3 = 6,3 m en largeur totale), un WT590 couvre 80-100 ha/jour dans l’exploitation Kulan. C’est la même zone qui était traditionnellement cultivée par un tracteur de 300 ch fabriqué localement et qui utilise cinq semoirs. En outre, le WT590 utilise 30 % de carburant en moins. En effet, la consommation moyenne du modèle Challenger lors d’une opération d’ensemencement est de 5,3 l/ha. Il ne fait aucun doute que Beybut Koishebayev apprécie énormément la ligne de produits Challenger et la fiabilité de cette marque. Il utilise également cinq moissonneuses-batteuses CH640, trois CH642 et trois CH643, cinq tracteurs WT460 plus des faucheuses-andaineuses et des pulvérisateurs SC4450. Il a prévu d’acheter des tracteurs à chenilles et des moissonneuses-batteuses axiales Challenger. « Je pense que le service fourni par Borusan est le meilleur du marché », explique Beybut. « Je prévois de continuer à investir dans les équipements Challenger pour mes fermes malgré la crise financière actuelle au Kazakhstan et bien que les prévisions pour 2008 annoncent des rendements moyens. Nous avons de grands projets. Je suis persuadé que les agriculteurs peuvent faire de gros bénéfices, il suffit d’utiliser la technologie appropriée. » Nouveaux pulvérisateurs - davantage de confort et des performances améliorées Les pulvérisateurs Challenger Spra-Coupe 7000, qui peuvent couvrir davantage de terrain plus rapidement, aident les chauffeurs à profiter de chaque opportunité de pulvérisation. Un ensemble de nouvelles fonctions et mises à jour est établi pour améliorer davantage les performances de ces machines sur le terrain. En remplacement des modèles 7450 et 7650, certaines des dernières fonctions des nouveaux modèles 7460 et 7660 incluent les nouveaux moteurs 3/Stage IIIA, la nouvelle suspension avant et un nouveau contrôleur Raven 5000. Nouveaux moteurs à rampe commune – une grande puissance de traction Les nouveaux modèles 7460 et 7660 utilisent les derniers moteurs Caterpillar C6.6 à six cylindres équipés d’un système d’injection à rampe commune et de quatre soupapes par cylindre pour être conformes aux réglementations sur les émissions Tier 3/Stage IIIA. D’une capacité de 6,6 litres, la puissance maximale du moteur est de 174 ch. Les nouveaux moteurs ont pour caractéristiques des niveaux sonores inférieurs et une excellente consommation de carburant. Grâce à leur couple élevé, ces moteurs offrent toute la puissance nécessaire pour négocier facilement les pentes raides et les sols meubles. Un grand confort de conduite ▲ Beybut Koishebayev a de grands projets pour la croissance de ses fermes qui incluent l’investissement dans la technologie Challenger. 16 ▲ Le tracteur WT590 de 190 ch, de conception robuste, peut supporter les traitements les plus difficiles. ▲ Konstantin Volyntsev, chef des ventes pour la région de Kostanay travaille en étroite collaboration avec l’entreprise Kulan sur son programme de remécanisation de l’exploitation. Le nouveau pont avant apporte encore plus de confort pour le conducteur et de stabilité pour la machine. Une augmentation de l’empattement de 5,08 cm apporte une plus grande stabilité, alors que des performances de suspension améliorées sont rendues possibles grâce aux nouveaux ressorts linéaires présentant une raideur totale réduite qui permet davantage de mouvement de suspension. Contrôleur Raven 5000 Tous les nouveaux modèles sont désormais équipés du système de commande de pulvérisation Raven 5000 pour des taux d’application précis. Le système contrôle les litres/ha, la pression de pulvérisation, les volumes pulvérisés et les hectares, la vitesse et le volume du réservoir. Principales caractéristiques – 7460 & 7660 • Nouveaux moteurs Caterpillar à rampe commune C6.6 Tier 3/Stage IIIA • T ransmission Powershift Caterpillar six vitesses •N ouveau pont avant • V itesses de travail pouvant atteindre 25 km/h • A pplication à faible volume entre 50 et 100 l/ha • S uspension totalement indépendante • Option assistant avant hydraulique • Garde au sol exceptionnelle – jusqu’à 1,10 m sur le modèle 7460 et jusqu’à 1,22 m sur le modèle 7660 • R églage hydraulique de la largeur des chenilles • Pompe centrifuge hypro 9303 (300 l/min) • L e joystick inclut une commande par bouton poussoir pour le système de guidage automatique Auto-Guide (selon équipement) • L es fonctions du joystick, telles que le régulateur de vitesse, l’accélérateur et la rampe peuvent être activées du bout des doigts pour une facilité d’utilisation • P neus Goodyear de série ▲ Les ressorts à flexibilité variable ont été remplacés par des ressorts linéaires pour apporter davantage de mouvement de suspension. ▲ Nouveau pont avant. 17 Nouvelles Tournée anglo-française du site de production américain Des présentations de produits complètes et une concentration totale sur les caractéristiques clés telles que les chenilles, les roues intermédiaires et les conducteurs étaient la priorité d’un programme bien rempli d’événements organisés pour des groupes de clients britanniques et français qui ont visité le site de production de Jackson aux États-Unis. Les plus grandes journées portes ouvertes ont lieu à Grubbenvorst Visiteurs installés sur le siège du conducteur « Les ventes des tracteurs à chenilles Challenger ont progressivement augmenté au Royaume-Uni et 100 unités seront vendues sur ce marché cette année », explique Richard Miller, responsable marketing de Challenger, qui a organisé les voyages. « En France, l’utilisation des chenilles est moins développée, mais cela risque fortement de changer car les avantages deviennent d’autant plus évidents dans le paysage agricole en mutation. » En complément des présentations techniques et d’une visite de l’usine, les visiteurs ont également eu la chance de monter sur les machines Challenger et de les conduire. Les autres activités incluaient une visite d’une usine d’éthanol au lac de Bingham, des déplacements dans différentes fermes et une visite des sites Caterpillar à Peoria - le tout conclu par une croisière sur le Mississippi. ▲ Les délégués du Royaume-Uni en voyage. Steve Pemberton, qui exploite plus de 400 ha dans le comté de l’Essex, en Angleterre commente : « Ce voyage a été parfaitement organisé. C’était impressionnant de faire le tour de ce site de production très propre et efficace et d’avoir la chance de visiter un grand nombre de fermes américaines. Nous remercions chaleureusement l’équipe Challenger qui a fait un travail remarquable. » ▼ Le groupe en provenance de la France. Journée portes ouvertes sur le site Challenger de Grubbenvorst aux Pays-Bas au début du mois de juin. Le département Challenger European Operations fabrique les machines Terra Gator, RoGator et Spra-Coupe dans l’usine de Grubbenvorst qui sert également de centre de préparation pour les tracteurs MT en Europe, Afrique et au Moyen-Orient (EAME). Plus de 2 500 invités spécialement conviés en provenance de toute l’Europe ont pu assister à des démonstrations de machines, participer à des essais de conduite et étudier les affichages de fournisseurs d’équipement. L’usine de Jackson a été construite en 1970 et 587 000 sq ft (54 500 m2) du site sont en zone couverte. Le site s’étend sur 100 acres (41 ha) et emploie environ 1 000 personnes. « Les aspects qualitatifs du processus de production existent dans chaque groupe de travailleurs », déclare Richard Miller. « Ceci signifie qu’il existe un contrôle de la qualité à chaque étape de montage. Chaque groupe effectue une série d’essais et de vérifications avant que la machine ne quitte la zone. » Le terrain de démonstration a accueilli un grand nombre de produits Challenger. Les visiteurs étaient encouragés à s’installer derrière le volant des tracteurs à chenilles Challenger équipés des plus gros outils et à tester la conduite du nouveau grand tracteur articulé MT900. Les machines d’application telles que les Challenger Terra Gator, RoGator et Spra-Coupe, ainsi que les tracteurs à roues et les moissonneuses-batteuses étaient également présents. Les visiteurs ont pu voir les locaux du site de production et le nouveau centre Serious Machinery de Challenger qui a été utilisé pour accueillir l’événement. Le tout nouveau centre Serious Machinery est le centre de formation de Challenger dans la zone EAME. Le bâtiment de 300 m2 comprend une salle de classe qui peut accueillir 25 personnes et, au deuxième étage, une boutique de produits dérivés Challenger et un grand écran pour diffuser les toutes dernières vidéos Challenger. C’est une nouvelle ressource importante pour former les distributeurs, le personnel technique et commercial ainsi que les chauffeurs. Marrakech express Le logo Challenger a orné une voiture ayant participé au rallye humanitaire « Les 4 ailes » de Paris à Marrakech. 18 Environ 2 000 étudiants français issus de plus de 150 établissements différents ont participé au rallye. À eux tous, ils transportaient plus de 30 tonnes de fournitures scolaires à Marrakech. Un modèle réduit de MT900B était monté sur le toit de la voiture Challenger qui a participé au rallye. s La voiture était conduite par une équipe d’étudiants en machinerie agricole du Lycée agricole du Chesnay. Chaque voiture transportait environ 50 kilos de matériel éducatif au Maroc, distribué ensuite par l’UNICEF aux écoles et enfants en difficulté. 19 Challenger célèbre une étape clé dans la production Mars 2008 : le 20 000 e tracteur à chenilles Challenger, un modèle MT835B, a quitté la chaîne de production du site de fabrication AGCO de Jackson, dans le Minnesota. Commercialisé pour la première fois en 1987, AGCO a racheté la ligne de produits Challenger à Caterpillar® en 2002. « Les tracteurs à chenilles de la série innovante Challenger ont été les premiers de leur catégorie. Depuis la fabrication du premier tracteur à chenilles, Challenger a cherché à innover encore plus », déclare Jason Hoult, directeur Marketing Produits Challenger pour les tracteurs à chenilles et articulés aux États-Unis. produit de qualité », déclare John D’Arrigo au sujet de son parc de 17 tracteurs à chenilles. « Chacune de nos machines travaille environ 3 000-3 500 heures par an. Nous avons acheté et utilisé 60 tracteurs à chenilles Challenger depuis que les chenilles en caoutchouc ont été commercialisées en 1987. Nous aimons utiliser les tracteurs à chenilles car ils peuvent couvrir davantage de terrain que les machines traditionnelles. » ▼ Challenger célèbre le 20 000 e tracteur à chenilles Challenger quittant la chaîne du site de fabrication AGCO de Jackson. Les représentants de l’entreprise D’Arrigo Bros. qui ont acheté le tracteur auprès du concessionnaire Challenger, Quinn Equipment Inc., ont reçu les clés du tracteur des mains des membres de l’équipe de fabrication Challenger. Conçu pour améliorer les performances grâce à une plus grande surface de traction, Caterpillar a introduit le système Mobil-trac dans l’agriculture. « La série Challenger a été conçue pour des exploitants qui souhaitent augmenter l’efficacité de leur travail de récolte ou de labour en réduisant le compactage » ajoute Jason. « Une plus grande surface d’appui entraîne un glissement moindre et davantage de puissance au sol. » « La troisième génération de tracteurs à chenilles, la série Challenger MT800B, est encore plus grande, plus puissante, plus rapide et plus intelligente que les générations précédentes. De nouveaux moteurs et une large gamme de modèles ont placé la barre encore plus haut en matière de productivité et de performances. Et, alors que nous entrons dans une nouvelle ère, nous continuons à être les leaders en matière de développement des tracteurs à chenilles », commente-t-il. Le 20 000 e tracteur à chenilles a été vendu au client D’Arrigo Bros., un client fidèle de Challenger basé à Salinas, en Californie. D’Arrigo Bros. a été le premier à cultiver le brocoli aux États-Unis en 1934, et il est toujours le leader sur le marché avec une exploitation de plus de 12 500 ha. « Notre exploitation a besoin de tracteurs fiables qui peuvent travailler sans s’arrêter. Challenger propose ce 20 Cat®, Caterpillar® and Challenger® sont des marques déposées de Caterpillar Inc et sont utilisées sous licence par AGCO Corporation. www.challenger-ag.com French