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Le magazine des professionnels de l’agriculture présenté par Challenger
Août 2008
Selon Bernard Gibrais, de la société Challenger, du sud-ouest de la France, depuis dix ans, les Terra
Gators constituent un élément essentiel du parc d’une coopérative française de machines agricoles.
Épandage de lisier
sur les terres du foie gras
Les CUMA (Coopérative d’Utilisation de
Machines Agricoles) sont très courantes en
France, en particulier dans les zones d’élevage et
les exploitations mixtes. Ces groupes de partage de
machines, qui rencontrent un franc succès, ont été créés
après la Seconde Guerre mondiale lorsque l’agriculture
française disposait de ressources limitées et qu’un grand
besoin de nourriture se faisait sentir.
La CUMA des Landes en Aquitaine a été créée il y
a 30 ans suite aux besoins en travaux de drainage.
Pendant de nombreuses années, ils ont constitué l’activité
principale de la coopérative qui se voit aujourd’hui
bien équipée en machines telles que les pelleteuses
et les bulldozers.
L’Aquitaine est connue pour sa culture du maïs, des
légumes et des kiwis, mais elle est également la première
région productrice du célèbre foie gras, cette savoureuse
spécialité fabriquée à partir de foie d’oies et de canards.
La croissance de la production de foie gras et
l’augmentation du volume de déjections de la volaille
qui en résulte ont motivé la décision de commencer
à épandre le lisier et de faire meilleur usage de ses
propriétés organiques et riches en azote. Selon Michel
Bouet, Directeur de la CUMA des Landes, la première
étape consistait à créer un système fiable et efficace
qui satisfaisait aux besoins environnementaux.
Il explique « Nous avons choisi les équipements
d’application Terra Gator pour faire avancer le programme
et convaincre les agriculteurs des avantages et de
l’obligation d’utiliser le lisier comme engrais ».
« En 1998, nous avons acheté notre premier modèle,
le 2204 équipé d’un réservoir d’une capacité de 13 m3
et d’un injecteur arable Kongskilde. Dix ans après, les
effets du régime sont bien visibles. »
▼ MT900B –plus de
200 tracteurs ont été
vendus depuis leur
lancement et les
premières unités pour
l’Europe commencent
à être distribuées.
Environ 200 tracteurs MT900B ont été vendus
dans le monde entier depuis leur lancement
au milieu de l’année 2007. Les premières
unités pour l’Europe ont été livrées aux
clients plus tôt cette année, y compris
trois unités à la ferme Tselinoye dans le
Kazakhstan septentrional.
« La réaction du marché à notre nouveau grand modèle
articulé a été très surprenante, » explique Richard Miller,
Directeur marketing Challenger. « Les machines ont été
bien reçues dans toutes les régions du monde étant
donné que le bouche à oreille a bien fonctionné en ce
qui concerne leurs performances exceptionnelles et
leur rendement élevé. »
C’est l’Amérique du Nord qui a demandé le plus d’unités
jusqu’à présent. Les premiers modèles MT900B ont été
vendus à Garry Motes, en Floride, qui a acheté un modèle
MT945B pour l’utiliser pour le nivellement du sol arable.
« Les utilisateurs adorent le MT945B, » déclare Garry.
« Son poids convient parfaitement à sa puissance. »
Il vante également la facilité d’accès au réservoir de
carburant, à la transmission, aux réservoirs de liquide
et à la pompe hydraulique.
s Michel Bouet – Directeur de la CUMA des Landes.
« Nous avons choisi les
équipements d’application
Terra Gator pour faire avancer
le programme et convaincre
les agriculteurs des avantages
et de l’obligation d’utiliser le
lisier comme engrais ».
Le parc de machines Terra Gator de la coopérative
comprend maintenant trois machines (un modèle
2104 de 13 m3, un 3104 de 15 m3 et un 2244 de 15 m3)
ainsi qu’une citerne Tri-Axer de 22 m3. Les machines
Terra Gator sont utilisées avec quatre injecteurs arables
Kongskilde, un injecteur Veenhuis pour les travaux sur
herbage et trois injecteurs à disques de grand diamètre.
Après sept années d’excellents services, le modèle
3104 va bientôt être remplacé par un nouveau TG2244.
Michel Bouet ajoute « Le dosage des déjections de volaille
est de 24-40 t/ha à l’automne et 40-50 t/ha en hiver, alors
que le lisier bio est appliqué dans des quantités
de 25-30 t/ha. »
« À l’avenir, nous chercherons à améliorer notre
productivité et notre capacité. Le climat à la fin de l’hiver/
au début du printemps est idéal pour réaliser l’épandage,
ce qui laisse un peu de temps avant de commencer la
plantation de maïs. »
« Ce que nous aimons dans les machines Terra Gator,
ce sont leur vitesse et leur durabilité. Elles sont équipées
de moteurs fiables et sont confortables pour le chauffeur.
Le fait qu’elles injectent le lisier aide à la protection de
l’environnement et leur légère surface d’appui signifie
que la structure du sol n’est pas endommagée. Elles sont
parfaitement adaptées aux terrains en pente et peuvent
accéder à des zones de terre meuble où un tracteur et un
réservoir tracté ne pourraient aller » déclare-t-il.
« Les jours de formation dispensés aux opérateurs par
Challenger sont très appréciés et sont indispensables
à une utilisation optimale des machines. Je voudrais
également souligner que le service après-vente est rapide
et efficace. Récemment, un après-midi, nous avons eu
besoin en urgence d’une pièce détachée. Elle a été livrée
via le service Parts Express et le matin suivant la machine
était réparée et de nouveau utilisée. »
Le Rédacteur, Serious Machinery
AGCO Limited, Abbey Park Stoneleigh, Kenilworth CV8 2TQ L’Angleterre
Gamme de modèles
Modèle
Puissance ch/kW
MT945B
430/320
MT955B
460/343
MT965B
510/381
MT975B
570/425
Vous trouverez des informations supplémentaires sur les tracteurs
MT900B en action dans notre prochain numéro.
Une machine sensationnelle
En tant que plus gros tracteur à roues présent sur
un salon d’Europe Centrale, le Challenger MT900B a
emballé les foules au dernier salon Techagro qui
s’est tenu à Brno, en République tchèque.
« Les visiteurs faisaient littéralement la queue pour voir
le tracteur, » explique Michal Krutis, spécialiste des
ventes Challenger en République tchèque
et en Slovaquie.
Techagro est le plus grand salon de l’agriculture en
Europe Centrale, il attire plus de 90 000 visiteurs.
Le distributeur Phoenix Zeppelin a fait un beau travail
sur le stand Challenger. 14 machines en tout y étaient
présentées, y compris des tracteurs à chenilles et à
roues, des moissonneuses-batteuses, des presses
et de l’équipement d’application. La technologie était
également mise en avant sous la forme du système
de guidage automatique Auto-Guide, du logiciel GTA
et des systèmes de pulvérisation Raven. La nouvelle
gamme de tracteurs à roues polyvalents MT400B de
83-115 ch était également une attraction phare.
« Le salon a eu beaucoup de succès, c’était l’occasion
idéale pour présenter la large gamme de produits
Challenger aux clients d’Europe Centrale, » déclare Michal.
L’équipe Challenger en
République tchèque pose pour
la photo devant le MT900B
qui a attiré les foules.
Le stand.
s
E-mail: [email protected]
Site Internet: www.challenger-ag.com
Les tracteurs MT900B sont dotés des moteurs CAT
ACERT Tier III d’une puissance de 430 à 570 ch, d’une
transmission Powershift CAT 16 x 4 vitesses, d’un centre
de gestion du tracteur, d’un dispositif hydraulique de
répartition du flux indépendamment de la charge et
comportent jusqu’à six distributeurs à tiroirs.
La puissance élevée de la machine utilise la conception à
roues jumelées pour offrir une puissance maximale sur le
terrain. Elle présente également l’avantage d’une répartition
optimale du poids afin d’augmenter au maximum la
traction, ainsi qu’un empattement long et un degré élevé
de manœuvrabilité. C’est une machine qui excelle dans
les opérations de culture et de plantation primaires et
secondaires à vitesse élevée.
s
Une fois qu’un groupe d’agriculteurs s’est mis d’accord
sur la nécessité du partage du matériel, il calcule les
contributions individuelles au coût d’investissement dans
la machine en fonction de l’utilisation prévue de chacun.
Les membres paient une cotisation pour pouvoir utiliser la
machine selon un prix forfaitaire qui couvre tous les frais.
Le MT900B
commence à faire
ses preuves
Version e-mail
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indiquée ci-dessus et suivez les instructions qui vous permettront de vous y abonner.
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Un Challenger MT865B équipé de bennes Reynolds offre des durées de
cycle rapides et un fonctionnement peu gourmant en carburant dans un
gros projet de construction d’autoroute en Irlande.
Un nouveau
spécialiste des
applications
industrielles
Le tracteur MT865B
se lance dans le
transport de TERRE
Avec 60 km de la nouvelle autoroute M3
actuellement en construction, qui va du nord-ouest
de Dublin jusqu’à Navan, l’entreprise W H Earthworks
dirigée par Greg Weir et Vincent Horton a remporté le
contrat de construction de la base de l’embranchement
M3 dans la banlieue de Navan.
Le sol dans cette région n’est pas tout à fait un
marécage mais est très humide et très meuble et, à
son état naturel, il ne peut supporter des charges très
lourdes en particulier celles associées aux engins
de terrassement et de construction de routes. Les
ingénieurs des ponts et chaussées utilisent des
techniques de stabilisation des sols pour créer le
ballast à l’aide de déblai provenant d’un site industriel
en développement à la limite de la périphérie de Navan.
Le déblai est chargé dans des camions à tombereau
articulé et déplacé sur quelques centaines de mètres
vers un site à proximité de l’autoroute où il est nivelé.
Il devient alors la responsabilité de W H Earthworks :
un déplacement complet de saletés représentant
environ 150 000 m3.
Avec son moteur CAT C18 de
18,1 litres, d’une puissance
maximum de 534 ch et d’une
augmentation du couple de 42 %,
les rapports du site indiquent que
le MT865B consomme seulement
58 litres de carburant par heure.
En raison de la nature trop meuble du sol, W H
Earthworks a investi dans des tracteurs à chenilles en
caoutchouc, ainsi qu’un Challenger MT865B qui tracte
des bennes Reynolds de 17 m3. Cet ensemble peut
déplacer environ 34 m3 par voyage. Les pressions au
sol sont relativement faibles et l’endommagement du
sol est minime, en particulier si on le compare aux
sillons laissés par les camions à tombereau articulé
qui viennent occasionnellement sur le site.
Par conséquent, pourquoi utiliser un ensemble
tracteur/racleur ?
Premièrement, les ingénieurs du site l’exigent car ils
demandent l’application de couches fines et uniformes
de terre qui peut être épandue avec de la chaux, qui
4
est ensuite mélangée avant d’être compactée. Greg
Weir estime que cela coûterait 2 euros/m3 de déplacer
la terre à l’aide de camions à tombereau articulé. Il y
aurait avant tout des frais supplémentaires pour réduire
les tas en couches suffisamment fines pour que la
chaux soit appliquée, plus des frais d’élimination
des ornières.
« En utilisant des bennes tractées, nous cherchons
à obtenir un coût d’environ 1,50 euro/m3,
l’endommagement du sol est pratiquement nul, et
la productivité est ainsi élevée, » déclare Greg.
La polyvalence du tracteur à chenilles s’ajoute ensuite
à tout cela. Le nombre de bennes tractées peut être
réduit ou augmenté de un à trois selon les conditions,
d’autres équipements peuvent être également utilisés
derrière le tracteur. « Il existe de nombreuses
possibilités pour continuer à utiliser le tracteur de
manière productive », ajoute Greg.
Avec son moteur CAT C18 de 18,1 litres, d’une
puissance maximum de 534 ch et d’une augmentation
du couple de 42 %, les rapports du site indiquent que
le MT865B consomme seulement 58 litres de carburant
par heure. Les autres machines à chenilles, équipées
de moteurs plus petits et effectuant le même travail sur
le site consomment de leur côté 62 litres/h. Multipliez
ceci par une journée de dix heures et par le nombre de
jours et vous verrez que la différence de consommation
de carburant a son importance.
Mike Carney utilise régulièrement le modèle Challenger
MT865B pour W H Earthworks. Il indique que le
tracteur Challenger est une machine confortable dont
les commandes sont simples. « Les longues chenilles
simples égalisent les ornières et les autres ondulations
sur une route ou un site industriel, » déclare-t-il.
« Et les roues de tension permettent à la chenille
souple de suivre des ondulations mineures et des
ornières pour maintenir la traction. »
Des ornières profondes, d’après Mike, doivent être un
peu entretenues. « Laisser les zones de travail devenir
trop accidentées est contre-productif et un peu de
temps passé à aplanir les choses est du temps bien
employé. Dans des conditions de travail difficiles,
les durées de cycle sont réduites, les conducteurs
manquent de confort et se fatiguent donc rapidement
et l’usure de la machine s’accroît. »
Le matériel Earthworks utilise des bennes Reynolds
17E10.5 d’une capacité de 17 m3 à partir d’une largeur
de coupe de 3,2 m. Lorsqu’elles sont vides, les bennes
pèsent chacune 10 727 kg. Ajoutez à cela 12,9 m3
de matériau et la charge utile totale s’élève à environ
27 tonnes. Ce poids est supporté sur quatre pneus
20.5R25 espacés à l’arrière, avec environ un tiers
du poids transféré sur le tracteur ou sur la benne
à l’avant. « J’ai beaucoup aimé utilisé ces bennes
pendant quelque temps, » déclare Greg Weir.
« Elles sont simples à utiliser et plutôt inusables
si elles sont correctement entretenues. »
Adapté d’un article du magazine Earthmovers.
Greg Weir estime que l’utilisation de racleurs
tractés coûte 1,50 euro/m3 alors qu’un
simple déchargement des camions à tombereau
articulé coûte 2 euros/m3 ▲
Le tracteur MT865B de W H Earthworks tracte
deux bennes Reynolds de 17 m3 qui
ne consomment que 58 litres de
carburant par heure. ▼
Jason Webb vient d’être nommé Directeur
technico-commercial pour les applications
industrielles dans l’équipe Challenger.
« Les équipements Challenger ont un grand
potentiel dans le secteur non agricole, »
explique-t-il. Il existe une multitude
d’applications possibles, de la construction
de routes et d’aéroports, à la construction de
barrages et aux équipements publics, en passant
par l’entretien des routes forestières et rurales,
l’aménagement immobilier et les opérations
d’exploitation minière et d’enfouissement
des déchets. »
Avant cette nomination, Jason travaillait pour
le groupe Fiabilités produits AGCO en tant que
responsable régional des services pour l’Europe
du Nord en charge des équipements Challenger
et Massey Ferguson. Il a également occupé des
postes dans les sociétés JCB, Deutz Fahr et
Case, et a travaillé au Royaume-Uni,
en Nouvelle-Zélande et dans la zone CEI.
* Une autre nouvelle nomination concerne
Thom Sanders en tant que Directeur
technico-commercial pour les applications
machines de Challenger. Thom vient d’une
famille d’agriculteurs installés près de Meijel
dans le sud des Pays-Bas. Doté d’un grand
savoir-faire pratique, il bénéficie d’une grande
expérience dans les machines agricoles et
pendant plusieurs années il a géré sa propre
entreprise de sous-traitance. Il fournira des
informations sur les produits et dispensera des
formations aux équipes de ventes Challenger.
5
Démonstration de promotion
▼ Le tracteur Challenger MT765 est
indispensable et a accumulé 6 000 heures
depuis son achat en 2004.
de l’agriculture énergétique
Une installation biogaz à Formigara, en Italie,
a servi de site de démonstration pendant
une journée afin de promouvoir l’agriculture
énergétique ainsi que les ressources et
les machines nécessaires pour la
prendre en charge.
Sous la bannière « Agriculture énergétique rapprochement entre l’énergie et les nutriments »,
400 visiteurs se sont réunis pour cet événement
d’une journée qui comprenait la présentation et la
démonstration d’un épandeur Challenger Terra Gator
2244 et d’un tracteur de la série MT700. D’autres
fournisseurs étaient présents : Pioneer (semences)
Kverneland (semoirs) Krone (récolteuses-hacheuses
de fourrage), Apiesse (tubes d’ensilage) et UTS Italia
(centrale et équipement alimentés à la biomasse).
« Les tracteurs Terra Gator sont parfaits pour
l’application des résidus résultant de la production de
biogaz, » explique Walter Remondini de Challenger
Italie. « Le lisier digéré obtenu contient 4,5 kg/m3
d’azote (N) et d’autres nutriments importants y
compris du phosphore et du potassium. »
L’application du matériau donne les avantages
agronomiques suivants :
• Des niveaux élevés d’azote organique impliquent un
lent dégagement sur un grand nombre d’années
• L’analyse d’azote dans le matériau montre que ce
dernier contient 50 % d’azote assimilable et
50 % d’azote organique
• Des niveaux élevés de matière organique dans
le matériau améliorent la structure du sol et
reconstituent la teneur en humus
• L’utilisation de lisier liquide réduit les
coûts d’engrais artificiels et protège
davantage l’environnement
Au cours de la démonstration, le TG2244 a été
utilisé pour appliquer des taux compris entre
10 m3/ha et 100 m3/ha. Un dosage de 38 m3/ha était
requis conformément à la politique européenne sur
les nitrates et afin de garantir une rentabilité optimale
sur les terres qui hébergeaient cette démonstration.
Les participants ont pu voir d’abord les avantages du
système NMS (système de gestion des nutriments)
de la machine qui contrôle les taux d’application.
« Un système NMS liquide est le parfait complément
d’une installation biogaz garantissant une rentabilité
maximale et des avantages en ce qui concerne
l’environnement », ajoute Walter Remondini.
« L’installation biogaz a fourni une excellente toile de
fond à l’événement qui a attiré plus de 400 visiteurs »,
déclare Cinzia Peghin de Challenger. « La biomasse est
un sujet sensible et un grand nombre d’agriculteurs et
d’entrepreneurs tiennent à en connaître davantage sur le
processus de production. La journée s’est terminée
par une visite de l’installation. »
L’installation biogaz appartenant à la famille Rinaldi,
qui possède plus de 7 500 porcs et 250 vaches, a
été construite en 2004. Tous les jours, ils alimentent
l’installation avec 65 m3 de lisier de porc et de bovins
ainsi que 50 tonnes de biomasse y compris du triticale
et du maïs. L’installation produit 25,7 mégawatts en
24 heures et 9 375 mégawatts sur 12 mois ; ce qui suffit
à alimenter en électricité 2 500 maisons particulières.
TG2244 - principales caractéristiques
et principaux avantages
• Couteau à réglage automatique – pour un
produit et une distribution uniformes
• Compactage du sol réduit – grâce aux
caractéristiques telles que la marche
en crabe et les pneus à portance élevée
• Endommagement minimal des cultures
– grâce à l’utilisation de l’injecteur à
disques spéciaux
• L’installation d’un injecteur pour terre
arable signifie que des émissions de
NH4 (ammoniaque) peuvent être
pratiquement réduites à zéro
• Réduction des coûts - grâce à la
combinaison de l’application de matériau
et du travail du sol en une opération
• Traçabilité parfaite - peut être réalisée
grâce à des cartes d’application et des
rapports provenant du Falcon VT
• Durées de cycle réduits – grâce aux
capacités élevées du système telles que
la fonction SuperLoad qui permet remplir
le réservoir à un débit de 10-13 m3
par minute
Le tracteur MT765 améliore
l’opération de drainage sur
les terres néerlandaises
La technologie des tracteurs à chenilles est
indispensable pour les opérations de drainage
réalisées par l’entrepreneur Klaas Fekkes à
Friesland, dans le nord des Pays-Bas.
Klaas explique « Nous travaillons à des profondeurs
allant jusqu’à 1,5 m et la seule manière d’utiliser les
équipements de drainage sans endommager le sol est
d’utiliser un tracteur à chenilles ». Le tracteur à chenilles
en l’occurrence est un Challenger MT765 équipé d’un
système de guidage automatique Auto-Guide.
Klaas a établi son entreprise de sous-traitance en 1990,
en se spécialisant dans l’amélioration, le drainage et le
nivellement du sol Son équipe de quatre personnes à
plein temps s’est également impliquée dans le travail
du sol, y compris la culture et l’ensemencement,
ainsi que la tonte.
« Nous effectuons le nivellement et le drainage du sol
sur environ 1 000 ha/an et nous posons environ 250 km
de tuyaux à l’aide du Challenger MT765. Le travail du
sol représente environ 1 200 ha/an, » commente Klaas.
« Nous envisageons également de développer la
pose de câbles. »
« Notre travail est réparti sur toute l’année. Les conditions
météorologiques au cours des périodes de nivellement
du sol sont très importantes, de trop fortes pluies
endommagent la structure du sol. Le tracteur MT765
présente l’avantage d’une énorme traction couplée à une
pression au sol réduite qui minimise l’endommagement
du sol et nous permet d’utiliser au mieux le
temps disponible. »
▲ Le tracteur Terra Gator 2244 a été utilisé pour la démonstration de
l’application de lisier biomasse.
6
▲ 400 visiteurs ont participé à la journée d’Agriculture Énergétique qui a eu
lieu dans l’installation biogaz de la famille Rinaldi à Formigara.
Klaas et son équipe ont testé un grand nombre de marques
différentes de tracteur à chenilles et ont finalement choisi
le MT765 qui est entré en service en 2004 et a depuis
accumulé plus de 6 000 heures. Équipé d’une boîte de
vitesses rampantes, de roues intermédiaires larges, de
roues motrices larges, de chenilles de 762 mm et d’un
système d’attelage avant, le tracteur est un élément clé
du parc de machines de Fekkes.
La pose de tuyaux en ligne droite à des profondeurs
précises est indispensable pour les opérations de
drainage. Les machines spécialisées en drainage sont
guidées par laser et sont directement raccordées au circuit
hydraulique du MT765 pour commander le levage et
l’abaissement des outils et garantir qu’une profondeur
constante est maintenue.
« Nous utilisons le système de guidage automatique
Auto-Guide pour le drainage, le nivellement du sol, la
préparation du semis et le labour et je suis très satisfait
de la précision et de l’efficacité du système, » ajoute
Klaas. « Je l’ai également utilisé en association avec un
iPaq Pocket PC pendant les 2 ans et demi qui viennent de
s’écouler. » Cette combinaison permet la pose précise des
tuyaux ainsi que la création de cartes pour afficher leurs
emplacements. Le système le plus récent commercialisé
par Challenger pour ce type de travail implique
l’intégration du système de guidage automatique AutoGuide avec la suite de logiciels GTA pour la gestion des
machines, la tenue d’archives et la cartographie.
Une des dernières pièces de l’ensemble à rejoindre le
parc Fekkes est une charrue Kvernland à 6 sillons. Son
association avec le MT765 a généré beaucoup de travail.
« Les exploitants de terres arables de la région sont
impressionnés par les performances du tracteur » déclare
Klaas. « Lorsque nous labourons ‘sur terre’ sans entraîner
une roue dans le sillon, cela signifie que nous ne créons
pas de couche de compactage du sol à une profondeur
de 30 cm. »
La conduite sans secousses du tracteur MT765 est une
autre caractéristique à vanter. « La conduite est si agréable
que nous pouvons nous rendre au champ par la route,
et parcourir ainsi parfois 30 ou 40 km à des vitesses
de 40 km/h et sans usure inacceptable des chenilles »
rapporte Klaas. « La cabine est exceptionnelle en termes
d’espace, de visibilité et de fonctionnement. Dans le
champ, le travail peut être réalisé de manière confortable
et l’autre avantage est que le tracteur, en raison de sa
stabilité, permet aux machines de réaliser correctement
le travail de nivellement. Un tracteur stable est
synonyme d’un outil stable. »
« Nous investissons beaucoup dans la technologie et
nous pouvons toujours réaliser un chiffre d’affaires élevé
par membre du personnel et par 1 000 euros de capital
investi » déclare Klaas. « Pour nous, le prix d’un travail
n’est pas la première chose que nous abordons avec les
clients. Une productivité élevée, un travail soigné, un
professionnalisme et des équipements modernes sont
les raisons pour lesquelles on fait appel à nous. »
▲ Klaas Fekkes est spécialisé dans l’amélioration,
le drainage et le nivellement du sol. Une fois que
la machine de drainage (illustrée à l’arrière du
tracteur) a fait son travail et que les tuyaux sont
posés, le tracteur Challenger fait le chemin inverse
le long de la même trace avec un rouleau fixé à
l’attelage avant à double effet pour tasser le sol
et éliminer tout billon.
7
Les prix de l’engrais minéral étant en
augmentation, l’engrais animalier peut couvrir jusqu’à
30 % des besoins de la ferme en nutriments et peut, en
même temps, aider à gérer le problème croissant de
la mise au rebut du lisier.
Ce sont deux des messages clés qui ont été transmis
aux délégués qui ont assisté à un séminaire Challenger
spécial qui s’est tenu en association avec l’entreprise
JSC Plodorodie à Belgorod, en Russie et qui traitait des
dernières techniques de mise au rebut des
déchets liquides dans les élevages porcins.
La marche en crabe est la clé
Skamstrup Maskinstation est l’un des plus
gros entrepreneurs agricoles au Danemark.
Implantés dans le sud-ouest du pays, ils traitent
depuis plusieurs années de grosses quantités de lisier.
À eux seuls, les deux Terra Gators 3244 de l’entreprise
injectent près de 200 000 m³ de lisier liquide par an.
Au Danemark, l’utilisation d’azote est limitée par la
loi et les agriculteurs doivent, par conséquent, en
faire le meilleur usage possible pour obtenir de
bonnes récoltes.
« Lorsque nous injectons le lisier liquide, nos clients
tiennent à ce que nous utilisions les machines Terra
Gator en raison de leur mode de ‘marche en crabe’ »,
explique Torben Kamp, propriétaire de la société
Skamstrup. Son activité à grande échelle emploie
26 personnes sur le terrain et deux autres dans leur
propre atelier pour les réparations et l’entretien.
Le gros avantage de la « marche en crabe » est qu’elle
utilise un châssis à direction articulée ainsi qu’un pont
arrière directeur qui permet le décalage des deux roues
arrière entre les traces des deux roues avant. Chaque
roue se déplace ainsi sur une voie distincte, et le poids
est réparti sur une surface optimale. Ceci protège
les pâturages et garantit une meilleure croissance,
essentielle aux exploitants d’exploitations laitières.
Il en résulte de meilleurs rendements et une
optimisation de leurs résultats.
Les machines Terra Gator 3244 de Skamstrup
Maskinstation sont équipées de remorques NMS de
27,5 m³. La première a été achetée au printemps 2007
et la deuxième en avril de cette année. « Le système
de gestion des nutriments (NMS) et l’écran de contrôle
tactile du Falcon VT pour prédéfinir automatiquement
les taux d’application sont simples à utiliser, » explique
Torben. « Et dans les champs carrés réguliers, on peut
atteindre des taux d’application allant jusqu’à un kilo. »
Il est extrêmement impressionné par le système NMS
et dit qu’il ne connaît aucun autre système aussi précis.
Le lisier liquide est toujours injecté dans le sol que
le travail soit effectué dans les pâturages ou avec ou
sans labourage préalable. « Dans les pâturages, nous
utilisons une coupeuse en V dont la largeur de travail
est de 8,8 mètres ; le lisier est injecté à une profondeur
de 4 à 6 cm, » ajoute-t-il.
Pour tout autre type de sol et toutes les autres
conditions de travail, un injecteur à dents d’une largeur
de travail de 8,0 m est utilisé. Dans ce cas, le lisier est
injecté à une profondeur de 5 à 10 cm. Même avec ces
grandes largeurs de travail, le moteur CAT du Terra
Gator tracte facilement une pleine charge.
Cabine confortable
En raison des longues heures passées assis, une
cabine confortable est indispensable pour les employés
qui utilisent les deux tracteurs Terra Gator 3244.
« L’utilisation du Terra Gator est incomparable en raison
de sa nouvelle commande par joystick » indique Torben.
Le joystick permet à l’opérateur de contrôler les
fonctions de la machine telles que le relevage et
l’abaissement, la sélection des vitesses, le bras de
chargement et le circuit hydraulique des outils.
Le joystick peut également enregistrer une série de
fonctions séquentielles ; l’opérateur n’aura alors plus
qu’à appuyer sur un bouton pour définir la séquence en
cours. Les vitesses de marche avant et de marche arrière
sont également sélectionnées par simple pression d’un
bouton, alors que la fonction de changement de vitesse
par levier d’inverseur permet de changer rapidement la
direction sans avoir à utiliser la pédale de décélération.
s
Torben Kamp
en famille.
Dorus van Esch, Directeur des ventes et Arnost Franke,
responsable services et logiciels représentaient le
service Équipement d’application de Challenger. Ils ont
décrit en détail les caractéristiques et les avantages de
l’utilisation de l’équipement Challenger pour répondre
à la production croissante de déchets organiques
provenant des élevages.
Les méthodes de mise au rebut classiques en Russie
qui utilisent utilisent des tonnes à lisier tractées de
10-20 m3 sont inadaptées en raison de leurs faibles
niveaux d’efficacité, alors que des réservoirs haute
capacité de 30-50 m3 sont limités par leurs
plages de vitesses et la capacité de charge des
revêtements routiers.
« Une machine Terra Gator 9205 fonctionnant avec une
unité de pompage (pour pomper le lisier d’une cuve) et
trois réservoirs peuvent appliquer et injecter 1 000m3
de lisier en deux passages », explique Dorus van Esch.
« Une plus grande efficacité est obtenue grâce à la
vitesse de fonctionnement élevée du modèle 9205
(12-20 km/h), une cylindrée de pompe élevée
(environ 9 m3/min) et son réservoir de grande
capacité de 20 m3. »
La présentation d’Arnost Franke traitait de « L’agriculture
de précision dans l’application d’engrais et la prévision
des rendements » et examinait les avantages du terminal
Falcon VT et des systèmes de commande
▲ Le Terra Gator 9205 a aidé à modifier la mise au
rebut du lisier de porc dans la région de Belgorod.
Le séminaire montre la
voie à suivre pour la mise
au rebut du lisier en Russie
Terra Gator en ce qui concerne le maintien de la
précision et la gestion des différents taux d’application.
Challenger dispose de
toute l’expertise et des
connaissances spécialisées
pour apporter son aide
Leurs rapports ont été vivement soutenus par Nataly S
Propenko, Directrice général de JSC Plodorodie qui a
souligné la stratégie pour le développement agricole
dans la région de Belgorod qui vise à la fois une récolte
et un élevage efficaces. « Le nombre d’exploitations
et d’animaux augmentent entraînant également
l’augmentation de la quantité de déchets, ce qui peut être
dangereux pour l’environnement » explique-t-elle. Par
exemple, il est prévu que le groupe d’entreprises
Agro-Belogorye produise plus de 1,1 million m3 de lisier
par an d’ici 2010. Elle a ensuite décrit comment, à l’aide
de nouvelles techniques et de nouveaux équipements
tels que les machines Terra Gator, Plodorodie appliquait
143 000 m3 de lisier de porc en moins de deux mois.
Ayant débuté cette année, il était attendu que leur
application annuelle atteigne 829 440 m3 à un débit
de 40 m3/ha. Ils comptent sur un retour sur
investissement dans les cinq ans à venir.
« Ces techniques de mise au rebut du lisier en sont
toujours à leurs débuts en Russie, et les agriculteurs et
les utilisateurs sont avides d’information, » ajoute
Frank Rombouts, Équipement d’application Challenger.
Directeur produits pour la Russie. « Challenger dispose
de toute l’expertise et des connaissances spécialisées
pour apporter son aide et nous prévoyons de nous
concentrer de nouveau sur le sujet lors des journées
portes ouvertes que nous organiserons ici. »
Dorus van Esch
a mentionné la
technologie de pointe
de Challenger en
matière d’application
de lisier.
s
JSC Plodorodie, une entreprise qui a été créée pour
proposer des services aux élevages porcins, a été la
première à utiliser les machines Challenger Terra Gator
9205 pour l’application de lisier dans la Communauté
des États Indépendants (CEI) et a hébergé plus de
50 délégués provenant de fermes, d’universités et
d’organisations de recherche dans le cadre du
séminaire qui s’est tenu en février cette année.
s
Par une froide
journée de février,
les participants
russes au séminaire
Challenger ont
découvert le Terra
Gator 9205.
8
9
Cours de maîtrise 2: Savoir-faire technique des experts Challenger
s
Conseils pour un
rendement inégalé
L’affichage
numérique de la
consommation de
carburant à montré
le travail difficile
du MT875B.
Les tracteurs à chenilles Challenger sont conçus et fabriqués pour obtenir des
rendements optimaux. David Truelove, responsable des Services Techniques, explique
ici comment régler la machine pour obtenir des performances exceptionnelles.
Le tracteur qui a battu ce record n’a pas été modifié du tout
et, en dehors de son système de remplissage de réservoir
de carburant de type ‘stand de ravitaillement’, il a été utilisé
comme n’importe quelle autre machine.
En tant que responsable des services techniques de
Challenger, le rôle de Dave Truelove était de garantir que
la machine fonctionnait selon un rendement optimal, tout
en collectant également des données au cours des essais.
Pour cela, il a simplement branché un ordinateur portable
sur le système électronique du tracteur.
« Nous pouvons faire de même sur tous les tracteurs
Challenger et, à l’aide du même logiciel, les employés
dédiés au service à la clientèle des concessionnaires
peuvent diagnostiquer les erreurs, installer des mises à
jour et interroger les modules de commande électronique.
Les essais en champ en Roumanie nous ont donné
l’opportunité de voir de plus près le fonctionnement
du tracteur en cas de pics de charge » explique-t-il.
Dave a également usé son expertise technique pour
évaluer les réglages les plus efficaces à utiliser sur le
tracteur pour obtenir des performances optimales.
La sélection du système Power Management le plus
approprié permet aux chauffeurs d’améliorer les
rendements et de réduire la consommation de carburant.
▲ Dave Truelove (au premier plan) et Jamie
Rixton de Challenger ont configuré le MT875B
lorsqu’il a battu son record.
Le système commande automatiquement les changements
de vitesses et le régime moteur (tr/min) afin de garantir
que le tracteur fonctionne en permanence avec une
efficacité optimale. Il propose trois modes
de fonctionnement :
• Vitesse de déplacement constante
• Puissance maximale
Au cours des essais dans le champ roumain, le Challenger
MT875B équipé d’un jeu de disques Grégoire Besson de
14 m de large, a commencé à travailler à au moins 12 cm
de profondeur dans des terrains argileux. Afin de cultiver
la plus grande parcelle possible en 24 h, le tracteur devait
également travailler à des vitesses plutôt élevées. Dans
ce cas, il est plus sûr de supposer qu’une « Puissance
maximale » fournira les meilleurs résultats.
« Dans ces conditions, il s’agirait du premier et meilleur
choix. Mais il est important de noter que la puissance
maximale fonctionne mieux lorsque le tracteur effectue
un travail difficile avec le moteur au maximum de ses
capacités » ajoute Dave.
Alors qu’une traction de disques de 14 m à une vitesse
élevée sur une terre lourde est sans aucun doute une tâche
difficile, les données provenant de l’ordinateur portable
de Dave ont confirmé que les charges du moteur étaient
élevées. « Le relevé de pression de turbocompresseur de
1,8 bar indiquait que le tracteur fonctionnait au maximum
de ses capacités la plupart du temps. Combiné à une
vitesse de marche avant de presque 20 km/h et une
consommation de carburant s’élevant parfois à 120 à
125 l/h, tout indique que le tracteur effectuait, en effet,
un travail difficile », explique-t-il.
Si les utilisateurs des tracteurs Challenger peuvent ne
pas être familiarisés avec la vérification de la pression du
turbocompresseur, ils peuvent voir en permanence les
chiffres de la consommation de carburant. Ceci, déclare
Dave, doit être utilisé pour vérifier les performances.
« Nous rencontrons encore souvent des chauffeurs qui
n’utilisent pas le système de gestion de la puissance ou
d’autres qui sélectionnent seulement un mode au début du
travail et ne changent ou ne vérifient jamais que ce réglage
est le plus approprié aux conditions. Dans certains cas, ce
manque de vérification peut s’avérer coûteux en termes de
carburant et de puissance. »
« Nous voyons, par exemple, des tracteurs utilisés en
mode manuel, le chauffeur sélectionnant le régime
moteur et la vitesse. Dans la plupart des cas, ils auront
réglé le régime moteur sur 2 100 tr/min (trop élevé) et
changent manuellement les vitesses pour atteindre une
vitesse de marche avant cible de, mettons, 10 km/h, »
déclare Dave.
Dans cet exemple, l’utilisateur pourrait maintenir le même
rendement mais économiser jusqu’à 10 l/h de carburant
en réglant sur 10 km/h en mode Vitesse de déplacement
constante. Les systèmes électroniques sont programmés
pour effectuer les changements de vitesse, pour prendre en
compte les différentes conditions, au meilleur moment.
Puissance maximale
fonctionne mieux lorsque le
tracteur effectue un travail
difficile avec le moteur au
maximum de ses capacités
« Cela saute aux yeux des chauffeurs lorsqu’ils passent
pour la première fois à ce mode. Certains conducteurs
se rendent compte que le régime moteur diminue trop,
mais ceci démontre que le système utilise au mieux les
caractéristiques de puissance et de couple du moteur, en
changeant la vitesse précisément au bon moment pour
maintenir la meilleure consommation de carburant ainsi
que la vitesse de marche avant. En mode manuel, il est
tentant de changer de vitesse trop tôt et de rouler à des
régimes moteur excessifs », ajoute-t-il.
Un autre point important lorsque l’efficacité optimale est
recherchée est de garantir que le tracteur est correctement
lesté. Le tracteur doit fonctionner avec un patinage
des chenilles d’environ 3 %, qui peut être vérifié sur le
terminal TMC. Si le patinage est de 7 %, davantage de
lest est nécessaire pour améliorer la traction mais si le
patinage est trop faible, le lestage peut être diminué pour
réduire le compactage.
Le lest doit également être réparti sur le tracteur de sorte
que lorsqu’il est à vide, 60 % reposent sur le pont avant et
40 % sur l’arrière. En fonctionnement, avec un outil tracté,
les forces redistribueront le poids selon un rapport 50:50,
en garantissant ainsi que le poids est réparti uniformément
sur toute la longueur des chenilles. Ceci permettra une
traction et un transfert de puissance optimaux avec un
risque minimal de compactage.
« En plus d’être une méthode moins efficace pour
conserver les chenilles à plat au cours du travail, un poids
trop important à l’avant comprime inutilement les blocs
de suspension en caoutchouc entre le châssis et la poutre
de chenille. Ceci signifie que les blocs sont toujours
comprimés, ce qui réduit la course de suspension »,
ajoute Jamie.
▼ Sur le tracteur MT875B utilisé pour ce record,
un plus grand nombre de poids étaient installés à
l’intérieur et à l’extérieur des roues de tension avant.
Dave, accompagné de Jamie Rixton, Directeur
technico-commercial de Challenger, a configuré le tracteur
Challenger en Roumanie. Sur le MT875B utilisé pour le
record, Jamie a recommandé de retirer certains poids à
l’avant et d’installer davantage de poids à l’intérieur et à
l’extérieur des roues de tension avant. Ils ont également
ajouté 16 poids à chacune des poutres de chenille.
« Lorsque nous examinons les machines de nos clients,
nous nous rendons compte qu’elles sont en général
équipées d’un ensemble complet de poids à l’avant, qui
sont souvent inutiles », commente Jamie. « En retirant le
poids situé à l’avant et en le transférant vers les roues de
tension, nous avons fait en sorte que les chenilles (et non
le châssis du tracteur) restent au même niveau et ceci a
compensé l’effet des forces provenant de la barre d’attelage
qui transférera le poids sur la roue de tension avant. »
Travaillant avec une
efficacité maximale, le
MT875B a labouré
644 ha en 24 heures.
s
Avec les réglages, lestages et fonctionnements
appropriés, il est possible pour les utilisateurs
Challenger de bénéficier des mêmes rendements
exceptionnels que le tracteur à chenilles
Challenger MT875B qui a établi un nouveau
record mondial en labourant un énorme champ
de 644 ha en 24 h en Roumanie en 2007.
• Régime moteur constant
10
11
Avec l’arrivée sur le marché d’un nouveau MT755B, un entrepreneur britannique est devenu
le propriétaire du 1 000 e tracteur de la marque Challenger vendu en Europe, Afrique et
Moyen-Orient. Mick Roberts parle du développement de l’activité avec l’aide de Challenger.
Tony Goodsell en Angleterre a créé son
entreprise, Scribeland, il y a 25 ans, avec un
pulvérisateur et un taille-haie. Aujourd’hui, avec son
fils, Bruce, il gère une exploitation louée de 580 ha et des
exploitations sous contrat sur 803 ha supplémentaires,
depuis leur siège de West End Farm, Upper Frole,
près de Alton dans le Hampshire.
L’exploitation « toutes terres arables » consiste en une
rotation de blé, colza, avoine et de fèves, tandis que la
partie sous-traitance s’occupe de la forêt, de l’entretien des
arbres et des propriétés pour occuper les sept employés
à plein temps au cours de l’hiver. Parmi les principales
activités de l’exploitation agricole sous contrat, l’entreprise
réalise également des contrats individuels, qui ont inclus
l’an passé 400 ha supplémentaires de semis.
« Ils ont été capables de satisfaire ce contrat
principalement grâce à l’achat récent d’un nouveau
Challenger MT755B de 301 ch », explique Bruce
Goodsell. « Ce tracteur a pu réaliser à lui tout seul
le travail de semis qui était effectué auparavant par
deux tracteurs. Même si nous n’avons pas vraiment
réduit le parc de tracteurs, cela a permis de libérer un
tracteur à roues ainsi que son utilisateur, ce qui nous
a permis d’accepter cette quantité importante de travail
supplémentaire », ajoute-t-il.
La nouvelle fonction du tracteur Challenger consiste
d’abord à commencer à cultiver le chaume à l’aide d’un
rotoculteur Köckerling de 4 m de large, un Simba Xpress
de 6,6 m de large ou un Quivogne Tinemaster, selon les
conditions environnantes. Pour ce travail, il peut tracter
le Tinemaster, avec ses dents réglées en profondeur, à
un débit d’environ 4 ha/h avec une consommation de
carburant d’environ 13-16 l/ha. « Il fonctionne à plein
régime dans ce cas », fait remarquer Bruce.
À la fin du mois d’août ou au début du mois de septembre,
le tracteur Challenger arrête de cultiver et Bruce, qui
est son principal utilisateur, passe au semis de colza
12
« Le tracteur MT755B à
lui seul peut réaliser le
travail dans un temps plus
court, mais cela signifie
également que l’autre
tracteur peut être
utilisé ailleurs »
oléagineux. « Nous aspirons à fonctionner selon un
système en deux passages dès que cela est possible.
Ceci implique d’abord la création d’un faux semis, puis
d’un semis à l’aide d’un semoir Horsch CO6. Je limite la
vitesse de semis à 11-12 km/h, ce qui est confortable pour
le tracteur et le semoir. Ceci signifie que je peux couvrir à
peu près 40 ha/j et travailler pendant deux jours avec un
seul plein », déclare-t-il.
Après le colza, Bruce recommence à cultiver, puis continue
à semer le reste des semences à l’aide du MT775B.
« Auparavant, ce travail aurait été effectué par deux
anciens tracteurs Challenger, un 45 et un 55 équipés de
semoirs Simba Freeflow. Maintenant, une seule personne
et un seul tracteur suffisent. Le tracteur MT755B à lui seul
peut réaliser le travail dans un temps plus court, mais cela
signifie également que l’autre tracteur peut être
utilisé ailleurs » déclare Bruce.
La vitesse d’avancement améliorée a apporté de grands
avantages étant donné que, comme l’explique Bruce,
le système précédent était beaucoup plus lent ce qui
pouvait impliquer la poursuite du semis jusqu’en octobre
certaines années. Ils devaient alors revenir au labour et
aux combinaisons herse rotative/semoir, ce qui était lent et
coûteux. « Ainsi, plutôt qu’un système en trois passages,
nous pouvons désormais effectuer deux passages et nous
pouvons travailler davantage de terre en moins
de temps » déclare-t-il.
Bruce était habitué à conduire le Challenger 55, que la
nouvelle machine a remplacé, et il dit qu’il est impossible
de comparer les deux machines, les différences étant
trop importantes. « Au salon des céréales, il y a quelques
années, un vendeur Challenger m’a invité à essayer les
nouveaux modèles lorsqu’ils sont sortis. Mais j’ai refusé.
Non pas parce que je n’étais pas intéressé, mais parce que
je savais qu’à partir du moment où je les essaierais,
je ne voudrais plus revenir au vieux 55 ! »
Le tracteur a-t-il donc répondu à ses attentes ?
« Oui, absolument », répond Bruce. La différence la plus
notable concerne les chenilles. La nouvelle suspension
du système Mobil-trac et la capacité à se déplacer de
manière indépendante améliore non seulement le
confort de conduite, mais également la traction.
« Je pense que le MT755B, avec ses 301 ch, est plus
puissant que le 85 que nous avions l’habitude d’utiliser
(d’une puissance de 375 ch). Il était si lourd qu’il utilisait
probablement de l’énergie ne serait-ce que pour faire un
demi-tour. Mais le nouveau système Mobil-trac apporte
un meilleur équilibre au tracteur. En utilisant le semoir sur
le modèle 55, j’avais remarqué que la partie avant avait
tendance à se relever, ce qui ne se produit pas sur
le nouveau modèle », remarque-t-il.
L’entreprise familiale a une longue expérience des tracteurs
Challenger, ils ont en effet commencé à les utiliser en
1995 avec deux Cat Challenger 35. Depuis, ils ont fait
l’acquisition de deux tracteurs 45 et d’un 55. Ils ont ensuite
remplacé l’un des modèles 45 par un plus gros 75, qui
a lui-même été ensuite remplacé par le 85.
Ils ont ensuite vendu le 85 et acheté un tracteur à roues
de 330 ch. « Les modèles 45 et 55 étaient sous contrat de
location pendant cinq ans, mais nous avons prolongé ce
contrat pendant trois années supplémentaires, ce qui nous
a amenés jusqu’à l’année dernière où le nouveau MT755B
les a tous les deux remplacés.
s
En réalisant toutes les opérations de semis et
certaines cultures, le nouveau Challenger MT755B
de Scribeland a augmenté sa capacité, en libérant
un tracteur et une personne.
s
L’entrepreneur accroît son activité
grâce aux machines Challenger
Bruce Goodsell décrit le MT755B comme le tracteur
idéal pour le semis.
Tony Goodsell (à gauche) et son fils, Bruce, ont
été propriétaires d’un grand nombre de tracteurs
Challenger, Bruce déclare que le nouveau MT755B,
est un exemple parfait de bon développement
de produit. ▼
Dans un monde parfait, nous aimerions utiliser seulement
deux Challengers pour toute l’exploitation, mais nous
avons toujours besoin de gros tracteurs à roues pour
la mise en balle, le transport et d’autres travaux »,
explique-t-il.
Au cours de leurs 12 années d’expérience Challenger,
les Goodsells ont été impressionnés par la fiabilité et
la qualité de fabrication des machines. Même sur leur
terre pierreuse, qui compte un nombre élevé de silex,
les chenilles ont une durée de vie d’au moins 3 000 h.
« Je pense que Le nouveau système à chenilles fait
qu’elle dureront encore plus longtemps sur la nouvelle
machine », déclare-t-il. En effet, en couvrant 2 000 ha
de semis et de culture la saison passée, le tracteur n’a
accumulé que 500 heures, ce qui signifie que même à
l’ancien rendement, les chenilles auront une durée
de vie de six ans.
De plus, déclare Bruce, les chenilles sont parfaites pour
le semis. « Rien ne peut surpasser les chenilles pour les
opérations de semis. Elles ne laissent quasiment pas de
marque, ce qui signifie que, contrairement aux roues,
vous n’avez pas à travailler trop profondément pour
éliminer les traces de roues. La direction rend également la
combinaison beaucoup plus manœuvrable. Par exemple,
lorsque vous vous dirigez autour d’un obstacle, le tracteur
tire le semoir de l’autre côté et le ramène bien, sans avoir
à pivoter et à attendre que l’outil suive le tracteur »,
ajoute-t-il.
services de réparation et après-vente. « Je comprends
que toutes les machines tombent en panne à un moment
donné. Ce qui est important, c’est la rapidité et l’efficacité
avec lesquelles les machines sont réparées. Nous avons
souscrit au contrat de réparation et d’entretien étendu
« manager » AGCO. Il dure huit ans, c’est notre expérience
précédente qui nous a fait prendre cette décision. Les
chenilles sont les seuls éléments que nous n’avons pas
inclus, étant donné qu’elles ont une longue durée de vie. »
toutes ces heures, il a cultivé et semé plus de 2 000 ha, ce
qui fait un rendement moyen de 4 ha/h pour l’ensemble du
travail. Il réalise le travail de deux tracteurs et il laisse donc
la possibilité de travailler sur autre chose.
« Nous sommes très contents du nouveau tracteur. Le
nouveau Challenger AGCO est totalement méconnaissable
par rapport aux anciens tracteurs que nous utilisions
avant. C’est un formidable exemple de progression parfaite
de développement de produit » déclare-t-il.
La saison passée, le nouveau MT755B a accumulé
500 heures de travail pour l’entreprise Scribeland. Pendant
Tony Goodsell a été surpris de la
manière dont les chenilles et les roues
de tension ont bien résisté aux rudesses
des diamants (silex) du Hampshire. Les
roues de tension ne présentent guère de
marque après 500 heures d’utilisation.
Bruce est également content de son nouvel environnement
de travail, qui est grand, aéré et équipé d’un système
de climatisation. Il apprécie également sa position de
conduite plus haute, par rapport aux précédents modèles,
qui, d’après lui, améliore vraiment la visibilité, en
particulier lors du semis.
Le tracteur a été acheté chez le concessionnaire
Challenger, Lister Wilder à Wallingford, dans le comté
d’Oxfordshire, et Bruce indique qu’il est satisfait de leurs
13
Récolte
Une performance inégalée grâce
à ses presses à balles carrées
▼ Presses à balles Challenger LB – de
gros progrès en matière de productivité.
Les nouvelles presses à balles carrées
Challenger LB34B et LB44B permettent aux
entrepreneurs et aux exploitations agricoles à grande
échelle de faire de gros progrès en matière de
productivité, de poids des balles et de densité mais
sans demandes de puissance excessives.
La nouvelle moissonneuse-batteuse montre ses capacités
▲ Équipé d’un cueilleur à maïs DBF de 9 m de
large et comprenant 12 rangées, le modèle 680B
a enregistré un rendement de 130 t/h de maïs.
« Ces chiffres montrent
que la moissonneusebatteuse axiale peut avoir un
rendement important mais une
consommation de carburant
très économique »
Le concept rotatif offre aux exploitants une
technologie alternative pour la récolte par rapport
aux machines traditionnelles : un battage doux sur
une très large surface, pour préserver la qualité
du grain, en particulier lorsqu’il s’agit de maïs
et de grandes applications de semences comme
les pois, les fèves et le soja. La moissonneusebatteuse Challenger 680B offre les meilleurs
résultats à la fois en matière de rendement et de
confort du chauffeur, ainsi qu’une longue liste de
caractéristiques avancées, y compris le plus grand
rotor du secteur.
Après une tournée de démonstration qui
a rencontré beaucoup de succès l’an
passé, 2008 voit les débuts de la nouvelle
moissonneuse-batteuse axiale Challenger
680B pour la moisson en Europe Centrale
et en Europe de l’Est.
« Au cours de la tournée qui est passée par la
Slovaquie, la République tchèque, la Pologne et la
Roumanie et qui a travaillé sur l’orge, le blé et le maïs,
nous avons enregistré des résultats impressionnants
pour la nouvelle machine », rapporte Torben Larsen,
responsable du développement des récoltes,
Challenger. « Nos concessionnaires dans ces pays
ont fait un travail fabuleux en organisant la tournée de
démonstration et nous étions ravis de voir autant de
clients faire le déplacement pour assister sur place aux
performances exceptionnelles de la machine. »
En Roumanie, où la 680B a été équipée d’un cueilleur
à maïs DBF de 9 m de large et comprenant 12 rangées,
la machine a enregistré un débit de 130 t/h au
cours d’une récolte de maïs d’environ 12 t/ha. La
consommation de carburant était en moyenne de
83,3 l/h ou 9 l/ha. Au cours d’une récolte de blé en
Pologne, la 680B, équipée d’une table PowerFlow de
9 m et d’un broyeur de paille, a récolté plus de 40 t/h
par temps sec et avec un volume moyen de paille.
La consommation de carburant dans ce cas était en
moyenne de 18 l/ha.
« Ces chiffres montrent que la moissonneusebatteuse axiale peut avoir un rendement important
mais une consommation de carburant très
économique », déclare Torben.
« Il est indispensable de noter que la clé pour
maximiser les avantages de ce rendement
exceptionnel est de garantir que la logistique
associée à la machine soit au même niveau. Avec
ces vitesses de récolte, la trémie est pleine à peu
près toutes les cinq minutes, ce qui signifie que
vous devez installer une remorque à grains de taille
moyenne toutes les dix minutes. Pour maintenir une
pleine capacité, il est important que les machines
continuent à fonctionner et ne soient pas mises de
côté en raison d’un manque de support logistique. »
680B - PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES
• Rotor massif - 0,8 m de diamètre pour
3,55 m de long
• Tables de coupe PowerFlow haute capacité
de 9,0 m et 7,7 m de largeur
• Vitesse de déchargement élevée
- 158 litres/s
• Tambour à ailettes hélicoïdales de
1,4 m de large
• Nouveau moteur Caterpillar 12,5 litres
développant 459 ch avec Power Boost
disponible à la vidange
• Cabine offrant un confort d’exception
et un très faible niveau sonore
• Console GTA II
s
La nouvelle moissonneuse-batteuse axiale
Challenger est désormais commercialisée sur les
marchés d’Europe Centrale et d’Europe de l’Est.
14
Les nouvelles machines créent les meilleures balles
du secteur, leurs dimensions sont les suivantes :
1,2 m x 1,28 m sur le plus grand modèle LB44B et
1,2 m x 0,88 m sur le modèle LB34B. Ces dimensions,
combinées au poids et à la densité exceptionnelles
de la balle, ont été décisives non seulement pour
les entrepreneurs, mais également pour les clients.
Les deux machines mettent en balles la paille et le foin,
alors que le modèle LB34B fait également un petit
travail d’ensilage.
« Cette presse à balles nouvelle génération se révèle
déjà comme un digne successeur des anciens modèles
LB de Challenger qui sont devenus la référence non
seulement en matière de performances des presses à
balles carrées, mais également en matière de solidité
et de fiabilité », déclare Torben Larsen, responsable
du développement des récoltes, Challenger.
« Les presses à balles Challenger sont conçues et
fabriquées dans notre usine de Hesston aux États-Unis,
qui a été la première à concevoir des presses à balles
carrées. Ils ont établi la norme en 1978 et sont restés
les premiers depuis dans ce domaine. »
Les nouvelles presses à balles LB34-44B leur ont
permis de garder cette avance en réduisant les coûts
de fonctionnement par tonne en général et en
améliorant l’efficacité de clients, ce qui crée
davantage d’opportunités pour leurs activités.
« Il s’agit vraiment d’une situation où tout le monde
gagne », ajoute Torben. « L’objectif clé lorsque
vous constituez des balles de paille est de créer des
balles de la plus grande densité possible par heure.
La productivité de mise en balles augmente et les
balles, moins nombreuses et plus lourdes, quittent
plus rapidement le champ, ce qui est intéressant pour
l’exploitation agricole. Des balles moins nombreuses
et plus denses réduisent le temps de manipulation et
les coûts de transport étant donné que la surface de
chargement des camions est mieux utilisée.
« Ce sont des préoccupations majeures qui améliorent
non seulement l’efficacité de production de foin et
Presses à balles Challenger LB
Référence Taille de la balle Modèle
du modèle – 1 x H (cm)
précédent
LB34B
LB44B
120 x 88
120 x 128
LB34
LB44
de fourrage, mais encouragent également davantage
d’utilisateurs industriels à étudier sérieusement
l’utilisation de paille pour tous types d’applications
tels que la production de bio-énergie. En emballant
davantage de matière dans la balle, les nouvelles
presses à balles Challenger permettent de réduire
les coûts de ces opérations », explique-t-il.
La demande en paille pour des utilisations industrielles
augmente dans le monde entier. Au Danemark, par
exemple, le gouvernement a défini un objectif de
600 000 t/an de biomasse à brûler dans l’est du pays
afin de réduire les émissions de dioxyde de carbone.
Un quart de cet objectif va être atteint par l’usine de
production d’énergie et de chaleur, Avedøre 2, propriété
de Dong Energy, juste à l’extérieur de Copenhague.
Cet utilisateur industriel unique consomme un total de
172 000 t de paille par an, fournie sous forme de balles
mesurant 1,2 m x 1,28 m, conformément à la norme
industrielle, telles que produites par le Challenger
LB44B. La densité plus élevée permise par le nouveau
modèle de presse à balles signifie qu’il est attendu que
les charges de camions augmentent d’au moins 20 %,
ce qui améliorera davantage l’efficacité de l’opération.
Sur le terrain, les nouvelles presses à balles permettent
également d’obtenir des gains de productivité
importants. Couplée à un tracteur de 215 ch (230 ch
max.), la presse à balles Challenger LB44B a constitué
des balles pesant jusqu’à 620 kg en paille d’orge de
printemps lors de la dernière moisson. D’autres essais
en paille d’orge d’hiver, qui comparaient le modèle
LB44B à la précédente presse à balles de référence, ont
montré que le nouveau modèle permettait d’obtenir une
augmentation constante du poids des balles entre
10 et 20 % à des vitesses jusqu’à 20 % plus rapides
que son prédécesseur. En même temps, le modèle
LB44B pouvait fabriquer 55 balles/h à une vitesse
de travail d’environ 19 km/h.
15
Tracteurs à roues
▼ Les mises à jour sur les pulvérisateurs
Challenger Spra-Coupe 7000 améliorent le
confort de l’opérateur et les performances
sur le terrain.
Une technologie appropriée
est synonyme de bénéfices
Outre les faucheuses et pulvérisateurs Challenger, les tracteurs Challenger WT950 sont les principaux équipements du parc de tracteurs à roues de l’exploitation Kulan.
« Tout en notant les avantages des solutions
de pointe de Challenger, l’approche de Beybut
Koishebayev concernant la remécanisation de masse
de ses fermes se base sur les caractéristiques de
robustesse et de simplicité des tracteurs tels que le
Challenger WT590 », explique Konstantin Volyntsev,
de Borusan Makina, concessionnaire Challenger
au Kazakhstan.
Beybut Koishebayev dirige Kulan, une exploitation
de 25 000 ha de blé à Kostanay, dans le Kazakhstan
septentrional. Son parc de machines Challenger compte
12 tracteurs WT590 de 190 ch. Il prévoit d’acheter
15 autres machines WT590B (successeurs du modèle
WT590) cette année.
Dans les vastes steppes plates qui sont cultivées ici,
un champ standard ne mesure pas moins de 400 ha
(2 km x 2 km). Le climat continental est synonyme
d’hivers froids et de végétation tardive. Toutes les
plantations sont réalisées au printemps.
« Les tracteurs sont
simples, indéréglables
et fiables »
« Nous utilisons les modèles WT590 pour la culture,
l’ensemencement et le transport », remarque Beybut.
La culture est réalisée à l’aide d’un rotoculteur de 7 m
travaillant à des profondeurs de 12-14 cm à environ
10 km/h. « Les tracteurs sont simples, indéréglables
et fiables – comme une Kalashnikov ! » déclare-t-il.
« Il est plus facile de trouver des conducteurs pour les
modèles WT590. Les utilisateurs de tracteurs locaux
n’ont pas peur de les conduire. Et la cabine confortable
crée un environnement de travail agréable. »
Équipé d’un ensemble de trois semoirs SZS fabriqués
localement (2,1 m x 3 = 6,3 m en largeur totale), un
WT590 couvre 80-100 ha/jour dans l’exploitation
Kulan. C’est la même zone qui était traditionnellement
cultivée par un tracteur de 300 ch fabriqué localement
et qui utilise cinq semoirs. En outre, le WT590 utilise
30 % de carburant en moins. En effet, la consommation
moyenne du modèle Challenger lors d’une opération
d’ensemencement est de 5,3 l/ha.
Il ne fait aucun doute que Beybut Koishebayev
apprécie énormément la ligne de produits Challenger
et la fiabilité de cette marque. Il utilise également
cinq moissonneuses-batteuses CH640, trois CH642
et trois CH643, cinq tracteurs WT460 plus des
faucheuses-andaineuses et des pulvérisateurs SC4450.
Il a prévu d’acheter des tracteurs à chenilles et des
moissonneuses-batteuses axiales Challenger.
« Je pense que le service fourni par Borusan est le
meilleur du marché », explique Beybut. « Je prévois de
continuer à investir dans les équipements Challenger
pour mes fermes malgré la crise financière actuelle
au Kazakhstan et bien que les prévisions pour 2008
annoncent des rendements moyens. Nous avons de
grands projets. Je suis persuadé que les agriculteurs
peuvent faire de gros bénéfices, il suffit d’utiliser la
technologie appropriée. »
Nouveaux pulvérisateurs - davantage
de confort et des performances
améliorées
Les pulvérisateurs Challenger Spra-Coupe 7000,
qui peuvent couvrir davantage de terrain plus
rapidement, aident les chauffeurs à profiter de chaque
opportunité de pulvérisation. Un ensemble de nouvelles
fonctions et mises à jour est établi pour améliorer
davantage les performances de ces machines sur le terrain.
En remplacement des modèles 7450 et 7650, certaines des
dernières fonctions des nouveaux modèles 7460 et 7660
incluent les nouveaux moteurs 3/Stage IIIA, la nouvelle
suspension avant et un nouveau contrôleur Raven 5000.
Nouveaux moteurs à rampe
commune – une grande
puissance de traction
Les nouveaux modèles 7460 et 7660 utilisent les
derniers moteurs Caterpillar C6.6 à six cylindres
équipés d’un système d’injection à rampe commune et
de quatre soupapes par cylindre pour être conformes
aux réglementations sur les émissions Tier 3/Stage IIIA.
D’une capacité de 6,6 litres, la puissance maximale du
moteur est de 174 ch. Les nouveaux moteurs ont pour
caractéristiques des niveaux sonores inférieurs et une
excellente consommation de carburant. Grâce à leur
couple élevé, ces moteurs offrent toute la puissance
nécessaire pour négocier facilement les pentes
raides et les sols meubles.
Un grand confort de conduite
▲ Beybut Koishebayev a de grands projets
pour la croissance de ses fermes qui incluent
l’investissement dans la technologie Challenger.
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▲ Le tracteur WT590 de 190 ch, de conception
robuste, peut supporter les traitements les
plus difficiles.
▲ Konstantin Volyntsev, chef des ventes pour la
région de Kostanay travaille en étroite collaboration
avec l’entreprise Kulan sur son programme de
remécanisation de l’exploitation.
Le nouveau pont avant apporte encore plus de confort
pour le conducteur et de stabilité pour la machine. Une
augmentation de l’empattement de 5,08 cm apporte une
plus grande stabilité, alors que des performances de
suspension améliorées sont rendues possibles grâce
aux nouveaux ressorts linéaires présentant une raideur
totale réduite qui permet davantage de mouvement
de suspension.
Contrôleur Raven 5000
Tous les nouveaux modèles sont désormais équipés
du système de commande de pulvérisation Raven
5000 pour des taux d’application précis. Le système
contrôle les litres/ha, la pression de pulvérisation, les
volumes pulvérisés et les hectares, la vitesse et
le volume du réservoir.
Principales caractéristiques – 7460 & 7660
• Nouveaux moteurs Caterpillar à rampe
commune C6.6 Tier 3/Stage IIIA
• T ransmission Powershift Caterpillar
six vitesses
•N
ouveau pont avant
• V itesses de travail pouvant atteindre 25 km/h
• A pplication à faible volume entre
50 et 100 l/ha
• S uspension totalement indépendante
• Option assistant avant hydraulique
• Garde au sol exceptionnelle – jusqu’à 1,10 m
sur le modèle 7460 et jusqu’à 1,22 m sur le
modèle 7660
• R églage hydraulique de la largeur
des chenilles
• Pompe centrifuge hypro 9303 (300 l/min)
• L e joystick inclut une commande par bouton
poussoir pour le système de guidage
automatique Auto-Guide (selon équipement)
• L es fonctions du joystick, telles que le
régulateur de vitesse, l’accélérateur et la rampe
peuvent être activées du bout des doigts pour
une facilité d’utilisation
• P neus Goodyear de série
▲ Les ressorts à flexibilité variable ont été
remplacés par des ressorts linéaires pour apporter
davantage de mouvement de suspension.
▲ Nouveau pont avant.
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Nouvelles
Tournée anglo-française du
site de production américain
Des présentations de produits complètes et une
concentration totale sur les caractéristiques clés
telles que les chenilles, les roues intermédiaires
et les conducteurs étaient la priorité d’un
programme bien rempli d’événements organisés
pour des groupes de clients britanniques et
français qui ont visité le site de production
de Jackson aux États-Unis.
Les plus grandes journées portes
ouvertes ont lieu à Grubbenvorst
Visiteurs installés sur le siège du conducteur
« Les ventes des tracteurs à chenilles Challenger ont
progressivement augmenté au Royaume-Uni et 100 unités
seront vendues sur ce marché cette année », explique
Richard Miller, responsable marketing de Challenger,
qui a organisé les voyages. « En France, l’utilisation des
chenilles est moins développée, mais cela risque fortement
de changer car les avantages deviennent d’autant plus
évidents dans le paysage agricole en mutation. »
En complément des présentations techniques et d’une
visite de l’usine, les visiteurs ont également eu la chance
de monter sur les machines Challenger et de les conduire.
Les autres activités incluaient une visite d’une usine
d’éthanol au lac de Bingham, des déplacements dans
différentes fermes et une visite des sites Caterpillar à
Peoria - le tout conclu par une croisière sur le Mississippi.
▲ Les délégués du Royaume-Uni en voyage.
Steve Pemberton, qui exploite plus de 400 ha dans le
comté de l’Essex, en Angleterre commente : « Ce voyage a
été parfaitement organisé. C’était impressionnant de faire
le tour de ce site de production très propre et efficace et
d’avoir la chance de visiter un grand nombre de fermes
américaines. Nous remercions chaleureusement l’équipe
Challenger qui a fait un travail remarquable. »
▼ Le groupe en provenance de la France.
Journée portes ouvertes sur le site
Challenger de Grubbenvorst aux
Pays-Bas au début du mois de juin.
Le département Challenger European Operations
fabrique les machines Terra Gator, RoGator et
Spra-Coupe dans l’usine de Grubbenvorst qui sert
également de centre de préparation pour les tracteurs
MT en Europe, Afrique et au Moyen-Orient (EAME).
Plus de 2 500 invités spécialement conviés en
provenance de toute l’Europe ont pu assister à des
démonstrations de machines, participer à des essais
de conduite et étudier les affichages de fournisseurs
d’équipement.
L’usine de Jackson a été construite en 1970 et 587 000 sq
ft (54 500 m2) du site sont en zone couverte. Le site s’étend
sur 100 acres (41 ha) et emploie environ 1 000 personnes.
« Les aspects qualitatifs du processus de production
existent dans chaque groupe de travailleurs », déclare
Richard Miller. « Ceci signifie qu’il existe un contrôle de la
qualité à chaque étape de montage. Chaque groupe effectue
une série d’essais et de vérifications avant que la machine
ne quitte la zone. »
Le terrain de démonstration a accueilli un grand
nombre de produits Challenger. Les visiteurs étaient
encouragés à s’installer derrière le volant des
tracteurs à chenilles Challenger équipés des plus
gros outils et à tester la conduite du nouveau grand
tracteur articulé MT900. Les machines d’application
telles que les Challenger Terra Gator, RoGator et
Spra-Coupe, ainsi que les tracteurs à roues et
les moissonneuses-batteuses étaient également
présents. Les visiteurs ont pu voir les locaux du
site de production et le nouveau centre Serious
Machinery de Challenger qui a été utilisé pour
accueillir l’événement.
Le tout nouveau centre Serious Machinery est le
centre de formation de Challenger dans la zone
EAME. Le bâtiment de 300 m2 comprend une salle
de classe qui peut accueillir 25 personnes et, au
deuxième étage, une boutique de produits dérivés
Challenger et un grand écran pour diffuser les toutes
dernières vidéos Challenger. C’est une nouvelle
ressource importante pour former les distributeurs,
le personnel technique et commercial ainsi
que les chauffeurs.
Marrakech express
Le logo Challenger a orné
une voiture ayant participé au
rallye humanitaire « Les 4
ailes » de Paris à Marrakech.
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Environ 2 000 étudiants
français issus de plus de
150 établissements différents ont
participé au rallye. À eux tous, ils
transportaient plus de 30 tonnes
de fournitures scolaires à
Marrakech.
Un modèle réduit de MT900B
était monté sur le toit de la
voiture Challenger qui
a participé au rallye.
s
La voiture était conduite par une
équipe d’étudiants en machinerie
agricole du Lycée agricole
du Chesnay. Chaque voiture
transportait environ 50 kilos
de matériel éducatif au
Maroc, distribué ensuite par
l’UNICEF aux écoles et
enfants en difficulté.
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Challenger célèbre une
étape clé dans la production
Mars 2008 : le 20 000 e tracteur à chenilles
Challenger, un modèle MT835B, a quitté la
chaîne de production du site de fabrication
AGCO de Jackson, dans le Minnesota.
Commercialisé pour la première fois en 1987,
AGCO a racheté la ligne de produits Challenger
à Caterpillar® en 2002.
« Les tracteurs à chenilles de la série innovante
Challenger ont été les premiers de leur catégorie.
Depuis la fabrication du premier tracteur à chenilles,
Challenger a cherché à innover encore plus »,
déclare Jason Hoult, directeur Marketing Produits
Challenger pour les tracteurs à chenilles et articulés
aux États-Unis.
produit de qualité », déclare John D’Arrigo au sujet de
son parc de 17 tracteurs à chenilles. « Chacune de nos
machines travaille environ 3 000-3 500 heures par an.
Nous avons acheté et utilisé 60 tracteurs à chenilles
Challenger depuis que les chenilles en caoutchouc ont
été commercialisées en 1987. Nous aimons utiliser les
tracteurs à chenilles car ils peuvent couvrir davantage
de terrain que les machines traditionnelles. »
▼ Challenger célèbre le 20 000 e tracteur à
chenilles Challenger quittant la chaîne du site de
fabrication AGCO de Jackson. Les représentants
de l’entreprise D’Arrigo Bros. qui ont acheté le
tracteur auprès du concessionnaire Challenger,
Quinn Equipment Inc., ont reçu les clés du
tracteur des mains des membres de l’équipe
de fabrication Challenger.
Conçu pour améliorer les performances grâce à une
plus grande surface de traction, Caterpillar a introduit
le système Mobil-trac dans l’agriculture. « La série
Challenger a été conçue pour des exploitants qui
souhaitent augmenter l’efficacité de leur travail de
récolte ou de labour en réduisant le compactage »
ajoute Jason. « Une plus grande surface d’appui
entraîne un glissement moindre et davantage de
puissance au sol. »
« La troisième génération de tracteurs à chenilles, la
série Challenger MT800B, est encore plus grande,
plus puissante, plus rapide et plus intelligente que les
générations précédentes. De nouveaux moteurs et une
large gamme de modèles ont placé la barre encore plus
haut en matière de productivité et de performances.
Et, alors que nous entrons dans une nouvelle ère,
nous continuons à être les leaders en matière de
développement des tracteurs à chenilles »,
commente-t-il.
Le 20 000 e tracteur à chenilles a été vendu au client
D’Arrigo Bros., un client fidèle de Challenger basé à
Salinas, en Californie. D’Arrigo Bros. a été le premier
à cultiver le brocoli aux États-Unis en 1934, et il est
toujours le leader sur le marché avec une exploitation
de plus de 12 500 ha.
« Notre exploitation a besoin de tracteurs fiables qui
peuvent travailler sans s’arrêter. Challenger propose ce
20
Cat®, Caterpillar® and Challenger® sont des marques déposées de Caterpillar Inc et sont utilisées sous licence par AGCO Corporation.
www.challenger-ag.com
French

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