La Lettre•n˚1 - Stop à l` Oubli
Transcription
La Lettre•n˚1 - Stop à l` Oubli
Stop à l’oubli L a L e t t r e • n˚1 ÉDITORIAL A G E N DA Nous avons besoin de vous ! Le 9 Mai à Paris devant la 17ème Chambre : Le Procureur Bréard (celui dont le rapport sur le Procureur Bourragué est gardé secret par la hiérarchie judicaire) attaque M. D. Baudis pour diffamation, Avec cette première lettre de "Stop à l'oubli", nous voulons marquer une ferme volonté de communiquer bien au-delà de nos adhérents. Nous avons déjà lancé il y a quelques semaines notre site Internet, mais nous avons pensé que cet outil de communication très performant ne nous permettrait pas d'atteindre tous ceux qui pourraient se reconnaître dans notre combat. Le 9 Mai à Paris devant la 17ème Chambre : Le Procureur Bourragué attaque Michel Roussel pour diffamation. Le 13 Mai à Rabastens : Assemblée générale de l’association. Cette lettre a vocation à être diffusée le plus largement possible : faites-en des copies papier et distribuez la à vos proches, diffusez la aussi via le mail dans sa version électronique, c'est facile, rapide et efficace. Le 29 Mai à Toulouse : D. Baudis fait appel de sa condamnation en 1ère instance pour diffamation par Michel Roussel, Le 29 Mai à Toulouse : MF Etchegoin et Mathieu Aron, auteurs de l'ouvrage "Le bûcher de Toulouse" sont attaqués par la famille de Line Galbardi (Motifs : se livrent à des commentaires avant intervention d'une décision de justice sur une affaire en cours, créant une pression sur le déroulement de l'instruction, recel des pièces de l'instruction, portent atteinte à la dignité de la défunte, portent atteinte à l'autorité de la justice), Ainsi, en informant, nous sensibiliserons autour de nous car nous sommes persuadés que seule la mobilisation citoyenne du plus grand nombre autour de notre combat pourra lever les obstacles qui nous sont opposés depuis des années : l'inertie de l'institution judiciaire, ses verrouillages et l'omerta d'une partie de la presse et des médias. Le 8 Juin à Paris : Messieurs Baudis et Bourragué attaquent Michel Roussel pour "violation du secrets professionnel". Nous vous remercions par avance pour votre aide. Le bureau de "Stop à l'Oubli". L a s i t u at i o n a u 1 3 M a i 2 0 0 6 N otre association a été créée par les familles des victimes des atrocités commises par le tueur en série Patrice Alègre. Cette association est la réponse de citoyens marqués à jamais par des drames terribles que sont ces meurtres et ces disparitions et choqués par les violations de l'état de droit dans une démocratie comme la France. En effet, face à ces disparitions, ces assassinats camouflés en suicide et ces enquêtes tronquées, déformées, bâclées, etc., face au mépris des fondements même de notre justice égalitaire, pilier de notre république, nous avons toujours voulu utiliser les moyens légaux pour que la justice fasse son devoir et nous avons voulu attirer l'attention, via les médias, sur les incroyables dysfonctionnements qui ont jalonné vingt ans de pratique judiciaire à Toulouse et dans sa région. L'historique de l'association et ses objectifs sont expliqués sur site à l'adresse : notre http://www.stopaloubli.org/index .php?action=edito A ce stade, à la mi-Mai 2006, nous devons faire un constat très sévère tant sur le fonctionne1 ment de la justice que sur celui du 4eme pouvoir : - La justice : les dossiers à l'instruction, qu'ils soient directement liés à l'affaire Alègre ou non (plus d'une trentaine) n'avancent pas malgré les démarches des avocats et les pièces transmises. Pire, lorsque la justice toulousaine s'approche de Patrice Alègre, tout semble irrémédiablement bloqué. Pourtant, le Procureur Général Davost, nommé à Toulouse au début de l'année 2006 confirmait à France 3 Midi-Pyrénées le Jeudi 30 Mars dernier "le profond malaise au palais de justice" provoqué par l'affaire Alègre. L'interview faisait référence à "de nombreux cadavres inexpliqués sur les bras de la justice", au "fameux rapport Bréard", au "dossier des médecins légistes" et le nouveau Procureur Général Davost semble prendre la mesure de l'affaire. A propos de ce "fameux rapport Bréard" qui met en cause un magistrat du parquet, le Procureur Davost insistait et disait lors de cet interview "je vais le regarder, l’examiner et l’étudier". Nous ne pouvons que constater qu'un mois après ces déclarations et trois mois après sa prise de fonction, il ne semble pas l'avoir ni "regardé" ni "examiné" ni "étudié" puisqu'il n'a toujours pas répondu au courrier que nous lui avons expédié le 22 Février dernier (ainsi qu'au Garde des Sceaux, au Premier Président de la Cour d'Appel de Toulouse et au Président de la Chambre de l'instruction). Nous leur écrivions entre autre "Parce qu’elle ne s’en remet pas qu’à la lecture de la presse, notre association recueille depuis deux ans des témoignages qui mettent à jour des relations contre nature entre divers malfaiteurs et des fonctionnaires, et qui semblent corroborer ce qui constitue l’essentiel d’un rapport réalisé par Monsieur Michel Bréard, ancien Procureur de la République à Toulouse. A ce jour, il est toujours inexploité, pour ne pas dire gardé secret. Il en va de même pour les témoignages que nous avons reçus et remis en main propre au représentant du Ministère Public , ainsi qu’à la Direction Technique de la Gendarmerie Nationale et qui à ce jour n’ont pas été versés dans les dossiers où ils peuvent être utiles à la manifestation de la vérité (dossier Galbardi notamment). A l’heure où le Conseil Supérieur de la Magistrature demande à l’opinion de respecter l’indépendance des pouvoirs politiques et judiciaires, nous vous demandons de saisir cette haute instance pour qu’elle examine le cas de Monsieur Bourragué au regard de ses obligations professionnelles et morales de magistrat, en prenant connaissances du rapport rédigé par Monsieur le Procureur Bréard à ce sujet ". Aucune réponse ne nous a été fournie à ce jour par toute la hiérarchie judiciaire concernée près de trois mois après l'envoi de ces courriers. Pourquoi ? Ce rapport est-il donc si gênant pour la justice ? Nous avons sollicité le Président Vallini le 23 Mars 2006 pour être reçu par la Commission d'Outreau afin d'expliquer les dysfonctionnements graves qui ont entravé et qui entravent la recherche de la vérité. A ce jour nous n'avons pas reçu de réponse de sa part. Seul le rapporteur de cette Commission, Monsieur Philippe Houillon, nous a répondu en nous précisant que, faute de temps, la Commission d'Outreau ne pourrait nous recevoir ; il nous demandait par contre de lui faire part par écrit de nos remarques et propositions ce qui a été fait début Mai 2006. La presse et les médias : Si la couverture médiatique régionale de tous ces dossiers nous semble satisfaisante, il n'en est pas de même de la couverture nationale à de rares exceptions près. En effet, depuis que les notables mis en cause ont été "blanchis", pratiquement aucun média national de la presse écrite ou audiovisuelle ne consent à vouloir s'intéresser à ces 37 dossiers ouverts, à ces crimes et à ces disparitions comme si l'actualité, la justice, la morale et tout simplement la démocratie s'arrêtaient à la mise en cause de "notables". Les incroyables dysfonctionnements de l'institution judiciaire toulousaine n'intéressent pas les médias nationaux à l'heure où pourtant les conséquences du fiasco d'Outreau braquent les projecteurs sur des problèmes certes graves mais sans aucune commune mesure avec ce qui s'est passé à Toulouse : dans un cas ce sont des innocents qui ont fait à tort de la prison, à Toulouse ce sont des dizaines d'innocents qui ont été assassinés. Face à l'apathie sinon aux verrouillages de la justice, et face à l'omerta de la plupart des médias, il ne reste à l'association "Stop à L'oubli" que d'en appeler aux citoyens devant de telles dérives de notre démocratie. Le meilleur moyen que nous ayons trouvé pour alerter les citoyens est ce site Internet que nous venons de créer (http://www.stopaloubli.org/). Ce site a pour but de vous expliquer le combat mené depuis plus de 20 ans par les familles des victimes pour faire éclater la vérité 2 suite aux dysfonctionnements des institutions policières et judiciaires de la région MidiPyrénées. Ce site n’a pas une vocation exutoire ou revancharde et ne comportera pas de forum ; son aboutissement est lié aux carences citées mais aussi au refus de la plupart des médias d’apporter une information éclairée pour alerter l’opinion publique à la recherche de la seule vérité. Vous avez sur le site la possibilité de vous manifester sous la rubrique "témoignages". Toutes les informations mises en ligne seront vérifiées, contrôlées, afin que vous puissiez avoir une information la plus précise et objective possible. Vous l'avez compris, nous avons besoin de vous et de votre croyance aux valeurs de notre République, en particulier à l'égalité de citoyens devant la justice. A ce stade, Vous pouvez nous aider : 1. En manifestant votre intérêt pour les combats de "Stop à l'Oubli". Pour ce faire vous pouvez : • Signer la pétition de soutien, soit directement sur le site, soit en imprimant le texte et en le faisant signer par vos proches (http://www.stopaloubli.org/ind ex.php?action=soutien) , • Adhérer en ligne (http://www.stopaloubli.org/bas e/documents/Adhesion.pdf), • Faire un don à l'association. 2. En venant manifester à Paris avec "Stop à l'Oubli" le 3 Juin Place prochain à 15 h, Vendôme devant le Ministère de la Justice, 3. En rappelant inlassablement à vos médias favoris nationaux, écrits ou audio-visuels, les combats de "Stop à l'Oubli" et l'omerta qu'ils pratiquent depuis près de deux ans, 4. En rappelant inlassablement aux politiques ces dénis de justice qui sont la honte de notre démocratie. Nous vous remercions par avance pour votre soutien et votre engagement à nos côtés. "J'ai compris qu'il ne suffisait pas de dénoncer l'injustice. Il fallait donner sa vie pour la combattre" (Albert Camus, Les Justes). Déontologie et éthique i Alain Rey, le brillant et si sympathique commentateur du 7/9 de France Inter avait assisté à l'audience de la 17eme Chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris qui opposait le 9 Mai dernier le magistrat Marc Bourragué à l'ancien adjudant Michel Roussel, il aurait sans nul doute retenu de près de trois heures de débats les mots "déontologie" et "éthique". En effet, ces mots ont plané sur cette audience où le magistrat Marc Bourragué reprochait à Michel Roussel de l'avoir traité de menteur sur deux médias audiovisuels pour avoir déclaré ne pas être le magistrat fantôme présent sur les lieux du crime de Line Galbardi, alors que deux policiers avaient affirmé le contraire sur procès verbal. La première salve "déontologique" a été tirée par Madame le Procureur, bien avant qu'elle ne s'emmêle piteusement dans ses réquisitions provoquant les sarcasmes de l'avocat de la Dépêche : elle a brandi "le devoir de réserve" de l'ancien enquêteur pour stigmatiser les déclarations de Michel Roussel s'attirant un passing shot dévastateur de l'ancien gendarme : "J'ai enfreint le devoir de réserve car, pour moi, devant la gravité des faits, la vérité et la justice priment". La déontologie a été au centre de la déposition du Procureur Bréard : mystérieux, il a courageusement affirmé "qu'un certain nombre de points de déontologie sont évoqués dans ce rapport". Puis, pressé par les avocats de la Dépêche du Midi et de Michel Roussel, à la question "Mr Bourragué est-il concerné par ce rapport", il s'est abrité derrière les obligations de sa fonction, le secret professionnel, pour déclarer "Je suis le seul à ne pas pouvoir parler de ce rapport" s'attirant un ironique : "Vous ne le dite pas mais vous le murmurez très fort !" du Président. De la déontologie on a glissé à une notion voisine, l'éthique, lorsque l'avocat de la Dépêche a demandé à Monsieur Bréard si, dans ce rapport, il était question de problèmes d'éthique concernant Monsieur Bourragué. La réponse de Monsieur Bréard a été claire : S "Monsieur Bourragué est un grand éthicologue". Peut être faudra-t-il demander à l'Académie de lever nos doutes : un "éthicologue" estce celui qui prône l'éthique ou celui qui la pratique ? Monsieur Bréard, lui, n'a pas précisé. Une telle ode à la déontologie et à l'éthique dans la magistrature n'est-ce pas infiniment rassurant dans ces temps de doute sur l'institution judiciaire ? Persiflator Ils parlent de "Stop à l'oubli" ous avons le plaisir de voir que dans la presse et sur le Web certains nous manifestent leur sympathie ; ces démarches sont très utiles car elles permettent d'informer et de sensibiliser. Que ces personnes soient remerciées pour leur altruisme et leur lucidité. • Dans la presse régionale deux contributions : Le journal des lecteurs de la Dépêche du Midi : vous réagissez. Disparues de Toulouse : courage ! Marylin, Toulouse. Je voudrais témoigner mon admiration à tous ceux qui continuent avec acharnement à soutenir les familles des “Disparues” de Toulouse. Je fais partie de celles qui réclament “Justice et Vérité”. C’est indigne de la part de la “Justice” d’avoir le pouvoir de faire classer des meurtres en suicide. Je ne sais pas si 2000 signatures seront suffisantes pour faire bouger ces “dossiers”. Ce que je peux dire à tous les membres de l’association, c’est qu’il ne faut pas qu’ils baissent les bras. Aujourd’hui, ils sont tous unis par la même douleur et c’est une force supplémentaire pour se battre. Courage à tous. De l’affaire Outreau à l’affaire Alègre. Pierrette Chiche, Toulouse. On parle d’onde de choc suite à la commission parlementaire sur l’affaire d’Outreau. Mais je pense qu’aujourd’hui, c’est chaque jour qu’il y a une affaire Outreau en France. À Toulouse, depuis 1990, des dysfonctionnements ont été révélés et beaucoup de plaintes ont été mises de côté ou classées sans suite. Est-ce cela la justice toulousaine ? Est-ce normal que N 3 des familles attendent, depuis plus de 15 ans pour certaines, simplement de connaître la vérité ? L’affaire Alègre a fait couler beaucoup d’encre dans la Ville Rose, mais où en est-on aujourd’hui ? Toujours au point mort. Je suis outrée quand je lis sur votre quotidien ou ailleurs que le rapporteur de la commission d’Outreau vient de faire savoir à M. Loubradou, président de l’Association Stop à l’oubli, regroupant les familles des victimes d’Alègre, qu’il n’avait pas le temps matériel d’organiser de nouvelles auditions. Je rêve ! • Sur le Forum du journal Le Monde (http://forums.lemonde.fr/) une centaine de messages concernant "Stop à l'Oubli" ont été postés ces 3 derniers mois par divers contributeurs : Lucrece, Esteban53, JAC, Ermessend, Beaumarchais, Pacifique… (pour trouver ces contribution utiliser la fonction rechercher dans "tous les forums" durant les 3 derniers mois avec comme mot clé "Alègre") • Guy Birenbaum, l'éditeur que "Stop à l'Oubli" a reçu récemment avec Sébastien Fontenelle a parlé sur son blog (http://birenbaum.blog.20minutes.fr/) à de nombreuses reprises en Mars et Avril de "Stop à l'Oubli", de l'article du Figaro Magazine, de la Commission d'Outreau et de la demande de "Stop à l'Oubli" entrainant de très nombreuses réactions des fidèles de son blog. • L'Avocat Général Philippe Bilger, familier des médias, qui a lui aussi un blog "Justice pour tous" (http://www.philippebilger.com/blog/) a vu fleurir quelques contributions de Girophare et Pacifique sur les dossiers toulousains et le combat de "Stop à l'Oubli". Il semble que la population, (la basoche ?), qui fréquente ce blog se refuse obstinément à commenter ces contributions ce qui contraste fortement avec les échanges sur le blog de Guy Birenbaum. Peut-être que nous avons là une confirmation de ce que la magistrature n'aime pas parler de ses propres dysfonctionnements… • Enfin, Dominique Barella, Président de l'Union Syndicale des Magistrats (syndicat majoritaire), auteur d'un récent ouvrage, "Journal d'une justice en miettes" dans lequel, entre autre, il vante la rigueur de l'enquête de Madame Etchegoin et de Monsieur Mathieu Aron dans l'ouvrage, "le bûcher de Toulouse" s'est vu bombarder de questions sur un chat du Nouvel Observateur où il faisait la prode son livre motion (http://forum.nouvelobs.com/ar chives/forum_530.html). Il est comique de voir que malgré les dénégations et le renvoi un jour plus tard du chat, (pour quelle raison ?), la moitié des questions a été censurée. Il reste quand même une bonne dizaine de questions… pointues ! Nous ne résistons pas au plaisir de vous citer une question "censurée" malgré les vertueuses dénégations du magistrat : "Je viens de feuilleter votre ouvrage dans une librairie et certaines affirmations m’ont sauté aux yeux. Parlant de l’affaire “Baudis –Toulouse” : d’abord pourquoi cette appellation pour le moins saugrenue ? Je croyais qu’il y avait des tas d’assasinats et de suicides “à la toulousaine” vous savez ces gens qui se suicident avec une couche culotte en travers de la gorge, un couteau qui traverse la gorge et du sang sur le palier et qu’il y avait un énorme scandale “Alègre”, des manquements incroyables dans les enquêtes… Pour vous il n’y a qu’une affaire “Baudis” car vous évacuez soigneusement tous les dysfonctionnements dénoncés par l’association “Stop à l’Oubli”. Pour vous l’explication est toute trouvée : c’est l’absence de moyens qui a entrainé toutes ces erreurs monstrueuses comme par ex. ces trop nombreuses expertises concluant à des “suicides à la toulousaine” qui sont une à une démenties : par ex. une jeune femme, 6 dents cassées, des éclats d’émail dans le nez, une bombe lacrymogène enfoncée dans le bas ventre… suicide médicamenteux…Ben voyons… Et fin du fin, vous expliquez que MF Etchegoin et Mathieu Aron “ont consciencieusement démonté cette mystification” c'est-à-dire certaines mises en cause. C’est vrai que les prostituées ont du raconter pas mal de salades… Mais il reste ces dizaines de mortes ou de disparues. C’est vrai que les deux auteurs se sont beaucoup dépensés sur plus de 300 pages… pour défendre Baudis et… Bourragué Mais celui-là vous l’avez oublié… S TO P À L’ O U B L I À B E S O I N D E VO U S ! 1 - pour exiger que toute la lumière soit faite sur les dysfonctionnements sans lesquels Alègre et d’autres n’auraient pas pu agir en toute impunité durant de si longues années et sans lesquels il n’y aurait pas eu tous ces crimes classés en suicides, ces disparitions non élucidées et classées sans suite, tous ces actes de barbarie qui ont souillé notre société et endeuillé tant de familles, marquant à tout jamais dans leur chair quelques femmes qui ont échappé à ces monstres. 2 - pour éviter que ne se referment un à un nos dossiers faute de moyens mis en œuvre pour enquêter sérieusement et explorer toutes les pistes possibles. 3 - Pour faire ouvrir ou rouvrir des dossiers volontairement ignorés ou écartés par certains magistrats. Fa i s o n s n o t r e , c e t t e p e n s é e d e M O N T E S Q U I E U : « Une injustice faite à un seul est une menace pour tous » Si notre cause vous paraît juste, soutenez-nous en signant le document de soutien en ligne et en adhérant à « Stop à l’Oubli ». h t t p : / / w w w. s t o p a l o u b l i . o r g / 4 Tiens donc, il n’a pas droit à votre sollicitude, pourtant c’est un collègue ! C’est vrai que son pedigree est sérieusement chargé et qu’il est mis gravement en cause dans le rapport du juge Bréard (gardé secret à ce jour par l’institution judiciaire) d’après ce que dit le Figmag dans un article récent. supposons que Mme Alors r Etchegoin et M Aron se soient lourdement trompés sur ce brave magistrat et qu’un jour ils se retrouvent avec le goudron et les plumes qui sied à de telles entreprises… N’aurez-vous pas l’air plus que ridicule ? Enfin, j’ai trouvé incroyablement choquant que vous n’ayez pas un mot de sympathie pour ces dizaide victimes nes de familles humiliés depuis plus de 15 ans par l’institution judiciaire (ne parlons pas de justice dans ce cas…). Vos explications sont quand même trop courtes pour être crédibles. A moins que vous ne participiez, vous aussi à cette belle entreprise de décervelage. A trop vouloir surfer sur les vagues médiatiques, on peut y perdre son âme… Dernière minute : Gabriel Loubradou est convoqué le 17 Mai prochain devant le juge d'instruction de Cahors dans le cadre d'une information ouverte pour diffamation envers particuliers. Edité par l’association “Stop à l’oubli” Siège Social : 24, allée des platanes 46800 Montcuq Tél. : 05 65 31 84 95 e-mail : [email protected] Directeur de la Publication : Gabriel LOUBRADOU Maquette : Damien BOUVERET ([email protected]) Tirage de la Lettre effectué par : Sébastien Gélis Reproduction interdite de tous les articles sauf accord de leurs auteurs.