Couleur globale - Straat Galerie

Transcription

Couleur globale - Straat Galerie
Dossier de presse
« Couleur globale »
Les Frères Ripoulain
David Renault & Mathieu Tremblin
27 août - 10 octobre 2015
Vernissage le jeudi 27 août à 19 h 00
Straat galerie, Marseille
Nocturne le samedi 29 août jusqu’à 22 h 00
pendant la Nuit des Galeries à l’occasion
d’Art-O-Rama, Salon International d’Art
Contemporain et de Paréidolie, Salon
International du Dessin Contemporain.
David Renault, Mathieu Tremblin. Couleur Globale. 2015.
Fichier vectoriel, maillot, impression en flexographie. 50 x 70 cm.
Exemplaire unique.
Exposition personnelle
« Couleur globale »
« Couleur globale » est le titre de la résidence des Frères Ripoulain à
Marseille en août 2015, et de l’exposition qui aura lieu à l’issue de celle-ci
sur invitation de la Straat galerie.
Si le titre « couleur globale », renvoie à l’expression « couleur locale »,
c’est qu’il s’agit pour le duo de s’intéresser aux spécificités du territoire
marseillais qui trouvent une résonance avec une certaine conception de la
ville globalisée, manifestant une tension entre usages et gouvernances de
l’espace urbain.
Ainsi à l’issue d’un corpus d’actions et d’interactions avec la ville construit
sur le mode de la sérendipité, David Renault et Mathieu Tremblin
présenteront à la Straat une exposition qui fera état, poétique et critique,
de leur expérience questionnant autant l’imaginaire urbain que la
dimension pittoresque – réelle ou fantasmée – de la cité phocéenne.
« Couleur globale »
Les Frères Ripoulain
David Renault & Mathieu Tremblin
27 août - 10 octobre 2015
Vernissage le jeudi 27 août à 19 h 00
Straat galerie, Marseille
Nocturne le samedi 29 août jusqu’à 22 h 00
pendant la Nuit des Galeries à l’occasion
d’Art-O-Rama, Salon International d’Art Contemporain
et de Paréidolie, Salon International du Dessin Contemporain.
La résidence des Frères Ripoulain bénéficie du soutien
de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
17 rue des Bergers 13006 Marseille
Tél. + 33 (0)6 98 22 10 85
[email protected]
www.straatgalerie.com
Ouvert du mercredi au vendredi
de 11 h à 13 h et de 16 h à 19 h
samedi de 11 h à 19 h ou sur rendez-vous
La Straat Galerie est membre du réseau Marseille Expos
David Renault, Mathieu Tremblin. Les Frères Ripoulain et Le Pouce de César, Rond-point Pierre Guerre, Marseille. 2015.
Image numérique. Support et dimensions variables.
David Renault, Mathieu Tremblin. Empreinte digitale de César (tampon). Croquis préparatoire. 2015.
Dessin vectoriel. Support et dimensions variables.
Mousse, bois, métal, peinture. 170 x 120 x 5 cm.
À propos
Les Frères Ripoulain
David Renault & Mathieu Tremblin
En solo ou en duo sous le pseudonyme des Frères Ripoulain depuis 2006, ils œuvrent
dans les espaces en jachère de la ville et développent des protocoles d’action urbaine
autour des notions de contre-façon, d’abandon et de dégradation, d’expression
autonome et spontanée, de langage cryptique et de désobéissance civile. Ils privilégient
des formes de créations contextuelles dont le mode opératoire se rapproche de celui
des travailleurs de la voirie et en témoignent par le biais d’espaces de consultation
inspirés des bureaux d’étude où ils explorent sur le mode de l’enquête de terrain et
du work in progress les relations entre urbanité et urbanisme. Et ils recourent à des
installations, photographies, vidéos et éditions d’artiste pour documenter ou réinvestir
ces expérimentations.
David Renault utilise la ville comme territoire d’expérimentations sonores en dialogue
avec les pratiques nomades, sauvages et anonymes pour transposer les silences et
désordres propres aux terrains vagues et autres délaissés urbains.
Mathieu Tremblin, s’inspire des pratiques et expressions autonomes et spontanées
dans l’espace urbain et met en oeuvre des actions simples et ludiques pour questionner
les systèmes de législation, de représentation et de symbolisation de la ville.
Les Frères Ripoulain
David RENAULT & Mathieu TREMBLIN
Duo formé en 2006 à Rennes (FR)
www.lesfreresripoulain.eu
David RENAULT
Né en 1979, vit et travaille à Rennes (FR)
www.phantomsignal.eu
Mathieu TREMBLIN
Né en 1980, vit et travaille à Arles et Strasbourg (FR)
www.demodetouslesjours.eu
17 rue des Bergers 13006 Marseille
Tél. + 33 (0)6 98 22 10 85
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Ouvert du mercredi au vendredi
de 11 h à 13 h et de 16 h à 19 h
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Biographie
Les Frères Ripoulain
David Renault & Mathieu Tremblin
Nés respectivement en 1979 et 1980, David Renault et Mathieu Tremblin sont issus
de villes moyennes de province. Ils se rencontrent en 1999 à l’Université à Rennes et
forment à l’issue de leurs études en arts plastiques le duo les Frères Ripoulain en 2006.
David Renault et Mathieu Tremblin appartiennent à cette génération d’artistes
marqués par des sous-cultures comme le graffiti, la free party ou le hacking qui placent
le Do it Yourself, l’activisme et le partage au centre des préoccupations. Au travers des
nombreux partenariats qu’ils mettent en place, les moyens éclectiques auxquels ils
recourent s’effacent toujours derrière une volonté de produire un art qui rend la ville plus
intéressante que l’art. S’ils se proposent d’actualiser la maxime de Robert Filliou, c’est
que pour eux les enjeux artistiques sont dans la création de situations et d’expériences
plutôt que dans la production d’œuvres-objets. Ils explorent ainsi plusieurs champs
de pratiques artistiques dans une dynamique de propositions, personnelles, collectives
ou collaboratives, avec un même souci pratique et théorique d’ancrer leur démarche
dans le réel. Issus d’une formation universitaire en arts, c’est à partir de leur pratique
artistique personnelle ou en duo qu’ils développent désormais une recherche par l’art.
De 2006 à 2008, le duo réalise une quinzaine de peintures murales à échelle humaine
dont les messages poétiques rendent visibles les rapports de forces et enjeux
urbanistiques des territoires qu’ils occupent. Ce travail trouve une visibilité immédiate
et un écho auprès des acteurs associatifs et culturels à Rennes et en Bretagne (galerie
Artem, Les Moyens du bord).
À partir de 2008, ils mettent de côté les rouleaux à peinture pour expérimenter à
une échelle piétonne un certain nombre de gestes furtifs sur le mode de la résidence,
abordant les expositions auxquelles ils sont invités comme autant de work in progress
(L’âge de la tortue, Au bout du plongeoir, galerie octave Cowbell/centre PompidouMetz), saisissant chaque nouveau contexte comme une opportunité de faire bouger
les lignes entre intervention sauvage et commande publique, et instruire, sinon une
tolérance, une légitimité à la typologie de pratiques artistiques qui est la leur.
Dans cette perspective, ils réalisent en novembre 2010, leur première exposition
personnelle sur invitation du Phakt – centre culturel Colombier mêlant interventions,
multiples et pièces uniques ; un projet dense, polymorphe et décisif, puisqu’il permet au
duo de rebondir par une sélection au 56e Salon d’art contemporain de Montrouge puis
à Jeune Création au 104 en 2011.
Entre 2012 et 2013, leur travail prend une autre ampleur ; une résidence sur invitation
de l’association Art4Context à Quimper les amène à créer une série d’interventions
urbaines, articulant pratique solo et duo, qui donne lieu à deux expositions au centre
d’art le Quartier et à la réalisation de plusieurs multiples. Ils intègrent le réseau
Documents d’Artistes Bretagne, réalisent plusieurs expositions personnelles (« DIY
or BUY » à DMA galerie, « Genius Loci » à la Station Vastemonde) et collectives
(« Say Watt » à la Gaïté Lyrique, « Small Gestures » à MU à Eindhoven) attenantes
au détournement d’objets, à la création d’outils DIY ou au Urban Hacking et sont
invité à créer une oeuvre contextuelle monumentale pour la Nuit blanche Paris 2012
(Calderpillar « Chantier des Halles »), réitérée en 2013 avec un promotteur immobilier
breton (Calderpillar « ZAC Renaudais »). En parallèle, ils développent D’astreinte une
résidence en immersion de quinze jours sur le site du centre hospitalier Guillaume
Régnier dans le contexte des Ateliers, biennale d’art contemporain à Rennes, puis
Externat en partenariat avec La Criée et l’Hermine, qui donnent lieu à un corpus
d’interventions, de multiples et d’installations en dialogue avec soignants et patients
et à plusieurs publications. Ils poursuivent leur ouverture sur l’Europe avec une
intervention Get Up devenue titre d’une exposition collective curatée par Ann
Stouvenel, directrice artistique art visuels à Mains-d’œuvres, dans le cadre du projet
européen A.C.T. Democ[k]racy initié par le centre d’art la Criée et reconduite par
quatre fois à Kluj, Belgrade, Saint-Ouen et Eindhoven. En 2014, ils participent à
plusieurs expositions collectives en France, (« Les Horizons » au centre d’art la Criée
à Rennes et « Vernaculum » à la Straat galerie à Marseille dans le cadre du Printemps
de l’art contemporain) ainsi qu’à Traversée d’arts, biennale d’art dans l’espace public
de Saint-Ouen. Ils rejoignent le collectif international Free Art and Technology (FAT
Lab) et curatent la première exposition de ce collectif fondé en 2007 en France sur
invitation du festival Gamerz à Aix-en-Provence permettant ainsi de découvrir une
vingtaine d’œuvres d’artistes, hackers, chercheurs ou writers reconnus comme Evan
Roth, Kyle McDonald, Aram Bartholl, Addie Waggenknecht, ou Katsu. Puis, en 2015,
ils retrouvent le collectif – dont l’activité majoritairement visible en ligne – pour une
ultime occurence in real life de l’exposition « F.A.T. Gold » curatée par Lindsay Howard
à Gray Area à San Francisco. Et ils participent à « Mapping the City » à la prestigieuse
Somerset House à Londres, sur invitation de Rafael Schacter, une exposition collective
de cartographies sensibles faisant écho à A World Atlas of Street Art and Graffiti (Yale
University Press, 2013 ; Flammarion, 2014) autour du rapport ténu entre territoire,
urbanité et intervention artistique, et dont le second volet Venturing Beyond », auquel
ils sont aussi convié, aura lieu en janvier 2016, abordant cette fois les pratiques urbaines
par le prisme de la performance et de la participation .
17 rue des Bergers 13006 Marseille
Tél. + 33 (0)6 98 22 10 85
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Ouvert du mercredi au vendredi
de 11 h à 13 h et de 16 h à 19 h
samedi de 11 h à 19 h ou sur rendez-vous
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« Digérer la fin des utopies »
Julie Portier
Les Frères Ripoulain, alias Mathieu Tremblin et David Renault, ont participé au Salon
de Montrouge en 2011. C'est sous ce nom deux fois détourné - de la célèbre marque
de peinture et du groupe de muralistes de la scène underground parisienne des années
1980 – qu'ils se sont associés en 2006 pour rendre la ville plus intéressante que l'art. Ils
poursuivent par ailleurs leurs activités respectives.
Ils se présentent en polos bien repassés : ce sont des bad boys. Ils s'expriment comme
des publicitaires : ce sont d'authentiques héritiers de Fluxus. Chez les Ripoulain,
beaucoup de choses se passent sous les apparences – qui se jouent des couleurs de
l'ennemi comme dans toute bonne tactique –, alors les constructions ludiques voilent
une humeur romantique, et l'impulsion de la désobéissance civile ressemble à une
animation socioculturelle. Il ne faudra pas non plus se méprendre sur le vocabulaire :
ces deux-là ont beau être nourris de contre-culture, du graffiti et des free parties,
exercer leur art dans la rue, ou plus précisément dans les zones périurbaines et les
« territoires en jachère » dont ils sont les enfants légitimes, ils ne font pas de « Street
Art » (« un terme inventé par les galeries quand il s'est agit de faire du graff un artefact »,
rappellent-ils). Ils se reconnaissent davantage dans la contre-définition qu'en fait
Rafael Schacter, auteur de The World Atlas of Street Art and Graffiti (Yale University
Press, 2013) dans lequel ils sont recensés, en insistant sur le caractère activiste de ces
pratiques urbaines et sur leur contribution à la connaissance d'un territoire. C'est sur
ces notions que portera l'exposition que l'auteur organise à partir du 22 janvier à la
Somerset House à Londres, avec les Ripoulain bien sûr. Car ces derniers ont fait du sol
urbain et de ses usages leur territoire d'étude géographique et sociologique, dont les
méthodes varient comme la manifestation des résultats.
L'action Chemins du désir (rejouée cet été à [Rennes]) consiste à creuser collectivement
l'un de ces chemins privés (comme ceux qui évitent de contourner les terre-pleins pour
rejoindre les arrêts de bus) par une marche forcée en botte de caoutchouc.
Plus caustique, le Bottelon (2012) est une « synthèse d'un espace géographique par
l'alcool qui s'y trouve », soit un cocktail mortel composé par les fonds de bouteilles
trouvées dans la rue au lendemain de soirées étudiantes. En sous-texte de cette
provocation puérile, se lit un constat plus grave sur les espaces de libertés que la
politique de la ville (et pas seulement) laisse à une jeunesse qui a oublié l'idée de la
révolte.
Ces actions furtives qui parviennent souvent à séduire les commanditaires publics
(l'ironie des Ripoulain est là), pointent les systèmes de pouvoir et les mécanismes de
contrôle des corps et des moeurs, l'uniformisation mortelle des rêves, la canalisation
dangereuse des passions, qui s'exercent dans l'aménagement urbain, cela sous couvert
de bonnes intentions.
Et ils réussissent leur coup lorsque la forme est sensible, à l'exemple du récent
Decauxisation (2014) réalisé à Besançon dans le cadre du festival [Bien urbain]. Cette
peinture murale en trompe l'oeil, qui feint un panneau publicitaire vacant (n'offrant
que le reflet du ciel sur ses lames d'acier), réfléchit sur l'affection populaire à l'égard
des peintures publicitaires sauvages de la Ripolonisation au début du XXe siècle
et de l'aversion aussi forte pour le graffiti, « gratuit et non-publicitaire, et pourtant
considéré comme une pollution visuelle », en amorçant en peinture une « fiction postconsumériste ».
Apparu sur un chantier de construction d'un quartier d'habitation de classe moyenne,
Calderpillar (2013) est un modèle de mobile monumental composé de rouleaux de
tuyaux en plastique, palissades en tôle ondulée ou d'un cabinet de toilettes chimiques.
Avec cette décoration pour BTP aux accents modernistes, les Frères Ripoulain ne
cachent pas leur intention de ré-enchantement (par l'invention du quotidien), ni de
digérer la fin des utopies.
Julie Portier (* 1982) est journaliste, critique d’art et commissaire d’exposition. Elle écrit régulièrement pour le
Quotidien de l’art et d’autres revues spécialisées, ainsi que des textes pour des publications monographiques
d’artistes ou des catalogues d’expositions (dernièrement parus, « Finir en beauté, les fictions politiques de
Bertille Bak », in Journal des Eglises n°12, « L’artiste en commissaire », in Les Pléiades, 30 ans des Fonds régionaux
d’art contemporain (Flammarion), Stardust- 26e ateliers du Frac des Pays de la Loire (Frac des Pays de la
Loire), De Chaissac à Hyber, Parcours d’un amateur Vendéen (Snoek), On n’est jamais à l’abri d’un coup de bol
(Vivarium, La Criée, L’Endroit), Ni bois pour constructions ni stères d’allumettes (Maisons des arts de GrandQuevilly)). Elle a aussi écrit pour le théâtre et n’abandonne pas l’idée de revenir à la fiction, à moins que le texte
sur l’art en soit le lieu approprié.
« Favoriser l’action concrète »
Alain Bieber
Les utopies sont l'opium du peuple, il s'agit d'insuffler le changement à petite échelle et
de favoriser l'action concrète. « Les œuvres d'art se détachent du monde empirique et
en engendrent un autre possédant son essence propre, opposé au premier comme s'il
était également une réalité » dit Adorno.
David Renault et Mathieu Tremblin, un duo d'artistes français aussi connu sous
le nom « Les Frères Ripoulain » appellent leurs œuvres de manière pertinente des
« propositions ». Ils n’obligent à rien, proposent simplement, donnent des éléments
de réponses, peuvent être ignorés ou adoubés. Mais : ils sont. ils sont action et créent
une nouvelle réalité. Et c'est ce qui rend ce duo si contemporain. Comme l'écrit la
commissaire d'exposition Chus Martinez dans son texte The Octopus in Love il s'agit
d'être, sans générer forcément une œuvre et la considérer comme une « production ».
Renault et Tremblin sont des provocateurs conceptuels avec un grand sens de l'humour.
Ils appartiennent à une nouvelle génération d'artistes, inspirée par la culture skate,
le rap, le graffiti, et bien que ces vestiges des années 80 soient encore vénérés, la
véritable culture pop, source d'inspiration et d'information est le web. Les digital natives
Tremblin et Renault ont grandi avec l'ordinateur, l'internet et le téléphone portable,
l'internet est devenu leur deuxième patrie. Dans leurs œuvres les deux mondes
sont interconnectés : le post internet rencontre la peinture murale, les avant-gardes
artistiques comme le dadaïsme, l’Internationale Situationniste ou Fluxus rencontre
l'esthétique punk et les expérimentations en art sonore.
Qu'il s'agisse de fleurs en origami faites à partir de contraventions, de signatures de
graffeurs prenant la forme d'un nuage de mot-clés ou d'un mobile géant crée à partir de
matériel de construction, le duo réussit de belles déclarations d'amour à la ville à grand
renfort d'humour et de poésie.
Alain Bieber (*1978) est un journaliste franco-allemand, auteur, commissaire d’art contemporain et directeur
artistique du musée NRW Forum à Düsseldorf. Alain Bieber a étudié la rhétorique, les sciences politiques
et de la communication, la littérature moderne allemande et la sociologie à l’Université Eberhard Karls de
Tübingen et à l’Institut d’Etudes politiques à Paris. Après un stage au journal Max (Verlagsgruppe Milchstrasse/
Hubert Burda Media) et au Spiegel Online, il a travaillé de 2007 à 2010 comme rédacteur au magazine d’art
ART (Gruner + Jahr) à Hambourg. De octobre 2010 jusque mars 2015, il est rédacteur en chef d’Arte Creative,
un magazine online dédié à la culture contemporaine de la chaîne franco-allemande ARTE, à Strabourg. A
partir de avril 2015 il devient le directeur artistique du NRW Forum Düsseldorf. Bieber enseigne la science des
médias à l’Université Eberhard Karls de Tübingen. Il a fondé en 2004 le blog rebel:art, et en 2005 avec Andreas
Ullrich, le prix international du sticker (Stickeraward), le magazine vidéo OH! de 2007 à 2008, le kiosque virtuel
et la foire du magazine d’art et fanzines GuteSeiten de 2009 à 2010 et organisé sous le nom Parasites, des
expositions illégales d’art dans des endroits non officiels.
« Pour les micro-désastres de
l’ordinaire »
Christophe Domino
C’est une fratrie élargie qui se présente sous ce nom déjà entendu. Ils sont deux, David
Renault et Mathieu Tremblin, à repasser une couche sur la marque déposée et toujours
active du fabricant de peinture plus que centenaire, une réappropriation déjà opérée
par le collectif des années 1980, les Frères Ripoulin, un hommage. Avec une lettre de
plus et une rue qui s’est ensauvagée depuis, qui a produit les « quartiers » et vu fleurir
le graffiti, ces Ripoulain-là ont associé leur énergie et leur complémentarité dans des
pratiques diverses et multidirectionnelles, qui s’inscrivent dans l’espace public, la rue,
la ville, sous forme d’intervention, voire même d’activisme. Entre culture du graffiti
et actions furtives dans le tissu urbain, avec un goût pour la provocation, pour le jeu
et la performance (au sens artistique, mais pas seulement), fébriles et informés, ils
travaillent volontiers dans les espaces incertains, avec un goût pour les angles morts des
pratiques sociales infimes, pauvres, pour le rebut et les épaves, pour les micro-désastres
de l’ordinaire et l’invention anonyme ou collective. Ils parlent « d’expérimenter le
territoire de la ville, », de « vandalisme créatif », du « frisson du réel ». Ils empruntent
aux pratiques urbaines, à la marche, à l’arpentage, à la dérive urbaine, s’adonnent au tag
et à son dépassement, en toute connaissance de son histoire, de son inventivité, de ses
limites. Ainsi quand, ironie à degré multiple, ils recouvrent signes et signatures trouvés
pour les repeindre en typos régulières, ou quand ils expérimentent les outils, la bombe,
ou mieux, l’extincteur adapté, à l’efficacité redoutable, pied de nez au Kärcher.
À la sauvagerie initiale, ils ajoutent un savoir- faire, une curiosité de sociologuesenquêteurs, et une culture de l’art comme il faut. Ils ne rechignent pas à l’exposition,
pratiquent diverses formes d’édition (sérigraphie, impression ; placard, affichette),
produisent parfois des objets, bricolés, des dispositifs qui le plus souvent résistent par
leur nature même au devenir de fétiche marchand. Ils revendiquent volontiers
l’abandon de l’objet comme un destin artistique, voué à l’invisibilité. Les Frères
Ripoulain existent en revanche sur Internet, ils documentent et argumentent en
produisant une mémoire des travaux. À l’opposé du cynisme, ils produisent une
critique en acte, parfois un appel à la désobéissance, civique ou poétique, en cultivant la
logique du détail, du micro-événement, du détournement. La diversité de leur approche
tient aux démarches personnelles de chacun d’eux, qui gardent en parallèle leur propre
pratique, volontiers sonore, du côté du bruit, pour David Renault, photographique et
discursive pour Mathieu Tremblin. L’association démultiplie les moyens, et le principe
collectif renvoie, non tant à un anonymat illusoire qu’au principe social lui-même.
Vidéo-documentation, photo-constat, pièce à conviction et peinture murale « en
arrière-plan », les Ripoulain ramènent à l’écurie le parfum urbain, parfois aigre mais
libérateur.
Christophe Domino, (* 1958) est un historien, critique et théoricien d’art français,
commissaire d’exposition, auteur, chercheur et enseignant.
Il écrit sur l’art et la culture contemporaine depuis le courant des années 1980 pour divers supports (livre, radio
et télévision, presse spécialisée, édition universitaire et scientifique, catalogues institutionnels). Il a présidé la
section française de l’Association internationale des critiques d’art de 2003 à 2009. Il collabore au Journal des
Arts depuis 2003, en particulier pour la chronique livres-essais.
“A way of being
that lies beyond the map”
Rafael Schacter
Although individual artists in their own right. David Renault and Mathieu Tremblin
also work together as Les Frères Ripoulain. Their partnership seeks to address issues
that they describe as “vandalism and anonymity, space and solitude, silence and
invisibility, strangeness and secrecy”. Their installations and performances attempt to
heighten the sense of urbanity through graffiti as a means rather than a particular end.
While some of their work is about vandalism, therefore, most of it is about practicing
and experimenting in the city and about not being art. Adopting and modifying the
celebrated maxim of the French Fluxus artist Robert Filliou – “art is what makes
life more interesting than art”– they argue that “graffiti is what makes the city more
interesting than graffiti.” For them, graffiti is a “filter for life and the city” – a way of
being that lies “beyond the map”.
The pair met in 1998 while studying at the University of Fine Arts in Rennes. Their
first joint experiments emerged from a classical graffiti dynamic-the tag. What
interested them at this point, however, was not the tag’s status as ornament or
decoration, but its relationship with territory — its role in the acquisition and stealing
of space. Tags are the diametric opposite of commercial advertising whereby people
buy space to publicize the product they want to sell. It was not until 2006. however,
that they finally abandoned spray paint and started collaborating on distinct projects.
These included working on the walls of Rennes during the day in the guise of “house
painters;” dressed in workmen’s overalls they used roller paint to write slogans and
create messages based on their actual location. Renault and Tremblin’s close way of
working and their donning of overalls lent their role legitimacy and an air of authority.
At the same time, it also recalled the original advertising prints created for Ripolin
paint, which featured characters wearing overalls painting slogans on thousands of
walls around France during the early part of the twentieth century.
In a nod both to the Ripolin brand and the illicit, proto-graffiti that this corporation
undertook, as well as to Les Frères Ripoulin. the infamous French urban art collective
from the 198Os. Renault and Tremblin formed their own collective name as a
postmodern pun. By adding the letter “a” to the word “Ripoulin” (poulain in English
means a foal), they signified their work as the child of both historic trends. As Les
Frères Ripoulain. the duo created murals in a distinctly vintage style, a form of lyrical,
non-commercial publicity that upended the original Ripolin ideal (yet at the same time
adhering to their practice and technique), while also attempting to follow the tactics
of Ripoulin by hijacking the “cultural aura” of these artistic iconoclasts as OX et al did
before them with the paint brand. This strategy made a link between “vandal/political
murals and poetic/decorative ones” but it also reinstated the autonomy of French
graffiti by embracing its rich heritage and disassociating them from the American
graffiti so prevalent on the homegrown French scene. Looking back to Brassai’s
photographs of graffiti from the 1950s and the fact that the key tools of graffiti – spray
paint, stencils, posters – were a vital part of radical French political culture from the
1960s (with the Situationists a key example). Renault and Tremblin claimed a distinctly
Francophone ground for graffiti, one that fully embodies the complex political and
aesthetic history from which it has emerged.
The typographical project of Ripoulainization they first undertook utilized a highly
expressive and innuendo-laden form of language, with pieces such as Peinture Bleue
Nuit Blanche Vin Rouge (“Blue paint, sleepless all night, red wine.”). Lieu Noir (“black
place” as well as a reference to saithe or pollock). Sauvons les Pots Rouges (“Save
the red pots”), and Fer Ailleurs (“Iron elsewhere.” a complex pun dedicated to the
freight trains and shipping companies that also sounds like Faire Ailleurs or “Doing
elsewhere”). Their later work, however, aimed to more clearly bring ideas from the art
and graffiti worlds together and formulate projects that considered both aesthetics
and urbanity – the artifact and the environment – in a more reflexive manner. Similar
to the philosophy underpinning the work of Jeroen Jongeleen/Influenza. Renault and
Tremblin aimed to disturb the traditionalist foundations of the individual disciplines –
as much as the “conservative tradition in both fields that opposed their amalgamation”
– and find the points of tension and the intersections between the two.
In Paths of Desire (“Les chemins du désir”), a performance piece completed in Rennes
in 2009, Renault and Tremblin set out to actively create a new pathway in the city, an
urban crop circle or social trail (supposed to be visible all the way from space) that
would encourage other users to participate with and re-perform their performance.
Eroding the ground through repeatedly walking the path. Paths of Desire represents
both the shortest or most navigable route between two sites as well as an entirely
organic, non-mediated movement that is at odds with the planning of the city and
contrary to its technical, top-down construction. Much commented on by French
philosopher and poet Gaston Bachelard, these pathways display an ethereal, almost
magical rationale, functioning as the wrinkles or laughter lines of the city. Like an
urban version of Richard Long’s classic A Line Made by Walking (a link that can also
be seen in Filippo Minelli’s Line.). Paths of Desire has come to highlight what Michel de
Certeau has termed “everyday creativity” – not the (supposedly) innovative creativity
of so-called artists but the improvised creativity that these routes index, the hidden,
quotidian poetry that the city and its inhabitants exhibit.
While this project emphasized the power of popular urban practices. Human Hall of
Fame (2010), took a different approach and focused on the materiality of graffiti as
opposed to its illegality, its status as writing rather than vandalism. Acting as “sandwich
board men.”
Renault and Tremblin became walking advertising hoardings with the advertisements
replaced by blankness, what they termed “tag magnets” (such as the white delivery
trucks often used as a surface for graffiti in France), which would later be utilized
by their attracted prey. The walking performance the brothers undertook not only
resulted in an entirely legal manifestation of graffiti, however; it also furtively critiqued
the nature of its illegality, a form of writing ascribed as vandalism solely due to its nonremunerable status.
Although the two projects may seem to be different – Paths of Desire focuses on the city
while Human Hall of Fame comments specifically on the world of graffiti – both can
in fact be seen as linked in two crucial ways that define the practice of Les Frères as a
whole. First, they can be seen as united through their embracement of the art that is
not art but popular forms of creativity; second, they are unified through the constant
search for visibility or presence through an obsession, like the graffiti artist themselves,
with the “tracks and routes of their contemporaries.” The brothers therefore aim to
immerse their work within the everyday and provide familiarity for the viewer while
also providing a space that questions and generates meaning. Their work can be
understood as uncovering the city’s diversity and margins, and shining light on the
spontaneous, enigmatic, and autonomous art within the city.
Rafael Schacter is an anthropologist, curator, and author from London. He has recently been made a British
Academy Postdoctoral Fellow from 2014-2017.
Rafael has been undertaking research on graffiti and street-art for almost ten years, culminating in the award
of a PhD in Anthropology at University College London in 2011. Arguing that graffiti and street art are both
inherently ornamental (both adjunctive and decorative), as well as set within a ritual modality (within a
performative, ludic frame), Rafael’s work seeks to undermine the traditional understanding of these forms
as either art or vandalism. Working within the world renowned Material Culture section of the anthropology
department, he has taught widely on themes related both to anthropology and visual culture and has given
lectures at conferences around the world.
Rafael has also curated numerous exhibitions including the iconic show Street-Art at the Tate Modern in 2008
which he co-curated. He has recently established an arts production company, A(by)P, who are producing a
two year series of events and exhibitions at one of London’s most established cultural and art hubs, Somerset
House. In 2013 and 2014, Rafael also published his first two books with Yale University Press and Ashgate.
Curriculum Vitae
Les Frères Ripoulain
David Renault & Mathieu Tremblin
Les Frères Ripoulain est un duo d’artistes français formé à Rennes en 2006.
Né en 1979, David Renault vit et travaille à Rennes.
Né en 1980, Mathieu Tremblin vit et travaille à Arles.
Membres du réseau Documents d’Artistes en Bretagne depuis 2012.
Membres du réseau FRAAP depuis 2013.
Membres du réseau international Free Art and Technology (F.A.T.) depuis 2014.
Ils enseignent le Urban Hacking à l’école américaine Parsons Paris.
Exposition personnelle (sélection)
« Couleur globale », Straat galerie, Marseille, 2015
Calderpillar « ZAC Renaudais », Démarche artistique, Betton, 2013 – curation : Arzhel Prioul
« Genius Loci », Station Vastemonde, Saint-Brieuc, 2013 – curation : Emilie Traverse
« Franc-jeu », Art in the Flat, Paris, 2012
« DIY or BUY », galerie DMA, Rennes, 2012
Calderpillar « Les Halles », Nuit Blanche Paris, Paris, 2012 – commissariat : Laurent Le Bon
« Créapolis », Project Room, Le Quartier, Quimper, 2012 – curation : Art4Context
« Chutier », Project Room, Le Quartier, Quimper, 2012 – curation : Art4Context
« Outsiders », Centre Culturel Colombier, Rennes, 2010
« Dummy Birds », Nuit Blanche Metz 2, Metz, 2009
Exposition collective (sélection)
« Primitive Standard », Art in the Flat, Paris, 2016 – curation : David Renault, Mathieu Tremblin (à venir)
« Venturing Beyond », Approved by Pablo, Somerset House, Londres, 2016 – curation : Rafael Schacter (à venir)
« F.A.T. Gold », GAFFTA, San Francisco (USA), 2015 – curation : Lindsay Howard
« Mapping the City », Approved by Pablo, Somerset House, Londres, 2015 – curation : Rafael Schacter
« Like Jacking », Gamerz festival, Aix en Provence, 2014 – curation : David Renault, Mathieu Tremblin
« Vernaculum », Straat galerie, Marseille, 2014 – curation : Mathieu Tremblin
Traversée d’arts, biennale d’art dans l’espace public, Saint-Ouen, 2014
« Les Horizons », La Criée, Rennes, 2014 – commissariat : Sophie Kaplan, Jan Kopp
« Get Up », Mains d’œuvres, Saint-Ouen, 2014 – commissariat : Ann Stouvenel
« Get Up », Kulturni Centar Beograda, Belgrade (SE), 2013 – commissariat : Ann Stouvenel
« Get Up », Fabrica De Pensule, Cluj (RO), 2013 – commissariat : Ann Stouvenel
« Small Gestures », MU, Eindhoven (NL), 2013 – curation : Jasper Van Es
« Panorama de la jeune création », 6e biennale d’art contemporain de Bourges, Bourges, 2012 – commissariat :
Dominique Abensour
« Jeune Création », 104, Paris, 2011
« 56e Salon de Montrouge », La Fabrique, Montrouge, 2010 – commissariat : Stéphane Corréard
« Question Tag », Hip Hop Session, Nantes, 2010 – curation : Antoine Sirizzotti
« Kilo », galerie Octave Cowbell, Centre Pompidou-Metz, Metz, 2009 – commissariat : Lieuxcommuns™, Hervé
Foucher
Foire
« Slick Art Fair Bruxelles », Tchikebe, Wild Gallery, Bruxelles (BE), 2013
« Chic Art Fair », galerie DMA, Cité de la Mode et du Design, Paris, 2011 – commissariat : Dominique
Jakob et Brendan Mac Farlane
Programmation
« La nuit des musées », DDAB, Passerelle, centre d’art contemporain, Brest, 2014
L’œil d’Oodaq, festival de l’image poétique, Rennes, 2014
« Nuit Résonance », DDAB / Biennale de Lyon, Lyon, 2013
« Nuit Résonance », DDAB / Biennale de Lyon, Lyon, 2011
Résidences
Couleur globale, Straat galerie, Marseille, 2015
Genius Loci, La Station Vastemonde, Saint-Brieuc, 2013
Externat, La Criée, Centre Hospitalier Guillaume Régnier, Rennes, 2013
D’astreinte, Les Ateliers de Rennes, Centre Hospitalier Guillaume Régnier, Rennes, 2012
1 + 1 = 1 1 + 1 = 2, Art4Context, Pôle Max Jacob, Quimper, 2012
Correspondances Citoyennes, L’Âge de la tortue, Le Blosne, Rennes, 2008
Conférence (sélection)
« Why I hate the title of my book », conférence par Rafael Schacter, table ronde avec Eltono, Momo, Ox,
Frac Franche-comté, Cité des arts, Besançon (FR) – modération : Rafael Schacter
« Urban Hacking : Se réapproprier l’environnement urbain », table ronde avec Ivan Argote, Florian
Rivière, Benjamin Gaulon, Gaïté Lyrique, Paris, 2014 - invitation : Graffiti Research Lab France –
modération : Ophélia Noor
« Faire cité », colloque, table ronde avec Nicolas Combes et Romain Louvel, université Rennes 2, Rennes,
2012 – direction : Marion Hohlfeldt
« Rendez-vous dans le terrain vague », Graffiti as Psychogeographical Map : the New European Urban
Intervention, séminaire international, Santander (ES), 2011 – direction : Javier Abarca
Texte
« David Renault & Mathieu Tremblin : Les Frères Ripoulain », Julie Portier, Le Quotidien de l’art, n° 673,
Paris, 19 septembre 2014
« Peut-être, encore. », Emma Cozzani, « Vernaculum », Straat galerie, Marseille, 2014
« Les Frères Ripoulain », Rafael Schacter, Atlas du Street Art et du Graffiti, Flammarion, Paris, 2014
« Les Frères Ripoulain », Rafael Schacter, A World Atlas of Street Art and Graffiti, Yale University Press,
Londres, 2013
« Genius Loci », Émilie Traverse, « Genius Loci », La Station Vastemonde, Saint-Brieuc, 2013
« DIY or BUY », Raphaël Edelman, « DIY or BUY », DMA galerie, Rennes, 2012
Notices, Jérôme Dupeyrat, « DIY or BUY », DMA galerie, Rennes, 2012
« Les Frères Ripoulain », Christophe Domino, catalogue 56e Salon de Montrouge, Particules, Paris, 2011
« À propos des Ripoulain », Aurélie Noury, Courants alternatifs : énergie renouvellée, Carton-Pâte, Rennes,
2007
Catalogue
Atlas du Street Art et du Graffiti (collectif), Rafael Schacter, Flammarion, Paris, 2014
A World Atlas of Street Art and Graffiti (collectif), Rafael Schacter, Yale University Press, London, 2013
X (collectif), Octave Cowbell, Metz, 2013
Biennale de Bourges (collectif), Biennale de Bourges, Bourges, 2012
Jeune Création (collectif), Jeune Création, Paris, 2011
56e Salon de Montrouge (collectif), Particules, Paris, 2011
Publication (sélection)
« Best of Street Art » (collectif), Street Art Artspezial, Art das Kunstmagzin, Hamburg, novembre 2014
« Aerosol Grafia » (collectif), revue Collection #3, Paris, 2014
« Le Street Art en question » (collectif), dossier Urban Hacking, Maxime Palgan, Graffiti Art Magazine,
Paris, n° 21, mai 2014
« Politique de la situation » (collectif), Arts Magazine, n° 76, Paris, mai 2013
« Séance tenante », Marie Lechner, Libération, Paris, 10 avril 2013
« Graff-acteurs », Louise Caledec, Le Mensuel de Rennes, n° 41, Rennes, novembre 2012
« Le chantier enchanté des Ripoulain », Marie Lechner, Libération, 6 octobre 2012
« La ville comme ils la veulent », Olivier Brovelli, Rennes Métropole spécial art contemporain, Rennes,
novembre 2012
« Le graffiti comme carte psychogéographique », Graff It, n° 36, Paris, octobre 2011
« 56e Salon de Montrouge : la nouvelle garde française manipule l’ironie » (collectif), Grégory Picard, Art
Info France – www.artinfo.com, 5 mai 2011
« Les Frères Ripoulain », Tamara Poignant, Sempre Cosi – www.semprecosi.com, 6 octobre 2010
Documentaire
(1+1), Florian Stephant, Erwann Babin, Art4Context, Torr-Pen, Les Polarités, Quimper, 2012
« David Renault + Mathieu Tremblin », collection Entretien d’artistes #13, Espace Digital Sporadique,
Quimper, 2010
Trilogie Ripoulain, Bruno Elisabeth, Instamatic Studio, 2008
Œuvre pérenne
Menuiserie de façade, Ville de Saint-Ouen, Saint-Ouen, 2014-2016
Menuiserie de terre d’asile, Centre Hospitalier Guillaume Régnier, Rennes, 2013
Être là et laisser venir, Centre Hospitalier Guillaume Régnier, Rennes, 2013
La beauté s’oppose à l’usage, Centre Hospitalier Guillaume Régnier, Rennes, 2013
Tout le monde fait tout, Centre Hospitalier Guillaume Régnier, Rennes, 2013
Il n’y a pas d’obligation de résultats, Il n’y a que des désirs de faire, Centre Hospitalier Guillaume Régnier,
Rennes, 2013
Blouse d’intégration, Centre Hospitalier Guillaume Régnier, Rennes, 2013
Acquisition
Fardeau, Fonds départemental d’art contemporain d’Ille-et-Vilaine, 2013
Lancée en 2011 par Hannah Théveneau
et Remy Lieveloo, la Straat Galerie est un
lieu d’expérimentation, de création et de
diffusion indépendant basé à Marseille (FR).
Membre du réseau de professionnels Marseille
Expos, plateforme de promotion de l’art
contemporain à Marseille depuis 2013.
Le nom straat, qui signifie « la rue » en
néerlandais, fait référence à la ligne artistique
de la galerie qui explore toutes les pratiques
artistiques situées au croisement de l’art
contemporain et de l’urbain. Son nom est aussi
un clin d’œil aux origines de son fondateur et
directeur artistique Remy Lieveloo.
La Straat Galerie soutient la jeune
création contemporaine par le biais de la
programmation d’une dizaine d’expositions et
d’évènements par an : de l’accueil d’artistes en
résidence, à la diffusion de projets artistiques,
aux lancements d’éditions d’artistes.
En activités annexes de sa programmation, elle
développe des actions de médiation et conçoit
sur mesure des visites ludiques et ateliers
pédagogiques ouverts à tous.
17 rue des Bergers 13006 Marseille
Tél. + 33 (0)6 98 22 10 85
[email protected]
www.straatgalerie.com
Ouvert du mercredi au vendredi
de 11 h à 13 h et de 16 h à 19 h
samedi de 11 h à 19 h ou sur rendez-vous
La Straat Galerie est membre du réseau Marseille Expos
Vue en plan de la Straat galerie. 2012.
17 rue des Bergers 13006 Marseille
Tél. + 33 (0)6 98 22 10 85
[email protected]
www.straatgalerie.com
Ouvert du mercredi au vendredi
de 11 h à 13 h et de 16 h à 19 h
samedi de 11 h à 19 h ou sur rendez-vous
La Straat Galerie est membre du réseau Marseille Expos
Direction artistique
Remy Lieveloo
Coordination
Hannah Théveneau
Association loi 1901
17 rue des Bergers 13006 Marseille
Tél. + 33 (0)6 98 22 10 85
[email protected]
www.facebook.com/pages/
Straat-Galerie/299822566694687
www.straatgalerie.com
Ouvert durant les expositions du mercredi
au vendredi de 11 h à 13 h et de 16 h à 19 h
et samedi de 11 h à 19 h ou sur rendez-vous
Visites guidées et ateliers pédagogiques en
anglais et néerlandais sur réservation
La Straat Galerie est membre
du réseau Marseille Expos
Régie
Ishem Rouïai
Équipe bénévole
Jérôme Lieveloo
Marie Liveris
Emma Cozzani
Mathieu Tremblin
Amélie Tchadirdjian
Julien Dupuy
Marie De Susa

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