SAINT-PRIEST Le mystère du tombeau du châtelain Jacques
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SAINT-PRIEST Le mystère du tombeau du châtelain Jacques
LYON EST SaintPriest Rédaction : 1 rue Claude Bador, 69500 Bron 04 72 22 23 24 [email protected] ; Publicité : 04 72 22 24 37 [email protected] Le mystère du tombeau du châtelain Jacques Guignard résolu ? SAINT-PRIEST Histoire. Lucien Charbonnier, président du Cercle Iulius Victor, pense que le trou révélé lors du chantier de réfection du sol de l’église donne accès au caveau du seigneur de SaintPriest, enterré ici au XVIIe siècle. L es registres paroissiaux en parlaient. Jacques Gui gnard de SaintPriest, le seigneurpropriétaire du châ teau communal au XVIIe siècle, était enterré aux alentours de l’église. Mais personne ne savait où était creusé son tom beau. Le président du Cercle Iulius Victor pense que le mys tère pourrait être aujourd’hui résolu. « Il est à l’entrée de l’église du village. Tout corres pond », lance le dirigeant asso ciatif qui, depuis mercredi, participe à la mission de sauve tage archéologique initiée suite à la découverte d’osse ments pendant le chantier de réfection du sol de l’église en octobre. Le SanPriot, pour fonder ses dires, s’est appuyé sur ses observations réalisées le mois dernier. « Quand les ouvriers ont décaissé le sol vers la grande porte, un trou s’est formé. On a compris qu’il y avait là un caveau puisque l’église est construite sur un bâtiment chrétien plus ancien qui avait un cimetière autour », explique le président du Cercle Iulius Victor. Pour avoir plus d’informa tions, Lucien Charbonnier est descendu à l’intérieur. Le trou est étroit. Il y a du remblai en béton au début et des gravats mis là par les ouvriers qui ont rénové le parvis de l’église en 2013. « On en a jusqu’aux j a m b e s . A p r è s , qu a n d o n regarde, cela forme une voûte. Cela fait environ trois ou quatre mètres de longueur. Il y a les cercueils. C’est en bon état. Et pour moi, ce sont ceux des Guignard de SaintPriest ». Le dirigeant juge la découverte de premier ordre pour la com mune. « Il y a ici 1 000 ans d’histoire. Avec la mission de sauvetage, on découvre pas m a l d e c h o s e s , et ave c l a découverte du caveau, on peut désormais dire que la nouvelle nef de l’église a été construite en appui sur cet espace ». Deux questions se posent désormais. Que va devenir ce caveau ? Le sol estil aujour d’hui assez solide pour soute nir le futur dallage en béton ciré ? Le maire prêt à faire apposer une plaque en hommage Pour la première question, Lucien Charbonnier sait que cela sera tout bonnement refermé pour permettre la p o u r s u i te d u c h a n t i e r. I l semble pour l’heure, impossi ble de pouvoir faire autre chose. « Une partie du caveau est bouchée par le chantier du parvis. On n’a pas de solution pour ressortir tout ce qu’il y a. On a l’impératif de finir le c h a n t i e r d u s o l p o u r qu e l’église reprenne son activité. On peut le regretter très large ment car il aurait même été intéressant de fouiller toute l’église mais nous n’avons pas le choix », juge le maire Gilles Gascon (UMP). Emma Bou vard, chef de la mission archéologique qui travaille dans l’église, confirme qu’il faudrait activer un autre type Lucien Charbonnier, le président du Cercle Iulius Victor, devant le trou donnant accès au caveau de Jacques Guignard-de-Saint-Priest, son épouse, son fils (enterré en 1702) et son frère. Photo Christophe Gallet n d’opération. « Cela permettrait de travailler plus longtemps, mais cela peut bloquer assez longtemps l’activité de l’église ». Et il faut aussi pou voir f inancer un nouveau chantier. La mission actuelle coûte déjà 8 500 €. La mairie de SaintPriest propose néan moins une autre solution, au moins pour le caveau. « Je suis prêt si le tombeau est bien celui des Guignard, à faire apposer une plaque en hom mage dans l’église en indi quant qui est enterré ici et où, sous bien sûr le couvert des familles descendantes » annonce le maire. Enfin, reste le problème de sécurité de la voûte. Selon Lucien Charbonnier, le service a r c h é o l o g i e d e Lyo n s a i t reboucher en faisant un coffra ge adapté. n Christophe Gallet Photo Christophe Gallet Les fouilles terminées mardi La mission archéologique a pris ses quartiers dans l’église mercredi. Elle sera présente jusqu’à mardi. Son travail consiste à fouiller le sol sur 20 cm, épaisseur de décaissement nécessaire pour la rénovation du dallage. Pour l’instant, plusieurs sépultures ont été découvertes, certaines du XVe siècle, d’autres plus anciennes. « Elles sont du Moyen Âge », précisent les archéologues. Des poteries, et des clous en métal ont également été retrouvés. « Il y a une grande diversité d’objets, c’est assez impressionnant », commente Lucien Charbonnier. Les Myriades, une belle fête du sport ouverte à tous SAINT-PRIEST « Nous avons de nouveau souhaité sau vegarder au rendezvous sa vocation première, à savoir une fête du sport ouverte à toutes et à tous, insistent les responsables des Myriades dont le coup d’envoi sera donné ce dimanche, à 9 h 30, du côté du complexe sportif PierreMendèsFrance. Comme à l’accoutumée, l’événement ne sera en effet pas uniquement réservé à des ath lètes au palmarès affirmé. » Le côté loisir et hygiène de vie n’a pas été occul té et est encore associé dans la pro grammation riche de multiples épreu 69L ves, avec notamment le cross intergénérations qui aura lieu à midi et dont la vocation est de réunir les adep tes de la discipline, tous âges confon dus. Comme le veut la tradition, une bonne soupe à l’oignon viendra récom penser les participants. Et c’est juste ment cet esprit qui s’est dégagé cette semaine des Cross Usep et du collège BorisVian qui s’inscrivent dans la dynamique des Myriades, tout en se prévalant d’un intérêt pédagogique qui permet de fédérer toute une commu nauté éducative autour d’un projet. n !" " " $" !" "" !%" ! !" " !" $ $ ! # ! ! & DIMANCHE 30 NOVEMBRE 2014 - LE PROGRES n 17