NAPOLÉON, L`EMPIRE BRITANNIQUE et

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NAPOLÉON, L`EMPIRE BRITANNIQUE et
NAPOLÉON, L’EMPIRE BRITANNIQUE et HAWKESBURY
L’EXAMEN DES DÉBUTS DE HAWKESBURY RÉVÈLE UN MOMENT FASCINANT ET ÉTONNANT DE L’HISTOIRE LOCALE. LA MUNICIPALITÉ DOIT SES ORIGINES À L’ACCÈS FACILE À DE VASTES ÉTENDUES DE FORÊTS VIERGES ET À UN ÉCOULEMENT RAPIDE D’UN
COURANT D’EAU ENTRE DEUX ÎLES. CE CONTEXTE INCITA DES INDUSTRIELS DU SCIAGE À L’ESPRIT ENTREPRENANT À S’INSTALLER
SUR LES RIVES DE LA PUISSANTE RIVIÈRE DES OUTAOUAIS, DONT SAMUEL DE CHAMPLAIN AVAIT REMONTÉ LE COURS EN 1613.
APERÇU HISTORIQUE
1. L’HISTOIRE débute en 1802 lorsqu’un Américain nommé
JOHN WHITLOCK, propriétaire d’une petite scierie du BasCanada, obtint l’exploitation de la Grande Île et de l’Île du
Chenail par un bail de 900 ans d’une NATION IROQUOISE
afin d’y construire un moulin de sciage ( une scierie ) aux roues
mues par les torrents d’eau du lieu. Dès la première année,
il céda son bail à NATHANIEL HAZARD TREADWELL,
propriétaire de la seigneurie de Longueil de l’ancien Régime
français à Pointe-à-l’Orignac ( L’Orignal, en Ontario ).
2. L’EFFORT de TREADWELL visant à bâtir une scierie sur les
lieux se trouva entravé par une dispute au sujet du bail initial passé
avec les Iroquois. Sans doute en désespoir de cause, Treadwell
vendit son bail aux hommes d’affaires déjà bien établis JOHN
SHUTTER, de Montréal, et THOMAS MEARS, bâtisseur
d’une petite scierie, d’un moulin à farine et de la première
usine de papier au Canada à ST-ANDREWS — maintenant
SAINT-ANDRÉ D’ARGENTEUIL, AU QUÉBEC. Selon
les archives, le 25 juillet 1805, Mears et Shutter signèrent un
nouveau bail avec les nations ALGONQUINE et NIPPISSING,
qui revendiquaient la propriété des îles.
FAIT RÉVÉLATEUR, un document de 1800 nous renseigne
sur LA MENTALITÉ COLONIALE DE L’ÉPOQUE AU
SUJET DES DROITS DES AUTOCHTONES. La Couronne
prétendait que les Indiens n’avaient « aucuns droits réels sur les
terres quelles qu’elles fussent, ni ne pouvaient détenir de titres
en leur qualité propre et, s’ils louaient des terres, ils avaient
commis un méfait. » La Couronne avait choisi d’attribuer
des réserves aux tribus autochtones ( LES PREMIÈRES
NATIONS ).
3. UN nouveau bail en main, les entrepreneurs jetèrent un
barrage de bois et de terre dans le canal et MIRENT SUR
PIED LA PREMIÈRE SCIERIE ET UN MOULIN À
FARINE SUR LES BORDS DE L’ÎLE DU CHENAIL.
C’EST AINSI QU’UNE INDUSTRIE ET UNE POPULATION À LA RECHERCHE DE TRAVAIL VENAIENT
DE JETER LES BASES D’UNE COLLECTIVITÉ QUI
ALLAIT FORMER, EN DEUX DÉCENNIES, UN PETIT
VILLAGE SUR LA TERRE FERME.
4. MAIS, UNE QUESTION SE POSE ! Des HISTORIENS
affirment qu’un troisième homme, DAVID PATTEE, était
PARTENAIRE de la scierie des riches entrepreneurs Shutter
et Mears. L’ÉNIGME découle de ce que ces historiens ne
s’appuient pas sur des sources sûres, se contredisent et se copient
l’un l’autre. FINANCIÈREMENT, LA PARTICIPATION
DE PATTEE À CE PARTENARIAT EST DIFFICILE À
SOUTENIR! Shutter et Mears étaient titulaires du bail foncier
des autochthones et des terrains entourant les moulins. Mears
renonça à sa part en 1811, et Shutter vendit la sienne en 1815.
Installé dans la région que quelques années auparavant, Pattee
avait fuit le NEW HAMPSHIRE pour échapper à ses créanciers.
Il est très plausible de croire qu’il était sans le sou. Toutefois,
dans une lettre de juin 1811, il est mentionné que Pattee et
Mears devaient « une très grande somme » relativement aux
moulins. À ce jour, aucun historien ne semble avoir retrouvé
des « documents de référence » pouvant expliquer clairement
l’association de ces trois personnages. PAR CONTRE, IL
EST POSSIBLE D’AFFIRMER AVEC AUTORITÉ que
David Pattee et ses descendants sont devenus des citoyens
éminents, influents, prospères et dont l’apport au VILLAGE
DE HAWKESBURY et à sa région a été considérable. Le même
hommage peut être rendu à Thomas Mears.
5. EN 1810, Mears, l’un des propriétaires de la scierie, greva
d’une hypothèque sa moitié de l’entreprise auprès de GEORGE
et WILLIAM HAMILTON, « marchands de bois de sciage
et bailleurs de fonds » de QUÉBEC et de LIVERPOOL,
en ANGLETERRE. Malheureusement, un défaut de
remboursement en 1811 obligea les Hamilton à cesser « à
regret pour cause de forclusion » les activités de la scierie avec la
« triste intention » de s’en défaire le plus rapidement possible. Il
leur fallait retirer leurs fonds, car leur survie était liée aux « lignes
de crédit » accordées par des financiers britanniques stricts et
exigeants. Toutefois, les Hamilton conservèrent leur scierie.
Bien que propriétaires de la moitié des actions, ils exploitèrent
l’entreprise comme si elle « leur appartenait, avec audace et
en toute impunité ». La concurrence qu’on se livrait au sujet
des billes indispensables au fonctionnement des scieries fit de
la rivière des Outaouais « une région sans loi et un véritable
champ de bataille entre 1820 et 1850. »
6. EN 1812, un incendie détruisit la scierie dans des
« circonstances alors jugées louches ». Les Hamilton
reconstruisirent une installation plus grande et, en 1815,
rachetèrent l’autre part de l’entreprise. En 1816, William
se retira et le partenariat prit fin. Les frères ROBERT et
JOHN assurèrent alors la relève sous le nom de ROBERT
HAMILTON BROTHERS AND COMPANY.
7. LA CHANCE LEUR SOURIANT, les Hamilton tirèrent
parti du besoin de la GRANDE-BRETAGNE en bois
d’œuvre en raison de sa guerre contre NAPOLÉON
BONAPARTE en Europe.
8. LES CAPRICES DU HASARD
AMENÈRENT LES HAMILTON
À REMONTER LE COURS DE LA
RIVIÈRE ET À LANCER, PAR LEURS
EFFORTS, UN DÉVELOPPEMENT
FULGURANT ET INIMAGINABLE.
9. LEUR scierie prit le nom de
HAWKESBURY MILLS, appellation
inspirée de Lord Hawkesbury, à l’époque
secrétaire d’État à la Guerre et aux
Colonies de Grande-Bretagne. Ces
scieries furent la propriété des Hamilton
pendant deux générations, soit de 1811
à 1888.
10. L’ANNÉE 1822 FUT AFFLIGEANTE
POUR LES HAMILTON. Des crues sans
précédent emportèrent le barrage du bassin
de la scierie ainsi que les précieux stocks de
billes précipitées dans les rapides; celles-ci
furent récupérées en aval par des habitants
heureux de les utiliser à leur propre fin.
ET CE N’ÉTAIT PAS TOUT ! Quelques
jours plus tard, sa cabane en bois rond —
jugée à peine habitable par un médecin de
l’Armée britannique en 1819 — fut rasée
par les flammes. Poussé par la nécessité de
chercher un abri, il fit monter sa femme et
ses trois enfants dans un grand canot, mené
par deux rameurs expérimentés. SURVINT
ALORS UNE TRAGÉDIE ! Le canot
chavira et les enfants périrent dans les eaux
déchaînées. Mais, LE MAUVAIS SORT
frappa encore ! George aurait reçu une lettre
de LIVERPOOL, en Angleterre, au mois
d’août l’informant du décès de son frère
Robert juin de cette année-là ( HÉLAS,
son frère John mourit l’année suivante,
en1823 ). De plus, les Hamilton risquaient
de perdre leurs lignes de crédit, qui étaient
au nom de Robert. Il s’ensuivit que leurs
créanciers annulèrent leurs prêts, ce qui
mit George en grande difficulté financière.
Pour résister à ces pertes, GEORGE
HAMILTON — marié à Lucie Susannah
Graigie — DEVAIT ÊTRE ANIMÉ DU
COURAGE DU PIONNIER PRÈS DE
SON DIEU !
11. GEORGE mourut en 1839 à l’âge
de cinquante-huit ans. Ses fils JOHN et
ROBERT, portant les prénoms de leurs
oncles décédés, devinrent la seconde
génération des Hamilton à exploiter les
scieries ( 1839-1888 ). George II, un autre
fils, a aussi fait équipe avec ses frères dans la
société, sans que son rôle dans l’entreprise
n’ait encore été élucidé.
14. REVENONS au milieu des années 1850, où l’entreprise des frères Hamilton acquit la réputation
d’être les SCIERIES LES PLUS PRODUCTIVES DE L’EMPIRE BRITANNIQUE. L’Atlas
historique de 1881 précise qu’elles produisaient 30 millions de pieds-planches de bois par année, soit
une quantité phénoménale pour ces scieries !
15. AU sommet de son activité, la société comptait sur l’INCROYABLE effectif de plus de 950 personnes:
travailleurs en forêt, draveurs, ouvriers d’estacades acheminant « les billes équarries et les planches », et
ouvriers des scieries du Chenail. L’écurie abritait le nombre ÉTONNANT de plus de 200 chevaux de trait,
dont certains étaient conduits dans les chantiers aux fins du débardage du bois. Le sciage des billes s’exécutait
au moyen de la somme IMPRESSIONNANTE de 75 scies droites et de 11 scies circulaires. Quant à
l’hébergement de cette main-d’œuvre, toutes les habitations de l’Île du Chenail destinées aux membres de
la direction de l’usine, aux hommes de métiers et aux manœuvres étaient bâties par l’entreprise, qui en était
propriétaire et qui les louait. DIFFICILE À CROIRE que certaines de ces maisons spacieuses avaient le
raffinement du style architectural victorien. En 1835, George Hamilton se fit ériger HAMILTON HALL,
grande résidence de pierres à trois niveaux rappelant les demeures aristocratiques britanniques. EVANDALE,
le luxueux domaine seigneurial de John Hamilton, fut bâti sur la Grande Île au milieu des années 1850.
16. À CETTE ÉPOQUE, la collectivité du CHENAIL disposait d’une boucherie, d’une boulangerie,
d’une forge et d’un atelier de menuiserie, d’un bureau de poste et d’un magasin général, propriétés
de l’entreprise tenues par elle. L’eau potable et le lait étaient vendus de porte en porte dans des seaux.
Plus tard, certaines familles possédaient une vache sur la terre ferme et pouvaient s’approvisionner
dans les boutiques et magasins progressivement installés sur la terre ferme ( dans la rue principale ).
L’entreprise tenait aussi une école dans une cabane en bois rond, qui ferma ses portes en 1840. John et
Robert, les deux jeunes fils de George, y ont enseigné. Puis, l’enseignement se fit dans UN VILLAGE
QUI PRENAIT FORME SUR LA TERRE FERME, COMMUNÉMENT APPELÉ HAWKESBURY,
NOM DEVENU OFFICIEL LORS DE SA CONSTITUTION EN PERSONNE MORALE EN 1859.
LE mot « chenail » est une variante phonétique du mot « chenal » au Canada français. Le chenal est un
passage permettant la navigation entre des îles.
17. EN 1888, année du décès de John Hamilton, sénateur à la retraite, exploitant forestier et financier, à
l’âge de soixante ans, la société Hawkesbury Mills fut vendue. La vente porta sur huit îles d’une superficie
totale de 121 âcres que les Hamilton, dans leur prévoyance, avaient achetées de la COURONNE en
1861, et comprenait : « les propriétés de la scierie, son bâtiment et les stocks de bois d’œuvre et de
billes », comme le révèle une annonce d’un journal d’Ottawa de 1889.
18. LES scieries passèrent aux mains de l’entrepreneur forestier HENRY KELLY EGAN, qui constitua la
HAWKESBURY LUMBER COMPANY ( en vertu d’une loi du Parlement de mars 1889 ) en participation
paritaire avec ROBERT L. BLACKBURN, WILLIAM RYAN THISTLE et HIRAM ROBINSON. Egan
avait le titre d’administrateur délégué tandis que Blackburn exerçait la fonction de secrétaire intérimaire
et directeur des scieries et logeait à Hamilton Hall.
19. EVANDALE devint une « propriété distincte », vendue en entité propre à HENRY J. CLORAN,
avocat de Montréal, qui devint peu après sénateur au Parlement du Canada. Étonnante coïncidence, au
cours de ses sept courtes décennies, Evandale fut la propriété de deux sénateurs canadiens, qui y habitèrent !
20. HÉLAS ! LE MALHEUR ALLAIT AUSSI S’ABATTRE SUR LA HAWKESBURY LUMBER
COMPANY. Le grand incendie dans l’île de 1925 détruisit la quasi-totalité des stocks de bois d’œuvre,
qui seraient évalués de nos jours à neuf millions de dollars. Evandale, qui aurait été un fleuron de notre
patrimoine local, fut aussi rasé par le feu. En 1928, les cinq scieries connurent le même sort, et le travail de
reconstruction de 1934-1935 fut aussi vain en raison d’un autre incendie l’année suivante — la friction et
la surchauffe des machines étaient si courantes que TOUTES les scieries étaient sujettes à l’embrasement.
Puis, la décennie des années 1930 connut LA GRANDE DÉPRESSION ÉCONOMIQUE, qui entraîna
la faillite de la société et sa disparition. La construction du pont INTERPROVINCIAL PERLEY, inauguré
en 1931, fut le dernier avatar de cette histoire. Il fallut alors aménager une voie de circulation, la RUE
JOHN ( loi d’expropriation de 1914 ), qui traversa l’Île du Chenail en son centre et, de ce fait, les cours
à bois. Le réseau de transport du bois sur rail devint ainsi obsolète, et l’accès aux cours d’empilage s’en
trouva impraticable et difficile.
12.
LA
CONDUITE
D’UNE
ENTREPRISE DANS LES CANADAS
était fortement sujette aux conjonctures
économiques et politiques de l’Europe et
des États-Unis, dont les « ondes de choc »
se faisaient sentir au pays. De nombreuses
fluctuations économiques, notamment les
EFFONDREMENTS ÉCONOMIQUES
de 1825 et de 1873, suivis par de longues
années de DÉPRESSION, ont lourdement
entravé l’action des hommes d’affaires
canadiens ( une dépression peut se définir
comme une récession économique grave et
prolongée aux effets destructeurs ).
21. EN 1942, le groupe E. D. CAMPBELL COMPANY AND ASSOCIATES acquit ce qui restait des
infrastructures de la scierie, les résidences non vendues de l’Île du Chenail et de la majeure partie de la
Grande Île. Il mit sur pied une petite scierie près des cours d’empilage. En 1949, cette société passa aux
mains des « associés » et prit le nom de BRUNEAU and HOLTBY ( PIERRE BRUNEAU et JAMES
WESLEY HOLTBY ).
13. LES Hamilton ont failli perdre leur
scierie en 1823. Ils jugèrent nécessaire de
créer des partenariats — HAMILTON
et DAVIES pendant quelques mois en
1815, HAMILTON et LOWE, de 1833 à
1846, et HAMILTON et THOMPSON,
de 1847 à 1849. Hélas, un fossé s’était
creusé dans les rapports entre John et
Robert, ce qui incita ce dernier à se
départir de sa part en faveur de John en
1878, lequel devint l’unique propriétaire
de Hawkesbury Mills. Les deux frères ne
se sont plus jamais adressé la parole, et
Robert n’assista pas au service funèbre de
John à Montréal en 1888. LA PREMIÈRE
GÉNÉRATION
DES
HAMILTON
ASSOCIÉS AUX SCIERIES ÉTAIT UNE
MAISON UNIE PAR DES INTÉRÊTS
COMMUNS. MALHEUREUSEMENT,
LA SECONDE GÉNÉRATION DE
PROPRIÉTAIRES CÉDA À L’ESPRIT
DE LA DIVISION.
24. C’EST AVEC TRISTESSE ET UN SENTIMENT D’INUTILITÉ QUE L’ÎLE DU CHENAIL
FUT ENTIÈREMENT RASÉE EN 1961 pour faire place à la montée des eaux de la rivière causée par
la construction du BARRAGE HYDRO-ÉLECTRIQUE DE CARILLON. Plus de 70 ménages durent
quitter l’île et se reloger ailleurs dans des circonstances ‘ difficilement acceptables ». Ils virent ainsi
leur passé malheureusement anéanti dans une grande indifférence. AUJOURD’HUI, les CINQUANTE
NOMS DE FAMILLE gravés sur un monument commémoratif érigé en 2009 dans le PARC DE LA
CONFÉDÉRATION évoquent fièrement leur souvenir. IRONIE DU SORT, LES EAUX QUI FIRENT
LA PROSPÉRITÉ DES ÎLES, EN ENTRAÎNAIENT LA FIN. Heureusement, LE BÂTIMENT DU
MAGASIN GÉNÉRAL ET DE L’ADMINISTRATION fut épargné malgré d’âpres controverses sur sa
démolition envisagée. En « GRANDE DAME DE L’ÎLE », le bâtiment témoigne désormais d’un illustre
patrimoine nourrissant le souvenir d’un... « passé révolu ».
22. DES années 1930 au début des années 1950, les divers propriétaires de la scierie vendirent TOUTES
LES HABITATIONS à leurs locataires à des prix avantageux allant de 90 $ à 500 $. ET SURVINT UNE
TRISTE RÉALITÉ ! En 1950, tous les propriétaires reçurent un avis d’expropriation ( en vertu de la
OTTAWA RIVER WATER POWERS ACT de 1943 ). Désormais sans avenir, la société vendit en 1954
ce qu’il lui restait d’avoirs à LA MUNICIPALITÉ DE HAWKESBURY.
23. CETTE DERNIÈRE VENTE MARQUA LA FIN DE LA PROPRIÉTÉ PRIVÉE DE LA SCIERIE,
AUTREFOIS ENTREPRISE COMMERCIALE DE RÉPUTATION INTERNATIONALE.
25. DE NOS JOURS, le développement de la ville de HAWKESBURY
SE POURSUIT. Conscients de leur patrimoine, de nombreux citoyens et
citoyennes évoquent et chérissent avec nostalgie la GRANDE ÉPOQUE des
BARONS DU BOIS D’ŒUVRE et de la COLLECTIVITÉ DU CHENAIL.
Irving B. Lachaîne, auteur, recherchiste
Nancy (Gray) Lachaîne, recherchiste associée
Paul Castonguay, traducteur
2012