Les Prix Littéraires 2015 au M.A.M.A.C.

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Les Prix Littéraires 2015 au M.A.M.A.C.
ET AUSSI …
PRIX INTERALLIÉ : Laurent BINET, « La septième fonction du langage »
PRIX FEMINA (ETRANGER) : Kerry HUDSON, « La couleur de l'eau »
PRIX FEMINA (Essai) : Emmanuelle LOYER, « Lévi-Strauss »
PRIX MEDICIS (ETRANGER) : Hakan GÜNDAY, « Encore »
PRIX BAIE DES ANGES : Jérôme GARCIN, « Le voyant »
PRIX LOUIS NUCERA : Jean-Paul VESPINI, « Gino le Juste »
LISTE DES
« BIBLIOTHEQUES POUR TOUS » DE NICE
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9 bis rue E. Philibert
7/9 rue Henry de Cessole
Foyer St Barthélemy, 64 Ave Cyrille Besset
PRIX
LITTERAIRES
2015
Grand Prix du Roman de l'Académie française,
Prix Goncourt, Prix Renaudot,
Prix Femina, Prix Médicis, Prix CBPT ...
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GRAND PRIX DU ROMAN DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE
HÉDI KADDOUR
PRIX RENAUDOT
DELPHINE DE VIGAN
les Prépondérants
D'après une histoire vraie
En 1922, dans une petite ville du Maghreb sous protectorat français, les
populations se côtoient dans un ordre établi selon lequel les
Européens, Les prépondérants, s’estiment les seuls civilisés. Lorsqu’une
équipe de cinéastes américains vient réaliser un film orientaliste, leurs
moeurs et leur libre comportement bousculent les traditions... Récit, dont
les personnages ont une réelle densité, une ampleur magistrale.
Ex-aequo : BOUALEM SANSAL
2084. La fin du monde
Bien après 2084 et une ultime guerre sainte, l’empire d’Abistan s’étend
jusqu’aux confins du monde connu. L’ordre de Yölah y règne. Fixé pour
toujours par Abi, le Prophète-Délégué, il est par définition Perfection. Les
vrais croyants s’y soumettent. L’Appareil y veille. Il ne se passe rien, le
langage est superflu et le doute banni. Ati pourtant s’interroge… Fable
ironique et ardente comme un poème à la vie, efficace comme un polar.
Après le succès de son dernier livre, la narratrice ressent un vide qui la
rend incapable de reprendre la plume. Elle rencontre par hasard une
femme prétendant qu’elles se seraient connues à l’adolescence. Malgré
un léger doute, une vraie intimité s’installe tant l’héroïne éprouve le
besoin de se confier. Progressivement la nouvelle amie, jouant de cette
vulnérabilité, affirme son emprise au point de vouloir lui imposer ses
vues sur des projets d’écriture et même se substituer à elle dans la
conduite d’affaires personnelles... L’auteur multiplie ici les allusions à sa
propre vie et, dans ce jeu de miroir où l’on patine agréablement à la
surface des choses, le texte brouille les pistes avec art.
PRIX GONCOURT
MATHIAS ENARD
Boussole
Dans sa chambre viennoise où le sommeil le fuit, Franz Ritter,
musicologue orientaliste, maudit son voisin bruyant, se désespère sur luimême et guette en vain un message de Sarah, centre solaire des souvenirs
qu’il égrène au fil des heures, de conférences en concerts, de citadelles ou
de tentes du désert en résidences raffinées… Alep, Damas, Palmyre,
Istanbul, le Caire, Téhéran… Ils y ont partagé lieux, culture, et retrouvé
les traces des échanges Est/Ouest, va-et-vient millénaires. Mais Sarah est
partie en Orient extrême…Un mélancolique «voyage au bout de la nuit».
PRIX MEDICIS
Titus n'aimait pas Bérénice
Abandonnée par son Titus, blessée dans son amour, "elle" se berce des
vers de Racine qui calment sa douleur. Et s’émerveille. Comment
pénétrait-il avec cette acuité les tourments amoureux et décrivait-il si
bien la passion au féminin ? Elle vit désormais avec lui : à Port-Royal,
pendant son enfance studieuse et sévère; à Paris où Andromaque inaugure
une suite de triomphes. Elle le voit conquérir la Du Parc, la Champmeslé,
attirer l’attention royale, devenir académicien, historiographe du règne
avec Boileau. Il écrit « Bérénice » lorsqu’elle apprend que son Titus
mourant la réclame... Normalienne, Nathalie Azoulai écrit avec talent,
laissant les tempêtes du coeur chevaucher les siècles avec violence.
PRIX CBPT
PRIX FEMINA
NATHALIE AZOULAI
HÉLÈNE GESTERN
CHRISTOPHE BOLTANSKI
Portrait d’après blessure
La cache
Il s’appelle Olivier, elle s’appelle Héloïse. Ils partent déjeuner, mais la
rame de métro dans laquelle ils sont montés est gravement endommagée
par une explosion. Restera de cet accident des corps meurtris, un
sentiment brisé et une photo de leur évacuation, si impudique et violente
qu’elle va tout faire trembler autour d’eux. Ils n’auront qu’une
obsession : réparer les dégâts que cette image aura causés dans leurs vies.
Roman fort, porté par une plume pleine de sensibilité mais aussi de force
et d'indignation face à un certain « voyeurisme » actuel.
Durant le XXe siècle, trois générations de Boltanski ont campé dans les
pièces d’un hôtel particulier du faubourg Saint-Germain et jusque dans la
voiture familiale. Par nécessité ? Non, par impossibilité à se séparer, afin
de conjurer une peur immémoriale : celle du déracinement de leurs
ancêtres juifs d’Odessa, celle d’Étienne le grand-père, brillant médecin,
converti au catholicisme, caché pendant la guerre… Ecriture sensible, et
subtile, qui traduit parfaitement cet enfermement enchanté.