L`e-magazine des personnels du SDIS du Rhône J u i l l e t

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L`e-magazine des personnels du SDIS du Rhône J u i l l e t
P
int-Mag
L’e-magazine des personnels du SDIS du Rhône
NUMÉRO
02
J u i l l e t
2
0
1
3
L’ACTU DU 18
ZOOM
Projet RAMSES
CONSTRUIRE ENSEMBLE
Sites en travaux
REPORTAGE
MESOS
Édito
L’exercice MESOS - URBAN CREATS 2013 s’est
tenu dans la zone sud-est du 11 au 14 juin 2013,
avec en point d’orgue l’organisation de quatre
simulations terrain par le SDIS du Rhône, en
relation avec l’Etat-major interministériel de zone,
impliquant des moyens départementaux, zonaux,
nationaux et européens.
Ces simulations, par leur ampleur (près de 800
plastrons et 1500 intervenants sur deux jours) et
par la nature des moyens mobilisés, constituent
une première en France et se positionnent comme
une référence en matière européenne. La visite
de hautes autorités de l’Etat et de l’Europe en a
souligné l’intérêt et l’importance.
Un tel évènement permet, par les nombreuses
phases de préparation, d’augmenter le niveau
de compétence de l’ensemble de la structure et
le partage des doctrines. Il a permis également
de tester de nouvelles procédures et moyens
techniques (comptage unique informatisé des
victimes, projection vidéo dans les Postes de
Commandement, systèmes d’équipements de
protection individuelle…)
Au cœur de l’organisation de ce dispositif, le SDIS
du Rhône, par l’implication des sapeurs-pompiers
professionnels et volontaires et des personnels
administratifs et techniques, a su relever
brillamment le défi qui lui était proposé.
Nous avons pu ainsi démontrer notre savoirfaire en termes de coordination, d’organisation,
de logistique et de technicité au service de
l’autorité préfectorale. Chacun peut être fier de sa
participation et je remercie l’ensemble des acteurs
pour leur engagement sur cette action à caractère
exceptionnel.
Colonel Serge DELAIGUE
Directeur départemental
Sommaire
4
L’ACTU DU 18
Retour opérationnel
6
BRÈVES
Cérémonies et actualités
8
ZOOM
Projet RAMSES
Le Groupement Analyse et Couverture des Risques et l’A89
10
REPORTAGES
Concours SPP de 1ère classe
Exercice MESOS
16
SANTÉ - SÉCURITÉ
Analyse des accidents avec arrêts de travail
18
ESPRIT D’ÉQUIPE
A vos agendas !
19
SDIS PRATIQUE
Bulletin de paie : mode d’emploi
20
CONSTRUIRE ENSEMBLE
Sites en construction
21
LE SAVIEZ-VOUS ?
Les points rouges sur les bâtiments
22
SMARTEMIS
Gestion de la disponibilité des SPV
Point-Mag
Directeur de la publication
Colonel Serge DELAIGUE
Chef de la publication
Lt-Colonel Stéphane CLERC
Animateur du réseau communication
Commandant Christophe SERRE
Graphisme
Patrick BOCCARDO
Caroline TABACCHI
Vincent MUSSARD
Photos
SDIS69 - GCCAR
Publication : juillet 2013
Rédaction
Les correspondants communication
Lynda NIVOLLET
Mélanie SABATIER
Point-Mag - L’e-magazine des personnels du SDIS du Rhône
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L’actu du 18
Jeudi 14 mars 2013
Feu d’entrepôt de peinture à Villeurbanne
Jeudi 14 mars, vers 22 h 30, les sapeurs-pompiers sont
alertés pour un feu d’entrepôt de peinture situé avenue
Paul Kruger à Villeurbanne.
A l’arrivée des secours, le bâtiment d’une surface de
2000 m² est complètement embrasé. Pour venir à bout du
sinistre, 3 secteurs incendie sont mis en œuvre et au plus
fort de l’intervention, 9 lances, dont 3 sur échelles sont
déployées ainsi qu’une lance en mousse depuis le
FMOGP (Fourgon MOusse Grande Puissance).
Devant l’important besoin en eau pour l’extinction du foyer
(600m3/heure), Veolia a doublé la capacité du réseau sur le
secteur.
Vers 5h30 le vendredi 15 mars, le feu est éteint grâce à
l’intervention d’une centaine de sapeurs-pompiers.
Une surveillance est assurée jusqu’au lendemain soir.
Jeudi 4 au vendredi 5 avril 2013
Violent feu d’appartement à Lyon 8e
Il est 2 h 30 dans la nuit du jeudi 4 au vendredi 5
avril lorsque les secours sont alertés pour un violent
feu d’appartement au 23 rue Volney, dans le 8ème
arrondissement de Lyon.
L’incendie s’est déclaré dans un logement situé au
5ème étage d’un bâtiment d’habitation en comptant 8.
De larges flammes s’échappent des deux côtés de
l’immeuble, nécessitant plusieurs sauvetages et mises en
sécurité : 28 personnes sont ainsi concernées, dont
6 intoxiquées, transportées sur les hôpitaux. Les résidents
évacués sont relogés, par les services de la ville de Lyon
ou par leurs familles.
Au plus fort de l’action, plus de 50 sapeurs-pompiers et
16 véhicules sont mobilisés. 3 LDV dont 2 sur échelle sont
nécessaires pour venir à bout du sinistre.
4
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L’actu du 18
Jeudi 2 et vendredi 3 mai 2013
Épisode pluvieux dans le département du Rhône
Un épisode fortement pluvieux et localement orageux s’est
produit sur l’ensemble du département du Rhône, entre le
jeudi 2 mai en fin d’après-midi et le vendredi
3 mai dans l’après-midi.
Ces intempéries ont provoqué une recrudescence
d’activités de la part des sapeurs-pompiers.
Au total 142 interventions pour inondations de caves,
de locaux, d’appartements ont été réalisées pendant la
période concernée.
Les secteurs les plus fortement touchés ont été l’Est
Lyonnais et le Beaujolais. Pour ce dernier, un PC a été mis
en place dans la nuit à la caserne de Saint-Georges de
Reneins / Belleville-sur-Saône pour gérer les
interventions sur le terrain.
Lundi 13 mai 2013
Feu dans un bâtiment désaffecté squatté à Lyon 8e
Vers 0 h 20, les sapeurs-pompiers interviennent sur un
violent incendie rue Audibert-Lavirotte à Lyon 8ème. Il s’agit
d’un bâtiment R+2 plus combles, d’une surface de 150 m²
au sol, désaffecté et occupé par des Roms. A l’arrivée des
premiers secours, l’ensemble de l’édifice est embrasé et
le risque de propagation menace 2 immeubles mitoyens,
dont l’un est de 4 étages à usage d’habitation. Plusieurs
sauvetages et mises en sécurité sont réalisés.
Près de 187 personnes, dont 85 enfants, sont évacuées et
rassemblées dans un gymnase voisin. Plusieurs personnes
manquent à l’appel : 3 sont découvertes décédées sous les
combles.
effectuent un important travail de consolidation des
différents planchers ainsi qu’une sécurisation de l’édifice afin
d’accéder aux victimes.
Une enquête de la police judiciaire est en cours afin de
déterminer les circonstances de ce drame,
qui a mobilisé au total, pendant les 48 heures d’opération de
secours, plus de 200 sapeurs-pompiers (70 au moment le
plus fort de l’intervention). Près de 70 véhicules sont
impliqués sur l’ensemble des relèves.
Les ministres de l’Intérieur et de la Justice, présents à Lyon
le 13 mai 2013, sont venus évaluer l’ampleur du sinistre.
Après plus de 2 heures 30 d’efforts, le feu est maîtrisé
grâce à l’action de 6 lances dont 2 sur échelle. La violence
de l’incendie, ayant détruit l’escalier menant aux étages,
conjuguée à l’effondrement de la toiture et du plancher
des combles, ne permettent pas l’accès à l’intérieur du
bâtiment. Les équipes de sauvetage-déblaiement
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Brèves
Samedi 30 mars
Passation de commandement à Condrieu
Après 30 ans de service en tant que sapeur-pompier
volontaire et plus de 13 ans comme chef de caserne,
le capitaine Jacques BLANCHARD a passé la main.
Le lieutenant Frédéric PIZZINATO a ainsi pris la relève
et commande désormais les 58 hommes et femmes de
l’effectif. Une suite assez logique pour ce passionné, entré
JSP en 1985, SPV depuis 1991 et travaillant au Musée
des sapeurs-pompiers de Lyon. Au cours de la cérémonie,
Jacques BLANCHARD s’est vu remettre par le DDSIS la
médaille d’honneur, échelon or.
Samedi 1er juin
Passation de commandement à Saint-Just d’Avray
Ancien militaire de carrière, le caporal David BERTHON
a succédé à l’adjudant-chef Philippe CORGIER à la tête
de la caserne de Saint-Just d’Avray. Ce dernier a vécu
31 ans de carrière de sapeur-pompier, dont 12 en tant
que chef de centre. Ce n’est donc pas sans émotion qu’il
a passé le relais au cours de la cérémonie, présidée par
le DDSIS.
Un nouveau préfet délégué pour la défense et la sécurité
Mercredi 17 avril, le conseil des ministres a procédé
à la nomination de M. Stéphane ROUVÉ au poste
de préfet délégué pour la défense et la sécurité
(PDDS) auprès du préfet de la région Rhône-Alpes.
M. Jean-Pierre CAZENAVE-LACROUTS,
son prédécesseur, a été nommé préfet du Lot.
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Brèves
Vendredi 5 avril - Jeudi 20 juin
Baptêmes des formations d’intégration 2013
des sapeurs-pompiers professionnels
Deux formations d’intégration de sapeurs-pompiers professionnels se sont clôturées par une cérémonie de baptême
en présence du Directeur départemental. Les autorités ont décerné à chaque stagiaire le diplôme validant la formation,
le casque symbolisant l’affectation opérationnelle et la fourragère.
La promotion 2013-01 avait choisi le nom de Paul FERRARI,
sapeur-pompier professionnel de 1959 à 1983 à la
Communauté Urbaine de Lyon, gravement brûlé lors de la
catastrophe de Feyzin et décédé en 2011.
En présence des familles des stagiaires et de celle de
Paul FERRARI, le DDSIS a remis un trophée au lieutenant
Mickaël CATOIRE, major de promotion.
Promotion 2013-01 «Paul FERRARI»
La deuxième promotion avait pris le nom de VULCAIN,
dieu du feu dans la mythologie romaine. Le DDSIS a
remis un trophée au major de la promotion : le sapeur
Nicolas REYNAUD.
Promotion 2013-02 «VULCAIN»
Couverture de risque hydrocarbure et matières dangereuses :
renouvellement des capacités opérationnelles
En février, les casernes de Villeurbanne-Cusset et
Lyon-Gerland ont accueilli 2 engins de taille :
les Fourgons Mousse Grande Puissance (FMOGP).
Ces véhicules de nouvelle génération permettent d’effectuer
des attaques massives à grand débit, en réponse aux
nouvelles réglementations applicables aux stockages
de liquides inflammables et aux enjeux de transports de
matières dangereuses sous tunnels.
Le fourgon emporte 6500 litres d’eau et 2000 litres
d’émulseur pour faire face à des feux industriels ou de
matières dangereuses.
La pompe, capable de délivrer 10 000 l/mn à 10 bars, est
alimentée en 6 x 100 mm ou 2 x 150 mm.
Deux canons fixes télécommandés et deux canons portables
permettent également d’effectuer une « action coup de
poing » sur des feux de transport de matière dangereuse
comme d’installations fixes. De plus, grâce à un système
d’autoprotection, les FMOGP peuvent être utilisés au plus
proche du sinistre. Ils possèdent en outre une caméra
thermique embarquée et de l’air respirable dans l’habitacle.
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Zoom
Projet RAMSES
Le projet RAMSES, pour une mutualisation du réseau
informatique très haut débit du SDIS
Aujourd’hui, toutes les casernes du SDIS sont reliées entre
elles par un réseau informatique, vecteur prioritaire de
transmission de l’alerte (ARTEMIS). S’il s’avère défaillant,
l’alerte est automatiquement véhiculée par ANTARES,
le réseau radio numérique des services publics de sécurité
civile, ainsi que par le réseau radio analogique.
Pour toutes les casernes du SDIS, le réseau informatique
fournit également le partage de fichiers bureautiques
(IRIS), la téléphonie, l’internet, l’intranet et les
applications de gestion (ARTEMIS, INFOGARDE,
OPTIPLANNING ou GIMAWEB par exemple). Le SDIS
du Rhône a contractualisé avec plusieurs opérateurs de
télécommunications pour bénéficier des meilleurs débits
possibles selon la situation géographique.
Villefranche
Point d’interconnexion
Villeurbanne
Croix-Rousse
Vers internet et services
partenaires
(SAMU, HCL,
Département, Grand Lyon ...)
Rabelais
Préfecture
Une mutualisation avec le département
Point d’interconnexion
Pour réduire les frais de télécommunications du SDIS,
le groupement des systèmes d’information (GSI) a étudié
avec le Département la mutualisation des réseaux très
haut débit, inscrite maintenant dans la convention de
partenariat avec le Département 2014-2020.
Le réseau RAMSES ainsi créé (Réseau Adapté à la
Mutualisation et à la Sécurisation des Echanges du SDIS)
partagera les liens fibres optiques avec le Département et
établira une liaison directe avec nos partenaires (SAMU,
HCL, Département, Grand Lyon,…).
Vénissieux
Vers internet et services
partenaires
(SAMU, HCL,
Département, Grand Lyon ...)
Saint-Priest
Liaison opérée existante
Liaison fibre à construire par le SDIS
Réseau fibre régional existant (Rezopole)
Réseau fibre CG 69 existant
Qu’est-ce que la fibre optique ?
Fil de verre ou de plastique très fin (10 à 60 μm environ),
conducteur de la lumière, elle offre un débit d’information
très supérieur aux fils de cuivre, et permet le transit de
la télévision, du téléphone, de la visioconférence et des
données informatiques. La lumière qui y circule n’est pas
sensible aux perturbations électromagnétiques et s’atténue
beaucoup moins vite que le signal électrique transporté
sur du cuivre. Elle reste efficace dans des environnements
perturbés et ce, à des débits dix fois supérieurs aux câbles
cuivre.
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Zoom
Le GACR et l’A89
A 89 : le Groupement Analyse et Couverture des Risques
voit le bout des tunnels !
Le rôle de la DPOS et notamment du GACR dans le dossier d’étude de la construction du
tronçon de Balbigny - La Tour de Salvagny, inauguré le 19 janvier dernier, a été important
depuis plus de 5 ans. Point-Mag vous présente les grandes lignes de ce travail d’envergure.
La réalisation du tronçon de l’A89 Balbigny - La Tour de
Salvagny s’inscrit dans la continuité des 340 km d’A89
Bordeaux - Clermont-Ferrand construits entre 1996 et 2008.
Déclaré d’utilité publique le 17 avril 2003, il est long de
49,5 km, dont 18 dans la Loire et 31,5 dans le Rhône.
Il comprend 6 échangeurs (dont 1 bifurcation), 8 viaducs et 3
tunnels.
Le SDIS du Rhône, via le GACR, s’est impliqué dès la
présentation du projet en 2006 et du début des travaux en
2008.
L’A89 présente en effet une particularité pour les sapeurspompiers de notre département au travers du tunnel de
VIOLAY, situé presque intégralement dans la Loire.
Le protocole signé par les SDIS du Rhône et de la Loire fixe
les modalités d’intervention dans ce tunnel.
Différentes thématiques liées à l’A89 ont été traitées par les personnels du GACR en collaboration avec d’autres
groupements du SDIS et les sapeurs pompiers du secteur :
• L’accès aux chantiers
• La création d’un ETARE (Établissement répertorié) provisoire en commun avec le SDIS 42
• Mise en œuvre d’une méthodologie adaptée aux interventions sous les tunnels, notamment pour le tunnel de VIOLAY
• Participation à un groupe de travail sur la particularité d’une intervention sur TMD en tunnel
• Refonte de la Directive Opérationnelle (DO) tunnel
• Mise en place des listes de défense
• Création de l’ETARE définitif
• Montage et suivi de l’Exercice d’ouverture
• Participation à plus d’une trentaine de réunions en partenariat constant avec ASF, Vinci, le SDIS 42,
les préfectures 42 et 69 pour préparer les différentes pièces réglementaires du dossier de securité.
Chiffres-clés
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4 ans de travaux
1,5 milliards d’euros d’investissements
16 millions de m3 de terrassements
7 échangeurs
8 viaducs (dont Goutte-Vignole : 70 m de haut sur 618 m de long)
3 tunnels ouverts aux TMD (Transport de Matières Dangereuses)
Violay (3 900 m)
Bussières (1 030 m)
Chalosset (700 m)
83 ouvrages d’art courant (ponts, routes, ouvrages hydrauliques…)
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Reportage
GFOR concours
Volontaires, diplômés, tous motivés pour le concours 2013
de Sapeur-pompier professionnel de 1ère classe
Du 22 mai au 24 juillet, les candidats ont donc été très nombreux à tenter leur chance au concours
SPP de 1ère classe organisé par le SDIS du Rhône sous la surveillance des personnels des SDIS
de la région.
3 510 hommes et femmes s’étaient présentés à Eurexpo le
22 mai afin de plancher sur les épreuves écrites. Venus des
quatre coins de l’Hexagone ainsi que d’outre-mer, un peu
moins de 1400 d’entre eux ont été retenus à l’issue de cette
épreuve. Ces candidats, déjà sapeurs-pompiers volontaires
ou diplômés, ont ainsi pu participer aux épreuves sportives,
qui se sont déroulées du lundi 17 au mardi 24 juin.
La natation s’est organisée dans 3 piscines mises à
disposition par la Ville de Lyon : Saint-Exupéry, Tronchet et
Charrail. Objectif ? Effectuer un 50 mètres nage libre
en moins de 50 secondes pour les hommes et moins de
60 secondes pour les femmes.
5 autres disciplines ont ensuite étés testées au sein des
2 halls de sport prêtés gracieusement par l’université
Lumière Lyon 2, voisine du GFOR, à Bron. « Luc léger »,
« souplesse », « gainage », « tractions » et « killy » ont mis
l’endurance et les capacités physiques des candidats à rude
épreuve.
A l’issue, celles et ceux ayant passé avec succès ces tests
sportifs ont été convoqués pour l’oral, du 15 au 24 juillet
sur le site de Saint-Priest. La délibération finale du jury
le 26 juillet a admis au total 749 candidats. Les SDIS de
Savoie, Haute-Savoie, Loire, Haute-Loire, Isère, Ain, Cantal,
Ardèche et Drôme ont été mobilisés afin de participer
à l’organisation de ce concours aux côtés de sapeurspompiers et PATS du SDIS du Rhône.
ont passé les
3 510 hommes
épreuves écrites
et femmes
10
à Eurexpo
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le 22 mai 2013
GFOR concours
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Reportage
Exercice MESOS
MESOS (Mise en œuvre d’une situation opérationnelle
spécialisée) : défi relevé pour le SDIS du Rhône
Impliquant des moyens départementaux, mais aussi zonaux, nationaux et européens, l’exercice européen
URBAN CREATS s’est réalisé du 11 au 14 juin dans toute la zone de défense sud-est. Pendant 2 jours, les
12 et 13 juin, Lyon a ainsi été le cadre de simulations grandeur nature d’attentats terroristes. Le SDIS du
Rhône a occupé le devant de la scène en organisant 3 « chantiers terrains ». Sapeurs-pompiers volontaires
et professionnels, PATS, impliqués notamment dans la coordination avec les autres services, ont contribué
au bon déroulement de l’événement.
Effectuer un travail efficace sur
sur divers sites et impliquant des
l’interface entre les différents services,
composantes explosives, radiologiques
tel était l’objectif des forces mobilisées
et chimiques.
sur les différents chantiers lyonnais.
L’engagement par le CTA-CODIS de
Il s’agissait en effet de tester la capacité
dispositifs prévus pour des attentats
du service départemental à coordonner
NRBCe* se réalisait pour la première
pour le Directeur des opérations de
fois en milieu urbain. La diversité des
secours (DOS) les différentes actions
services impliqués et les provenances
pour faire face à plusieurs attentats
variées des moyens de sécurité civile
*nucléaire, radiologique, bactériologique, chimique et explosif
(équipes allemandes, belges,
espagnoles, italiennes) ont demandé
une extrême implication des personnels
du SDIS du Rhône. Leur coordination,
leur capacité d’organisation et leur
cohérence ont contribué à crédibiliser le
savoir-faire de notre collectivité dans le
paysage institutionnel français.
Ce qu’ils en pensent...
Médecin Colonel
Technicien
Capitaine
Jean-Gabriel
Damizet
Sébastien
Noraz
Cédric
Pasquier
Médecin-colonel,
Médecin-chef
Chef d’équipe
Conseiller
technique RCH
SSSM
« MESOS a été un vrai régal pour l’ambiance
et la coordination interservices.
Les « rouges » et les « blancs » (sapeurspompiers et SAMU) se sont très bien
entendus sur la manœuvre. Il y a eu une
très bonne collaboration, notamment sur le
commandement partagé de la chaîne de
secours. 267 personnels de santé étaient sur
place, c’était exceptionnel, nous avons appris
beaucoup de choses et nous attendons le
RETEX pour transformer l’essai. »
12
GLOG
Unité matériels
« Il était très intéressant et valorisant d’être
réellement impliqué dans un exercice d’une
telle ampleur, réunissant de nombreux
intervenants nationaux et étrangers.
Tout le personnel du GLOG était mobilisé
pour assurer la phase préparatoire, ainsi
que la présence sur les chantiers. La qualité
du travail d’équipe, l’efficacité de la base
Logistique, la motivation sans faille de ses
agents, ont permis de faire de cet évènement
une réussite, et de montrer avec fierté la
performance de notre service »
Point-Mag - L’e-magazine des personnels du SDIS du Rhône
CT Saint-Priest
« Un véritable travail d’échange et de
partage avec les différents services et avec
nos partenaires européens de sécurité civile.
Près de 2000 participants sur 2 jours ! Un
exercice de cette ampleur permet de fédérer
l’ensemble des agents et cadres du SDIS
69, ce qui contribue largement au bon
déroulement de l’ensemble des chantiers.
Il valide les évolutions de notre doctrine
NRBCe et nous rappelle que la gestion des
personnels en EPI NRBC doit être la priorité
de l’encadrement (refroidissement, relève). »
Exercice MESOS
Chantier n°1
Explosion d’une bombe radioactive - Ancien marché gare de Confluence
Mercredi 12 et jeudi 13 juin, sur le site
de l’ancien marché gare de Confluence,
120 impliqués ont été pris en charge
suite à l’explosion sur un marché d’une
bombe « sale » contenant de la poudre
de Césium (produit radioactif).
Le scénario impliquait la découverte
d’un autre engin explosif pris en charge
par les équipes de démineurs.
200 sauveteurs ont été mobilisés.
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13
Exercice MESOS
Chantier n°2
Attaque chimique au sarin - Station de métro Lyon Gerland
Le scénario de sécurité civile à
composante chimique a été joué
mercredi 12 juin après-midi à la station
de métro Lyon Gerland. Un produit
neurotoxique, le sarin, avait été libéré
par le biais d’un dispositif contenu dans
un bagage sur le quai. Particulièrement
important par son nombre de victimes
14
(450) et d’intervenants (700 tous
services confondus), cet exercice
a été visité par M. Manuel VALLS,
Ministre de l’Intérieur, accompagné
de son homologue espagnol et de
la commissaire européenne à l’aide
humanitaire et protection civile.
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Exercice MESOS
Chantier n°3
Explosion d’un labo clandestin - Caserne de gendarmerie RABY à Bron
Cette simulation d’opération de police
sur l’ancienne caserne de gendarmerie
RABY à Bron impliquait l’intrusion
de 3 personnes armées à l’intérieur
d’un bâtiment d’habitation, avec
envoi d’effectifs de force de l’ordre
pour les stopper. Leur progression
était interrompue par l’explosion d’un
laboratoire clandestin, contaminant
l’appartement et ses occupants par un
produit neurotoxique. Les terroristes
s’étaient réfugiés dans un second
appartement en prenant en otage une
dizaine de personnes.
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Santé - Sécurité
Objectif : analyser tous les accidents de travail avec arrêt
A compter du 1er janvier 2013, tous les accidents de travail avec arrêt doivent faire l’objet d’une analyse et
d’un suivi (cf. note de service N°2012-099). Ces analyses ont pour objectifs d’éviter l’apparition d’un même
accident, d’identifier les causes profondes et d’augmenter l’efficacité des actions de prévention (démarche
validée en CHS et CCDSPV).
4 groupes d’analyse thématique
1
1/ Risque routier
Agent accidenté avec arrêt
- Compte-rendu de l’accidenté
et des témoins
Analyse de l’accident par le chef
de groupement ou, par délégation, à
l’un des 72 agents chargés d’analyse
désigné.
Cette analyse est transmise au
GAIHS dans un délai d’un mois).
1 mois
2
Retour d’information
Dir. du groupe d’analyse : Col. Vincent GUILLOT
Directeur des groupements territoriaux
Concerne tous les accidents survenus :
- entre le domicile et le lieu de travail,
- sur la voie publique dans le cadre du service (véhicules, piétons,
transports en commun).
Les déplacements du domicile jusqu’à la caserne pour un sapeur-pompier
volontaire bipé sont analysés dans ce groupe (durant ces trajets, le SPV
reste strictement soumis au Code de la route).
En 2012 : 27 accidents - 757 jours d’arrêt
3
Retour d’information
Validation des actions proposées
par l’un des 4 groupes d’analyse.
Réunions trimestrielles.
Les accidents de la ro
route représente
représentent le 1er
er risque de mo
mortalité
té des
sapeurs-pompiers a
au niveau
iveau national.
2/ Opérationnel hors risque routier
Dir. du groupe d’analyse : Col. Jean-Marc LÉAL
Directeur de la prévention et de l’organisation des secours
4
Commande et suivi des actions
par le directeur du groupe d’analyse
avec l’aide du GAIHS.
Concerne tous les accidents survenus durant une intervention, depuis le
départ de la caserne jusqu’à la descente du véhicule au retour à la caserne.
En 2012 : 119 accidents - 2706 jours d’arrêt
5
Synthèse annuelle en CHS
3/ Péri-opérationnel hors risque routier
Dir. du groupe d’analyse : Col. Alain COLLOT
Directeur des ressources humaines
Agents chargés
des analyses
72 agents, issus de tous les
groupements, sont formés à la méthode
d’analyse dite des «5 pourquoi ?».
Certains sont les animateurs Hygiène
et Sécurité.
Au moins une réunion anuelle est
organisée pour faire un retour sur la
méthode et la faire évoluer au besoin.
Concerne tous les accidents survenus lors des formations, exercices,
manœuvres ou activités physiques et sportives spécifiques à l’activité de
sapeur-pompier.
En 2012 : 125 accidents - 4036 jours d’arrêt
Au SDIS du Rhô
Rhône
ne comme
omme au niveau nat
national,
ional c’est
’est l’activité
physique et sportive q
quii génère le plus
p
de jours d’arrêt.
arrêt.
4/ Non opérationnel hors risque routier
Dir. du groupe d’analyse : Col. Éric COLLOT
Directeur des moyens matériels
Concerne tous les accidents survenus lors du travail de bureau, en atelier,
et des formations non spécifiques à l’activité de sapeur-pompier.
En 2012 : 40 accidents - 1034 jours d’arrêt
Le Comité hygiène et sécurité (CHS), le Groupement audit
interne, hygiène et sécurité (GAIHS), le Service de santé
et de secours médical (SSSM) et le Groupement logistique
(GLOG) sont représentés dans les 4 groupes d’analyse.
16
Point-Mag - L’e-magazine des personnels du SDIS du Rhône
Ensuite, selon les groupes, on retrouve des représentants
de la Direction des groupements territoriaux (DGT), du
Groupement d’analyse et de couverture des risques (GACR),
du Groupement formation (GFOR) et de la spécialité Conduite.
Santé - Sécurité
Bilan mars 2013 : 70% des accidents de travail ont entraîné un arrêt
1/ Risque routier
Exemple : Lors d'un départ intervention,
le conducteur a dû freiner en urgence ;
le chef d'agrès, ceinturé, consultant le
plan pour guidage, est projeté vers
l'avant et a ressenti une douleur au
niveau des cervicales.
Bonne pratique relevée
2/ Opérationnel
hors risque routier
Le port de la ceinture de sécurité a
permis de limiter les conséquences lors
de l'accident en départ intervention
(exemple présenté pour le risque routier).
Etablir les fiches de poste du conducteur
et du standardiste pour intégrer l'usage
"préparation conjointe conducteur - chef
d'agrès pour départ intervention" et l'usage
"le standardiste doit préparer l'itinéraire au
chef d'agrès et au conducteur".
Exemple : En soulevant le
brancard, l'agent a entendu
un craquement dans le bas
du dos et a ressenti une douleur.
5 actions
validées
Rappel à l'agent accidenté des gestes
et postures pour le relevage et
brancardage des victimes. Partage de
l'effort en fonction de l'effectif. A réaliser
dans le centre avec un moniteur de
secourisme.
Des actions à portée générale
Des actions ciblées
5
accidents avec
arrêt analysés
9
accidents avec
arrêt en attente
d'analyse
7
accidents avec
arrêt en attente
d'analyse
10 actions
validées
5
accidents
avec arrêt
analysés
3/ Péri-opérationnel
hors risque routier
4
accidents avec
arrêt analysés
Accidents
avec arrêt
analysés
8
accidents avec
5 arrêt en attente
d'analyse
Exemple : Lors de la séance de sport
en effectuant le Luc Léger, l'agent a
ressenti une douleur au mollet droit.
6 actions
validées
6
accidents avec
arrêt en attente
d'analyse
4
accidents
avec arrêt
analysés
Allonger la séance d'échauffement avant
l'épreuve malgré la montée en puissance
progressive de l'exercice.
4/ Non opérationnel
hors risque routier
Exemple : En ratant une marche dans
la fosse de travail, le genou de l'agent
a heurté le crochet d'attelage du FPT
en cours de réparation.
7 actions
validées
Rédiger les consignes d'utilisation des
fosses, en faire un rappel régulier à
l'ensemble des agents concernés. et
recherche des caillebotis plus adaptés.
Des actions de groupement
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Esprit d’équipe
A vos agendas !
Le calendrier des manifestations sportives officielles pour la saison 2013-2014 est paru :
entrez dans la course !
Cross d’entraînement
Samedi 19 octobre 2013
Cross de l’école Départementale à Saint-Priest
Samedi 16 novembre 2013
Cross de Courzieu
Samedi 14 décembre 2013
Cross de Poule-les-Écharmeaux
Samedi 18 janvier 2014
Cross de Meyzieu
Samedi 8 février 2014
Cross départemental à La Tour-de-Salvagny
Samedi 1er mars 2014
Cross Interdépartemental à Thiers (Puy-de-Dôme)
Samedi 29 mars 2014
Cross national dans le Calvados
Challenge de la qualité
18
Samedi 17 mai 2014
Challenge départemental au stade municipal de la Duchère
Samedi 7 juin 2014
Challenge inter départemental à Bourg-en-Bresse (Ain)
Samedi 28 juin 2014
Challenge national à Salon de Provence
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Sdis pratique
Bulletin de paie, mode d’emploi…
Le bulletin de paie qui vous est remis chaque mois est le fruit d’un processus
nécessitant un travail important en amont et soumis à des contraintes de calendrier
et de contrôle en lien avec le payeur départemental. Petites précisions.
Congés maternité, changements dans la carrière arrêts maladie… De nombreux actes peuvent impacter la
rémunération d’un agent. Au sein du SDIS, deux groupements les gèrent : le GRAC et le GGEC*. Le premier prend ainsi
en compte, via le pôle protection sociale, l’ensemble des actes relatifs aux maladies et retraites et, via le pôle « carrières
», ceux portant sur la carrière des agents. Le GGEC élabore quant à lui les actes liés aux affectations et à une partie du
régime indemnitaire.
Ces actes sont ensuite « codifiés » par le pôle protection sociale, le pôle carrières et le GGEC, dans le logiciel de gestion
des ressources humaines nommé « HR ». Le pôle « Paie » du GRAC s’occupe in fine d’exploiter tous les
éléments entrés dans le logiciel afin d’établir la paie.
* GRAC : Groupement accueil, carrière, paie - GGEC : Groupement gestion des emplois et des compétences
Procédure d’élaboration de la paie pour le traitement de mars 2013
[ Recensement et établissement des actes (arrêtés..) impactant une modification de paie ]
• 12 février au 20 février
Codification de ces changements sur le logiciel.
Intégration d’éléments variables comme nouveau
RIB, indemnités de formation, chèques vacances,
changement de régime de travail, de régime
indemnitaire, prise d’échelon ...
• 20 février
Intégration dans le logiciel HR de certaines données
réceptionnées sous forme de tableaux : astreintes,
heures supplémentaires, indemnités de formation.
• 1er mars
1er calcul de paie.
Contrôle et correction des anomalies éventuelles.
• 7 mars
Calcul définitif de la paie.
Date butoir pour apporter des modifications à la situation
de la paie des agents.
• 8 mars
Télétransmission de la bande de virements (liste avec
RIB et nets à payer de chaque agent) sur le portail de la
paierie départementale (payeur du SDIS du Rhône)
• 11 mars
Après validation par la paierie du montant global de
la paie en cours, établissement par les finances des
mandats de paie.
• 11 et 12 mars matin
Impression des bulletins de paie et des pièces
justificatives pour la paierie.
Toutefois, à compter du mois de juin 2013, cette phase
devrait être dématérialisée.
Transmission du fichier de paie à la société Alchémy
chargée de l’édition et de la mise sous pli des bulletins
de paie.
• 12 mars après-midi
Archivage de la paie dans le logiciel HR.
• 20 mars
Réception et dispatching des bulletins vers les
correspondants chargés de les distribuer.
Le payeur départemental
1
Il a une fonction de gestion du trésor public et de
comptable au niveau départemental. Pour la paie
par exemple, il vérifie les pièces justificatives et
l’existence des crédits. Il paie le bénéficiaire et
s’assure qu’il n’existe pas d’opposition au paiement.
Votre gestionnaire de paie :
de A. à Cor.
de Cos. à G.
de H. à Perra.
de Perrb. à Z.
Martine SCOTTINI
04 72 84 37 35
Hugo SEGERAL
04 72 84 38 33
Tatiana TISSERAND
04 72 84 37 34
Laetitia GARZIANO
04 72 84 37 47
Lynda TARIFFE
04 72 84 37 48
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Construire ensemble
Visualisez l’ensemble des travaux : http://suivi-travaux.sdis69.fr/Pages (accès réservé)
Lyon-Croix-Rousse
Le CTA-CODIS de formation et de secours
de la Croix-Rousse a été armé comme
prévu pendant le mois de mai pour
permettre aux travaux de refonte de la climatisation
de Rabelais de se dérouler. Cet essai en vraie
grandeur s’est bien passé et depuis le 28 mai, le CTACODIS et le COZ ont retrouvé leur place au Rabelais.
C’est maintenant l’emplacement du parking aménagé
provisoirement qui va rentrer en travaux pour qu’y
soient aménagés d’ici l’hiver le parking en surface
définitif du site, une tour d’exercices et un terrain de
sport.
L’École départementale à Saint-Priest
La maison à feux est entrée en service au mois
de mai 2013. Cette maison équipée de 9 feux
intérieurs alimentés au gaz naturel permet aux
sapeurs-pompiers de s’entraîner avec une
sécurité maximale à la lutte contre l’incendie
dans des conditions très proches de la réalité.
Villefranche-sur-Saône
Le nouveau bâtiment de l’antenne logistique est entré en
fonction en juin, armé par neuf agents de la Logistique,
Ce bâtiment dispose de 4 travées permettant la réparation
de véhicules lourds du SDIS, mais également de la flotte
de véhicules d’exploitation routière du Département, au
nom de la convention de mutualisation conclue entre les
deux organismes. Cette antenne comporte aussi une
zone de stockage de fournitures de 250 m² permettant de
disposer d’un stock relais pour le Nord du département.
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Le saviez-vous ?
A quoi servent les points rouges sur les bâtiments ?
Peut-être avez-vous déjà remarqué des « points rouges » sur certaines fenêtres de bâtiments ?
Le GPREV nous explique à quoi servent ces points de répère.
En règle générale, les sapeurs-pompiers sont obligés de
briser les vitres pour accéder aux bâtiments par les façades.
Mais pour certains édifices, on identifie préalablement, lors
du permis de construire, certaines baies vitrées. Elles sont
privilégiées par rapport à d’autres car elles vont permettre un
accès rapide sans être obligé de les casser.
Mesurant obligatoirement 1,80 m x 0,90 m, ces baies
sont équipées de verrous spéciaux qui peuvent s’ouvrir
de l’extérieur avec un outil spécial : la « polycoise ».
Par convention, elles sont repérées par une signalétique
spécifique, voyante de jour comme de nuit.
Celle-ci doit contraster avec le reste de la façade.
C’est pour cette raison que l’on trouve généralement
des points circulaires, collés sur les vitres par exemple.
La couleur rouge a été retenue à l’instar des autres moyens
de secours comme les extincteurs.
La polycoise
10 cm environ
Les textes réglementaires fixant l’objectif recherché,
la méthode de visualisation peut être faite par d’autres
systèmes de repérage de ces baies : bandes, peintures
luminescentes , triangles….
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SDIS du Rhône
17 rue Rabelais - 69421 LYON CEDEX 03
tél. : 04 72 84 37 18
mail : [email protected] - site : www.sdis69.fr

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