Fichier PDF de 1284 Ko - IAAT Poitou

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L 'installation de Britanniques en Poitou-CCharentes
Madeleine Labie
Notte de syntthèsse bb
Synthèse basée sur le mémoire de DEA Immigration
britannique en Poitou-Charentes
De plus en plus de Britanniques s'installent de façon
permanente en France, et notamment en PoitouCharentes.
> Raisons politiques
Liées au contexte politique, à une estimation de trop forte
criminalité au Royaume-Uni, à un sentiment de perte
d'identité du Royaume-Uni tel qu'ils l'ont connu.
Pourquoi quittent-iils le Royaume-U
Uni ?
En 2003, 20 % des citoyens britanniques vivaient en
dehors du Royaume-Uni. En Europe, ils sont installés
principalement en Allemagne, en Espagne, en Irlande et
en France.
> Des envies d'ailleurs exploitées par tous les médias
> Raisons liées à la qualité de vie
Les Britanniques citent beaucoup de raisons de quitter leur
pays : le brouillard anglais, un sentiment de trop forte
densité, une exaspération des embouteillages et des
retards de train dans le Grand Londres et les grandes
agglomérations du Sud-Est. Pour eux la vie est trop
stressante. Ils recherchent avant tout de l'espace, un
environnement naturel préservé, calme, moins stressant,
plus sain.
Ils disent rechercher également une sorte de paradis
perdu, de vie plus simple, moins axée sur le profit, plus
conviviale.
Nombre de m2 de terrain par habitant - 1999
Pays de Civray
175
Poitou-Charentes
156
93
France
Royaume-Uni
40
2
Grand Londres
0
50
100
150
200
250
300
350
S'installer dans un autre pays européen est un thème
récurrent dans les médias britanniques. Des émissions de
télévision hebdomadaires (" un lieu au soleil ", " le soleil, la
mer et l'échafaudage ") montrent des familles parties
emménager en France, en Espagne ou en Italie.
Une très nombreuse littérature existe sur le sujet, romans
racontant l'arrivée en France d'une famille, ses
découvertes et ses déboires. Des magazines,
hebdomadaires ou mensuels sont exclusivement
consacrés au marché immobilier français et étranger et
aux conseils à l'installation. Ces magazines organisent
plusieurs fois par an des salons de la propriété française
dans les grandes villes britanniques.
Des agences immobilières britanniques et françaises, des
transporteurs, des constructeurs, des notaires, des
conseillers financiers sont présents.
Le marché de l'immobilier en France représente un marché
très lucratif au Royaume-Uni, et ces enjeux financiers
importants exercent une pression médiatique souvent peu
réaliste sur les Britanniques candidats au départ. Les sites
internet regroupant des offres de biens immobiliers et des
informations à l'intention des futurs résidents sont
également très nombreux.
345
Vienne
> Raisons économiques
Liées à la vie estimée très chère : le prix de l'immobilier
surtout (" passer sa vie à rembourser un emprunt "), de
l'éducation.
m2
400
> Raisons familiales
C'est une des raisons de plus en plus citée. Environ la
moitié des Britanniques qui achètent en Poitou-Charentes
ont de la famille ou des amis déjà propriétaires, en PoitouCharentes ou ailleurs. Ce sont actuellement des " enfants
" de 20-30-40 ans qui s'installent à la suite de leurs parents
de 50-60-70 ans.
Pourquoi choisissent-iils la France ?
Pour le prix de l'immobilier, le soleil, la qualité de vie
(gastronomie, vie paisible), un attachement culturel, la
proximité avec le Royaume-Uni, parce que certains ont
déjà appris un peu de français à l'école, parce qu'ils
connaissent bien pour y venir beaucoup en vacances.
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Où s'installent-iils en France,
et combien sont-iils ?
> En 1990, les Britanniques représentent en moyenne
0,10 % des habitants de France. Ces chiffres incluent les
Britanniques ayant acquis la nationalité française. Cinq
Maritimes, Paris, l'Ain
départements ressortent : les Alpes-M
et la Dordogne puis les Yvelines. Mis à part l'Île-de-France
très présente (36% des Britanniques présents en France),
le Sud est plébiscité : la Riviera et la Côte d'Azur, les Alpes
(deux zones historiques d'implantation), et l'intérieur du
Sud-Ouest. On note une forte concentration des
Britanniques : la moitié vit en Île-de-France ou en
Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Rhône-Alpes, l'Aquitaine,
Midi-Pyrénées et le Languedoc-Roussillon concentrent un
autre quart.
> En 1999, les Britanniques sont 75 546 en France, soit
une augmentation de 25 440 personnes (+ 50,8 %) par
rapport au recensement de 1990. L'augmentation est plus
forte que lors de la période 1982-1990. Ils représentent en
1999 0,13 % des habitants de France, soit une légère
augmentation en proportion également.
En comparant les deux cartes, avec les mêmes couleurs
représentant les mêmes taux, la progression est assez
spectaculaire. On observe un renforcement général de
l'Ouest, et notamment du Sud-O
Ouest où ils atteignent
jusqu'à 0,8 % de la population de Dordogne. La Bretagne
et la Basse-Normandie progressent aussi de façon très
importante. Le quart Nord-Est de la France et l'Auvergne
restent les zones peu investies par les Britanniques.
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Britanniques inscrits sur les listes électorales
> Les Britanniques de plus de 18 ans résidant en France
depuis plus de six mois ont le droit de vote et d'éligibilité
aux élections municipales et européennes. Ils peuvent être
élus conseiller/ère municipal/e mais pas maire ou adjoint/e
et ne peuvent être membre du collège électoral sénatorial.
Sous ces réserves, ils ont les mêmes attributions que les
élus de nationalité française. 11 243 Britanniques étaient
inscrits sur les listes électorales en 1999, et 12 428 en
2001 (+ 11%). Les cartes suivantes montrent bien l'implantation sur l'Île-de-France, les façades Atlantique et
Méditerranéenne et la place importante du Sud-Ouet.
Britanniques inscrits sur les listes électorales - 1999
Electeurs Britanniques - 2001
Elections européennes
Elections municipales
©IGN Paris-Route500®2004
©IGN Paris-Route500®2004
Total : 12 428 électeurs
Electeurs Britanniques aux élections européennes
de 1999
761
321
100
5
Source : Observatoire de la Vie Politique et Parlementaire
Conception et réalisation graphique : M. Labie, 2004
Electeurs Britanniques aux élections municipales
de 2001
0
100
Km
IAAT
761
0
321
100
10
100
Km
Source : Observatoire de la Vie Politique et Parlementaire
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Pourquoi choisissent-iils le Poitou-C
Charentes ?
> La Dordogne était un lieu d'installation de Britannique depuis plus longtemps. Les prix de l'immobilier sont montés,
demandant aux familles plus modestes ou ayant une exigence moins forte de localisation, de trouver d'autres lieux. Il y a
eu un " effet tache d'huile " dans les départements limitrophes de la Dordogne, notamment en Charente.
> Les liaisons aériennes quotidiennes à bas prix entre Londres et les aéroports poitevins de Poitiers et La Rochelle ainsi
que de Limoges et Bordeaux ont un impact certain sur l'installation des Britanniques.
> Cette carte représente à la fois :
- le nombre de cartes de séjour délivrées en 2002 aux
Britanniques dans les quatre régions du Sud-Ouest de la
France (taille des cercles),
- mais aussi l'évolution des délivrances entre 1996 et
2002 (couleur à l'intérieur des cercles).
Concernant le nombre de cartes de séjour demandées,
la Dordogne arrive largement en tête avec 2610 cartes
(ce ne sont pas toutes des cartes d'arrivants récents, il
peut y avoir des renouvellements, notamment dans ce
département où les Britanniques sont implantés depuis
longtemps) suivie par la Haute-Garonne (attraction de
Toulouse et des métiers liés à l'aéronautique) avec 2216
cartes. Viennent ensuite la Charente (1517), la Gironde
(1292), le Lot-et-Garonne (1191) et la CharenteMaritime (1112). Mis à part la Haute-Garonne, c'est ainsi
le Nord de l'Aquitaine et le Sud du Poitou-Charentes qui
sont particulièrement concernés par la majorité de cette
migration.
Concernant l'évolution des délivrances de 1996 à 2002,
la carte apparaît très différente : c'est le Nord de la
région Sud-Ouest qui ressort, l'ensemble du PoitouCharentes et le Nord du Limousin. Nous avons vraiment
l'impression d'une " remontée " des Britanniques vers le
Nord* . La Creuse (+115%) et la Haute-Vienne (+96%)
sont les départements qui enregistrent la plus forte
évolution, sans doute due au potentiel moins exploité
qu'en Aquitaine ou Midi-Pyrénées. La CharenteMaritime et les Landes viennent ensuite (+90% et +89%)
puis la Charente (+77%), les Deux-Sèvres (+72%) et la
Vienne (+63%).
> Nous pouvons penser que les Britanniques installés sur un territoire représentent un important facteur attractif, qui fait
que d'autres s'y installent aussi. Mais ils représentent aussi un facteur répulsif pour leurs compatriotes. La Dordogne n'est
pas un espace saturé puisqu'elle enregistre toujours le plus grand nombre de délivrances de cartes de séjour, mais sa
croissance, bien que toujours en hausse, est en hausse plus faible comparativement aux autres départements du
Sud-Ouest.
> L'arrivée de Britanniques en Dordogne n'est pas finie, notamment parce que le phénomène migratoire a une certaine
inertie interne, et parce qu'un marché inter-britannique émerge (Britanniques revendant à d'autres Britanniques).
Néanmoins, la Dordogne a atteint un degré de saturation subjectif, notamment pour des émigrants qui ne veulent pas se
retrouver entre Britanniques.
* Ceci n'est pas une réalité. En effet, les données de l'INSEE Poitou-Charentes montrent que plus de 98% des Britanniques
nouvellement installés en Charente arrivent directement de l'étranger et non d'une autre région française.
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Qui sont les Britanniques en Poitou-C
Charentes ?
> Ils sont arrivés récemment
Il y a eu plusieurs vagues de migration, qui ont suivi
notamment les prix de l'immobilier au Royaume-Uni (les
Britanniques migrant lorsque les prix sont hauts) et les
variations des taux de change entre la Livre et le Franc
Français puis l'Euro. La première vague est arrivée au
début des années 1990, la seconde a commencé vers
1999-2000 et continue toujours aujourd'hui. Elle
s'auto-entretient.
> Des couples de plus en plus jeunes
En 1999, la majorité des Britanniques installés en PoitouCharentes avaient de 45 à 75 ans.
Dans le Pays de Civray (cantons de Gençay, Couhé, Civray
et Charroux) on estime en 2004 que les Britanniques
représentent 10% de la population.
Ce poids démographique varie beaucoup selon les zones
géographiques.
> Propriétaires d'une maison avec jardin
Ils sont en grande majorité propriétaires d'une maison avec
un jardin. S'ils achètent en ville et ne peuvent pas avoir de
jardin, ils en acquièrent souvent un ultérieurement. Les
premiers acheteurs n'hésitaient pas à acheter une maison
qui nécessitait de nombreux travaux, par goût des maisons
anciennes notamment. Maintenant ils se tournent
également vers des biens immobiliers de type pavillonnaire, sans travaux à effectuer.
> Maisons principales ou maisons secondaires qui
deviendront principales
Pyramide
des âges
des Britanniques en
Poitou-Charentes
en 1999
(source INSEE)
Depuis, même si cette tranche d'âge est toujours la plus
importante, des couples plus jeunes avec des enfants en
bas âge ou des adolescents arrivent de plus en plus
nombreux.
> Originaires du Sud-Ouest du Royaume-Uni
Ce sont en majorité des Anglais. La moitié vivaient en
milieu urbanisé, l'autre en milieu rural (mais leur définition
du rural est très différente de la nôtre).
> Installés en majorité dans les espaces ruraux
En 1999, les Britanniques installés en Poitou-Charentes
sont majoritairement en Charente (40%), en CharenteMaritime (30%), puis en Vienne et Deux-S
Sèvres (15%). Ils
privilégient les villages avec quelques commerces de
proximité pour les plus âgés, ou les hameaux.
Les Britanniques en Poitou-Charentes acquièrent
aujourd'hui en grande majorité des maisons qui seront leur
maison d'habitation principale. Ceux qui achètent une
maison secondaire ont souvent le désir de s'y installer
définitivement à moyen terme, au moment de leur retraite
ou lorsque les conditions financières seront réunies pour le
faire de façon sereine.
> Ils acquièrent peu la nationalité française
Le statut privilégié de résident communautaire n'incite pas
les Britanniques a acquérir la nationalité française. 10%
environ des Britanniques picto-charentais la demandent.
Ils peuvent bénéficier des deux nationalités.
> Leurs ressources financières
La plupart ont tiré un bénéfice entre la vente de leur bien
immobilier et leur achat en France. Les plus de 50 ans sont
pour la plupart en retraite ou pré-retraite. Certains ont
gardé des biens immobiliers au Royaume-Uni, et en tirent
des revenus. Beaucoup ont de l'argent placé qui leur
rapporte également. Ils souhaitent souvent dépenser leur
argent et non l'épargner pour leurs enfants. Les
Britanniques sont très entrepreneurs, n'hésitant pas à se
lancer dans une création d'entreprise, à changer de projet.
Leur maison sert souvent de gîte, lieu d'accueil et est donc
également une source de revenus.
> Ils sont concentrés dans les Charentes
> Ils représentent jusqu'à 10% de la population de
Répartition des Britanniques en Poitou-Charentes - 1999
certains cantons ruraux
Il est impossible de chiffrer exactement le nombre de
Britanniques en Poitou-Charentes, notamment parce que
les migrations, par définition, varient à chaque instant.
" Quand on me demande le nombre de Britanniques dans
le Sud-Ouest, je réponds 30 000. C'est un chiffre que je
tiens de mon prédécesseur, qui le tenait lui-même de son
prédécesseur, et que je transmettrai à mon successeur.
Quant à la pertinence de ce chiffre, je n'en ai aucune
idée" exprimait en mai 2004 Tom Kennedy, consul général
de Grande-Bretagne à Bordeaux.
Source : INSEE
Vienne
17%
Charente
39%
Deux Sèvres
15%
Charente
Maritime
29%
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La hausse du prix de l'immobilier
> Il y a une hausse certaine du prix des terres et de
l'immobilier en Poitou-Charentes, évaluée à + de 30%
entre 2002 et 2004 dans le Pays de Civray par exemple.
> Pourquoi ?
- D'une part, certains britanniques ont effectivement un
pouvoir d'achat supérieur à celui des picto-charentais et
ainsi, pour deux acquéreurs d'un même bien, le
Britannique peut surenchérir pour le posséder, ce qui
augmente les prix.
- D'autre part, certaines agences immobilières, pour
augmenter leur chiffre d'affaires, augmentent les prix des
biens qu'ils proposent à la clientèle britannique, supposant
leur pouvoir d'achat supérieur, ce qui augmente également
les prix.
- Enfin, les vendeurs français, souhaitant un profit
supérieur sur la vente de leur bien, peuvent démarrer avec
un prix supérieur au prix du marché en comptant sur un
acheteur britannique, ce qui contribue également à la
hausse des prix.
Les " responsabilités " sont donc partagées.
Nécessité de lieux d'interaction entre Français et
Britanniques
> Il semble essentiel de mettre en place des lieux
d'interaction entre Français et Britanniques, où le français
soit la langue dominante. Les Français qui parlent anglais
devraient encourager les Britanniques à la pratique du
français, en faisant des efforts de compréhension face au
français débutant des Britanniques, en faisant preuve de
patience pour attendre les fins de phrase sans les
compléter à la place de l'autre ou en anglais, en soulignant
les progrès des personnes.
Quelles
perspectives dans le futur pour cette
immigration ?
> La migration des Britanniques en France et en PoitouCharentes ne va pas se stopper. Tant que le différentiel de
prix restera aussi grand entre l'immobilier et la terre au
Royaume-Uni et en France, tant que de l'espace sera
disponible en France et que des Français souhaiteront
vendre, la demande ne va pas tarir.
Quelle intégration ?
> Les Britanniques qui achètent actuellement le font
> Leur pratique du français est très diverse, en fonction de
souvent dans un lieu où des proches se sont installés. La
concentration va ainsi avoir tendance à se poursuivre.
l'âge notamment, du niveau socio-culturel, de leur activité
(en relation avec des Français ou non). Ils ont une
demande de cours de conversation française. Ils ont
souvent l'envie d'avoir des relations avec des voisins / amis
français et n'hésitent pas à participer aux manifestations
locales.
>
Pourquoi certains Britanniques restent entre
Britanniques ?
- Tout d'abord, par le fait naturel d'aimer retrouver des
compatriotes, qui ont le même humour, avec qui il est aisé
de discuter dans sa langue maternelle.
- Ensuite, par le fait de recevoir beaucoup de famille,
d'amis, de travailler parfois au service de leurs
compatriotes (Britanniques embauchés dans les magasins
de bricolage pour pouvoir répondre aux Britanniques par
exemple), la pratique du français, même souhaitée
vivement au début de l'installation, peut être rare en réalité
et donc un frein par la suite. Se rendant compte qu'ils
peuvent vivre en France sans parler français, il devient
difficile pour certains de faire la démarche exigeante
d'apprentissage de la langue.
> Néanmoins, la hausse des prix va également provoquer
un éparpillement des Britanniques vers d'autres
départements pour le moment moins concernés.
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353 bd Président Wilson 33000 Bordeaux. 05 57 22 21 10.
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16 rue d'Anjou 75008 Paris. 01 44 51 31 40.
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> Consulat Général de Grande-Bretagne à Lyon :
04 72 77 81 70.
> Consulat Général de Grande-Bretagne à Marseille :
04 91 15 72 10.
Page 7
- juin 2004
> Consulat de Grande-Bretagne à Cherbourg :
02 33 44 20 13.
> Institut National d'Études Démographiques (INED) :
http://www.ined.fr
> Terres d'Europe SCAFR
3, rue de Turin - 75008 PARIS.
Tél : 01 44 69 86 10 - Fax : 01.44.69.86.11.
[email protected] ; http://www.terresdeurope.net/
Données Poitou-C
Charentes
> Aéroport La Rochelle - Ile de Ré :
rue du Jura, 17000 La Rochelle, 05 46 42 30 26. fax 05 46
00 04 84.
Mme Christine Vigneron : [email protected] ; 05
46 42 69 55.
> Aéroport de Poitiers-Biard :
M. Dedianous, [email protected] ; 05 49 30 04 40
Chercheurs et étudiants ayant
travaillé/travaillant
sur les Britanniques en France
> BAROU Jacques
[email protected] (France)
> BESINGRAND Didier
[email protected] (Grand Ouest)
> BLET Laurence
laurenceblet@voilà.fr (Poitou-Charentes)
> BROUSSE Bénédicte
[email protected] (Poitou-Charentes)
> BOUGOUIN Élodie
[email protected] (Sud-Vienne)
> BULLER Henry
[email protected] (France)
> CŒUR Pierre
> Aéroport d'Angoulême Champniers : 05 45 69 88 09.
[email protected] (Lot-et-Garonne, Charente)
> Aéroport de Bordeaux :
> DURIN Jean
[email protected] (Landes)
05 56 34 50 31 ; M. Favereau ; 05 56 34 50 30.
> CCI de Poitiers : 05 49 60 98 00.
> GERVAIS-AGUER Marie-Martine
[email protected] (Aquitaine)
> CCI du pays Civraisien
(4 cantons du Sud-Vienne : Civray, Charroux, Gençay et
Couhé).
Mme Duprat, [email protected] ; 05 49 97 07 69.
> GIRAUD Nadine
05 45 78 28 25 (Sud-Charente)
> Syndicat mixte du Pays civraisien :
8 av. de la gare, 86400 Civray, M. Benoit ; 05 49 87 67 60
> HOGGART Keith
[email protected] (France)
> LABIE Madeleine
> DDE Poitiers
19 rue St Louis,
M. Gautier, [email protected]
05 49 55 65 75
[email protected] (Poitou-Charentes)
> Comité Régional du Tourisme Poitou-Charentes,
Poitiers, rue Jean Jaurès ; M. Grégory Loussouarn, [email protected] ; 05 49 50
10 50.
> LORD Michaela
[email protected] (Lot)
> LAVEISSIERE François
[email protected] (Charente)
> PRADO Patrick
[email protected] (France)
> SMALLWOOD David
[email protected] (Aquitaine)
Auteur
Madeleine Labie
Synthèse basée sur le mémoire de DEA Immigration britannique en Poitou-Charentes, Madeleine Labie, Bibliothèque
Migrinter, Maison des Sciences de l'homme, Poitiers, Mémoire de DEA, 105 p. + 169 p. d'annexes, juin 2004.
[email protected]
Page 8
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