Dossier de demande de subvention LE MICRO

Transcription

Dossier de demande de subvention LE MICRO
Dossier de demande de subvention
Association Waka Burkina
35 Ter rue Émile Zola
94 600 Choisy-le-Roi
http://wakaburkina.free.fr
LE MICRO-CRÉDIT, OUTIL D'ÉMANCIPATION POUR
LES FEMMES AU BURKINA FASO
1
SOMMAIRE
I. FICHE SYNTHÈSE DU PROJET............................................................................................ 3
II. INTRODUCTION..................................................................................................................... 4
III. PROBLÉMATIQUE................................................................................................................ 5
IV. OBJECTIFS DU PROJET.......................................................................................................5
1°) Objectifs généraux...................................................................................................................... 5
2°) Objectifs opérationnels............................................................................................................... 5
V. MOYENS NÉCESSAIRES....................................................................................................... 7
1°) Moyens humains......................................................................................................................... 7
2°) Moyens matériels........................................................................................................................ 7
3°) Moyens financiers.......................................................................................................................7
VI. PUBLIC CIBLE....................................................................................................................... 8
1°) Bénéficiaires directs....................................................................................................................8
2°) Bénéficiaires indirects.................................................................................................................8
VII. PÉRIODE ET ÉCHÉANCIER DU PROJET...................................................................... 9
VIII. PARTICIPATION DES VILLAGEOIS.............................................................................. 9
IX. ÉVALUATIONS...................................................................................................................... 10
1°) Indicateurs quantitatifs...............................................................................................................10
2°) Indicateurs qualitatifs.................................................................................................................10
X. COMMUNICATION................................................................................................................ 10
XI. BUDGET PRÉVISIONNEL...................................................................................................11
XII. CONCLUSION...................................................................................................................... 12
2
I. FICHE SYNTHÈSE DU PROJET :
TITRE
Le micro-crédit, outils d'émancipation pour les femmes au Burkina Faso.
OBJECTIFS DU PROJET
Objectifs généraux
Objectifs opérationnels
- Lutter contre la pauvreté en milieu rural.
- Promouvoir les droits fondamentaux des
femmes.
- Favoriser l'accès des femmes au micro-crédit.
- Créer des caisses villageoises.
- Développer des activités génératrices de
revenus (AGR).
MOYENS NÉCESSAIRES
Moyens humains
Moyens matériels
- 1 comité de sélection des - Cahiers de comptabilité.
dossiers.
- Petit matériel de bureau.
- 1 secrétaire et 1 trésorière par
village soit 10 femmes.
Moyens financiers
- micro-crédits d'un montant de
15 000 FCFA (23€), prêtés à un
taux de 5% et remboursés sur 2
ans.
PUBLIC CIBLE
100 femmes issues de 5 villages au Burkina Faso.
Les villages sont situés dans la Province d'Oubritenga, dans la région du Plateau central, à 1h30 de
Ouagadougou.
Les femmes sont regroupées au sein d'une organisation paysanne, l'APADEC (Association Pour la
Promotion de l'Agriculture Durable, de l'Elevage et de la Culture).
PÉRIODE ET ÉCHÉANCIER
Durée : 24 mois
Début du projet : Mars 2012
Remboursement des échéances tous les trimestres.
PARTICIPATION DES VILLAGEOIS
Les bénéficiaires payent un droit d'inscription de 750 FCFA (1€14) et des intérêts de 5%, qui
permettent de couvrir les frais de fonctionnement de la caisse villageoise.
L'APADEC organise la mise en place et le suivi du projet.
ÉVALUATION
Evaluation interne de l'APADEC à partir de critères quantitatifs précis.
Evaluation externe, réalisée par Waka Burkina à partir de critères qualitatifs.
COMMUNICATION
Utilisation des médias locaux de la ville, du site internet et des réseaux sociaux pour faire connaître
le projet et ses partenaires.
BUDGET PRÉVISIONNEL
Coût global : 2 668€.
Subvention sollicitée : 1 300€, soit 49% du montant total du projet.
Financement propre de Waka Burkina : 865 € soit 32%.
Participation des villageois : 274 €, soit 10%.
3
II. INTRODUCTION :
Le Burkina Faso est un des pays les plus pauvres au monde (57% de la population vit en
dessous du seuil de pauvreté international, soit avec moins de 1,25$ par jour). La population, rurale
à 80%, vit essentiellement de cultures vivrières. Les femmes, véritables piliers de la famille
africaine, sont particulièrement touchées par la difficulté de la vie : travaux dans les champs,
corvées d'au, éducation des enfants,... Les paysans n'ont pas ou très peu accès aux prêts traditionnels
dans la mesure où ils ne présentent pas de biens suffisants pour être solvables. De plus, les taux
d'usures pratiqués ne permettraient pas aux emprunteurs de rembourser leurs emprunts.
La micro-finance a montré ces dernières années qu'elle était un levier de lutte contre la
pauvreté et un « véritable catalyseur du développement économique des zones où elle s'implante »
(Sabrina DJEFAL, La micro-finance entre le marché et la solidarité, l'exemple de l'Afrique de
l'Ouest, 2007). Nous pouvons la définir comme une structure de crédit à destination d'une tranche
de population exclue du circuit de financement bancaire classique.
L'accès des femmes burkinabè au micro-crédit leur permettrait de diversifier les sources de
revenus du ménage, notamment pendant la période de soudure, ou lors d'une mauvaise saison des
pluies, synonyme de mauvaises récoltes.
L'association Waka Burkina, créée en 2009, a pour objectif de soutenir le développement de
populations rurales au Burkina Faso, dans les domaines éducatif, écologique, économique sanitaire
et social. Elle s'appuie sur une organisation paysanne burkinabè, l'APADEC (Association pour la
Promotion de l'Agriculture Durable, de l'Elevage et de la Culture). Créée en 2005 à l'initiative des
villageois, l'association regroupe 5 villages pour une population totale d'environ 10 000 habitants
(dont 60% ont moins de 14 ans).
Depuis deux ans, l'association Waka Burkina a financé plusieurs projets de développements
issus des besoins des villageois (cf le document de présentation de l'association), à partir de son
association relais au Burkina Faso l'APADEC (cf la convention de partenariat). Cette relation étroite
avec les villageois nous permet de suivre efficacement les projets financés. L'association a été
reconnue organisme d'intérêt général en 2010 par les services fiscaux.
4
III. PROBLÉMATIQUE :
Les ressources des familles proviennent essentiellement des cultures vivrières. Les femmes
transforment quelques produits agricoles pour les vendre au marché. Les revenus, tirés de ces
activités restent très faibles, compte-tenu du manque de moyens pour développer leur activité. Un
apport financier sous forme d'emprunt pour acheter des ustensiles et des matières premières
permettrait à ces femmes d'augmenter leurs revenus.
IV. OBJECTIFS DU PROJET :
1°) Objectifs généraux :
– Lutter contre la pauvreté en milieu rural :
Le soutien du secteur de l'économie est un axe de développement pour les populations rurales à
condition d'être envisagé sur le long terme : le micro-crédit, par les faibles taux d'intérêt et le prêt à
des populations exclues des circuits classiques, permet de créer ou de développer des activités
génératrices de revenus (AGR).
– Promouvoir les droits fondamentaux des femmes :
Les femmes, souvent pilier de la famille, cumulent les tâches (travaux dans les champs, éducation
des enfants, corvée d'eau). Leurs conditions de vie sont particulièrement difficiles. Le droit
d'emprunter pour une femme pour développer une AGR, c'est gagner en autonomie, en
reconnaissance par les revenus qu'elle créé.
2°) Objectifs opérationnels :
– Favoriser l'accès des femmes au micro-crédit :
L'hivernage, la saison des pluies au Burkina Faso, est une période particulièrement difficile pour les
familles rurales : les réserves de céréales commencent à se faire rares et les travaux dans les champs
sont intenses... Des revenus complémentaires permettent à la famille de faire face à des récoltes plus
faibles, de se nourrir plus convenablement en diversifiant les apports.
L'accès à des prêts de 15 000 FCFA (23€, soit un demi-mois de salaire pour un ouvrier) doit
permettre de développer des AGR déjà existantes (ventes de produits agricoles transformés au
marché).
5
– Créer des caisses villageoises :
La création d'une caisse villageoise, gérée par et pour des femmes, facilite les démarches
administratives. Les garanties sont apportées par des
cautions solidaires, qui s'engagent à
rembourser le prêt si les échéances ne sont pas honorées.
Les frais d'inscription de 750 FCFA (1€14) et un intérêt de 5% permettent de rémunérer dans
chaque village une secrétaire et une trésorière pour le suivi des prêts ( choix des dossiers,
encaissement des échéances). Le fonctionnement est pérenne et deux emplois par village sont ainsi
créés pour la gestion des prêts.
– Développer des AGR :
Les moyens financiers sont souvent le facteur limitatif pour développer une AGR. L'investissement
dans du matériel pour produire en plus grande quantité, l'achat de matières premières deviennent
possibles avec un apport financier. Le remboursement trimestriel et un faible taux assurent un retour
sur investissement rapide.
Illustration avec une femme qui vend des beignets frits au marché :
L'apport de 15 000 FCFA lui permet d'acheter :
1 marmite (4 500 FCFA), 1 louche (1 500 FCFA) et un plateau (1 500 FCFA), soit 7 500 FCFA
destinés à de l'investissement matériel.
Pour préparer 100 beignets de haricots frits, elle a besoin de 4kg de haricots noirs, 10 carottes, 10
oignons et 10 oeufs. Ces ingrédients sont issus des champs qu'elle cultive (soit un coût d'environ
500 FCFA pour les graines) et des poules qu'elle élève (coût négligeable). A cela s'ajoute 500 g de
farine (200 FCFA) et 2 L d'huile (1 000 FCFA).
Coût de revient : 1 700 FCFA. Chaque beignet est vendu 30 FCFA. Si elle vend en moyenne 80
beignets, elle peut espérer un chiffre d'affaire sur la journée de 2 400 FCFA, soit 700 FCFA de
bénéfices sur la journée.
Le marché ayant lieu deux fois par semaine, elle peut dégager 5 600 FCFA de revenus par mois.
Elle pourra aisément rembourser les échéances tous les 4 mois qui s'élèvent à 2 500 FCFA.
Autres AGR développées par les femmes :
– Fabrication de pâte d'arachide.
– Vente de soumbala (condiment alimentaire tiré du fruit du néré).
– Fabrication de beurre de karité.
6
– Vente de galettes.
– Vente de gaoré (petite boule à base de farine de mil).
– Vente de légumes.
– Vente de brochettes de viande.
V. MOYENS NÉCESSAIRES À LA RÉALISATION DU PROJET :
1°) Moyens humains :
Un comité de sélection des dossiers est composé de deux femmes du village, du Président,
du Trésorier et du Secrétaire Général de l'APADEC. Chaque demandeuse présente son projet
oralement.
Le suivi de chaque dossier est assuré par une trésorière et une secrétaire dans chaque village
(soit 10 femmes au total). Celles-ci sont indemnisées par l'APADEC pour leur activité, elles
toucheront 25 000 FCFA pour la durée du projet, soit 38 €. Leur mission consiste à encaisser les
échéances des bénéficiaires tous les trimestres, à établir un bilan à l'APADEC et à recouvrir les
créances d'un débiteur éventuel. Leur indemnité est versée tous les 6 mois.
2°) Moyens matériels :
L'APADEC fournit à la trésorière et à la secrétaire de chaque village les cahiers de
comptabilité et le petit matériel nécessaire (caisse, matériel de bureau).
3°) Moyens financiers :
Chaque demandeuse paie des frais d'inscriptions de 750 FCFA. Le montant des prêts est
fixe : 15 000 FCFA (23€) à un taux de 5%. Ces frais d'inscriptions et les intérêts couvrent à hauteur
de 90% les frais de fonctionnement des caisses villageoises, composés des indemnités versées aux
trésorières et secrétaires. Les 10% restant sont assurés par l'APADEC. Le capital de départ est ainsi
renouvelé au bout de 2 ans de prêt et rend le projet pérenne car renouvelable.
7
Le coût total du projet est de 2 668 €.
L'association Waka Burkina finance à hauteur de 32% le projet, soit 865 €.
Les villageois et l'APADEC participent à hauteur de 10%, soit 274 €.
La subvention sollicitée auprès de la Marie de Choisy-le-Roi est de 1 300 €, soit 49% du coût
total du projet.
VI. PUBLICS CIBLES :
1°) Bénéficiaires directs :
100 femmes, issues des 5 villages membres de l'APADEC : Koulgandogo, Betta, Moutti,
Nakamtenga et Gondogo. 10 000 villageois composent les 5 villages, dont près de 60 % ont moins
de 14 ans. Les villages sont situés à une vingtaine de km de Ziniaré, leur commune de rattachement.
Ils sont situés à 1h30 environ de la capitale Ouagadougou, dans la région du Plateau central, dans la
Province d'Oubritenga.
100 dossiers sont sélectionnés (20 femmes par village). Le choix est établi par le comité de
sélection qui vient appuyer des activités déjà existantes, mêmes minimes.
2°) Bénéficiaires indirects :
5 Secrétaires et 5 Trésorières, indemnisées dans chacun des villages pour le suivi des prêts.
La famille de la bénéficiaire profite des plus values apportées par l'AGR développée par la femme,
elle même génératrice de croissance pour l'économie locale.
A long terme, les moyens financiers permettront aux familles de payer les frais de scolarité plus
élevés dans le secondaire afin que leurs enfants accèdent au collège. Le dernier rapport de
l'UNESCO a démontré qu'une année de scolarisation supplémentaire augmentait de 10% les
revenus de la famille. De plus, un enfant dont la mère sait lire et écrire a 50% de plus de chance de
vivre au delà de 5 ans! Ces chiffres éloquents confirment toute l'importance de l'instruction dans les
pays en développement.
8
VII. PÉRIODE ET ÉCHÉANCIER DU PROJET :
Durée des prêts : 24 mois
Début du projet envisagé : Mars 2012
Plan d'action :
Mars 2012 : Présentation et sélection des dossiers dans chaque village par le comité de gestion de la
caisse villageoise.
Avril 2012 : Remise des fonds aux 20 femmes bénéficiaires par village. Signature des micro-prêts et
des parties se portant caution solidaire.
Juillet 2012 : 1ère échéance de remboursement puis tous les 4 mois.
Mars 2014 : Bilan du projet et attribution éventuelle à 100 nouvelles femmes.
VIII. PARTICIPATION DES VILLAGEOIS :
L'APADEC forme une secrétaire et une trésorière dans chaque village, chargées de suivre les
projets. L'association fournit les cahiers de comptes à chaque « caisse villageoise ». Le Président, le
Trésorier et le Secrétaire Général de l'APADEC font partie du comité de sélection des prêts.
Le taux d'intérêt de 5% et les frais d'inscription de chaque bénéficiaire permettent
d'indemniser la Secrétaire et la Trésorière de chaque village.
Les bénéficiaires étant pour la plupart non solvables, des cautions solidaires sont mise en
place lors de la signature du prêt en cas de non remboursement des échéances (maladie, décès,
activité qui ne dégage pas assez de bénéfice). Deux personnes différentes au minimum se portent
ainsi garantes du prêt et s'engagent à le rembourser (pourcentage répartis en fonction du nombre de
caution). Le non remboursement d'un prêt entraîne alors l'impossibilité pour les personnes qui se
portent caution de se voir attribuer un prêt dans le futur.
Les études montrent (S. DJEFAL, 2007) que les taux de remboursement augmentent lorsque
les bénéficiaires sont proches de la structure qui prête (ils se connaissent), et lorsque la complexité
du prêt diminue (le degré de sophistication des prêts est ici très simple, les formalités
administratives réduites au stricte minimum).
9
IX. ÉVALUATIONS:
La Secrétaire et la Trésorière transmettent à l'APADEC un bilan trimestriel des
remboursements en cours, des éventuelles difficultés rencontrées. A l'issue de la période de deux
ans, un bilan s'appuyant sur des critères quantitatifs et qualitatifs est effectué, afin d'envisager une
reconduction ou une évolution du projet.
1°) Indicateurs quantitatifs :
Nombre de demandes.
Taux de remboursement des prêts.
Pourcentage de respect des échéances.
Pourcentage d'augmentation des revenus pour les bénéficiaires.
Pourcentage d'AGR qui sont pérennisées à l'issue du prêt.
2°) Indicateurs qualitatifs :
Qualité des relations entre les bénéficiaires et les femmes responsables de la caisse villageoise.
Demandes de créations de nouvelles AGR, demande d'augmentation des sommes prêtées.
Type d'AGR qui fonctionnent le mieux, quels produits, quels processus de vente?
Satisfaction des bénéficiaires.
X . COMMUNICATION :
Le projet est diffusé sur le site internet de l'association, sur les réseaux sociaux, ainsi que
lors des expositions de l'association, sous forme de panneaux explicatifs du micro-crédit et de
photos. Le logo et la participation financière de la ville de Choisy-le-Roi sont apposés au projet.
Un article dans la presse locale (« Choisy infos ») présente le projet.
L'association est représentée lors de la fête de la ville, afin de se faire connaître auprès des
Choisyennes et Choisyens. Le site internet de la ville continue d'être alimenté régulièrement sur les
manifestations de l'association.
10
XI. BUDGET PRÉVIONNEL :
DÉPENSES
Désignation
RECETTES
Nbre
P.U.
P.T.
Prêt
100
22,87
Indemnités
Secrétaire /
Trésorière
10
38,1
Désignation
2 287 Frais
d'inscription
381
Nbre P.U.
%
Statut
financement
100
1,14
114
4%
100
2,29
229
9%
Apport
APADEC
160
6%
acquis
Apport Waka
Burkina
865
32%
acquis
1 300
49%
sollicité
Intérêts
Subvention
TOTAL
P.T.
2 668 € TOTAL
2 668 € 100%
Répartition des recettes pour financer le projet :
Frais d'inscription
Intérêts
Apport APADEC
Apport Waka
Burkina
Subvention Mairie
Subvention sollicitée : 1 300 € (49%)
11
XII. CONCLUSION :
L'association Waka Burkina a financé depuis sa création des projets en utilisant
principalement ses ressources propres, issues des adhésions, cotisations et ventes d'artisanat. Avec
très peu de moyens financiers et moins de 10% de subventions institutionnelles lors du dernier
exercice, Waka Burkina a financé deux projets de développement, parrainé des centaines d'enfants.
Nous sommes intervenus dans des domaines aussi variés que l'éducation, la santé, l'économie,
l'écologie, car ils sont tous intiment liés et interdépendants. Si tout est urgence actuellement au
Burkina Faso, nous faisons néanmoins le choix de nous inscrire sur le long terme, en nous appuyant
essentiellement sur une association relais, l'APADEC,
qui nous garantit le suivi des projets.
L'appropriation des projets par la communauté villageoise est pour nous fondamentale, et garante de
transformations de leurs conditions de vie.
Pour conclure, nous pensons à l'instar de Francis Blanche qu' « il vaut mieux penser le
changement que changer le pansement !», et ce n'est pas en maintenant les populations du Sud
assistées, qu'elles sortiront de la pauvreté.
Nous avons donc besoin de votre soutien pour mener à bien ce projet de micro-crédit,
destiné aux véritables piliers de la famille africaine, elles qui sont particulièrement touchées par la
dureté de la vie au Burkina Faso.
12