Dossier de presse sur les ateliers réalisés par Casey - A
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Dossier de presse sur les ateliers réalisés par Casey - A
Articles illustrant les ateliers donnés par Casey «Le rap c’est la parole du sans voix» http://www.blancmesnil.fr/article/1/2126/le-rap-c-est-la-parole-du-sans-voix Le Mensuel n° 96, janvier 2007 © Americo Mariano Nouveau phénomène du rap par la puissance de ses textes, la force de sa révolte en faveur des exclus, la jeune chanteuse blanc-mesniloise, en résidence au Forum et au Deux pièces Cuisine, a rendez-vous avec le public de sa ville. Comment et pourquoi êtes-vous devenue chanteuse de rap ? J’ai débuté très jeune, à 13-14 ans, parce que je m’ennuyais. J’en ai aujourd’hui 31 et je rappe encore. C’est dire que ça m’a plu. J’ai été attirée par la performance, la danse, les rimes. C’est un art plus moderne que la poésie que j’apprenais en classe. Il y avait quelque chose d’urbain, de nouveau à l’époque. Avec le rap j’ai trouvé des gens qui me ressemblaient, des gosses d’immigrés. Que représente le rap pour vous ? C’est parler, raconter, se raconter et décrire ce qu’on entend très peu par ailleurs. Le rap c’est la parole du sans voix, le moyen de communication de l’exclu. C’est un caillou dans la chaussure qui doit empêcher les nantis de ronronner gentiment au détriment des exclus, des minoritaires, des discriminés. Le rap ça doit crier et déranger parce qu’il faut faire savoir qu’on existe. D’où votre image de rappeuse engagée ? Je suis décrite comme ça. Mais je n’ai pas l’impression de l’être à l’extrême. En même temps faire de la musique c’est être libre. La liberté a un prix et souvent c’est le prix d’une certaine intégrité. Ce qui nous amène à parler d’un autre rap que vous rejetez ? On a réduit le rap ou il s’est aussi réduit tout seul à une petite musique aseptisée. Il s’est embourgeoisé, il s’est dégonflé, ne voulant plus assumer ce qu’il est censé représenter, le contexte dans lequel il est né. Il veut juste être une musique qui aurait la couleur, le folklore de la banlieue. Un rap politiquement correct et surtout qui ne revendique rien. Mais je connais beaucoup de rappeurs qui refusent cette dérive imposée par la grosse industrie «variéteuse». Celle qui veut des musiques édulcorées et des refrains idiots, il ne faut surtout pas réveiller les consciences des jeunes qui vivent dans les zones les plus précaires de nos banlieues et qui rendent compte de leur condition de vie. On apprécie vos textes incisifs. Comment les écrivez-vous ? Il n’y a rien de prémédité, j’écris en général sur mes préoccupations du moment et ce sont souvent les mêmes depuis des années. Je parle de mon positionnement, de ma condition de personne vivant en banlieue, d’excentrée par rapport à Paris et ce qui en découle et de ma position de Noire en France où je suis née. J’essaie d’expliquer ma vision de l’existence. Je ne suis pas sûre de chercher à dire quelque chose en particulier mais je suis sûre que ce questionnement, qui se pose sans fin en moi, recherche des réponses. Le clip «Dans nos histoires», un vrai chant militant anti-colonialiste que vous avez présenté à la Médiathèque, est le symbole même de la révolte identitaire du rap. Quelle est son origine ? Ce clip est truffé d’images coloniales et néocoloniales. Je l’ai fait avec un ami, Tchou, et c’est le résultat de la campagne démagogique des présidentielles de 2002 sur le tout sécuritaire. En banlieue on s’en est mangé plein la figure, on a parlé de sauvageons, de gosses déstructurés, décivilisés. Ce sont les mêmes mots qui étaient déjà utilisés à l’époque des colonies pour justifier l’occupation. Il fallait civiliser les sauvages, leur apporter le savoir, l’hygiène. Ça a été un choc de voir que ces choses-là pouvaient encore se dire aujourd’hui. L’histoire avait l’air de se répéter et il fallait s’en méfier. «Y a pas d’espoir» dites-vous dans la chanson. Le pensez-vous vraiment ? C’est subjectif. Oui il y a des formes d’espoir mais je refuse de tomber dans la niaiserie. Le message d’espoir est très vite satisfait de lui-même. Lutter, c’est exister, refuser d’être amoindri et de laisser le monde tourner sans soi. Même si je dis qu’il n’y a rien à faire et que rien ne pourra jamais changer, crier sa fatalité c’est déjà une lumière dans ce tunnel, une remise en cause et une volonté de changement. Clémence Prades Du jeudi 11 au samedi 13 janvier 2007 à 20h30, au Forum. Le Deux pièces Cuisine propose une réflexion sur la question du chant contestataire à l'occasion de la résidence de Casey. Pour en savoir plus, rendez-vous sur http://blog.deuxpiecescuisine.net. N'hésitez pas à poster vos réactions. Dans le cadre de sa résidence, Casey conduira un atelier d’écriture avec une classe de 4e du collège Descartes et une classe de terminale du lycée Mozart. Elle interviendra aussi pendant plusieurs semaines auprès des adolescents en milieu pédopsychiatrique à l’hôpital Ballanger. Casey vient de sortir trois disques aux titres évocateurs : «Hostile au stylo», «Ennemi de l’ordre» et «Tragédie d’une trajectoire». Ils sont disponibles à la médiathèque Edouard Glissant. Maison des Tilleuls / Des idées et des énergies Mathieu Renversade, http://www.blancmesnil.fr/article/1/2413/des-idees-et-des-energies Le spectacle «Le Bruit du monde m’est entré dans l’oreille» © Erwan Guillard Un festival d’art et de réflexion conçu et réalisé par les habitants ! De nombreuses activités prennent forme cette année autour de ce projet festif et attactif. La maison des Tilleuls propose en cette rentrée à tous les Blanc-Mesnilois d'apporter leur pierre à une grande ambition qui devrait se décliner sur le long terme : l’organisation d’un festival dans le quartier en 2009. Comme l’explique Zouina Meddour, la directrice de la maison : «Il s’agit de prolonger les expériences précédentes (exposition, agenda, journal, film, débats). Nous voulons mettre sur pied un festival d’art et de réflexion conçu et réalisé par les habitants. Ce festival serait riche de tous les savoir-faire et les talents des habitants, et rendrait compte des expériences accumulées dans le quartier.» Ce projet se nourrit de l’énergie et des idées des habitants, c’est pourquoi l’équipe des Tilleuls invite celles et ceux, qui ont envie d'y participer, à une réunion qui se tiendra à la maison des Tilleuls le 21 septembre à 18h. D’ores et déjà, de nombreuses initiatives prennent forme autour du thème de la mémoire, de l’identité et de l’histoire, qui sera le triptyque fondateur de ce festival. Ainsi Mehdi Slimani et la compagnie Nomad devraient proposer une création chorégraphique avec les participants à l’atelier. De la même façon, le chant avec Joséphine Lazarino ou l’atelier d’écriture rap avec la chanteuse Casey, s’inscrivent dans cette démarche. La pratique théâtrale aura aussi sa place. Le spectacle «Le Bruit du monde m’est entré dans l’oreille» écrit par Elsa Solal à partir des témoignages des habitants du quartier, devrait d’ailleurs partir en tournée à l’automne, de Bruxelles au théâtre du Rond Point à Paris en passant par le Portugal, avec de nouveaux comédiens. Parmi les activités liées à ce projet structurant les deux prochaines années, on retrouve aussi le journal «Vu d’Ici» qui devrait continuer sa mission d’information différente et de caisse de résonance pour les habitants du quartier. Habitants qui sont d’ailleurs conviés à un comité de rédaction essentiel pour la poursuite de l’aventure, le 7 septembre. Mais la maison des Tilleuls n’en continuera pas moins d'accueillir de très nombreuses associations pour des activités régulières. Parmi les nouveautés, le Collectif d’information et de lutte contre les discriminations (Cilda) devrait ainsi tenir une permanence fréquente. L’association Talents et Développement, qui travaille déjà avec Casey, devrait proposer son expérience en matière de travail sur l’image, le son et la création musicale assistée. A noter également que la maison des Tilleuls accueillera le conseil de ville et de voisinage du quartier Tilleuls-centre, le 17 septembre à 18h30. Au final, une rentrée active tous azimuts à la maison des Tilleuls, avec toujours le même credo : la parole aux habitants. Casey à Jaurès http://www.blancmesnil.fr/breve/1/2086/casey-a-jaures «Il faut nourrir ses rimes et son style par la lecture, le cinéma, et soigner autant la technique que l’imagination et le vocabulaire employé dans le rap», voilà la recette divulguée par la chanteuse Casey aux jeunes Blanc-Mesnilois venus à sa rencontre le samedi 3 février à la maison pour tous Jean Jaurès. Une après-midi qui s’est ponctuée par une «improvisation» où Blanc-Mesnil a rimé avec style, entre la «pro» Casey et deux «amateurs», Mickaël et Boubaccar. La mise en pratique, elle, prendra la forme d’ateliers d’écriture «rap» animés par Casey en avril à la maison du 2 bis, rue Jean Jaurès. Renseignements au 01 48 66 89 86. Le rap pour s’investir (13/06/2008) http://www.vaureal.fr/content/heading17818/content124673.html Une vingtaine de jeunes des Toupets (Vauréal) et de la Côte des Carrières (Jouy-le-Moutier) travaillent depuis plusieurs mois sur un beau projet de création musicale avec, en objectif final, la sortie d’une compilation de 12 titres réalisée de A à Z par leurs soins… Depuis décembre 2006, les éducateurs de rue de l’ADSEA* et les jeunes des deux quartiers cergypontains travaillent de concert pour monter un certain nombre d’actions autour des cultures urbaines. En 2007, la mobilisation pour préparer le concert du 13 juillet organisé par la ville de Vauréal a donné l’envie à certains jeunes de monter un projet inscrit dans la durée. D’où est né l’atelier du mercredi après-midi consacré à la musique, au rap en particulier Un album en moins d’un an ! Vingt jeunes de 11 à 20 ans se retrouvent actuellement tous les mercredis après-midi pour travailler sur la compilation : écriture des textes, adéquation avec les parties instrumentales composées par un jeune Vauréalien, répétition des titres sur scène. Le tout en compagnie de professionnels avertis, notamment la rappeuse et référence hip hop Casey, et l’ingénieur son du théâtre L’Apostrophe Andrew Lyden. En parallèle, les jeunes peaufinent les détails : réalisation de la jaquette du disque avec l’atelier infographie de Jouy, préparation des futurs concerts avec des partenaires locaux comme le Nautilus de Jouy, l’Agora et le Forum de Vauréal, le Sans Contest de Cergy. Un thème résolument d’actualité Malgré les différences d’âges, les jeunes sont tombés d’accord sur un thème : l’immigration clandestine. La logique de groupes a très vite disparu au profit d’une émulation collective sur l’écriture d’un scénario : l’arrivée de deux clandestins en France, chacun ayant une destinée très différente Les trois premiers titres sont déjà montés et ont été enregistrés au Nautilus, des morceaux étonnants et criants de maturité Promis, on vous en reparle très bientôt ! . Pour participer, ADSEA Vauréal, 01 30 30 17 10 * Association Départementale pour la Sauvegarde de l’Enfance et de l’Adolescence : protection et éducation des jeunes en difficulté ou en danger depuis 40 ans, 300 collaborateurs, 6 000 jeunes encadrés, 8 équipes à Cergy-Pontoise dont 2 à Vauréal Rencontres urbaines joue la carte de l'ouverture http://www.fougeres.maville.com/actu/actudet_-Rencontres-urbaines-joue-la-carte-de-l-ouverture-_loc620975_actu.Htm Parmi les ateliers sportifs les plus spectaculaires, le VTT free ride. Pour sa cinquième édition ce week-end, le festival organisé par des jeunes pour des jeunes s'ouvre au-delà de la culture hip-hop. Le festival Rencontres urbaines a entamé hier sa cinquième édition à l'espace jeunes La Rencontre. Au menu de cette première journée, ateliers artistiques et sportifs et concerts de punk-rock et de rap, avec notamment la participation de la rappeuse Casey. Rencontres urbaines parie cette année résolument sur l'ouverture. « C'est vrai que les précédentes éditions étaient très tournées vers la culture hip-hop, reconnaît Tanguy Méheust, directeur de l'espace jeunes, mais nous avons souhaité cette année élargir notre public. » À côté du rap, on retrouve donc à la fois du punk-rock et des danses orientales et africaines. L'objectif est désormais de séduire un public plus familial, « de 8 à 99 ans ». Si l'ouverture se fait sentir sur le plan artistique, elle est également géographique. « Pour cette édition, nous nous expatrions à Javené le temps d'une soirée, explique Tanguy Méheust, car nous souhaitions que Rencontres urbaines soit aussi une occasion de rencontres rurbaines, entre les mondes ruraux et urbains. » Créé il y a cinq ans par les animateurs de l'espace jeunes, Rencontres urbaines avait vocation à combler un manque pour la jeunesse fougeraise. « Nous nous sommes rendus compte qu'il y avait un vrai potentiel artistique et sportif sur la ville, se souvient Tanguy Méheust, avec de nombreux jeunes souhaitant s'impliquer mais ne disposant pas de structure pour cela. » Le manque est désormais comblé avec ce festival organisé par les jeunes eux-mêmes. Pratique. Vendredi 25, soirée de danse à la salle des fêtes de Javené : Ar'Touva (danse africaine) ; Nuits d'Orient ; hip-hop ; présentation de création de vêtements par Mister CoolDiabang. Enfin concert de musique afro contemporaine de Soul Et Man, 5 €. Samedi 26 après-midi, démonstration de monocycle trial, flat course et saut sur le parking de La Rencontre, 3 €. Le soir, concert de rap, avec : Freshapess et Triple X Family de Fougères, l'Art Mature de Rennes et Xcessif de Basse-Normandie. Dimanche 27, battle hip-hop organisé par MKS, à partir de 15 h au gymnase de Paron Sud. Tarif : 4 €. Contact. Espace jeunes La Rencontre, boulevard de Groslay. Tél. 02 99 99 03 26 Un conte urbain / Création 2011 de Casey et des groupes rap seine-et-marnais http://pam77.com/export/print/un-conte-urbain Suite à sa présence active et créative à Villeparisis en 2010, Casey revient pour de nouveaux ateliers d’écriture avec de jeunes rappeurs. Le groupe est constitué d’une vingtaine de jeunes de 13 à 30 ans qui, sous la houlette de Casey, apprennent à se connaître, s’écouter et à créer ensemble. Ils ont choisi d’écrire sur leur quartier. On les retrouvera sur scène avec Casey pour ce spectacle inédit Un conte urbain. Une création composite qui réunit des jeunes amateurs, rappeurs, danseurs hip hop, vidéastes et photographes en lien avec l’Office de la jeunesse de Villeparisis, A.P.S. 77. Les photographies prises tout au long de cette aventure seront exposées du 22 au 31 mars dans le hall du Centre culturel Jacques Prévert.