AU QUOTIDIEN - OPH Gennevilliers
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AU QUOTIDIEN - OPH Gennevilliers
81 revue de l’OPH de Gennevilliers Juillet 2015 Budget 2009 ENTRETENIR, EMBELLIR rigoureux et efficient AU Comprendre la facturation de d’eau Lavotre Fêtefacture des voisins Comme si vous y étiez ! p.6 QUOTIDIEN Barème des indemnités de remise en état L’Oph solidaire des logements de ses gardiens p.8 Fêtes des voisins Réparations locatives Qui fait quoi ? p.13 AGORA #81 81 Tous devant l’OPH de Gennevilliers, jeudi 9 juillet, à 18 heures L’examen de la loi dite « de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles » se poursuit au parlement. Modernisation contestable, faite de recentralisation autoritaire et de recul de la démocratie. Pour ma part, je défends une tout autre conception de la modernité. Une modernité allant dans le sens de la démocratisation et donc d’une augmentation du pouvoir des citoyens et du rapprochement entre citoyens, lieux de décisions et élus ; une modernité allant dans le sens de plus de liberté de choix par un développement des territoires qui ne soit pas uniforme et décidé en dehors d’eux. Marc Hourson Président de l’OPH Adjoint au maire de Gennevilliers C’est dans cet esprit que les Offices publics de l’Habitat communaux doivent le rester. Il faut d’ailleurs rappeler que les élus de la mission de préfiguration regroupant tous les maires du territoire de la métropole ont voté à 94 % une résolution se prononçant contre le caractère obligatoire d’un tel transfert à la métropole. Un amendement avait été voté au Sénat à l’unanimité avec la sagesse du gouvernement indiquant que les OPH ayant plus de 5 000 logements, ce qui est le cas à Gennevilliers, resteraient de compétence communale. Mais, un fait grave pour Gennevilliers s’est passé dans la nuit du 2 au 3 juillet à l’Assemblée nationale. Les députés ont voté, contre l’avis des maires, un amendement qui retire le rattachement de l’OPH de Gennevilliers à la Ville. Ainsi, ce qui se fait avec l’OPH de Gennevilliers ne sera plus décidé par les Gennevillois, mais par le territoire de la métropole ! Au regard des rapports de force politiques dans la Boucle Nord des Hauts-de-Seine ou dans la métropole, celui ou celle qui dirigera l’OPH de Gennevilliers sera issu de la droite départementale. Ce que les électeurs ont souhaité garder, les députés leur retirent ! Ce n’est pas un problème politicien, c’est une question grave pour l’avenir de Gennevilliers. Nous faisons le choix d’avoir un gardien pour 110 ou 120 logements, qu’en sera-t-il demain ? Pourtant, cela est important pour la qualité de l’entretien des immeubles, du lien social dans les quartiers. Quelle transparence d’attribution quand cela se fera à l’échelle de 25 000 ou 30 000 demandeurs de logements ? Quelle priorité gennevilloise ? Nous avons l’expérience de l’OPH des Hauts-de-Seine qui gère la cité jardin. C’est ça le modèle ? Combien de Gennevillois relogés à l’OPDHLM ? À Gennevilliers, l’opposition siège au CA et dans la commission d’attribution, pas dans le grand OPH du département ! Quelle capacité d’intervention des locataires, des demandeurs de logements quand le siège mutualisé des OPH du territoire sera dans une autre ville ? Les logements de Gennevilliers serviront à reloger les demandeurs de logements des villes qui ne construisent pas de logement social. C’est inacceptable ! C’est une attaque sans précédent contre l’intérêt des locataires, mais aussi de tous les habitants. Comment seront gérés les 8 000 logements de l’OPH sur la ville ? Je vous invite à un rassemblement de protestation le jeudi 9 juillet à 18 heures, devant l’OPH de Gennevilliers, 33, rue des Chevrins. Et nous devons ensemble rester mobilisés, avec les élus et vos représentants de locataires pour mener toutes les actions nécessaires afin que ce qui se fait à Gennevilliers soit décidé par et pour les Gennevillois. AGORA # 81 - Juillet 2015 - Revue de l’OPH de Gennevilliers, 33, rue des Chevrins - 92230 Gennevilliers. Tél 01 46 85 88 88 // Directeur de la publication Marc Hourson // Comité de rédaction Emmanuelle Sanz, Delphine Valentin, Khaled Benadouda, Jean-Philippe Le Madec, Pascal Lion, Douda Kerma, Élisabeth Legent // Rédactrice en chef Fabienne Dagouat ([email protected] // Rédaction Fabienne Dagouat, Jean-Michel Masqué // Conception encore ([email protected]) // Réalisation KdoubleB // Photographies Christophe Couffinhal (© Ch. C.), Marc Lathuillière (© M. L.), Agence Gimmik // BD Farid Boudjellal // Illustrations Jean Mineraud // Impression LNI SA RCS Nanterre 622 002 574 // Publicité HSP SAS - RCS Nanterre 702 012 824 // Tirage 10 000 exemplaires. Toute reproduction, même partielle, des textes et images parus dans Agora est formellement interdite, sauf accord exprès de la rédaction. AGORA #81 AGORA #81 06 EN IMAGES, la Fête des voisins 08 ACTUALITÉS, logements de fonction, concertation locative 12 BUDGET, les objectifs pour 2015 13 DOSSIER, les réparations locatives 18 DE NOUS à VOUS, le service de la cohésion sociale 21 EN VILLE, l’ouverture de nouveaux commerces 26 REGARDS, l’exposition “Venise démasquée” p p p p p p p AGORA #81 EN IMAGES FÊTE DES VOISINS VOUS ÉTIEZ AU RENDEZ-VOUS Le 29 mai dernier, soleil plus que timide et petit vent frais n’ont pas dissuadé les inconditionnels de la Fête des voisins d’investir les halls d’entrée, les jardins ou les trottoirs de leur quartier. parce que ce rendez-vous est une occasion unique de se rencontrer, d’échanger plus que les habituels « bonjour » ou « bonsoir » lorsque l’on se croise, de créer des liens et de renforcer la proximité et la solidarité. Comme chaque année depuis quinze ans, locataires et gardiens d’immeubles se sont investis pour que la fête soit réussie. Entrées, gâteaux, spécialités culinaires, boissons, décorations, chacun a mis la main à la pâte. Au Luth, un chatoyant défilé de mode organisé par l’espace Dora est venu agrémenter la soirée, tandis que, fidèles à leurs habitudes, les locataires des Sévines prolongeaient la fête à la nuit tombée. AGORA #81 EN IMAGES Photographes : Christophe Couffinhal (© Ch. C.), Marc Lathuillière (© M. L.) AGORA #81 ACTUALITÉS LOGEMENTS DE FONCTION UNE VICTOIRE POUR NOS GARDIENS De gauche à droite : Marc Hourson, président de l’Oph de Gennevilliers et Catherine picache, secrétaire du syndicat CGT du personnel de l’Oph, aux côtés de Stéphane peu, président de l’Oph plaine Commune Habitat. La mobilisation de l’Oph aux côtés de ses gardiens d’immeubles et des élus de la Ville de Gennevilliers, pour défendre le maintien de leur logement non quittancé en contrepartie d’astreinte pour nécessité de service, a abouti. « Les gardiens d’immeubles Hlm ne seront pas touchés par le décret du 9 mai 2012 portant réforme du régime des concessions de logement qui entre en vigueur au 1er septembre prochain. Ils pourront donc continuer de bénéficier gratuitement d’un logement de fonction pour nécessité absolue de service (loyer +charges), sans qu’il y ait de répercussion sur leur pouvoir d’achat et sur les charges des locataires », a déclaré Stéphane Peu, président (PCF) de l’Oph Plaine Commune Habitat, après avoir été reçu par le cabinet du Premier ministre, lundi 22 juin, avec Laurent Goyard, directeur général de la Fédération des Oph. Une belle victoire qui clôt deux mois de mobilisations et de négociations. Rappelons que, les 5 mai et 2 juin derniers, Marc Hourson, président de l’Oph, membre du conseil fédéral de la Fédération des Oph, adjoint au maire de Gennevilliers ; Alexandra d’Alcantara, responsable de la direction de la proximité de l’Oph et adjointe au maire ; organisations syndicales, représentants de locataires et gardiens avaient manifesté, sur l’esplanade des Invalides, aux côtés d’autres bailleurs sociaux et d’élus, contre ce décret de mai 2012. « Ce texte, qui revenait sur la gratuité du logement de fonction et des charges inhérentes pour les gardiens fonctionnaires portait atteinte à un avantage acquis significatif, impactait considérablement le pouvoir d’achat des gardiens d’immeubles et remettait en cause le service public de proximité qu’ils assurent », soulignait alors Marc Hourson. Le 20 mai, un communiqué ministériel avait annoncé le report de l’application du décret, réaffirmant que les gardiens fonc- tionnaires conservaient leur droit à un logement gratuit, mais renvoyant au bon vouloir des conseils d’administration des Oph le soin de mettre en place une indemnité compensant le paiement des charges. Cette déclaration avait abouti au rassemblement du 2 juin. Lors du conseil municipal du 20 mai, Marc Hourson avait également présenté un vœu (voté à l’unanimité), au nom des trois groupes de la majorité municipale, pour le maintien de la gratuité des logements et des charges afférentes des agents de la fonction publique logés par nécessité absolue de service. Saluons ici la mobilisation de tous qui a permis de maintenir ce droit légitime pour les gardiens d’immeubles. LOT 3, ÉCOqUARTIER LES PREMIERS LOCATAIRES EMMÉNAGENT En juillet, une cinquantaine de locataires va poser ses cartons dans cette nouvelle résidence de l’Oph de Gennevilliers, qui compte 99 logements dont 5 adaptés aux personnes à mobilité réduite (PMR). Dessiné par le cabinet Valéro Gadan Architectes, cet immeuble est ouvert sur les avenues Chandon/Chenard-etWalcker et sur la rue AlbertJacquard. Plusieurs équipements AGORA #81 viennent s’adosser à ce projet : un parking de 71 places, sécurisé par vidéosurveillance ; 6 locaux vélos équipés d’une place par logement (1 pour chaque hall et 1 pour la crèche) ; 5 locaux poussettes (1 pour chaque hall) ; deux locaux commerciaux de près de 100 m2 chacun et enfin une crèche, gérée par la Ville, dont les travaux d’équipement viennent de débuter. TOUTE UNE HISTOIRE UN TOIT POUR SOI Le 18 juin, soirée organisée au gymnase Lucie et Raymond-Aubrac pour la sortie du livre. quand l’Office public de l’Habitat de Gennevilliers se souvient, de son histoire, de ses combats, de ses victoires pour défendre le droit au logement pour tous, cela donne un ouvrage riche de témoignages humains et porteur d’espoir pour continuer à protéger ce droit fondamental. Marguerite, Jean, Josefa, Didier, Nabil… ils étaient adolescents, jeunes mariés, ouvriers dans les usines de la ville… tous partagent des souvenirs émouvants et des anecdotes personnelles sur ce que fut pour eux la découverte des premiers Hlm, synonymes de logements spacieux et confortables. En rupture avec les habitats dégradés et insalubres de l’après-guerre. Dans cet ouvrage Toit mon Toit, édité par l’Oph et Le SurvenirÉditeur, leurs récits se mêlent à la grande Histoire, celle qui a vu la montée d’une revendication populaire pour le droit à un logement digne. À Gennevilliers, cela débute en 1934, avec l’élection du maire communiste Jean Grandel et se poursuit avec l’essor des différents quartiers de la ville et la construction des premiers grands ensembles. Puis vient le temps des mutations économiques, des réhabilitations et des rénovations des premiers immeubles qui ont vieilli. La Ville repense alors l’espace public et l’Office tourne une nouvelle page symbolisée par la restructuration du quartier du Luth, les "résidentialisations" d’immeubles ACTUALITÉS et la construction de nouveaux bâtiments qui font rimer Hlm avec choix esthétiques, architecture novatrice, noblesse des matériaux. Ce livre-mémoire témoigne aussi des batailles politiques menées conjointement par la présidence de l’Oph et la municipalité de la Ville, aux côté des habitants. Comme souvent, l’Histoire sert aussi à éclairer le présent et l’avenir. Aujourd’hui, alors que les valeurs du logement social sont menacées, cet ouvrage rappelle que le droit humain à vivre dans un habitat décent reste un engagement fondamental et une priorité pour l’Office. Ainsi, comme le souligne Marc Hourson, son président « Ce livre n’est pas seulement un regard sur un passé dont nous pouvons être fiers mais aussi un point d’appui et une source de réflexion pour l’avenir. » Ci-dessous, vous trouverez un coupon détachable. Il vous permet de retirer gratuitement un exemplaire de l’ouvrage Toit mon Toit, auprès de l’accueil de l’Office. ✁ Sur présentation de ce coupon à l’accueil de l’OpH de Gennevilliers, 33, rue des Chevrins, un exemplaire du livre Toit mon Toit vous sera remis. Nom : ……………………………………..................................….. Prénom : ………………………………………………………… Adresse : ……………………………………………….……………………………………………………………………………………………… Signature AGORA #81 ACTUALITÉS CONCERTATION LOCATIVE ÉCOUTE ET PROXIMITÉ D’avril à juin, membres du conseil d’administration, de la direction, des services techniques et du personnel de proximité de l’Oph sont allés à la rencontre des locataires et de leurs représentants, dans chaque quartier (la visite du quartier du Luth se fera en septembre, la date n’est pas encore fixée). Ces visites de concertation locative sont l’occasion d’identifier et de dresser une liste précise d’un certain nombre de travaux à effectuer sur le patrimoine. Cette liste soumise à arbitrages sera présentée d’ici à la fin de l’année au conseil de concertation locative. Certains de ces travaux ont déjà pu être répertoriés par les services de l’Office ; ils sont alors budgétés dans le cadre d’opérations de réhabilitation, de plans pluriannuels de travaux ou intégrés dans le cadre de l’actualisation du plan stratégique patrimonial. En 2014, le budget concertation locative était de 226 000 €. Les Chevrins Les Agnettes Chandon-Brenu-Sévines Fossé-de-l’Aumône Les Grésillons Le Village AGORA #81 RÉNOVATION qUARTIER DES AGNETTES DÉBUT DU DIAGNOSTIQUE TECHNIQUE Le 12 mai dernier, l’Office a présenté en réunion publique les grandes étapes de son projet de réhabilitation pour les cinq tours des Agnettes et l’immeuble Marcel-Lamour. Alors que la Ville et l’Oph de Gennevilliers sont toujours en attente de la mise en œuvre des financements qui devraient leur être accordés dans le cadre du nouveau programme de renouvellement urbain (NPRU) - pour 25, RUE RETROU lequel le quartier des Agnettes a été retenu - l’Office poursuit sa démarche de rénovation de ses immeubles qui n’ont pas encore été réhabilités. Après le diagnostic thermique des bâtiments qui a permis d’indiquer un certain nombre de préconisations, il s’agit maintenant d’établir un diagnostic technique sur l’ensemble des logements. Pour cela, l’Oph a programmé plusieurs actions simultanées : ∙ le lancement, fin juin, d’un bilan patrimoine habitat qui a pour vocation de réaliser un état des lieux, de mettre en avant les points forts et les points faibles des bâtiments, d’identifier les qualités de confort d’usage ou les performances dans certains domaines (acoustique, thermique, sécurité incendie…) ∙ la mise en place d’un diagnostic complet avec une approche technique, urbaine, architecturale et financière. L’objectif de cette analyse étant de déterminer si l’enveloppe budgétaire estimée pour cette réhabilitation est cohérente avec les travaux à effectuer. ∙ la sélection, début juillet, parmi 53 dossiers reçus, de trois architectes admis à concourir pour la réalisation de ce projet. L’ensemble des résultats des diagnostics leur sera ensuite remis afin d’alimenter leur réflexion. Puis, dans le cadre de cette procédure de concours, l’architecte lauréat sera désigné début 2016. L’information auprès des locataires des 546 logements concernés étant un point essentiel de cette rénovation urbaine, la présentation de l’équipe de maîtrise d’œuvre et du projet retenu est prévue au premier trimestre 2016, avant la finalisation du plan de financement envisagée à la mi-avril. VERS UN PRÉ PROGRAMME DE TRAVAUX L’analyse des diagnostics de performance énergétique et des questionnaires remplis par les locataires permettent d’aborder une nouvelle étape dans la réhabilitation de ces 29 logements. chauffage ; l’amélioration de l’isolation du bâtiment afin de réduire les ponts thermiques ; la mise en place d’une VMC, ventilation mécanique contrôlée hygroréglable, pour limiter les problèmes d’humidité ; remplacement des menuiseries des fenêtres et insertion de volets roulants. L’étude des 17 questionnaires remis par les locataires de la résidence Retrou ont permis de définir trois grandes problématiques : le chauffage, trop faible et trop coûteux ; les fenêtres, dépourvues de volets, avec une étanchéité et une isolation insuffisante ; l’humidité dans les logements qui entraîne des moisissures. Associée à l’analyse des diagnostics de performance énergétiques effectués dans les À partir du mois de septembre, l’Oph va engager une phase de diagnostic au sein de chaque logement, dans le but d’affiner ces premières pistes d’action et lancer une étude spécifique sur le chauffage qui permettra également d’en étudier l’impact sur le loyer. logements, elle a permis de définir un pré programme de travaux, présenté par l’Oph, en mai dernier, dans le cadre d’une réunion de concertation avec les habitants et les représentants de locataires. Parmi les préconisations, on retient le remplacement des convecteurs anciens par des panneaux rayonnants, qui diffusent une chaleur très homogène et directe ; la mise en place de programmateurs de AGORA #81 BUDGET 2015 UNE GESTION RIGOUREUSE Le budget de l’Oph a été adopté le 24 mars dernier. Dans un contexte économique incertain et face à de nouveaux enjeux territoriaux, il réaffirme le rôle central de l’Office en matière de logement social. d’euros pour la construction des logements réalisés par l’Oph, soit 10 à 15 % de subvention par opération. L’Oph s’est fixé un certain nombre d’objectifs pour 2015 : Le budget 2015 de l’Oph a été construit dans un contexte économique tendu, pour les ménages qui doivent faire face à une diminution constante de leur pouvoir d’achat et pour les collectivités territoriales confrontées à une baisse des dotations de l’Etat. Ainsi, la Ville de Gennevilliers - qui participe fortement au développement du logement social via la convention d’utilité sociale ou le contrat de développement territorial - a vu une baisse de près de 4 millions de ses subventions. À ce jour, la Ville investit entre 4 et 5 millions AGORA #81 ∙ poursuivre le développement de son offre de logement avec la livraison de 99 nouveaux appartements dans l’écoquartier (lot 3, voir page 8), ainsi que le lancement des opérations de concours pour les futures opérations du centre ville. ∙ engager le lancement des réhabilitations des Agnettes (5 tours et bâtiment MarcelLamour) ; du 13, rue LouisCastel, du 25, rue Retrou et de la résidence Indira-Gandhi. ∙ prévoir la poursuite du programme de rénovation des ascenseurs, des travaux concernant l’adaptation des logements au handicap ainsi que des travaux d’accessibilité, la mise en œuvre ou la poursuite de programmes de travaux sur les colonnes d’eaux usées et d’eaux pluviales, sur l’électricité, sur les chauffe bains et chaudières, sur la sécurité incendie. ∙ poursuivre le travail engagé autour de la modernisation du métier de gardien avec la mise en place d’une nouvelle organisation et de nouveaux moyens permettant de mieux répondre à la demande des locataires et de renforcer les compétences des gardiens. ∙ maintenir une politique ambitieuse d’entretien du patrimoine. D’autant plus que l’Oph comme les autres organismes, doit faire face à un durcissement de la réglementation en matière d’hygiène, de sécurité, d’accessibilité, de mise aux normes des ascenseurs, de désamiantage, de mise en place de systèmes de sécurité (accès sécurisé aux immeubles, détecteurs de fumée…), alors que les aides publiques baissent. ∙ mise en place d’une politique de dotation afin de garantir dans le temps un bon niveau de maintenance des installations. Pour 2015, ces dotations concernent notamment la provision pour gros entretien, le désamiantage, la prévision des risques générés par la dette des locataires, l’amortissement des détecteurs de fumée. Le budget d’investissement a été arrêté à la somme de 59 millions d’€ et le budget de fonctionnement à celle de 60,6 millions d’€ en dépenses et 61,9 millions d’€ en recettes. DOSSIER RÉPARATIONS LOCATIVES QUI ENTRETIENT ? QUI RÉPARE ? On appelle réparations locatives les travaux d’entretien courant et de menues réparations y compris les remplacements d’éléments assimilables auxdites réparations, consécutifs à l’usage normal des locaux et équipements à usage privatif*. En tant que locataire, vous devez effectuer l’entretien courant de votre logement afin de le conserver en bon état de fonctionnement tandis que l’Oph a en charge les grosses réparations. Si vous quittez votre logement, le coût des réparations non effectuées pourra vous être facturé, d’où l’intérêt de réaliser une visite dite de pré-état des lieux afin d’être conseillé sur les remises en état à effectuer avant l’état des lieux de sortie. En cas de détériorations volontaires ou accidentelles, la remise en état est à la charge du locataire. Par ailleurs, l’Oph a mis en place des contrats d’entretien auprès de prestataires. Si vous avez des réparations à effectuer sur des équipements qui entrent dans cette catégorie, le bailleur peut les faire réaliser pour votre compte. Ils restent à votre charge mais vous aurez la garantie d’une réalisation à moindre coût. Renseignez-vous auprès de votre gardien ou de l’Office. Les quatre pages qui suivent vous permettront d’identifier facilement les obligations de chacun. *La liste des réparations locatives à la charge du locataire est définie par le décret n°87-712 du 26/08/1987 pris en application de l’article 7 de la loi n° 86-1290 du 23/12/1986. AGORA #81 Entrée/Cuisine Qui fait quoi ? Locataire Il assure le remplacement, la réparation et le nettoyage : 1 - Porte d’entrée : poignée, serrure, canon, gonds, paumelles et charnières En cas de dégradation ou d’effraction, le locataire doit contacter son assurance. 2 - Plinthes 3 - Placards : graissage, roulettes, mise en jeu des portes 4 - Evier : dégorgement des évacuations jusqu’à la colonne, syphon 5 - Joints en silicone de l’évier et des colliers de canalisations 6 - Flexible de gaz : vérifier la date de validité et remplacer si nécessaire 7 - Bouche d’aération de la ventilation (nettoyage) 8 - Peinture ou tapisserie : murs et plafonds 9 - Sols : entretien, petites réparations 10 - Clés : portes et boîtes aux lettres, badges, télécommande parking + piles 11 - Tableau électrique : remplacement des fusibles 12 - Prises de courant, interrupteurs 18 1 17 1 15 7 1 16 1 20 1 13 22 1 3 6 1 19 5 1 1 18 1 1 14 11 1 1 10 1 12 4 1 21 2 9 Oph Gennevilliers Il assure le remplacement : 13 - Porte d’entrée : uniquement l’ouvrant et le bâti 14 - Tableau électrique 15 - Canalisation d’alimentation d’eau 16 - Colonne d’eaux usées 17 - VMC, ventilation mécanique contrôlée AGORA #81 Contrat d’entretien 18 - Boîtier et combiné d’interphone en cas de dysfonctionnement 19 - Robinetterie 20 - Chaudière murale ou chauffe-eau 21 - Radiateur 22 - Thermostat (sauf piles à changer par le locataire) Pièce à vivre Qui fait quoi ? Locataire Il assure le remplacement, la réparation et le nettoyage : 1 - Grille d’entrée d’air (nettoyage) 2 - Gonds et paumelles 3 - Poignée de fenêtre, crémone 4 - Manivelle, sangle, cardan et bloqueur de manivelle, loquet tendeur, passe caisson pour volet roulant 5 - Vitres 6 - Joints d’encadrement de fenêtre 7 - Prises de courant, prise TV, connecteur 8P8C (dit RJ45), interrupteurs et points lumineux 8 - Plinthes 9 - Sol : parquet, linoleum, moquette et petites réparations 10 - Placards et portes intérieures : boutons, poignées, serrure, système de fermeture 11 - Peinture ou tapisserie : murs et plafonds UN CODE EN 3 COULEURS En xxxx : les travaux à la charge du locataire En xxxx : les travaux à la charge de l’OPH En xxxx : les travaux sont à votre charge mais bénéficient d’un contrat d’entretien avec un prestataire (le coût des interventions est alors répercuté dans les charges locatives). 1 14 1 1 12 1 1 11 4 1 13 1 10 5 1 2 3 4 6 1 15 18 7 9 Oph Gennevilliers Il assure le remplacement : Contrat d’entretien 15 - Radiateur 12 - Mécanisme de volet roulant, sauf en cas de dégradation ou d’effraction (le locataire doit contacter son assurance) 13 - Fenêtre et encadrement 14 - Détecteur de fumée (piles à la charge du locataire) AGORA #81 Salle de bain et toilettes Qui fait quoi ? 3 7 12 1 18 9 1 10 1 15 6 1 14 1 14 1 2 1 16 1 1 13 18 1 17 5 1 4 11 1 13 Locataire Il assure le remplacement, la réparation et le nettoyage : 1 - Joints en silicone, syphon du lavabo et de la baignoire 2 - Rebouchage des trous 3 - Douchette et flexible de douche 4 - Abattant et joint de pipe WC 5 - Tablier de baignoire 6 - Pare-douche 7 - Applique salle de bain 8 - Baignoire et lavabo : système de dégorgement des évacuations jusqu’à la colonne 9 - Nettoyage de la bouche d’aération de la ventilation 10 - Peinture : murs et plafonds 11 - Sols : entretien et menues réparations 12 - Prises, interrupteurs Oph Gennevilliers Il assure le remplacement : 13 - Canalisation d’alimentation d’eau 14 - Colonne d’eaux usées 15 - VMC, ventilation mécanique contrôlée Contrat d’entretien 16 - Robinetterie 17 - Mécanisme WC 18 - Chaudière murale ou chauffe eau AGORA #81 Espace extérieur (dont le locataire a l’usage exclusif) Qui fait quoi ? Locataire Il assure le remplacement, la réparation et le nettoyage : 1 - Porte d’entrée : poignée, serrure, canon, gonds, paumelles et charnières. En cas de dégradation ou d’effraction, le locataire doit contacter son assurance. 2 - Volet (petites réparations) 3 - Gouttière, tuyau de descente d’eaux pluviales 4 - Porte de garage : poignée, chainette, ressort 5 - Pelouses (arrosage, tonte), taille des haies et élagage des arbres 6 - Poignée, serrure de la porte de son box. En cas de dégradation ou d’effraction, il doit contacter son assurance. 7 - Serrure de la boîte à lettres 18 1 11 19 10 1 3 2 1 12 4 7 1 6 Oph Gennevilliers Il assure le remplacement : 8 - Fenêtre de toit 9 - Volet cassé 10 - Balcon et garde-corps 11 - Toiture, façade, antenne TV collective 12 - Porte boîte à lettres (logements collectifs et individuels) 5 1 VOUS SOUHAITEZ APPORTER DES TRANSFORMATIONS à VOTRE LOGEMENT ? Renseignez-vous d’abord. Pour toute modification importante ou transformation de votre habitation (changement des sols, démolition des cloisons, modifications d’appareils sanitaires...), vous devez impérativement en informer l’Oph par écrit. Sans autorisation, sachez que l’Office est en droit de vous demander une remise en état de votre logement à vos frais. AGORA #81 DE NOUS À VOUS COHÉSION SOCIALE UN SERVICE à DIMENSION HUMAINE Rebaptisé service de la cohésion sociale, l’ex-service du contentieux intervient dans deux domaines distincts et complémentaires : l’action sociale et le recouvrement ; la tranquillité résidentielle et le contentieux de la gestion locative. L’action sociale s’incarne en premier lieu par la présence dans le service d’une assistante sociale dont le rôle est de favoriser le maintien des locataires en difficulté dans leur logement. Ces difficultés peuvent être d’ordre financier, familial, administratif, liées à la santé ou à la perte d’autonomie. L’assistante sociale reçoit également les locataires orientés par les personnes en charge du recouvrement, pour les aider à trouver, là aussi, des solutions à leurs difficultés économiques ou sociales. Deux agents de l’Office gèrent le recouvrement en cas d’impayés AGORA #81 de loyers, ce qui implique des relances, des prises de rendezvous, la mise en place d’échéanciers, voire l’orientation vers les services sociaux du conseil départemental. Dans les cas extrêmes, c’est le recouvrement qui engage la procédure de résiliation du bail en vue d’une expulsion. C’est pourquoi, dès la première difficulté, il est toujours préférable de rechercher au plus vite une solution, en prenant contact avec l’Office. Face aux problèmes rencontrés par les locataires en matière de gestion budgétaire, le service de la cohésion sociale envisage de créer un poste de conseillère en économie sociale et familiale, pour renforcer le volet préventif de son action. Cette personne pourra, d’une part, aider le locataire en difficulté dès son entrée dans les lieux à s’approprier son logement et son environnement ; d’autre part, l’accompagner dans la gestion de son budget en prenant en compte sa situation familiale et en l’orientant si nécessaire vers des dispositifs d’aides sociales. Veiller à la tranquillité L’aspect contentieux et tranquillité résidentielle est géré par un agent et une juriste. Ils traitent des troubles de voisinage, des nuisances subies (bruits, dégradations, incivilités, hygiène et sécurité), de l’occupation d’un logement sans droit ni titre, bref de tout problème lié à la vie du bail. Il faut rappeler que le bailleur ne peut agir que dans le cadre du contrat de location. Les troubles à l’ordre public, eux, sont du ressort de la police qui dispose d’une réquisition permanente d’intervention. Tout type DE NOUS À VOUS de trouble peut donc aboutir à une procédure policière ou judiciaire. Le contentieux n’intervient que pour les bruits " anormaux " qui se définissent comme des bruits qui par leur intensité, répétition ou par leur durée perturbent la tranquillité du voisinage. Les bruits inhérents à la proximité des voisins et qui restent dans une limite supportable ne sont pas traités (par exemple les bruits de pas ou de chasse d’eau). Les dégradations constituent l’ensemble des atteintes au patrimoine et aux installations techniques de l’Office (ascenseur, local poubelle, graffiti, porte...). Toute dégradation ou destruction volontaire d’un bien constitue une infraction pénale. Les incivilités qui portent atteinte aux bonnes règles du vivre ensemble ou aux parties communes suscitent aussi toute l’attention des agents de l’Oph, à commencer par les gardiens la plupart du temps à l’origine des signale- ments. Quant aux regroupements de personnes dans les parties communes qui cependant ne constituent pas forcément une infraction pénale, ils font aussi l’objet d’une procédure qui peut déboucher sur des actions policières ou judiciaires. En lien avec l’ensemble des services de l’Office, le service de la cohésion sociale travaille naturellement en collaboration très étroite avec le service de la gestion locative. Jean-Michel Masqué SE GARANTIR, C’EST FACILE Les aides loca-pass facilitent l’accès à un logement social et le maintien dans celui-ci pour les salariés et les jeunes de moins de 30 ans en voie d’insertion. Ces aides, proposées par l’organisme collecteur Procilia aux locataires de l’Oph, sont de deux sortes. L’avance loca-pass porte sur le dépôt de garantie sous la forme d’un prêt sans intérêt. D’un montant maximum de 500 euros, ce prêt dispose d’un différé de remboursement de trois mois, remboursable dans un délai maximum de 25 mois avec une mensualité de 20 euros minimum. La garantie de loyer loca-pass permet pendant trois ans la prise en charge de neuf mensualités de loyers et charges locatives (limité à 2 000 euros par mensualité) en cas d’impayés du locataire sans frais de procédure pour ce dernier. Ces aides sont proposées lors de la signature du bail ; il suffit de remplir les documents à ce moment-là. Loca-pass est un plus très important dans la constitution du dossier de location, un avantage ouvert à tous. SIMPLIFIER ET ACCÉLÉRER Ideal, pour Intégration des demandes d’aides au logement, est une procédure de dématérialisation des aides au logements qui devrait être mis en place par la Caf au dernier trimestre 2015, après une expérimentation dans 12 départements, cette application permettra, dès la signature du bail et sous réserve de l’accord préalable du locataire, de transmettre à la Caf, par le biais de fichiers informatiques, les informations permettant l’étude de son droit au logement. Ces fichiers comprennent, d’une part, les données enregistrées dans le système d’information du bailleur pour le traitement de la demande de logement et la gestion locative et, d’autre part, quelques données complémentaires requises pour la demande d’aide au logement et communiquées par le locataire. Données que le bailleur n’est pas fondé à conserver dans son système d’information comme l’a rappelé la Cnil, Commission nationale de l'informatique et des libertés. Outil de simplification administrative, Ideal a pour objectif de raccourcir les délais de traitement avec pour conséquence une aide plus vite versée et un paiement du loyer résiduel plus rapide. Sur les 8 000 logements de l’Oph, près de 2 800 foyers sont allocataires de l’APL. AGORA #81 DE NOUS À VOUS HANDICAp La cellule handicap de l’Office et les architectes de l’Arvha étudient la possibilité de modifier l’entrée de ce restaurant pour la rendre accessible à tous. OUVERT à TOUS ? L’Oph s’est engagé dans une démarche d’élaboration d’un Agenda d’accessibilité programmée (Ad’Ap), pour les établissements recevant du public situés sur son patrimoine. 240 lieux sont concernés. Le 1er janvier 2015 était la date limite initiale pour rendre accessibles les établissements recevant du public (ERP) aux personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite : commerces, cabinets libéraux, établissements scolaires, cinémas, théâtres, centres culturels, services publics… Face au constat que cette échéance ne pourrait être tenue du fait du retard accumulé depuis 2005*, le législateur a approuvé une ordonnance qui créé l’Agenda d’accessibilité programmée. Ce document de programmation pluriannuel pré- Favoriser l’accessibilité des établissements recevant du public doit permettre d’améliorer la qualité de vie des personnes en situation de handicap. AGORA #81 cise la nature des travaux à réaliser pour la mise en accessibilité d’un établissement, leur coût et engage le gestionnaire ou propriétaire du lieu qui le signe à les effectuer dans un délai de un à trois ans. Cet agenda doit être déposé avant le 27 septembre prochain auprès de la mairie d’implantation de l’établissement et de la préfecture du département. L’Oph de Gennevilliers a débuté le diagnostic de ses locaux mimars. Pour l’accompagner dans cette démarche, l’organisme a missionné l’Arvha, association pour la recherche sur la ville et l’habitat. Chaque jeudi, pendant deux mois et demi, un groupe composé des membres de la cellule handicap de l’Office et d’architectes de l’Arvha spécialisés dans les problématiques d’accessibilité des espaces urbains et bâtis aux personnes handicapées, est ainsi allé à la rencontre des commerçants, artisans, restaurateurs, responsables d’associations, pharmaciens, et professions libérales (médecins, dentistes, infirmières, avocats, vétérinaires, orthophonistes...) dont l’Office est le bailleur. Soit 240 ERP dont 31 loges de gardiens en mesure d’accueillir du public. Quelques uns de ces ERP étant déjà aux normes d’accessibilité (dans ce cas, une attestation est adressée au préfet de département), ce sont quelques 200 dossiers qui constitueront l’agenda. Pour les cas où la mise en accessibilité d’un local se révèle impossible, par exemple un cabinet médical situé à l’étage d’un immeuble sans ascenseur, ou un espace ne permettant pas la création de sanitaires accessibles, la solution peut être d’implanter l’activité dans un autre local de l’Office ou de faire une demande de dérogation. Parce qu’il est souvent dissuasif pour une personne en situation de handicap de rentrer dans un commerce, un café ou un restaurant en raison de la présence de marches à l’entrée ou de cheminements inadaptés à l’intérieur de l’établissement, l’obligation d’accessibilité couvre une large palette de critères. Elle porte sur les parties extérieures et intérieures des établissements et concerne notamment les entrées et sorties, les espaces de circulations, les places de stationnement automobile, les ascenseurs, les escaliers, les éclairages, les sanitaires, la présence de signalisations adaptées, la sécurité. Chaque dossier comporte le descriptif du bâtiment, le phasage des travaux sur chacune des années et les moyens financiers mobilisés. Après avoir procédé à l’étude de chaque situation, l’Arvha achève actuellement le chiffrage des préconisations de travaux. Une fois déposé, l’Agenda d’accessibilité programmée doit être approuvé par le préfet dans un délai de 4 mois, après examen par la commission consultative départementale de sécurité et d’accessibilité. *Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. EN VILLE COMMERCES FLORAISON COMMERCIALE plusieurs commerces viennent d’ouvrir ou s’apprêtent à le faire dans l’écoquartier. Certains ont été aidés par l’Office qui reste vigilant afin d’offrir à ses locataires les services essentiels à une bonne qualité de vie urbaine. un intéressant potentiel de clientèle. J’avais vraiment à coeur de rester à Genneviilliers où j’ai vécu dix ans et où vivent mes grandsparents. » D’ailleurs, c’est auprès de son grand-père, Marcel Biasini, ancien chef du restaurant Charlestelle, au Village, que Sarah a pris des cours de cuisine. C’est le signe d’un quartier qui grandit, d’un quartier vivant. Les commerces ont commencé à ouvrir dans le nouvel écoquartier Chandon-République. Depuis avril, le bar à salades "Green Break " et sa voisine la boulangerie-pâtisserie "Ecopain ", rue Henri-Barbusse ont ouvert. Début juin, le bistrot " Mid Point " a dévoilé sa terrasse à l’angle Barbusse-République en attendant le Franprix qui devrait ouvrir début septembre à l’angle BarbusseChandon. Toute une offre de commerces de proximité pour les nouveaux habitants et les salariés qui fréquentent le quartier. Au "Green Break", le jeune couple formé par Sarah Le Bars et Rachid El Houir s’engage dans une courageuse reconversion, attiré par le commerce et le quartier. « C’est un beau quartier neuf, avoue Sarah, avec du passage et Elle a préparé son dossier et son business plan avec les conseil du service économique de la Ville et de l’Oph avant de signer un bail dans ce local de l’Office, en début d’année. Comme la Ville, l’Office dispose d’une marge de manœuvre étroite pour ce qui est de l’installation de commerces sur son territoire, même s’il s’efforce de la faciliter pour offrir à ses locataires les services de proximité dont ils ont besoin. « L’Oph, indique Marc Hourson, son président, offre trois mois de loyer gratuit pendant les travaux d’installation d’un commerce et pratique une remise sur le loyer des surfaces administratives et de stockage. » Des services de proximité Avec sa fière devise « Manger bien, manger sain », " Green Break " privilégie les produits frais et authentiques, bannissant le surgelé. À partir d’une base et de ces produits (légumes, viande, oeufs, poisson, fromage...), le client « invente » sa salade. Il a le choix entre plusieurs formules de repas, de la suggestion du jour à 4,90 € au menu gourmand à 13,50 € en passant par les menus authentique ou diététique. Des jus de fruits originaux, des desserts maison ou des yaourts fermiers complètent délicieusement un repas frais et goûteux. copieuse, un tableau de petites annonces... Ces nouveaux commerces donnent vraiment à l’écoquartier le visage d’un quartier plein de dynamisme. Jean-Michel Masqué Chez Smaïl Ouhmmou, qui est passé d’une boulangerie des Grésillons à l’enseigne " Écopain ", on trouve des spécialités comme la Barbusse au levain mais aussi une grande variété de pains spéciaux, des cakes et une gamme de pâtisseries appétissantes. Il fournit même le pain frais du bar à salades voisin. Un peu plus loin, au coin de la rue, le "Mid Point" fait dans la restauration traditionnelle dans un décor typique de bistrot pour 120 couverts environ en comptant la terrasse. Avec sa carte, ses plats du jour et ses formules, c’est une offre qui manquait dans le quartier. Bientôt installé dans un local de l’Office sur 500 m2 de surface de vente, l’enseigne Franprix proposera un choix de marques nationales, de marques Franprix et Leader Price. « Le but est de proposer un large panel pour que tout le monde s’y retrouve », confie la gérante Annabelle Lambert. Le magasin, qui aimerait être considéré comme « l’épicier de quartier » et se veut complémentaire des commerces voisins, entend aussi déployer des services de proximité comme une machine à café, une photo- Adresse "Green Break ", 43, rue HenriBarbusse, 7 h 30 - 19 heures, du lundi au vendredi. "Écopain", 39, rue Henri-Barbusse, 6 h - 21 h, tous les jours sauf le dimanche. "Mid Point", 1, place du 17 octobre 1961 (angle avenue de la République/rue Henri-Barbusse), ouvert midi et soir, du lundi au vendredi et le samedi midi ; fermé le dimanche. Franprix, angle avenue Chandon/ rue Henri-Barbusse, 8 h - 21 h en semaine, 8 h 30 - 21 heures le samedi. AGORA #81 CADRE DE VIE ESpACES VERTS EMBELLIR LE QUOTIDIEN La société pinson entretient les espaces verts du patrimoine de l’Office depuis cinq ans. Reportage sur le terrain avec l’une de ses équipes, du côté des Sévines. Il fait beau ce matin de mai avenue des Sévines. Les quatre jardiniers de la société Pinson Paysage, Julien, Mamadou, Willy et leur chef d’équipe Felipe ont déjà investi les espaces verts, des deux côtés de l’avenue jusqu’à l’immeuble de la rue Croix-desVignes, entre la caserne des pompiers et le centre nautique. Tout a commencé par la tonte. On trouve le chef d’équipe, Felipe Igual, qui s’occupe d’un espace gazonné et arboré entre deux immeubles où doit se dérouler la fête des voisins fin mai. Il tronçonne une branche qui dépassait dangereusement. Il poursuit par la taille des haies à l’intérieur de l’îlot avant de pulvériser d’un insecticide et acaricide des buis inAGORA #81 festés de pyrales, des chenilles très voraces. Depuis 2010, la société Pinson intervient sur 48 sites du patrimoine de l’OPH, à raison d’un passage de l’entreprise tous les quinze jours sur une période d’une semaine. Ce matin, l’équipe intervient de façon programmée pour de l’entretien courant adapté à cette saison transitoire. La priorité est à la tonte. « J’aime que ça sente bon l’herbe fraîche ! », se laisse aller Felipe qui explique, qu’après une reconversion il y a plusieurs années, il a passé tous les certificats (reconnaissance des végétaux, utilisation des phytosanitaires et des différents engins) pour devenir agent puis chef CADRE DE VIE d’équipe dans les espaces verts. Ce matin, les autres travaux concernent le nettoyage des massifs et l’inspection des végétaux pour analyser leur état. Une des priorités reste le dégagement des ouvertures, voies, allées et surtout fenêtres pour laisser entrer la lumière chez les locataires. l’alimentation des gazons et massifs en angrais. Des campagnes de plantations ponctuelles ont lieu, en fleurs bisanuelles principalement. Au plus près du terrain, en contact avec les gardiens et les locataires, le chef d’équipe effectue des constatations fréquentes sur la situation des espaces verts qu’il remonte au niveau de son enDes interventions treprise, du chef de chantier et du très suivies conducteur de travaux qui traitent L’été, avec l’arrêt de la montée de ces informations avec les serla sève, la priorité reste à la tonte, vices techniques de l’Oph. Par surtout s’il a plu plus que d’ordi- exemple, au 2-8, avenue des Sénaire, et toujours le nettoyage vines, il a signalé un arbre en fin des massifs et l’observation des de vie. Il transmet même des végétaux. L’automne, on sait que photos des dégradations commises sur les vé« les feuilles « Le coût de l’entretien des gétaux. À chaque se ramassent à la pelle », espaces verts qui fait partie passage, un bon d’intervention donc le rades charges récupérables est remis au massage est de rigueur... est réparti en fonction des gardien du bâtiment qui le fait L’hiver voit le surfaces habitables louées » suivre à l’Office, retournement de la terre pour sa respira- le même étant remis par le chef tion et son repos. En règle géné- d’équipe à l’entreprise. « À Genrale, cette opération se déroule nevilliers, souligne Felipe, j’ai été une année sur trois. Cette saison agréablement surpris, par des est aussi propice à la mise en espaces verts très agréables à traplace de paillage dans les massifs, vailler et par le suivi réalisé par les des copeaux de bois frais qui gardiens. Comme la plupart de nourrissent et protègent les sols. ces résidences sont privatisées, La fin de l’hiver et l’arrivée du prin- cela limite l’invasion des déchets. temps est une saison consacrée Et, en cinq ans, j’ai noué d’excelau traitement des plantes adven- lentes relations avec les gardien. » tices, ou mauvaises herbes, et à Jean-Michel Masqué Les outils du jardinier Un camion-benne qui évacue les déchets dans les déchetteries de proximité, sur le port de Gennevilliers notamment ; une tondeuse autoportée d’une largeur de coupe de 1,15 m ; deux tondeuses ordinaires ; deux débroussailleuses ; deux souffleurs ; deux taillehaies ; trois pulvérisateurs, un pour le traitement des mauvaises herbes, un pour les insecticides, acaricides et champignons, un pour les pucerons des rosiers et du matériel spécifique si nécessaire, comme un échafaudage d’altitude et un taille-haie sur perche. AGRICULTURE URBAINE TOUT COMMENCE AUX AGNETTES Longtemps ville agricole, Gennevilliers a été complètement transformée par l’industrie au début du XXe siècle. De nos jours, c’est l’agriculture urbaine qui revient petit à petit occuper certains espaces de la ville, notamment dans le quartier des Agnettes en phase de requalification. L’agriculture urbaine est une forme de pratiques agricoles en ville généralement en parcelles partagées, ou en jardins individuels et/ou collectifs. Elle comprend les agricultures professionnelles des agriculteurs et les jardinages et élevages amateurs. « Avec l’agriculture urbaine, il ne s’agit pas de transformer la ville en campagne mais d’intégrer le jardinage dans son aménagement et à plus large échelle de réinventer une manière d’habiter la planète et de se nourrir », indique le chercheur et formateur québécois en agriculture urbaine, Eric Duchemin. Aux Agnettes, tout est parti de la concertation publique autour de l’aménagement du square Frédéric-Chopin, à l’arrière du bâtiment Victor-Hugo. Des habitants ont souhaité y développer des jardins partagés. L’association Les Agnettes côté jardins, composée de locataires de l’Office et des riverains de la rue Basly, a lancé son projet de jardins le 20 mai dernier. Il comprend un espace en pleine terre et un espace pour des bacs qui ont été fabriqués à partir de palettes récupérées. Dans ce potager, où les enfants ont leur propre espace, on plante salades, tomates, poivrons, aromates... Les habitants descendent régulièrement pour arroser ou simplement se poser dans le jardin qui devient ainsi un espace de convivialité et génère une dynamique de rencontre. Les enfants y ont également créé un jardin à eux. Par ailleurs, une première réunion s’est tenue pour " habiller" d’arbres fruitiers les grilles de la rue Julien-Mocquard. Puis d’autres quartiers de la ville pourraient voir fleurir une agriculture urbaine selon le souhait et l’engagement des habitants. AGORA #81 BONS USAGES ARRêTONS LES DÉGâTS ! VANDALISME Les graffitis sur les murs font parties des dégradations les plus courantes. L’Office met tout en œuvre pour parer aux dégradations de son patrimoine et réparer les dégâts causés. Mais le civisme s’impose en la matière. Rappel des règles élémentaires. L’urbanité est l’art de vivre ensemble dans l’harmonie et le respect d’autrui. Dans un monde idéal ! On sait que la vie en collectivité n’est jamais exempte de troubles et de tracasseries de diverses natures. Nous avons vu (page 18) que c’est au niveau du service de la cohésion sociale de l’Oph que se traitent le contentieux de la gestion locative et la tranquillité résidentielle. Les dégradations, qui peuvent aller jusqu’au vandalisme, sont ce qui porte atteinte à l’ensemble du patrimoine de l’Office : dégradation des boutons d’ascenseurs, interphones arrachés, portes de parkings endommagées, locaux poubelles ou poussettes saccagés, vitres brisées, graffitis dans les parties communes...), sachant que toute dégradation volontaire d’un bien constitue une infraction pénale (art R635-1 du code pénal). les services techniques. En fonction des réparations à effectuer, elles sont réalisées par la régie de travaux ou par une entreprise mandatée. Le coût de ces répaCe sont les gardiens qui relèvent rations, s’il ne peut être imputé à les dégradations faites sur le un locataire identifié, sera injussecteur placé sous leur respon- tement supporté par l’ensemble des locasabilité et font appel En 2014, le montant des dépenses taires via le budget à la police selon le liées aux réparations des actes de d’entretien type de vandalisme sur le patrimoine de du bâtiment. En dégradation, voire l’oph a représenté plus de 68 000 €. cas de dédéposent gradations une plainte auprès du commis- comme d’incivilités (sacs pousariat de Gennevilliers. Le dépôt belles déposés n’importe où, ende plainte est suivi d’une éven- combrement des parties comtuelle enquête de police et est ac- munes...), les locataires ont aussi compagné d’un devis réalisé par leur rôle à jouer en prévenant di- rectement le commissariat de police (17). On trouve toutes les règles à respecter dans le code de bonne conduite, largement diffusé par le bailleur. Rappelons ceci : « Les conditions générales de location d’un logement de l’Oph de Gennevilliers sont détaillées dans l’engagement locatif accepté par chaque locataire lors de la signature du bail dont le présent code constitue une annexe. L’Office rappelle qu’il est déterminé à le faire respecter par chacun pour le bienêtre de tous, en particulier lorsque les manquements au règlement concernent l’hygiène, la sécurité ou font l’objet de lois, arrêtés préfectoraux ou municipaux. » SÉCURITÉ BEAUX LES BALCONS Un style de canisses autorisé par l’Office AGORA #81 Les balcons et loggias servent encore trop souvent de débarras, d’entassement de bric-à-brac, de garage à vélos qui non seulement nuisent à l’esthétique des bâtiments mais peuvent se révéler dangereux en servant de combustible à un début d’incendie. Il est donc nécessaire de se débarrasser de tous les objets inutiles, de placer les autres dans les locaux prévus à cet effet (vélos, poussettes) et de faire place nette. Il en va de même pour les protections improvisées et inesthétiques : stores à lamelles, superposition de canisses, de toiles tendues et même rideaux de douche ! Alors rendons aux balcons leur fonction première, celle d’un espace extérieur tourné vers la lumière. Quant aux logements en rez-dejardin, rappelons que la pose de canisses est soumise à autorisation de l’Office. Là encore, évitons l’accumulation de clôtures et palissades disgracieuses. BONS USAGES CADRE DE VIE HALTE AU BRUIT pour la tranquillité de tous, mettre en sourdine et ne pas jouer avec le feu ! Le bruit est sans doute l’un des troubles de voisinage les plus récurrents. Encore faut-il distinguer entre bruit et bruit ! Sachant, de surcroît, que la perception auditive est différente d’un individu à l’autre... Sont répréhensibles les bruits qui troublent le voisinage de façon anormale, c’est-à-dire de façon répétitive, intensive et durable. Il s’agit des bruits diurnes comme nocturnes provoqués par une personne (cris, pas, chants...), par un objet (outil, moteur, pétard, instrument de musique, chaîne haute fidélité, appareil électroménager...) ou par un animal (aboiements, miaulements...). Le tapage nocturne, entre 22 heures et 7 heures, est répréhensible. En revanche, on peut bricoler ou jardiner dans certaines limites : les jours ouvrables de 8 h 30 à 12 heures et de 14 h 30 à 19 heures, les samedis de 9 heures à 12 heures et de 15 heures à 18 h 30, les dimanches et jours fériés de 10 heures à 12 heures. L’Office organise des médiations entre voisins concernant ces nuisances sonores. La personne concernée reçoit un courrier comportant un coupon-réponse pour accepter ou non la médiation. Si aucune solution amiable n’est trouvée, l’organisme renvoie le li- tige vers le conciliateur de justice du tribunal d’instance d’Asnières. Comme on saura être attentif au bruit, on évitera de jouer avec le feu pour éviter des inconvénients évidents tels qu’enfumage et risque d’incendie. On compren- dra donc que seul le barbecue électrique est toléré sur un balcon ou dans un jardin. Toutefois, soyez vigilants et respectueux de vos voisins en veillant à ce que les fumées dégagées ne les incommodent pas trop. NUISIBLES ANIMAUX PAS DOMESTIQUES L’irruption de cafards et punaises dans un appartement mérite toute votre attention et celle de l’Office. Il est une invasion sournoise et récalcitrante qui ne met personne à l’abri, celle des insectes, c’est-àdire cafards, blattes, cancrelats et autres punaises de lit. Des entreprises spécialisées interviennent régulièrement pour le traitement préventif et curatif de ces parasites. La présence de cafards, blattes ou cancrelats n’est pas forcément liée à un manque d’hygiène ou de propreté. Cependant, si le problème devient récurrent, soit l’appartement est sale, soit les produits sont inefficaces. L’Oph intervient alors conjointement avec le service hygiène et sécurité de la ville pour constater l’état du logement. Si le locataire refuse l’accès à son logement, une demande au tribunal peut être engagée. Dans certains cas où le locataire ne peut plus faire face à une infestation, des personnes extérieures, de la régie de quartier par exemple, peuvent être sollicitées pour lui prêter main forte pour le nettoyage et le rangement. L’entreprise ISS, partenaire de l’Office et spécialisée dans le traitement des punaises de lit, a comptabilisé 221 interventions en 2014 (248 en 2013). C’est un fléau réapparu ces dernières années dont le rythme d’invasion s’accélère. Cette prolifération est dûe aux déplacements de personnes, à la réutilisation d’objets usagés, à la récupération de vieux meubles sur les trottoirs par exemple, à des températures de chauffage trop élevées et au manque de connaissance qui entraîne l’usage de moyens d’exterminations inadéquats. Le protocole pour se débarrasser de ces bestioles est très lourd. Il faut notamment laver tous les textiles et vêtements à 90°. Une fiche explicative pour se prémunir des punaises de lit est notamment disponible dans le livret d’ac- cueil du locataire. Quelles que soient les bêtes qui trouvent refuge chez vous, il faut le signaler très vite au gardien ou à l’Office qui mettra en place un traitement suivant le protocole prévu. Contrairement au traitement préventif contre les cafards, la lutte contre les punaises de lit intervient au cas par cas. AGORA #81 REGARDS pHOTOGRApHIE LEVEZ LES MASQUES photographe amateur depuis son adolescence, Saïd Laayari expose pour la première fois. C’est à l’Oph, qui a l’habitude de faire découvrir les talents d’artistes locaux, qu’il "démasque sa Venise" jusqu’à la mi-septembre. Son père lui a offert son premier appareil photo de marque Kodak. Saïd Laayari avait quinze ans et vivait au Maroc. En autodidacte curieux des hommes et du monde, il fait ses premières photos, réalise ses premiers reportages tout en obtenant un DEA en sociologie politique. En France, il s’installe à Montreuil. En 1989, à Gennevilliers, il rencontre le grand reporter-photographe Georges Azenstarck avec qui il sympathise. Celui-ci encourage Saïd à continuer la photographie et lui offre quelques « leçons particulières » qui complètent sa formation. Dans la lignée d’Azenstarck, Saïd Laayari, qui est devenu juriste, se lance dans la photographie engagée, le reportage politique et social, notamment pour le mou- vement associatif et militant marocain en France. En ce moment, il travaille sur un projet de portraits de chibanis, ces immigrés âgés souvent en situation de précarité. Saïd est également impliqué dans l’économie sociale et solidaire puisqu’il travaille pour l’association Microstop* qui développe, dans les Hauts-deSeine, l’autostop de courte distance sur mobile. Charme de Venise Pourtant, la première exposition de Saïd porte sur un tout autre thème que ceux dont il s’est fait une spécialité puisqu’elle s’intitule « Venise démasquée ». Il a profité d’un séjour dans la Sérénissime au temps du carnaval pour prendre de nombreuses photos, notamment de personnages masqués et costumés. D’où cette thématique d’exposition autour du masque qui comprend une vingtaine de tirages. « J’étais là pour le plaisir, précise le photographe. J’avais rêvé d’être à Venise, mais pas forcément avec mon appareil photo sur le pont du Rialto ou devant le musée Guggenheim. Mais, j’ai tellement été charmé par ce décor humain que j’ai eu envie de le partager avec les Gennevillois ». Lui-même Gennevillois depuis plus de dix ans, Saïd Laayari a d’autres projets d’expositions, notamment sur le mouvement social. Cette première exposition ne sera pas la dernière ! Jean-Michel Masqué * (http://microstop.org) AGORA #81 u a ve u No LA MISE EN LIGNE DU SITE INTERNET DE L’OPH DE GENNEVILLIERS Toute les informations sur www.oph-gennevilliers.fr AGORA #81