Numéro 46 - avril 2012 - CCI Châlons-en

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Numéro 46 - avril 2012 - CCI Châlons-en
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ENTREPRISES
tolecma
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informer
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entre P rendre
Gagner
NUMÉRO 46
AVRIL 2012
2,50 E
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DOSSIER
les flux de consommation
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3
edito
rial
l’industrie
moteur de l’économie
locale
som
maire
P. 4-11
ENTREPRISES
> Tolecma à Sainte-Ménehould
> Arts et plans/Champinvest à Saint-Memmie
> Zehnder à Châlons/Saint-Martin
> Trepo-Leriguier à Vanault-le-Châtel
développement local P. 13
> Paris-Vatry : destination soleil !
DOSSIER P. 15-21
emploi-formation
P. 22-23
> Flux de consommation des ménages,
Marne et Champagne centrale
> CFA Interpro de la Marne à Châlons
partenaires
P. 24-25
> Chambre de métiers et de l’artisanat
de la Marne
actions cci
P. 27-32
> Hommage à Jean-Pierre Trenti
> Rendez-vous professionnels de la CCIT
> Printemps de la création d’entreprises
> Nuit de l’orientation
> Les contrats d’apprentissage
> Point accueil Agefice
> Immobilier d’entreprises
culture&loisirs
P. 33
> Raymond Kneip, ornemaniste à Massiges
Sans grand passé industriel, la Champagne centrale est
surtout marquée par le poids et la performance de son
agriculture et la vocation tertiaire de Châlons.
Mais au-delà des clichés, l’analyse économique met en
valeur la contribution importante de l’industrie à l’économie locale. C’est particulièrement marquant à Vitryle-François et à Sainte-Ménehould où plus de 30 % des
salariés travaillent dans une usine contre moins de 15 %
en France. Les tendances à la désindustrialisation en
Europe de l’Ouest sont donc autant de risques pour
notre territoire.
Cependant, nous pouvons observer que les dernières
années nous ont davantage épargnés que d’autres
régions. Mais le risque est toujours présent et nous
devons rester à l’écoute des industriels pour leur apporter
les appuis indispensables à leur compétitivité.
C’est ce que notre Chambre de commerce et d’industrie
s’est donné pour objectif avec ses moyens limités. Et
nous avons su intervenir récemment à Givry-en-Argonne
et à Sainte-Ménehould pour maintenir ou implanter des
PMI.
A Châlons, avec notre pépinière technologique intégrée
au cœur de l’école Arts & métiers ParisTech, avec le
développement de la formation supérieure à l’IPI, nous
voulons accompagner l’indispensable élévation du niveau
technologique et du niveau de qualification dans les
entreprises.
Depuis les dernières élections consulaires, un groupe
de chefs d’entreprise se réunit tous les deux mois
pour orienter les actions de la CCIT, afin d’apporter des
conseils et des appuis aux PME de l’industrie qui constituent ce vivier d’entreprises indispensable à la création
d’emplois qualifiés et de richesse sur notre territoire.
Nous voulons proposer un accompagnement personnalisé avec nos conseillers spécialisés pour leur permettre
d’innover, de conquérir de nouveaux marchés, de se
développer.
Nous sommes convaincus que l’avenir économique d’une
grande partie de notre territoire repose sur l’industrie
dès lors qu’elle est innovante. Nous attendons beaucoup de la volonté proclamée des candidats à l’élection
présidentielle pour rétablir les conditions favorables à la
compétitivité des entreprises industrielles. Avec l’agriculture et la viticulture, elles resteront les principales
sources de création de richesse en Champagne centrale.
Le commerce et les services en recevront les retombées.
Le président, Michel Gobillot
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2012
4
CONNAÎTRE
entreprises
Pierre Frantz, Pdg,
a repris la société
Tolecma en 2010.
Tolecma à Sainte-Ménehould
une reprise
réussie !
Repreneur de Tolecma depuis octobre 2010, Pierre Frantz mise sur l’action
commerciale pour booster la compétitivité de cette entreprise spécialisée
dans la chaudronnerie industrielle.
Ingénieur diplômé de l’Ecole nationale des arts & métiers (Ensam)
de Châlons, Pierre Frantz a débuté son parcours professionnel à
Sainte-Ménehould. Une carrière qu’il a poursuivie au sein de plusieurs
grands groupes, essentiellement sur des postes de direction d’usine.
«Je connaissais déjà un peu Tolecma pour avoir travaillé 20 ans chez
Cebal (aujourd’hui Albéa), située sur le même site. Puis j’ai eu envie de
gagner en autonomie, d’où ce projet de reprise.»
Pour la complète réussite de cette reprise, le nouveau Pdg de Tolecma
a suivi une formation dédiée, via le CRA de Champagne-Ardenne
(Cédants et repreneurs d’affaires). Parallèlement, il a été soutenu par
le Réseau Entreprendre en Champagne-Ardenne et a bénéficié d’un
prêt à taux zéro pour son initiative. «Ce coup de pouce financier a été
appréciable, mais l’accompagnement tutoré m’a aussi énormément
apporté. Un soutien méthodologique primordial lorsqu’on commence
et que l’on doit penser à tout !»
Pierre Frantz se souvient de ses premiers pas dans l’entreprise : «J’ai
dû apprendre le métier de chaudronnier pour mieux comprendre les
ouvriers. Dès mon arrivée, le responsable technique m’a annoncé
son départ. Mais nous avons réussi à gérer son absence avec toute
l’équipe. Autre difficulté : la conjoncture économique. Notre présence
dans de nombreux secteurs nous a permis d’amortir les effets de la
crise.» Un an après s’être lancé, l’entrepreneur ne regrette pas son
choix ! «Certes, les objectifs que je m’étais fixés en reprenant Tolecma
ne sont pas encore tous atteints, mais cela ne saurait tarder.» Bon à
savoir : un projet de site internet est dans les tuyaux…
Passer à l’action... commerciale
Née en 1959 dans les Ardennes, puis implantée à Sainte-Ménehould
en 1963, Tolecma s’étend sur deux ateliers couverts de 4 000 m2
au total et emploie 35 personnes. «Nous avons embauché trois chaudronniers et un apprenti pour gérer le turnover habituel et recrutons
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2012
encore. Une recherche délicate
car il s’agit d’un très beau métier,
mais aussi très peu connu», souligne Pierre Frantz.
Chaque année, les ouvriers de
cette société cinquantenaire
traitent environ 500 tonnes de
tôles (mesurant chacune 1,5 m
sur 3 m) qu’ils découpent, plient
et assemblent. Et du cache-poulie commandé par un fabricant
…
Quelque 500 tonnes
de tôles sont découpées,
pliées et assemblées
chaque année.
CONNAÎTRE
entreprises
Façonnage de pièces
découpées.
à savoir
TPE :
nouvelle aide
à l’embauche
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Pour mener à bien son projet de
reprise, Pierre Frantz a été accompagné par Marianne Protin, Responsable transmission-reprise-financement au sein de la CCIT de
Châlons. «Marianne Protin m’a été
d’une aide précieuse ! Je recherchais une entreprise de production
en Champagne-Ardenne. Elle a
tout de suite pensé à Tolecma et
au départ en retraite de son dirigeant, Michel Bianchi. Elle nous a
mis en relation, puis tout s’est très
vite enchaîné. En six mois environ,
la reprise était bouclée, alors qu’en
général, ce processus peut durer
de 18 à 24 mois, la première difficulté restant de trouver un cédant.»
Marianne Protin,
03 26 21 36 15
mprotin
@chalonsenchampagne.cci.fr
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d’imprimantes au caisson de four
destiné à une boulangerie artisanale, les créations de pièces en
tout genre foisonnent !
«Nous sommes sous-traitants
pour des entreprises de toutes
tailles, principalement sur le
Nord-Est de l’Hexagone, et l’agroalimentaire représente la moitié
de notre chiffre d’affaires. Nos
points forts sont la qualité de
nos produits (nous contrôlons
systématiquement chaque pièce
avant livraison) et notre réactivité, que l’on doit au savoir-faire de
nos employés et à notre organisation. La plupart de nos clients
sont fidèles et nous entretenons
avec eux une relation privilégiée.
Nous connaissons parfaitement
leurs process et sommes en
mesure de répondre au mieux à
leurs besoins.»
Le dirigeant entend également
se développer sur le marché et
séduire les clients potentiels.
Pour cela : la magie du bouche
à oreille, mais surtout une stratégie commerciale aiguisée. «Bien
souvent, nous ne travaillons
qu’avec un, voire deux clients
sur un même secteur. Prenez
le ferroviaire par exemple. La
SNCF est notre principal client,
mais il nous faut en démarcher
d’autres.»
Avec un chiffre d’affaires de 3,1 M€
en 2011, Pierre Frantz vise la barre
des 4 M€ pour 2012 !
Le dispositif ««Zéro charge»», destiné à
aider les entreprises de moins de dix
salariés (micro-entreprises ou TPE) à
recruter du personnel et qui avait pris
fin en juin 2010, vient d’être réactivé.
Les entreprises qui embauchent des
jeunes de moins de 26 ans entre le 18
janvier et le 17 juillet 2012 peuvent en
bénéficier.
Cette aide est versée pendant un an
à compter de la date d’embauche et
est cumulable avec l’exonération de
charges sur les bas salaires (réduction
Fillon). Elle est égale à la rémunération brute multipliée par un coefficient.
Son montant est maximum pour une
rémunération égale au Smic (195 €
par mois), puis dégressif et s’annule
lorsque la rémunération atteint 1,6
Smic.
Sont concernés, que ce soit à temps
plein ou partiel :
- l’embauche en CDI ou en CDD de
plus d’un mois,
- le renouvellement d’un CDD pour
une durée supérieure à un mois,
- la transformation d’un CDD en CDI.
Les contrats d’intérim ou d’apprentissage ne sont pas éligibles.
Pour pouvoir en bénéficier, dans les
six mois qui précèdent l’embauche,
l’entreprise ne doit avoir procédé à
aucun licenciement économique sur
le poste pourvu par le recrutement, ni
avoir rompu un contrat de travail avec
le même salarié, sauf en cas de priorité
de réembauche.
La demande d’aide doit être adressée
à Pôle emploi dans les trois mois suivant le début d’exécution du contrat,
accompagnée d’une copie du contrat
de travail et de son avenant.
Source : Décret n° 2012-184 du 7 février
2012 paru au JO du 8 février 2012 accessible sur www.legifrance.gouv.fr.
Imprimé ««Demande d’aide à l’embauche d’un jeune Zéro charge»» (avec
indication de l’adresse à laquelle l’envoyer) téléchargeable sur www.poleemploi.fr + «Actualités» - «Employeurs»
+ «Zéro charges TPE jeunes...»
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CONNAÎTRE
entreprises
Entré chez Arts et plans
en 1989 avant d’en
devenir le gérant en 1998,
Stéphane Sarlande joue
la carte de la réactivité
et de la fiabilité pour
développer son entreprise.
Arts et plans à Saint-Memmie
experts pour vos bureaux
depuis 1961
Sa reprise par le groupe Champinvest en 1995 a été déterminante, certes.
Mais c’est aussi sa capacité à évoluer et à se diversifier sur un marché
en pleine mutation qui a valu à l’entreprise Arts et plans sa réussite.
Ici la possibilité de réaliser des impressions couleurs grands formats
de 1,60 m de large sur… «la longueur de votre choix !», là des cloisons
suspendues personnalisables. Plus loin encore, un atelier de maintenance pour le dépannage des copieurs... La société Arts et plans
s’impose comme le partenaire idéal des entreprises pour leur équipement en mobilier et bureautique.
Gérant depuis 1998, Stéphane Sarlande se remémore ses premiers
pas au sein de cette société. «C’était en 1989 ! Nous étions implantés
le long du quai Eugène Perrier à Châlons. J’ai été embauché en contrat
de qualification dans le cadre d’un BTS Force de vente. À l’époque,
la CCI de la Haute-Marne accompagnait cette formation.» En 1995,
Champinvest rachète Arts et plans alors déficitaire. La stratégie était
d’explorer d’autres segments du marché et d’attirer une clientèle nouvelle. «L’idée, à travers cette acquisition, était de rebooster la société,
notamment en élargissant la gamme de produits et services. Nous
avons connu quelques années difficiles et c’est en 2003 que les
choses ont commencé à aller mieux. Ce qui nous a permis de déménager à Saint-Memmie.» Une aubaine pour poursuivre le développement
de l’entreprise.
Stéphane Sarlande : «Les tirages
de plans ne représentent qu’environ
15 % de notre activité aujourd’hui,
contre 60 % à l’époque». «Nous
les avons complétés par la vente
de photocopieurs et de bureautique (45 % de notre chiffre
d’affaires), de mobilier et de
fournitures de bureau. Nous
avons également fait le choix de
cibler les entreprises en priorité.
Industrie, PME, grands groupes,
etc. : nos clients sont très variés.
Nous avons même travaillé pour
le TGV !»
Avec près de 2 M€ de chiffre
d’affaires en 2011, Arts et plans
doit également ce rebondissement au boom de la technologie «réseau». «Tout s’est joué en
1995-97, lorsque les photocopieurs, qui étaient de simples
boîtes, sont devenus des outils
d’impression et de gestion de documents connectés sur réseau.
Nous étions un peu en avance
dans le monde de l’impression.
Cela a représenté un énorme
progrès pour la société et nos
clients.»
…
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2012
Mi-2012, l’activité d’Arts
et plans sera transférée sur la Zac
des Escarnotières dans un bâtiment
moderne de 1 200 m2
sur deux niveaux.
CONNAÎTRE
entreprises
Pour se démarquer des concurrents, Stéphane Sarlande joue la
carte de la réactivité et de la fiabilité en distribuant des marques
de notoriété et de qualité. La société excelle aussi dans l’implantation sur mesure de mobilier de
bureau. «Nous dessinons nousmêmes les plans en 2D/3D. Le
client peut ainsi se projeter dans
son futur bureau. C’est très important pour lui. Nous sommes
capables de livrer et d’installer
des ensembles de bureaux sur
des délais d’une semaine, grâce
à une plate-forme logistique nationale.»
Parallèlement, le groupe Champinvest a fait l’acquisition de la
Sarl DTI (édition de logiciels) et
plus récemment, du groupe IP
Netcom et de ses filiales Teic et
Hospicom (réseau et câblage
Internet, téléphonie fixe, etc.).
«Toutes sociétés confondues,
Champinvest emploie 42 personnes. Notre point fort est la
complémentarité entre les différentes entités et notre capacité
à équiper un bâtiment dans sa
globalité, de la construction du
réseau jusqu’aux fournitures de
bureau. L’idéal pour les nouveaux
entrepreneurs par exemple !»
Prochaine étape :
les Escarnotières !
Il y a quelques mois, un nouveau
bâtiment est sorti de terre sur
la Zac des Escarnotières : 1 200 m2
répartis sur deux étages, soit
un heureux gain de place qui va
permettre à Arts et plans de se
déployer davantage. Et Stéphane
Sarlande s’en réjouit : «Nous
manquons vraiment de place
actuellement». «Nous disposerons,
via ce bâtiment, d’un espace fonctionnel de 330 m2 pour le service
reprographie-magasin
(contre
90 m² aujourd’hui), ainsi que
d’une salle de 100 m² pour la
préparation des photocopieurs.
Et nous prévoyons en 2012 des
investissements pour proposer
de nouveaux services dans l’impression grand format.» Les travaux
ont été lancés en septembre 2011.
Le déménagement, lui, devrait
s’opérer fin juin 2012. À mi-chemin entre l’aboutissement d’un
projet et le nouveau départ d’une
société cinquantenaire…
à savoir
jeunes
de moins de 26 ans
Immersion en milieu professionnel
Sur demande des CCI, la Loi du 28 juillet 2011 relative à l’alternance a
inscrit dans le Code de l’éducation (article L332-3-1) la possibilité pour
les collégiens et lycéens d’effectuer des mini-stages de découverte en
entreprises. Ces stages permettent, dans le cadre de situations de
travail, de connaître un métier, les activités qu’il recouvre et l’environnement professionnel dans lequel il s’exerce. Une étape déterminante
pour un jeune dans la construction de son projet professionnel.
Sont concernés, tous les jeunes de 14 ans à moins de 26 ans (scolarisés ou non) qui souhaitent, après avoir validé leur choix d’orientation grâce à un stage d’immersion en entreprise, s’engager dans
un parcours de formation par la voie de l’apprentissage. D’une durée
maximale d’une semaine, ces stages sont organisés par les Chambres
consulaires. Le parcours est effectué durant les périodes de vacances
scolaires et bénéficie d’un encadrement contractuel sécurisé.
En lien avec le ministère du Travail et la Fédération nationale des assurances, l’ACFCI (Assemblée des Chambres françaises de commerce et
d’industrie) travaille à la mise en place de deux documents nationaux :
- un modèle type de convention de stage entre l’entreprise d’accueil,
le jeune et l’organisme assurant la gestion du stage (CCI, Chambre
de métiers et de l’artisanat, Chambre d’agriculture, CFA ou branche),
- une note d’information rédigée par les fédérations françaises des sociétés d’assurance en direction des familles et des entreprises, mentionnant les assurances (multirisque habitation, assurance scolaire et
assurance responsabilité de l’entreprise) qui couvrent le jeune durant
le stage d’immersion.
Une des conditions de réussite de la mise en œuvre de cette nouvelle
mesure sera la capacité du réseau des Chambres consulaires, Points A
et CFA, de faire la promotion des mini-stages «A la découverte d’un
métier».
Pour en savoir plus, contacter Chantal Dupire,
Responsable Emploi-formation-apprentissage
à la CCIT de Châlons, au 03 26 21 91 92
[email protected]
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entreprises
Damien Amiot, ici avec son tuteur
Jean-Michel Landréat, dans le cadre
de sa formation IPI par la voie de l’apprentissage.
Zehnder Group SAS à Châlons/Saint-Martin-sur-le-Pré
l’alternance
pour intégrer des jeunes
en entreprise
Le site industriel marnais a fait appel à l’IPI de Châlons pour recruter
un apprenti de la promotion «Manager en unité de production industrielle»
2010-2012, Damien Amiot. Témoignage de son tuteur, Jean-Michel Landréat.
Responsable de production pendant
19 ans, Jean-Michel Landréat est
Responsable QSE (qualité- sécurité-environnement) et Responsable ordonnancement-lancementapprovisionnement depuis 2010
au sein de l’entreprise Zehnder
(110 salariés), à Châlons/SaintMartin-sur-le-Pré.
Le départ du précédent Responsable qualité ayant nécessité
de faire un point sur les projets
à mettre en place dans le cadre
d’une certification Iso et l’amélioration de la sécurité au sein de
l’entreprise, la direction a fait le
choix d’embaucher un jeune en
alternance ayant un profil QSE.
C’est ainsi qu’elle s’est tout
naturellement tournée vers l’IPI
(Institut supérieur de promotion
industrielle) de Châlons. Après
identification des besoins de
l’entreprise, Corinne PiessensBudka, responsable des Relations avec les entreprises au sein
de l’IPI, a proposé trois candidats.
Titulaire d’un BTS Métiers de
l’eau et d’une Licence profes-
sionnelle en Management QSE,
c’est Damien Amiot qui a été
choisi. Après une première expérience en environnement chez
Veolia, Damien avait intégré l’IPI
à la rentrée 2010 et son profil
correspondait exactement à l’attente de Zehnder en matière de
compétences techniques et de
capacités relationnelles.
Faits et chiffres
Zehnder Group (3 000 salariés) est un groupe familial fondé en Suisse en 1895.
Il dispose de nombreuses filiales en Europe (18 dont 3 en France), en Amérique
du Nord (3) et en Asie (2). Le site Zehnder Group marnais est implanté
depuis 1972 sur la zone industrielle Châlons/St-Martin-sur-le-Pré.
Leader européen pour la fabrication de radiateurs, le groupe international
apporte des solutions techniques d’ambiance intérieure répondant
à des critères stricts de confort, de santé et d’économie d’énergie.
Ses domaines sont le chauffage, le rafraîchissement, la ventilation
et la purification d’air.
Inventeur du radiateur tubulaire en acier en 1930, puis du radiateur
sèche-serviettes dans les années 1980, Zehnder Group est devenu le spécialiste
du sur-mesure pour les radiateurs et les systèmes de traitement de l’air
(pour la ventilation double flux notamment). Il a reçu deux prix de l’innovation
aux USA et en Grande-Bretagne.
Après avoir sous-traité l’activité tôlerie, le site Zehnder Group de Châlons/
St-Martin va réaliser, à compter de cette année, toutes les pièces d’appareils
de traitement de l’air en tôle du groupe. Deux chaînes de production arrêtées
en 2011 ont été remontées dans d’autres usines du groupe et seront
remplacées en juin par de nouveaux équipements pour le travail de la tôle.
…
Une fonction
de manager
de proximité
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CONNAÎTRE
CONNAÎTRE
9
entreprises
L’unité industrielle
de Châlons/St-Martin
est l’une des trois filiales
françaises du groupe
suisse Zehnder Group
qui en compte,
entre autres,
18 en Europe.
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Chaque année, l’IPI propose aux futurs tuteurs en entreprises et
maîtres d’apprentissage deux journées de formation. Objectifs :
identifier les missions et les compétences requises pour la fonction «tuteur», mettre en place dans l’entreprise le tutorat dans le
cadre d’un management de projet, maîtriser la communication
entre le jeune et le tuteur. Ainsi, tous les aspects de la relation
tuteur/apprenant sont passés au crible : la définition de la mission et des objectifs, le management de projet, la gestion du
temps, les techniques d’entretien, la traçabilité des actions, les
outils d’évaluation… Une troisième journée peut être proposée
pour apporter en complément un échange d’expériences entre
tuteurs.
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Pour en savoir plus,
contacter Corinne Piessens-Budka,
responsable des relations
avec les entreprises au sein de l’IPI,
au 03 26 65 90 05,
[email protected]
profité d’un séjour en Pologne, dans le cadre d’un programme Erasmus, pour étudier sur place le marché des radiateurs dans l’objectif
d’un développement de certains produits au sein de l’usine marnaise.
Pour Jean-Michel Landréat, «la réussite d’une telle collaboration n’est
possible que par la complète intégration du jeune au sein de l’entreprise et le lien permanent entretenu avec l’IPI».
Tuteur en formation
En novembre 2010, Jean-Michel Landréat, qui a déjà accompagné
plusieurs jeunes de niveaux différents (stage ouvrier d’un élève Arts
& métiers ParisTech, licences professionnelles, ingénieur), a suivi le
cycle de formation de tuteur proposé par l’IPI. «La fonction de tuteur
s’exprime tout d’abord instinctivement. Une formation est donc nécessaire pour valider le ressenti, structurer la fonction et se mettre en
adéquation avec les attentes de l’IPI, comme avec celles de l’entreprise. Par ailleurs, elle crée du lien entre l’école et l’entreprise ».
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2012
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«La mission confiée à Damien
a d’abord été la mise en œuvre
du Document unique de prévention des risques, suivie de
la nécessaire actualisation du
dossier d’autorisation d’établissement classé», explique JeanMichel Landréat, tuteur du jeune
apprenti de l’IPI. «Il a remis en
fonction le laboratoire, mis en
place les outils nécessaires au
contrôle quotidien des eaux
rejetées et formé les deux techniciens concernés. Aujourd’hui,
il est mon adjoint en matière de
QSE, fonction qui cadre totalement avec sa mission de manager de proximité définie par l’IPI
et attendue par notre entreprise.»
Afin de lui laisser suffisamment
d’autonomie pour le montage
des projets et ne pouvant être luimême disponible au quotidien,
Jean-Michel Landréat a structuré
l’accompagnement de Damien
Amiot par des rendez-vous périodiques fixant les objectifs à trois
mois et apportant les ajustements nécessaires en cours de
réalisation.
Jean-Michel Landréat qualifie
cette collaboration de «positive»
avec des échanges d’expériences
et de compétences. Il reconnaît
avoir profité, et Zehnder Group
avec lui, des connaissances pointues de Damien en informatique
pour la mise en place et le suivi
d’indicateurs de tendance. Et se
félicite d’un autre échange fructueux. A la demande de la direction de Zehnder Group, Damien a
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CONNAÎTRE
10 entreprises
Pour pénétrer des marchés étrangers,
Bertrand Trepo participe à différents salons
spécialisés, notamment en Chine.
Bertrand Trepo, Champagne Trepo-Leriguier à Vanault-le-Châtel
Créateur
de champagne
Elevage, culture de céréales, puis vignes depuis les années 1980 :
la famille de Bertrand Trepo, implantée à Vanault-le-Châtel, valorise
depuis quatre générations le sol champenois. Le jeune entrepreneur
de 31 ans est aujourd’hui à la tête d’une maison de champagne atypique.
C’est en 2007, à 27 ans, que Bertrand Trepo se lance un défi «un peu
fou» : créer de toutes pièces une activité de vinification. Il entreprend
de construire une cave, une cuverie, un chai et assure lui-même l’élaboration et le suivi de ses vins. Le vignoble Trepo-Leriguier (noms du
père et de la mère de Bertrand Trepo) compte 10 ha de vignes où le
Chardonnay est roi et le domaine s’appuie sur la grande diversité du
vignoble champenois en piochant les trois quarts de ses besoins en
raisins parmi les 313 crus et les 240 000 parcelles de l’appellation
Champagne.
La carte de l’international
Bertrand Trepo s’est ouvert très tôt à l’export en partant à la conquête
de clients à l’étranger grâce à sa parfaite maîtrise de plusieurs
langues étrangères et à sa culture internationale. Avec une volonté :
apporter quelque chose de nouveau avec une maison de champagne
implantée sur un terroir méconnu. «Et une offre originale qu’aucune
maison n’a encore osée : une gamme de quatre champagnes correspondant chacun à un moment de consommation plutôt qu’à des
caractéristiques techniques ou de cépages. Ses cuvées ont pour noms
«solennelle» pour célébrer l’instant, «amicale» (cuvée élevée en fûts de
chêne) pour les petites soirées entre amis, «intimiste» pour les rendezvous galants, «festive» pour les nuits blanches.»
Pour faire connaître sa marque
et ses cuvées, Bertrand Trepo
démarre par des dégustations
avec des blogueurs, puis des articles sur Google. Il travaille avec
quelques cavistes en France et
vend à l’export par l’intermédiaire de salons professionnels
dédiés aux importateurs, distributeurs et journalistes prescripteurs, notamment en Chine.
Il apprend même le mandarin
«pour faciliter les contacts sur le
marché chinois, très friand d’authenticité et du label France !».
Bertrand Trepo vise d’autres
pays à croissance forte où le marché du vin se construit. Il se qualifie d’aventurier à la conquête
de nouveaux débouchés, comme
portrait
Ancien élève d’HEC où il a obtenu un Master Création d’entreprise, ingénieur
agronome et fort d’une formation en œnologie suivie au Lycée viticole d’Avize,
Bertrand Trepo exerce deux activités : celle de patron d’une TPE viticole et celle
de Responsable marketing/communication au CDER à Châlons (550 personnes).
Dans le cadre de sa fonction au CDER, il accompagne une dizaine de vignerons
dans la gestion et le développement de leur activité. Il assure aussi une mission
de représentation auprès des instances viticoles. «Une expérience primordiale
pour créer une maison de champagne que je souhaite maintenant développer et
voir voler de ses propres ailes.» Enfin, il dispense des cours à Reims Management
School.
…
CONNAÎTRE
entreprises 11
La maison Trepo-Leriguier
dispose d’un vignoble
en propre de 10 ha.
Lors du Forum international organisé
en Champagne-Ardenne
le 21 février 2012, Bertrand Trepo
s’est vu remettre par le président
du Conseil régional un prix
dans le cadre du concours Projet export.
. .
. . II
II
. . .
I I I I .
II
. . .
.
II
I I I I
I
. .
. . II
I I I I .
II
. . .
. .
. . II
II
I I
accompagner
I I I I .
II
. . .
Dès 2008, Bertrand Trepo a adhéré
à l’opération «Nouveaux exportateurs»
organisée par CCI International
Champagne-Ardenne, au côté de
dix autres entreprises de la région.
Objectif : bénéficier d’un accompagnement ciblé pour définir des
objectifs à l’export grâce à une évaluation de ses capacités techniques
et financières, de ses points forts et
de ses faiblesses. Après cette analyse de faisabilité, le jeune entrepreneur a bénéficié d’un appui de CCI
International et de la CCIT de Châlons
dont dépend son entreprise, d’une
consultante extérieure et de la
déléguée régionale d’Ubifrance. Il
a ainsi pu collecter toutes les informations utiles sur les marchés et les
opportunités d’affaires à l’étranger,
le recrutement de VIE, la participation à des missions de prospection
(au Mexique en mars 2012 par
exemple) et à des salons (en Chine
notamment)...
Les entreprises désireuses de définir
une stratégie à l’international, y compris les primo-exportateurs, peuvent
contacter Sabrina Mimid, Conseiller
en développement international à la
CCIT de Châlons - 03 26 21 82 17.
[email protected].
A noter que du 4 au 6 juin
2012, une Mission
de prospection
est programmée
en Turquie. Pour en savoir
plus, contacter également
Sabrina Mimid, référente
Turquie pour CCI International
Champagne-Ardenne.
www.international.
champagne-ardenne.cci.fr
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2012
. . .
CAPCCI
pour
I I I I .
II
. .
. . II
I I
. . .
.
I I I I
II
La maison Trepo-Leriguier vend
quelque 60 000 bouteilles par
an avec un outil permettant la
production de 100 000 cols. Elle
est gérée par deux personnes
représentant un temps plein,
II
II
I
I I
“
La viticulture
est un métier complet
Bertrand Trepo et son frère,
auxquels la famille vient prêter
main-forte ponctuellement. Elle
dispose également de commerciaux pour la vente des cuvées.
L’objectif du jeune dirigeant est
de recruter pour accompagner
le développement de la maison,
notamment des apprentis.
Après cinq années d’activité,
Bertrand Trepo considère qu’il
ne faut rien entreprendre en se
basant sur l’octroi d’aides financières. «Une subvention ne doit
jamais générer une stratégie.
Elle peut faciliter les choses,
mais c’est tout.»
«La viticulture est un métier complet. On est à la fois producteur
et élaborateur, on doit savoir
accueillir, faire du commercial,
du marketing, parler une ou plusieurs langues. Un client étranger
n’est pas traité de la même façon
qu’un client français. L’export est
une activité à part entière. Tout
ce qui est capitalisé sur le marché français facilite le travail à
l’export. Et il faut savoir faire un
choix selon ses compétences :
faire soi-même ou déléguer. Car
si on fait mal les choses, le résultat peut être catastrophique.»
La viticulture durable est aussi
un challenge important pour
Bertrand Trepo, avec une utilisation équilibrée des sols, une
gestion économe des ressources
telles que l’eau, l’énergie et les
intrants, ainsi qu’une réduction
des déchets. Une réponse aux
attentes des consommateurs en
matière de qualité et de produit
santé.
. . . .
. . IIIII . .
. .
. . I
les hôtels de luxe des Emirats
arabes unis par exemple, avec
lesquels il réalise plus de 50 %
de ses exportations. Sans oublier
les Etats-Unis qui sont très demandeurs de produits sortant de
l’ordinaire. Jouer la carte de l’international est pour lui un moyen
de s’écarter d’un marché qu’il
considère comme « trop concurrentiel et traditionnel ».
Pour mener à bien ses actions
de prospection à l’étranger, Bertrand Trepo bénéficie de l’appui
technique et financier du Conseil
régional dans le cadre de l’opération «Nouveaux exportateurs»
dont la CCIT de Châlons est partenaire, et de l’Etat par le biais
d’Ubifrance. Il a embauché un
Volontaire international en entreprise (VIE) basé à Dubaï dans
les Emirats arabes unis et dont
l’action rencontre un vif succès.
«Notre VIE connaît bien les émirats et leurs hôtels. Il réalise un
travail remarquable. Le volontariat international en entreprise est une véritable opportunité pour pénétrer un marché à
moindre coût. Une véritable force
de frappe aux nombreux atouts.
Je prévois l’embauche d’un autre
VIE en 2012 pour l’Asie du SudEst.»
. .
. . II
I I
. . .
.
I I I I
II
. .
. . II
Une gamme
de quatre champagnes
compose la collection
Trepo-Leriguier.
au Centre d’affaires Roger Mallier
Anciennement Restaurant L’Envol
OBSERVER
développement local 13
Eaux turquoises et été chaud et sec
à Héraklion en Crète.
Majorque
est la plus grande île
des Baléares.
Au départ de Paris-Vatry...
destination
soleil
Numéro 1 des tours opérateurs au Luxembourg, LuxairTours
a choisi l’Aéroport Paris-Vatry pour des liaisons vers deux destinations
ensoleillées : Majorque et la Crète.
Plus grande île des Baléares, Majorque invite à la découverte de ses
baies splendides, de ses superbes plages, de ses hauts lieux touristiques et de Palma, sa capitale dynamique et cosmopolite. Sans
oublier ses trois chaînes montagneuses : la Chaîne Tramontane, la
Chaîne du Levant et le Massif de Randa. Avec 44 hôtels de 2,5 à 5
étoiles, Majorque représente une destination pleine de charme avec
des températures entre 22 et 29°C en été et des eaux colorées atteignant les 24°C en haute saison. Des départs depuis Paris-Vatry sont
programmés tous les mercredis du 16 mai au 19 septembre 2012.
La Crète, cinquième plus grande île de la Mer Méditerranée après la
Sicile, la Sardaigne, Chypre et la Corse, est rattachée à la Grèce depuis
1913. A seulement 3 heures de vol de Paris-Vatry, elle offre aux touristes ses paysages époustouflants, ses eaux turquoises, ses multiples
sites archéologiques comme Cnossos et son célèbre musée, sa capitale Héraklion à la richesse historique et culturelle sans pareil. Riche
d’un écosystème très diversifié, la Crète abrite plusieurs espèces
d’animaux qu’on ne trouve nulle part ailleurs, ainsi qu’une flore très
variée. L’île est bercée par un climat méditerranéen avec un été chaud
et sec, alors que l’hiver est plutôt doux. Avec des départs tous les jeudis depuis Paris-Vatry entre le 21 juin et le 6 septembre 2012, LuxairTours offre la possibilité de choisir parmi 20 hôtels de 4 à 5 étoiles.
…
Les Baléares et la Crète ne sont pas les seules destinations
au départ de Paris-Vatry. Des vols réguliers sont proposés
chaque semaine par Ryanair vers Marseille, Porto et Stockholm,
ainsi que par Jetairfly vers Nice. Des vols charters Top of Travel
relient Paris-Vatry à la Croatie (les 12 mai et 8 septembre), à Madère
(les 17 mai et 14 juin) et à Malte (le 14 juin). D’autres peuvent
vous emmener à Fuerteventura avec Thalasso n°1 (le 5 mai),
à Corfou en Grèce avec Fram (le 27 mai) ou en Andalousie
avec Look voyages (le 16 juin).
Renseignements et réservations auprès des agences de voyages
concernées, sur www.ryanair.com ou www.jetairfly.com.
Et pour en savoir plus sur l’Aéroport Paris-Vatry, se connecter
sur www.parisvatry.com.
Depuis leur lancement début
2012, les ventes pour ces deux
destinations ensoleillées rencontrent un vif succès. Elles sont
notamment très prisées par les
familles avec des formules tout
compris et la présence de clubs
dédiés aux enfants avec des
animations adaptées à tous les
âges et proposées en français,
en allemand et en luxembourgeois.
Avec des départs depuis les
aéroports de Luxembourg, Sarrebruck et Paris-Vatry, l’offre
LuxairTours se compose à ce jour
de 40 destinations ensoleillées
dans 13 pays : Bulgarie, Cap vert,
Chypre, Corse, Egypte, Espagne,
Grèce, Italie, Malte, Maroc,
Portugal, Tunisie et Turquie. Les
prestations de très haute qualité
de LuxairTours sont labellisées
«ServiceQualitéit
Lëtzebuerg»
niveau II par le ministère du tourisme luxembourgeois et certifiées Iso 9001.
Pour de plus amples renseignements et toute réservation, il suffit de contacter les agences de
voyages ou de se connecter sur
www.luxairtours.lu.
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2012
Approfondir
dossier 15
Boutique de prêt-à-porter «
Mise au green»
à Vitry-le-François.
MARNE
champagne centrale
LES FLUX DE CONSOMMATION
DES MENAGES
Depuis 2000, les Chambres de commerce
et d’industrie de Châlons/Vitry/Ste-Ménehould
et de Reims-Epernay ont souhaité disposer
d’une base de données permettant de décrire
les comportements de consommation
des ménages résidant sur le département
de la Marne.
Objectif : reconstituer le fonctionnement
du tissu commercial et ainsi doter les structures
consulaires d’une véritable aide à l’analyse
et à la décision pour tout ce qui concerne
l’urbanisme commercial.
Une réactualisation de cette base de données a été réalisée au printemps 2011 auprès de 2 100 ménages représentatifs, permettant
d’analyser les flux d’achat sur un panel de 49 produits de consommation (12 produits courants, 37 produits anomaux1) et sur un volume de
près de 93 000 actes d’achat. Pour les produits courants, les ménages
ont été interrogés sur leur fréquence d’achat. Pour les produits anomaux, ils ont été questionnés sur le lieu de leur dernier acte d’achat.
Notons enfin que les évolutions présentées sont en euros courants.
Produit anomal : produit dont le coût de revient est élevé, dont la fréquence d’achat est relativement faible
et dont l’achat est souvent réfléchi.
1
Les données restituées sont
axées sur la dépense commercialisable, c’est-à-dire le potentiel annuel de consommation
des ménages résidant sur une
zone donnée. Cette dépense
commercialisable est estimée
grâce à l’application d’un modèle tenant compte de trois facteurs : le nombre de ménages de
chaque secteur (source Insee),
la consommation moyenne par
ménage pour chaque famille de
produits (source Insee et comptabilité nationale) et des Indices
de disparité de la consommation
prenant en compte la taille des
ménages de chaque secteur,
l’âge du chef de famille et la profession des actifs.
…
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2012
marne
champagne centrale
LES FLUX DE CONSOMMATION
DES MENAGES
Commerces en centre-ville
de Châlons, centre-ville
qui constitue le 3e
plus grand pôle commercial
de l’agglomération
châlonnaise.
Sur le département, la dépense commercialisable est estimée à 3 210 M€
(sur les 49 produits nommés). La décomposition de ce potentiel par
famille de produits fait apparaître un équilibre entre la consommation
alimentaire et celle non alimentaire.
Evolution de la consommation des ménages
marnais
Effet prix, effet volume et comportement
des consommateurs
Entre 2008 et 2011, la dépense commercialisable globale sur le
département a progressé de 5 % en euros courants. Cette évolution
s’explique notamment par la hausse de 3 % du nombre de ménages
et par l’augmentation de 2 % des dépenses induites par le taux d’inflation. Pour les produits courants, la progression est de 8 % sur le département depuis 2008.
Familles de produits
Evolution de la dépense
commercialisable
depuis 2008
Part liée
aux dépenses induites
PRODUITS COURANTS
8%
5%
Alimentaire frais
7%
4%
Epicerie, liquides, entretien
10 %
7%
PRODUITS ANOMAUX
2%
-1%
Equipement personne
0%
-3%
Equipement maison
1%
-2%
Culture/loisirs de proximité
6%
3%
Culture/loisirs spécialisés
-1%
-4%
Hygiène, santé, services
7%
4%
TOTAL
5%
2%
La progression de la dépense commercialisable est plus soutenue :
> sur le marché des produits courants et plus particulièrement sur
la famille « épicerie, liquides, entretien » en raison de l’augmentation
soutenue des prix pour les produits « épicerie sèche », « chocolat, confiserie, café, thé » et « vins, alcools, bières, boissons ».
> sur les biens de « culture/loisirs de proximité » qui voient leur potentiel de consommation augmenter de 6 %, notamment en raison de
l’augmentation du poste « aliments pour animaux ».
> sur la famille « hygiène, santé, beauté » (+ 7 %) et plus particulièrement
le poste « optique médicale ». Les ventes en valeur et en volume ont
fortement augmenté depuis 2008 (vieillissement de la population,
augmentation de l’utilisation des écrans, phénomène de mode…).
La baisse de la dépense commercialisable s’observe sur la
famille « culture/loisirs spécialisés » (- 1 %), en raison notamment
de la forte baisse des ventes en
valeur pour les postes « matériel
photo, vidéo », « appareils de téléphonie » et « disques, cassettes,
DVD » sur lesquels on constate
une diminution des prix, mais
aussi les effets de la dématérialisation des supports (écoute de
la musique en ligne, visionnage
des films en streaming, téléchargement illégal…).
…
Approfondir
dossier 17
Pour les produits anomaux, la dépense commercialisable stagne sur
la famille « équipement de la personne » qui a connu globalement une
augmentation des ventes en volume, mais aussi une forte baisse des
prix (sauf sur les postes « chaussures et maroquinerie »). En équipement de la maison, la dépense commercialisable a progressé de seulement 1 % en raison aussi d’une baisse des ventes en valeur, notamment sur le poste « gros bricolage et matériaux ».
La vente à distance :
une forme de vente
marginale dont
la structure évolue
Répartition des achats par forme de vente
Tous produits confondus, seulement
2 % des dépenses sont réalisées
par de la vente à distance. Cette
forme de vente reste donc très
marginale.
La part d’Internet dans la vente à
distance a fortement augmenté
depuis 2008, passant de 39 à
74 %. La part d’Internet dans la
vente à distance est écrasante pour
la famille « culture/loisirs spécialisés »
(91 %). Ce phénomène s’accélère
et incite le commerce dit traditionnel à intégrer cette dimension
concurrentielle, à innover et à améliorer la compétitivité grâce aux
outils numériques.
La domination des grandes surfaces
Le poids des grandes surfaces continue de progresser lentement.
D’une manière générale, en 2011, les grandes surfaces captent 79 %
des dépenses de consommation dans la Marne (6 points de plus
qu’au niveau national). Cette évolution peut être liée à la mutation de
l’offre commerciale, en particulier l’extension de la surface de vente
des supermarchés sur un territoire où les grandes surfaces alimentaires mais aussi spécialisées sont très représentées. A l’inverse, les
supermarchés sont plutôt sous-représentés (8 % dans le département
et 14 % au niveau national), comme le commerce traditionnel2 (16 %
sur le département contre 20 % au niveau national).
…
Le poids des grandes surfaces apparaît dominant dans chacune des
familles de produits à l’exception de la famille « hygiène, santé, services » où les achats se font à 48 % dans les commerces de moins de
300 m². La part de ce type de commerce est également importante
sur l’équipement de la personne (33 %). Les grandes surfaces sont par
ailleurs privilégiées pour les achats d’alimentaire frais, d’épicerieliquides-produits d’entretien, ainsi que pour les achats d’équipement
de la maison et de culture-loisirs. A noter également que dans la famille « culture/loisirs spécialisés », près de 8 % des achats sont effectués sur de la vente à distance.
Alimentaire frais
15 %
77 %
Epicerie, liquides, entretien 2 %
Equipement personne
Equipement maison
Culture/loisirs spécialisés
6%
95 %
33 %
59 %
6%
79 %
7,5 %
48 %
0%
Commerce moins de 300 m2
3%
72 %
12 %
Hygiène, santé, services
5%
90 %
25 %
Culture/loisirs proximité
On entend par commerce traditionnel
les commerces de moins de 300 m².
2
49 %
20%
Grandes surfaces
40%
60%
Commerce non sédentaire
80%
Vente à distance
3%
100%
Autres
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2012
marne
champagne centrale
LES FLUX DE CONSOMMATION
DES MENAGES
Part d’internet dans la vente
a distance pour les produits anomaux
VPC
26 %
Les produits « TV, radio, hifi, appareil photo, vidéo, informatique, CD,
DVD » arrivent en tête dans les produits anomaux les plus consommés
sur Internet. On retrouve ensuite le prêt-à-porter. L’internaute apparaît comme un consommateur volatile. En effet, sur les 1 730 actes
d’achat réalisés sur Internet, seulement 60 % se font sur un site identifié. Parmi les sites internet renseignés, La Redoute est le plus cité,
suivi de C Discount et d’Amazon.
Internet
74 %
Familles de produits
Part internet
Part VPC
Montant
vente à distance
Equipement personne
65 %
35 %
22 M€
Equipement maison
79 %
21 %
14 M€
Culture/loisirs proximité
74 %
26 %
1 M€
Culture/loisirs spécialisées
91 %
9%
25 M€
Hygiène, santé, services
36 %
64 %
8 M€
TOTAL
74 %
26 %
70 M€
Evasion3 départementale
Faible et en baisse sur l’équipement de la personne
et de la maison
Le taux d’évasion global s’élève à 9 %, ce qui est faible et signifie que
seuls 282 M€ du potentiel des ménages résidant sur le département
de la Marne sont dépensés hors du département. Entre 2008 et 2011,
l’évasion hors département sur les produits courants se maintient, en
Evasion 2011
…
Evasion 2008
5%
4%
Produits courants
passant de 4 à 5 %, autrement
dit près de 95 % des dépenses
des Marnais ont été réalisées
dans le département. L’évasion
baisse de 3 points sur les produits anomaux et passe ainsi
de 15 à 12 %. La baisse la plus
marquée concerne les produits
d’équipement de la personne et
de la maison en raison de l’élargissement de l’offre proposée
aux consommateurs marnais sur
cette famille de produits (montée
en puissance des grandes surfaces non alimentaires).
12%
Produits anomaux
15%
16%
Equipement personne
20%
11%
Equipement maison
15%
6%
Culture/loisirs proximité
Evasion d’un secteur : il s’agit des dépenses
réalisées par les habitants d’un secteur
dans d’autres secteurs géographiques.
Le taux d’évasion est la part des dépenses
réalisées par les habitants d’un secteur
géographique dans d’autres secteurs
géographiques.
3
8%
15%
16%
Culture/loisirs spécialisés
8%
7%
Hygiène, santé, services
0%
5%
10%
15%
20%
Approfondir
dossier 19
L’entreprise commerciale
Loppin & Jean est implantée
sur la commune de Vertus (51)
où le chiffre d’affaires
du secteur commerce connaît
une progression de 21 %
depuis 2008.
Produits anomaux
Poids des pôles d’évasion
Le graphe révèle les destinations des achats non alimentaires des
ménages réalisés hors du département. La vente à distance constitue la principale destination des dépenses non alimentaires. 74 % des
achats réalisés dans cette forme de vente sont effectués par la vente
par Internet. On retrouve ensuite la Haute-Marne qui capte 16 % des
flux d’évasion (80 % des achats
sont effectués sur la commune
de Saint-Dizier). Le département
de l’Aube capte, quant à lui, 6 %
des flux d’évasion (principalement
sur Romilly-sur-Seine et Troyes).
…
Vente à distance
70 M€, soit 35 %
Haute-Marne
33 M€, soit 16 %
Aube
32 M€, soit 16 %
Aisne
17 M€, soit 9 %
Paris et Région parisienne
13 M€, soit 7 %
0
20
40
60
Equipement personne
Culture/loisirs spécialisés
Equipement maison
Hygiène, santé, services
80
Culture/loisirs proximité
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2012
marne
champagne centrale
LES FLUX DE CONSOMMATION
DES MENAGES
Evolution du niveau d’activité des pôles commerciaux
de la Champagne centrale
Zoom sur
Châlons-en-Champagne :
une hiérarchie des pôles stable
Le chiffre d’affaires4 de l’agglomération de
Châlons-en-Champagne a augmenté de 7 % entre
2008 et 2011, ce qui représente 33 M€
supplémentaires, alors que les dépenses
des ménages ont augmenté en moyenne de
5 %, traduisant en partie un renforcement
de la part de marché captée par Châlons.
Il s’agit bien uniquement d’une estimation
du chiffre d’affaires sur les produits
investigués.
4
Depuis 2008, peu de changements sont intervenus dans la hiérarchie
des pôles :
Pôle
Part
Evolution
de la part
Châlons / Croix-Dampierre
31 %
- 2 pts
Fagnières Centre Ouest
22 %
2 pts
Châlons Centre-ville
12,5 %
-
St-Memmie Voitrelle
10 %
1 pt
Châlons Autres quartiers
8%
- 2 pts
St-Memmie Mercuriales
6%
1 pt
Châlons / Escarnotières
5%
2 pts
Les pôles « Châlons / Croix-Dampierre » et « Fagnières / Centre
Ouest » sont les principaux pôles de l’agglomération châlonnaise.
« Châlons / Croix-Dampierre » représente 31 % du chiffre d’affaires de
l’agglomération. Sa contribution au chiffre d’affaires diminue cependant de 2 points au profit du pôle de « Fagnières / Centre Ouest »
qui pèse pour 22 % dans le chiffre d’affaires de l’agglomération. Il
est important de souligner que le poids de Châlons / Croix-Dampierre
est resté stable, pendant que d’autres pôles comme Fagnières / Centre
Ouest, Saint-Memmie / Voitrelle et Châlons / Escarnotières ont connu un
accroissement de leur niveau d’activité.
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2012
Le centre-ville de Châlons-enChampagne, incluant la Galerie
de l’Hôtel de ville, se maintient
(- 1 point) et contribue à hauteur
de 12,5 % au chiffre d’affaires
de l’agglomération. Il reste donc
à la troisième place dans le classement des pôles commerciaux.
Le pôle « Saint-Memmie / Voitrelle » est un des pôles qui a
le plus augmenté en termes de
contribution ces dernières années. Il gagne un point et devient
le quatrième pôle de l’agglomération alors qu’il était le cinquième en 2008.
Le pôle « Châlons / Escarnotières » gagne quant à lui 2
points, mais reste toujours le
septième pôle de l’agglomération.
Approfondir
dossier 21
Le chocolatier Pascal Caffet
fait partie des commerçants
du centre-ville de Vitry, lequel
représente 22 % du chiffre d’affaires
de l’agglomération vitryate.
Il faut retenir également la progression de Vertus (+ 21 % depuis 2008) qui s’explique par le
changement d’enseigne d’un supermarché et la progression d’un
autre supermarché appuyée par
l’ouverture d’un service drive.
- 2 pts
Vitry-le-François - La Jouette
12 %
+ 6 pts
des pôles en progression
Sur la commune de Suippes, les résultats montrent une hausse significative du chiffre d’affaires de l’ordre de 5 M€ (+ 47 % depuis 2008).
Cette hausse s’explique en partie par l’élargissement de l’offre, l’extension d’un supermarché, mais aussi une sous-estimation en 2008
du chiffre d’affaires réalisé par les enseignes de Hard Discount.
. . .
. . .
Zoom sur Suippes et Vertus :
I I I I .
II
Le centre-ville, qui représente 22 % du chiffre d’affaires de l’agglomération, enregistre une baisse de 6 points par rapport à 2008.
Cette baisse s’explique essentiellement par la diminution du chiffre
d’affaires des supermarchés et des commerces de moins de 300 m²
situés en centre-ville, du fait du renforcement de l’offre commerciale
sur les pôles périphériques.
I I I I .
II
II
II
15 %
. .
. . II
. . .
.
I I I I
I
. .
. . II
Frignicourt
Contacts à la CCIT de Châlons
pour en savoir plus :
II
- 6 pts
accompagner
Johanna Gobit
Etudes économiques
et aménagement
du territoire,
03 26 21 76 77
jgobit
@chalonsenchampagne.cci.fr
Eric Cherrier
Responsable
Commerce-tourismeservices
aux particuliers,
03 26 21 76 78
echerrier
@chalonsenchampagne.cci.fr
>Dossier de 19 pages
sur www.chalonsenchampagne.cci.fr
+ «Infos pratiques»
. .
22 %
CAPCCI
pour
I I I I .
II
Vitry-le-François
Centre-ville
I I
6%
. .
. . II
Vitry-le-François
Autres quartiers
+ 2 pts
II
II
. . .
.
45 %
. . . .
. . IIIII . .
I I I I
II
Vitry-le-François
Route de Vitry-en-Perthois
I I
. . .
.
I I I I
II
I
I I
Evolution de
la part dans le
chiffre d’affaires
de l’agglo
. .
. . II
. .
. . I
Pôle
Part dans
le chiffre
d’affaires de
l’agglo en
2011
Enquête Nielsen global online survey of
consumer confidence and spending intentions,
4e trimestre 2011, menée par la société
Nielsen.
5
. .
. . II
Le pôle de La Jouette pèse pour 12 % dans le chiffre d’affaires de
l’agglomération et enregistre une progression de 6 points par rapport
à 2008. Cette progression s’explique par le caractère récent de cette
zone, par l’implantation d’une grande surface alimentaire et l’extension d’une grande surface non-alimentaire venant renforcer l’offre
commerciale.
. . .
La zone située sur la route de Vitry-en-Perthois génère 45 % du
chiffre d’affaires de l’agglomération (+ 2 points par rapport à 2008) et
apparaît ainsi comme le pôle majeur de l’agglomération.
La présente étude permet de
suivre les mutations rapides et
complexes du secteur du commerce. Elle constitue une base
essentielle pour la compréhension et l’appréhension de ses dynamiques et un outil primordial
d’aide à la décision, alors que le
contexte économique reste instable et l’indice de confiance des
ménages encore bas5.
I I I I .
II
La légère baisse du chiffre d’affaires sur l’agglomération de Vitry-leFrançois s’explique par l’augmentation de l’attractivité de l’agglomération de Châlons-en-Champagne qui voit ainsi son aire d’influence
se renforcer.
I I
baisse du poids du centre-ville
. .
. . II
Zoom sur Vitry-le-François :
TRANSMETTRE
22 emploi - formation
L’apprentissage
est une voie royale
vers les métiers de la vente.
Un commerçant talentueux
est un atout pour approcher un bon produit.
CFA Interpro de la Marne
à nouveaux jeunes,
nouvelles méthodes !
L’emploi des jeunes est au cœur de l’actualité et avec lui, la formation
par apprentissage ou comment transmettre le savoir-faire directement
de l’entreprise au futur professionnel. Au CFA Interpro de la Marne
à Châlons, les commerçants font partie des premiers concernés.
«L’apprentissage a beau être une cause nationale depuis un an et
demi, on en voit assez peu les effets sur le terrain local», se désole
Philippe Vanthournout, directeur du CFA Interpro de la Marne à Châlons
qui totalise aujourd’hui 1 650 apprentis, du CAP au BTS (ou DUT).
« On peut même dire que les effectifs baissent : - 5,7 % cette année et
- 15 % dans le commerce entre décembre 2010 et décembre 2011. De
nombreux apprentis «refroidis» se volatilisent entre la première et la
deuxième année de formation.»
Pourquoi, alors qu’ils avaient
les clefs en main pour ouvrir les
portes de leur avenir, ces jeunes
baissent-ils soudainement les
bras ? Pour Philippe Vanthournout,
Centre Alfor
Créé en 1976 par la CCI de Châlons-en-Champagne, le Centre Alfor
est un organisme associatif qui assure l’exploitation d’activités de formation
autour de trois unités de gestion :
1) Le CFA Interpro de la Marne qui compte trois pôles de métiers :
la maintenance, les métiers de bouche et ceux de services.
2) L’École de la 2e chance en région qui œuvre à l’insertion professionnelle
des jeunes de 18 à 25 ans non-qualifiés et sans emploi,
sur dix bassins d’emploi.
3) Logistère qui regroupe des activités d’ingénierie de formation,
notamment sur le site de Vatry.
Chaque entité dispose d’équipes pédagogiques et administratives dédiées.
Les trois reçoivent chaque année, directement et/ou en partenariat
avec des opérateurs spécialisés, plus de 5 000 apprentis et stagiaires
en formation. L’effectif total est de 190 collaborateurs dont 115 formateurs
et le budget de fonctionnement d’environ 15,5 M€.
www.centre-alfor.fr.
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2012
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TRANSMETTRE
emploi - formation 23
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accompagner
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Au service Emploi-formation-apprentissage de la CCIT de
Châlons, Célia Bourgeois gère les formalités administratives
relatives à l’embauche de quelque 260 apprentis, autant de
contrats signés en 2011 entre les jeunes et les entreprises
relevant du commerce, des services ou de l’industrie. Mais
pas seulement.
La CCIT s’expose également sur les forums de la circonscription pour renseigner les jeunes intéressés, recense sur
Internet les offres d’emploi en alternance proposées par les
entreprises et se charge enfin d’envoyer les contrats aux employeurs concernés. Pour un circuit bien conduit !
Contact : Célia Bourgeois - 03 26 21 93 10
[email protected]
www.chalonsenchampagne.cci.fr
+ «Former» + «Apprentissage»
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CAPCCI
pour
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CCIT de Châlons :
un maillon fort !
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I I
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Car dans le domaine de la formation comme ailleurs, entrepreneur échaudé craint l’eau froide
(et les mauvaises expériences).
«Certes, il y a des aides attribuées
aux entreprises qui veulent participer à la qualification de leur
futur personnel. Cela leur coûte
peu d’argent au final, mais davantage en temps et en énergie.»
Toujours selon le directeur, pour
bien faire, il faudrait aider les différents acteurs à se reconnaître
comme des partenaires dans
un projet de formation qui doit
déboucher sur des emplois. «Nos
jeunes sont différents, pas forcément mieux ou pires qu’avant. Il
en est fini du temps de la bruta-
. .
. . II
I
I I
Vocations bien vécues
lité verbale et des choses imposées sans explication, comme certains
de nos professionnels le rappellent parfois. Aujourd’hui, les jeunes
attendent de la reconnaissance et s’ils n’en obtiennent pas, ils s’en
vont.» C’est pourquoi le Conseil régional indemnise les professionnels
qui font l’effort de se former à la fonction de tuteur.
La crise, évidemment, a été un autre frein à l’embauche d’apprentis,
surtout dans les petites structures où la faiblesse de la trésorerie a
limité la signature de contrats. «C’est quand l’activité est moins forte
qu’il faut en profiter pour former la future génération. C’est ainsi que
l’on se prépare à accompagner les redémarrages économiques.» Sans
compter qu’un jeune formé en entreprise fera demain un employé
sans période d’essai, déjà opérationnel car formé par l’entreprise.
Tous les artisans et les commerçants sont donc invités à considérer ce
phénomène de société croissant et à se pencher sur la question de la
relève... Qui exercera demain leurs métiers ? La cuisine plaît toujours,
malgré un désenchantement fréquent face au rythme de travail. Mais
la vente, elle, doit se redresser, en boucherie ou en boulangerie par
exemple. Sans oublier la grande distribution, véritable vivier d’emplois
à venir. N’oublions pas qu’un commerçant talentueux est un atout
pour approcher un bon produit.
. .
. . I
la responsabilité est partagée
entre le jeune qui ne peut clairement identifier la réalité actuelle
des métiers pouvant s’ouvrir à
lui, l’entreprise qui accueille un
jeune qui, souvent, dit tout savoir,
et le système d’orientation qui ne
peut s’appuyer sur une mobilisation des entreprises pour faire
connaître leurs métiers qui, du
coup, restent trop théoriques.
« Il faut aller vers une meilleure
conciliation entre les objectifs des jeunes et les attentes
des entreprises et, surtout,
apprendre très tôt les éléments
fondamentaux qui caractérisent
les métiers. Le tuteur doit vérifier
le projet du jeune et sa viabilité
dans son entreprise. La période
d’essai du contrat d’apprentissage sert à cela.»
« La Loi Cherpion permet aux entreprises d’accueillir des jeunes
pendant les vacances scolaires
pour leur faire découvrir leurs
métiers par la pratique, dans
un cadre légal. Les métiers de
la vente ou du commerce sont
aujourd’hui méconnus de la jeunesse qui pense encore que l’on
peut gagner gros sans se forcer.»
Il faut combattre l’orientation par
l’échec, par l’opportunité et valoriser l’orientation choisie avec
l’entreprise.
IDENTIFIER
24 partenaires
Pour favoriser une redynamisation
de son centre-ville, Châlons pourrait bénéficier
d’une dotation de l’Etat au travers du Fisac (Fonds d’intervention
pour les services, l’artisanat et le commerce).
Chambre de métiers et de l’artisanat de la Marne
dynamiser
l’artisanat marnais
de proximité
La CMA51 accompagne les entreprises artisanales de moins de dix salariés
sur toute la Marne. Création, transmission et formation sont au cœur
de son activité, notamment pour doper le secteur des artisans-commerçants
en ville.
Les derniers chiffres de la CMA51 sont récents : sur les 8 275 entreprises artisanales et/ou commerciales recensées dans la Marne en
2011, principalement dans les secteurs du bâtiment, des services ou
de l’alimentation, 1 111 ont été créées ou reprises dans l’année. 15,5 %
sont situées à Châlons et 12 % sur les arrondissements de Vitry-leFrançois et de Ste-Ménehould. Au total, c’est plus qu’en 2010, mais
la moitié existe en fait sous le statut d’auto-entrepreneur (555), sans
mur ni salarié.
Toutes ces entreprises comptent moins de dix personnes, souvent
plutôt deux ou trois, et la Chambre de métiers et de l’artisanat représente pour elles une instance incontournable. Qu’il soit question de
formalités administratives (création d’entreprise, volontaire ou dans
un parcours encadré), de dossiers bancaires, de formation ou de promotion des métiers, l’objectif est toujours de regagner en crédibilité
par rapport à des professions dites «manuelles et longtemps dévalorisées», selon le président de la chambre lui-même coiffeur, Michel
Boulant. «Même si les choses changent, certains métiers sont encore
en tension comme ceux de boucher, traiteur ou maçon.»
«C’est sans compter sur une crise tenace qui maintient de nombreux
professionnels dans un climat morose et autant d’artisans dans l’at-
tente de jours meilleurs. Même
si l’on peut choisir dès maintenant de mieux faire face aux
enjeux démographiques liés aux
départs en retraite et aux problématiques d’entreprises pour lesquelles il faudra, demain, trouver
des repreneurs.»
L’action
pour challenge
Dès aujourd’hui, il faut s’y préparer !
La Chambre peut par exemple être
un premier niveau d’information
concernant la mise en place du
Fisac (Fonds d’intervention pour
les services, l’artisanat et le commerce), dont l’État pourrait bien
doter le centre-ville de Châlons
à des fins de redynamisation. Il
pourrait s’agir de soutenir le ravalement des façades, d’accompagner la mise en accessibilité
des établissements ou encore de
développer des animations destinées à drainer les visiteurs, pour
mieux faire correspondre l’offre et
la demande sur un secteur défini.
Car l’une des cibles de la CMA51
reste bien les «petits artisans-
…
Le siège de la CMA51 se situe
boulevard Lundy à Reims et des permanences
sont organisées dans les locaux de la CCIT
de Châlons et au sein de l’Adeva à Vitry.
IDENTIFIER
partenaires 25
commerçants et commerçants»,
comme on les appelle en ville,
fragiles mais qui font souvent le
charme et la vie d’une cité !
«L’attractivité des zones commerciales en périphérie a tendance
à tuer les centres-villes. Tel est
le cas à Châlons où même les
commerçants
indépendants
fuient vers l’extérieur», poursuit
Michel Boulant. «Il faut un centre
différencié, là où les artisans
ont toute leur place. Pour tendre
vers un achat davantage qualitatif que quantitatif. La consommation change, les grandes
surfaces remplacent peu à peu
leurs caddies par des paniers à
roulettes.» Du côté du consommateur, il suffit d’accepter que
les «bonnes» choses aient un prix
pour faire remonter les parts de
marché des centres-villes.
Guichet unique
Comme Internet ne remplace pas
toujours une rencontre en direct
et pour éviter aux intéressés de se
rendre au siège de la Chambre de
métiers et de l’artisanat à Reims, un
bureau est délocalisé à la CCIT de
Châlons depuis quelques années,
ainsi que dans les locaux de l’Adeva
(Association pour le développement
de Vitry-le-François et son arrondissement). Une façon de couvrir au
mieux le territoire et d’être présent
au plus près des artisans (inscription d’entreprises, apprentissage...).
La CCIT et la CMA51 ont aussi
compris l’intérêt qu’elles avaient
à travailler ensemble pour gagner
du temps sur certaines actions, de
formation et de recrutement notamment, avec par exemple une présence commune à la Nuit de l’orientation 2012 à Châlons.
Permanences CMA51 à la CCIT de
Châlons le mardi matin (pour les
formalités), le mercredi toute la journée et le vendredi matin pour les
conseils. Contact : 03 26 21 11 33.
Pour des rendez-vous à l’Adeva/
Vitry, appeler le 03 26 40 64 94.
échos des lois
Mixité des emplois
et égalité professionnelle
> Quel que soit leur effectif, les entreprises peuvent bénéficier d’un
financement pour la mise en place d’un plan d’actions en faveur de
l’égalité professionnelle ou de mesures permettant d’améliorer la
mixité des emplois.
Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé a créé par Décret
(n° 2011-1830 du 6.12.2011) un «Contrat pour la mixité des emplois
et l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes». Ce
contrat est conclu entre l’Etat - par l’intermédiaire du préfet de région et l’employeur, après avis des organisations syndicales de salariés
représentatives au plan national implantées dans l’entreprise, si elles
existent.
Par ce contrat, l’employeur s’engage à contribuer à la mise en place
de l’égalité professionnelle femmes-hommes ou à développer la mixité
des emplois par l’adoption de mesures de sensibilisation, d’embauche,
de formation, de promotion et d’amélioration des conditions de travail.
Le Comité d’entreprise ou, à défaut, les délégués du personnel sont
régulièrement informés de l’exécution des engagements souscrits.
Un compte-rendu de l’exécution de ces engagements est adressé au
directeur régional de la Direccte, ainsi qu’au chargé de mission départemental aux droits des femmes et à l’égalité. Ces derniers reçoivent
aussi, au terme du contrat, une évaluation des engagements souscrits
et des mesures concrètes mises en œuvre.
La participation financière de l’Etat aux dépenses directement imputables à la réalisation du contrat, déduction faite de la TVA, est calculée comme suit :
- 50 % du coût d’investissement en matériel lié à la modification de
l’organisation et des conditions de travail,
- 30 % des dépenses de rémunération exposées par l’employeur pour
les salariés bénéficiaires d’actions de formation, hors augmentations
de rémunérations acquises par les salariés du fait de la réalisation
du plan,
- 50 % des autres coûts, aide non cumulable avec une aide publique
ayant un objet identique.
Ces aides sont également applicables pour les actions en faveur des
salariés en CDD ou intérimaires dont les contrats sont égaux ou supérieurs à 6 mois.
En cas de non-respect du contrat, l’aide de l’Etat fait l’objet d’un reversement.
Plus d’informations sur www.travail-emploi-sante.gouv.fr.
Pour en savoir plus, contacter Chantal Dupire, responsable du service
Emploi-formation-apprentissage à la CCIT de Châlons,
au 03 26 21 91 92 - [email protected].
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2012
ACCOMPAGNER
actions CCI 27
Jean-Pierre Trenti.
Jean-Pierre Trenti
un homme
de conviction et d’action
L’inactivité n’a jamais fait partie du rythme de vie de Jean-Pierre Trenti,
né le 18 novembre 1939 à Somme-Suippe et disparu le 29 janvier 2012.
Passionné depuis toujours d’automobile et de mécanique, il a vécu
toute sa vie à 100 à l’heure et s’est très tôt lancé dans la vie active.
Dès 14 ans, Jean-Pierre Trenti débute comme apprenti en mécanique
automobile et passe un CAP. Après un service militaire de 28 mois, il
devient mécanicien auto à Vitry-le-François et prépare, au début des
années 1960, un CAP de Moniteur d’auto-école qu’il complétera en
1973 par un Brevet d’aptitude à la formation des moniteurs de l’enseignement de la conduite de véhicules terrestres à moteur.
Il crée sa première auto-école en 1962 à Châlons, une autre en 1965
à Epernay, puis une seconde à Châlons en 1969. La même année, il
devient président départemental des auto-écoles. En 1972, il reprend
la concession automobile Renault de Châlons. Il effectue toute sa carrière professionnelle à la tête de la Sdac (Société de distribution automobile châlonnaise) qu’il revendra en 2001 tout en restant Pdg (non
opérationnel) pendant deux ans. A la fin des années 1990, il dirige
quelque 70 salariés et s’adonne pleinement à sa passion pour l’automobile. Mais pas seulement. La formation professionnelle, et plus particulièrement celle liée aux métiers de l’automobile, est sa deuxième
passion.
«Au service de la formation professionnelle
En 1976, il participe, avec la CCI de Châlons, au lancement du Centre
de formation d’apprentis qui figure aujourd’hui parmi les plus grands
centres de formation en alternance de France. Il s’investit dans la
création de l’Asfo de Châlons, dont il assure la présidence, devenue
Afpi Marne. La CCI de Châlons lui confie le pilotage de l’Institut supérieur de promotion industrielle (IPI), afin d’en assurer la pérennité. Une
tâche pour laquelle il a su mobiliser et renouveler les équipes, redéfinir
la stratégie et tout mettre en œuvre pour assurer la croissance de
l’école.
Au cours d’une carrière riche et diversifiée, Jean-Pierre Trenti a aussi
mis au service de l’économie des relations nationales de première
importance pour faire avancer des dossiers locaux et régionaux. Ses
responsabilités nationales au CNPF, puis au Medef l’ont conduit à entretenir des relations avec le groupe Procilia de Versailles, à l’occasion
…
Jean-Pierre Trenti s’est investi sans compter au niveau local et a collectionné
de nombreuses responsabilités régionales et nationales : CSNCRA (Chambre syndicale
nationale du commerce et de la réparation auto), Union patronale de Châlons, Uprac
(Union patronale régionale Champagne-Ardenne), Asfortes (Association de formation
professionnelle continue des réseaux Renault), CNPA (Conseil national des professions
de l’automobile), Anfa (Association nationale pour le développement de la formation
automobile), GNFA (Groupement national pour la formation automobile),
IOMTR (Organisme international du commerce et de la réparation automobiles)...
du regroupement des collecteurs
du 1 % Logement. Il représentait trois CCI - Evry, Versailles et
Châlons-en-Champagne - au sein
du conseil d’administration du
groupe depuis 2010.
Jean-Pierre Trenti a également
apporté son expérience de chef
d’entreprise au monde consulaire en étant délégué consulaire (à partir de 1975), membre
titulaire, membre du bureau
puis 1er vice-président de la CCI
de Châlons. Il a assumé la délicate mission de président de la
Chambre régionale de commerce
et d’industrie de 1998 à 2004. Il
a préparé activement la réforme
des CCI avec une régionalisation
aujourd’hui sur la bonne voie en
Champagne-Ardenne.
Salué par le monde économique
dans son ensemble pour son
implication sans faille au service
de tous, Jean-Pierre Trenti est
également reconnu, notamment
par son ami Michel Gobillot, président de la CCIT de Châlons/
Vitry/Ste-Ménehould, comme «un
homme de cœur et de confiance,
fidèle en amitié et doté d’une
grande capacité d’écoute qui lui
a permis de faciliter les relations
entre les Hommes».
Autant de qualités et de compétences qui lui ont valu d’être élevé aux grades de Chevalier dans
l’Ordre des Palmes académiques
(en 1995) et de Chevalier de la
Légion d’honneur (en 2000).
Pour une carrière menée tambour battant au cours de laquelle
il a quelquefois réussi à s’adonner à deux autres passions «pour
décompresser et se vider la tête» :
la chasse et la pêche.
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2012
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ACCOMPAGNER
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28 actions CCI
de votre ccit
Sensibiliser, conseiller, informer
les rdv pro
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Informer
Châlons-en-Champagne
Vitry-le-François
Ste-Ménehould
CCIT
Des rencontres à thèmes vous sont proposées sur le 2e trimestre 2012
pour vous aider dans la gestion de votre entreprise au quotidien,
avec l’intervention de spécialistes. N’hésitez pas à vous inscrire !
Gestion de l’entreprise
Informatique - Bureautique
> Lundi 21 mai : L’épargne sala-
> Vendredi 1er juin : Sensibilisation
riale dans les TPE. Intervenant :
Gan prévoyance. A 14 h à la CCIT
de Châlons.
Contact : Eric Cherrier
03 26 21 76 78 - echerrier
@chalonsenchampagne.cci.fr
> Vendredi 1er juin : Maîtriser ma
trésorerie pour plus de sérénité,
comprendre les mécanismes de
gestion de la trésorerie, quels
moyens pour anticiper et éviter les
difficultés. Intervenants : Embriaco
Orga système 51, banque,
Urssaf, Administration fiscale. Coût :
120 €. De 9 h à 17 h au Centre de
gestion agréé de Châlons et de la
région (CGACR).
Contact : Gérard Henniaux
03 26 64 12 95
[email protected]
> Du 4 au 8 juin : Stage «5 jours
pour entreprendre» destiné aux
porteurs de projets, à la CCIT de
Châlons.
Contact : Brigitte Sadonnet
03 26 21 80 85 - bsadonnet
@chalonsenchampagne.cci.fr
Action commerciale
> Vendredi 15 juin : Comment
vendre votre prix et conclure une
vente ? Comprendre le comportement de l’acheteur, savoir le déjouer et résister à ses pressions
Intervenant : Philippe Renneville,
consultant. Coût de cette action
de formation : 120 €.
De 9 h à 17 h 30 au CGACR.
Contact : Gérard Henniaux
03 26 64 12 95
[email protected]
à la création de site Internet,
méthodologie de conception, les
objectifs d’un site, la conception
par les logiciels avec un prestataire,
la sécurité - Intervenant : Marceau
Bardin, IPI de Châlons. Coût : 60 €.
De 9 h à 12 h dans les locaux de
l’IPI, 7 rue du Parlement.
Contact : Marceau Bardin
03 26 65 11 75
[email protected]
Ressources humaines
et Droit social
> Mardi 15 mai : Seuil d’effectif
et modifications liées au franchissement des seuils. Intervenant :
Urssaf de la Marne. A 8 h 30 à la
CCIT de Châlons.
> Jeudi 7 juin : Le cumul emploi
retraite, quel type de contrat de
travail ? Le bulletin de paie, les
allégements et les aides à l’embauche. Intervenant : CDER.
A 8 h 30 à la CCIT de Châlons.
Contact : Chantal Dupire
03 26 21 91 92 - cdupire
@chalonsenchampagne.cci.fr
Qualité - Sécurité
Environnement
> Mardi 17 avril : Les aspects
juridiques et environnementaux
à prendre en compte lors de vos
achats. Intervenant : Cabinet
Resourcing, consultant. De 9 h 30
à 12 h à la CCIT de Châlons.
> Jeudi 24 mai : Le développement
durable, combien ça coûte ?
Actions concrètes pour les collectivités, les citoyens et les entreprises. Intervenant : la Jeune
chambre économique et la CCIT
de Châlons. A 18 h à la CCIT.
> Vendredi 25 mai : Régulation et optimisation des stations
de traitements biologiques et
chimiques. Visites sur sites de
9 h 30 à 12 h. Cycle veille technologique «Eau et territoire».
> Vendredi 22 juin : Conférence
«Air et territoire» sur les problématiques de l’air rejeté par
les installations, les nuisances
olfactives et visuelles, sur le site
Ciments Calcia à Couvrot. De 9 h 30
à 12 h. CCIT, Atmo et Dreal.
Contact : Delphine Garnier
03 26 21 87 18 - dgarnier
@chalonsenchampagne.cci.fr
International
> Mercredi 9 mai : Maîtrise des
incoterms et de leurs impacts
(commercial, logistique, douanier,
financier). Intervenant : Jacques
Pons, consultant. Coût de cette
action de formation : 362 €.
De 9 h à 17 h à la CCIT de ReimsEpernay.
Contact : Sabrina Mimid
03 26 21 82 17 - sabrina.mimid
@champagne-ardenne.cci.fr
Pour accéder au calendrier
de tous les Rendez-vous professionnels
proposés par votre CCIT,
il vous suffit de vous connecter sur
www.chalonsenchampagne.cci.fr
+ «Agenda».
ACCOMPAGNER
actions CCI 29
Salon de la création
et de la jeune entreprise
2011.
Du 10 au 13 avril en Champagne centrale
printemps
de la création
Une semaine sous le signe de la création-reprise d’entreprise
pour permettre aux porteurs de projets d’obtenir informations
et conseils utiles.
Du 10 au 13 avril 2012, la Champagne centrale vivra son Printemps
de la création. Une 9e édition pour la CCIT de Châlons, organisatrice de
ce grand rendez-vous en partenariat avec les Communautés de communes, la Chambre de métiers et de l’artisanat de la Marne, Marne
intitiative Sud-Est (Mise). Objectif : informer et accompagner les créateurs et repreneurs d’entreprises à travers des rencontres, échanges
et conférences ciblées.
Programme :
- Mardi 10 avril de 14 h à 17 h à Ste-Ménehould : rendez-vous individuels avec un conseiller de la CCIT pour les porteurs de projets de
création ou de reprise.
- Jeudi 12 avril à Vitry-le-François :
> de 9 h 30 à 12 h, conférence «Quel statut pour créer mon entreprise ?» en entrée libre ;
> de 14 h à 17 h, rendez-vous individuels avec un conseiller de la CCIT.
- Vendredi 13 avril à St-Martin-sur-le-Pré, dans les locaux de la Scapest
(rue Charles-Marie Ravel) :
> de 10 h à 18 h, 7e Salon de la création et de la jeune entreprise,
avec deux mini-conférences : de 11 h à 11 h 30 «Le suivi comptable
pour une jeune entreprise» et de 14 h 30 à 15 h 30 «Créer son entreprise, du projet à la réalité : les questions à se poser»,
> à 17 h, remise de chèques aux bénéficiaires de prêts d’honneur attribués par Marne initiative Sud-Est (Mise) au cours des derniers mois et
présentation de différents projets.
«Avec un rendez-vous unique
en Champagne centrale :
le Salon de la création et de la jeune entreprise
«En 2011, le Printemps de la création a accueilli une soixantaine d’exposants, dont 90 % de fidèles depuis plusieurs années, et quelque
150 visiteurs», remarque Ludivine Remy, responsable du Pôle création de la CCIT. «En majorité des demandeurs d’emploi dont plus de 50 %
avaient moins de 40 ans. Les échanges ont principalement porté sur
les aspects fiscaux, juridiques et de financement. La plupart des visiteurs étaient en phase de construction d’un projet de création ou de
reprise, le secteur du commerce étant le plus représenté. Le Salon de la
création et de la jeune entreprise est la seule manifestation de ce type
…
en Champagne centrale. Son
atout est de permettre aux porteurs de projets de trouver sur un
lieu unique tous les partenaires
de la création-reprise. Pour l’édition 2012, la manifestation sera
également ouverte aux jeunes
entreprises de moins de trois
années d’existence.»
Contacts :
- Brigitte Sadonnet, Espace Entreprendre à la CCIT de Châlons,
au 03 26 21 11 33 - bsadonnet
@chalonsenchampagne.cci.fr.
- Solenne Hébrard, Adeva/Pays
vitryat, au 03 26 62 16 26.
[email protected],
pour les rendez-vous individuels
sur Vitry.
salon
Génération
ntreprendre
Champagne-Ardenne
de la création
et de la jeune entreprise
CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE
Vendredi
13 avril 2012
de 10h à 18h
Rue Charles-Marie-Ravel à St-Martin-sur-le-Pré
Contact : Brigitte Sadonnet - 03 26 21 80 85
Châlons-en-Champagne
Vitry-le-François
Ste-Ménehould
CCIT
www.chalonsenchampagne.cci.fr
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2012
ACCOMPAGNER
30 actions CCI
à savoir
CCIT de Châlons
pôle création
Chargée de clientèle au sein du
Pôle création de la CCIT de Châlons,
Brigitte Sadonnet compte parmi ses
missions le premier contact avec
les créateurs et repreneurs d’entreprises qui ont effectué leurs démarches par l’intermédiaire de mandataires ou directement sur internet.
N’ayant pas utilisé les services de la
CCIT, ils ignorent souvent tous les
conseils et appuis dont ils peuvent
bénéficier auprès des services de la
Chambre. Ils peuvent aussi évoquer
leurs éventuelles difficultés dans la
gestion quotidienne de leur activité,
dans leurs relations avec les organismes sociaux...
Brigitte Sadonnet est à leur écoute
pour faire un état des lieux, connaître
leurs besoins, répondre à leurs questions et les orienter vers les conseillers spécialisés de la CCIT, voire des
organismes extérieurs.
«Détecter très tôt d’éventuelles difficultés est primordial pour réagir
aussitôt et éviter qu’une situation ne
se détériore. Formation à la vente, à
la relation client, à la fonction achat,
acquisition de compétences commerciales... figurent parmi les principales attentes des créateurs-repreneurs. Remonter les besoins auprès
des conseillers de la CCIT permet de
mettre en place des solutions adaptées, comme des rendez-vous professionnels ciblés par exemple.»»
Quelle que soit votre activité, si vous
rencontrez quelques difficultés pour
le démarrage de votre entreprise ou si
vous souhaitez un accompagnement
pour en assurer le développement
dans de bonnes conditions, n’hésitez
pas à contacter Brigitte Sadonnet au
03 26 21 80 85.
bsadonnet
@chalonsenchampagne.cci.fr.
Nuit de l’orientation à Châlons
succès en 2012
rendez-vous
en 2013
La première Nuit de l’orientation organisée
par la CCIT de Châlons le 20 janvier 2012
a rassemblé plus de 650 visiteurs.
La date du 25 janvier 2013 a d’ores et déjà
été retenue pour une seconde édition.
Collégiens, lycéens et étudiants, souvent accompagnés de leurs parents, sont venus à la recherche d’informations sur leur orientation
lors d’une soirée dédiée organisée par la CCIT de Châlons. Au programme : tests et conseils en orientation, découverte des métiers et
des parcours possibles.
Si la grande majorité des visiteurs étaient issus de l’agglomération
châlonnaise (81 %), d’autres sont venus des autres arrondissements
de la Champagne centrale (9 %) et même de Reims (8 %). 46 % étaient
âgés de 15 à 17 ans et 21 % de moins de 15 ans. Avec 57 % de garçons et 43 % de filles.
Les jeunes présents ont déclaré avoir eu connaissance de la manifestation par l’intermédiaire de leurs établissements scolaires (47 %), par
des affiches dédiées (13 %), sur le site de la CCIT de Châlons (8 %),
par la radio, la presse... 83 % des visiteurs ont obtenu les informations
souhaitées et un effort reste à faire pour les 17 % n’ayant pas trouvé
toutes les réponses attendues.
De nombreux jeunes souhaitent prendre
des contacts en direct avec des employeurs
En grande majorité (88 %), les jeunes sont prêts à participer à des journées portes ouvertes dans les établissements scolaires, à s’informer
auprès des CIO (Centres d’information et d’orientation), à consulter les
sites internet spécialisés (Onisep, administration, établissements scolaires...), voire à prendre des contacts en direct avec des employeurs.
Cette manifestation était inscrite dans une grande opération nationale portée par l’Assemblée des Chambres françaises de commerce
et d’industrie (ACFCI). Elle a bénéficié du soutien financier de la Région
Champagne-Ardenne et des Espaces métiers, ainsi que du partenariat
de plusieurs instances locales et nationales.
Une deuxième édition est d’ores et déjà programmée le 25 janvier
2013.
Pour en savoir plus, contacter Chantal Dupire, Responsable Emploiformation-apprentissage à la CCIT de Châlons, au 03 26 21 91 92.
[email protected].
50 000
39 836
40 000
ACCOMPAGNER
Champagne centrale
France
43 653
Statistiques
2010 et 2011
30 000
contrats
d’apprentissage
22 896 22 504
20 000
15 423 15 576
15 960 16 337
Employés
Ouvriers
actions CCI 31
19 218
22 193
10 000
0
Chefs d’entreprises
et cadres, professions
intellectuelles
supérieures
Professions
intermédiaires
Ensemble
Répartition par taille d’entreprise
Répartition des contrats enregistrés
par arrondissement
2010
2011
ne centrale
ne-Ardenne
284
300
0à9
300
salariés
280
2010
250
250
200
8,81 8,78
Ouvriers
n qualifiés
192
184
Industrie
200
76
150
3
Services
16
100
Autres
0
50
95
0
Commerce
150
100
73
71
50
21
TOTAL
23
0
Châlons-en-Champagne
Vitry-le-François
Ste-Ménehould
10 à 49
salariés
2011
2010
+ de 50
salariés
2011
2010
2011
61
38
22
7
17
4
42
38
45
59
20
36
37
21
20
2
0
0
0
0
87
116
97
73
96
TOTAL
Champagne centrale
Répartition par niveau de formation préparé
Répartition par grands secteurs d’activité
2011
2010
150
2010
2011
141
138
120
150
121
90
120
98
60
90
71
71
60
60
77
30
30
2
4
0
Commerce
Industrie
30
30
45
45
BTP
Services
0
2
52
54
48
36
3
Niveau 1 :
Bac +5
Niveau 2 :
Bac +3
à Bac +4,
Licence pro
Autres
Niveau 3 :
BTS, DUT
Niveau 4 :
Bac techno,
Bac pro
Niveau 5 :
CAP, BEP,
Segpa...
Nombre de ruptures de contrats
>2010 = 99
agefice
Point accueil à la CCIT de Châlons
L’Agefice (Association de gestion du financement de la formation des
chefs d’entreprise) finance la formation des chefs d’entreprise non
salariés du commerce, de l’industrie et des services, ainsi que celle
des auto-entrepreneurs. Pour 2012, la base de remboursement est
de 1 500 € par an et par cotisant. Toutefois, aucun financement ne
pourra dépasser 1 000 € par formation, quelle que soit sa durée. Le
plafond de 1 500 € ne peut donc être atteint que si deux stages au
moins sont suivis sur l’année. L’enveloppe est portée à 1 600 € maximum
par entreprise pour une action de formation débouchant sur une qualification officiellement reconnue.
L’Agefice s’est engagée dans une démarche de dématérialisation, afin
d’offrir aux demandeurs de formation la possibilité de soumettre leur
dossier, ainsi que les pièces justificatives au travers d’un espace numérique dédié, simple et fonctionnel.
>2011 = 80
Le «Point accueil Agefice» de la
CCIT de Châlons est désormais
en mesure d’adresser par courriel aux chefs d’entreprise non
salariés une demande de prise
en charge, les éléments constitutifs du dossier pouvant être
communiqués à ce «Point accueil
Agefice» par le même mode de
transmission.
Pour en savoir plus,
contacter Célia Bourgeois
au 03 26 21 93 10.
cbourgeois
@chalonsenchampagne.cci.fr.
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2012
S’IMPLANTER
32 immobilier d’entreprises
Les dernières offres
de la Bourse de l’immobilier
Retrouvez la totalité des offres sur www.champagne-centrale.com
dépêche
demandes
d’emploi
> Dans le cadre d’une aide
au reclassement suite
à la cessation d’activité
d’un hôtel-restaurant 4 étoiles,
nombreuses compétences
disponibles.
> Assistante commerciale export
cherche emploi. Diplômée BTS
Commerce international, maîtrise
de l’anglais et de l’espagnol,
utilisation des outils
informatiques. 12 années
d’expérience en entreprises.
> Assistante Marketing / Chargée
de communication disponible
de suite. Diplômée Iscom Lille et
Iscom Paris. Titulaire d’un Master 2
Management des PME.
> Exploitant transport disponible
de suite. Titulaire BTS Transport
et FCIL (Formation complémentaire
d’initiative locale) Technicien
logistique de distribution.
Caces 3 et 5. Maîtrise de l’anglais.
offres d’emploi
> Poste de comptable en CDI,
préparation du bilan, établissement
des fiches de paie. BTS
en comptabilité avec expérience
demandé. Connaissance
souhaitée des logiciels
Sap et Navasion.
> Leader européen de tubes
sans soudure destinés
aux secteurs de l’automobile,
de l’énergie et de l’industrie
recrute pour son site
de Vitry-le-François
- un Responsable Logistique (H/F),
- un Responsable Méthodes
amélioration continue (H/F).
Pour tous renseignements
complémentaires, contacter
Chantal Dupire à la CCIT
de Châlons au 03 26 21 91 92.
cdupire
@chalonsenchampagne.cci.fr.
Bourse de l’emploi sur
www.chalonsenchampagne.cci.fr.
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2012
LOCAUX D’ACTIVITÉS
location ou vente
contact
annie veron 03 26 21 82 03
Châlons-en-Champagne
Ensemble de 6 bureaux de 100 m²
avec parking
> 11055
location
Châlons-en-Champagne
700 m² dont 500 m² en RDC
+ parking de 700 m²
> 11054
141 m² > 12002
Saint-Memmie
300 m² + parking > 11063
au Mont-Michaud
Recy
Entrepôt/atelier de 310 m² > 11059
sur un terrain de 600 m² en ZA
Entrepôt/atelier de 360 m²> 11060
sur un terrain de 600 m²
La Chaussée-sur-Marne
4 cellules de stockage froid positif
(160 à 680 m²)
> 11058
Mourmelon-le-Grand
200 m² en ZA Le Tumoy > 12001
location ou vente
Vitry-Marolles
Immeuble de 680 m² sur un terrain
de 3 220 m²
> 11061
vente
ZI Châlons/St-Martin-sur-le-Pré
Immeuble de 1 200 m² avec 110 m²
de bureaux + parking
> 12014
Cellule à aménager
à partir de 200 m²
dans une co-propriété
> 12015
Somsois
Immeuble de 180 m² > 11065
sur un terrain de 990 m²
bureaux
contact
annie veron 03 26 21 82 03
location
Châlons-en-Champagne
173 m² dont bureaux/exposition
de 150 m² et atelier/réserve
de 23 m²
> 11048
55 m² de bureau commercial
en centre-ville
> 11056
25 m² au Mont-Bernard > 12004
Ensemble de 163 m²
> 12007
+ parking au Mont-Bernard
ZI Châlons/St-Martin-sur-le-Pré
32,45 m² sur l’Espace Becquerel
> 5314
22,76 m² sur l’Espace Becquerel
> 12009
60 m² sur un site collectif > 11049
La Veuve - Parc d’activités
Plateau de 150 m² divisibles
> 11062
vente
Châlons-en-Champagne - Centre-ville
210 m² en RDC aménageables
en bureau ou surface commerciale
> 11043
Immeuble de 155 m² pour activités
+ appartement
> 12010
ENTREPÔTS
contact
annie veron 03 26 21 82 03
location
Recy
250 m²
> 11057
location ou vente
Vraux
1 200 m² sur un terrain
de 8 997 m²
> 12011
SURFACES COMMERCIALES
contact
sandra duthil 03 26 21 77 79
location
Châlons-en-Champagne
50 m² en centre-ville
>
92 m²
>
60 m² en centre-ville
>
18 m²
>
Vertus
47 m² en centre-ville
>
Vitry-le-François
50 m² en centre-ville
>
CO5920
CO5923
CO5934
CO5938
CO5933
CO5937
fonds de commerce
contact
sandra duthil 03 26 21 77 79
vente
Vitry-le-François
Coiffure mixte > CO5927
DéCOUVRIR
culture&loisirs 33
Raymond Kneip
dans son atelier
aux multiples trésors.
L’artiste laisse libre court
à son imagination pour créer
des pièces d’ornement.
Raymond Kneip, ornemaniste à Massiges
Artiste
dans l’air... du temps !
Autodidacte, Raymond Kneip met depuis 25 ans son savoir-faire
et sa créativité au service des plus beaux édifices de Champagne
et d’ailleurs. Et nous a volontiers ouvert les portes de son atelier…
“
L’avantage de ce métier,
c’est de ne jamais créer la même chose !
D’un opticien rémois à une brasserie belge, en passant par une souspréfecture haut-marnaise et le Jardin des plantes à Paris, les clients
de l’ornemaniste se multiplient mais ne se ressemblent pas. Et les
œuvres créées sur mesure non plus ! C’est à lui que l’on doit les douze
œils-de-bœuf installés à la mairie de Courtisols ou encore l’effigie de
Napoléon III dans le Mess des officiers à Mourmelon. Lorsqu’on lui
demande quelle est sa plus belle réalisation, Raymond Kneip évoque
le Château de Lunéville. «J’ai refait tout l’ornement et conçu cinq épis
de faîtage, coulés en plomb et mesurant chacun 3,5 m de haut.» Et la
plus atypique ? «Un alambic commandé pour le prochain film d’Alain
Chabat. Le fils d’un ami travaillait sur le tournage et a pensé à moi
pour fabriquer cette pièce. Une autre façon de travailler le cuivre, très
…
intéressante ! L’avantage, c’est
que je ne fais jamais la même
chose.» Impossible de chiffrer le
nombre de merveilles issues de
son atelier, mais ce bâtiment de
plus de 200 m2 regorge de bons
souvenirs. Ici l’une des nefs de
bateau imaginées pour un musée
alsacien, là des galeries de faîtage concoctées pour celui de
Châlons…
Un atelier vivant
pour l’instant,
un musée plus tard !»
Depuis 1998, Raymond Kneip
consacre ses week-ends à la
construction de deux bâtiments
de 175 m2 chacun, d’ores et déjà
ouverts au public. L’idée : partager sa passion et exposer ses
œuvres grâce à «L’atelier de la
main de Massiges». Après avoir
fédéré 80 courageux venus l’aider
à déplacer le parapluie d’un des
bâtiments (soit 5,11 tonnes !) en
2010, l’artisan poursuit ce chantier entre deux visites accompagnées. «Nous avons déjà reçu
pas mal de groupes. L’occasion de
présenter ce métier et d’échanger.
Pour l’instant, c’est un atelier
vivant. Plus tard, il permettra de
laisser une trace de ce que j’ai
réalisé.»
“
À 22 ans, formation de plombier-chauffagiste en poche, Raymond Kneip
crée sa propre entreprise à Massiges, son village natal. «Un chemin
tout tracé», se souvient-il. «J’avais envie de réaliser quelque chose moimême, pour mieux avancer.» Puis l’artisan - artiste dans l’âme - se diversifie avec la toiture et s’intéresse à l’ornement, imaginant girouettes,
clochers et autres dômes métalliques au fil des matières qu’il transforme. Plus qu’une profession, une véritable passion qu’il transmettra
à quinze apprentis et qui lui vaudra d’être sacré Meilleur ouvrier de
France en 1989. «Une très belle reconnaissance du métier !» concèdet-il en toute humilité. Sa société sera aussi labellisée «Entreprise du
patrimoine vivant» en 2010 par le ministère de l’Économie. Plus récemment encore, l’ornemaniste a décroché le prix spécial du jury des
«Ailes de la TPE», organisées par la FCGA (Fédération des Centres de
gestion agréés), sur proposition du CGA de Châlons et de la région. «Ils
n’ont pas vraiment su dans quelle catégorie me classer, d’où ce prix
spécial», plaisante-t-il, avant de préciser : «Cette distinction est due à
la gestion de l’entreprise (merci à mon épouse) et au développement
de notre activité». En septembre dernier, Raymond Kneip a confié ses
trois employés et ses activités de plomberie et toiture à un repreneur.
Il poursuit désormais l’ornement en entreprise individuelle.
A NOTER
34 rendez-vous
agen
da
Du 16 au 17 avril
dépêche
> Foire de Chaumont. http://salon-chaumont.com
Du 15 au 17 mai
> Salon Carrément bois au parc des expositions de Reims.
Contact : Reims événements, 03 26 84 69 69.
www.carrementbois.fr
2012
Les 24 et 25 avril 2012,
se tiendra au Centre Arts & métiers
ParisTech de Châlons-en-Champagne
«Sinal Exhibition», LE rendez-vous
d’affaires international
du non-alimentaire. Cette rencontre
professionnelle des valorisations
non-alimentaires des agroressources dans une démarche
de développement durable
s’articulera autour de trois axes :
les bio-énergies, les agro-matériaux
et les biomolécules. Des exposants
régionaux et nationaux,
mais aussi des sociétés et invités
internationaux seront présents
pour exposer leurs produits,
leurs services et leur expertise
issus des nouvelles valorisations
agro-industrielles. Ils accueilleront
professionnels,
universitaires et chercheurs.
Des rendez-vous pré-programmés
permettront aux donneurs d’ordres
et fournisseurs
de se rencontrer et d’identifier
facilement de nouvelles
opportunités commerciales
et technologiques. Des conférences
et ateliers animés
par des professionnels, experts
ou chercheurs seront proposés
pour informer et aider à anticiper
les nouvelles tendances business.
Cette rencontre est organisée
par l’association “Des technologies
et des hommes” avec le soutien
de Cités en Champagne
et de la Ville de Châlons, de la CCIT
de Châlons/Vitry/Ste-Ménehould,
d’Arts & métiers ParisTech,
de la CCIR Champagne-Ardenne,
de la Chambre d’agriculture
régionale, du Conseil général
de la Marne, de la Région,
de Carinna, de CADev, d’Arcad/PQE
et de Enterprise Europe Network.
Pour en savoir plus,
appeler le 01 41 86 41 68 ou écrire
à [email protected].
www.sinal-exhibition.eu.
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2012
Du 25 au 28 mai
> Foire de Saint-Dizier, parc du Jard.
www.foiredechalons.com/site-ucia/site-st-dizier/index.html
Du 25 mai au 3 juin
> Foire de Champagne à Troyes.
Contact : Troyes expo, 03 25 82 65 82. www.troyes-expo.com
Le 23 juin
> La Caravane des Entrepreneurs à Reims,
place Drouet-d’Erlon. Des experts viendront à la rencontre
de chefs d’entreprise, de professionnels et de porteurs de projet.
www.caravanedesentrepreneurs.com
Marne
> Vos
entreprises vous souhaitent la bienvenue !
Pour l’édition 2012 de «Bienvenue dans nos entreprises»,
organisée de mai à octobre par la CCIT de Châlons,
41 entreprises marnaises et une auboise ouvriront leurs portes
au grand public, aux jeunes en formation et aux demandeurs d’emploi.
Les secteurs d’activités représentés seront l’industrie, la logistique,
l’agroalimentaire, l’énergie, le commerce, les services, la culture et les loisirs.
Objectif : mettre en valeur les savoir-faire locaux.
Avec quelques nouveaux venus cette année sur la Champagne centrale :
- Albéa à Sainte-Ménehould (fabrication d’emballages plastiques),
- La Comète à Châlons (spectacle vivant et cinéma),
- Bibliothèque Georges Pompidou à Châlons,
- Serres municipales à Châlons,
ainsi que le Centre nucléaire EDF à Nogent-sur-Seine dans l’Aube.
En 2011, 41 entreprises ont programmé 120 visites et reçu 1 196 visiteurs.
Pour s’informer, obtenir le catalogue de toutes les visites et s’inscrire
(inscription obligatoire), contacter Sandra Duthil à la CCIT de Châlons,
au 03 26 21 77 79. [email protected].
Calendrier également disponible sur www.chalonsenchampagne.cci.fr.
Magazine d’information économique de la CCIT
de Châlons-en-Champagne - Vitry-le-François - Sainte-Ménehould
2 rue de Chastillon - 51000 Châlons-en-Champagne
Tél. 03 26 21 82 08 - Fax 03 26 68 47 07
E-mail : [email protected]
Directeur de la publication : Michel Gobillot
Directeur de la rédaction : Gabriel Francart
Journalistes : Véronique Delacourt, Sonia Legendre, Pauline Godart
Conception : Archiduchesse à Reims
Mise en pages : Michaël Aksamit
Crédit photos : p. 6, Arts et plans ; p. 10-11, Trepo-Leriguier ;
p. 13, Seve Paris-Vatry ; p. 22, Centre Alfor
Abonnement : Véronique Delacourt, tél. 03 26 21 82 08
Régie de la publicité : Sphère publique à Paris, tél. 01 45 63 28 53
Photogravure et impression : Nouvelles imprimeries
champenoises/Groupe Morault à Bétheny, tél. 03 26 07 57 87
Routage : BRC à Reims, tél. 03 26 85 70 25
Avril 2012 - n° 46 - Tirage : 7 300 exemplaires
Périodicité : trimestriel
Suppléments : Annuaire Champagne centrale services
et plaquette «Votre Tribunal de commerce»
N° d’ISSN : 1636-0192
Prix du numéro : 2,50 € - Abonnement pour 6 numéros : 12 €
Tous droits de reproduction réservés

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