D o s s i e r - Ville de Tulle

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Bulletin municipal d’information - Numéro 71 - Avril 2011
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Semaine du développement durable
Attention concours !
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Tulle en images
Dimanche 10 avril, n’oubliez pas
la Tulle Brive Nature !
Marchez, courez, prenez votre VTT
et amusez vous en famille autour des animations prévues sur le parcours
Tulle - site de départ - médiathèque intercommunale
- dès 8 h du matin : animations musicales au départ des marcheurs des vététistes et des cyclotouristes
- vente de crêpes sur place, café .
- à partir de 9h intervention des Enfants de Tulle (musique)
- à partir de 10h démonstration de VTT trial avec Ulysse Fontenay et Bandas de Juillac
- 11h départ du trail.
Cornil - premier point de croisements et de ravitaillement important
- 9h petit déjeuner proposé par le Comité des Fêtes de Cornil
- de 9h à 10h groupe folklorique Les Ventadours
- de 10 h15 à 11h15 animations musicales avec Magic White (musiques sud-américaines)
- 11h15 percussions (Franck Percussions)pour accompagner le passage des traileurs
Aubazine - second point de croisements et de ravitaillement important
- de 10h30 à 11h15 groupe folklorique Les Ventadours
- de 11h15 à 12h15 Bandas de Juillac
- de 12h15 à 13h groupe percussions Frank Percussions
-de 13h à 13h30 Bandas de Juillac
Brive - place de La Guierle site d’arrivée
- 10h : ouverture du village partenaires et animation du site
- 11h30 : animations musicales, Bandas des Coujoux, démonstrations de VTT trial,
Magic White, circuits trail enfants, structures gonflables…
-12h : restauration sur place (possibilité de réserver repas produits fermiers pour
8 euros boisson comprise au 05 55 20 21 27 ).
- 15h : remise des récompenses.
Sommaire
Page 16
Economie
Page 6
En ville
Miam ! Les métiers de bouche
jeux d’enfants : et si on faisait un petit tour ?
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Semaine du Développement Durable
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Ma rivière Corrèze propre
Dialogue avec mes jardiniers
Un rallye autrement
TUT en folie
Concours photo : je participe
Portrait tulliste d’une chef d’entreprise,
Martine Conjeau, et avec elle, de toute une équipe
Semaine du Développement Durable
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Page 21
Portrait tulliste
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Développement Durable
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Editorial
Agir et se battre au quotidien pour notre ville
Pendant ce temps, vos élus se sont occupés aussi, bien sûr,
des travaux d’urbanisme présents et futurs : l’achèvement de
l’installation des abribus du TUT ; la finalisation de l’achat de
l’espace qui accueillera le nouveau cinéma à Citéa ; le chantier
de la rue Lucien-Sampeix pour supprimer les rejets d’eaux usées
dans la Corrèze ; la préparation du lancement de la construction
de la nouvelle salle de l’Auzelou ; la consultation des riverains
du boulevard Foch en vue d’installer chicanes et emplacements
de stationnement, dans le but de réduire la vitesse des voitures
et de sécuriser les piétons ; la mise en place des végétaux aux
abords de la médiathèque...
Les élus de Tulle ont eu un mois de mars bien rempli et ont agi
sur tous les fronts, c’est leur devoir.
Pour l’emploi, j’ai rencontré, à Paris, avec François Hollande
les dirigeants d’Arvato, la société qui reprend le centre d’appels
Transcom de Favars. Ils nous ont assuré de leur volonté de
développer l’emploi sur le site.
Pour l’emploi toujours, je tiens à saluer la reprise des menuiseries
Badefort, à la Solane ; une opération qui a bénéficié du soutien
de la Ville et des aides du Département et de la Région.
Pour l’emploi de demain, les élus ont rencontré des opérateurs
du très haut débit numérique pour faire en sorte que les zones
d’activités du Pays de Tulle soient desservies et qu’elles soient
ainsi armées pour faire face à la concurrence.
Ce n’est pas tout. Je n’oublie pas le suivi des chantiers du pont
de la Barrière et du quartier de la gare, qui seront terminés
vers la mi-mai. Bien conscient des désagréments qu’ils ont eu à
subir, je tiens en tout cas à remercier les riverains, notamment
les commerçants, pour leur compréhension et leur patience.
Pour préserver les services publics (et les emplois qui y sont
attachés !), la Ville a dû aussi se battre, réclamer, manifester...
Pour obtenir la garantie que la Cour d’assises de la Corrèze
continuera à siéger à Tulle (en attendant le retour du TGI), j’ai
été reçu avec François Hollande par le ministre de la justice.
J’ai une pensée particulière pour les sinistrés et la victime des
incendies du Trech et je tiens à saluer le travail des Sapeurs
pompiers du Centre de secours de Tulle, des élus et des agents
de la Ville, de Corrèze-Habitat, dont la mobilisation n’a pas
failli.
Vos élus ont aussi soutenu activement les professeurs, les
parents et les élèves dans leur lutte pour le maintien des postes
dans les collèges et les lycées de notre ville, en particulier le
maintien du BTS compta-gestion. Nous sommes allés plaider
cette cause auprès du préfet de région et nous irons encore plus
haut s’il le faut.
Pendant que l’opposition dénigre et se fait volontiers donneuse
de leçons, la majorité municipale agit, travaille et se bat pour
le présent et pour l’avenir de Tulle et des Tullistes. Les élus de la
majorité ne connaissent pas la résignation !
Nous avons également demandé au préfet de région les
postes nécessaires pour accompagner l’ouverture prochaine
du Pôle thorax à l’hôpital. En outre, nous avons apporté tout
notre soutien aux agents de La Poste, qui sont soumis à une
grave dégradation de leurs conditions de travail et à une
réorganisation sur laquelle la justice devra se prononcer.
Bernard COMBES
Maire de Tulle
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Travaux
Pôle intermodal
Les travaux continuent
avec la création
d’un giratoire provisoire
Des arbres
préfigurent
la future salle
de l’Auzelou
Première réunion technique et de cadrage
sur le site de la future salle de l’Auzelou
Les travaux liés à la création du Pôle intermodal
continuent leur progression. Ils concernent désormais l’aménagement des trottoirs avenue Alsace Lorraine côté commerces (Fred’O, CRAMCO…), depuis
le n°21 de l’avenue jusqu’à l’angle de la rue Dufayet.
Ils consistent en la dépose des bordures existantes et le terrassement des trottoirs.
Depuis le 21 mars, l’intersection entre l’avenue Alsace Lorraine, la rue Louisa Paulin
et la rue du Sergent Lovy est passée en configuration carrefour à sens giratoire
avec l’aménagement d’un îlot central provisoire.
La future salle de congrès et de séminaires est un des éléments phare du
projet de ville pour Tulle. Le chantier de
construction va démarrer dès ce mois
de juin. Située à proximité de l’actuelle
salle, sur l’extrême sud de la place Marcel Paul, elle devrait être opérationnelle
pour la fin de l’année 2012.
En préalable au chantier, les services
municipaux ont procédé à l’extraction
de 8 platanes qui seront remplacés par
16 autres arbres dans le cadre de l’aménagement paysager de la future salle.
Cette salle permettra d’accueillir les
manifestations tullistes de toute nature.
Elle sera salle de congrès, salle de spectacles, salle pour les associations et pour
les événements familiaux.
Vivement la première pierre !
Plan Local d’urbanisme
et enquête publique
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Photo Société 4 Vents
Le plan local d’urbanisme (PLU) est le
principal document de planification
de l’urbanisme au niveau communal
ou intercommunal. Il remplace le plan
d’occupation des sols (POS) depuis la
loi relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbain de décembre 2000.
A Tulle, après la phase diagnostique,
l’élaboration du Projet d’Aménagement et de Développement Durable,
une enquête publique est aujourd’hui
proposée aux Tullistes.
Elle aura lieu du Lundi 18 Avril au Vendredi 20 Mai 2011.
Les permanences du commissaire enquêteur auront lieu en mairie, salle du
Conseil Municipal
- Lundi 18 Avril de 8h30 à12h00.
- Samedi 30 Avril de 9h00 à 12h00.
- Jeudi 12 Mai de 14h00 à 17h00.
- Vendredi 20 Mai de 14h00 à 17h00.
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Passéo
Un billet unique
pour tous vos déplacements
La Région Limousin, l’Agglomération de Brive et la Ville de Tulle lancent un nouveau
service dans le domaine du transport : Passéo.
Passéo est un billet unique qui offre un accès illimité au bus et au train entre Brive et
Tulle. Objectif : favoriser l’utilisation des transports en commun. Un seul billet permettra donc de prendre plusieurs moyens de transports et d’effectuer plusieurs trajets,
sur la journée ou pendant un mois entier. Quoi de plus simple et d’aussi avantageux ?
Passéo est disponible en gares de Brive et de Tulle, sur les Distributeurs de Billetterie
Régionale des deux villes, au point Infobus à Brive, et très prochainement dans un
point de vente à Tulle.
Retrouvez toutes les informationss sur www.passeo.fr
Dépositaires
billetterie TUT
Vente carnets de 10 tickets à
7 euros + coupon mensuel à
10 euros
Le Licol, Tabac Presse
86 Avenue V. Hugo - 05 55 20 05 48
La Civette, Tabac Presse
35 Av. C. De Gaulle - 05 55 26 43 66
Relais H, Tabac Presse
Gare SNCF - 05 55 26 51 56
Mr Cambefort, Tabac Presse
12 Av. W. Churchill - 05 55 20 10 86
Office de tourisme intercommunal
2 Place Emile Zola - 05 55 26 59 61
Le Globe, Tabac Presse
1 Place Carnot - 05 55 20 37 46
Mr Bardagot, Tabac Presse
1 Place Emile Zola - 05 55 26 74 98
Café de la Poste (Laguenne)
12 Avenue Puy du Jour - 05 55 20 28 98
Intermarché,
Centre Commercial Citéa
2 quai V. Continsouza - 05 55 20 75 96
Le Phénix, Tabac Presse
4 bis rue des martyrs - 05 55 20 25 95
Potier « Pont de la Pierre », Tabac Presse
10 rue Aimé Audubert - 05 55 20 09 15
Biovital
1 rue des Baladours - Les Fontaines
05 55 29 20 00
Coupons trimestriels (délivrés
uniquement sous conditions)
CCAS Ville de Tulle,
25 Quai Gabriel Péri - 05 55 21 73 18
Coupons mensuels et coupons
annuels (tout usager, personnes
invalides ou âgées, jeunes)
CFTA
5 et 6 Rue G. Ramon - 05 55 20 25 60
Vente ticket à l’unité à 1 euro
à bord des lignes urbaines
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En ville
Jeux d’enfants
Et si on faisait
un petit tour ?
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Espace jeux du Rodarel
De balançoires en toboggans, de structures acrobatiques en modules rigolos, des
espaces jeux pour nos enfants sont installés dans toute la ville.
Voici une petite ballade virtuelle qui ne demande qu’à passer dans la
dimension du réel. Allez-y, profitez-en et amusez-vous bien avec vos bébés.
A proximité du lotissement du
Rodarel, l’espace jeux du même
nom raisonne des cris des enfants
du quartier. Ici, ils pratiquent avec
bonheur l’art de la balançoire et du
toboggan.
Un coup c’est moi qui te pousse, un
coup c’est toi qui me pousses. D’accord ?
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Square Errenteria
Jolie petite pause minérale dans la
longue rue de la Barrière et une
balançoire de bois à partager à
deux.
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Croix de Bar,
quartier de campagne
Mais si, c’est encore la ville là-haut !
Entre petit jardin pédagogique, arboretum et jolie école comme tout le
monde en rêverait, les enfants de la
Croix de Bar s’exercent à l’art du tapefesse, de la balançoire et de l’escalade.
Que du bonheur !
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Cité Bellevue
La petite place des Marronniers dans
la si bien nommée Cité Bellevue propose à ses enfants des petits jeux sur
ressorts. Les petits de la cité en profitent à chaque rayon de soleil. Et je
saute et je saute !
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Parc de la Mairie
Brigouleix
Peut être une des installations les plus
« design » de la ville avec ce toboggan magique qui ne ressemble pas
vraiment à un toboggan et cette
poire qui invite à défier les lois de la
gravité. Juste en bas la rivière Corrèze
coule, imperturbable.
Sous les grands platanes des petites
balançoires
sont
proposées à la marmaille qui en profite pour gambader
entre bassin, parterres et bancs.
Les mamans et
les papas prennent l’air, se reposent et
échangent près de la maison du peuple.
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La Praderie Basse
A proximité immédiate des habitats collectifs,
une
libellule,
une abeille et
un petit module
sont offerts aux
enfants. C’est ici
également que
démarre un très
beau sentier de randonnée.
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Jeux du square des médaillés
Si haut perché qu’on l’oublierait presque. Rue
Sylvain Combes, ce petit îlot de jeux est pourtant bien là, à la disposition des enfants et des
parents.
Juchés sur le toboggan ou agrippés au filet
de corde, les bambins s’amusent à défier la
grande dame administrative juste en bas.
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Belle Baignade
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En attendant la pose de la première pierre de
la salle, la baignade s’étale avec volupté et
nonchalance sur les bords de la belle rivière.
Ce lieu est important pour les tullistes qui
viennent y pique-niquer et y paresser. Un bel
espace jeux a été créé qui ravit les enfants.
Leurs cris de joie rivalisent avec ceux des baigneurs du centre aquarécréatif, des boulistes,
ou des adeptes du skate-board, juste au dessus.
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Passage Bury
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Square de Souilhac
Il est le plus ancien de tous les jeux
pour enfants de la ville. A côté du
rond-point, prendre le petit escalier
qui descend sur la Corrèze puis s’en
donner à cœur joie.
Be happy here ! Become
establihed with your
children. Sit, let’s have a
rest. Keep quiet ! Above
you, the street de la Barrière. Down, the street
Jean Jaurès. If you need
it, on your left a so brittish telephone booth…
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Square Lousada
Au pied du quartier de l’Alverge, petits Portugais et petits Tullistes
devisent sur balançoire publique.
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Solidarité
Pôle de l’Autonomie pour les personnes âgées et les personnes handicapées
C’est nouveau
et c’est au 18 avenue Victor Hugo
Décloisonner, mutualiser, impulser, lutter
contre l’isolement, être un instrument de
veille, de prévention et d’alerte, mais aussi
de convivialité sont parmi les objectifs du
nouveau Pôle Autonomie de Tulle.
Ce nouveau service pour les personnes
âgées et les personnes en situation de
handicap a été créé à l’initiative du Conseil
Général de la Corrèze et de la Ville de Tulle
afin de répondre au mieux à leurs besoins.
Il sera opérationnel à partir du 18 avril
prochain. Au 18 de l’avenue Victor Hugo,
il veut être un lieu unique de renseignements, d’accueil, d’animations, de soutien et de convivialité pour les personnes
âgées et les personnes handicapées.
Laëtitia Vaujour, Sylvie Gratadour (secrétaires des Instances de Coordination Autonomie) et Mélanie Saint-Etienne, Pôle
personnes âgées, personnes handicapées
du CCAS de la Ville travailleront ensemble
au sein de ce nouveau service.
Bébés jardiniers
à la maison des enfants
A l’espace jeux de la Maison des Enfants, les
enfants ont le grand plaisir en ce moment
de découvrir, manipuler et jouer avec les légumes. Ici, on touche, on manipule, on lave,
on coupe, on fait cuire, on cherche dans les
livres et on transforme également les poireaux, les carottes, les patates avec des yeux
des bouches, des cheveux…
Le goût, la vue, le toucher, tous les sens sont
sollicités et les enfants sont ravis. On apprend
les noms, les couleurs, les formes également
et surtout on s’amuse beaucoup.
Avec Marie-Jo, il a été question également
pendant la semaine du développement durable, de planter des petits crocus de toutes
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les couleurs, de plonger les mains dans la
terre… un vrai bonheur !
De nombreuses autres activités sont prévues
autour du jardin jusqu’au mois de juin dont
la fabrication d’un mobile fleurs, la confection de salades de fruits, de brochettes
de crudités et de nombreuses activités
manuelles.
A noter également que depuis quelques
semaines, la Maison des Enfants a de
beaux airs d’Afrique. Girafes, perroquets, gentils lions et petits singes
espiègles accueillent les enfants et les
parents. Là aussi, les enfants ont largement participé à ces belles créations.
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Développement durable
Semaine du Développement Durable
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Ma rivière Corrèze propre
Dialogue avec mes jardiniers
Un rallye autrement
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Concours photo : je participe
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Développement durable
Programme de la Semaine
du développement durable
Jeudi 29 mars
9h30 à 12h30, Médiathèque
Jury public du concours d’étudiants « habiter le paysage en
Limousin – expériences en architecture bois »
14h, Médiathèque
Conférence de l’architecte Yves Perret
Organisé par le CAUE de la Corrèze ([email protected]) avec la
Fac des Sciences et Techniques de Limoges et l’ENS d’Architecture
de Clermont
Vendredi 1er avril
17h30, salle Latreille
« Tour d’horizon de l’environnement en Corrèze » dans le cadre
de l’Assemblée générale de Corrèze Environnement
21h, salle Latreille
Projection-débat autour de la question des Gaz de schiste
Organisé par Corrèze Environnement ([email protected])
Samedi 2 avril
9 à 12h, Marché de la gare
Animation autour du compostage
Organisé par le Conseil Général de la Corrèze
et Halte-Incin’ Corrèze ([email protected])
9 à 12h, Marché de centre-ville
Atelier enfants de 6 à 11 ans : « Viens t’amuser à créer ta
propre éolienne et découvre comment le vent peut être
une source d’énergie »
Organisé par FAL 19
(Tél. : 05 55 26 42 12 - [email protected])
10 à 19h, salle de l’Auzelou
Salon BIO-ECO-LOGIS. Salon de l’éco-construction raisonnée et respectueuse de l’environnement. Exposants, conférences, animations, ateliers,… Entrée libre
Organisé par l’association ECO-LOGIS ([email protected])
Dimanche 3 avril
9 à 18h, salle de l’Auzelou
Salon BIO-ECO-LOGIS. Salon de l’éco-construction raisonnée et respectueuse de l’environnement. Exposants,
conférences, animations, ateliers,… Entrée libre
Organisé par l’association ECO-LOGIS ([email protected])
9h, quartier du Puy-Pinçon, entrée de la CCI
Sortie d’observation des oiseaux en présence de Jean-Claude Chataur.
Organisé par la Ligue Protectrice des Oiseaux ([email protected])
Lundi 4 avril
14h, amphithéâtre Cité administrative
Conférence « éco constructions » avec Pierre Peyrat de l’Espace Info Energie
Organisé par la Direction Départementale des Territoires de la Corrèze (Tél. : 05 55 21 80 46)
20h, salle Marie Laurent
Débat-partage sur le thème « ce qu’il n’est pas indispensable d’avoir, il est indispensable de ne pas l’avoir »
Organisé par Le Battement d’ailes ([email protected]) et La vie et demie ([email protected])
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à Tulle - 1 au 7 avril
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Mardi 5 avril
11 à 14h, place Martial Brigouleix
Marché durable avec des producteurs locaux
Organisé par la Direction Départementale des Territoires de la Corrèze (Tél. : 05 55 21 80 46)
20h30, CCS salle Amérique
Projection de « Poubelle la vie ! » de Télémillevaches. Débat animé par Corrèze Environnement et Télémillevaches
Organisé par Corrèze Environnement ([email protected])
Mercredi 6 avril
9 à 12h, Marché quai Baluze
Animation autour du compostage
Organisé par le Conseil Général de la Corrèze et les Francas ([email protected])
9 à 16h, de l’Auzelou au dojo
Opération de nettoyage de la rivière Corrèze dans la traversée de la ville
Organisé par le Kayak Club Tulliste, Espace Jeunes / Centre de Loisirs / USEP ([email protected])
avec la participation du centre E.Leclerc de Tulle
10 à 18h, Médiathèque
Animation pédagogique autour de l’eau à Tulle
Organisé par Veolia Eau
14h, amphithéâtre Cité administrative
Conférence « Le jardin durable » avec Frédéric Zucchello, jardinier au Battement d’ailes et Cathy Mazerm de Corrèze Environnement
Organisé par la Direction Départementale des Territoires de la Corrèze (Tél. : 05 55 21 80 46)
14 à 18h, place Jean Tavé
Rallye urbain : comparatif des moyens de déplacements : voiture/bus urbain/vélo/marche… Point d’information en mobilité transports
Organisé par la Ville de Tulle ([email protected])
Réseau du TUT
Animations musicales et théâtrales sur le réseau de Transport Urbain Tulliste
Organisé par l’association Chez Léonard (Andrée Eyrolle)
Jeudi 7 avril
14h, amphithéâtre Cité administrative
Conférence sur les risques en Corrèze avec un agent de la D.D.T.
Organisé par la Direction Départementale des Territoires de la Corrèze (Tél. : 05 55 21 80 46)
17h30, amphithéâtre de l’IUT
Conférence « Eco-construction : l’exemple de l’éco-lotissement des Fages à Tulle »
Organisé par l’IUT (dép. H.S.E.) et l’IUT d’Egletons (05 55 20 95 21)
Vert comme Ville
Le concours photos
La Ville de Tulle a renoncé à l’usage de pesticides, en particulier des désherbants, pour l’entretien des espaces publics. Cette
démarche vise à préserver la qualité de l’eau ainsi que la santé humaine et la biodiversité. Elle nous amène aussi à voir autrement la présence de la nature dans le milieu urbain.
Un concours photos, ouvert à tous - individuels et groupes scolaires - est lancé depuis le 1er avril, par la Ville de Tulle et Corrèze
Environnement, son partenaire de mise en œuvre de la charte « zéro pesticide ».
Ce concours vous propose de poser votre regard sur les clins d’oeil que nous fait la nature dans la ville. La nature est pleine
d’imagination …vous aussi !
Les photos sélectionnées par le jury seront exposées dans un an, à l’occasion de la Semaine du développement durable 2012.
Les candidats pourront soumettre 4 photographies par saison.
Renseignements complémentaires et règlement du concours à partir du 1er avril sur le site internet de la Ville de Tulle :
http://www.ville-tulle.fr
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Développement durable
Dialogues
avec nos jardiniers
Par pur plaisir, pour des raisons de santé, pour des raisons liées au respect de notre planète mais
aussi par souci d’économie, jardiner est devenu le passe-temps favori des Français. Sur le balcon
ou sur des surfaces plus ambitieuses, les aromatiques, les cucurbitacées, les tubercules et autres
carottes, tomates, poireaux, courges-gourdes, épinards et radis sont cultivés avec patience et
intérêt, voire quelques fois avec science. Le nez dans la terre, le jardinier amateur surveille la graine
et se pose souvent la question de comment faire pour faire bien. Il a compris cependant que le
pesticide n’était pas une solution et comme pour le remercier, la coccinelle est revenue vers lui.
Pierre Farges
Président des jardins ouvriers
J’aime les jonquilles et moins les boutons d’or. Je bichonne les premières et
arrache les seconds. Mais attention. Ici, dans mon jardin ouvrier, je n’utilise
jamais de pesticide. J’ai remarqué d’ailleurs que de plus en plus de jardiniers
font comme moi. Il faut dire que ces produits sont assez chers, alors que
des solutions simples et gratuites existent. Je bêche mon jardin entièrement
à la main. Avec l’herbe que j’ai arrachée je fais des petits murets de compost. J’enrichis ma terre avec plusieurs variétés de compost suivant mes
plantations. Les melons par exemple exigent un fumier de plusieurs années.
Dans le fumier il y a des vers et avec les vers je vais à la pêche… je recycle,
je recycle !
Le broyat de branches est également très efficace ainsi que le compost que
je rapporte de la plate-forme de St Mexant. Le purin de cochon ou de lapin
est idéal pour les choux. Pour éloigner les nuisibles de mes plantes j’ai des
astuces et des associations de plantes à proposer à vos lecteurs : le tabac
gris trempé pendant une journée dans l’eau et étendu près des poireaux
éloigne les vers. Il faut associer la fraise et le poireau, l’oignon et la carotte.
Les aromatiques et le lin sont de puissants alliés pour éloigner les parasites.
A partir du 15 mars, vous pouvez démarrer votre jardin avec les petits pois,
les oignons, les échalotes et les carottes. Un peu plus tard, les pommes de
terre et encore un peu plus tard - en mai - les haricots et les cucurbitacées.
Pensez à récupérer l’eau de pluie aussi. J’ai ici une réserve de 5000 litres
d’eau.
Bon courage.
Pour en savoir plus ou pour rejoindre les adhérents des jardins ouvriers :
Pierre Farges - 05 55 26 12 45
Charte « Objectif zéro pesticide »
Les engagements de la ville
La ville de Tulle s’engage pour une gestion durable de ses espaces publics. Elle met en
œuvre une charte « Objectif zéro pesticide ». Concrètement, cela signifie : respecter
notre environnement, notamment ses milieux aquatiques. Cela signifie également
être soucieux de la santé publique, de celle de nos enfants et montrer l’exemple.
- Renoncer à l’usage des pesticides par une gestion différenciée et en utilisant les
techniques alternatives
- Former les agents municipaux, notamment pour le nettoyage de la voirie, à ces
techniques.
- Informer, inciter les citoyens à rejoindre ces démarches
- Communiquer régulièrement sur les résultats obtenus et sur les méthodes alternatives.
Charte « Objectif zéro pesticide », les partenaires :
Corrèze Environnement et la FREDON Limousin sont partenaires de la ville pour la
mise en place, le suivi, les conseils et la communication de la charte « Objectif zéro
pesticide ».
[email protected]; corenv.free.fr - 2 rue de la Bride – 05 55 25 76 33
FREDON Limousin - 2, Rue du Petit Barry - 87380 - Saint-Germain-les-Belles
05 55 71 91 28
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Rabot de piste testé par les services pour
l’entretien des terrains stabilisés.
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Le Battement d’ailes
Cultures
Cultiver son jardin au sens philosophique et concret du
terme avec le Battement d’ailes.
Là, sur les terres de Cornil, nous retrouvons Fred le jardinier, encadrant technique du Battement d’ailes et 3000 m2
de terre à cultiver. Le Battement d’ailes,
centre agro-écologique de Cornil travaille sur la connaissance du vivant et sur
l’éco-construction.
Pour la partie jardin, le but est à la fois
modeste et universel : nourrir ceux qui
cultivent, leur famille, les stagiaires et
visiteurs en villégiature au Battement
d’ailes. Ici sont cultivés tous les légumes
de saisons. Tous les plants sont produits
en autonomie. Les graines et les semences sont uniquement issues du bio.
Le sol est travaillé sous forme de bandes
permanentes. Il est enrichi régulièrement
ce qui le rend léger et facile à travailler.
Sous serre et sur cette fin d’hiver, de minuscules petits plants se font dorloter sur
couche chaude (amalgame de fumier de
cheval et de copeaux de bois). A côté,
des plants de salade attendent sagement
leur moment. Ici on dit oui au phyto mais
d’origine végétale uniquement : le purin
d’ortie ou de consoude par exemple.
On dit : « pas trop d’azote non plus ».
Le paillage, la fertilisation naturelle, la
rotation des cultures, l’association des
cultures permettent d’éviter les parasitages et de faire pousser des fruits et des
légumes goûteux, en belle abondance.
Un système d’irrigation par micro aspersion sera opérationnel pour la saison qui
arrive. Il économisera l’eau et la sueur de
ceux qui transportaient sans relâche les
arrosoirs.
Dans les tablettes de l’association figure
également la création, sur un magnifique versant sud, d’un jardin pédagogique conçu avec des architectes paysagistes. 150 arbres sont d’ores et déjà
en cours de plantation. De l’autre côté,
la belle construction bio-climatique vient
enrichir le paysage. Elle aura vocation à
accueillir des stages, des rencontres, des
ateliers, des spectacles et un restaurant
agrico-écologique
Pour en savoir plus :
Le Battement d’Ailes
Ferme de Lauconie
19150 Cornil
05 55 26 49 98
www.lebattementdailes.org
Les ateliers de jardinage du Battement d’ailes
Fred et les autres jardiniers du jardin partagé de l’association Le battement d’ailes proposent aux jardiniers amateurs ou débutants de les rejoindre, un samedi par mois pour participer aux travaux qu’ils entreprennent. Il s’agit d’apprendre, par la pratique
des méthodes simples pour jardiner efficacement dans le respect de l’environnement …et de vous lancer, chez vous, en toute
autonomie.
- Les samedis 16 avril, 14 mai, 18 juin, 9 juillet - de 8h à 12h
- Sur le site de Le Battement d’ailes à Lauconie – Cornil.
- Participation libre.
Mais aussi, 2 journées de formation :
- Dimanche 15 mai – « Soigner les plantes par les plantes » (participation : 30 euros)
- Samedi 18 juin – « Confectionner et utiliser les composts au jardin » (participation libre)
Contacts et réservation : 05 55 26 49 98 – [email protected]
Vous avez perdu
quelque chose ?
Ah non Médor, ce n’est pas bien du tout, ce que tu fais là !
Il faudrait que tu éduques ton maitre petit Médor. Rappelle-lui que dans
toutes les rues de Tulle et même les plus petites, il y a des enfants qui
jouent, il y a des personnes âgées qui se déplacent et que tes étrons ne
sont pas des étrennes, loin s’en faut. Ca porte bonheur si c’est avec le
pied gauche !? Ca reste encore à prouver gentil Médor.
Prenez un sac !
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Développement durable
Cartographie de nos espaces publics
Tels des chercheurs d’or éclairés, munis
de leur GPS spécial « espaces publics »
les techniciens de la FREDON, partenaire
de la ville pour la mise en œuvre de la
charte « Objectif zéro pesticide », ont pu
surprendre le Tulliste ce mois de mars en
arpentant la ville par toutes ses routes et
chemins. Ils ont quadrillé la commune
dans le but de recenser tous les trottoirs,
caniveaux, types de substrats, de pentes,
d’avaloirs, de fossés, de ruissellements,…
qui caractérisent Tulle. 400 avaloirs ont été
diagnostiqués chaque jour. Ce travail de
fourmi va permettre d’établir une cartographie précise de l’ensemble des espaces
publics entretenus par la ville, de déterminer les risques potentiels pour la santé et
pour l’environnement et de proposer des
solutions alternatives pour l’entretien et le
traitement de ces espaces.
Les jardiniers de la ville
exemplaires et motivés
Les jardiniers de la ville n’ont pas attendu le diagnostic de la FREDON pour mettre
en oeuvre des méthodes alternatives de traitement et d’entretien des jardins et
autres espaces publics. A Tulle, plus aucun pesticide n’est utilisé sauf pour le cas
spécifique de dévitalisation de souches et pour un désherbage ciblé dans les cimetières. Les jardiniers et agents d’entretien des espaces publics utilisent la technique
thermique qui consiste à brûler l’herbe à l’aide d’un chalumeau et le brossage
mécanique qui permet de l’arracher et de nettoyer simultanément la surface. Les
traitements biologiques sont également utilisés dans les serres municipales pour
éloigner vilaines aleurodes et autres bestioles qui ne seraient pas les bienvenues.
Par ailleurs, en ville, peut-être l’aurez-vous également remarqué, les agents municipaux manient de nouveau la binette dans les rues pentues, peu accessibles aux
machines.
Le désherbeur thermique est une des alternatives
à l’usage de désherbants chimiques
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Création
d’une commission
municipale
consultative
dédiée
aux « aménagements
paysagers »
Suite à une suggestion entendue en
Assemblée de quartier en février 2011
et compte tenu d’inquiétudes exprimées ponctuellement par des tullistes
à l’occasion d’opérations de coupes
d’arbres rendues nécessaires par la
mise en oeuvre d’aménagements
urbains ou pour assurer la sécurité,
le maire de Tulle a décidé de mettre
en place une commission municipale
consultative dédiée aux aménagements paysagers.
La Municipalité s’engage sur la durée
du mandat en cours à maintenir, voire
à développer les surfaces végétalisées
et le nombre de plantations arbustives.
La commission sera le garant de cet
engagement et fera des propositions
visant à développer des plantations
et des espaces paysagers adaptés
aux contraintes de fonctionnalités
urbaines, climatiques, esthétiques,
financières et d’entretien, dans des
perspectives de court, moyen et long
terme. En outre, la commission s’attachera à faire des propositions visant à
développer la biodiversité.
Renseignements :
Service de développement durable :
05 55 21 77 03
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Sport/Trail
Tulle Brive Nature
Dimanche 10 avril 2011 – Première édition
Rencontre avec Thierry Breuil,
Thierry, Tulle Mag sait que vous vous
êtes blessé en fin d’année dernière. Que
s’est-il passé et comment allez-vous
aujourd’hui ?
Effectivement, en pleine préparation
des Templiers - le trail de l’hexagone
le plus prestigieux- je me suis blessé et
j’ai néanmoins maintenu l’entraînement
tout en boitant pendant un bon mois.
Le résultat, est qu’après l’objectif, j’ai eu
une pubalgie. J’ai donc dû m’arrêter trois
mois. Mon médecin, le Dr Noguera et
mon kiné, Stéphane Verlhac, qui ont une
grande expérience des coureurs à pieds,
ont fait un très bon travail sur moi avec
de nombreuses séances de massages
transversaux profonds, d’étirements et
de renforcement musculaire.
J’ai repris les chaussures de footing mijanvier. Après trois semaines de footings
progressifs, j’ai participé et remporté
le trail de Grand-Brassac en Dordogne
couru en deux étapes de 16 et 31 kms.
Dernièrement, j’ai couru le semi marathon de Paris. J’ai réalisé tout de même
un assez bon temps : 1h12’10’’.
Depuis quelques jours, j’ai repris l’entraînement en biquotidien. La semaine dernière, j’ai réalisé 9 séances et un peu plus
de 160 kms dans la semaine.....tout en
travaillant évidemment !
Quelles sont les spécificités et les atouts
de la Brive Tulle Nature ?
Cette course se déroule comme tous
les trails en nature. La distance est assez
longue, ici 34.5 kms avec un bon petit
dénivelé de plus de 600m. En termes
d’effort, nous sommes tout près d’un
marathon.
Je trouve très grisant, très fun, ce principe de « ville à ville ». Pour un Corrézien, relier Tulle à Brive est quelque chose
que j’ai souvent eu envie de faire sans le
réaliser. Après plusieurs reconnaissances,
c’est aujourd’hui possible.
Pouvez-vous donner quelques conseils
à nous qui prenons les chaussures de
footing pour la première fois ?
Donner un programme en quelques
lignes est bien difficile. Nous sommes sur
l’effort d’un marathon, avec la technicité
du dénivelé et de poses de pieds aléatoires, voire techniques. Ceci dit, nous
sommes à trois semaines de la course.
Il reste donc à peine dix jours de travail.
Après il sera trop tard, et viendra le temps
de la récupération.
Dans les dix jours qui viennent, il serait
bon de réaliser deux séances.
La première de type travail en côte. Cet
exercice consiste à monter en allure compétition une bosse de 5’, en répétant l’effort quatre fois environ. La récupération
s’effectuant en redescendant doucement
jusqu’au point de départ. Tout ceci après
20’ de footing pour l’échauffement, et
10’ de retour au calme en fin de séance.
La seconde, quinze jours avant la course,
serait une sortie trail, en condition de
course (chaussures, short ou collant,
porte bidon ou sac d’hydratation, chaussettes de compression...). Le but est de
faire un ultime test avant l’épreuve et
vérifier si tout va bien, les produits énergétiques en premier lieu. Faire une sortie
de 2 heures, voir 2 heures 30 pour ceux
ayant un peu l’habitude des sorties dites
longues.
La dernière semaine, il faudra couper
l’entraînement et s’accorder plus de repos qu’à l’accoutumée. Faire de bonnes
nuits, boire beaucoup d’eau dans la jour-
Tulle Brive Nature
Petits conseils pour débutants
Tout le monde n’est pas Thierry Breuil, mais cette épreuve reste accessible au plus
grand nombre pour peu que vous ayez suivi ces quelques conseils d’avant course :
1 – si vous n’êtes pas en capacité à faire les 30 kilomètres, vous pouvez participer
en équipe sous forme de relais (18 et 14 km par personne).
2 – pour les autres, habituez vous à sortir (courir ou marcher) de plus en plus
longtemps jusqu’à des 2h30 et n’hésitez pas à consulter le site http://www.latullebrivenature.fr
3 – le jour de la course, pensez à bien vous alimenter et vous hydrater tout au
long de l’épreuve et surtout rester à un rythme de course régulier et adapté à vos
capacités.
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née et avoir une alimentation de qualité.
Comment se déroulent vos journées ?
Elles sont axées en fonction de deux
objectifs majeurs. Cette année ce seront
les championnats du monde de trail en
Irlande le 9 juillet sur 50 miles, soit environ 70 kms. Ensuite, nous sélectionnons
avec mon entraîneur Jean-Luc Bonillo
des courses de passage. De minis objectifs qui jalonnent les mois et qui sont autant de moments pour vérifier que nous
sommes sur la bonne voie.
Je m’entraîne entre sept et dix fois par
semaine. Dans une journée type, j’embauche vers 7h-7h30 (je livre du café
dans des bars, hôtels, restaurants dans
toute la Corrèze, le Lot et une petite partie de la Dordogne du lundi au vendredi
midi). A midi, je m’arrête pour une première séance, la plus longue de la journée. Entre 12 et 14h, je parcours entre
15 et 20 kms avec du travail de qualité
(séances de pistes, courtes des 200m,
longues des 1000 ou 2000m, de puissance en côte...).
A la fin de ma journée de travail entre 17
et 18h, je retourne faire un footing dit de
«décrassage» qui chez moi est toujours
de 45’ pour 11 kilomètres. Et avec tout
ça, je dors bien !!!
Pour en savoir plus
http://www.thierrybreuil.fr/
Photo Thierry Soulie
Photo YM Quemeneur
champion de France de Trail 2009 et 2010 et parrain de la course
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29/03/2011 09:52:05
Economie
Miam
Les métiers de bouche
Ah la belle Région ! Ah le beau Pays ! Ah la belle ville gourmande et les professionnels qui
gravitent dans la sphère des Métiers de bouche ! Sans eux notre vie serait plate et triste et nos
papilles sans consistance, définitivement mal éduquées à coup de malbouffe et de sandwichs
élastiques avalés sur le pouce.
Le professionnel des métiers de bouche est un homme ou une femme de talents et de passion.
Hyper-spécialiste, il privilégie dans 99,9% des cas des produits de très grande qualité,
régionaux ou locaux quand cela est possible. Ensuite, avec une alchimie qui n’appartient
qu’à lui, il transforme avec maestria les dits produits en saveurs incomparables.
Allez, c’est parti pour un petit tour gourmand à Tulle.
Et si on commençait par le fromage ?
Savoureuse ferme du Trech
Premier point sémantique : le
fromager est celui qui fabrique
le fromage, tandis que la crémière est celle qui le vend.
Patricia Dubayle est crémière.
Elle est installée dans le Trech
depuis 1994. « Ici, nous précise-t-elle, cela a toujours été
une crèmerie ou une épiceriecrèmerie ce, depuis 1920.
C’est par mon mari qui a fait
l’école de la fromagerie, que
j’ai abordé ce métier. Au fil des
années, j’ai appris à connaître,
à reconnaître mais aussi à aimer ces produits magnifiques
pour ensuite les proposer aux
Tullistes et aux gens de passage. Ils aiment repartir avec
des paniers emplis de produits
locaux.
Le fromage c’est notre patrimoine. Bien sûr je ne peux pas
avoir ici les 365 variétés, mais
j’essaie d’avoir une gamme la
plus étendue possible. Si je
privilégie les fromages locaux tels les Cantal - j’en ai 6 variétés différentes et je
suis très pointue en la matière - , le Salers, des caillades d’ici, du Saint-Nectaire, je
propose aussi des AOP qui proviennent de petits fromagers, et des camemberts
fermiers qu’on ne trouve plus. Je favorise les petits producteurs : mon Rocamadour vient d’une toute petite ferme et j’ai des produits très spécifiques que les
connaisseurs apprécient comme la Trappe d’Echourgnac qui est faite par les sœurs
et qui est frottée à la liqueur de noix. J’ai d’excellents fromages de chèvres qui
viennent d’ici mais également de Touraine, du Berry,… Impossible de tout citer
évidemment. Vous pouvez trouver chez moi de la bonne crème fraiche AOC, des
œufs bios, d’excellents vins pour des prix très raisonnables, ainsi que des confitures
artisanales et même des petits objets de bois ou des accessoires en lien avec la
dégustation du fromage. »
Côté fromages
A l’entrée de la zone
de Cueille
Qui a dit : « comment voulez gouverner un pays qui a plus de fromages
que de jours dans l’année ? ». A méditer.
En attendant, la réponse à cette question essentielle, Tulle mag est allé faire
un tour du côté de la zone de Cueille.
Là, il s’agissait de rencontrer Françoise
Sallet qui a ouvert en fin d’année dernière sa crèmerie à l’entrée même du
magasin ED. La commerçante, après
un parcours professionnel qui l’a menée à Madagascar dans le domaine
du tourisme, puis en France dans le
secteur de l’action sociale, a souhaité
prendre son indépendance et créer sa
propre entreprise.
A l’entrée de la zone commerciale,
elle propose maintenant toute une
gamme de fromages de saison, avec
une petite préférence pour les Cantal,
les AOC, des œufs bio sans oublier
quelques bonnes bouteilles sans lesquelles le fromage ne serait pas tout à
fait ce qu’il est.
Un grand parking facilite votre vie de
client, alors n’hésitez pas !
A suivre dans Tulle mag de mai, les talents de Jean-Marc Isolet (boulanger), Daniel Roussarie (boucher),
Patrick Hembert (boucher-charcutier-traiteur ) et Gaël Gorse, Orfèves (pâtissier-chocolatier).
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Boulangerie Espinasse
La bonne odeur du pain
Le bienheureux promeneur qui s’aventure du côté du haut du
Trech est forcément happé par les parfums du bon pain de
monsieur Espinasse. La petite boutique de la rue Bonnelye ne
désemplit pas. Ici le bon pain est légion en tourte, pain blanc,
pain de seigle, pain de mie, pain long ou en couronne. On y
trouve aussi de délicieuses viennoiseries. Alain Espinasse est
un artisan vraiment exceptionnel et talentueux. Il exerce son
beau et difficile métier ici depuis le 1er octobre 1974. Dès 22h
chaque soir, il attaque les fournées par le pain de campagne et
laisse lever pendant près de deux heures. Pendant ce temps de
pause pour la pâte, pour lui pas de répit : il devra attaquer les
baguettes, le pain blanc et les gâteaux. Chaque variété de pain a un temps de pause
et de travail spécifique suivant la farine ou les mélanges de farines qui la composent.
Les températures du four sont également à moduler suivant les pains.
Les premiers clients de la boulangerie sont les « travailleurs » de nuit du quartier : les
infirmières qui débauchent, les médecins mais aussi les « nuiteux » qui finissent leur
périple de fête avec un bon croissant tout juste sorti du four.
Le tout à déguster sans modération.
De l’autre côté de la ville
Encore du bon pain !
Au 1 avenue Winston Churchill, Stéphane et
Marie Ludier, artisans boulangers travaillent sur
deux points de la ville, ici au 1 avenue Winston
Churchill et place Martial Brigouleix, sous la tour
administrative. La qualité de leur produits est
reconnue aux deux bouts de la ville. Si, à la gare,
les commerçants notent une clientèle « plus famille » et peut-être un peu plus âgée, côté place
Brigouleix, tous les fonctionnaires de la Tour administrative et de la ville ont désormais pris la bonne habitude de franchir leur porte.
Là aussi régal assuré avec les bons pains - plus de 12 variétés différentes - les viennoiseries et les pâtisseries maison (évidemment !).
Balade gourmande avec Claude Rochais
Tulle mag termine cette première
partie de « dossiers gourmands »
côté avenue Victor Hugo avec les
savoir-faire de Claude Rochais.
D’abord apprenti dans la maison
Trousselier à Souilhac, puis ouvrier
chez Brachet, Claude Rochais s’est
installé à son compte le 1er janvier
1983. « Un coup de folie » dit-il « un
éclair…le comble pour un pâtissier !
J’ai acheté en un mois de temps et
j’ai démarré dans la foulée. Mon
métier est plus qu’une passion et il faut bien cela pour supporter les heures de
travail que nous devons faire chaque jour. Je me lève vers 4 heures du matin et je
travaille jusqu’à midi et même plus tard quand nous sommes en période de fête
comme c’est le cas en ce moment à la veille des fêtes de Pâques. Aujourd’hui j’ai
avec moi 5 salariés et un apprenti. Avec mes collègues de l’Union Artisanale des
Patisseries de la Corrèze nous faisons tout pour faire avancer le métier. Ensemble
nous avons créé le Trepaïs, la galette Corrézienne et plus récemment la Vacherie
Limousin. Il s’agit d’un bonbon au chocolat noir qui renferme une pâte de framboise. Un vrai délice ! Rien que pour le Trepaïs, nous avons eu des dizaines de
réunions pour déterminer avec précision la recette.
Dans mon entreprise, je favorise vraiment la formation. Mes employés et moi allons aussi souvent que cela est possible nous former auprès des meilleurs ouvriers
de France. J’admire vraiment ces gens-là : à la fois ils ont le talent de leur métier et
à la fois ils ont le talent de bien le transmettre ».
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Les artisans
& artisans-commerçants
des métiers de bouche
à Tulle
Boulangerie, boulangerie-pâtisserie
Capelas Antonio-Julio
38 r Doct Aimé Audubert
42 av Victor Hugo
Place Gambetta,
Espinasse Alain
20 r François Bonnelye
Hibert Nicolas
37 quai Aristide Briand
Isolet Jean-Marc
11 r Doct Valette
Le Fournil St Jacques, Guillaume Lefebvre
59 av Victor Hugo
Bernard Roux
119 rue de la Barrière,
Le Fournil du Trech, Guillaume Lefebvre
59 av Charles de Gaulle
Les Délices Corréziens, Michel Chouzenoux
8 r Doct Aimé Audubert
BPMJ (SARL)
1 av Winston Churchill
Place Brigouleix (sous la tour administrative)
Pâtisserie, chocolaterie
Rochais Claude
9 av Victor Hugo
Aux Délices de Mathou
6 pl Emile Zola
Mirat André
101 av Victor Hugo
Orfèves
21 av Charles de Gaulle
Boucherie, boucherie-charcuterie,
charcuterie, traiteur
La fourchette tulliste, Sylvain Lathieyre
10 r Riche
Pinardel René
14 quai Baluze
Roussarie Daniel (Ets)
11 r François Bonnelye
Hembert Patrick
9 quai Alfred de Chammard
Boucherie épicerie Chez Gurses
9 Avenue Victor Hugo
Charcuterie Mas
3 avenue Charles de Gaulle
Les commerçants
Crèmerie, fromagerie
La Ferme du Trech
5 pl Clément Simon
Coté Fromages
r Doct Ramon
Chocolateries, confiseries, produits du
terroir (commerces de détail)
Raoul et Maryse Lornac (artisancommerçant)
11 av Charles de Gaulle
Aux Délices
114 av Victor Hugo
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29/03/2011 09:52:09
Formation
Tulle atouts formations
Lycée Cassin
Un journal en marche
Dans la tourmente qui agite
l’Education Nationale et qui
pourrait malheureusement mettre
en péril des enseignements de
qualité et porteurs d’emploi, Tulle
mag continue son tour d’horizon
des établissements de formation.
A chaque reportage, nous
rencontrons des professeurs
motivés, des équipes
administratives et des chefs
d’établissements mobilisés,
mais nous rencontrons surtout
des jeunes gens très investis,
passionnés, avec un regard
toujours très intelligent et lucide
sur la société qui les accueille. Ils
sont courageux et travailleurs. Qui
peut encore dire le contraire ?
Le lycée René Cassin
propose des enseignements spécifiques
dans trois secteurs
distincts : hôtellerie,
tertiaire et services,
secteur
industriel
et bâtiment. Dans
chaque domaine des
diplômes sont proposés qui vont du CAP
au BAC.
Le lycée offre des
formations en phase
avec les besoins des
professionnels.
Ici,
pratiquement chaque
jeune diplômé trouvera du travail avec
l’obtention de son diplôme. Sur la colline des Fages, l’établissement qui se love
dans trois hectares de verdure est idéal
pour les études.
Au lycée Cassin il y a également des projets pédagogiques très motivants liés
notamment au développement durable
dont Tulle mag a souvent parlé : nettoyage de la rivière Corrèze ou travail
autour des pommes de la Corrèze. Les
lycéens de Cassin retroussent souvent
leurs manches pour Tulle !
…Vive la presse libre !
En pleine semaine de la presse, les élèves
avec le soutien de leur professeur Hervé
Benoist, animent trois blogs où l’on peut
retrouver le quotidien de l’établissement,
des poèmes, des photographies, des dessins et de très beaux textes.
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Parallèlement,
les jeunes élus
au Conseil de
la Vie Scolaire
planchent sur un
journal
interne
dont ils aimeraient beaucoup
qu’il voit le jour
dès la rentrée
prochaine. Et ils le
concèdent, dans
un cursus qui leur
propose des périodes de stages à
l’extérieur plutôt
longues, ce n’est
pas si simple.
Tant mieux pour
les stages : ils sont motivants et sont une
vraie ouverture sur le monde du travail.
Tant pis pour le journal qui risque d’attendre un peu.
Nous retrouvons Kevin, Sarah, Joffrey,
Ludovic, Justine, Paul, Jean et Mandy qui
sont tous actifs dans le conseil de rédaction.
Issus de formations différentes les jeunes
gens se retrouvent pour travailler sur ce
futur support de communication interne.
Les rôles sont déjà distribués : rédac chef,
maquettiste, photographe, journaliste
« d’investigation »,… Aujourd’hui, ils
travaillent spécifiquement sur le titre.
Le « Marquis’art » plaît beaucoup pour
le lien avec le site du Marquisat et pour
l’histoire tulliste. A voir…
Une chose est sûre, Kevin nous le dit et
nous le répète : l’idée est de faire mieux
connaitre à l’ensemble des lycéens les
spécificités des formations : « Les élèves
qui sont en hôtellerie ou en cuisine ne
savent absolument pas ce que font les
élèves qui sont dans le tertiaire, ou dans
le bâtiment. Nous ne connaissons pas
l’actualité des uns et des autres. Ce journal devrait nous aider à mieux communiquer et à parler de nos futurs métiers. »
Ils sont inquiets aussi pour leurs jeunes
collègues qui arriveront à la rentrée prochaine. Là c’est Mandy qui intervient et
qui nous rappelle que le CAP ou le BEP
cuisine était un tremplin idéal vers le bac
et qu’il est aujourd’hui supprimé.
Pour eux-mêmes et pour leur avenir,
ils restent optimistes et ont une foule
d’idées. Ils sont très ambitieux. Les futurs
cuisiniers rêvent de devenir des grands
chefs. Ceux qui apprennent le service
se voient déjà dans de grands établissements. Ils ont l’envie bien ancrée de partir
se perfectionner à l’étranger. Ils gardent
en tête l’exemple de cet ancien du lycée
qui fait aujourd’hui le tour du monde en
travaillant de restaurant en restaurant et
qui leur envoie régulièrement des cartes
postales.
Ce sera bientôt leur tour, c’est sûr.
Lycée professionnel René Cassin
Boulevard du Marquisat
05 55 20 20 44
[email protected]
http://www.lyc-cassin.ac-limoges.fr
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Jeunesse : paroles & talents
Bruno Richard
Tulliste et wwoofer
Wwoofer signifie Willing Worker
On Organic Farms autrement
écrit : travailleur bénévole dans
des fermes biologiques. Cette
pratique est très répandue
notamment au Canada et aux
Etats-Unis. Le wwoofer partage
pour un temps la vie d’une
famille ou d’une communauté
sur leur ferme. Il participe aux
travaux de la dite ferme. Il
peut jardiner, récolter, fendre
le bois, traire les animaux, les
garder, les soigner, apprendre
à faire le fromage ou le pain
en contrepartie d’un toit et de
l’assurance du pain quotidien.
Bruno Richard est âgé de 23 ans. Il a
passé son baccalauréat au lycée Edmond
Perrier en 2007, puis a obtenu un BTS
en fluide énergie environnement, option
frigoriste à Egletons. Il est également
sapeur-pompier volontaire. Fort de ses
diplômes et se disant qu’après tout pour
bien aimer sa ville il fallait savoir la quitter un peu, Bruno décide d’expérimenter
le wwoofing et s’engage pour une belle
expérience aux Etats-Unis, en Alaska et
au Canada.
Retour sur un périple initiatique
« Le wwoofing était idéal pour répondre
à mon envie de me frotter aux grands
espaces et pour concrétiser un jour - je
me l’étais promis avant mon départ - la
pêche d’un beau saumon en Alaska. Le
principe du wwoofing est assez simple.
Il s’agit de se connecter sur un site spécialisé, de prendre une licence qui sera
valable un an et qui vous donne accès
aux coordonnées d’exploitations dans
le monde entier. Vous vous inscrivez en
sélectionnant les fermes qui vous intéressent et en précisant vos dates de disponibilité. Savez-vous que six fermes corréziennes pratiquent le wwoofing ?
Au vu de votre candidature, les fermiers
vous acceptent ou pas et c’est comme
cela que j’ai atterri un jour à Montréal
avec mon sac à dos. Pendant 4 mois j’ai
travaillé à la plonge dans un restaurant
et j’ai également donné des cours dans
le domaine du froid. Puis je suis parti, j’ai
traversé tout le Canada et c’est à partir
de ce moment que j’ai découvert le travail à la ferme au travers de huit exploitations. Hormis un cas, qui s’apparentait
à de l’esclavagisme et où j’ai dû partir en
pleine nuit en passant par la fenêtre, à
chaque fois cela a été des expériences
très intéressantes et très formatrices.
Après le Canada, je suis parti deux mois
en Alaska. C’est là que j’ai péché mon fameux saumon. Je suis ensuite reparti sur
19
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Montréal, toujours de ferme en ferme.
Mon périple m’a également emmené à
Ottawa et en Islande. A Chaque fois j’ai
appris et j’ai pratiqué des travaux très différents. J’ai fait du fromage, j’ai construit
une « green house », une serre. Je me
suis occupé d’un troupeau de chèvres.
Chaque jour je leur faisais traverser la
rivière en barque pour aller vers des pâturages et je les ramenais le soir à la bergerie. J’ai fait de l’hydravion, j’ai pêché le
crabe crevette,…
En fait avec ce genre d’expérience, on
part seul mais au bout du compte on
ne l’est jamais. J’ai fait de très belles rencontres.
Aujourd’hui que je suis de nouveau dans
ma ville, je me suis fixé un autre challenge : faire de l’ULM avec mon père. Je
passe mon brevet de pilote et j’espère
voler pour mon anniversaire le 31 mai
prochain.
TULLEmag numéro 71 - Avril 2011
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Expression libre
Majorité municipale
Le développement durable est une notion
récente mais sa logique a toujours été au
cœur des préoccupations de l’homme ou,
du moins, aurait dû l’être.
Cela consiste à ne rien faire, à ne rien engager sans avoir au préalable analysé nos
actions en fonction de l’avenir, celui des
hommes, et celui de la planète qui nous
fait vivre.
Il s’agit là de grands mots qui peuvent
trouver une traduction concrète dans nos
agissements quotidiens quelle que soit
leur (apparente) ampleur.
Aussi la ville de Tulle a signé, en collaboration avec Corrèze Environnement, la
charte « Objectif zéro pesticide » et depuis
lors, les agents de la ville n’utilisent plus
de produits dangereux pour enlever ces
« mauvaises » herbes qui parsèment nos
espaces publics. Ils utilisent maintenant le
choc thermique, l’arrachage manuel, voire
le maintien de ces plantes qui participent
à leur niveau de la biodiversité. Pour les aider dans cette tâche, la ville, avec l’aide de
l’association FREDON, va élaborer un plan
de désherbage permettant de mieux gérer
les espaces publics.
Prenons un autre exemple avec le Plan de
Déplacement Urbain. Celui-ci a été élaboré par un bureau d’études spécialisé qui
a travaillé sur quatre axes, le transport en
commun, le stationnement, les transports
doux et la sécurité routière. Il s’est traduit
dès le 3 janvier de cette année par le lancement du nouveau réseau de transport
urbain (le TUT) qui s’est fixé comme priorités le maintien de la desserte des quartiers
éloignés et la mise en place d’une navette
rapide en fond de vallée permettant de
desservir les zones d’activités les plus importantes et d’assurer une complémentarité avec les trains, les bus, les voitures et
les autres modes de transport comme le
vélo et la marche. Le pôle intermodal de la
gare, bientôt opérationnel, viendra compléter ce réseau de transport et le rendre
encore plus lisible et accessible.
La réalisation de ronds-points associée à la
mise en place de zones de partage limitées
à 20 km/h permettront à terme d’offrir
plus d’espace aux piétons et vélos, et aux
automobilistes d’opter pour une conduite
plus apaisée et sécurisante avant bien sûr
de choisir le TUT !
En matière d’urbanisme, la ville travaille
aussi à faire en sorte d’offrir aux habitants d’aujourd’hui et à ceux de demain
des logements moins consommateurs et
plus liés au milieu environnant. L’éco lotissement des Fages, en cours d’étude, les
aides ciblées à la réhabilitation des logements anciens, l’opération de rénovation
urbaine en sont et en seront les éléments
les plus emblématiques.
La gestion des eaux rejetées, en particulier des eaux usées, s’est inscrite aussi dans
cette démarche. La mise aux normes progressive du réseau de collecte, les travaux
d’amélioration de la station d’épuration,
le traitement des eaux pluviales de voirie
avant leur rejet au milieu, l’entretien régulier des avaloirs ont d’ores et déjà porté
leurs fruits. De nombreux rejets directs à
la Corrèze ont été éliminés, les rejets en
fin de station sont aux normes, voire audelà, et la faune et la flore de la Corrèze
ont retrouvé un nouvel élan.
Mais ce n’est pas uniquement la ville qui
agit, elle accompagne la Communauté
de Communes dans ses actions propres.
La mise en place du tri et de la collecte
sélective de déchets contribuera aussi à
permettre à nos descendants de pouvoir
vivre dignement.
Mais le développement durable n’est
pas simplement une politique publique,
c’est aussi une philosophie de la vie, une
approche différente dans nos rapports à
la nature, un respect de toutes formes de
vie animale ou végétale et une formidable
occasion pour refouler les rapports entre
les hommes en retrouvant les principes de
solidarité, d’équité et de partage.
Opposition municipale
Les élus de l’opposition municipale souhaitent revenir sur le Débat d’Orientation Budgétaire (DOB)
qui s’est déroulé le 15 février 2011, lors du dernier
conseil municipal. Le document qui sert de support
au débat offre un ensemble de données variées
(sur la gestion des dépenses de fonctionnement, la
maîtrise de l’endettement, l’évolution des recettes
fiscales ) qui permet d’apprécier l’état de santé de
notre cité. Plus simplement, il permet de répondre
à une question simple : que fait-on de l’argent du
contribuable tulliste ?
Un endettement qui s’alourdit : 30,5 M d’euros.
30 674 336 euros. C’est, à la fin de l’année 2010, le
montant de la dette de la ville de Tulle. Cela représente un endettement de 2044 euros par citoyen
tulliste. La découverte de ce montant a de quoi
laisser perplexe… En 2009, la ville avait déjà atteint
le triste record d’un endettement de 1885 euros
par habitant quand la moyenne nationale était de
958 euros. L’année 2010 voit donc une augmentation supplémentaire de plus de 190 euros par habitant. Le constat est simple : notre ville est dans un
état de grand tourment.
Ainsi à titre d’exemple, pour payer la partie annuelle de sa dette en 2010, la ville a dû s’acquitter
de 2 999 784 euros. Sur cette somme, 1 129 286
euros étaient consacrés aux seuls intérêts. Ces
chiffres doivent nous faire réfléchir sur la nature de
notre surendettement.
Des projections incertaines
Cette situation financière semble aggravée par des
projections incertaines qui avaient été bâties au
début de l’année 2010. Ainsi la majorité municipale avait prévu des rentrées d’argent plus conséquentes que ce qui a été. L’étude des recettes de
fonctionnement montre que les recettes espérées
n’ont pas été réalisées ». Il s’agit par exemple des
recettes d’occupation du domaine public par les commerçants (-11 000 euros), les déficits du centre aquarécréatif (-46 000 euros), les recettes de stationnement (-40 000 euros) le versement transport inférieur
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de (- 50 000 euros) ».
Notre cité perd ses capacités de ressources et de ce
fait, en 2010, les élus de gauche ont continué de
vendre les biens de la ville pour renflouer la trésorerie. La vente des biens immobiliers communaux
a été multipliée, pour atteindre cette année, une
recette totale de 695 000 euros ». L’ancienne médiathèque 67 000 euros, l’école Jean Jaurès 200 000
euros, des maisons du Rodarel 193 000 euros, bâtiment Clément Chausson 87 000 euros, bâtiment
Quartier des Fages 149 000 euros ».
Une majorité municipale dans un état
d’abattement
Pour fonctionner en 2010, la ville de Tulle, qui n’a
plus aucune capacité financière, a dû contracter un
nouvel emprunt de 1,6 M d’euros. C’est la chute
en avant et l’abattement de l’équipe en place est
d’autant plus grand que la progression des bases
fiscales tant attendue n’est pas du tout au rendezvous. La politique de l’habitat n’a pas réussi à fixer
de nouveaux habitants. La majorité mesure désormais combien soutenir l’habitat sans s’interroger
sur le développement économique conduit à une
impasse. Après avoir reconnu « la faible progression
des bases fiscales », la conclusion du DOB est sans
appel : « Il est dans ce contexte difficile d’augmenter
les ressources de la collectivité ».
La politique financière actuelle de la majorité n’a
plus de perspective et la deuxième partie du mandat s’inscrit dans une fatalité affligeante. La ville
de Tulle ne peut lutter contre son étiolement qu’à
travers une réflexion et une action plus volontaires
sur le développement économique. Nous devons
soutenir et favoriser l’emploi pour fixer les populations. Le développement économique dans l’action
municipale ne peut se suffire des animations des
fêtes de fin d’année. Le maire doit être, dans son
action, au centre des dynamiques entre les établissements bancaires, les initiatives entrepreneuriales
et les acteurs institutionnels. Nous sommes malheureusement bien loin de cette perspective.
Les esseulés de la zone artisanale de la Solane
Pour illustrer cette insuffisance de la majorité municipale, nous prendrons un exemple emblématique
parmi tant d’autres : la zone artisanale de la Solane
qui a été totalement délaissée depuis la première
partie de ce mandat. Cette zone d’activité économique connaît actuellement une situation nouvelle.
L’ancien centre France Télécom est en vente, de
nombreux bâtiments ont changé de propriétaire,
des terrains se libèrent. La ville doit profiter de ces
opportunités pour ouvrir des perspectives afin de
soutenir des projets pour fixer des activités professionnelles. Cette zone est totalement absente des
préoccupations municipales et c’est encore une
gestion au fil de l’eau qui sera préjudiciable à son
développement. Les acteurs économiques déjà
présents ont pourtant des attentes pour donner à
ce site une nouvelle dimension. Ils sont tout bonnement abandonnés. Même les demandes les plus
simples comme accéder à la DSL ne sont toujours
pas entendues. A minima, n’y a-t-il pas là une priorité que d’assurer un accès au numérique de haut
débit pour la totalité des zones d’activité de notre
cité ? Tout ce que la majorité a pu proposer, c’est
une aire d’accueil pour les voyageurs. Aux côtés des
riverains, les membres de l’opposition municipale
se sont élevés contre cette proposition qui risquait
de stériliser cette zone artisanale. Les différentes entreprises ont marqué leur désapprobation contre ce
projet et contre l’absence d’une réflexion sur une
politique urbaine. Devant la gronde, la majorité a
reculé car elle a pris conscience que sa politique
de « la mosaïque », un projet par ci, un projet par
là, n’est pas de nature à construire une cohérence
territoriale acceptable par les citoyens tullistes.
Avant de nous séparer, nous voudrions marquer
notre solidarité avec les victimes des effroyables incendies qui sont survenus dans le quartier du Trech.
Les informations en italique sont extraites du Débat d’Orientation
Budgétaire. Ce document peut être consulté en mairie.
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Portrait tulliste
Portrait tulliste
d’une chef d’entreprise,
Martine Conjeau
et, avec elle, de toute une équipe
Figure de proue du quartier de Souilhac, Tul’Ambu est
une entreprise qui compte dans le paysage économique
corrézien. 39 salariés y travaillent.
Chaque année avec professionnalisme et une belle
dose d’humanité, Tul’Ambu transporte près de
40 000 personnes dont un peu plus de 3000 pour les
urgences prescrites par les médecins.
Martine Conjeau a créé Tul’Ambu le 1er
janvier 1993. Son entreprise est une histoire de famille puisque son époux est
partie prenante et que sa fille gère la boutique de matériel médical de l’autre côté
du rond-point. Tul’Ambu est également
une histoire de famille au sens plus large
du terme : la chef d’entreprise place l’humain au-dessus de toute chose. Elle croit
possible que l’homme puisse se réaliser
dans son métier. Elle le dit : « pour moi, il
y a deux éléments essentiels ici : la vie de
l’entreprise, c’est-à-dire les hommes et les
femmes qui travaillent avec moi, qui en
font la richesse et qui en sont les savoirfaire. Il y a aussi mon combat, en tant que
Présidente du Syndicat des Ambulanciers,
pour faire avancer la profession et la faire
reconnaitre. Je me bats pour plus de traçabilité et de lisibilité de notre profession.
Nous sommes un acteur de la santé publique à part entière. Tous mes employés
ici sont formés et diplômés et nous voulons être reconnus en tant que tels.
C’est dans cette même logique que le
Syndicat et l’Association Transports Sanitaire Urgence travaillent actuellement
à la mise en place au niveau départemental d’une plateforme H24 dédiée au
SAMU départemental. Ce nouveau service aura pour vocation, en mutualisant
les moyens, de répondre 24h sur 24 aux
appels du SAMU. Une fois de plus la Corrèze innovera avec cette plateforme et ce
seront des emplois créés ».
Portraits tullistes de toute une équipe :
Pierre (responsable du planning),
Christophe (employé administratif) et
Martine (chef d’entreprise).
Lorsque vous êtes à l’extérieur de la ville
et que vous évoquez Tulle, quelle est la
première image qui vous vient à l’esprit ?
Pierre : la convivialité d’une ville placée
entre deux vallées mais qui n’en est pas
fermée pour autant. La qualité d’accueil
des tullistes.
Martine : oui, c’est très vrai. Je rajouterai à cela l’esprit sportif de la ville. Ici à
Tul’Ambu nous avons des sportifs de haut
niveau et des bénévoles très actifs dans
le domaine du sport : Igor qui est entraineur du VTN, Christophe et Georges qui
s’occupent du club de rugby féminin, Brigitte, ancienne internationale de rugby…
Yohann au Sporting. Ici, le lundi matin on
exploite les résultats du week-end.
Christophe : moi je dirais que Tulle est
une ville qui est autant attentive à ses
jeunes qu’elle l’est à ses personnes âgées.
Il y a ici pour les jeunes des formations de
haut niveau, porteurs d’emploi et je me
permets d’avoir une pensée pour le BTS
Comptabilité Gestion d’Edmond Perrier
dont je suis issu et qui est aujourd’hui en
péril. C’est insupportable.
Si vous pouviez prendre une pierre d’un
bâtiment tulliste, laquelle prendriez-vous
et pourquoi ?
Martine : dans ce quartier de Souilhac
tout me parle. A Tulle également tout me
parle. Je suis allée au lycée ici. Aujourd’hui
je croise mes anciens professeurs, les professeurs de ma fille. Je m’y promène avec
Clara, ma petite-fille. Ma fille gère la boutique médicale dans le quartier. Je connais
tout le monde. Mon papa et mon grand-
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père ont été Nez Noirs. Mon coup de
cœur va donc à l’ensemble de ce quartier.
Pierre : pour le sport et pour le nombre
d’activités proposées ici, je prends les
murs du Centre Culturel et Sportif.
Christophe : je change de colline et après
le lycée Edmond Perrier, je prends une
pierre du très exceptionnel lycée Cassin
où j’ai passé de belles années de Bac avec
une équipe pédagogique sensationnelle.
Une odeur tulliste ?
Pierre : une bonne odeur de cuisine !
Celle des pommes de terre à la blaublau.
Vous connaissez ?
Martine : hmmm… il faut les faire cuire
très doucement dans l’eau avec des
herbes et des oignons. On peut agrémenter également avec des cèpes et du lard.
Un air de musique lié à Tulle ?
En chœur : les Nuits de Nacre bien sûr !
Pierre : Bruyères Corréziennes, pourquoi
pas ?
Martine : la musique de l’occitan, les accents occitans. Je le parle encore avec les
gens du quartier et vous ne pouvez pas
vous imaginer, quand un ambulancier
accompagne une personne âgée et qu’il
lui parle en occitan comme, d’un coup,
elle est rassurée, heureuse. C’est une belle
langue que cette langue occitane et il faudrait bien que l’on continue à la parler.
Tul’Ambu
4 rue du Docteur Valette
05 55 26 94 05
TULLEmag numéro 71 - Avril 2011
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Tr
Culture
Ra
La Cour des Arts
2 rue des Portes Chanac 0544 40 97 37
[email protected]
Mar, jeu, ven 14h-18h30,
mer 10h-12h/14h-18h30, sam 10h-12h
Vivre et Entreprendre,
l’amicale des Sapeurs Pompiers de Tulle, la ville de
Tulle proposent
« J’ai jamais été aussi vieux
» de et par Pierre Palmade,
mercredi 15 juin 2011 à
21 h
Billetterie : Centre Leclerc,
de l’Espace Culturel Leclerc, Office de Tourisme
de Tulle
Peintures
Jusqu’au 25 juin
La Cour des Arts
hisse les bannières de Tulle
commandées par la ville auprès d’artistes de Tulle
et de Schorndorf : Catherine Chaux, Diane de
Bournazel, Renate Busse
Ra
Ra
L
Appel à souscriptions
Editions 2 Vives voix
Pour les larmes de Lisette
Texte et illustration Sandrine Kao
Lisette pleure sans cesse. Pour contenir ses larmes qui forment une mare à ses pieds, elle les recueille dans toutes
sortes de bocaux. Chaque fois qu’elle referme un bocal, elle
met ainsi fin à un chagrin…
Reste à remplir le bocal de larmes de joie…
Mairie de Tulle
rue Félix Vidalin - BP 215 - 19012 TULLE CEDEX
Téléphone : 05 55 21 73 00 - Télécopie : 05 55 21 73 22
Code APE : 751 A - N° SIRET : 211 927 207 000 12
N° de commune : 272
Internet : http://www.ville-tulle.fr
e-mail : [email protected]
Heures d’ouverture au public
du lundi au jeudi : 8h30 - 12 heures et 13h30 - 17h30
le vendredi : 8h30 - 12 heures et 13h30 - 17 heures
Didier Jean et Zad
C’est l’heure du conte pour la classe de maitresse Amandine.
« Il était une fois une maman ours qui aimait tant son petit
ourson qu’elle l’appelait mon trésor… ».
Les enfants ont envie de parler et des mots doux comme des
cœurs jaillissent des petites bouches.
- Moi c’est bouille à bisous !
- Moi c’est petite crapule !
-…
Seul Valentin ne dit rien. Chez lui les mots doux ont disparu.
Pour ces deux ouvrages comme pour les autres ouvrages éditer
par 2Vives Voix, n’hésitez pas : clôture des souscriptions le 30
avril 2011.
2Vives voix – hameau de Teillol – 19380 Albussac – 05 55 26
63 14 – [email protected] – www.2vivesvoix.com
TULLEmag numéro 71 - Avril 2011
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Organi
le samedi, permanence état civil : 9 - 12 heures
N’oublie jamais que je t’aime
Ville de B
associées
TULLEmag n°71
Tarifs :
Bulletin municipal d’information - Avril 2011
Tirage : 10 100 exemplaires
Rando pé
rando VT
Trail 10€
Navette e
au dépar
Dépôt légal : 2e trimestre 2011
Adresse : 10, rue Félix Vidalin - BP 215 - 19012 TULLE CEDEX
Téléphone : 05 55 21 73 42
Directeurs de publication : Bernard Combes, maire
Jean-Louis Soulier, maire-adjoint
Rédaction : Agnès Gameiro-Delteil
Rensei
Maquette : Mathieu Morel
www.la
Photos : Frank Barrat-Arnal
Service d
Service d
Impression : Maugein Imprimeurs - ZI Mulatet - 19000 Tulle  Imprim’Vert
Ce bulletin est imprimé sur papier issu de forêts durablement gérées
PEFC/10-31-1508
Distribution : La Poste
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Trail individuel ou en relais(2) 33 km
dénivelé 500 m
Rando pédestre 20 et 33 km
Rando VTT 33 et 45 km
Rando cyclo vélo 26, 56 et 72 km
La Tulle Brive Nature
dimanche 10 avril 2011
!
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c
une ambian ons musicales,
animati
village expo,
spectacle...
Organisation :
Ville de Brive, Ville de Tulle,
associées aux clubs et associations de Brive et Tulle
Tarifs :
Rando pédestre 2€,
rando VTT et cyclo 4€
Trail 10€
Navette en train et bus
au départ de Brive et Tulle
Renseignements et inscriptions :
www.latullebrivenature.fr
Service des sports de Brive : 05 55 18 15 90
Service des sports de Tulle : 05 55 20 21 27
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Ouvriers, OuvriÈres
la classe !
du
4
8
au
mai 2011
au cinéma
le palace,
et à la
médiathèque
intercommunale
à Tulle
Avec le soutien de :
Ville de Tulle
Ville d’Uzerche,
Conseil Général
de la Corrèze
Conseil Régional
du Limousin
Communauté
de communes de Tulle
et cœur de Corrèze
ministère
de la culture et
de la communication
direction régionale
des affaires culturelles
du Limousin
Fondation
pour le progrès
de l’homme (FPH)
Centre National
de la Cinématographie
(CNC)
DÉCADE CINÉMA ET SOCIÉTÉ 2011
co-organisée par Autour
du 1er mai, Peuple et Culture
et le cinéma le palace
renseignements
05 55 26 04 69
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Gérard Paris-Clavel
CINÉ-ARCHIVES
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