le village de miradoux - Le patrimoine de Midi-Pyrénées

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le village de miradoux - Le patrimoine de Midi-Pyrénées
Inventaire thématique du patrimoine bâti :
Les transformations des agglomérations en Gascogne gersoise à la fin du Moyen Âge
LE VILLAGE DE MIRADOUX
Vue de la halle depuis l’ouest
Conservation Départementale du Patrimoine et des Musées
Abbaye de Flaran 32310 Valence-sur-Baïse
[email protected]
SOMMAIRE
Introduction
1. Historique
a. Le village de Miradoux au Moyen Âge
b. Le village de Miradoux au XVIIe siècle
2. Inventaire du patrimoine bâti
a. La morphologie générale du village
b. L’architecture militaire
c. L’architecture religieuse
d. L’architecture publique
e. L’architecture civile
3. Dynamiques morphologiques
a. Un noyau initial
b. Une extension en deux étapes
c. Une fortification de l’ensemble de l’agglomération
d. Des faubourgs
Bibliographie et sources
Annexes :
-
20-04-PL-01 : Le village de Miradoux en 1837.
-
20-04-PL-02 : Le village de Miradoux en 1837, détail.
-
20-04-PL-03 : Le village de Miradoux en 2010.
-
20-04-PL-04 : Le village de Miradoux en 2010, détail.
-
20-04-PL-05 : Miradoux, analyse morphologique.
-
20-04-PL-06 : Les fortifications de Miradoux.
-
20-04-PL-07 : L’évolution du village de Miradoux à la fin du Moyen Âge.
Inventaire du patrimoine bâti de Miradoux – étude thématique – Anaïs Comet, Octobre 2012 – IA00038558.
2
La commune de Miradoux se trouve au cœur du canton éponyme, à une quinzaine de
kilomètres au nord-est de Lectoure et une douzaine de kilomètres au sud-est d’Astaffort. Le
village1 est implanté au cœur de la commune, au sommet d’un promontoire dominant des coteaux
environnants. Le paysage est assez contrasté entre des coteaux assez escarpés au centre de la
commune selon un axe sud-ouest/nord-est, et deux vallées au relief moins marqué, celle de
l’Auroue au nord et celle de l’Arrats au sud. L’altitude varie entre 280 m au village et 90 m en
moyenne le long des deux rivières précédemment citées. Les coteaux argilo-calcaires sont fertiles.
L’unique pôle d’habitat groupé de la commune est le village. L’habitat est principalement dispersé
dans la campagne environnante. Le village de Miradoux constitue un nœud routier historique
important au croisement de la route des Pyrénées à la Garonne par les crêtes et de celle menant
de Lectoure à Cahors. C’est aussi une étape sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
e
Extrait de la carte IGN au 25 000 . © IGN 2009 –SCAN25® - Licence N°2009/CISO-21-167.
1. HISTORIQUE
Plusieurs sites gallo-romains ont été repérés sur le territoire communal parmi lesquels trois
villae2. Il existait au Moyen Âge cinq églises sur le territoire communal, à Beauclaire, Saint-Génès
ou Fieux, Cazeaux, Sainte-Rose Mérigon et Lagrange3. Les deux dernières n’étaient pas des
paroisses mais des sanctuaires monastiques. Au Moyen Âge, le territoire de l’actuelle commune
de Miradoux dépendait de la vicomté de Lomagne.
1
Voir annexes 20-04-PL-01 : Le village de Miradoux en 1837, 20-04-PL-02 : Le village de Miradoux en 1837, détail, 2004-PL-03 : Le village de Miradoux en 2010 et 20-04-PL-04 : Le village de Miradoux en 2010, détail.
2
LAPART, Jacques et PETIT, Catherine (dir.), Carte archéologique de la Gaule, Le Gers, Académie des Inscriptions et
Belles lettres, Ministère de la Culture, Paris, 1993, p. 249.
3
MONESTES, André, Communes du département du Gers, Tome 2 : Arrondissement de Condom, « Miradoux », 2004,
p. 267-270.
Inventaire du patrimoine bâti de Miradoux – étude thématique – Anaïs Comet, Octobre 2012 – IA00038558.
3
a. Le village de Miradoux au Moyen Âge
L’histoire de Miradoux au Moyen Âge est mal connue faute de source écrite conservée.
Seuls quelques jalons chronologiques ont pu être mis en avant. Ceux-ci ne livrent pas ou peu
d’information sur la morphologie du village. En 1187, un certain Raimundus de Miradors est cité
comme témoin d’un acte du cartulaire de Gimont4. D’après la bibliographie, une bastide aurait été
fondée en 1253. Le texte de cette charte de fondation citée par Gouron n’est pas connu5. Un acte
de 1289 mentionne le « castrum de Miradors6 ». Il semble donc qu’il existe un village à cette date
à Miradoux. Les pouillés du XIVe siècle font état de l’église et de son recteur : « rector de
Miratoribus7 ». Vers 1483-1494, Miradoux apparaît dans l’état des places fortes du comte
d’Armagnac8. Il s’agit donc à cette date d’un village fortifié.
b. Le village de Miradoux au XVIIe siècle
Le village de Miradoux est un peu mieux connu au XVIIe siècle grâce à des sources écrites
plus abondantes. L’enquête réalisée en 1626-1627 par Chastenet de Puységur confirme que le
village de Miradoux était une place forte. Il en donne une description assez précise :
Ladite ville a deux portes à ses deux bouts, l'une du couchant et l'autre du levant ; celle du
couchant est fortifiée d'un rabelin avec un pont levis et d'une grosse tour carrée, celle du
couchant n'est fortifiée que d'une grosse guérite. L'esglize dudit lieu est du cousté du midy sur le
hault en laquelle il y a une gallerie couverte, aux deux bouts de laquelle il y a deux bonnes
guerittes flanquantes, sur la porte de ladite eglize dub cousté de la ville il y en a une autre.
Ladite eglize donne dans la ville ; lesdites guerittes ont esté faictes par les habitans despuis l'an
mil six cens quinze, lesquels avoient fait un reduit dans ledite eglize qu'ilz ont gardé durant les
troubles derniers. Ladite ville est entourée de murailhes sur laquelle les maisons prennent leur
9
appuiz sans aucun fossez .
Nous apprenons ainsi que le village est fortifié par une enceinte doublée d’un fossé et
percée de deux portes, l’une à l’est et l’autre à l’ouest. L’église fait partie intégrante du système
défensif. Cependant, il semble qu’elle n’ait été mise en défense qu’au moment des guerres de
Religion. L’église servit notamment de refuge pour la population lors du siège du village par les
troupes de Condé en 165210.
Un texte daté de 1635 mentionne les foires et marchés qui se tenaient à Miradoux. Ces
foires et marchés sont nombreux et témoignent de la vitalité économique de ce lieu au XVIIe
siècle :
Disent que les foires qui sont audit Miradoux sont six en nombre, l'un et première le jeudy gras,
la seconde le lundy saint, la troisième le premier jour de may, jour et feste de Saint (...) la
quatrième le vingt deux juillet, jour et feste de la Madeleine, la cinquième le jour de saint (...) au
mois d'octobre, la sixième et dernière le jour et feste de saint Luc et si outre cela il y a deux
11
marchés chaque semaine, sçavoir le lundy et le vendredy .
4
CLERGEAC, Abbé, Cartulaire de l'abbaye de Gimont, Champion/Cocharaux, Paris/Auch, 1905, p. 287.
GOURON, M., Catalogue des chartes de franchises de la France, t. 2 : les chartes de franchises de Guienne et
Gascogne, Paris, 1935, p. 511.
6
CARSALADE DU PONT, Jean de, « Soirées archéologiques aux Archives départementales – Séance du 4 septembre
e
1893 – Intérieur d’un château gascon au XIII siècle », Revue de Gascogne, t. 35, 1894, p. 44-48.
7
ère
FRANCOIS, Michel (dir.), Pouillés des provinces d'Auch, de Narbonne et de Toulouse, 1 partie, Imprimerie nationale,
Paris, 1972, t. 1, p. 369 et 372.
8
AD Tarn-et-Garonne, A 46, État des places fortes appartenant au comte d'Armagnac séquestrées en vertu d'un arrêt
du Parlement de Paris par maître Robert le Viste, conseiller du roi, 1483-1494.
9
CARSALADE DU PONT, Jean de, « Les places fortes de la Gascogne en 1626-1627 », Revue de Gascogne, t. 40,
1899, p. 455.
10
Voir à ce sujet : AD Gers, I 2344, vœu fait par les habitants de Miradoux pour la délivrance de la ville, 1652 ; Relation
du siège de Miradoux, 1652
11
Bibliothèque de la Compagnie de Saint-Sulpice (Paris) : Manuscrit R 228, f°46, 47 et 49 [Document non con sulté cités
dans MONDIN, Marie-Line, L'occupation du sol au Moyen Âge dans le canton de Miradoux, mémoire de maîtrise sous la
direction de Gérard Pradalié, UTM, Toulouse, 1992, p.64-83].
5
Inventaire du patrimoine bâti de Miradoux – étude thématique – Anaïs Comet, Octobre 2012 – IA00038558.
4
Un autre document essentiel pour connaître l’histoire du village de Miradoux est le livre
terrier de la première moitié du XVIIe siècle. Ce document est malheureusement incomplet. Il nous
informe sur la topographie générale du village alors constitué d’un espace clos appelé « la ville »
et de faubourgs dénommés parfois « le faubourg » et parfois « le barry ». Autour de cette
agglomération prennent place de nombreux jardins. L’intérieur de « la ville » est divisé en plusieurs
espaces, le castet aux abords de l’église, la Grande rue au nord du castet et le quartier de la porte
d’Uzan à l’ouest du castet et de la Grande rue. Le castet comporte alors plus de trente maisons,
les cent-trente autres recensées dans « la ville » sont réparties à la Grande rue, la rue de la porte
d’Uzan, la rue de la porte grande et près de la halle et du puits. Quelques rares jardins et deux
étables se trouvent dans « la ville ». Une boutique y est aussi recensée. L’enceinte et les fossés
apparaissent de nombreuses fois en confronts. Le quartier de l’hôpital, à l’est du village, est aussi
mentionné bien qu’il ne semble plus abriter que des jardins.
2. INVENTAIRE DU PATRIMOINE BÂTI
Les vestiges bâtis attribuables à la fin du Moyen Âge sont assez peu nombreux. Ils se
retrouvent essentiellement sur les équipements communs, église, halle et fortifications. L’étude
planimétrique permet tout de même d’avancer quelques hypothèses quant à la morphogenèse de
ce village.
a. La morphologie générale du village12
Les quelques jalons chronologiques que nous venons d’exposer ne permettent pas de
proposer une étude précise de la mise en place de l’agglomération au Moyen Âge.
L’étude du plan cadastral dit napoléonien13 apporte quelques informations
complémentaires. Elle permet de discerner deux ou trois phases dans l’urbanisation de la ville. La
première phase est constituée par le noyau de maisons organisées de manière concentrique
autour de l’église qui a pris la place d’un château disparu. La deuxième phase est formée par la
Grande rue qui vient s’appuyer au nord contre le noyau d’habitat précédent. La dernière phase est
située à l’ouest des deux phases précédentes. Elle prend la forme de deux rues à peu près
parallèles qui se rejoignent à l’extrémité occidentale du promontoire rocheux. Les deuxième et
troisième phases sont peut-être contemporaines. En effet, la morphologie des parcelles qui les
composent est assez semblable. Nous retrouvons ici, par l’étude de ce plan, les trois quartiers de
la ville perçus lors de l’analyse du livre terrier du XVIIe siècle.
Les parcelles du quartier du castet sont de dimension plus réduite et de forme plus
ramassée que celles du reste de l’agglomération. En effet, celles-ci se développent plus en
longueur.
b. L’architecture militaire14
Les éléments architecturaux médiévaux les mieux conservés sont à chercher sur le
pourtour du village, au niveau de l’enceinte. Plusieurs pans de mur de la fortification ont ainsi pu
être repérés. L’enceinte présente un mode de construction assez semblable à celles datées de la
fin du XIIIe ou du début du XIVe siècle. Elle paraît donc remonter à cette période. Elle est bâtie en
moellons de calcaire équarris et calibrés montés à joints fins. Elle n’est pas suffisamment bien
conservée pour savoir quels étaient les systèmes de défense utilisés et s’il y en avait. Sur le front
nord, quelques ouvertures fines et allongées sont conservées. Il pourrait s’agir, pour certaines, de
meurtrières.
12
Voir annexe 20-04-PL-05 : Miradoux, analyse morphologique.
AD Gers, 3 P Miradoux/12, Plan cadastral dit napoléonien, 1837.
14
Voir annexe 20-04-PL-06 : Les fortifications de Miradoux.
13
Inventaire du patrimoine bâti de Miradoux – étude thématique – Anaïs Comet, Octobre 2012 – IA00038558.
5
Rempart, parcelle AB 73, élévation nord, vue depuis le nord.
Cliché : Anaïs Comet, avril 2011.
c. L’architecture religieuse
L’église paroissiale de Miradoux est dédiée à saint Orens. D’après Christophe Balagna,
elle a été bâtie dans la première moitié du XVIe siècle sur les vestiges d’une construction du XIIIe
siècle15. Le voûtement et le chœur ont été reconstruits au XIXe siècle. L’ensemble de l’édifice est
classé depuis 1978. Cet édifice est imposant, tant par sa taille que par sa mise en œuvre soignée
en pierre de taille de moyen appareil. La position de l’église, en limite sud du village et surélevée
par rapport à la route qui la borde, accentue cette impression de masse. La nef comporte trois
travées carrées bordées par cinq chapelles rectangulaires et se termine par une abside à cinq
pans coupés. Le clocher rectangulaire situé au sud-ouest est inachevé. Le portail de la façade
ouest présente des caractéristiques de la Renaissance bien qu’il conserve quelques éléments
médiévaux. L’ensemble de l’édifice est contrebuté par d’imposants contreforts qui permettent de
l’asseoir sur un terrain en pente.
Eglise, parcelle AB 149, vue depuis le sud-est.
Cliché : Anaïs Comet, mai 2012.
15
BALAGNA Christophe, L'architecture gothique religieuse en Gascogne centrale, Thèse de doctorat sous la direction
de Michèle Pradalier-Schlumberger, UTM, 2000, t. 5, p. 514-520.
Inventaire du patrimoine bâti de Miradoux – étude thématique – Anaïs Comet, Octobre 2012 – IA00038558.
6
d. L’architecture publique
L’ensemble constitué par la mairie et la halle a été reconstruit au cours du XIXe siècle. La
halle occupe très certainement l’emplacement d’une halle préexistante aujourd’hui disparue. Il faut
noter la similitude de forme qui existe dans la disposition de cet ensemble par rapport à celui de
Saint-Clar.
Halle, parcelle AB 102, vue depuis le sud-ouest.
Cliché : Anaïs Comet, mai 2012.
e. L’architecture civile
Aucune des maisons de Miradoux ne présente de caractère réellement médiéval. Toutes
ont été remaniées ou reconstruites aux XVIIIe et XIXe siècles. Certaines présentent des formes
attribuables au XVIIe siècle. Seul un pan de mur situé au nord de la halle, sur l’élévation sud de la
maison de la parcelle AB 101, conserve deux arcades en plein-cintre attribuables au Moyen Âge. Il
pourrait s’agir de deux ouvertures de boutiques.
Maison avec arcades en rez-de-chaussée, parcelle AB 101,
élévation sud, vue depuis le sud. Cliché : Anaïs Comet, avril 2011.
Il est intéressant de noter la grande concentration de maisons à pan-de-bois dans le
quartier du castet. Celles-ci semblent toutes avoir été remaniées aux XVIIIe et XIXe siècles.
Aucune ne présente de caractéristique architecturale antérieure à cette date.
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7
Ruelle du castet, vue depuis l’ouest.
Cliché : Anaïs Comet, avril 2011.
3. DYNAMIQUES MORPHOLOGIQUES16
Le village de Miradoux paraît s’être formé en plusieurs étapes entre le milieu et la fin du
XIIIe siècle. Les modifications opérées entre cette période et la fin du Moyen Âge sont plus
difficiles à distinguer faute de documentation disponible suffisante.
a. Un noyau initial
Un premier noyau d’habitat semble s’être formé autour d’une demeure seigneuriale
remplacée plus tard par l’église. L’église paroissiale médiévale se trouvait en effet à l’extérieur de
l’agglomération, dans le quartier de l’hôpital, à l’est du village. Ce premier pôle d’habitat groupé
s’est formé de manière concentrique autour de ce château. La forme ovalaire que cela a dessiné
dans le parcellaire est toujours bien visible aujourd’hui. Cette première implantation est antérieure
au milieu du XIIIe siècle, elle pourrait même remonter à la fin du XIIe siècle.
b. Une extension en deux étapes
Ensuite, un premier agrandissement semble s’être opéré vers le nord, de part et d’autre
d’une rue rectiligne venue s’appuyer au noyau circulaire préexistant. Cette rue est aligné sur le
rebord naturel du promontoire rocheux sur lequel est implanté le village.
Un second agrandissement s’est ensuite opéré vers l’ouest, vers l’extrémité du promontoire
rocheux. Cet agrandissement s’est fait le long de deux rues plus ou moins parallèles et qui se
rejoignent à l’extrémité occidentale du village. Ces deux rues ne sont pas exactement dans le
même axe que la Grande rue. C’est cela qui fait penser que l’extension s’est faite en deux étapes
et non pas en une seule.
16
Voir annexe : 20-04-PL-07 : L’évolution du village de Miradoux à la fin du Moyen Âge.
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Ces deux étapes ont très certainement eu lieu sur une période assez courte. En effet, les
parcelles des maisons situées en bordure des trois rues sont très semblables. Leurs dimensions et
formes sont assez proches de ce que l’on trouve généralement dans les bastides. Ces deux
phases d’extension pourraient avoir eu lieu au cours de la seconde moitié du XIIIe siècle, peut-être
suite à l’acte de 1253 qui mentionne la fondation d’une bastide à Miradoux.
c. Une fortification de l’ensemble de l’agglomération
Les vestiges de remparts observés sont identiques sur tout le pourtour de l’agglomération.
La fortification du village de Miradoux est donc intervenue nécessairement après les deux
extensions dont nous avons parlé précédemment. Les vestiges visibles pourraient être attribués à
la fin du XIIIe ou au début du XIVe siècle. Cela permet de dater l’agrandissement du noyau initial
du village dans la seconde moitié du XIIIe siècle.
d. Des faubourgs
Les faubourgs de Miradoux sont aujourd’hui implantés au sud et à l’est du village. Dans
celui situé le plus à l’est se trouvaient au Moyen Âge l’église paroissiale ainsi qu’un hôpital qui
accueillait les pèlerins. L’implantation de ce faubourg remonte donc à cette période bien qu’il n’y
subsiste aucun élément bâti visible antérieur à l’Époque moderne. Il a aussi pu exister au Moyen
Âge, puis disparaître et se reformer au cours de l’Époque moderne. Le faubourg situé plus au sud,
dans l’angle sud-est du village, s’est formé au cours des XIXe et XXe siècles.
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SOURCES
*AD Gers :
-
DAR Miradoux/4, Dossier archéologique Polge, XXe s.
-
E suppl. 1165, avant 1647, Terrier.
-
I 2344, vœu fait par les habitants de Miradoux pour la délivrance de la ville, 1652 ; Relation
du siège de Miradoux, 1652.
-
3 P Miradoux/12, Plan cadastral dit napoléonien, 1837.
*AD Tarn-et-Garonne :
-
A 46, État des places fortes appartenant au comte d'Armagnac séquestrées en vertu d'un
arrêt du Parlement de Paris par maître Robert le Viste, conseiller du roi, 1483-1494.
*Bibliothèque de la Compagnie de Saint-Sulpice (Paris) :
-
Manuscrit R 228, f°46, 47 et 49 [Document non con sulté cités dans MONDIN, Marie-Line,
L'occupation du sol au Moyen Âge dans le canton de Miradoux, mémoire de maîtrise sous
la direction de Gérard Pradalié, UTM, Toulouse, 1992, p.64-83].
*Sources publiées et ouvrages anciens :
-
CARSALADE DU PONT, Jean de, « Soirées archéologiques aux Archives
départementales – Séance du 4 septembre 1893 – Intérieur d’un château gascon au XIIIe
siècle », Revue de Gascogne, t. 35, 1894, p. 44-48.
-
CARSALADE DU PONT, Jean de, « Les places fortes de la Gascogne en 1626-1627 »,
Revue de Gascogne, t. 40, 1899, p. 455.
-
CLERGEAC, Abbé, Cartulaire de l'abbaye de Gimont, Champion/Cocharaux, Paris/Auch,
1905, p. 287.
-
FRANCOIS, Michel (dir.), Pouillés des provinces d'Auch, de Narbonne et de Toulouse, 1ère
partie, Imprimerie nationale, Paris, 1972, t. 1, p. 369 et 372.
-
MONLEZUN, J.-J., Histoire de la Gascogne des temps les plus reculés jusqu’à nos jours,
Auch, 1846, t. 6, p. 24.
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BIBLIOGRAPHIE
-
BALAGNA Christophe, L'architecture gothique religieuse en Gascogne centrale, Thèse de
doctorat sous la direction de Michèle Pradalier-Schlumberger, UTM, 2000, t. 5, p. 514-520.
-
BORDES Maurice (dir.), Sites et monuments du Lectourois, Imprimerie Bouquet, Auch,
1974.
-
CARLOS, Cécile, Inventaire des chartes de coutumes et franchises de la Gascogne
gersoise, XI-XVIIIe siècle, mémoire de maîtrise sous la direction de Mireille Mousnier, UTM,
Toulouse, 2002, p. 105.
-
GOURON, M., Catalogue des chartes de franchises de la France, t. 2 : les chartes de
franchises de Guienne et Gascogne, Paris, 1935, p. 511.
-
LACROIX, Camille, Les forts villageois dans le Gers à la fin du Moyen Âge et au début de
l'Époque moderne, mémoire de maîtrise sous la direction de Mireille Mousnier, UTM,
Toulouse, 2005.
-
LAPART, Jacques et PETIT, Catherine (dir.), Carte archéologique de la Gaule, Le Gers,
Académie des Inscriptions et Belles lettres, Ministère de la Culture, Paris, 1993, p. 249
-
MONDIN Marie-Line, L'occupation du sol au Moyen Âge dans le canton de Miradoux,
mémoire de maîtrise sous la direction de Gérard Pradalié, UTM, Toulouse, 1992, p. 64-83.
-
MONESTES, André, Communes du département du Gers, Tome 2 : Arrondissement de
Condom, « Miradoux », 2004, p. 267-270.
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Anaïs Comet, doctorante, chargée de l’inventaire du patrimoine, Conseil Général du Gers
Octobre 2012
© Conseil Général du Gers ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
Crédits photographiques : © Conseil Général du Gers ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
Photographies : Anaïs Comet, 2012
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