Contacts presse : Conférence de presse : le lundi 15 octobre à 11H :

DOSSIER DE PRESSE
festival Alimenterre Pyrénées Orientales
Un festival national de films documentaires relayé dans les Pyrénées-Orientales pour la
troisième année consécutive. Porté par un collectif d’associations locales acteurs de la
solidarité internationale, d'éducation à l'environnement ou à l'alimentation, du développement
agricole local, ce festival projette et met en débat les questions cruciales liées à l’alimentation
et à l’agriculture, dans les pays riches comme dans les pays pauvres. Pour rappeler que
derrière le contenu de notre assiette, il y a des agriculteurs et de vrais choix de société ! Les
débats suivants les projections permettent aux spectateurs de connaître les acteurs locaux et
les actions menées à proximité sur ces thématiques.
C’est dans un cinéma parisien fin 2007 que le Festival ALIMENTERRE a vu le jour. Depuis, grâce à
l’implication de ses organisateurs, il a pris une incroyable envergure. Ainsi en 2011, plus de 520
projections-débats ont été organisés en France, en Europe (Belgique, Pologne et République
tchèque) et en Afrique de l’ouest (Bénin, Burkina-Faso, Guinée-Conakry, Sénégal et Togo). Près de
25 000 spectateurs y ont participé.
Contacts presse :
Anaïs MORIN , association Terres Vivantes : 06 49 99 07 88
Eric Le Balier , collectif anti-OGM 66 : 06 74 71 52 95
Conférence de presse : le lundi 15 octobre à 11H :
Lieu: Saveur Nature
7 rue Paul Massot Perpignan
11 h: Conférence de presse pour présenter le festival AlimenTerre dans les Pyrénées
orientales et les associations y participant.
Nous vous convions également à rester pour partager un repas amical dans ce restaurant
accueillant et sympathique.
Approximativement: 12 à 15 € par personnes (avec ou sans apéro)
Réservations souhaitées pour les repas au 04 68 52 07 81 (numéro du restaurant)
Merci de faire part de votre présence (par mail à : [email protected]), avec repas
ou sans repas.
Site national : http://www.festival-alimenterre.org
plus d'info locales : www.terresvivantes66.jimdo.com/ rubrique événements.
Objectifs généraux de la campagne ALIMENTERRE
•
Informer sur les paradoxes du système alimentaire mondial et l’enjeu de nourrir le monde demain ;
•
Faire valoir le droit à l’alimentation et à la souveraineté alimentaire ;
•
Faire prendre conscience de la nécessité de soutenir une agriculture familiale, viable et durable au
Nord comme au Sud ;
•
Sensibiliser chacun à sa responsabilité de citoyen et de consommateur pour encourager les
changements de comportements individuels et/ou collectifs.
Objectifs du Festival de films ALIMENTERRE, temps fort de la campagne
•
Donner les moyens au public de s'informer et de se forger une opinion éclairée sur les enjeux
économiques, politiques, sociaux et environnementaux permettant un accès à une alimentation saine et
suffisante pour tous ;
•
Inciter à une réappropriation de la question alimentaire par les citoyens et redonner à l'alimentation
sa juste valeur, en reconsidérant le travail des agriculteurs ;
•
Proposer des pistes d'action concrètes individuelles et collectives, pour soutenir un système
alimentaire plus équitable et plus respectueux de l'environnement.
Six fondamentaux du Festival ALIMENTERRE 2012
•
Qui ? Toute organisation partageant les valeurs d’ALIMENTERRE peut organiser une séance. Des
pôles et relais coordonnent les actions sur les territoires ;
•
Quand ? Du 15 octobre au 30 novembre 2012 ;
•
Comment ? Des projections suivies de débats ouverts et participatifs avec le public, en présence de
deux à trois intervenants qualifiés.
Où ? Partout en France, des séances organisées en cinéma / lieu public ou au sein d’établissements
scolaires (niveau lycée) ;
•
Pour qui ? Le grand public, urbain ou rural, et un public scolaire (lycéens, étudiants), notamment de
l’enseignement agricole ;
Le festival Alimenterre dans les Pyrénées Orientales
Qui? une dizaine d'associations, acteur de la solidarité internationale, d'éducation à
l'environnement ou à l'alimentation, du domaine agricole .. : Collectif anti OGM 66,
Terres Vivantes, Nature & Progrès, CIVAM bio 66, Greenpeace, Oxfam, Slow food,
Jardins école de Slow food, Vallespir Terres Vivantes, Ingénieur Sans frontières,
Energie citoyenne … L'association Lafi bala est le relai régional à Montpellier.
Date : mardi 23 octobre, mardi 13 novembre et mardi 27 novembre
Lieu : à Perpignan
Evénements: 1 conférence avec un expert agroéconomiste de renommée
internationale,
2 projections débats : une sur les agrocarburants et une projection en avant-première
en salle du dernier film de Marie-Monique Robin « Les moissons du futur».
Mardi 23 octobre : conférence par Marc Dufumier « Quelles
agricultures pour nourrir correctement l'humanité? » suivi d'un
débat avec le public.
Organisateurs : Terres Vivantes, Nature & progrès et CIVAM bio 66. Avec le soutien du
conseil général.
- Lieu salle Canigo (Conseil général), rond-point Pierre Bretonneau à Perpignan
- Horaire : 20 h 00
- Infos pratiques : conférence gratuite, parking à proximité et accès bus.
Marc DUFUMIER :
Agronome de réputation internationale et spécialiste des questions de
développement agricole, professeur émérite en agriculture comparée et
développement agricole à l’AgroParistech. Il est également expert auprès de la
FAO et de la Banque mondiale et régulièrement sollicité par les gouvernements
étrangers confrontés à des crises alimentaires ou agricoles.
A l’occasion de la sortie de son dernier livre « Famine au Sud, Malbouffe au Nord, comment
le bio peut-il nous sauver ? » Marc Dufumier est invité à présenter sa vision globale des
systèmes alimentaires.
-
Le livre
« Famine au Sud, Malbouffe au Nord, comment le bio peut-il nous sauver ? » Marc Dufumier,
par l'éditeur Nil.
Extrait de la 4ème de couv : En 2050, les neuf milliards d’êtres humains qui peupleront la
planète pourront se nourrir… grâce à l’agriculture biologique. Celui qui l’affirme n’est pas un
doux rêveur. C’est Marc Dufumier, un agronome de réputation mondiale qui a observé en
France et dans le reste du monde le bon fonctionnement des systèmes agro-écologiques ; et
les dysfonctionnements des systèmes « productivistes ». Famines, malbouffe, dégâts
environnementaux, désertification des campagnes : tel est le bilan, désastreux, de nos
systèmes agricoles exagérément spécialisés, mécanisés, « chimisés ». Dans l’inconscient
collectif, cette agriculture « moderne » reste pourtant la seule capable de nourrir la planète et
de rémunérer correctement les paysans.
Mais ce livre prouve que cette croyance ne résiste pas à l’épreuve du terrain. L’agriculture
«productiviste» est pour les paysans comme pour le consommateur un choix chaque jour
plus risqué, tandis que la conversion à l’agro-écologie devient chaque jour plus raisonnable.
Qualité des aliments, respect de l’environnement et – contrairement aux idées reçues –
garantie voire amélioration des rendements : le bio n’est pas un caprice de bobo. C’est plus
que jamais la voie d’avenir.
Si Marc Dufumier décide aujourd’hui de s’adresser au grand public c’est parce qu’il y a
urgence : la mutation vers le bio prend du temps et les déséquilibres agricoles actuels vont
aller en s’accentuant, avec des conséquences directes sur notre quotidien. Nous mangeons
mal et abîmons nos campagnes parce que nos systèmes de production sont malsains. Nous
subissons une forte pression migratoire aux frontières de l’Europe parce que le Sud n’arrive
plus à fixer ses paysans dans les campagnes. Insécurité alimentaire, insécurité
environnementale, insécurité géopolitique : il n’y a plus de temps à perdre pour remettre
l’agriculture sur les bons rails.
Mardi 13 novembre : Projection du film « La face cachée des
agrocarburants » suivie d'un débat
Organisateur : Collectif Anti OGM 66
Lieu : cinéma le Castillet, Perpignan
Horaire : 19h
Tarif : 3,5 €
Réalisateur et durée du film : An BACCAERT, Nico MUNOZ, Cristiano NAVARRO, 32
min.
Intervenants du débat : Pascal PAVIE pour le collectif NO PALME, Nature & Progrès,
Confédération Paysanne,
Pascal AHINOUHOSSOU, venu spécialement du Bénin pour le festival Alimenterre
(sous réserve de disponibilité) chargé de mission à l'ONG GERES Bénin.
Et Louis Auclair pour le collectif Anti-OGM 66.
Le film :
Synopsis:
Au Brésil, dans l’Etat du Mato Grosso do Sul, la situation des indiens Guarani- Kaiowá est
désespérée. Ils ont perdu 90% de leur territoire depuis 1915. Après le bétail et le soja, leur cauchemar est
devenu l’expansion des cultures de canne à sucre destinées à la production d’éthanol. La faim s’installe
dans le sillage de cet agrocarburant, un comble pour le peuple guarani dont la variété des aliments faisait
autrefois l’admiration des gens de passage. Aujourd’hui, confinés dans des réserves, les Guarani Kaiowá
se battent pour retrouver leurs droits et leurs terres, avec notamment le soutien de FIAN, l’organisation
internationale des Droits de l’Homme pour le droit à l’alimentation.
Les intervenants :

Pascal PAVIE :viticulteur et apiculteur. Il collabore au journal mensuel Campagnes
Solidaires et est l’auteur de "Manger bio : pourquoi, Comment ?" aux éditions Edisud.
Pascal Pavie interviendra au nom de NO PALME, Nature et Progrès et la
Confédération Paysanne.
No Palme : En mars 2011 un collectif régional est constitué à Narbonne avec une
quinzaine d'associations * 1 Bien nommé NO PALME, Nouvelles Orientations pour
des Alternatives Locales et Méditerranéennes, ce collectif s’intéressera
immédiatement au versant international et européen de ce projet.

Louis Auclair du collectif Anti-OGM 66.

Pascal Ahinouhossou, du GERES-Bénin : Technicien agronome chargé de
mission au GERES-Bénin, 17 années d'expérience sur le terrain. Après un début de
carrière au sein de l'agence française des Volontaires du progrès et un rôle de
coordinateur adjoint d'un programme d'appui aux initiatives locales, il rejoint l'ONG
GERES (Groupes Energies Renouvelables, Environnement et Solidarités) en fév.
2009, pour la mise en oeuvre d'un projet d'agrocarburant de proximité. Il est
aujourd'hui chargé de mission sur la mobilisation sociale et le lien institutionnel pour
structurer la filière jatropha2 dans le département de Zou (sud du Bénin).
Mardi 27 novembre : en avant-première en salle le dernier film de
Marie-Monique ROBIN : « les moissons du futur ».
Lieu : cinéma le Castillet, Perpignan
1
Nature et Progrès , ATTAC, ECCLA, Païs Nostre, Confédération Paysanne, EELV, Parti de Gauche,
Objectif Décroissance, Les Amis de la Terre, Sauvons la forêt , la LPO de l’AUDE , les écologistes de la
narbonnaise et la prud’homie des pêcheurs qui se retirera par la suite, à la suite de pressions subies. S’y
ajouteront par la suite le NPA du carcassonnais, la Cimade, la biocoop de Limoux, le PCF de Narbonne.
2 Jatropha : arbuste pouvant servir à une utilisation comme source d'agrocarburants. Riches en huile,
les graines en contiennent environ 35%.
Horaire : 19h
Tarif : 5 €
Réalisateur et durée du film : Marie-Monique ROBIN, 1h30.
Débat et présentation des associations locales organisatrices du festival : Ingénieurs
sans frontières, Terres Vivantes/ Nature & Progrès, Oxfam, Action contre la faim,
Greenpeace...
Le film : Les moissons du futur
Le film : diffusé sur ARTE le 16 octobre, à 20 h 40, puis en avant-première en salle
dans le cadre du festival Alimenterre.
D’après la FAO, il faudra augmenter la production agricole de 70 % pour nourrir 9 milliards de Terriens
en 2050. Comment y parvenir ? C’est à cette question que répond ici Marie-Monique Robin, en
menant l’enquête sur quatre continents. S’appuyant sur les témoignages d’experts mais aussi de
nombreux agriculteurs, elle dresse le bilan du modèle agro-industriel : non seulement il n’est pas
parvenu à nourrir le monde, mais il participe largement au réchauffement climatique, épuise les sols,
les ressources en eau et la biodiversité, et pousse vers les bidonvilles des millions de paysans. Et elle
explique que, pratiquée sur des exploitations à hauteur d’homme, l’agroécologie peut être hautement
efficace et qu’elle représente un modèle d’avenir productif et durable.
Du Mexique au Japon, en passant par le Malawi, le Kenya, le Sénégal, les États-Unis ou l’Allemagne,
son enquête étonnante montre que l’on peut « faire autrement » pour résoudre la question alimentaire
en respectant l’environnement et les ressources naturelles, à condition de revoir drastiquement le
système de distribution des aliments et de redonner aux paysans un rôle clé dans cette évolution. »
La réalisatrice : Marie-Monique ROBIN
La réalisatrice, originaire de Gourgé (79) et fille d'agriculteurs, avait déjà produit un
film contre la firme Monsanto intitulé "Le monde selon Monsanto" (2008) et "Notre
poison quotidien" en 2011 qui dénonçait les dangers pour la santé humaine
qu'entraîne l'utilisation des pesticides. Cette fois, elle a parcouru le monde pour
ramener des exemples d'agriculture sans pesticides. Des agriculteurs du monde
entier qui pratiquent l'agro-écologie et rejettent la monoculture.
Marie-Monique Robin publie également un livre « Les moissons du futur. Comment
l’agroécologie peut nourrir le monde », qui sera en librairie le 8 octobre (Une
coédition LaDécouverte/Arte-Éditions)
Le blog de la réalisatrice :
http://robin.blog.arte.tv/2012/09/04/bande-annonce-les-moissons-du-futur/