PSA-PEUGEOT-CITROEN_L.Bechu
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PSA-PEUGEOT-CITROEN_L.Bechu
Groupe de travail sécurisation des approvisionnements matières plastiques Filière Métier Plasturgie GTFM11 Laurent Béchu – PSA Peugeot Citroën Lyon, le 27/03/2014 Objectifs – Participants Objectif : Limiter le risque matières premières avec la filière plasturgie automobile française: • Réduire le niveau de risque • Etre préparé et savoir comment réagir • Réduire les coûts ou les surcoûts Participants : PSA Peugeot Citroën MGI Coutier Sogefi TI automotive (Valéo) Renault HellermannTyton Mecaplast (Eurostyle Systems) Mann + Hummel Steep Inergy (Nobel) 2 Nos résultats actuels • Etre préparé et savoir comment réagir • Création d’une base de donnée avec les matières à risque et les solutions possibles • Proposition de création d’une cellule de gestion de crise • Réduire le niveau de risque • 8 leviers ont été identifiés par le groupe de travail. • 2 leviers ont été travaillés en priorité (sous-groupes) • Pérennisation du sous groupe de travail sur la base de connaissance matières • Réduire les coûts ou les surcoûts • Nécessité de converger sur les méthodes d’essais 3 Constat initial : Les outils de notre politique technique et achat matières premières plastiques ne sont pas suffisants Technical validation Validation technique ++ validation Economical économique validation = = RMA RMA (by PMXP) FTM (achats indirects) (by DA) Panel Prix Directeur FTM (Fiche technique matière): officialisation des validations techniques par matière. Prix Directeur : prix négocié entre le producteur de matière et PSA Peugeot Citroen par matière (référence commerciale). Ce prix est déterminé pour une année, mais il y a des mécanismes d’adaptation. Panel: Liste des producteurs de matières plastiques respectant nos exigences (techniques, économiques, stratégiques) pour chaque famille de matières plastiques. Le Panel peut être modifié chaque année. RMA (Reference de Matières Approuvés): pour une nature chimique donnée, c’est la liste des références commerciales des producteurs du Panel disposant à la fois d’une validation technique (FTM) et d’un prix négocié (Prix directeur). 4 Constat initial : Nécessité de mieux limiter le risque matières premières plastiques Limiter le risque approvisionnement Les risques de changements de réglementation (reach, …) Connaissance de l’exposition matière Les nouveaux marchés / Marchés émergents (ex : marché du panneau solaire qui a monopolisé les capacités de production du PA 12, …), Evaluation du niveau criticité + (accident, incendie usine de Les risques(appro industriels Evonik en 2012….), éco) Les risques géopolitiques (Iran, …), Leviers Le risque lié à la réduction des stocks chez les fabricants de Matières Plastiques (qui permettaient de faire le tampon), L’évolution du prix de l’énergie et des zones de Organisation production des Matières Plastiques Les malversations (nouveaux fournisseurs ou intermédiaires). Limiter le risque économique 5 Feuille de route : 1 Connaissance de l’exposition matière 2 Evaluation du niveau de criticité (appro + éco) Recensement de l’exposition matière Matrice de risque à partir de facteurs de risques externes et de facteurs stratégiques internes • • • 3 Leviers • • • 4 Organisation • • Massification des achats de matière Mise en place de couvertures Partager des stratégies et bonnes pratiques d’achat Flexibilité dans les substitutions de matières Optimisation du sourcing mondial Valorisation des sous produits Mise en place de processus Mise en place de réseaux dans la filière plasturgie pour partager les priorités et les orientations techniques 6 1 Connaissance de l’exposition matière Liste de l’exposition matières plastiques de l’industrie automobile. 82 matières retenues pour analyse Fichier finalisé de l’exposition matière à jour Stockage informatique partagé (espace de partage du groupe de travail) 7 2 Evaluation du niveau de criticité Définition de 5 niveaux 1 Monosourcing (5 matières) 2 Multisourcing à risque important (5 matières) 3 Multisourcing risque à identifier (32 matières) 4 Multisourcing à risque faible (8 matières) 5 Non concerné (32 matières) Priorisation des matières en terme de risques avant étude GT Analyse technico-logistique matière Conclusions 2013 : Nécessité de limiter l’exposition à certaines matières : Niveau 1 : PA11, PA46, PA410, PA9T et PA/PPE type Noryl GTX Niveau 2 : PA12, PAMXD6, PA6-I, PPE, PVDF Cas des Niveaux 3 : 22 sont à étudier 10 sont moins urgentes et pourraient basculer en niveau 4 8 3 Les leviers N°1 – Base de données matières premières / Base de connaissance Cf. Présentation détaillée plus loin N°2 – Cellule « gestion de crise » Cf. Présentation détaillée plus loin N°3 – Validation de plusieurs matières premières pour un même produit • Même matière première (PA66, PEHD, …) / Plusieurs fournisseurs • Plusieurs Matières premières (PA11, PA12, …) Freins : Acceptations qualité en usine / Coûts de validation de plusieurs MP (car il faut s’assurer que les MP soient interchangeables) / S’assurer que les matières ne proviennent pas d’un même intermédiaire de synthèse 9 3 Les leviers N°4 – Stock de sécurité (chez les équipementiers / en commun) Freins : Augmente le coût des produits et les capitaux engagés / Nécessite une gestion partagée et une rotation du stock. N°5 – Amélioration des prévisionnels véhicules Freins : Difficulté de l’exercice. N°6 – Recyclage : Développer les filières de recyclage pour alimenter l’industrie automobile Freins : Contexte du recyclage / Matières premières post industrielles et/ou post utilisateurs / Exigences élevées / Sécurisation de l’approvisionnement. 10 3 Les leviers N°7 – Optimisation des capacités de production mondiales de matières premières Freins : Difficulté à avoir la vision mondiale sur les capacités réelles de production. N°8 – Obtention de licences de production de matières premières (dans le cas de MP innovantes) Freins : Accord des fournisseurs. 11 Levier n° 1 : Base de connaissance 12 Contenu de la base de connaissance Evaluation détaillée des matières à risque : Un fichier par nature chimique de matière avec différents onglets Grades utilisés PSA et Renault Applications automobiles et hors automobiles Synthèse depuis le feed-stock et identification des points d’étranglements Risques connus et Points de blocages Substitutions possibles Leviers pour diminuer l’exposition Documents divers => Livrable 2013 : un fichier matière spécifique à jour sous serveur Bilan 2013 des fiches matières : 15 en cours et 18 à créer 13 Etude matière par matière Matière équivalente et disponible? Capitaliser (« flexible sourcing ») Exemple crise PA66-GF aout 2013 remplacement PA66 BASF par PA66 RHODIA Matière substituable aux cas par cas ? Lister et capitaliser les cas Exemple crise PA12 avril 2013 remplacement PA12 Evonik par PA10.10 DUPONT Matière non substituable facilement En “Vie série” Trouver des solutions possibles, même si plus onéreuses Créer un stock de sécurité ? En développement Double validation à prendre le plus tôt possible pour limiter les surcouts En innovation Exiger une licence des chimistes proposant une innovation majeure 14 Levier n° 2 : Cellule de gestion de crise 15 Objectif de la création d’une cellule de gestion de crise : Préparer un groupe de travail activable en cas de crise afin de minimiser les conséquences d’une pénurie : Définition du cadre d’action et des partenaires Identification des pièces impactées Gestion des disponibilités restantes Mise en place de solutions de substitution 16 1 : Création / Organisation Sur la base du volontariat, chaque entreprise s’engage Signature d’un document s’engageant à participer en cas de crise Accord de confidentialité (NDA) protégeant les informations échangées dans le cadre d’une crise Chaque société désigne un guichet unique « window person » Nommer également la fonction attachée afin de pouvoir rapidement trouver un contact si la personne désignée change de fonction Selon les entreprises, cette « window-person » appartiendra idéalement aux achats, à la logistique ou à la technique. Le GTFM11 nomme un coordinateur du groupe Sa tache sera de maintenir la liste des participants à jour et, le cas échéant, d’organiser le déclenchement de la cellule de crise. 17 2 : Critère de déclenchement de la cellule de crise Déclenchement dès qu’un membre ne sait pas comment pallier une pénurie pour assurer la continuité et la pérennité de ses fabrications. L’entreprise avertit alors le coordinateur qui s’assure que les window-persons de PSA et de RSA se concertent au plus vite, avec l’aide de leurs « expert plastiques » et de leurs intervenants achats ou logistique concernés. Après concertation, décision ou non de déclencher la cellule de gestion de crise. 18 3 : Identification des pièces impactées Chaque membre établit la liste des fonctions potentiellement impactées le concernant. Il peut s’aider pour cela des moyens internes à sa société ainsi que de la liste établie par le sous-groupe « connaissance exposition matière et évaluation criticité » Le coordinateur compile ces différentes listes et les mets à disposition de chacun des membres du groupe sur un workspace à définir. 19 4 : Gestion des disponibilités Transfert de stocks destinés à certaines pièces facilement substituables vers d’autres plus critiques Nécessité de connaitre les disponibilités et les dates de ruptures Information parfois difficile à échanger entre entreprise A minima, la cellule de gestion de crise devra proposer une priorisation des actions de substitution à mettre en place Construction d’un format de fichier commun pour suivre, pièce à pièce, les risques de rupture. Ce fichier ne sera pas nécessairement échangé mais permettra aux équipementiers de ne pas perdre du temps à transférer des données d’un format à un autre 20 4 Evolution d’organisation et travaux 2014 Maintenir le sous-groupe connaissance des matières Identification des risques Pour chaque matière à risque, liste des solutions de repli et des leviers activables pour lever ces risques Création d’une cellule de gestion de crise Convergence des essais et des validations Echange de documents et mutualisation entre les deux constructeurs: • Echanges de CDC matériaux plastiques Rapprochement des critères de validation des matériaux Convergence sur tronc commun CDC et caractérisations sur éprouvettes • Alimentation des bases de données PSA et Renault • Mise à disposition des informations aux équipementiers 21 Conclusion : Participation Travaux nécessaires Echanges pour alimenter l’outil Confrontation d’idées et le rendre Proposition concrètes réellement efficace Premières réalisations 22 Merci de votre attention 23