DP – De Cortanze Gérard – Les Amants de Coyoacan
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DP – De Cortanze Gérard – Les Amants de Coyoacan
LES AMANTS DE COYOACÁN Gérard de CORTANZE En librairie le 5 mars 2015 LE LIVRE 1937 : Frida Kahlo, mariée au peintre Diego Rivera, n’a pas encore trente ans ; après 9 ans de mariage, le couple bat de l’aile. Aux infidélités de Diego répondent celles de la jeune femme. Revenue d’une fugue à New York, elle songe à se suicider. Pourtant, un événement vient bouleverser sa vie : l’installation au Mexique de Trotski et de sa femme Natalia, qui se voient enfin accorder l’asile politique. Diego et Frida les accueillent à la Casa Azul et très vite une amitié s’installe. Entre le rescapé de la Guépéou et l’artiste flamboyante, naît une passion dévorante. Affolant ses gardes du corps, mettant en déroute les tueurs lancés à ses trousses, Trotski lui donne des rendez-vous secrets, s’enfuit avec elle dans une hacienda, et glisse des billets enfiévrés dans les livres qu’il lui offre. Frida sera son dernier grand amour. Des années plus tard, l’artiste confiera d’ailleurs que cette période fût l’une des plus fécondes de sa vie de peintre. Fabuleuse évocation d’un Mexique postrévolutionnaire en pleine ébullition et à la vitalité inouïe, ce roman trépidant – à l’image de son héroïne – nous plonge dans l’effervescence intellectuelle et politique de la fin des années 30. Les Amants de Coyoacàn, c’est aussi le parcours rayonnant d’une femme animée par un insatiable désir de vivre et d’aimer dont Gérard de Cortanze restitue brillamment la fantastique ampleur et le huit clos littéraire d’un homme et d’une femme avides d’ivresse amoureuse. L’AUTEUR Auteur de nombreux livres, articles et conférences sur le monde hispanique et l’Amérique latine, Gérard de Cortanze est considéré comme l’un des grands spécialistes de Frida Kahlo. Conseiller lors de l’exposition « Frida/Diego, l’art en fusion », qui s’est tenue en 2013 à l’Orangerie, il en a rédigé le catalogue. Auteur aux éditions Albin Michel de Frida Kahlo par Gisèle Freund (2013), il a également publié Frida Kahlo, la beauté terrible (finaliste du Prix Femina 2011). Florence Godfernaux 01 42 79 10 06 / 10 12 [email protected] Régions, Suisse, Belgique : Sandrine Labrevois 01 42 79 10 01 / 18 86 [email protected] PAYS : France RUBRIQUE : À table PAGE(S) : 32 DIFFUSION : 317225 SURFACE : 8 % JOURNALISTE : Jacques Pessis PERIODICITE : Quotidien 7 février 2015 - N°21928 Tous droits de reproduction réservés PAYS : France DIFFUSION : 173904 PAGE(S) : 58-59 SURFACE : 132 % PERIODICITE : Hebdomadaire 25 février 2015 - N°3774 Tous droits de reproduction réservés PAYS : France DIFFUSION : 173904 PAGE(S) : 58-59 SURFACE : 132 % PERIODICITE : Hebdomadaire 25 février 2015 - N°3774 Tous droits de reproduction réservés PAYS : Belgique DIFFUSION : 120647 PAGE(S) : 4 SURFACE : 32 % PERIODICITE : Quotidien 2 mars 2015 - N°61 Tous droits de reproduction réservés PAYS : Belgique DIFFUSION : 120647 PAGE(S) : 4 SURFACE : 32 % PERIODICITE : Quotidien 2 mars 2015 - N°61 Tous droits de reproduction réservés PAYS : France RUBRIQUE : Livres PAGE(S) : 67 DIFFUSION : 94849 SURFACE : 54 % PERIODICITE : Hebdomadaire 12 mars 2015 - N°4085 Gérard de Cortanze ou la générosité romanesque. V L art , l amour , la mort ' ' Romanesque Dans les Amants de " " Coyoacân , Gérard de Cortanze fait revivre la liaison passionnée de l artiste mexicaine Frida Kahlo et du chef révolutionnaire Léon Trotski. Une vaste fresque qui couvre vingt ans d histoire entre l Europe , le Mexique et les États-Unis. ' ' ' En 1937 , Léon Trotski et sa femme Natalia , après neuf ans d exil à travers l Europe , débarquent au Mexique , où le président Làzaro Càrdenas leur a accordé le statut de réfugié en contrepartie de politique la promesse de ne se livrer à aucune activité militante . Ils y sont accueillis par un autre couple célèbre , le peintre muraliste Diego Rivera et sa femme , Frida Kahlo , qui mettent à leur disposition leur maison , la Casa Azul. Étrange couple que forment Diego et Frida , liés par une commune passion , la politique pour la peinture , le un goût effréné de Mexique , tandis la vie et un tempérament impétueux , volcanique , les dressent l un contre l autre et les entraînent à multiplier les aventures extraconjugales . Plus vieux de vingt ans que Frida , sa troisième femme , Diego est un monstre de laideur , d égocentrisme et de force vitale , ' ' qu' ' ' ' qui se venge sur les femmes d avoir été abandonné par sa mère . Rescapée d un grave accident à l adolescence , le corps torturé , en proie à des douleurs lancinantes , Frida transcende la douleur par l ardeur à vivre , à créer et à il donne jouir . «L amour dure autant du plaisir» , Entre l artiste de 30 ans , meilleur peintre que son mari , et Trotski , qui aborde aux rivages de la soixantaine , une passion réciproque ne tarde pas à se déclarer . D autant plus exacerbée que les amants doivent dissimuler devant leur entourage et que les tueurs du NKVD rôdent autour de Trotski . Billets glissés entre les pages de livres , rendez-vous clandestins , ce sera pimentent qui pour le chef de la Ive Internationale son dernier grand amour et pour Frida la période la plus ' ' ' ' ' qu' ' ' féconde de sa vie d artiste . Mais ni l un ni l autre ne peuvent trancher les liens qui les attachent à leurs conjoints et la passion étiolera pour respectifs céder la place àl amitié. Gérard de Cortanze a le goût des fresques qui embrassent les siècles et les continents et il excelle à ressusciter une époque fertile en drames et en conflits , de la fin des années trente aux années quarante . De México à New York , de Cuernavaca et Coyoacàn à Paris et San Francisco , il entraîne son lecteur dans une ronde trépidante où se donnent la main la révolution , l art , l amour et la mort . Loin des fictions où se complaisent tant de étriquées romanciers contemporains , il fait passer dans ses pages le souffle de l histoire et l air du large . Bruno de Cessole Les Amants de Coyoacdn , de Gérard de Cortanze , Albin Michel , 336 pages, 20 ,90C. ' ' ' s' ' ' ' ' ' Tous droits de reproduction réservés PAYS : France RUBRIQUE : Thématiques rédactionne… PAGE(S) : 35 DIFFUSION : 130600 SURFACE : 25 % JOURNALISTE : Valérie Susset PERIODICITE : Quotidien 28 mars 2015 - Edition Toutes Editions Cliquez ici pour voir la page source de l’article Un roman haut en couleur Torrides. Tous les ingrédients du nouveau roman de Gérard de Cortanze sont a priori torrides. Amours clandestines, luxuriance mexicaine, complots révolutionnairesLa seule évocation qui pouvait l'être un peu moins était celle de Léon Trotski. Eh bien justement! «L'idée était de montrer que Trotski arrivant au Mexique en 1937 après son long exil n'est pas du tout un vieillard chenu, maladif, mais un fort gaillard de 58 ans qui mesure pratiquement 1,80 m, un fort bel homme qui passe son temps à faire du chevalBref, de montrer Trotski sous un nouveau jour», explique l'écrivain. Voilà qui est réussi! Plus moyen après cette lecture de ne pas penser à «Barbichette» en entendant parler de la lutte pour la libération de la classe ouvrière dictatures et les guerres. Mots doux glissés entre les pages de livres échangés, promenades brûlées par le soleil, escapades secrètes au nez et à la barbe des policiers réquisitionnés pour assurer la protection de «l'homme de la IVe Internationale»Les scènes s'enchaînent comme dans un film d'espionnage sur fond aztèque, Breton et le surréalisme en prennent pour leur grade, et même si finalement les amours de Frida Kahlo et Léon Trotski se révèlent bien éphémères, Gérard de Cortanze leur donne une telle aura qu'elles apparaissent comme essentielles. Ou l'art de montrer que les « petites » histoires sont la substantifique moelle de la « grande » extravagante. «Au cour de cette société débridée faite de rires, de provocations, d'une certaine forme de liberté intelligente, il faut dire que Frida était la reine incontestée de la fête.» Il est éberlué Trotski. Si lasse des infidélités et des mensonges de son mari, Frida Kahlo se jette à corps perdu dans cette relation avec l'homme que Diego Rivera admirait tant qu'il l'avait hébergé chez lui, après l'avoir représenté dans ses célèbres fresques comme le «chef de la classe révolutionnaire du monde». Cette «Friducha ne terminant jamais une phrase sans l'accompagner de puissants éclats de rire» emporte «Petit Bouc» dans le tourbillon de ses jupons fleurisau grand dam de sa femme qui se demande comment il a pu à ce point changer de tempérament en même temps qu'il changeait de continent. «Mais ici, Natalia, c'est une autre vie, et qui me plaît.» «Les amants de Coyoacan» de Gérard de Cortanze. 326 pages. 20,90 . Ed. Albin Michel. Valérie SUSSET L'une des périodes les plus fécondes de la peintre mexicaine Frida Kahlo est née de son amour pourle révolutionnaire russe Léon Trotski.«Tout ce que je raconte est vrai, mais transcendé par l'art du roman.» Nous voilà prévenus. Alors fiction ou réalité? Qu'importe. Le lecteur se retrouve plongé dans l'effervescence de ce Mexique des années 30 qui accueillait tous les intellectuels d'Europe fuyant les «Je ne veux que vivre, c'est le but central de ma vie» déclare Frida à Léon quand il lui exprime ses doutes sur le but de sa propre vie. Et c'est bien ce que l'homme politique aimera chez l'artiste tragiquement D37A38FB5340C50B107D0C233508A5F50158BC7A91E358DB9C8F980 Tous droits de reproduction réservés