voir le resume - Société de Gérontologie Centre Auvergne
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15/11/2011 Un Centre Régional de Basse Vision en Auvergne Présentation au colloque de la SGCA le 19 novembre 2011 Pourquoi ? SGCA 19/11/2011 2 1 15/11/2011 Prévalence en chiffres (Enquêtes Handicaps Incapacités Dépendance de ů͛/E^ĞƚKZ^WĂLJƐĚĞůĂ>ŽŝƌĞͿ Population INSEE 2006 Atteinte visuelle 0.5068% Cécité TOTAL 0.09% Cécité Partielle 0.367% France 61 166 822 3 100 000 55 000 22 500 3 177 500 Région 1 332 996 6 755 1 199 4 892 12 846 Puy de Dôme 622 998 3 157 560 2 286 6 003 SGCA 19/11/2011 3 Données épidémiologiques et scientifiques Les DMLAs (Dégénérescences Maculaires >ŝĠĞƐăů͛ŐĞͿ͕ constituent avec le glaucome, le diabète, les rétinites ƉŝŐŵĞŶƚĂŝƌĞƐ͙ƵŶǀĠƌŝƚĂďůĞƉƌŽďůğŵĞĚĞƐĂŶƚĠƉƵďůŝƋƵĞ͕ induisant ƉĞƌƚĞĚ͛ĂƵƚŽŶŽŵŝĞ, repli sur soi͙ Une insuffisance de soin en partie responsable de ů͛aggravation de la dépendance (R Covelet, Prendre enfin conscience des enjeux des déficits sensoriels des personnes âgées, Gérontologie et Société, N°123, décembre 2007 ; I Lestienne-‐Deloze, Et plus fréquentes seront les chutes, Basse Vision Infos, novembre 2009) hŶĞŶŽƵǀĞůůĞǀŽŝĞĂƉƉŽƌƚĂŶƚƵŶĞƚŽƵĐŚĞĚ͛ĞƐƉŽŝƌĞƚƉĂƌĨŽŝƐƵŶ résultat couronné de succès, au patient âgé qui ne doit pas se sentir abandonné dans un environnement de dépendance (Ducrey et Vial, in G Soubrane, Les DMLAs, pp 585-‐595) SGCA 19/11/2011 4 2 15/11/2011 Ce que HID nous apprend sur la déficience auditive 303 000 personnes ont une surdité complète ou ne peuvent entendre ce qui se dit dans une conversation, même avec ů͛ĂŝĚĞ Ě͛ƵŶ appareil auditif. 1 430 000 personnes Ŷ͛ĞŶƚĞŶĚĞŶƚ une conversation que si une seule personne parle et si elle parle fort. 3 449 000 personnes entendent difficilement ce qui se dit dans une conversation si une seule personne parle, même normalement SGCA 19/11/2011 5 Ce que HID nous apprend sur la déficience visuelle 207 000 aveugles ou malvoyants profonds sont totalement aveugles ou ont une vision résiduelle limitée à la distinction de silhouettes. 932 000 malvoyants moyens ont une incapacité sévère en vision de loin (beaucoup de difficultés ou incapacité totale à reconnaître un visage à 4 mètres) et/ou en vision de près (beaucoup de difficultés ou incapacité totale à lire, écrire ou dessiner). 560 000 malvoyants légers ont des incapacités en vision de loin ou en vision de près. SGCA 19/11/2011 6 3 15/11/2011 Ce que HID nous apprend sur les déficiences associées 5 182 000 déficients auditifs et 1 700 000 déficients ǀŝƐƵĞůƐĞŶ&ƌĂŶĐĞŵĠƚƌŽƉŽůŝƚĂŝŶĞƐĞůŽŶů͛ĞŶƋƵġƚĞ HID 603 000 personnes auraient une déficience visuelle et une déficience auditive, dont 415 000 seraient âgées de 75 ans ou plus 17 000 personnes cumuleraient une déficience auditive profonde ou totale et seraient aveugles ou malvoyants (surdi-‐cécité). SGCA 19/11/2011 7 Handicaps sensoriels et avancée en âge Prévalence des déficiences sensorielles selon l'âge 1000 800 600 Déficience auditive 400 Déficience visuelle 200 0 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 SGCA 19/11/2011 Age 8 4 15/11/2011 Quelle corrélation entre avancée en âge et déficience sensorielle ? OUVERTURE AUX AUTRES Déficience visuelle et auditive Revivre Reprise des activités arrêtées ĂŝƐƐĞĚ͛ĞĨĨŝĐĂĐŝƚĠ ĂŝƐƐĞĚ͛ĂĐƚŝǀŝƚĠ Cessation Ě͛ĂĐƚŝǀŝƚĠ Confiance en soi Perte de confiance Efficacité retrouvée Attitude dépressive Accepte un exercice Repli sur soi ISOLEMENT SGCA 19/11/2011 Déficience visuelle et auditive comprise, reconnue 9 >ĞƐŵŽƚŝĨƐĚ͛ŚŽƐƉŝƚĂůŝƐĂƚŝŽŶŽƵ comorbidités en gériatrie Déficit sensoriel DYHFO¶kJH Désafférentation multiple Personne âgée fragile Isolement social Difficulté repas Difficulté à la marche Dépression Chutes Dénutrition SGCA 19/11/2011 10 5 15/11/2011 Références bibliographiques : R COVELET, Prendre enfin conscience des enjeux des déficits sensoriels des personnes âgées, Gérontologie et Société, 2007, T4, n°123, 249-‐262 L GONZALEZ, Conséquences de la désafférentation sensorielle chez les personnes âgées, La Revue de Gériatrie, 2004, T29, N°1, 61-‐66 I LESTIENNE-‐DELOZE, Et plus fréquentes seront les chutes, Basse Vision Infos, novembre 2009 SGCA 19/11/2011 11 Pour qui ? SGCA 19/11/2011 12 6 15/11/2011 ż Une solution innovante qui : répond à un problème de santé publique, ż apporte une aide individualisée en évaluant les besoins du patient adulte, ż optimise ů͛ƵƐĂŐĞ de la fonction visuelle résiduelle afin Ě͛ĂŵĠůŝŽƌĞƌ ů͛ĂƵƚŽŶŽŵŝĞ et la qualité de vie des personnes déficientes visuelles par des actions de rééducation et de réadaptation. SGCA 19/11/2011 13 La Basse Vision La Basse Vision concerne les personnes vivant avec une déficience visuelle grave, après correction, dont les fonctions visuelles peuvent être améliorées par l'intermédiaire d'une aide adaptée. SGCA 19/11/2011 14 7 15/11/2011 Les pathologies prises en charge au Centre La DMLA : elle représente une des premières causes de basse vision au-‐delà de 65 ans Les atteintes rétiniennes telles que la rétinopathie diabétique, ou héréditaires telles que la rétinopathie pigmentaire. Les atteintes des voies optiques : maladies glaucomateuses Les séquelles post-‐traumatiques : troubles oculomoteurs (vision double, paralysies de la fonction du regard, anomalies de la fixation͙, de déficits du champ visuel (hémianopsies, héminégligences..) ou atteintes au niveau de la reconnaissance. SGCA 19/11/2011 15 DEFICIT CENTRAL : la vision est périphérique (ex: DMLA) SGCA 19/11/2011 16 8 15/11/2011 DEFICIT PERIPHERIQUE : la vision est centrale (ex: la rétinite pigmentaire) SGCA 19/11/2011 17 DEFICIT SYSTEMATIQUE : amputation du champ visuel SGCA 19/11/2011 18 9 15/11/2011 DEFICIT DIFFUS : la vision est floue (Exemple: la cataracte) SGCA 19/11/2011 19 DEFICIT PARCELLAIRE : la vision est lacunaire (ex: le diabète, la DMLA) SGCA 19/11/2011 20 10 15/11/2011 Comment ? SGCA 19/11/2011 21 Le parcours du patient au Centre >͛ĂĚŵŝƐƐŝŽŶ >͛ĠǀĂůƵĂƚŝŽŶ La rééducation/réadaptation : la rééducation est une méthode de traitement qui a pour objet le maintien, la récupération ou la compensation des fonctions indispensables à la vie de relation, menacées, diminuées ou perdues ; la réadaptation désigne le versant social de cette pratique médicale, incluant la notion de compensation, mais aussi sa dimension éducative. La sortie SGCA 19/11/2011 22 11 15/11/2011 >͛ĂĚŵŝƐƐŝŽŶ Les critères Ě͛ĂĚŵŝƐƐŝŽŶ : patients de plus de 20 ans, atteints de déficience visuelle identifiée basse vision par un médecin ophtalmologiste. La procédure Ě͛ĂĚŵŝƐƐŝŽŶ : dossier à compléter par le patient, son médecin traitant et son médecin OPH Le médecin coordonnateur valide ů͛ĂĚŵŝƐƐŝŽŶ si le patient répond aux critères définis par ů͛KD^͕ Ɛ͛ŝů présente une situation de handicap, Ɛ͛ŝů présente des pathologies évolutives ou Ɛ͛ŝů bénéficie de la reconnaissance Ě͛ƵŶĞ Affection Longue Durée pour une atteinte oculaire invalidante. SGCA 19/11/2011 23 >͛ĠǀĂůƵĂƚŝŽŶ Un bilan personnalisé permet Ě͛ĠǀĂůƵĞƌ les capacités fonctionnelles du patient et de définir ses attentes et ses souhaits. La synthèse Ě͛ĠǀĂůƵĂƚŝŽŶ reprend avec le patient le bilan global des différentes évaluations. Le médecin ophtalmologiste soumet le projet de rééducation/réadaptation au patient. SGCA 19/11/2011 24 12 15/11/2011 La rééducation/réadaptation Elle permet aux patients de développer des stratégies de compensation afin de préserver au maximum leur autonomie, leurs capacités de déplacements et Ě͛ŽƌŐĂŶŝƐĂƚŝŽŶ de leur vie quotidienne. La rééducation/réadaptation prend en compte ů͛ĞŶǀŝƌŽŶŶĞŵĞŶƚ physique et social de la personne afin Ě͛ĂƉƉŽƌƚĞƌ les réponses les plus en cohérence avec son milieu de vie. SGCA 19/11/2011 25 La sortie La synthèse de fin de parcours : le médecin ophtalmologiste clôture le PSP. Il reprend les éléments des bilans de chaque professionnel et les soumet au patient. >͛ĠǀŽůƵƚŝŽŶ de la qualité de vie fera ů͛ŽďũĞƚ Ě͛ƵŶĞ auto-‐évaluation deux mois après la sortie définitive du Centre. Cet indicateur nous permettra de mesurer le bénéfice ressenti au quotidien par le patient au terme du parcours au Centre. SGCA 19/11/2011 26 13 15/11/2011 Une équipe pluridisciplinaire Le médecin ophtalmologiste est le référent du parcours de soin du patient. Il confirme le diagnostic, fait émerger les besoins et lui présente le fonctionnement du Centre. >͛ŽƌƚŚŽƉƚŝƐƚĞ basse vision évalue les capacités visuelles et fonctionnelles. Il apprend au patient à utiliser sa vision autrement, il stimule et optimise son potentiel visuel et accompagne ů͛ƵƚŝůŝƐĂƚŝŽŶ des aides optiques. >͛ŽƉƚŝĐŝĞŶ basse vision guide le patient sur les aides optiques adaptées à ses besoins. SGCA 19/11/2011 27 hŶĞĠƋƵŝƉĞƉůƵƌŝĚŝƐĐŝƉůŝŶĂŝƌĞ;ƐƵŝƚĞ͙Ϳ >͛ĂƐƐŝƐƚĂŶƚĞ du service social informe et accompagne le patient, sa famille ainsi que les différents acteurs engagés dans son environnement pour toute question Ě͛ŽƌĚƌĞ personnel, administratif ou social liées à la déficience visuelle, la famille, les services de proximité, établissements spécialisés͙ La psychologue intervient dans la relation individuelle avec le patient à sa demande et/ou celle de son entourage. Elle propose également des groupes de parole. La psychologue participe à un travail de liaison et Ě͛ĂŶĂůLJƐĞ avec ů͛ĠƋƵŝƉĞ pluridisciplinaire. SGCA 19/11/2011 28 14 15/11/2011 hŶĞĠƋƵŝƉĞƉůƵƌŝĚŝƐĐŝƉůŝŶĂŝƌĞ;ƐƵŝƚĞ͙Ϳ >͛ĞƌŐŽƚŚĠƌĂƉĞƵƚĞ favorise ů͛ĂŵĠůŝŽƌĂƚŝŽŶ des fonctions déficitaires, sollicite les ressources Ě͛ĂĚĂƉƚĂƚŝŽŶ et cherche à réduire la situation de handicap compte-‐tenu des habitudes de vies de la personne. Le rééducateur « avéjiste » aide à la transposition des indications médicales et rééducatives dans la vie de tous les jours. Il permet au patient de se mettre dans les conditions Ě͛ĂƉƉůŝƋƵĞƌ de nouvelles stratégies. SGCA 19/11/2011 29 hŶĞĠƋƵŝƉĞƉůƵƌŝĚŝƐĐŝƉůŝŶĂŝƌĞ;ƐƵŝƚĞ͙Ϳ >͛ŝŶƐƚƌƵĐƚĞƵƌ de locomotion permet aux patients de se déplacer dans les meilleures conditions de sécurité au travers de différents apprentissages tels que les techniques de guide, de protection ou de canne. Le psychomotricien développe ů͛ĂĐƚŝǀŝƚĠ motrice de la personne en lui apprenant à acquérir des gestes adaptés à un but, organisés dans le temps et ů͛ĞƐƉĂĐĞ. SGCA 19/11/2011 30 15 15/11/2011 Le Centre de basse vision a le souci Ě͛ĂƌƚŝĐƵůĞƌƐĞƐŝŶƚĞƌǀĞŶƚŝŽŶƐĂǀĞĐĐĞůůĞƐĚĞ ů͛ĞŶƐĞŵďůĞĚĞƐĂĐƚĞƵƌƐƋƵŝŐƌĂǀŝƚĞŶƚĂƵƚŽƵƌ des personnes concernées par son action : -‐ les spécialistes de la vision : ophtalmologistes, orthoptistes et opticiens. -‐ les autres acteurs : MDPH, médecins généralistes, gériatres, EHPAD, CLIC, services sociaux et médico-‐ sociaux, mutuelles͙ -‐ des acteurs locaux : patients, médias, grand public͙ SGCA 19/11/2011 31 Auvergne Basse Vision en chiffres Activité prévisionnelle : 130 journées en 2011, 850 en 2012, 1200 en 2013, 1500 à partir de 2014 (file active de 200 patients par an) Personnels : 1,34 ETP en 2011, 5,5 en 2012, 6,83 en 2013, 7,5 à partir de 2014 dont personnels mis à disposition Budget ARS : 89000 Φ en 2011, 317 000 Φ en 2012, 396 000 Φ en 2013, 443 000 Φ à partir de 2014 7 partenaires publics (le CHU), associatifs et commerciaux SGCA 19/11/2011 32 16 15/11/2011 Une identité visuelle SGCA 19/11/2011 33 Un numéro de téléphone et un site web dédié SGCA 19/11/2011 34 17 15/11/2011 Merci de votre attention ! SGCA 19/11/2011 35 EŽƐƌĠƉŽŶƐĞƐăů͛ĂǀĂŶĐĠĞ en âge Présentation au colloque de la SGCA le 19 novembre 2011 18 15/11/2011 Les EHPAD >͛ĂĐĐĞƐƐŝďŝůŝƚĠ du point de vue des déficiences sensorielles La formation-‐sensibilisation des équipes à ů͛ĂĐĐŽŵƉĂŐŶĞŵĞŶƚĚĞƐƉĞƌƐŽŶŶĞƐąŐĠĞƐ déficientes visuelles SGCA 19/11/2011 37 >͛ĠƋƵŝƉĞĐĐĞƐƐŝďŝůŝƚĠ hŶůĂďĞůŶĂƚŝŽŶĂůĚĞůĂ&ĠĚĠƌĂƚŝŽŶƉŽƵƌů͛/ŶƐĞƌƚŝŽŶĚĞƐ personnes Sourdes et Aveugles de France (FISAF) Une équipe dédiée à des prestations de services aux ERP, ĐŽůůĞĐƚŝǀŝƚĠƐ͕ĞŶƚƌĞƉƌŝƐĞƐ͙ĂƐƐŽĐŝĂŶƚ͗ Handicap visuel et handicap auditif SGCA 19/11/2011 38 19 15/11/2011 Un audit à visée pédagogique ǀĂůƵĂƚŝŽŶĚƵĐĂĚƌĞďąƚŝăƉĂƌƚŝƌĚ͛ƵŶĐĂŚŝĞƌ des charges construit sur des normes et la réglementation : abords extérieurs, circulations horizontales et verticales, unités de vie, chambres, salles de bain, etc͙ Extension possible de la démarche aux ƐĞƌǀŝĐĞƐĚ͛ĂŝĚĞăĚŽŵŝĐŝůĞ ĞƐƉŽƐƐŝďŝůŝƚĠƐĚ͛ŝŶƚĞƌǀĞŶƚŝŽŶƐƐƵƌĚĞƐƉƌŽũĞƚƐ architecturaux SGCA 19/11/2011 39 Exemples de préconisations &RQIRUWG¶XVDJH Constats Préconisations Sonnette : - OHVSHUVRQQHVPDOHQWHQGDQWHVQ¶HQWHQGHQWSDVRXPDO ORUVTX¶RQIUDSSHjOHXUSRUWH(OOHVSHXYHQWYLYUHO¶HQWUpH G¶XQHSHUVRQQHFRPPHXQHLQWUXVLRQGDQVOHXULQWLPLWpHW rWUHVXUSULVHVGHO¶DUULYpHGHFHOOH-FLFDUULHQQ¶DSXOHVHQ avertir Une sonnetWHGHSRUWHG¶HQWUpHHQUHODWLRQDYHFXQIODVKOXPLQHX[VHUDLWXQHUpSRQVH adaptée à cette situation. Ainsi, lorsque le flash se met en marche, la personne est en PHVXUHG¶DSSRUWHUXQHUpSRQVH Il serait cependant nécessaire de pouvoir placer dans chaque pièce une prise électriques à hauteur (entre 0,90 et 1,30 m de hauteur) afin que le flash puisse être visible par la personne Flash Bouton de sonnette de SRUWHG¶HQWUpH Portes : largeur, contraste : ok Récepteur branché sur une prise Apposer un revêtement ou un cercle de peinture contrastée autour de la poignée Poignée de porte FRQWUDVWHPDQ°XYUH : ok avec molette SGCA 19/11/2011 40 20 15/11/2011 FORMATIONSENSIBILISATION : /·(;(03/('(/$'e),&,(1&( VISUELLE DU SUJET ÂGÉ Mireille RICHARD Rééducatrice en développement de la vision fonctionnelle Rééducatrice en autonomie de la vie journalière Objectifs de la sensibilisation Permettre aux personnels en charge de O·DFFXHLOGXVRLQHWGHODSULVHHQFKDUJHGH personnes aveugles ou déficientes visuelles G·DFTXpULUXQHFRQQDLVVDQFH Sur les capacités et incapacités induites Sur les conséquences fonctionnelles Sur les compensations mises en place Sur les adaptations nécessaires SGCA 19/11/2011 42 21 15/11/2011 Rappel de la fonction visuelle Anatomie et fonctionnalité La Vision ¾La vision est un sens : ¾ GLOBAL ¾RAPIDE ¾PRECIS ¾La vision se compose de deux entités mesurables: ¾/·$&8,7(9,68(//( ¾LE CHAMP VISUEL SGCA 19/11/2011 44 22 15/11/2011 &RXSHGHO·RHLO SGCA 19/11/2011 45 La vision SGCA 19/11/2011 46 23 15/11/2011 Les commandes périphériques Les lentilles La dichotomie de la rétine Le nerf optique SGCA 19/11/2011 47 Les commandes centrales NOUS VOYONS AVEC NOTRE CERVEAU SGCA 19/11/2011 48 24 15/11/2011 Le champ visuel SGCA 19/11/2011 49 Définition de la cécité Acuité égale ou inférieure jqPHGXPHLOOHXU±LO après correction Champ visuel réduit à 10° SGCA 19/11/2011 50 25 15/11/2011 Mal voyance de la Définition malvoyance Acuité inférieure jqPHGXPHLOOHXU±LO après correction Champ visuel réduit à 20 SGCA 19/11/2011 51 Situations de handicap visuel SGCA 19/11/2011 52 26 15/11/2011 Perte de la vision Périphérique Absence de vision globale Détection des repères signalétiques et obstacles difficiles $QDO\VHJOREDOHGHO·HVSDFHGLIILFLOH %HVRLQG·XQpFODLUDJHVXIILVDQW Éblouissement 3DWKRORJLHV5pWLQLWHSLJPHQWDLUH« SGCA 19/11/2011 53 dƵďϮ͛ SGCA 19/11/2011 54 27 15/11/2011 SGCA 19/11/2011 55 Perte de la vision centrale 3HUFHSWLRQJOREDOHGHO·HQYLURQQHPHQW Diminution des contrastes et couleurs Difficultés de perception des détails fins Incapacité totale ou partielle de lecture, écriture et coordinations oculomanuelles fines Éblouissement Assez peu de gênes en pénombre 3DWKRORJLHV'0/$« SGCA 19/11/2011 56 28 15/11/2011 Scotome 2 SGCA 19/11/2011 57 SGCA 19/11/2011 58 29 15/11/2011 SGCA 19/11/2011 59 Champs visuels perturbés Glaucomes Rétinites pigmentaires Dégénérescences maculaires $WWHLQWHVGXQHUIRSWLTXH« SGCA 19/11/2011 60 30 15/11/2011 Vision floue 3HUFHSWLRQJOREDOHGHO·HQYLURQQHPHQW Difficulté de perception des détails Éblouissements Diminution des contrastes et couleurs %HVRLQG·pFODLUDJH Pathologies : forte myopie, cataracte SGCA 19/11/2011 SGCA 19/11/2011 61 62 31 15/11/2011 Faibles acuités Fortes myopies Glaucomes congénitaux Dégénérescences tapéto-rétiniennes &DWDUDFWHVFRQJpQLWDOHV« SGCA 19/11/2011 63 Bonne 2 SGCA 19/11/2011 64 32 15/11/2011 Vision fonctionnelle Perception visuelle Stratégies multi-sensorielles Stratégies cognitives Représentation mentale SGCA 19/11/2011 65 Stratégies multi-sensorielles Audition Toucher Odorat Proprioception SGCA 19/11/2011 66 33 15/11/2011 Représentation mentale Données issues des systèmes sensoriels &RQQDLVVDQFHVTXLV·\UDSSRUWHQW Information sur le contexte Ð PROTOTYPES SGCA 19/11/2011 67 Représentation mentale Pour un objet ou une situation connues 9 Appel au différentes mémoires Pour un objet ou une situation inconnus 9Appel aux différents sens à de nouvelles constructions 34 15/11/2011 Chez la personne âgée qui devient malvoyante ou non voyante nous allons favoriser les souvenirs kinesthésiques SGCA 19/11/2011 69 Quelles aides apporter pour une meilleure autonomie quotidienne SGCA 19/11/2011 70 35 15/11/2011 Supports SGCA 19/11/2011 71 Aides à la lecture SGCA 19/11/2011 72 36 15/11/2011 Environnement SGCA 19/11/2011 73 Éclairage SGCA 19/11/2011 74 37 15/11/2011 Aides optiques SGCA 19/11/2011 75 Loupe à poser SGCA 19/11/2011 76 38 15/11/2011 Télé agrandisseur SGCA 19/11/2011 77 Monoculaire SGCA 19/11/2011 78 39 15/11/2011 Les aides au déplacement SGCA 19/11/2011 79 Autonomie de la vie journalière SGCA 19/11/2011 80 40 15/11/2011 SGCA 19/11/2011 81 Contraste satisfaisant SGCA 19/11/2011 82 41 15/11/2011 Savoir être envers une personne déficiente visuelle SGCA 19/11/2011 SGCA 19/11/2011 83 84 42 15/11/2011 Méthodes pédagogiques Présentation diaporama Présentation vidéo Mises en situation : ¾ Sous lunettes de simulation et sous bandeaux o Repas o 'pFRXYHUWHG·XQHFKDPEUHSDUFRXUVGDQVOHV lieux de vie avec la technique de guide o Ateliers de jeux de société, de découvertes VHQVRULHOOHV««« SGCA 19/11/2011 85 Nécessité de la mise en situation SGCA 19/11/2011 86 43 15/11/2011 Pour comprendre SGCA 19/11/2011 87 SGCA 19/11/2011 88 44 15/11/2011 Faire le parallèle avec des résidents 0PH0PDQJHDYHFVHVGRLJWV«« Mr B traine des pieds et se crispe en DYDQoDQW«« /HVPLVHVHQVLWXDWLRQVHWO·DQDO\VHGXYpFXHW du ressenti permet de se poser des questions, G·pYRTXHUHWGHSURMHWHUGHVVROXWLRQV Elles permettent aussi un échange interdisciplinaire SGCA 19/11/2011 89 MERCI DE VOTRE ATTENTION SGCA 19/11/2011 90 45