1. Auvergne Basse Vision
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1. Auvergne Basse Vision
LIVRET D’ACCUEIL Auvergne Basse Vision 30 Bis, Rue Sainte Rose 63000 CLERMONT FERRAND Tél : 04.73.19.10.00 Fax : 04.73.19.11.15 Site Internet : http://www.auvisio.org Ce livret d’accueil est destiné à vous faire découvrir notre établissement et vous faire connaître l’équipe qui vous prendra en charge. Vous trouverez dans ce livret des renseignements sur les soins, les professionnels mais aussi des précisions pratiques sur les conditions de séjour et des informations sur vos droits. Ce guide s’inscrit dans la volonté que nous avons de toujours perfectionner la relation entre notre équipe, les patients et les personnes qui les entourent. Nous sommes très attentifs à toutes les suggestions qui pourraient améliorer l’organisation et la qualité de votre prise en charge. A cet effet, un questionnaire de satisfaction vous sera remis ; votre avis est précieux. TRAVAUX Le Centre de Basse Vision se restructure et améliore ses locaux pour mieux vous accueillir. Nous vous prions de bien vouloir nous excuser pour les désagréments occasionnés par les différents réaménagements en cours LE MOT DU MEDECIN ET DU DIRECTEUR Madame, Mademoiselle, Monsieur, Vous allez bénéficier d’une prestation au sein d’un hôpital de jour entièrement dédié à la basse vision chez l’adulte. Fruit de la volonté des associations spécialisées de la région Auvergne, de la communauté des médecins ophtalmologistes et de l’Agence Régionale de Santé, son adossement au Centre de Rééducation pour Déficients Visuels et au service d’ophtalmologie du CHU de Clermont-Ferrand nous a semblé naturel. Nous vous souhaitons de trouver au sein de notre équipe les compétences dont vous avez besoin et d’améliorer ainsi vos conditions de vie quotidiennes. Mme le Pr Danièle RIGAL Médecin Ophtalmologiste M. Arnaud GRÉGOIRE Directeur 2 SOMMAIRE PRESENTATION page 5 1. Auvergne Basse Vision 2. Les soins de suite et de réadaptation VOTRE SEJOUR 5 page 6 à 8 1. Accueil 2. Admission 3. Les frais de séjour 4. Les repas 5. Votre sortie LE PARCOURS DU PATIENT 6 6 7 7 8 page 9 à 11 1. Le bilan personnalisé des capacités fonctionnelles du patient 2. La rééducation/ réadaptation 3. La possibilité d’un accompagnement social DROITS ET INFORMATIO 9 10 11 page 12 à 17 Vos Droits 1. La personne de confiance 2. Dossier médical et droit d'accès 3. Informatique et liberté 4. Commission des Relations avec les Usagers et de la Qualité de la Prise en Charge (CRUQPC) 5. L'interdiction de fumer dans l’établissement est formelle 6. La consommation et l'apport d'alcool au Centre sont interdits 7. L'hygiène 3 12 12 13 13 17 15 Nos Engagements 1. La charte de la personne hospitalisée 2. La sécurité incendie 3. Secret médical 4. Le respect de la personne et de son intimité 5. Dons et pourboires 6. L’évaluation de la satisfaction des patients 7. L’évaluation de l’évolution de la qualité de vie/santé des patients LES ANNEXES 16 16 15 16 16 17 17 page 18 à 24 ABV une équipe pluridisciplinaire Sites et adresse utiles La classification internationale des maladies de l’OMS Charte de la personne hospitalisée 4 PRESENTATION DU CENTRE 1. Auvergne Basse Vision : Ouvert à Clermont-Ferrand depuis le 8 septembre 2011, le service Auvergne Basse Vision, est un établissement spécialisé dans la basse vision. Nous disposons de 7 places d’hospitalisation de jour (soit environ 200 personnes accueillies par an). Notre mission est d’accueillir des personnes atteintes de déficience visuelle de plus de 20 ans pour : évaluer leurs capacités fonctionnelles (visuelles, auditives, tactiles, …) ; leur proposer des séances de rééducation/ réadaptation au service d’un projet personnalisé d’autonomie. Notre équipe pluridisciplinaire spécialisée en basse vision agit dans le souci constant d’aider les personnes déficientes visuelles à la reprise d’activités telles que la lecture, la reconnaissance de la monnaie, l’écriture, les sorties…etc. . 2. Les soins de suite et de réadaptation : La prise en charge en hôpital de jour est confiée à une équipe médicale pluridisciplinaire comprenant médecin ophtalmologue, psychologue, rééducateurs, secrétaire. Le temps de présence des patients est fonction de la durée des soins ; il varie de quelques heures à la journée entière. Un repas pourra vous être servi. Dans certains cas, les professionnels pourront intervenir sur votre lieu de vie. 5 VOTRE SEJOUR 1. Accueil : Le personnel d’accueil se tient à votre disposition pour vous renseigner, vous guider ou recueillir toutes vos remarques ou suggestions. L’accueil du Centre de Basse Vision est assuré aux horaires suivants : Lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9h00 à 12h00 et de 13h00 à 17h00. 2. Admission : Le Centre accueille les personnes de plus de 20 ans, assurées sociales, atteintes de déficience visuelle identifiée basse vision par un médecin ophtalmologiste. Les critères d’admission tiennent compte : de la définition de la basse vision par l’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.) (Cf. Annexe page 23 : Le tableau de la classification Internationale des Maladies de l’OMS) ; ou des situations de handicap identifiées par les professionnels de santé (ophtalmologistes, généralistes, orthoptistes…), la personne ou son entourage ou à partir des données recueillies dans le dossier d’admission ; ou des pathologies à fort potentiel évolutif conduisant à une déficience visuelle invalidante ; ou de la reconnaissance par l’assurance maladie d’une Affection Longue Durée pour une atteinte oculaire invalidante ; ou de la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) par les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) pour une pathologie visuelle ; 6 un dossier d’admission complet (complété par la personne, son médecin traitant et son ophtalmologiste). L’admission est possible dès que le médecin coordonnateur du Centre a analysé le dossier d’admission en tenant compte des critères ci-dessus. Documents à ne pas oublier : la carte vitale ; la notification d’exonération du ticket modérateur ou le 3ème volet du document sécurité sociale intitulé « protocole de soins » (s’il y a lieu) ; si vous ne possédez pas de couverture sociale vous pourrez prendre contact avec notre assistante sociale. 3. Les frais de séjour : Si vous êtes assuré social, 80% des frais de séjour sont pris en charge par le régime de protection sociale ; les 20 % restants, que l’on appelle le ticket modérateur, sont à votre charge ou à celle de votre mutuelle si vous en disposez ou si votre contrat le prévoit. Les frais de séjour peuvent être pris en charge à 100% par l’assurance maladie. On dit alors qu’il y a exonération du ticket modérateur. Plusieurs situations entraînent cette exonération : lorsque vous êtes à 100% pour une affection de longue durée (ALD) et que l’hospitalisation au Centre est bien en rapport avec cette affection ; Lorsque vous êtes à 100 % pour toutes les prestations. En cas de diagnostic confirmé de la maladie, c’est à votre médecin traitant qu’il appartient d’établir la demande d’exonération du ticket modérateur par la sécurité sociale, intitulé « protocole de soins ». 4. Les repas : En tant que patient vous avez la possibilité de pouvoir profiter du service de restauration. 7 Le service de restauration est assuré sur le site du CRDV qui se situe à proximité du centre. Le service est ouvert de 12h00 à 13h30 (prévenir le secrétariat pour la réservation). Pour les patients ce service est gratuit. Les accompagnants ont la possibilité de prendre leur repas sur le site s’ils le souhaitent moyennant la somme de 8 euros par personne. 5. Votre sortie : A votre départ il vous sera demandé de régler les frais relatifs à votre séjour, compte tenu bien entendu des prises en charge que vous aurez fournies. Une facture acquittée vous sera remise. De plus, n’oubliez pas de vérifier qu’un futur rendez-vous de consultation a bien été prévu. 8 LE PARCOURS DU PATIENT Votre parcours débute dans tous les cas par un bilan complet tel que décrit ci-dessous. Il se poursuit si besoin avec un programme adapté de rééducation/ réadaptation. 1. Le bilan personnalisé des capacités fonctionnelles du patient : Le bilan personnalisé des capacités fonctionnelles du patient comprend plusieurs évaluations, coordonnées par un médecin ophtalmologiste en tenant compte des besoins, des capacités, et des souhaits du patient. Tous les rendez-vous d’évaluation ont lieu au Centre. Ils sont répartis sur plusieurs demi-journées. Le patient rencontre les professionnels suivants : un médecin ophtalmologiste (en début et en fin de parcours) : c’est le référent du parcours de soins du patient. Il confirme le diagnostic basse vision et fait émerger les besoins et les attentes du patient ; un orthoptiste : Il évalue les capacités visuelles et fonctionnelles, analyse et identifie les besoins. Selon les habitudes de vie du patient (lecture, écriture, déplacements….), il propose une réadaptation de la vision fonctionnelle et procède si nécessaire aux essais d’aides techniques en collaboration avec l’opticien ; un ergothérapeute/rééducateur en autonomie de la vie journalière : il développe les compétences dans tous les actes de la vie quotidienne et permet ainsi au patient de conquérir ou de reconquérir son autonomie personnelle. Il favorise l’utilisation des capacités visuelles réelles et sollicite les ressources d’adaptation. Il participe à la réduction ou à la suppression des situations de handicap compte tenu des habitudes de vie et de l’environnement du patient ; 9 un psychomotricien/instructeur en locomotion : il vise à favoriser l’autonomie du patient dans ses déplacements à l’extérieur comme à l’intérieur par l’apprentissage de techniques spécifiques. Il aide le patient à prendre conscience de son corps dans l’espace par le biais de la relaxation et du travail de l’équilibre ; un psychologue : il accueille et accompagne le patient au rythme de la rééducation au travers d’entretiens psychologiques individuels ou de groupes de parole ; un opticien : spécialisé en basse vision, il conseille sur les aides optiques, filtres, aides non optiques adaptés au besoin du patient. Lors de ces expertises, chaque professionnel donne des conseils, fait des préconisations et propose ou non des séances de rééducation ou de réadaptation. A l’issue de ce bilan, le médecin ophtalmologiste : présente au patient le bilan de son parcours d’évaluation ; construit avec lui un projet de rééducation/réadaptation personnalisé en fonction des propositions des professionnels, de ses capacités, de ses besoins, et de ses souhaits. A l’issue de cette première phase, le médecin ophtalmologiste met en œuvre le projet établi. 2. La rééducation/réadaptation : Les séances de rééducation/réadaptation prescrites peuvent concerner l’orthoptie, la rééducation en autonomie de la vie journalière et la rééducation en locomotion. Des préconisations d’aides optiques peuvent être réalisées par un opticien spécialisé en basse vision. Au terme des séances de rééducation/réadaptation un rendez-vous de synthèse finale est programmé avec un médecin ophtalmologiste, avec ou non la présence des autres membres concernés de l’équipe. 10 Ce rendez-vous de synthèse finale vient clôturer le parcours de rééducation/réadaptation, coordonné au Centre. Au cours de cet entretien entre le médecin ophtalmologiste et le patient, est discuté : du bilan des séances de rééducation/réadaptation et de la nécessité éventuelle d’un suivi en proximité ; du besoin ou non de matériel d’optique. 3. La possibilité d’un accompagnement social : Le patient peut solliciter à tout moment l’assistante de service social du Centre pour échanger sur sa situation administrative, personnelle ou sociale et être accompagné dans ses démarches. 11 DROITS ET INFORMATIONS VOS DROITS 1. La personne de confiance : Art L1111-6 de la loi du 4 mars 2002 Lors de votre admission, nous vous demandons de désigner une personne de confiance et de remplir le formulaire « désignation de la personne de confiance ». Il sera conservé dans votre dossier. Cette désignation n’est pas obligatoire. Elle est valable pour la durée de votre parcours de soins. Vous pourrez revenir à tout moment sur votre choix. La personne de confiance peut être un membre de votre famille, un ami ou un proche, votre médecin traitant. Nous vous demandons de l’avertir de sa désignation. Cette personne pourra vous accompagner dans vos démarches, assister aux entretiens médicaux afin de vous aider dans vos décisions. Le secret médical peut être levé pour cette personne (elle n’a cependant pas accès à votre dossier). 2. Dossier médical et droit d'accès : Les médecins de l'établissement contrôlent et coordonnent le projet de rééducation/réadaptation dont vous avez besoin. Ils sont à même de vous informer sur l'évolution de votre état de santé. Ils tiennent un dossier médical vous concernant. Conformément à l'article L 1111-7 du code de la Santé Publique, vous pouvez demander la communication de votre dossier médical. Pour cela, vous devez en faire la demande écrite auprès du médecin coordonnateur du Centre avec une photocopie de votre carte d’identité. 12 3. Informatique et liberté : Le Centre de Basse Vision a mis en place un dossier administratif et médical informatisé dans le strict respect du secret médical et de la réglementation en vigueur. Votre dossier est unique quels que soient le nombre de séjours et le lieu de la prise en charge dans l’Etablissement. Il est réservé à l’usage exclusif des professionnels de santé. Sauf refus de votre part, vos données administratives et médicales sont enregistrées dans ce dossier. Tout enregistrement informatique de données vous concernant fait l’objet d’une déclaration à la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés. 4. Commission des Relations avec les Usagers et de la Qualité de la Prise en Charge (CRUQPC) : Elle a pour mission de veiller au respect des droits des usagers et de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’accueil et de la prise en charge des personnes malades et de leurs proches. Elle facilite vos démarches et veille à ce que vous puissiez, le cas échéant, exprimer vos griefs auprès des responsables de l’Etablissement, entendre les explications de ceux-ci et être informé des suites de vos demandes. Vous pouvez écrire directement au Directeur, Monsieur Arnaud GRÉGOIRE. Un médiateur médical ou non médical peut intervenir à la demande du Directeur ou à la vôtre. La commission examine tous les écrits et donne son avis. Le Directeur vous répond par courrier. La composition de cette commission fait l’objet d’un affichage dans les services. EXTRAITS DU CODE DE LA SANTE PUBLIQUE SOUS-SECTION 4 : EXAMEN DES PLAINTES ET RECLAMATIONS ARTICLE R. 1112-91. Tout usager d’un établissement de santé doit être à même d’exprimer oralement ses griefs auprès des responsables des services de l’établissement. En cas d’impossibilité ou si les explications reçues ne le satisfont pas, il est informé de la faculté qu’il a soit d’adresser luimême une plainte ou réclamation écrite au représentant légal de 13 l’établissement, soit de voir sa plainte ou réclamation consignée par écrit, aux mêmes fins. Dans la seconde hypothèse, une copie du document lui est délivrée sans délai. ARTICLE R. 1112-92. L’ensemble de plaintes et réclamations écrites adressées à l’établissement sont transmises à son représentant légal. Soit ce dernier y répond dans les meilleurs délais, en avisant le plaignant de la possibilité qui lui est offerte de saisir un médiateur, soit il informe l’intéressé qu’il procède à cette saisine. Le médiateur médecin est compétent pour connaître des plaintes ou réclamations qui mettent exclusivement en cause l’organisation des soins et le fonctionnement médical du service tandis que le médiateur non médecin est compétent pour connaître des plaintes ou réclamations étrangères à ces questions. Si une plainte ou réclamation intéresse les deux médiateurs, ils sont simultanément saisis. ARTICLE R. 1112-93. Le médiateur, saisi par le représentant légal de l’établissement ou par l’auteur de la plainte ou de la réclamation, rencontre ce dernier. Sauf refus ou impossibilité de la part du plaignant, la rencontre a lieu dans les huit jours suivant la saisine. Si la plainte ou la réclamation est formulée par un patient hospitalisé, la rencontre doit intervenir dans toute la mesure du possible avant sa sortie de l’établissement. Le médiateur peut rencontrer les proches du patient s’il l’estime utile ou à la demande de ces derniers. ARTICLE R. 1112-94. Dans les huit jours suivant la rencontre avec l’auteur de la plainte ou de la réclamation, le médiateur en adresse le compte-rendu au président de la commission qui le transmet sans délai, accompagné de la plainte ou de la réclamation, aux membres de la commission ainsi qu’au plaignant. «Au vu de ce compte-rendu et après avoir, si elle le juge utile, rencontré l’auteur de la plainte ou de la réclamation, la commission formule des recommandations en vue d’apporter une solution au litige ou tendant à ce que l’intéressé soit informé des voies de conciliation ou de recours dont il dispose. Elle peut également émettre un avis motivé en faveur du classement du dossier. » « Dans le délai de huit jours suivant la 14 séance, le représentant légal de l’établissement répond à l’auteur de la plainte ou de la réclamation et joint à son courrier l’avis de la commission. Il transmet ce courrier aux membres de la commission ». 5. L'interdiction de fumer dans l’établissement est formelle : 6. La consommation et l'apport d'alcool au Centre sont interdits. 7. L'hygiène : L'établissement met à votre disposition des locaux propres et entretenus qui doivent être respectés par les patients et les visiteurs. La présence d'animaux est strictement interdite hormis celle des chiensguides. La préparation ou la prise de repas non réalisés par l'établissement est également interdite dans l’enceinte de l’établissement. 15 NOS ENGAGEMENTS 1. La charte de la personne hospitalisée : L’Etablissement met tout en œuvre pour préserver le respect de votre intimité tout au long de votre hospitalisation et pour garantir la confidentialité des informations vous concernant. Le document intégral est affiché dans le hall d’entrée et accessible, en plusieurs langues et en braille, sur le site internet : www.sante.gouv.fr. 2. La sécurité incendie : Les consignes d'évacuation des locaux sont affichées dans la salle d’attente. En cas d’alarme, il est important de rester calme et de suivre les indications du personnel. Les consignes sont affichées dans les zones de circulation. L’Etablissement est doté d’un système de détection incendie. L’ensemble du personnel est régulièrement formé pour intervenir en cas d’alerte. 3. Secret médical : L'ensemble des intervenants du Centre est soumis au secret médical. Toutes les informations vous concernant sont protégées par la confidentialité. A ce titre, aucun renseignement n'est donné par téléphone et vous pouvez décider avec l'équipe des informations à communiquer à vos proches. 4. Le respect de la personne et de son intimité : La personne hospitalisée est traitée avec égards. Sa vie privée est respectée. Son intimité est préservée ainsi que sa tranquillité. 16 5. Dons et pourboires : Il est rigoureusement interdit au personnel de l'établissement de recevoir quelconque don ou pourboire. 6. L’évaluation de la satisfaction des patients : Un questionnaire général pour évaluer la satisfaction des patients sur l’accueil, la prise en charge par les différents professionnels d’ Auvergne Basse Vision, le service restauration proposé à proximité et l’environnement (adaptabilité des locaux…) est envoyé à tous les patients ayant terminé leur évaluation. 7. L’évaluation de l’évolution de la qualité de vie1/santé des patients : Chaque professionnel soumettra, en fin de parcours, un questionnaire qui permettra d’évaluer la prise en charge au centre de chaque patient. Ces questionnaires seront proposés par secteur d’activité (orthoptiste, rééducateur en AVJ, rééducateur en locomotion…..). De plus, deux questionnaires d’auto-évaluation (initial et final) seront proposés aux patients. 1 Qualité de vie : « Perception d’un individu de sa position dans la vie, dans le contexte culturel et le système de valeurs dans lequel il vit, en relations avec ses buts, ses attentes, ses modèles et ses intérêts » (Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.) : In WHOOQL 100). 17 LES ANNEXES 18 ABV UNE EQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE Médecin coordonnateur Pr Danièle RIGAL Médecins ophtalmologistes Dr Brigitte PEYRODE Dr Myriam CHERCHILLEZ Assistante sociale Anne-Cécile DESBOIS Ergothérapeute/rééducatrice en autonomie de la vie journalière Karine MADELRIEUX Opticienne Lissac Cynthia DUBOURGNOUX Opticien Martel Freddy VIDAL Opticien Mutualité Frédéric PLAS Orthoptiste Emmanuelle PARIS Psychologue Pierre-Marie de CLAVIERES Psychomotricienne/Rééducatrice en locomotion Sandrine GUEDON VIGNERON Secrétaire Ghislaine NEUVY Directeur Arnaud GRÉGOIRE Responsable du Service Virginie LAMBERT 19 SITES ET ADRESSES UTILES Associations, sites d’informations : - Institut Montéclair : www.monteclair.fr - Association Représentative des Initiatives en Basse Vision : www.ariba-vision.org - AVH (Association Valentin Haüy) : www.avh.asso.fr - Voir ensemble (Association pour la promotion et le bien-être intellectuel, social, moral, culturel, matériel des personnes aveugles et malvoyantes) www.voirensemble.asso.fr - Institut ARAMAV (Association pour la Réinsertion des Aveugles et Malvoyants) : www.aramav.com - La FIDEV (Formation et Insertion pour les Déficients Visuels) : fidev.ec-lyon.fr - Fédération pour l’insertion des personnes sourdes et des personnes aveugles en France : www.fisaf.asso.fr - FAF (Fédération des Aveugles et Handicapés Visuels de France) : www.faf.asso.fr - FAF-GAIPAR (Groupement Insertion Promotion des Aveugles et Amblyopes de la Région) : www.gaipar.asso.fr - Union Nationale www.unadev.com des Aveugles et Déficients visuels : - Mutualité 63 : www.mutualite63.org - Lissac : www.lissac.fr 20 Abonnements Magazines et livres : - Mieux Voir (magazine mensuel qui propose des rubriques généraliste : société, famille, loisirs, santé, il existe un bimestriel de jeux en gros caractères) : www.mieux-voir.fr/magazine - Largevision Magazine (revue trimestrielle en gros caractères) : www.largevision.fr - Editions corps16 (édite en grands caractères le texte intégral des meilleurs titres d'auteurs contemporains français et étrangers) :.www.editionscorps16.com - A vue d’œil (éditeur de plus de 200 titres en grands caractères) : www.avuedoeil.fr - Editions Feryane (Editeur de près de 300 titres en gros caractère) : www.feryane.fr - Éditions Findakly (œuvres publiées dans la collection Corps 16 destinées à un public empêché de lire en raison de déficiences visuelles : www.editionsfindakly.fr Bibliothèque Sonore : 11 rue du Pont de la Gravière à CHAMALIÈRES Téléphone : 04.73.37.56.91. Horaires d’ouverture : - Lundi 8H30 à 11H30 - Mardi 14H à 17H30 - Jeudi 8H30 à 11H50 et 14H à 17H30 21 LA CLASSIFICATION INTERNATIONALE DES MALADIES DE L’OMS Un malvoyant, pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), est une personne présentant une déficience visuelle même après traitement et/ou meilleure correction optique dont l’acuité visuelle est comprise entre 6/18 (0,3) et la perception de la lumière, ou dont le champ visuel est inférieur à 10 degrés autour du point de fixation, mais qui utilise -ou est potentiellement capable d’utiliser- sa vue pour planifier et/ou exécuter une tâche. L’Organisation Mondiale de la Santé dans sa Classification Internationale des Maladies (CMI), divise la malvoyance et la cécité en 5 catégories en fonction de l’acuité visuelle et du champ visuel Catégories OMS Catégorie I Catégorie II Catégorie III Catégorie IV Catégorie V Conditions sur l’acuité visuelle Type d’atteinte (CMI) Type de déficience visuelle (CIH*) Acuité visuelle corrigée inférieure à 3/10 et Déficience supérieure ou égale à 1/10 moyenne avec un champ visuel d’au Baisse de moins 20 degrés vision Acuité visuelle corrigée Déficience inférieure à 1/10 et sévère supérieure ou égale à 1/20 Acuité visuelle inférieure à 1/20 et supérieure ou égale à 1/50 ou champ Déficience visuel inférieur ou égal à profonde 10 degrés mais supérieur à 5 degrés Acuité visuelle inférieure à Cécité 1/50 mais perception Déficience lumineuse préservée ou presque totale champ visuel inférieur à 5 degrés Cécité absolue, absence Déficience de perception lumineuse totale 22 (*) : Classification Internationale des Handicaps En France : la cécité complète correspond à l’abolition de la perception lumineuse. Elle correspond à la cécité totale (catégorie V) de la classification de l’OMS ; la quasi cécité ou cécité professionnelle est définie par une acuité visuelle strictement inférieure à 1/20 pour le meilleur œil ou par un champ visuel réduit à 20 degrés (catégorie III de l’OMS) ; la carte d’invalidité porte la mention ‘’cécité’’ à moins de 1/20, et ‘’canne blanche’’ à moins de 1/10. 23 CHARTE DE LA PERSONNE HOSPITALISEE 24