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NORCO BICYCLES MOUNTAIN NORCO BICYCLES ROAD ROUTE TABLE DES MATIÈRES ROUTE ENDURANCE LE CYCLO-DÉFI CONTRE LE CANCER : ENSEMBLE POUR FAIRE BOUGER LES CHOSES VALENCE 6 P. 8 ROUTE COMPÉTITION LA LONGUE ROUTE VERS LES LIGUES MAJEURES ENTREVUE AVEC KRIS THUSS ET ADAM DAHL DE L’ÉQUIPE H&R BLOCK CRR 1 P. 14 CYCLOCROSS RÉDEMPTION : POURQUOI LE CYCLOCROSS EST PEUT-ÊTRE CE QU’IL Y A DE PLUS BEAU DANS LE CYCLISME EN CE MOMENT THRESHOLD NAVETTAGE VFR NORCO BICYCLES INNOVATIONS ET ACCOMPLISSEMENTS NOTRE HISTOIRE 16 P. 18 P. 22 24 P. 26 LE CYCLO-DÉFI CONTRE LE CANCER : ENSEMBLE POUR FAIRE BOUGER LES CHOSES TEXTE : SELINA ROBINSON PHOTOS : DAN ROBINSON J ai toujours été une personne active, en santé et en bonne forme physique. Je me suis initiée à une multitude de sports tout au long de ma vie : la course durant ma vingtaine, le hockey à la trentaine, le marathon l’année de mes 40 ans et le ski depuis toujours. À 42 ans, j’avais déjà participé à trois marathons, quelques semi-marathons et un ultrafond. Quelques mois après mon 42e anniversaire, je me suis inscrite à un autre semi-marathon lorsque ma vie a complètement basculé. En février 2006, soit un mois avant mon 42e anniversaire, j’ai commencé à sentir une pression constante au niveau de mes intestins, comme si quelque chose était appuyé sur mon bas ventre. Un médecin m’a fait passer une simple échographie révélant une masse de la taille d’une orange qui semblait « flotter » dans mon abdomen. Le médecin a déclaré qu’il s’agissait probablement d’un fibrome utérin (une tumeur non cancéreuse) et que ce dernier s’était sans doute détaché de ma paroi utérine. Inutile de préciser que cette nouvelle ne m’a pas du tout emballé. Après mûres réflexions, j’ai pris la décision difficile de subir une hystérectomie, car je tenais à tout prix que cette masse soit retirée de mon corps. Après tout, j’ai déjà deux adolescents et n’en planifiais pas un troisième. Je n’avais par conséquent plus besoin de mon utérus, spécialement si ce dernier me causait des ennuis. 6 J’ai donc subi cette chirurgie en avril 2006. À mon réveil, on m’annonce que la masse n’avait rien à voir avec mon utérus. C’est en fait une tumeur stromale gastro-intestinale ou GIST, une forme assez rare de cancer intestinal qui s’est logée sur mon intestin grêle. Les chirurgiens ont enlevé la tumeur, ainsi qu’une quinzaine de centimètres d’intestin grêle et d’autres parties où la tumeur s’était répandue. En plus, le résultat du diagnostic n’est pas encourageant : ce type de cancer ne répond ni à la chimiothérapie traditionnelle ni à la radiation.... et il s’est propagé. Il existait cependant un nouveau type de chimiothérapie ciblée qui stoppait avec un certain succès la propagation du cancer. On me conseille de commencer immédiatement ce traitement quotidien : de la chimio en pilules. Comparés à la chimiothérapie traditionnelle, les effets secondaires de ce type de traitement sont minimes : fatigue, peau et cheveux secs, crampes musculaires. Déterminée à combattre cet ennemi, j’ai décidé de suivre le traitement. Sept semaines après ma chirurgie et deux semaines après le début de mon traitement, j’ai couru le semi-marathon auquel je m’étais inscrite quelques mois plus tôt. Bien que mon temps fut déplorable, je tenais résolument à ce que cette maladie n’envahisse pas mon corps. Ce semi-marathon fut le dernier auquel j’ai « NOUS PARTICIPONS AU CYCLO-DÉFI SACHANT QU’ENSEMBLE, NOUS POUVONS FAIRE BOUGER LES CHOSES. » participé, car les crampes musculaires résultant du traitement enlevaient tout le plaisir de courir. Je refusais cependant de renoncer à mon style de vie actif : le cancer n’allait pas s’emparer de MON corps. C’est à ce moment que j’ai découvert que le vélo était moins dur sur le corps que la course. Donc en 2010, mon mari Dan et moi nous sommes inscrits pour le Cyclo-défi contre le cancer. Ce parcours de 250 km qui part de Vancouver jusqu’à Seattle amasse des fonds pour la recherche sur le cancer. Cet évènement m’a forcé physiquement à me rappeler que, tout comme moi, d’autres personnes sont en train de gagner leur bataille contre cet ennemi. J’étais tellement inspirée par cette première expérience que l’année suivante, j’ai invité des amis à se joindre à nous. En 2011, nous étions maintenant un petit groupe de 10 cyclistes. Baptisés l’équipe Way Hey! Hey!, nous avons récolté plus de 50 000 $. Le degré d’expertise des membres de notre équipe variait beaucoup. Certains d’entre eux accusaient d’une condition physique assez faible, d’autres qui étaient en forme n’avaient jamais enfourché un vélo de course, alors que quelquesuns méritaient le titre de cycliste expérimenté. L’expérience en collecte de fonds de nos membres était aussi très différente. Nous en avions qui demandaient à tout leur entourage de contribuer à la cause, d’autres qui organisaient des soirées dans des bars alors que certains promettaient de se raser le crâne s’ils atteignaient leur montant cible. D’autres enfin émettaient simplement des chèques personnels. Notre équipe avait un nom et un maillot, mais nous savions par expérience qu’il serait difficile de se repérer parmi le troupeau de cyclistes durant l’évènement. Un ami a alors suggéré que nous décorions nos casques avec des restants de guirlandes de Noël. Cette idée s’avéra un franc succès ; des cyclistes et une poignée de spectateurs qui remarquaient nos coéquipiers nous disaient si l’un des nôtres était en avant ou à l’arrière. Nous avons rencontré tellement de gens durant ces deux jours-là et chacun d’eux avait sa propre histoire à raconter. Que ce soit en tant que survivant, aidant, parent, enfant, frère ou sœur, amoureux ou simple ami, chaque personne à qui nous parlions avait été touchée par le cancer. Cet évènement est une expérience incroyable qui n’aurait pas lieu sans l’apport indispensable d’une multitude de braves bénévoles. Pour moi, leur support à fait toute la différence. Savoir qu’il y a un stand de ravitaillement à tous les 30 km rendait la route plus tolérable ; ces arrêts nous aident à séparer le trajet en parcours plus courts. Ils permettent également aux cyclistes de se reposer, de boire un peu et de faire réparer leur vélo ; nous n’avons qu’à nous concentrer sur le pédalage. Une centaine de bénévoles sont répartis sur tout le trajet et s’occupent de nous servir des repas, de nous réchauffer, de soigner nos blessures et de réparer une crevaison. Notre seule responsabilité est de franchir la ligne d’arrivée, ce qui n’est pas chose facile. Je participe à cette course depuis deux ans et chaque année, nous avons eu du mauvais temps une journée sur deux. Du vent et de la pluie pendant 125 km sur un vélo, ce n’est pas plaisant du tout. Être gelée, trempée et fatiguée rend la tâche laborieuse, mais lorsque l’on pense aux survivants, à toutes ces chirurgies, ces traitements et la souffrance de perdre quelqu’un au cancer, nous trouvons la motivation nécessaire pour garder nos pieds en mouvement. L’inconfort de la selle ne peut se comparer à celui que certains peuvent endurer à cause du cancer. Nous participons au Cyclo-défi sachant qu’ensemble, nous pouvons faire bouger les choses. Nous savons que les fonds récoltés serviront à créer les traitements de demain. Ces traitements feront en sorte que la vie puisse continuer après le cancer, tout comme ce que mon traitement a fait pour moi cinq ans après mon diagnostic. Nous participons au Cyclo-défi sachant qu’ensemble, nous pouvons gagner cette bataille. LE CYCLO-DÉFI CONTRE LE CANCER 7 VOTRE TICKET POUR LES ROUTES INEXPLORÉES. À la fois rigide et souple, robuste et prévisible, le Valence est le fruit d’une combinaison parfaite entre les techniques de fabrication du carbone les plus avancées et de l’ingénierie astucieuse. Le résultat? Un vélo aussi raffiné qu’excitant à enfourcher. Et grâce à la technologie ARC (Advanced Road Compliance), le Valence suivra fidèlement vos efforts des kilomètres durant. COMMANDITAIRE OFFICIEL DES VÉLOS ET DU SOUTIEN TECHNIQUE POUR TECHNOLOGIES Le VALENCE est un vélo cyclosportif spécifiquement conçu pour le coureur cherchant à dépasser ses limites sur une monture plus confortable qu’un vélo de course. Grâce à une géométrie raffinée, le corps est moins incliné vers l’avant, procurant ainsi une position plus confortable et une conduite plus docile. Une combinaison gagnante pour tout cycliste désireux de s’attaquer à de longs parcours comme celui d’un Grand Fondo ou d’une randonnée de bienfaisance comme le Cyclo-défi contre le cancer. La preuve qu’il est possible de conjuguer confort et performance! Voyez ça comme une microsuspension qui adoucit les routes cahoteuses lors des longues sorties. Le système ARC nous permet de fabriquer un vélo à la fois incroyablement rigide en torsion pour optimiser le transfert de la puissance et flexible sur le plan vertical pour amortir les bosses et rendre la conduite plus confortable. Avec le système ARC, vous obtenez toute la performance d’un vélo de route de compétition avec plus de confort. FOURCHES EN CARBONE AVEC LAMES À ÉPAISSEUR VARIABLE Faisant partie du système ARC, nos fourches sont très rigides en torsion afin d’offrir un maximum de performance tout en étant capables d’absorber les vibrations indésirables de la route pour améliorer le confort. Cette technologie vous aide à rouler plus longtemps avec moins de fatigue. POLYSTYRÈNE EXPANSÉ (EPS) Les cadres en carbone Norco 2012 utilisent un système de mandrins en polystyrène expansé (EPS) produisant une surface interne incroyablement lisse et contrôlée dans les zones complexes et fortement sollicitées comme aux jonctions du tube de direction et du boîtier de pédalier. Ce procédé élimine les irrégularités du carbone durant la construction et l’assemblage du carbone, ce qui améliore grandement la solidité comparativement aux procédés standard. RÉSINE HAUTE RÉSISTANCE (HTR) : MARGUS RIGA La résine haute résistance (HTR) est utilisée dans tous les cadres en carbone Norco 2012. Cette résine accroît la résistance aux impacts du carbone de 20 %, ce qui produit des cadres plus solides qui résistent mieux aux dommages. De plus, comme la construction et l’assemblage du carbone nécessitent moins de résine, le cadre se voit donc allégé. MARGUS RIGA LA LONGUE ROUTE VERS LES LIGUES MAJEURES ENTREVUE AVEC KRIS THUSS ET ADAM DAHL DE L’ÉQUIPE H&R BLOCK PHOTOS : MARGUS RIGA C haque passionné de cyclisme songe un jour ou l’autre à faire de ce sport un métier, ne serait-ce qu’en rêvassant. Mais qu’est-ce que ce rêve implique vraiment? Quel est le degré d’engagement et de compromis requis pour réaliser un tel projet? L’équipe de vélo semiprofessionnelle H&R Block aide justement les cyclistes qui désirent se joindre aux ligues majeures à atteindre leur plein potentiel. Nous avons demandé à deux membres de cette équipe ce qu’il fallait pour devenir un vrai professionnel. Nous avons reçu deux points de vue distincts : l’opinion d’un jeune loup, Kris Thuss, et les impressions d’un cycliste sur le point de devenir pro, Adam Dahl. Faire du cyclisme de compétition n’est pas chose facile, mais ces deux athlètes ne changeraient leur vocation pour rien au monde. Voici ce qu’ils avaient à nous raconter. 1. Comment vous êtes-vous retrouvés en compétition cycliste? (Kris Thuss) : C’est à l’école primaire que des amis et moi nous sommes initiés au vélo de montagne. On se trouvait des bosses pour sauter et on les transformait à notre goût avec de la terre. C’était un moyen d’être dehors et de s’amuser. Plus tard, notre groupe de copains se réunissait pour attaquer des parcours plus importants. Je me suis par la suite inscrit à un club où l’on participait à des courses le week-end. À l’école secondaire, nous avons formé une équipe et le reste a évolué à partir de là. (Adam Dahl) : J’adore rouler à vélo depuis que je suis gamin. Plus grand, c’est avec ma famille et mes amis que j’ai commencé à pratiquer et à aimer le vélo de montagne; j’ai participé à des compétitions de vélo de montagne dès l’âge de 14 ans. Ma passion pour le cyclisme s’est intensifiée au fur et à mesure que mes performance s’amélioraient. Plus tard, j’ai découvert le vélo de course, participant à des compétitions de route à 16 ans. Je suis devenu un passionné de la course sur route et j’y reste fidèle depuis quatre ans. LA LONGUE ROUTE VERS LES LIGUES MAJEURES 11 2. Quand avez-vous décidé de devenir un professionnel du cyclisme? (Thuss) : Je pense que c’est lors de mon premier voyage en Europe en tant que junior avec l’équipe nationale. Voyager d’un endroit à l’autre, participer à des courses qui traversent plein de petits villages, en plus de la vitesse et du défi; tous ces éléments ont eu une emprise sur moi. Ma première pensée fut alors : « Hmmm, si seulement tout ça pouvait devenir mon BOULOT.... ! » (Dahl) : À ma deuxième année junior, j’ai eu la chance de faire plusieurs voyages en Europe avec l’équipe nationale canadienne. Je me suis alors promis de me pousser jusqu’au bout. J’ai hâte de me mesurer à des coureurs de haut niveau et, par la suite, entrer dans les rangs professionnels. 3. Qu’est-ce qui est le plus difficile en cyclisme professionnel? (Thuss) : Le sport lui-même. Il est très exigeant, peu importe le niveau dans lequel vous compétitionnez. Vous devez donner tout ce que vous avez à chaque instant, pendant chaque entraînement et lors de chaque course. Aussi, c’est un sport honnête : il est donc impossible de contourner les compétences requises pour y exceller. Cette honnêteté en constitue la force, mais aussi le défi. Ah oui... et les chutes... (Dahl) : Vu que je n’ai pas encore fait cette transition, il m’est difficile de la commenter. Par contre, d’après mes expériences de course depuis quelques années, je dirais que le plus difficile est d’être souvent loin de chez moi, de m’ennuyer de ma famille et de mes amis. Après plusieurs mois passés en Europe, j’étais indéniablement prêt à retourner à la maison. 4. Quel en est l’aspect le plus gratifiant? (Thuss) : Selon moi, il y a pas mal de récompenses : être toujours dehors et travailler à atteindre un but personnel qui est très difficile. Les bonnes journées peuvent être incroyables. Je lisais un article sur le désordre de déficit de la nature et je me suis dit : « Je suis tellement chanceux de faire partie d’une activité qui me permet d’être toujours à l’extérieur et d’en être reconnaissant. » Aussi, dévaler un parcours à une vitesse folle, et ce, pendant une période assez longue seulement par votre propre puissance, c’est une sensation indescriptible. (Dahl) : Réussir quelque chose qui prend des centaines, voire des milliers d’heures à atteindre est extrêmement gratifiant. C’est également très valorisant lorsque l’entraînement produit des résultats, quand l’amélioration de sa performance personnelle contribue à la victoire de l’équipe ou à une victoire personnelle. 5. Comment gérez-vous la pression d’être un athlète d’élite? (Thuss) : Essayer une variété impressionnante de cafés et faire des courses en townie? En tout cas, j’ai remarqué que j’arrive à m’adapter en ayant du temps libre et en trouvant des champs d’intérêt qui ne sont pas directement liés au cyclisme, des choses que je peux découvrir et parfaire lorsque je suis sur la route. Aussi, avoir un groupe d’amis qui vous appuient sans nécessairement faire partie du cyclisme. (Dahl) : Je roule, car j’ai du plaisir à le faire. Tant que le plaisir l’emportera sur la pression ou tout autre aspect négatif, je vais poursuivre la compétition. J’essaie très fort de calmer mon stress et ma nervosité durant la saison de courses. 6. C’est un chemin qui semble difficile ; qu’est-ce qui vous a gardé motivé jusqu’à maintenant? (Thuss) : Mes coéquipiers et mes partenaires d’entraînement. Voir des gens qui participent à des évènements tels que le Fondo alors qu’ils enfourchent un vélo pour la première fois de leur vie. Faire une sortie en compagnie de concurrents impitoyables (Zach Garland) le jour suivant une course (le Fondo) et s’amuser comme des fous de Whistler à Vancouver. Faire une sortie avec Rob Britton en essayant de se défoncer avec pour seule arme votre puissance physique. 12 (Dahl) : La motivation vient de l’amour du sport, des bienfaits d’être en forme physique et mentale, du soutien moral de mes amis et de ma famille, spécialement mes parents. 7. Est-ce que des programmes et des équipes telles que l’équipe H&R Block font une différence pour un cycliste? (Thuss) : C’est crucial. L’organisation et l’aide offertes par H&R Block et ses partenaires sont incroyables. Sans leur aide, il me serait impossible de faire des courses de ce niveau. (Dahl) : L’équipe H&R Block a fait une énorme différence pour des coureurs comme moi en fournissant un niveau de soutien impressionnant. Ce n’est pas seulement tout l’équipement et le support financier dont je suis reconnaissant (bien que ces éléments soient fort importants), c’est aussi tout ce que j’ai appris et les expériences que j’ai vécues en faisant partie de cette équipe. C’est l’ensemble de ces éléments qui m’ont permis de m’épanouir en tant que cycliste. 11. Qui sont vos héros et pourquoi le sont-ils? (Thuss) : i. J’ai eu la chance de rencontrer, de me lier d’amitié et de faire des courses avec de grands athlètes canadiens. Trevor Linden, par exemple, est un homme incroyablement posé, soucieux de l’excellence et de ses projets sportifs. Il est devenu mon modèle depuis la période d’entraînement d’une semaine que j’ai passé avec lui en Californie. ii. Je me souviens très clairement du moment où Simon Whitfield a remporté la victoire aux Olympiques de Sydney. C’est un bon communicateur qui possède un point de vue et un dynamisme que j’admire. (Dahl) : Probablement Batman, car même s’il est dépourvu de super pouvoirs, il est quand même génial. 8. Quelles sont les étapes à suivre pour devenir un cycliste professionnel? (Thuss) : C’est un engagement total, autant mentalement que physiquement. On doit mettre l’emphase tant sur un entraînement rigoureux qu’une récupération adéquate. Personnellement, j’ai trouvé un groupe d’entraînement de très haut calibre dans mon propre pays, à Victoria. C’est important d’être dans un environnement qui me met au défi, un cadre où chaque personne pousse l’autre pour faire avancer le groupe en entier. (Dahl) : Travailler dur, être persévérant et passionné du cyclisme. 9. Est-ce que le fait d’être un athlète professionnel affecte votre relation avec votre famille et vos amis? (Thuss) : Ça, c’est une bonne question. J’espère que les bons côtés l’emporteront sur les moins bons, mais ça reste à déterminer. C’est difficile de maintenir des liens avec ses proches tout en se promenant d’un coin de pays à l’autre, mais j’aime croire que j’ai inspiré des gens à s’adonner à un sport ou à garder la forme. J’ai été élevé dans un foyer très actif. Chez nous, l’activité physique fait partie de qui nous sommes. Pour ce qui est de mes amis, je vous jure que parfois, ils sont plus au courant que moi des tenants et aboutissants de mes courses. Certains d’entre eux ont acheté des vélos et m’ont demandé de leur refiler mon vieil équipement. C’est toujours un plaisir de rouler avec eux. Quant aux filles... les filles ne sont pas très attirées par le vélo. Ha! (Dahl) : Bien que je ne sois pas professionnel, je suis à un niveau qui m’oblige à être loin de chez moi assez souvent. Mais je veille à ce que mes liens avec ma famille et mes amis n’en souffrent pas trop. Après tout, leur appui est d’une aide incroyable. Il faut quand même admettre que je ne les vois pas aussi souvent que je le voudrais, ce qui peut être difficile à gérer par moments. 10. Avez-vous vécu des moments où vous étiez prêts à tout laisser tomber, mais avez tenu bon? De quelle manière avez-vous surmonté cet obstacle? (Thuss) : Ah... parfois, les désavantages prennent le dessus sur les avantages. Mais peu de temps après, je suis de nouveau sur mon vélo en pensant : « Wow, comment me suis-je rendu jusque-là? C’est vraiment surprenant. » Il faut trouver les moments chargés de sens et les utiliser pour surmonter une blessure ou une période difficile. (Dahl) : Pas vraiment, bien qu’il y ait toujours des moments moins joyeux. En 2011, j’ai souffert d’une tendinite d’Achille en plein milieu de saison. J’ai quand même réussi à finir la saison, mais c’est difficile de continuer à s’entraîner et de faire des courses lorsqu’on souffre d’une douleur constante. Heureusement, je suis complètement rétabli. Surmonter un obstacle comme une blessure grave m’a motivé encore plus à performer la saison suivante. « VOUS DEVEZ DONNER TOUT CE QUE VOUS AVEZ À CHAQUE INSTANT, PENDANT CHAQUE ENTRAÎNEMENT ET LORS DE CHAQUE COURSE. » 12. Quels conseils pourriez-vous donner à tous ces jeunes cyclistes qui songent à une carrière professionnelle? (Thuss) : Trouvez un contexte d’entraînement qui vous corresponde. Pour moi, c’était le groupe dynamique de Victoria. Trouvez-en un qui vous convient et profitez-en au maximum. Cherchez des cyclistes séniors et posez-leur un tas de questions. Mettez-vous au défi. Il n’y a pas grand intérêt à être le plus gros poisson dans un petit étang. Découvrez vos limites dès maintenant, car vous aurez sûrement à les dépasser. (Dahl) : Foncez et poursuivez votre rêve du mieux que vous le pouvez. On doit parfois attendre plusieurs années avant d’avoir des résultats. LA LONGUE ROUTE VERS LES LIGUES MAJEURES 13 NÉ POUR MENER. Personne ne s’inscrit à une compétition pour rouler en queue de peloton. Nous avons donc conçu les vélos de course Norco CRR pour qu’ils soient les plus rapides. Grâce à nos procédés novateurs de fabrication du carbone et notre géométrie éprouvée et testée en compétition, nous avons créé un vélo né pour mener. COMMANDITAIRE OFFICIEL DES VÉLOS DU TECHNOLOGIES La gamme CRR est une série de vélos de course haute performance. La combinaison unique de designs exclusifs et de techniques de fabrication de pointe a produit des cadres à la fois rigides, efficaces et légers, tout en conservant le confort nécessaire pour de longues randonnées. Après plusieurs d’années d’expérience en conception de vélos de course, la géométrie a été fignolée afin de vous offrir un ajustement et une performance sans précédent, et ce, pour chacune des tailles de nos cadres. Si vous ne recherchez que l’excellence, cette série est pour vous. Avec des composantes telles qu’un boîtier de pédalier BB30, un tube horizontal moulé sur mesure, ainsi que des tubes surdimensionnés, peu de vélos pourront vous mener en tête de peloton comme le CRR. TUBE DE DIRECTION CONIQUE Un grand pas en avant dans la conception de vélos, le tube de direction conique procure trois avantages majeurs qui s’unissent pour rendre le vélo plus nerveux, plus rigide et plus excitant à piloter. BB30 Rigide et léger, le système surdimensionné BB30 permet d’obtenir un maximum de rigidité dans la région du boîtier de pédalier, la clé pour transmettre de façon efficace la puissance appliquée aux pédales à la roue arrière. POLYSTYRÈNE EXPANSÉ (EPS) Les cadres en carbone Norco 2012 utilisent un système de mandrins en polystyrène expansé (EPS) produisant une surface interne incroyablement lisse et contrôlée dans les zones complexes et fortement sollicitées comme aux jonctions du tube de direction et du boîtier de pédalier. Ce procédé élimine les irrégularités du carbone durant la construction et l’assemblage du carbone, ce qui améliore grandement la solidité comparativement aux procédés standard. RÉSINE HAUTE RÉSISTANCE (HTR) La résine haute résistance (HTR) est utilisée dans tous les cadres en carbone Norco 2012. Cette résine accroît la résistance aux impacts du carbone de 20 %, ce qui produit des cadres plus solides qui résistent mieux aux dommages. De plus, comme la construction et l’assemblage du carbone nécessitent moins de résine, le cadre se voit donc allégé. : MARGUS RIGA RÉDEMPTION : POURQUOI LE CYCLOCROSS EST PEUT-ÊTRE LA PLUS BELLE CHOSE QUI SOIT DANS LE CYCLISME EN CE MOMENT TEXTE : CADEYRN CRAIG PHOTOS : MARGUS RIGA L a première fois que j’ai entendu parler de cyclocross, il y a une bonne dizaine d’années de cela, j’ai trouvé ça ridicule. Pourquoi ne se contentent-ils pas de rouler en vélo de montagne? Pourquoi descendent-ils de leur vélo? C’est du vélo, pas de la course à pied! D’instinct, je stéréotypais à un sport que je ne comprenais pas encore, je commettais un crime horrible horrible contre le cyclisme. À l’époque, j’ignorais à quel point j’avais tort. À part être terriblement ignorant, j’avais, comme plusieurs, tort de juger ce sport sur des apparences superficielles (insérez ici le cliché l’habit ne fait pas le moine). Car dans son âme, le cyclocross englobe tellement de choses que nous cyclistes aimons à propos du vélo. Il prend tous les bons côtés – la boue, la vitesse, la camaraderie, la compétition et, bien entendu, la bonne bière – et les mélange pour en faire une magnifique bouillie assaisonnée du côté un peu marginal de ses adeptes. Le cyclocross, comme j’ai fini par le découvrir, est un sport génial bénéficiant d’un gain de popularité rapide et bien mérité en Amérique du Nord. Il attire un groupe unique et singulier de participants et de fans aux compétitions. Allez voir une course et la diversité des coureurs vous surprendra. Quand les gens sont initiés pour la première fois au concept du cyclocross, la plupart présument à tort que le peloton sera formé de minces et épilés transfuges du vélo de route et de quelques zélés de cross-country. Ils imaginent un cycliste sur route arrogant vêtu de spandex. Bien que la plupart des adeptes de ce sport portent effectivement du spandex, ce portrait est tout faux! Les coureurs proviennent de divers milieux et sont, faute de terme plus éloquent, assez d’enfer! 16 Le champion du monde Zdeněk Štybar a débuté sa carrière sur un BMX avant de bifurquer vers la montagne et la route pour finalement trouver sa place dans le monde du cyclocross. Mais si vous regardez de plus près, vous verrez qu’un tel parcours n’a rien d’extraordinaire. Les coureurs proviennent pratiquement de tous les sports imaginables : la planche à neige, la descente de compétition, le BMX, pour ne nommer que ceux-là. Ils se présentent les fins de semaine pour patauger dans la boue et enfourcher des vélos mi-route mi-montagne super amusants à piloter. Les parcours sont variés, la souffrance est profonde, mais c’est cette combinaison unique qui fait que les gens en redemandent. Ce sport attire les familles et les amis, crée de nouvelles communautés et abat les frontières. Si vous regardez d’encore plus près, vous comprendrez facilement l’attrait pour ce sport. La saison commence au moment le plus propice de l’année, lorsque l’arrivée de l’hiver n’est pas prévue avant quelques mois et que l’été vient de se terminer. Les gens ont besoin de quelque chose pour se distraire. Les sites sont accessibles et les courses ne vous prennent qu’un avant-midi de fin de semaine de votre temps; en effet, la plupart des coureurs peuvent faire leur course et revenir à temps pour le dîner. Les parcours sont faits sur mesure pour les spectateurs; ils peuvent suivre l’action de tellement prêt qu’ils peuvent humer l’odeur de la boue et être aux premières loges de la souffrance . C’est exaltant! Avec toutes ces qualités attrayantes, il y a lieu de se poser la question suivante : Pourquoi ce sport commence-t-il à peine à attirer l’attention? Bien que le cyclocross ait l’air d’un nouveau sport pour plusieurs, il s’est discrètement développé une longue et distincte histoire répartie sur plusieurs décennies. Il possède ses propres héros, ses propres légendes, ses propres défis et ses propres moments de gloire. Or jusqu’à tout récemment, ce sport était encore considéré comme marginal de ce côté-ci de la planète. Les fanatiques de la première heure étaient des cyclistes engagés, de vrais mordus, le genre à refuser de ranger leur vélo malgré les changements de température. Ils voyaient leur sport comme un style de vie plutôt que seulement comme un autre sport. Ils se réunissaient pour la compétition, la franche camaraderie et avoir une bonne excuse pour aller prendre une bière après. La température importait peu; tout le monde passait un bon moment. Malgré la participation et l’intérêt qui continuent de croître, les irréductibles demeurent sceptiques : la popularité et l’intrusion des intérêts commerciaux auront-elles raison de l’esprit du cyclocross? Feront-elles en sorte que ce sport perdra son côté attachant? Seul le temps dira si les feux de la rampe dilueront ou non l’enivrant cocktail qui rend ce sport si attirant. Puis en cours de route, le mot s’est finalement passé. Ce sport ne vous demandait qu’à libérer l’enfant en vous et à vous éclater dans un boueux et brutal 45 à 60 minutes de douleur et de souffrance. Les gens ont commencé à comprendre ce sport et à vouloir en faire partie. Il y a une dizaine d’années, j’avais profondément tort au sujet du cyclocross. C’est un mélange incroyable de tout ce qu’il y a de bon dans le cyclisme : les gens, le vélo, la communauté. C’est une discipline folle, unique et remplie de promesses qui ramène les cyclistes à l’essence même de leur sport : le simple plaisir de rouler. Dans cette optique, le cyclocross est peut-être l’expression la plus pure du cyclisme en ce moment. Nul ne peut prédire comment il composera avec sa nouvelle popularité, mais si je devais parier, je miserais sur lui : son âme est trop puissante pour échouer. Lors des quelques dernières saisons, la popularité du cyclocross a explosé et celle-ci a entraîné des innovations technologiques, des progrès dans l’équipement et denouveaux défis. Les marques et commanditaires plus importants ont pris conscience du phénomène et commencé à se mouiller, désireux d’obtenir leur part du gâteau. Les grosses compétitions attirent dorénavant un nombre plus qu’appréciable de participants et de fans, et ceux-ci forment un groupe démographique attrayant et actif. Les grandes marques offrent maintenant des pièces spécifiques au cyclocross ainsi que des montures super légères, ce qui rend le sport plus accessible et attirant que jamais. J’ignore toujours pourquoi ils doivent descendre de vélo durant les courses, mais j’ai compris pourquoi ils ne roulent pas en vélo de montagne. Le vélo de cyclocross fait partie de ce qui rend ce sport aussi amusant. Mais tout ça importe peu. Le cyclocross est plus qu’une affaire d’opinions : c’est un sport plus grand que vous et moi. Pour en savoir plus sur la formation H&R Block, rendez-vous au www.teamhrblock.ca. RÉDEMPTION 17 TOUJOURS PLUS LOIN. Grâce à des techniques de fabrication avancées du carbone, son tube de direction conique et son jeu de pédalier BB30, le Threshold est un vélo rigide, léger et agile. Conçu pour la victoire, il vous permettra de surpasser vos limites. Car après tout, la ligne d’arrivée n’est qu’une autre ligne à franchir. COMMANDITAIRE OFFICIEL DES VÉLOS DU TECHNOLOGIES Le THRESHOLD est un vélo de cyclocross très intense : léger, puissant et nerveux, il avale de la boue pour déjeuner, du gazon pour dîner et parfois un compétiteur pour souper lors de sa quête vers le podium. Pour les jours où il n’a pas à dominer le circuit de compétition, nos ingénieurs ont ajouté des traits polyvalents à son caractère agressif. Ce cadre hautement technique aux caractéristiques multiples offre aussi des fixations pour ajouter des garde-boue et des porte-bidons. La patte de dérailleur remplaçable permet quant à elle d’installer une transmission à une seule ou plusieurs vitesses. Le résultat? Un bolide idéal tant pour l’entraînement hivernal et le transport quotidien que pour la domination en compétition les fins de semaine. Conçu pour la compétition, mais assez polyvalent pour affronter n’importe quel parcours, voici le vélo qui vous mènera jusqu’à votre seuil. SYSTÈME DE PATTES ARRIÈRE ARSENAL (MONOVITESSE, MULTIVITESSE, DÉCAPSULEUR) Ce système de pattes interchangeables vous permet d’utiliser des pattes verticales ou horizontales, ce qui vous laisse le choix entre une transmission monovitesse ou multivitesse. Nous fournissons les deux types de pattes avec chaque vélo Threshold. Les pattes verticales comportent également une patte de dérailleur intégrée qui vous procurera des changements de vitesse incroyablement francs et précis dans toutes les conditions alors que les pattes horizontales comportent un décapsuleur qui vous permettra de savourer votre boisson fraîche préférée. PASSAGE INTERNE DES CÂBLES En faisant passer les câbles dans le cadre, non seulement vous les protégez contre les éléments et réduisez leur usure, mais les changements de vitesse restent doux et le freinage puissant. Cette façon de faire permet également au cadre d’avoir des lignes plus épurées et empêche les câbles de vous nuire lorsque vous portez votre vélo à l’épaule. POLYSTYRÈNE EXPANSÉ (EPS) Les cadres en carbone Norco 2012 utilisent un système de mandrins en polystyrène expansé (EPS) produisant une surface interne incroyablement lisse et contrôlée dans les zones complexes et fortement sollicitées comme aux jonctions du tube de direction et du boîtier de pédalier. Ce procédé élimine les irrégularités du carbone durant la construction et l’assemblage du carbone, ce qui améliore grandement la solidité comparativement aux procédés standard. RÉSINE HAUTE RÉSISTANCE (HTR) : MARGUS RIGA La résine haute résistance (HTR) est utilisée dans tous les cadres en carbone Norco 2012. Cette résine accroît la résistance aux impacts du carbone de 20 %, ce qui produit des cadres plus solides qui résistent mieux aux dommages. De plus, comme la construction et l’assemblage du carbone nécessitent moins de résine, le cadre se voit donc allégé. OUBLIEZ LA VOITURE. Le VFR est une alternative haute vitesse qui fera mordre la poussière aux tracas de votre quotidien tout en vous laissant un sourire accroché au visage. Que ce soit pour vous mettre en forme, vous déplacer ou simplement vous amuser, c’est un vélo léger fait sur mesure pour la vie trépidante que vous menez. : CADEYRN CRAIG VFR Croisant la performance du vélo de route avec le confort du vélo de navettage, le VFR se veut la monture idéale pour la mise en forme et les déplacements. Son excellent mélange de pièces comprenant des roues et un cadre légers convient parfaitement aux gens actifs qui n’ont pas le temps de souffler. Rendez-vous à l’école ou au travail et atteignez vos objectifs sportifs à vitesse de vélo. C’est ce pour quoi le VFR a été conçu. INDIE Empruntant à la fois au ninja urbain et à l’utilitaire furtif, ce vélo à roues 700 c représente une arme de choix pour le navetteur. Avec ses roues rapides, son cadre robuste et sa déco épurée, l’INDIE est conçu pour ceux qui sont à cheval entre l’aspect pratique et le style. Garde-boue, fixations pour porte-bagages, transmission monovitesse ou multivitesse : qu’importe la destination, la température ou la personne derrière le guidon, optez pour l’INDIE ou rentrez chez vous. XFR Sans limites, le XFR est conçu pour ceux qui empruntent toutes les voies qui se présentent à eux dans le quotidien, des chemins de terre aux routes asphaltées. Avec ses roues 700 c, sa suspension avant et ses pneus multi-usage, ce vélo est aussi polyvalent que votre style de vie. Conçu pour les navetteurs, les cyclistes récréatifs et les aficionados de vélo urbain, le XFR a tout pour séduire les cyclistes en quête d’aventure sur la route de la vie. INNOVATIONS ET ACCOMPLISSEMENTS De 1964 à aujourd’hui 1964 Bert Lewis fonde Northern Cycle Industries Ltd. dans un garage de Burnaby en Colombie-Britannique et entreprend l’importation de pièces de vélos et l’assemblage de vélos au Canada. 1970 1980 Norco forme la première équipe de BMX usine pour promouvoir sa gamme de BMX. Norco ouvre un second centre de distribution à Toronto en Ontario pour offrir un meilleur service aux vélocistes de l’Est du Canada. 1968 Norco devient le premier importateur canadien de vélos ainsi que la première entreprise de distribution à capitaliser sur le marché du vélo de route en important les vélos Gitane. Cette équipe remporte trois titres canadiens par équipe et ses membres s’illustrent de nombreuses fois sur le plan individuel autant sur la scène nationale qu’internationale. 1973 Norco développe et distribue au Canada les premiers BMX à double suspension, profitant de l’essor rapide du BMX en Amérique du Nord. 1984 1991 Norco lance le Rampage et devient le premier fabricant de vélos nord-américain à concevoir un cadre de vélo de montagne spécifiquement conçu pour une suspension avant. 1995 Le siège social de Norco déménage dans un nouvel édifice situé à Port Coquitlam en Colombie-Britannique. Ces locaux de 92 000 pieds carrés servent toujours de siège social et de centre distribution pour l’ouest canadien. 1994 Norco devient l’un des premiers fabricants de vélos au Canada à concevoir et fabriquer des vélos de montagne pour le marché canadien. Norco développe et lance le FTS, le premier vélo de montagne à double suspension avec tube de selle tronqué et suspension entièrement active sur le marché canadien. Le FTS est le prédécesseur du VPS doté de la technologie Horst Link. 24 1997 Norco signe l’athlète de 17 ans Ryan Leech et devient la première compagnie canadienne à commanditer une équipe de trial et développer et mettre en marché un cadre spécifiquement conçu pour cette discipline. Norco développe le VPS, un vélo de montagne à double suspension avec cadre monocoque et suspension à point de pivot variable, et devient un chef de file sur la scène florissante du freeride sur le North Shore. 1998 Norco devient le commanditaire principal de l’émission de télévision Ride Guide. Pendant 10 ans, Norco mettra ses athlètes, son personnel et ses produits à la disposition de l’émission pour ses épisodes tournés partout à travers le monde. 2001 2004 2007 Norco célèbre son 40e anniversaire. La gamme de vélos de Norco qui ne comportait qu’un ou deux modèles en 1964 en compte maintenant plus de 125 répartis dans 20 catégories différentes. Norco développe le créneau des vélos de supercross (plus tard appelés vélos de street/ dirt jump) et devient un chef de file en la matière. IMBA Canada ouvre ses portes et Norco devient son premier commanditaire corporatif. Durant les années qui suivront, une demi-douzaine de modèles en aluminium et en acier sont lancés, aidant ainsi à développer ce nouveau marché pour en faire ce qu’il est aujourd’hui. 2000 Norco devient le commanditaire officiel des vélos de l’équipe de cyclisme sur route professionnelle Symmetrics. Ryan Leech brise le record du monde de saut latéral en vélo alors que son coéquipier Kris Holm brise le même record en unicycle. La gamme de vélos Norco est classée #1 par les détaillants canadiens à l’issue d’un sondage indépendant. 2003 Svein Tuſt remporte l’US Open sur un vélo de course Norco CRR et l’équipe Symmetrics remporte le cumulatif du UCI America Tour sur des vélos Norco. Norco poursuit ses efforts en descente de compétition et Fionn Griffiths de l’équipe internationale Norco grimpe régulièrement sur le podium avec le Norco Team DH. 2005 Le Norco VPS Six reçoit le titre de vélo de l’année dans le magazine Mountain Biking. Le vélo de dirt/street One25 remporte le titre de vélo de l’année dans le magazine Mountain Biking. Norco organise le tout premier VPS-Fest, une journée d’appréciation des consommateurs, une première dans l’industrie. Cet événement sera répété dans certains véloparcs de l’Ouest canadien lors des cinq années suivantes. Le Norco VPS Shore est nommé pièce d’équipement de l’année dans le magazine Explore. 2010 Norco devient le commanditaire officiel des vélos de l’équipe H&R Block pour lancer et promouvoir sa gamme entièrement redessinée de vélos de course CRR. 201 1 Norco lance le système A.R.T. (Advanced Ride Technology) sur une vaste gamme de vélos de montagne. Autre première dans l’industrie, ce système est une optimisation du système de suspension à parallélogramme déformable FSR mondialement reconnu pour son efficacité de pédalage et sa performance. Norco lance le Threshold, un tout nouveau vélo de cyclocross en carbone. Ce modèle remporte plusieurs titres provinciaux grâce aux coureurs de l’équipe H&R Block. 2012 Norco lance le Valence, un vélo de route conçu pour les amateurs de GranFondo, de très longues sorties et de randonnées caritatives. Le système de suspension A.R.T. équipe maintenant tous les vélos de montagne à double suspension Norco. Le système Gravity Tune, un concept de géométrie spécifique à chaque taille de cadre, est introduit lors du lancement du vélo de descente Aurum. Norco commandite huit descendeurs de Coupe de monde pour mener ce nouveau vélo sur les podiums. 25 NORCO BICYCLES NOTRE HISTOIRE Norco fabrique des vélos depuis presque aussi longtemps que les Canadiens pédalent. En 1964, Bert Lewis fonda Northern Cycle Industries Ltd., rêvant de créer une entreprise dans le domaine du vélo basée dans l’Ouest canadien et engagée à offrir des produits de qualité et un service à la clientèle exceptionnel. Norco a grandi depuis ses humbles débuts : elle qui ne comptait que quelques employés dans un garage, l’entreprise en compte maintenant plus de 150 répartis dans ses deux centres de distribution canadiens à Vancouver et Toronto. Dès le départ, Bert a voulu faire de Norco une entreprise engagée à supporter votre communauté en ne vendant des vélos que par le biais de détaillants indépendants partageant ses standards élevés en matière de service à la clientèle. Chaque vélo Norco est assemblé de façon professionnelle par un personnel formé et compétent qui désire la satisfaction du client non seulement le jour où il fait l’achat de son vélo, mais bien chaque jour où il en est propriétaire. L’industrie a beaucoup changé depuis 1964. Mais au gré des changements, Norco a toujours su offrir des produits de pointe à ses détaillants. Aujourd’hui, Bert continue de pédaler et de courir pour garder la forme; il encourage ses employés à faire comme lui.