norco bicycle s mountain norco bicycle s road

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NORCO BICYCLES MOUNTAIN
NORCO BICYCLES ROAD
ROUTE
TABLE DES MATIÈRES
ROUTE ENDURANCE
LE CYCLO-DÉFI CONTRE LE CANCER :
ENSEMBLE POUR FAIRE BOUGER LES CHOSES
VALENCE
6
P. 8
ROUTE COMPÉTITION
LA LONGUE ROUTE
VERS LES LIGUES MAJEURES
ENTREVUE AVEC KRIS THUSS ET ADAM DAHL
DE L’ÉQUIPE H&R BLOCK
CRR
1
P. 14
CYCLOCROSS
RÉDEMPTION :
POURQUOI LE CYCLOCROSS EST PEUT-ÊTRE CE QU’IL Y A DE
PLUS BEAU DANS LE CYCLISME EN CE MOMENT
THRESHOLD
NAVETTAGE
VFR
NORCO BICYCLES
INNOVATIONS
ET ACCOMPLISSEMENTS
NOTRE HISTOIRE
16
P. 18
P. 22
24
P. 26
LE CYCLO-DÉFI CONTRE
LE CANCER :
ENSEMBLE POUR FAIRE BOUGER LES CHOSES
TEXTE : SELINA ROBINSON
PHOTOS : DAN ROBINSON
J
ai toujours été une personne active, en santé et en bonne forme
physique. Je me suis initiée à une multitude de sports tout au long
de ma vie : la course durant ma vingtaine, le hockey à la trentaine, le
marathon l’année de mes 40 ans et le ski depuis toujours. À 42 ans,
j’avais déjà participé à trois marathons, quelques semi-marathons
et un ultrafond. Quelques mois après mon 42e anniversaire, je me
suis inscrite à un autre semi-marathon lorsque ma vie a complètement basculé.
En février 2006, soit un mois avant mon 42e anniversaire, j’ai commencé à sentir
une pression constante au niveau de mes intestins, comme si quelque chose était
appuyé sur mon bas ventre. Un médecin m’a fait passer une simple échographie
révélant une masse de la taille d’une orange qui semblait « flotter » dans mon
abdomen. Le médecin a déclaré qu’il s’agissait probablement d’un fibrome utérin
(une tumeur non cancéreuse) et que ce dernier s’était sans doute détaché de ma
paroi utérine. Inutile de préciser que cette nouvelle ne m’a pas du tout emballé.
Après mûres réflexions, j’ai pris la décision difficile de subir une hystérectomie, car
je tenais à tout prix que cette masse soit retirée de mon corps. Après tout, j’ai déjà
deux adolescents et n’en planifiais pas un troisième. Je n’avais par conséquent plus
besoin de mon utérus, spécialement si ce dernier me causait des ennuis.
6
J’ai donc subi cette chirurgie en avril 2006. À mon réveil, on m’annonce que la
masse n’avait rien à voir avec mon utérus. C’est en fait une tumeur stromale
gastro-intestinale ou GIST, une forme assez rare de cancer intestinal qui s’est logée
sur mon intestin grêle. Les chirurgiens ont enlevé la tumeur, ainsi qu’une quinzaine
de centimètres d’intestin grêle et d’autres parties où la tumeur s’était répandue.
En plus, le résultat du diagnostic n’est pas encourageant : ce type de cancer ne
répond ni à la chimiothérapie traditionnelle ni à la radiation.... et il s’est propagé.
Il existait cependant un nouveau type de chimiothérapie ciblée qui stoppait avec
un certain succès la propagation du cancer. On me conseille de commencer
immédiatement ce traitement quotidien : de la chimio en pilules. Comparés à
la chimiothérapie traditionnelle, les effets secondaires de ce type de traitement
sont minimes : fatigue, peau et cheveux secs, crampes musculaires. Déterminée à
combattre cet ennemi, j’ai décidé de suivre le traitement.
Sept semaines après ma chirurgie et deux semaines après le début de mon
traitement, j’ai couru le semi-marathon auquel je m’étais inscrite quelques mois
plus tôt. Bien que mon temps fut déplorable, je tenais résolument à ce que cette
maladie n’envahisse pas mon corps. Ce semi-marathon fut le dernier auquel j’ai
« NOUS PARTICIPONS AU
CYCLO-DÉFI SACHANT
QU’ENSEMBLE,
NOUS
POUVONS
FAIRE BOUGER LES CHOSES. »
participé, car les crampes musculaires résultant du traitement enlevaient tout le
plaisir de courir. Je refusais cependant de renoncer à mon style de vie actif : le
cancer n’allait pas s’emparer de MON corps.
C’est à ce moment que j’ai découvert que le vélo était moins dur sur le corps
que la course. Donc en 2010, mon mari Dan et moi nous sommes inscrits pour le
Cyclo-défi contre le cancer. Ce parcours de 250 km qui part de Vancouver jusqu’à
Seattle amasse des fonds pour la recherche sur le cancer. Cet évènement m’a forcé
physiquement à me rappeler que, tout comme moi, d’autres personnes sont en
train de gagner leur bataille contre cet ennemi.
J’étais tellement inspirée par cette première expérience que l’année suivante, j’ai
invité des amis à se joindre à nous. En 2011, nous étions maintenant un petit
groupe de 10 cyclistes. Baptisés l’équipe Way Hey! Hey!, nous avons récolté plus
de 50 000 $. Le degré d’expertise des membres de notre équipe variait beaucoup.
Certains d’entre eux accusaient d’une condition physique assez faible, d’autres qui
étaient en forme n’avaient jamais enfourché un vélo de course, alors que quelquesuns méritaient le titre de cycliste expérimenté. L’expérience en collecte de fonds
de nos membres était aussi très différente. Nous en avions qui demandaient à tout
leur entourage de contribuer à la cause, d’autres qui organisaient des soirées dans
des bars alors que certains promettaient de se raser le crâne s’ils atteignaient
leur montant cible. D’autres enfin émettaient simplement des chèques personnels.
Notre équipe avait un nom et un maillot, mais nous savions par expérience qu’il
serait difficile de se repérer parmi le troupeau de cyclistes durant l’évènement.
Un ami a alors suggéré que nous décorions nos casques avec des restants de
guirlandes de Noël. Cette idée s’avéra un franc succès ; des cyclistes et une poignée
de spectateurs qui remarquaient nos coéquipiers nous disaient si l’un des nôtres
était en avant ou à l’arrière. Nous avons rencontré tellement de gens durant ces
deux jours-là et chacun d’eux avait sa propre histoire à raconter. Que ce soit en
tant que survivant, aidant, parent, enfant, frère ou sœur, amoureux ou simple ami,
chaque personne à qui nous parlions avait été touchée par le cancer.
Cet évènement est une expérience incroyable qui n’aurait pas lieu sans l’apport
indispensable d’une multitude de braves bénévoles. Pour moi, leur support à
fait toute la différence. Savoir qu’il y a un stand de ravitaillement à tous les 30
km rendait la route plus tolérable ; ces arrêts nous aident à séparer le trajet en
parcours plus courts. Ils permettent également aux cyclistes de se reposer, de
boire un peu et de faire réparer leur vélo ; nous n’avons qu’à nous concentrer sur le
pédalage. Une centaine de bénévoles sont répartis sur tout le trajet et s’occupent
de nous servir des repas, de nous réchauffer, de soigner nos blessures et de réparer
une crevaison. Notre seule responsabilité est de franchir la ligne d’arrivée, ce qui
n’est pas chose facile.
Je participe à cette course depuis deux ans et chaque année, nous avons eu du
mauvais temps une journée sur deux. Du vent et de la pluie pendant 125 km sur
un vélo, ce n’est pas plaisant du tout. Être gelée, trempée et fatiguée rend la
tâche laborieuse, mais lorsque l’on pense aux survivants, à toutes ces chirurgies,
ces traitements et la souffrance de perdre quelqu’un au cancer, nous trouvons la
motivation nécessaire pour garder nos pieds en mouvement. L’inconfort de la selle
ne peut se comparer à celui que certains peuvent endurer à cause du cancer.
Nous participons au Cyclo-défi sachant qu’ensemble, nous pouvons faire bouger
les choses. Nous savons que les fonds récoltés serviront à créer les traitements
de demain. Ces traitements feront en sorte que la vie puisse continuer après le
cancer, tout comme ce que mon traitement a fait pour moi cinq ans après mon
diagnostic. Nous participons au Cyclo-défi sachant qu’ensemble, nous pouvons
gagner cette bataille.
LE CYCLO-DÉFI CONTRE LE CANCER
7
VOTRE TICKET POUR LES ROUTES INEXPLORÉES.
À la fois rigide et souple, robuste et prévisible, le Valence est le fruit d’une
combinaison parfaite entre les techniques de fabrication du carbone les
plus avancées et de l’ingénierie astucieuse. Le résultat? Un vélo aussi raffiné
qu’excitant à enfourcher. Et grâce à la technologie ARC (Advanced Road
Compliance), le Valence suivra fidèlement vos efforts des kilomètres durant.
COMMANDITAIRE OFFICIEL DES VÉLOS
ET DU SOUTIEN TECHNIQUE POUR
TECHNOLOGIES
Le VALENCE est un vélo cyclosportif
spécifiquement conçu pour le coureur cherchant
à dépasser ses limites sur une monture plus
confortable qu’un vélo de course. Grâce à une
géométrie raffinée, le corps est moins incliné
vers l’avant, procurant ainsi une position plus
confortable et une conduite plus docile. Une
combinaison gagnante pour tout cycliste désireux
de s’attaquer à de longs parcours comme
celui d’un Grand Fondo ou d’une randonnée
de bienfaisance comme le Cyclo-défi contre le
cancer. La preuve qu’il est possible de conjuguer
confort et performance!
Voyez ça comme une microsuspension qui adoucit
les routes cahoteuses lors des longues sorties. Le
système ARC nous permet de fabriquer un vélo
à la fois incroyablement rigide en torsion pour
optimiser le transfert de la puissance et flexible
sur le plan vertical pour amortir les bosses et
rendre la conduite plus confortable. Avec le
système ARC, vous obtenez toute la performance
d’un vélo de route de compétition avec plus de
confort.
FOURCHES EN CARBONE AVEC LAMES À
ÉPAISSEUR VARIABLE
Faisant partie du système ARC, nos fourches sont
très rigides en torsion afin d’offrir un maximum de
performance tout en étant capables d’absorber
les vibrations indésirables de la route pour
améliorer le confort. Cette technologie vous aide
à rouler plus longtemps avec moins de fatigue.
POLYSTYRÈNE EXPANSÉ (EPS)
Les cadres en carbone Norco 2012 utilisent
un système de mandrins en polystyrène
expansé (EPS) produisant une surface interne
incroyablement lisse et contrôlée dans les zones
complexes et fortement sollicitées comme aux
jonctions du tube de direction et du boîtier de
pédalier. Ce procédé élimine les irrégularités du
carbone durant la construction et l’assemblage du
carbone, ce qui améliore grandement la solidité
comparativement aux procédés standard.
RÉSINE HAUTE RÉSISTANCE (HTR)
: MARGUS RIGA
La résine haute résistance (HTR) est utilisée
dans tous les cadres en carbone Norco 2012.
Cette résine accroît la résistance aux impacts du
carbone de 20 %, ce qui produit des cadres plus
solides qui résistent mieux aux dommages. De
plus, comme la construction et l’assemblage du
carbone nécessitent moins de résine, le cadre se
voit donc allégé.
MARGUS RIGA
LA
LONGUE ROUTE
VERS LES LIGUES
MAJEURES
ENTREVUE AVEC KRIS THUSS ET ADAM DAHL DE L’ÉQUIPE H&R
BLOCK
PHOTOS : MARGUS RIGA
C
haque passionné de cyclisme songe un jour ou l’autre à faire de ce
sport un métier, ne serait-ce qu’en rêvassant. Mais qu’est-ce que
ce rêve implique vraiment? Quel est le degré d’engagement et de
compromis requis pour réaliser un tel projet? L’équipe de vélo semiprofessionnelle H&R Block aide justement les cyclistes qui désirent
se joindre aux ligues majeures à atteindre leur plein potentiel. Nous
avons demandé à deux membres de cette équipe ce qu’il fallait pour devenir un
vrai professionnel. Nous avons reçu deux points de vue distincts : l’opinion d’un
jeune loup, Kris Thuss, et les impressions d’un cycliste sur le point de devenir pro,
Adam Dahl. Faire du cyclisme de compétition n’est pas chose facile, mais ces deux
athlètes ne changeraient leur vocation pour rien au monde. Voici ce qu’ils avaient
à nous raconter.
1. Comment vous êtes-vous retrouvés en compétition cycliste?
(Kris Thuss) : C’est à l’école primaire que des amis et moi nous sommes initiés au vélo de
montagne. On se trouvait des bosses pour sauter et on les transformait à notre goût avec de
la terre. C’était un moyen d’être dehors et de s’amuser. Plus tard, notre groupe de copains
se réunissait pour attaquer des parcours plus importants. Je me suis par la suite inscrit à
un club où l’on participait à des courses le week-end. À l’école secondaire, nous avons formé
une équipe et le reste a évolué à partir de là.
(Adam Dahl) : J’adore rouler à vélo depuis que je suis gamin. Plus grand, c’est avec ma
famille et mes amis que j’ai commencé à pratiquer et à aimer le vélo de montagne; j’ai
participé à des compétitions de vélo de montagne dès l’âge de 14 ans. Ma passion pour le
cyclisme s’est intensifiée au fur et à mesure que mes performance s’amélioraient. Plus tard,
j’ai découvert le vélo de course, participant à des compétitions de route à 16 ans. Je suis
devenu un passionné de la course sur route et j’y reste fidèle depuis quatre ans.
LA LONGUE ROUTE VERS LES LIGUES MAJEURES
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2. Quand avez-vous décidé de devenir un professionnel du cyclisme?
(Thuss) : Je pense que c’est lors de mon premier voyage en Europe en tant que junior avec
l’équipe nationale. Voyager d’un endroit à l’autre, participer à des courses qui traversent
plein de petits villages, en plus de la vitesse et du défi; tous ces éléments ont eu une emprise
sur moi. Ma première pensée fut alors : « Hmmm, si seulement tout ça pouvait devenir mon
BOULOT.... ! »
(Dahl) : À ma deuxième année junior, j’ai eu la chance de faire plusieurs voyages en Europe
avec l’équipe nationale canadienne. Je me suis alors promis de me pousser jusqu’au bout.
J’ai hâte de me mesurer à des coureurs de haut niveau et, par la suite, entrer dans les rangs
professionnels.
3. Qu’est-ce qui est le plus difficile en cyclisme professionnel?
(Thuss) : Le sport lui-même. Il est très exigeant, peu importe le niveau dans lequel vous
compétitionnez. Vous devez donner tout ce que vous avez à chaque instant, pendant chaque
entraînement et lors de chaque course. Aussi, c’est un sport honnête : il est donc impossible
de contourner les compétences requises pour y exceller. Cette honnêteté en constitue la
force, mais aussi le défi. Ah oui... et les chutes...
(Dahl) : Vu que je n’ai pas encore fait cette transition, il m’est difficile de la commenter. Par
contre, d’après mes expériences de course depuis quelques années, je dirais que le plus
difficile est d’être souvent loin de chez moi, de m’ennuyer de ma famille et de mes amis.
Après plusieurs mois passés en Europe, j’étais indéniablement prêt à retourner à la maison.
4. Quel en est l’aspect le plus gratifiant?
(Thuss) : Selon moi, il y a pas mal de récompenses : être toujours dehors et travailler à
atteindre un but personnel qui est très difficile. Les bonnes journées peuvent être incroyables.
Je lisais un article sur le désordre de déficit de la nature et je me suis dit : « Je suis tellement
chanceux de faire partie d’une activité qui me permet d’être toujours à l’extérieur et d’en être
reconnaissant. » Aussi, dévaler un parcours à une vitesse folle, et ce, pendant une période
assez longue seulement par votre propre puissance, c’est une sensation indescriptible.
(Dahl) : Réussir quelque chose qui prend des centaines, voire des milliers d’heures à atteindre
est extrêmement gratifiant. C’est également très valorisant lorsque l’entraînement produit
des résultats, quand l’amélioration de sa performance personnelle contribue à la victoire de
l’équipe ou à une victoire personnelle.
5. Comment gérez-vous la pression d’être un athlète d’élite?
(Thuss) : Essayer une variété impressionnante de cafés et faire des courses en townie? En tout
cas, j’ai remarqué que j’arrive à m’adapter en ayant du temps libre et en trouvant des champs
d’intérêt qui ne sont pas directement liés au cyclisme, des choses que je peux découvrir et
parfaire lorsque je suis sur la route. Aussi, avoir un groupe d’amis qui vous appuient sans
nécessairement faire partie du cyclisme.
(Dahl) : Je roule, car j’ai du plaisir à le faire. Tant que le plaisir l’emportera sur la pression ou
tout autre aspect négatif, je vais poursuivre la compétition. J’essaie très fort de calmer mon
stress et ma nervosité durant la saison de courses.
6. C’est un chemin qui semble difficile ; qu’est-ce qui vous a gardé motivé jusqu’à
maintenant?
(Thuss) : Mes coéquipiers et mes partenaires d’entraînement. Voir des gens qui participent à
des évènements tels que le Fondo alors qu’ils enfourchent un vélo pour la première fois de
leur vie. Faire une sortie en compagnie de concurrents impitoyables (Zach Garland) le jour
suivant une course (le Fondo) et s’amuser comme des fous de Whistler à Vancouver. Faire une
sortie avec Rob Britton en essayant de se défoncer avec pour seule arme votre puissance
physique.
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(Dahl) : La motivation vient de l’amour du sport, des bienfaits d’être en
forme physique et mentale, du soutien moral de mes amis et de ma famille,
spécialement mes parents.
7. Est-ce que des programmes et des équipes telles que l’équipe H&R
Block font une différence pour un cycliste?
(Thuss) : C’est crucial. L’organisation et l’aide offertes par H&R Block et ses
partenaires sont incroyables. Sans leur aide, il me serait impossible de faire des
courses de ce niveau.
(Dahl) : L’équipe H&R Block a fait une énorme différence pour des coureurs comme
moi en fournissant un niveau de soutien impressionnant. Ce n’est pas seulement
tout l’équipement et le support financier dont je suis reconnaissant (bien que
ces éléments soient fort importants), c’est aussi tout ce que j’ai appris et les
expériences que j’ai vécues en faisant partie de cette équipe. C’est l’ensemble de
ces éléments qui m’ont permis de m’épanouir en tant que cycliste.
11. Qui sont vos héros et pourquoi le sont-ils?
(Thuss) :
i. J’ai eu la chance de rencontrer, de me lier d’amitié et de faire des courses
avec de grands athlètes canadiens. Trevor Linden, par exemple, est un homme
incroyablement posé, soucieux de l’excellence et de ses projets sportifs. Il est
devenu mon modèle depuis la période d’entraînement d’une semaine que j’ai
passé avec lui en Californie.
ii. Je me souviens très clairement du moment où Simon Whitfield a remporté la
victoire aux Olympiques de Sydney. C’est un bon communicateur qui possède un
point de vue et un dynamisme que j’admire.
(Dahl) : Probablement Batman, car même s’il est dépourvu de super pouvoirs, il
est quand même génial.
8. Quelles sont les étapes à suivre pour devenir un cycliste
professionnel?
(Thuss) : C’est un engagement total, autant mentalement que physiquement. On
doit mettre l’emphase tant sur un entraînement rigoureux qu’une récupération
adéquate. Personnellement, j’ai trouvé un groupe d’entraînement de très
haut calibre dans mon propre pays, à Victoria. C’est important d’être dans un
environnement qui me met au défi, un cadre où chaque personne pousse l’autre
pour faire avancer le groupe en entier.
(Dahl) : Travailler dur, être persévérant et passionné du cyclisme.
9. Est-ce que le fait d’être un athlète professionnel affecte votre relation
avec votre famille et vos amis?
(Thuss) : Ça, c’est une bonne question. J’espère que les bons côtés l’emporteront
sur les moins bons, mais ça reste à déterminer. C’est difficile de maintenir des
liens avec ses proches tout en se promenant d’un coin de pays à l’autre, mais
j’aime croire que j’ai inspiré des gens à s’adonner à un sport ou à garder la forme.
J’ai été élevé dans un foyer très actif. Chez nous, l’activité physique fait partie de
qui nous sommes. Pour ce qui est de mes amis, je vous jure que parfois, ils sont
plus au courant que moi des tenants et aboutissants de mes courses. Certains
d’entre eux ont acheté des vélos et m’ont demandé de leur refiler mon vieil
équipement. C’est toujours un plaisir de rouler avec eux. Quant aux filles... les
filles ne sont pas très attirées par le vélo. Ha!
(Dahl) : Bien que je ne sois pas professionnel, je suis à un niveau qui m’oblige à
être loin de chez moi assez souvent. Mais je veille à ce que mes liens avec ma
famille et mes amis n’en souffrent pas trop. Après tout, leur appui est d’une aide
incroyable. Il faut quand même admettre que je ne les vois pas aussi souvent que
je le voudrais, ce qui peut être difficile à gérer par moments.
10. Avez-vous vécu des moments où vous étiez prêts à tout laisser
tomber, mais avez tenu bon? De quelle manière avez-vous surmonté cet
obstacle?
(Thuss) : Ah... parfois, les désavantages prennent le dessus sur les avantages. Mais
peu de temps après, je suis de nouveau sur mon vélo en pensant : « Wow, comment
me suis-je rendu jusque-là? C’est vraiment surprenant. » Il faut trouver les moments
chargés de sens et les utiliser pour surmonter une blessure ou une période difficile.
(Dahl) : Pas vraiment, bien qu’il y ait toujours des moments moins joyeux. En
2011, j’ai souffert d’une tendinite d’Achille en plein milieu de saison. J’ai quand
même réussi à finir la saison, mais c’est difficile de continuer à s’entraîner et de
faire des courses lorsqu’on souffre d’une douleur constante. Heureusement, je
suis complètement rétabli. Surmonter un obstacle comme une blessure grave
m’a motivé encore plus à performer la saison suivante.
« VOUS DEVEZ
DONNER TOUT CE QUE
VOUS AVEZ À CHAQUE INSTANT,
PENDANT CHAQUE ENTRAÎNEMENT
ET
LORS DE CHAQUE
COURSE. »
12. Quels conseils pourriez-vous donner à tous ces jeunes cyclistes qui
songent à une carrière professionnelle?
(Thuss) : Trouvez un contexte d’entraînement qui vous corresponde. Pour moi,
c’était le groupe dynamique de Victoria. Trouvez-en un qui vous convient et
profitez-en au maximum. Cherchez des cyclistes séniors et posez-leur un tas
de questions. Mettez-vous au défi. Il n’y a pas grand intérêt à être le plus gros
poisson dans un petit étang. Découvrez vos limites dès maintenant, car vous
aurez sûrement à les dépasser.
(Dahl) : Foncez et poursuivez votre rêve du mieux que vous le pouvez. On doit
parfois attendre plusieurs années avant d’avoir des résultats.
LA LONGUE ROUTE VERS LES LIGUES MAJEURES
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NÉ POUR MENER.
Personne ne s’inscrit à une compétition pour rouler en queue de
peloton. Nous avons donc conçu les vélos de course Norco CRR
pour qu’ils soient les plus rapides. Grâce à nos procédés novateurs
de fabrication du carbone et notre géométrie éprouvée et testée en
compétition, nous avons créé un vélo né pour mener.
COMMANDITAIRE OFFICIEL DES VÉLOS DU
TECHNOLOGIES
La gamme CRR est une série de vélos de course
haute performance. La combinaison unique de
designs exclusifs et de techniques de fabrication de pointe a produit des cadres à la fois
rigides, efficaces et légers, tout en conservant
le confort nécessaire pour de longues randonnées. Après plusieurs d’années d’expérience en
conception de vélos de course, la géométrie a
été fignolée afin de vous offrir un ajustement
et une performance sans précédent, et ce, pour
chacune des tailles de nos cadres. Si vous ne recherchez que l’excellence, cette série est pour
vous. Avec des composantes telles qu’un boîtier de pédalier BB30, un tube horizontal moulé
sur mesure, ainsi que des tubes surdimensionnés, peu de vélos pourront vous mener en tête
de peloton comme le CRR.
TUBE DE DIRECTION CONIQUE
Un grand pas en avant dans la conception de
vélos, le tube de direction conique procure trois
avantages majeurs qui s’unissent pour rendre le
vélo plus nerveux, plus rigide et plus excitant à
piloter.
BB30
Rigide et léger, le système surdimensionné
BB30 permet d’obtenir un maximum de rigidité
dans la région du boîtier de pédalier, la clé pour
transmettre de façon efficace la puissance
appliquée aux pédales à la roue arrière.
POLYSTYRÈNE EXPANSÉ (EPS)
Les cadres en carbone Norco 2012 utilisent
un système de mandrins en polystyrène
expansé (EPS) produisant une surface interne
incroyablement lisse et contrôlée dans les zones
complexes et fortement sollicitées comme aux
jonctions du tube de direction et du boîtier de
pédalier. Ce procédé élimine les irrégularités du
carbone durant la construction et l’assemblage du
carbone, ce qui améliore grandement la solidité
comparativement aux procédés standard.
RÉSINE HAUTE RÉSISTANCE (HTR)
La résine haute résistance (HTR) est utilisée
dans tous les cadres en carbone Norco 2012.
Cette résine accroît la résistance aux impacts du
carbone de 20 %, ce qui produit des cadres plus
solides qui résistent mieux aux dommages. De
plus, comme la construction et l’assemblage du
carbone nécessitent moins de résine, le cadre se
voit donc allégé.
: MARGUS RIGA
RÉDEMPTION :
POURQUOI LE CYCLOCROSS EST PEUT-ÊTRE LA PLUS BELLE
CHOSE QUI SOIT DANS LE CYCLISME EN CE MOMENT
TEXTE : CADEYRN CRAIG
PHOTOS : MARGUS RIGA
L
a première fois que j’ai entendu parler de cyclocross, il y a
une bonne dizaine d’années de cela, j’ai trouvé ça ridicule.
Pourquoi ne se contentent-ils pas de rouler en vélo de
montagne? Pourquoi descendent-ils de leur vélo? C’est du
vélo, pas de la course à pied! D’instinct, je stéréotypais à un
sport que je ne comprenais pas encore, je commettais un
crime horrible horrible contre le cyclisme. À l’époque, j’ignorais à quel point
j’avais tort.
À part être terriblement ignorant, j’avais, comme plusieurs, tort de juger ce sport
sur des apparences superficielles (insérez ici le cliché l’habit ne fait pas le moine).
Car dans son âme, le cyclocross englobe tellement de choses que nous cyclistes
aimons à propos du vélo. Il prend tous les bons côtés – la boue, la vitesse, la
camaraderie, la compétition et, bien entendu, la bonne bière – et les mélange
pour en faire une magnifique bouillie assaisonnée du côté un peu marginal de
ses adeptes. Le cyclocross, comme j’ai fini par le découvrir, est un sport génial
bénéficiant d’un gain de popularité rapide et bien mérité en Amérique du Nord. Il
attire un groupe unique et singulier de participants et de fans aux compétitions.
Allez voir une course et la diversité des coureurs vous surprendra. Quand les gens
sont initiés pour la première fois au concept du cyclocross, la plupart présument
à tort que le peloton sera formé de minces et épilés transfuges du vélo de
route et de quelques zélés de cross-country. Ils imaginent un cycliste sur route
arrogant vêtu de spandex. Bien que la plupart des adeptes de ce sport portent
effectivement du spandex, ce portrait est tout faux! Les coureurs proviennent de
divers milieux et sont, faute de terme plus éloquent, assez d’enfer!
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Le champion du monde Zdeněk Štybar a débuté sa carrière sur un BMX avant
de bifurquer vers la montagne et la route pour finalement trouver sa place dans
le monde du cyclocross. Mais si vous regardez de plus près, vous verrez qu’un
tel parcours n’a rien d’extraordinaire. Les coureurs proviennent pratiquement
de tous les sports imaginables : la planche à neige, la descente de compétition,
le BMX, pour ne nommer que ceux-là. Ils se présentent les fins de semaine
pour patauger dans la boue et enfourcher des vélos mi-route mi-montagne
super amusants à piloter. Les parcours sont variés, la souffrance est profonde,
mais c’est cette combinaison unique qui fait que les gens en redemandent. Ce
sport attire les familles et les amis, crée de nouvelles communautés et abat les
frontières.
Si vous regardez d’encore plus près, vous comprendrez facilement l’attrait pour
ce sport. La saison commence au moment le plus propice de l’année, lorsque
l’arrivée de l’hiver n’est pas prévue avant quelques mois et que l’été vient de se
terminer. Les gens ont besoin de quelque chose pour se distraire. Les sites sont
accessibles et les courses ne vous prennent qu’un avant-midi de fin de semaine
de votre temps; en effet, la plupart des coureurs peuvent faire leur course
et revenir à temps pour le dîner. Les parcours sont faits sur mesure pour les
spectateurs; ils peuvent suivre l’action de tellement prêt qu’ils peuvent humer
l’odeur de la boue et être aux premières loges de la souffrance . C’est exaltant!
Avec toutes ces qualités attrayantes, il y a lieu de se poser la question suivante :
Pourquoi ce sport commence-t-il à peine à attirer l’attention?
Bien que le cyclocross ait l’air d’un nouveau sport pour plusieurs, il s’est
discrètement développé une longue et distincte histoire répartie sur plusieurs
décennies. Il possède ses propres héros, ses propres légendes, ses propres défis
et ses propres moments de gloire. Or jusqu’à tout récemment, ce sport était
encore considéré comme marginal de ce côté-ci de la planète. Les fanatiques
de la première heure étaient des cyclistes engagés, de vrais mordus, le genre à
refuser de ranger leur vélo malgré les changements de température. Ils voyaient
leur sport comme un style de vie plutôt que seulement comme un autre sport. Ils
se réunissaient pour la compétition, la franche camaraderie et avoir une bonne
excuse pour aller prendre une bière après. La température importait peu; tout le
monde passait un bon moment.
Malgré la participation et l’intérêt qui continuent de croître, les irréductibles
demeurent sceptiques : la popularité et l’intrusion des intérêts commerciaux
auront-elles raison de l’esprit du cyclocross? Feront-elles en sorte que ce sport
perdra son côté attachant? Seul le temps dira si les feux de la rampe dilueront ou
non l’enivrant cocktail qui rend ce sport si attirant.
Puis en cours de route, le mot s’est finalement passé. Ce sport ne vous demandait
qu’à libérer l’enfant en vous et à vous éclater dans un boueux et brutal 45 à 60
minutes de douleur et de souffrance. Les gens ont commencé à comprendre ce
sport et à vouloir en faire partie.
Il y a une dizaine d’années, j’avais profondément tort au sujet du cyclocross. C’est
un mélange incroyable de tout ce qu’il y a de bon dans le cyclisme : les gens, le
vélo, la communauté. C’est une discipline folle, unique et remplie de promesses
qui ramène les cyclistes à l’essence même de leur sport : le simple plaisir de
rouler. Dans cette optique, le cyclocross est peut-être l’expression la plus pure
du cyclisme en ce moment. Nul ne peut prédire comment il composera avec sa
nouvelle popularité, mais si je devais parier, je miserais sur lui : son âme est trop
puissante pour échouer.
Lors des quelques dernières saisons, la popularité du cyclocross a explosé et
celle-ci a entraîné des innovations technologiques, des progrès dans l’équipement
et denouveaux défis. Les marques et commanditaires plus importants ont pris
conscience du phénomène et commencé à se mouiller, désireux d’obtenir leur
part du gâteau. Les grosses compétitions attirent dorénavant un nombre
plus qu’appréciable de participants et de fans, et ceux-ci forment un groupe
démographique attrayant et actif. Les grandes marques offrent maintenant des
pièces spécifiques au cyclocross ainsi que des montures super légères, ce qui rend
le sport plus accessible et attirant que jamais.
J’ignore toujours pourquoi ils doivent descendre de vélo durant les courses, mais
j’ai compris pourquoi ils ne roulent pas en vélo de montagne. Le vélo de cyclocross
fait partie de ce qui rend ce sport aussi amusant. Mais tout ça importe peu. Le
cyclocross est plus qu’une affaire d’opinions : c’est un sport plus grand que vous
et moi.
Pour en savoir plus sur la formation H&R Block, rendez-vous au
www.teamhrblock.ca.
RÉDEMPTION
17
TOUJOURS PLUS LOIN.
Grâce à des techniques de fabrication avancées du carbone, son tube de
direction conique et son jeu de pédalier BB30, le Threshold est un vélo rigide,
léger et agile. Conçu pour la victoire, il vous permettra de surpasser vos limites.
Car après tout, la ligne d’arrivée n’est qu’une autre ligne à franchir.
COMMANDITAIRE OFFICIEL DES VÉLOS DU
TECHNOLOGIES
Le THRESHOLD est un vélo de cyclocross très
intense : léger, puissant et nerveux, il avale de
la boue pour déjeuner, du gazon pour dîner et
parfois un compétiteur pour souper lors de sa
quête vers le podium. Pour les jours où il n’a
pas à dominer le circuit de compétition, nos
ingénieurs ont ajouté des traits polyvalents à
son caractère agressif. Ce cadre hautement
technique aux caractéristiques multiples
offre aussi des fixations pour ajouter des
garde-boue et des porte-bidons. La patte de
dérailleur remplaçable permet quant à elle
d’installer une transmission à une seule ou
plusieurs vitesses. Le résultat? Un bolide
idéal tant pour l’entraînement hivernal et le
transport quotidien que pour la domination en
compétition les fins de semaine. Conçu pour
la compétition, mais assez polyvalent pour
affronter n’importe quel parcours, voici le vélo
qui vous mènera jusqu’à votre seuil.
SYSTÈME DE PATTES ARRIÈRE ARSENAL
(MONOVITESSE, MULTIVITESSE, DÉCAPSULEUR)
Ce système de pattes interchangeables vous permet
d’utiliser des pattes verticales ou horizontales,
ce qui vous laisse le choix entre une transmission
monovitesse ou multivitesse. Nous fournissons les
deux types de pattes avec chaque vélo Threshold.
Les pattes verticales comportent également une
patte de dérailleur intégrée qui vous procurera des
changements de vitesse incroyablement francs
et précis dans toutes les conditions alors que les
pattes horizontales comportent un décapsuleur qui
vous permettra de savourer votre boisson fraîche
préférée.
PASSAGE INTERNE DES CÂBLES
En faisant passer les câbles dans le cadre, non
seulement vous les protégez contre les éléments
et réduisez leur usure, mais les changements de
vitesse restent doux et le freinage puissant. Cette
façon de faire permet également au cadre d’avoir
des lignes plus épurées et empêche les câbles
de vous nuire lorsque vous portez votre vélo à
l’épaule.
POLYSTYRÈNE EXPANSÉ (EPS)
Les cadres en carbone Norco 2012 utilisent
un système de mandrins en polystyrène
expansé (EPS) produisant une surface interne
incroyablement lisse et contrôlée dans les zones
complexes et fortement sollicitées comme aux
jonctions du tube de direction et du boîtier de
pédalier. Ce procédé élimine les irrégularités du
carbone durant la construction et l’assemblage du
carbone, ce qui améliore grandement la solidité
comparativement aux procédés standard.
RÉSINE HAUTE RÉSISTANCE (HTR)
: MARGUS RIGA
La résine haute résistance (HTR) est utilisée
dans tous les cadres en carbone Norco 2012.
Cette résine accroît la résistance aux impacts du
carbone de 20 %, ce qui produit des cadres plus
solides qui résistent mieux aux dommages. De
plus, comme la construction et l’assemblage du
carbone nécessitent moins de résine, le cadre se
voit donc allégé.
OUBLIEZ LA VOITURE.
Le VFR est une alternative haute vitesse qui fera mordre la poussière
aux tracas de votre quotidien tout en vous laissant un sourire accroché
au visage. Que ce soit pour vous mettre en forme, vous déplacer ou
simplement vous amuser, c’est un vélo léger fait sur mesure pour la vie
trépidante que vous menez.
: CADEYRN CRAIG
VFR
Croisant la performance du vélo de route avec
le confort du vélo de navettage, le VFR se veut
la monture idéale pour la mise en forme et les
déplacements. Son excellent mélange de pièces
comprenant des roues et un cadre légers convient
parfaitement aux gens actifs qui n’ont pas le
temps de souffler. Rendez-vous à l’école ou au
travail et atteignez vos objectifs sportifs à vitesse
de vélo. C’est ce pour quoi le VFR a été conçu.
INDIE
Empruntant à la fois au ninja urbain et à l’utilitaire
furtif, ce vélo à roues 700 c représente une arme
de choix pour le navetteur. Avec ses roues rapides,
son cadre robuste et sa déco épurée, l’INDIE est
conçu pour ceux qui sont à cheval entre l’aspect
pratique et le style. Garde-boue, fixations pour
porte-bagages, transmission monovitesse ou
multivitesse : qu’importe la destination, la
température ou la personne derrière le guidon,
optez pour l’INDIE ou rentrez chez vous.
XFR
Sans limites, le XFR est conçu pour ceux qui
empruntent toutes les voies qui se présentent
à eux dans le quotidien, des chemins de terre
aux routes asphaltées. Avec ses roues 700 c, sa
suspension avant et ses pneus multi-usage, ce
vélo est aussi polyvalent que votre style de vie.
Conçu pour les navetteurs, les cyclistes récréatifs
et les aficionados de vélo urbain, le XFR a tout
pour séduire les cyclistes en quête d’aventure sur
la route de la vie.
INNOVATIONS ET ACCOMPLISSEMENTS
De 1964 à aujourd’hui
1964
Bert Lewis fonde Northern
Cycle Industries Ltd. dans
un garage de Burnaby en
Colombie-Britannique et
entreprend l’importation
de pièces de vélos et
l’assemblage de vélos au
Canada.
1970
1980
Norco forme la première
équipe de BMX usine pour
promouvoir sa gamme de
BMX.
Norco ouvre un second centre
de distribution à Toronto en
Ontario pour offrir un meilleur
service aux vélocistes de l’Est
du Canada.
1968
Norco devient le premier
importateur canadien de
vélos ainsi que la première
entreprise de distribution à
capitaliser sur le marché du
vélo de route en important les
vélos Gitane.
Cette équipe remporte trois
titres canadiens par équipe et
ses membres s’illustrent de
nombreuses fois sur le plan
individuel autant sur la scène
nationale qu’internationale.
1973
Norco développe et distribue
au Canada les premiers BMX
à double suspension, profitant
de l’essor rapide du BMX en
Amérique du Nord.
1984
1991
Norco lance le Rampage et
devient le premier fabricant
de vélos nord-américain à
concevoir un cadre de vélo
de montagne spécifiquement
conçu pour une suspension
avant.
1995
Le siège social de Norco
déménage dans un nouvel
édifice situé à Port Coquitlam
en Colombie-Britannique.
Ces locaux de 92 000 pieds
carrés servent toujours de
siège social et de centre
distribution pour l’ouest
canadien.
1994
Norco devient l’un des
premiers fabricants de
vélos au Canada à concevoir
et fabriquer des vélos de
montagne pour le marché
canadien.
Norco développe et lance
le FTS, le premier vélo
de montagne à double
suspension avec tube de
selle tronqué et suspension
entièrement active sur le
marché canadien.
Le FTS est le prédécesseur
du VPS doté de la technologie
Horst Link.
24
1997
Norco signe l’athlète
de 17 ans Ryan Leech
et devient la première
compagnie canadienne à
commanditer une équipe
de trial et développer et
mettre en marché un cadre
spécifiquement conçu pour
cette discipline.
Norco développe le VPS, un
vélo de montagne à double
suspension avec cadre
monocoque et suspension
à point de pivot variable, et
devient un chef de file sur la
scène florissante du freeride
sur le North Shore.
1998
Norco devient le
commanditaire principal de
l’émission de télévision Ride
Guide. Pendant 10 ans, Norco
mettra ses athlètes, son
personnel et ses produits à la
disposition de l’émission pour
ses épisodes tournés partout
à travers le monde.
2001
2004
2007
Norco célèbre son 40e
anniversaire. La gamme
de vélos de Norco qui ne
comportait qu’un ou deux
modèles en 1964 en compte
maintenant plus de 125
répartis dans 20 catégories
différentes.
Norco développe le créneau
des vélos de supercross (plus
tard appelés vélos de street/
dirt jump) et devient un chef
de file en la matière.
IMBA Canada ouvre ses portes
et Norco devient son premier
commanditaire corporatif.
Durant les années qui
suivront, une demi-douzaine
de modèles en aluminium et
en acier sont lancés, aidant
ainsi à développer ce nouveau
marché pour en faire ce qu’il
est aujourd’hui.
2000
Norco devient le
commanditaire officiel des
vélos de l’équipe de cyclisme
sur route professionnelle
Symmetrics.
Ryan Leech brise le record du
monde de saut latéral en vélo
alors que son coéquipier Kris
Holm brise le même record en
unicycle.
La gamme de vélos Norco est
classée #1 par les détaillants
canadiens à l’issue d’un
sondage indépendant.
2003
Svein Tuſt remporte l’US Open
sur un vélo de course Norco
CRR et l’équipe Symmetrics
remporte le cumulatif du UCI
America Tour sur des vélos
Norco.
Norco poursuit ses efforts
en descente de compétition
et Fionn Griffiths de l’équipe
internationale Norco grimpe
régulièrement sur le podium
avec le Norco Team DH.
2005
Le Norco VPS Six reçoit le
titre de vélo de l’année dans le
magazine Mountain Biking.
Le vélo de dirt/street One25
remporte le titre de vélo de
l’année dans le magazine
Mountain Biking.
Norco organise le tout
premier VPS-Fest, une
journée d’appréciation
des consommateurs, une
première dans l’industrie. Cet
événement sera répété dans
certains véloparcs de l’Ouest
canadien lors des cinq années
suivantes.
Le Norco VPS Shore est
nommé pièce d’équipement
de l’année dans le magazine
Explore.
2010
Norco devient le
commanditaire officiel des
vélos de l’équipe H&R Block
pour lancer et promouvoir
sa gamme entièrement
redessinée de vélos de course
CRR.
201 1
Norco lance le système A.R.T.
(Advanced Ride Technology)
sur une vaste gamme de
vélos de montagne. Autre
première dans l’industrie, ce
système est une optimisation
du système de suspension à
parallélogramme déformable
FSR mondialement reconnu
pour son efficacité de
pédalage et sa performance.
Norco lance le Threshold,
un tout nouveau vélo de
cyclocross en carbone. Ce
modèle remporte plusieurs
titres provinciaux grâce aux
coureurs de l’équipe H&R
Block.
2012
Norco lance le Valence, un
vélo de route conçu pour les
amateurs de GranFondo, de
très longues sorties et de
randonnées caritatives.
Le système de suspension
A.R.T. équipe maintenant
tous les vélos de montagne à
double suspension Norco.
Le système Gravity Tune, un
concept de géométrie spécifique
à chaque taille de cadre, est
introduit lors du lancement du
vélo de descente Aurum. Norco
commandite huit descendeurs
de Coupe de monde pour mener
ce nouveau vélo sur les podiums.
25
NORCO
BICYCLES
NOTRE HISTOIRE
Norco fabrique des vélos depuis presque aussi longtemps que les Canadiens pédalent. En 1964,
Bert Lewis fonda Northern Cycle Industries Ltd., rêvant de créer une entreprise dans le domaine
du vélo basée dans l’Ouest canadien et engagée à offrir des produits de qualité et un service à la
clientèle exceptionnel. Norco a grandi depuis ses humbles débuts : elle qui ne comptait que quelques
employés dans un garage, l’entreprise en compte maintenant plus de 150 répartis dans ses deux
centres de distribution canadiens à Vancouver et Toronto.
Dès le départ, Bert a voulu faire de Norco une entreprise engagée à supporter votre communauté en
ne vendant des vélos que par le biais de détaillants indépendants partageant ses standards élevés
en matière de service à la clientèle. Chaque vélo Norco est assemblé de façon professionnelle par
un personnel formé et compétent qui désire la satisfaction du client non seulement le jour où il fait
l’achat de son vélo, mais bien chaque jour où il en est propriétaire.
L’industrie a beaucoup changé depuis 1964. Mais au gré des changements, Norco a toujours su offrir
des produits de pointe à ses détaillants.
Aujourd’hui, Bert continue de pédaler et de courir pour garder la forme; il encourage ses employés
à faire comme lui.

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