Mise en page 1 - Chambre d`agriculture de l`Indre

Transcription

Mise en page 1 - Chambre d`agriculture de l`Indre
Réseau d’Observation
des Systèmes Agricoles
pour le Conseil et les Etudes
chiffres clés
édition 2012
2
Les références systèmes,
au coeur des stratégies
de développement,
ROSACE devient INOSYS
Les références systèmes font l'objet d'un intérêt croissant, tant au plan
national qu'au niveau régional : le groupe Chambres d'agriculture les
met au cœur de ses réflexions stratégiques pour guider ses décisions
politiques et apporter un conseil toujours plus efficace et au plus près
des préoccupations des agriculteurs. Les acteurs de la filière ovine
veulent par exemple repérer et décrire des "systèmes d'exploitations
rentables et viables" et la filière agriculture biologique a établi à
nouveau des références systèmes.
ROSACE devient INOSYS pour « observatoires régionaux des systèmes d’exploitations pour l’Innovation dans les Systèmes ».
L’ensemble des régions françaises a tout d’abord établi ou révisé une typologie
régionale des systèmes d’exploitations, consolidée au plan national permettant
ainsi des analyses et une cohérence dans les bassins de production en
2011/2012. Ces typologies sont en cours de quantification sur les bases de
données du recensement agricole 2010 en partenariat avec les services
statistiques des DRAAF. La typologie région Centre et sa quantification se sont
achevées en juin 2012 et montrent :
La dominance des systèmes grandes cultures (52% des exploitations
de plus d’un demi UTA)…
…mais également la diversité de l’agriculture régionale (une majorité
des grands systèmes d’exploitation nationaux est représentée de
façon significative en région)…
…ainsi que l’importance des systèmes de polycultures élevages caractéristiques de nos zones intermédiaires.
ROSACE/INOSYS : une dimension renforcée sur les études
Le repositionnement des références a permis de consolider les réseaux au
travers de la régionalisation en renforçant leur dimension études et analyses.
Le réseau grandes cultures a travaillé en 2011/2012 sur les trajectoires
d’exploitations et les perspectives à 10 ans. Le réseau viticulture a achevé une
analyse croisée des références systèmes avec l’approche sociologique
développée par l’ESA d’Angers. Le réseau bovin lait a analysé les données
disponibles en matière de coûts de production. Le groupe bovin viande a validé
et proposé aux éleveurs une analyse du même type. Le réseau caprin finalise
son analyse des pratiques d’alimentation en lien avec l’évolution des cahiers
des charges des AOC.
3
Des références utiles aux politiques régionales
En région Centre, les réseaux caprins, bovins lait, bovins viande et équins
(Institut de l'élevage, Chambres d'agriculture, Contrôle laitier et CAIAC), sont
pleinement insérés dans INOSYS. Leur fonctionnement satisfaisant a bénéficié
à la région Centre, puisque depuis 2007, malgré la dimension modeste de son
élevage, elle dispose de 4 réseaux bien étoffés avec près de 120 exploitations
suivies dont la moitié bénéficient d'aides de FranceAgriMer et du fond EPERON.
Les références produites sont directement valorisées dans l’élaboration des
politiques de filières notamment au niveau régional. Elles sont également utiles
pour mener des actions afin d’évaluer leurs impacts réels ou potentiels pour les
systèmes d’élevage régionaux (exemple : évaluation des alternatives au maïs
ensilage en système bovin lait).
Des références systèmes en agriculture biologique
Dans le cadre du développement de l’agriculture biologique, il est indispensable
de se doter de références. Au delà des données techniques établies par
production, il s’agit d’établir des références systèmes, bases de la
compréhension du fonctionnement et de l’évolution des exploitations.
En 2012, les réseaux Centre ont sorti avec le soutien financier de FranceAgriMer
des références systèmes en grandes cultures, viticulture, maraîchage, bovin lait,
bovin viande et caprin.
Ces références bio seront particulièrement utiles pour apporter un appui aux
agriculteurs en conversion et dans les différentes démarches de conseil, de
formation, de sensibilisation, d’études engagées par les acteurs de la filière
4
Sommaire
Les références systèmes,
au coeur des stratégies de développement ...........................2-3
Lexique ..............................................................................5
Typologie régionale ...........................................................6-9
Grandes cultures ...........................................................10-11
Viticulture.....................................................................12-13
Caprins ........................................................................14-15
Bovins viande ...............................................................16-17
Bovins lait ....................................................................18-19
Equins ..............................................................................20
Volailles ............................................................................21
Etudes et publications réalisées en 2010/2011 ..................22-23
Les correspondants ............................................................24
Lexique
des termes utilisés
Système d’exploitation : ensemble cohérent constitué de la combinaison des
productions et des facteurs de production (main d’œuvre, capitaux,
mécanisation surface...)
Produit : produit brut d’exploitation, c’est-à-dire la somme des produits (lait,
céréales, viande, paiements directs PAC...)
Charges de structure : il s’agit des dépenses de structure courantes, hors
amortissements et frais financiers
EBE : Excédent Brut d’Exploitation (produit diminué des charges
opérationnelles et des charges de structure courantes). Attention : il ne s’agit
pas du revenu disponible pour l’exploitant, puisque les annuités et les frais
financiers à court terme ne sont pas déduits
Disponible : EBE diminué des annuités et frais financiers à court terme
Potentiel agronomique : établi à partir des rendements du blé tendre d’hiver
sur 5 ans :
Potentiel
faible
<
moyen
bon
65 q/ha
65 à 75 q/ha
>
75 q/ha
Coût de production après rémunération en grandes cultures : charges
opérationnelles + charges de structure courantes + amortissements + frais
financiers + rémunération de l’exploitant et des membres de la famille
participant aux travaux sur la base forfaitaire de 1,5 SMIC par UMO (SMIC à
15 463 € brut/an) + rémunération des capitaux propres sur la base de 4 %, le
tout ramené à la surface et divisé par le rendement de la culture
Les chiffres contenus dans cette publication s’appuient sur
un réseau de fermes dont les résultats sont modélisés sous
forme de cas-types. Les composantes stables des
exploitations (surface, troupeau, cultures..) sont le fait de
19 années de pratiques. Les rendements sont stabilisés selon
le potentiel du sol, les prix lissés sur 3 ans en grandes
cultures et viticulture. Les paiements PAC sont ceux observés
sur l’année étudiée. La typologie et les éléments de
caractérisation des systèmes sont revus tous les 3-4 ans pour
prendre en compte les évolutions observées.
5
6
Typologie régionale des
systèmes d’exploitation
Afin de sélectionner les systèmes suivis par nos réseaux pour construire
des références utiles au conseil, il est nécessaire de disposer d’une
connaissance fine de l'agriculture régionale. L'approche typologique
développée dans le cadre du projet INOSYS, coordonné par l’APCA,
donne une lecture à dire d'experts de nos réalités agricoles. Elle est
consolidée et devient exhaustive par le croisement avec les bases de
données du recensement agricole. Ce croisement est réalisé en
partenariat étroit avec le service statistiques de la DRAAF.
Une agriculture régionale diverse
Les systèmes régionaux se caractérisent par leur diversité malgré une
dominante marquée des systèmes spécialisés en grandes cultures (53% des
systèmes régionaux).
Ainsi, un grand nombre d’orientations de productions nationales sont
présentes de façon significative en région (élevages lait et viande, viticulture,
arboriculture, élevages de granivores…). De plus, les systèmes grandes
cultures sont eux même divers : céréales et oléo-protéagineux avec ou sans
irrigation, présence de betteraves, de pommes de terre, de cultures
légumières de plein champ, variabilité des potentiels de sols, des tailles…
Enfin, les systèmes de polycultures élevage caractéristiques de nos zones
intermédiaires sont toujours très présents en région (18%).
I exploitations non professionnelles
25 080
5 599
exp. en région Centre
0 Statuts spéciaux, chevaux, abeilles, fourrure, spécialisés
II Exploitations végétales
Exploitations professionnelles
12 569
19 483
Exploitations avec élevage
IV Exploitations avec élevage
spécialisé granivore
866
IV1 Granivore
et polyculture
607
6 310
III Exploitations avec élevage
herbivore 5 444
IV2 Spécialisées
élevage granivore
III2 élevage lait
1 840
259
III2A Polyculture poly élevage
dont élevage lait
824
604
II1 Grandes cultures
10 157
II2 Cultures pérennes ou
spécialisées
2 404
III1 élevage spécialisé
en viande
3 604
III1A élevage viande
et polyculture 1 507
III1B Spécialisées
élevage viande 2 097
III2B Spécialisées élevage
dont élevage lait
1 016
III2Ba Expl. de poly
élevage
351
III2Bb Expl. spécialisées
élevage lait
665
7
Les systèmes à orientation végétale
En systèmes grandes cultures, les exploitations se distinguent par la présence
de cultures industrielles ou spécialisées, la part de surface irriguée et les
potentiels de sol. Les systèmes développant des cultures spéciales de façon
significative (betteraves, légumes de plein champ, …) comptent 2 589
exploitations. Les systèmes céréales et oléo protéagineux spécialisés sont au
nombre de 6 652 dont 5 148 sans irrigation. Parmi ces systèmes COP, les
exploitations les plus représentées développent des tailles moyennes de 75 à
150 ha et de 150 à 250 ha quel que soit leur potentiel de sol ou leur niveau
d’irrigation.
Les systèmes viticoles sont la deuxième orientation de production des systèmes
végétaux. 1 312 exploitations sont à dominante viticole avec une part
importante d’exploitations valorisant la majorité de leur production après
vinification en cave particulière. Les systèmes mixtes sont cependant encore
très présents mais en évolution.
La quantification dénombre ensuite 264 exploitations en horticulture/pépinière,
213 en arboriculture dont une majorité spécialisée en pommes avec vente en
circuits longs, 152 en maraîchage.
Systèmes grandes cultures COP et
industrielles ou légumes de plein champ
effectifs par PRA a
plus de 150
50 à 150
10 à 50
3 à 10
Sources :
©IGN - BD Carto
Agreste - RA 2010
DRAAF Centre
Avril 2012
Conception DRAAF Centre
0
20
Kilomètres
40
8
Les systèmes à orientation animale
En matière d’élevage, la typologie distingue les systèmes herbivores des
exploitations à orientation granivore dominante (porcs, volailles, lapins) avec
respectivement 5 444 et 866 exploitations. Ces effectifs sont en régression
par rapport à 2000, en lien avec une spécialisation de plus en plus forte en
productions végétales.
En bovin lait, les groupes les plus importants, spécialisés lait ou avec un
atelier de grandes cultures significatif, présentent des systèmes fourragers
orientés maïs ou mixte herbe.
En caprin lait, les systèmes avec transformation à la ferme, qu’ils soient
positionnés sur des circuits longs ou courts, représentent 37% des
exploitations en polyculture et élevage caprin, et 52% des spécialisées en
élevage caprin.
Le nombre total de systèmes caprins a cependant fortement diminué par
rapport à 2000 passant de 960 exploitations à 614 en lien avec un
agrandissement parallèle des cheptels et donc une augmentation du nombre
total de chèvres.
Systèmes grandes cultures et
atelier porçin
effectifs par PRA
plus de 10
5 à 10
3à 5
Sources :
©IGN - BD Carto
Agreste - RA 2010
DRAAF Centre
Avril 2012
Conception DRAAF Centre
0
20
Kilomètres
40
9
Les systèmes en agriculture biologique
La région compte 546 exploitations recensées en agriculture biologique
(certifiées ou en conversion). Ces systèmes sont fortement présents au sein des
exploitations viticoles avec vente en circuits courts, où la part des systèmes en
bio atteint 16% (217 exploitations). Les systèmes grandes cultures malgré un
taux plus faible compte 128 exploitations en agriculture biologique ou en
conversion sans toutefois de logique particulière liée aux critères typologiques.
En lait, les systèmes bio ont plutôt une orientation fourragère à dominante
herbe. Enfin, les systèmes viande (ovin et bovin) comptent 97 exploitations en
bio ou en cours de conversion.
La méthode
La typologie ROSACE INOSYS se présente sous la forme d’un arbre décisionnel
dichotomique, avec au total neuf niveaux de tri. Les critères de tri varient
suivant les groupes auxquels ils s’appliquent, et reprennent les éléments
structurants les exploitations. Les critères de tri sont appliqués à l’ensemble
de la base de données du recensement général agricole 2010 de la région
Centre.
La clef typologique régionale a été déterminée par consultation d’experts
régionaux de provenances diverses : Chambres d’agriculture, Instituts
techniques, coopératives, entreprises privées… au nombre de 60, nous tenons
à les remercier pour leur disponibilité.
Réalisation de la typologie en partenariat avec le service statistique de la DRAAF
du Centre.
Conseillers réalisateurs de la typologie :
Emmanuelle Pautrat et Alexandre Dumontier (Chambre régionale d’agriculture)
Philippe Colin (DRAAF-SRISE)
10
Grandes cultures
N° de
système
Description résumée
SAU
(ha)
Produit
(€/ha)
Charges de
Coût de production
EBE
structure
blé tendre au ql après
(€/ha)
(€/ha)
rémunération (€)
Grandes cultures seules
GC 120 b
100-150 ha potentiel
agronomique faible
120 1 050
381
368
12,5
GC 121
70-120 ha potentiel
agronomique moyen
100 1 360
427
574
13,3
GC 121
bio
80-130 ha potentiel agronomique
moyen
100 1 388
425
834
13,3
GC 122
50-100 ha potentiel
agronomique bon
1 430
475
576
13,7
GC 124
120-180 ha potentiel
agronomique moyen
150 1 323
425
488
13,7
GC 125
100-150 ha potentiel
agronomique bon
135 1 467
460
633
11,4
GC 126
100-150 ha
exploitation irriguée
130 1 523
449
552
12,6
GC 127
180-300 ha potentiel
agronomique moyen
250 1 348
501
480
11,9
GC 127
bio
180-300 ha potentiel agronomique
moyen
235 1 347
564
638
27,5
GC 128
100-250 ha potentiel
agronomique bon
220 1 486
526
552
11,8
90
Grandes cultures avec cultures spéciales
GC 131 a
60-120 ha grandes cultures avec
betteraves en système irrigué
1 811
620
593
13,9
GC 131 b
80-140 ha toutes cultures spéciales
(hors betteraves) en système irrigué
130 2 435
836
832
-
GC 131 b
bio
80-130 ha potentiel agronomique
bon
100 1 982
685
678
-
90
Campagne de commercialisation 2011/2012 (récolte 2011)
à
R E TEN IR
Le réseau ROSACE observe depuis 19 ans les réalités des exploitations
agricoles de la région Centre. Il met en évidence la prédominance de projets
de plus en plus personnalisés. La volatilité des prix, confirmée à la hausse,
s'accélère rendant aléatoire les stratégies de vente figées. La gestion des
risques devient donc toujours un peu plus cruciale à moyen terme.
Le ralentissement de l’économie mondiale en 2010 et 2011 n’a pas stabilisé
le coût des intrants agricoles entre 2010 et 2012 (+ 15 points de l’indice
IMPAMPA cependant entre juin 2010 et mai 2012) après cependant des
campagnes de volatilité encore plus importante (+ 20 point de l’indice entre
juin 2007 et juin 2008 ; - 9 points entre juin 2008 et mai 2009), les
stratégies d'achat demeurent donc très importantes afin d’optimiser ses
coûts de production. La fertilisation de fond sert par exemple souvent de
tampon pour gérer les trésoreries difficiles.
La volatilité des prix de vente, nettement perceptible depuis 2006, incite les
agriculteurs à une réflexion plus intense, à court terme pour atténuer les
fluctuations et réguler le revenu, à moyen terme pour sécuriser le chiffre
d'affaires. Les différentes formes de gestion des risques (contractualisation,
recherche de niches de commercialisation, assurance récolte, assurance revenu, outils d’optimisation fiscale…) restent donc très importantes malgré
un contexte favorable.
à
RE T ENI R
11
En 2009-2010, dans un contexte économique défavorable, des agriculteurs
ont choisi de passer en agriculture biologique afin de s’adapter et de donner
pour certains un nouveau sens à leur métier. Les premières modélisations
en grandes cultures biologiques montrent des niveaux de rentabilité comparables entre exploitations conventionnelles et biologiques en rythme de
croisière. Le choix de la bio implique une technicité accrue et une maîtrise
agronomique de la rotation. Cette rentabilité est également possible si l’on
accepte de perdre en rendement potentiel, le contexte des marchés bios et
les gains en charges opérationnelles permettant aujourd’hui de l’atteindre.
En matière de trajectoires d’exploitations, l’étude des dix dernières années des exploitations du réseau montrent deux stratégies distinctes indépendantes du type de système. Le moteur de ces trajectoires est l’existence ou
non d’un repreneur potentiel. En fonction, les exploitations se sont orientées
sur un agrandissement significatif de leurs surfaces (de 40% à 100%) puis sur
une optimisation économique liée au travail dans le cadre de la transmission
(reprise seul des surfaces, embauche d’un salarié). Sans vision sur la transmission (moyen terme ou non planifiée), le second groupe d’exploitations a pu
choisir des stratégies variées d’optimisation mais sans augmentation significative de surface : travail, environnement, économie, stratégies combinées.
Paiements directs PAC perçus/EBE (%)
L’application du bilan de santé de la PAC couplée à l’embellissement des marchés
en 2011 et 2012 a contribué, malgré le lissage des prix et des rendements dans
les cas-types, à améliorer le ratio des paiements PAC sur EBE. Les systèmes
sont moins directement liés aux évolutions de la PAC. Leurs résultats demeurent
cependant corrélés aux possibles évolutions de la politique européenne.
GC 131b
34 %
GC 131a
GC 131b bio
59 %
60 %
irrigué
GC 126
54 %
bon
GC 125
48 %
GC 122
46 %
GC 128
50 %
75 q
GC 121
moyen
44 %
GC 124
53 %
GC 127
52 %
60 q
GC 121
bio
44 %
faible
0
50 ha
GC 120 b
100 ha
GC 127 bio
65 %
72 %
150 ha
200 ha
250 ha
300 ha
350 ha
SAU
Conseillers réalisateurs
Marc ROGER (CA18), Thomas PONSARD (CA28), Mathieu WULLENS (CA36), Patrice MENETRIER (CA37),
Emmanuel RETIF (CA41), Jean-Claude JULLIEN (CA45), Alexandre DUMONTIER (CRA Centre)
12
Viticulture
N° de
système
Description résumée
Besoin
en
salariés
Surface
Produit
en vigne
(K€)
(ha)
EBE
(K€)
Nbre ha
vigne/UMO
VITI G10
Vente raisin – 15-25 ha
Touraine
0,5
18
65
25
VITI G11
Vente raisin –15-25 ha
Anjou Saumur
0,5
18
92
36
12
VITI G31
Vente vrac négoce – 15-25 ha
Nantais Touraine Anjou
0,5
22
133
53
14,6
VITI G40
Vente mixte – Vrac moût bouteille 1525 ha – Nantais Anjou Touraine
0,9
20
185
43
8
VITI G51
Vente bouteilles petit vrac
circuit court 20-35 ha - Touraine Anjou
2
25
344
87
6
VITI G52
Vente bouteille particuliers – 10-15 ha
Centre Loire
3
14
584
157
2,8
VITI G52 AB
Vente bouteille particuliers – 10-15 ha
Centre Loire
VITI G60
Vente bouteille et petit vrac
35-60 ha - Nantais
VITI G61
12
3
14
582
149
2,5
4,5
45
603
96
7,5
Vente bouteille petit vrac – 15-25 ha
Touraine, Anjou, Saumur
2
22
471
115
5,5
Vente bouteille petit vrac – 15-20 ha
VITI G61 bio
Touraine, Anjou, Saumur
3
17
383
114
4
à
R ET E NI R
Campagne de commercialisation de la vendange 2010
Les systèmes spécialisés en viticulture observés par les Chambres
d'agriculture du Val de Loire dans le réseau INOSYS sont typés selon deux
critères : le mode de commercialisation (vente directe, vente au négoce et
à la coopérative, vente mixte…) et les niveaux des prix de vente souvent en
relation avec la nature de l'appellation (Touraine, Muscadet…, d'une part,
Sancerre, Saumur-Champigny, Chinon, Vouvray…, d'autre part) induisant une
valorisation plus ou moins conséquente.
L'avenir des systèmes en sera ainsi très différent : les systèmes en vente
directe en bouteilles continuent à dégager de bons résultats ; les systèmes
à commercialisation par coopératives ou négoces connaissent des difficultés
en Touraine et une crise en Muscadet. Les systèmes mixtes sont eux aussi
fortement impactés.
13
à
RE TE NI R
Au niveau du Val de Loire, la campagne 2010/2011 est stable au niveau des
sorties de chais par rapport à l’année précédente avec cependant des
différences importantes entre rouges et blancs.
La fin de campagne de commercialisation 2011/2012 confirme une baisse
des achats du négoce qui met en difficulté les systèmes qui commercialisent
de façon significative du vrac. La tendance de tassement de la vente directe
observée la campagne précédente se confirme (érosion de la clientèle, baisse
du pouvoir d’achat et crise économique…)
L’actualisation 2012 des cas types met en évidence globalement une
diminution de l’EBE. Cette évolution est surtout liée à l’augmentation des
charges, notamment de matières sèches (conditionnement, emballage), de
transport, de main d’œuvre qui ont impacté plus fortement les systèmes
vente bouteille.
Depuis quelques années, l’évolution des EBE est sur une tendance baissière
qui pourra poser question quant aux adaptations nécessaires sur les systèmes.
Des charges en augmentation pour les systèmes qui commercialisent
leur vin en lien avec l’augmentation des charges sèches :
Charges vigne €/ha
Charges opérationnelles €/ha
300 €/Hl
+vrac
+bouteilles
7 €/Btle
G61
G61 ab
22 ha 4 UMO
17 ha 4 UMO
41 571 €
11 142 €
21 409 €
5 227 €
22 529 €
6 705 €
4,5 €/Btle
100 €/Hl
G11
18 ha 1,5 UMO
60 €/hl eq.
raisin
G52 ab
14 ha 5,5 UMO
47 714 €
11 714 €
120 €/Hl
80 €/Hl
G52
14 ha 5 UMO
G31
G40
22 ha 1,5 UMO
20 ha 2,5 UTH
6 045 €
2 363 €
5 111 €
1 944 €
9 250 €
2 150 €
G51
25 ha 4,5 UMO
13 760 €
3 480 €
2,5 €/Btle
G10
G60
18 ha 1,5 UTH
45 ha 6,5 UTH
Prix moyen
raisin et vin
vrac
3 611 €
1 333 €
Systèmes
Raisin
Coop et négoce
13 400 €
2 133 €
Moût
Coop et
négoce
Vin vrac
négoce
Mixte vin vrac
négoce et
bouteilles
Bouteilles et petit vrac
Vente particuliers
dominante
Bouteilles et petit vrac
Vente professionnels
dominante
Prix de
vente
HT/Btle
(ou eq.)
sortie cave
Conseillers réalisateurs
Virginie ARNALDI-MARTIN (CA18), Adeline MALLET (CA37), Christophe JOFFROY (CA41),
Alexandre DUMONTIER (CRA Centre), Elise KOHSER (CA49), Alain TRETON (CA44)
14
Caprins
Produit
(K€)
Description résumée
CAP 221
Caprins et grandes cultures :
vente en lait ; 110 ha
170 chèvres à 800 l
1,7 UMO fam
197
34
29
73
43
26
CAP 321a
Caprins spécialisés petite surface
vente en lait ; 45 ha
200 chèvres à 800 l
1,7 UMO fam
125
43
22
51
30
17
CAP 322
Caprins spécialisés transformation
fromagère et vente directe ; 20 ha
65 chèvres à 750 l
1,7 UMO fam + 0,3 UMO salariée
95
22
36
40
23
18
CAP 323
Caprins spécialisés transformation
fromagère et vente affineur ; 30 ha
110 chèvres à 800 l
1,7 UMO fam
113
27
25
54
32
24
CAP 327
Caprins et bovin viande ;
vente en lait ; 90 ha
200 chèvres à 800 l ; 30 VA
1,7 UMO fam + 0,3 UMO salariée
179
43
24
60
35
23
GC 328
Caprins spécialisés transformation
fromagère et vente directe ; 35 ha
140 chèvres à 800 l
1,7 UMO fam + 1,6 UMO salariée
188
29
41
57
34
21
1
2
EBE
(K€)
EBE/UMO fam
(K€)
Paiements
directs
PAC/EBE (%)
N° de
système
Campagne de commercialisation 2011
Colonne «1» : % charges opérationnelles/produit brut
Colonne «2» : % charges de structure hors amortissements et frais financiers/produit brut
R E TE N I R
L’année 2011 a été marquée par des hausses importantes du prix des
aliments et de l’énergie (carburants, électricité). Le poste "paille litière" s’est
également envolé. Concernant les concentrés et compte tenu de la forte
volatilité des prix, les éleveurs qui avaient de la trésorerie et qui ont pu
s’approvisionner au bon moment ont été moins pénalisés que ceux qui ont
attendu la fin de campagne. Selon les secteurs, les conséquences de la
sécheresse ont été plus ou moins marquées.
à
En 2010, la prime à la chèvre et le rééquilibrage des aides ont à peine
compensé la baisse du prix du lait. En 2011, la chute du prix du lait se
répercute totalement sur le produit, qui accuse une diminution de 3 % chez
les éleveurs laitiers les plus spécialisés. Dans le contexte général et la morosité
économique, les fromagers ont hésité à augmenter le prix de leurs fromages.
Au final, cette conjoncture difficile entraine tous les revenus à la baisse et en
particulier chez les plus spécialisés et les moins autonomes mais aussi chez
certains élevages très herbagers qui ont été sévèrement touchés par la
sécheresse. La crainte de nouvelles baisses du prix du lait, la mise en place de
la grille de paiement sur les cellules, un IPAMPA qui se maintient depuis un an
au-delà de son précédent record de 2008 n’augurent rien de bon pour 2012.
15
Commercialisation des fromages fermiers en région Centre
En 2002, le réseau ROSACE publiait un
dossier
sur
les
modes
de
commercialisation du fromage de chèvre
fermier pratiqués par les transformateurs
de la région Centre. Depuis, de nouveaux
modes de commercialisation sont
apparus, la réglementation a évolué, les
économies
d’eau
et
d’énergie
préoccupent davantage les éleveurs, des
solutions pour simplifier le travail ont été
mises en place.
Avec ce nouveau dossier, le réseau ROSACE aborde ces thèmes nouveaux sans
oublier de faire le point sur la valorisation du litre de lait, les charges de transformation et de commercialisation. Ce
dossier aborde également la fromagerie
et ses investissements et les conditions
de production dans les 5 AOP et la Certification de Conformité de Produit de la
région Centre.
Février 2011 - Réf. 0011 55 001
Conseillers réalisateurs
Karine LAZARD (CA18), Florence PIEDHAULT (CA 36), Vincent LICTEVOUT (Touraine Avenir Lait),
Benoit FOISNON (CA41), Jean-Yves LEHERIAU (CAIAC), Nicole BOSSIS (Institut de l’Elevage)
16
Bovins viande
N° de
système
Description résumée
SAU
(ha)
Charges
Chargement
Produit
de
(UGB/ha
(K€)
structure
SFP)
(€/ha)
EBE
(K€)
Paiements
directs
PAC/EBE
(%) (1)
Bovins charolais spécialisés
BV 11010
En zone herbagère, sur 60 à 75 ha,
une production de broutards lourds
1 UMO, 52 vêlages, 75 UGB
72
1,20
90
432
35
90 %
BV 11040
En zone herbagère, produire des
broutards lourds et des femelles finies
1,5 UMO, 62 vêlages, 100 UGB
95
1,17
114
408
41
94 %
BV 11070
En zone herbagère, sur 200 ha gérés
par 2 associés, produire des broutards
de 10 mois et des vaches finies
2 UMO, 140 vêlages, 208 UGB
200
1,15
241
407
89
94 %
BV 11150
En région herbagère, une production
de vaches, génisses et boeufs finis
pour le marché français
1 UMO, 64 vêlages, 130 UGB
125
1,15
147
405
57
85 %
Bovins charolais avec cultures en complément
BV 21010
En zone herbagère séchante,
des broutards précoces associés à des
cultures
1,2 UMO, 64 vêlages, 86 UGB
125
1,17
134
410
47
90 %
BV 21031
En zone herbagère séchante, des
broutards repoussés et des femelles
finies associés à des cultures1,5 UMO
(0,5 salarié), 90 vêlages, 154 UGB
170
1,30
204
477
58
101 %
BV 21040
Produire des jeunes bovins et des
femelles finies avec une conduite
intensive
1,5 UMO, 53 vêlages, 107 UGB
92
1,59
134
494
45
78 %
175
1,26
226
477
78
72 %
Bovins charolais et grandes cultures
BV 31020
En zone à potentiel limité,
des cultures associées à une
production de broutards
2 UMO, 60 vêlages, 84 UGB
Campagne de commercialisation 2011
(1) Paiements directs : primes couplées et découplées, ICHN (Indemnité Compensatrice de
Handicap Naturel) et PHAE (Prime Herbagère Agro-Environnementale)
17
2011 : Nouvelle poussée des charges, redressement des cours de la
viande finie et du maigre en fin d’année
En 2011, les systèmes de production de broutards ont connu un sort très
différent selon la période de commercialisation des produits. En effet, les
ventes de broutards repoussés positionnés en début d’année ont subi une
nouvelle érosion des prix par rapport à 2010. A partir du mois d’avril, les
prix remontent et au final l’impact annuel sur le prix des produits
commercialisés en maigre reste modéré.
Les cours de la viande finie remontent de façon significative sur le deuxième
semestre bénéficiant d’une demande soutenue dans un contexte de faibles
disponibilités.
à
R E T E NI R
Grandes cultures : On retrouve en 2011 une conjoncture de prix élevés
dynamisée par la baisse des rendements consécutive à la sécheresse
printanière et une forte demande sur le marché mondial.
Evolution des charges : En 2011, l’augmentation du prix des céréales se
répercute sur le prix des aliments ; le prix des engrais repart à la hausse et
l’ensemble des charges opérationnelles progresse de 10 à 20% selon les
situations.
Les charges de structure s’élèvent de 3 à 5% avec l’augmentation générale
des prix (services et fournitures) et en particulier de l’énergie qui retrouve
les niveaux élevés de 2008.
Effets de la conjoncture
Pour les systèmes herbagers, la modeste amélioration enregistrée sur les
produits ne parvient pas à contrer la progression des charges et le revenu
connaît un nouveau recul après le répit vécu en 2010 (baisse de l’EBE de 0
à 8%).
A cette conjoncture de prix défavorable, les élevages ont été confrontés à
un épisode de sécheresse printanière qui a fait chuter le rendement des
surfaces fourragères en 1ère coupe et occasionné une complémentation au
pâturage plus soutenue. Les zones herbagères ont le plus subi cette situation
avec moins de solutions alternatives qu’en région de polyculture où
l‘implantation de cultures dérobées et l’extension des surfaces en maïs
étaient plus facile. Les surcoûts engendrés par cette sécheresse se sont
alourdis avec l’envol du prix de la paille.
Sur les systèmes diversifiés avec cultures, on observe une évolution
comparable des résultats économiques avec des marges cultures en hausse, une
évolution du produit viande en lien avec le type d’animaux produit et la période de
vente, et une hausse des charges difficile à contrer parce que plus consommateurs
d’intrants. Au final, l’EBE varie dans une plage allant de -5% à +5%.
Conseillers réalisateurs
Louis-Marie de BOURAYNE (CA18), Claude VINCENT et Frédéric GUY(CA 36), Yann PROUTEAU
(CA37), Vincent GAILLARD (CA41), Jean-Paul BELLAMY (Institut de l’Elevage)
18
Bovins lait
Orientation
Lait
+allaitant
Structure
Au moins
40 % d’UGB
lait/total
UGB
Système
UMO
fourrager
Herbager
3,0
pâturant
(moins de
6000 l/ha de
cultures de
vente)
SAU
supérieure
à 200 ha
(plus de
6000 l/ha de
cultures de
vente)
SAU
inférieure
à 200 ha
350 000 à
550 000 L
de quota
Moins de
350 000 L
de quota
420 000
60
180
700 000
80
250
Mi-maïs
mi-herbe 3,5 660 000
80
250
(44 %
maïs
irrigué de
la SFP)
Maïs
dominant
3,5
1,5
375 000
50
150
3,0
600 000
72
120
Mi-maïs
mi-herbe 2,0 430 000
60
100
43
60
(46 %
maïs
de la SFP)
Maïs
dominant
(45 %
maïs
irrigué de
la SFP)
voie stock
Mi-maïs
mi-herbe 1,7 285 000
voie
pâturage
Sol à bon potentiel
Lait bio*
(en autonomie fourragère)
auto
consommées)
voie stock
Plus de
550 000 L
de quota
Lait
dominant
VA
Ha de
grandes
SAU cultures
(ha) (dont
(+70 VA
non
primées)
Maïs
dominant
Lait+
cultures
de
vente
Lait vendu
(l/an)
Plus de 3 500 L
de lait/ha de SAU
Sol à faible potentiel
Moins de 3 500 L
de lait/ha de SAU
2,0
300 000
60
80
2,0
250 000
50
80
30 ha
(25 ha)
184 ha
(6 ha)
154 ha
(10 ha)
98 ha
(4 ha)
50 ha
(0 ha)
44 ha
(8 ha)
15 ha
(6 ha)
12 ha
(12 ha)
9 ha
(9 ha)
EBE
2010
(K€)
Revenu
Evolution disponible
2010/2011 par UMO
de l’EBE familiale non
salariée (K€)
88,0
0%
14,7
200,0
0%
45,0
190,5
+2 %
47,0
110,0
0%
35,6
103,6
+6 %
32,0
94,0
+3 %
25,3
50,0
+5 %
21,0
86,0
-7 %
31,0
68,4
-7 %
24,0
Campagne de commercialisation et résultats 2011
(*) En 2011, deux nouveaux cas-types décrits en agriculture biologique
19
Bonne conjoncture pour le lait, la viande et les céréales
à
RE T ENI R
Après le retour de marchés porteurs en 2010, les exploitations laitières de
Centre et de l’Allier continuent à bénéficier d’une conjoncture favorable en
production laitière et en céréales. La campagne laitière 2011-2012 se déroule
avec une augmentation du prix du lait de 7% et du produit viande de 5 à
7%. La demande soutenue de l’industrie laitière a permis des attributions et
prêts de quotas supplémentaires. Dans le même temps, les cours des
céréales se maintiennent à la hausse (+ 18%).
Hausse des intrants tout au long de l’année
La sécheresse du printemps a provoqué de vives inquiétudes et a engendré
pour certains des achats de paille et d’aliments. La pluviométrie estivale a
rétabli une bonne partie des stocks de s (maïs et repousse d’automne). Les
coûts des intrants continuent à progresser sous l’effet de l’augmentation des
concentrés azotés (+10%), des aliments de production (+25%) et des
engrais (+10%). L’effet sur les charges opérationnelles annuelles (en
moyenne +10%) varie selon les opportunités d’achat en raison de la forte
volatilité des coûts. La hausse des carburants (+10%) participe également
à l’accroissement des charges de structure (de 2 à 5%).
Faible variation de l’EBE et du revenu disponible
Les systèmes d’exploitations laitières bénéficient de la remontée des cours,
le produit brut augmente de 5 à 7%. Ils sont pénalisés par la hausse du
coût des intrants :en effet les charges augmentent de 6 à 8% et retrouvent
le niveau record de 2008 !
Les systèmes spécialisés lait ont mieux résisté à l’augmentation des charges
que les autres.
Evolution du disponible/UMO dans les fermes
du réseau ROSACE lait
Depuis 2006,
volatilité des cours
et forte variabilité
du résultat
économique.
45 000 €
40 000 €
35 000 €
30 000 €
25 000 €
6M
20 000 €
3M
15 000 €
7P
10 000 €
5 000 €
20
00
20
01
20
02
20
03
20
04
20
05
20
06
20
07
20
08
20
09
Es
tim
20
at
10
io
n
20
11
0€
En 2011, les hausses
des charges et des
produits conduisent à
un maintien du
revenu.
En 5 ans la SAU des
exploitations du
réseau Rosace lait a
augmenté de 28%,
le volume de lait
produit de 26%,le
tout à main d’œuvre
constante.
Conseillers réalisateurs
Valérie LEROUX (CA18), Philippe LOQUET (CA28), Guillaume GLEMOT (CA36), Pascal THIOU (Touraine
Avenir Lait 37), Marthe VIVANT (CA41), Marie SCHATZKINE (CA45), Jean-Philippe GARNIER (CA03),
Jean-Luc REUILLON (Institut de l’Elevage)
20
é quin
N° de
système
Description résumée
Nombre
%
de
Produit
SFP Chargement juments Nombre d’équins
en
(ha) (UGB/ha) sailies en d’équins pris en
K€
pension
moyenne
par an
EBE
en
K€
Marge
brute
atelier
équin
en €/UGB
4
960
EQ sport
spécialisés
Elevage de chevaux de saut
d’obstacles avec quelques
pensions, 34 ha, 1,6 UMO
30
0,5
4
26
35 %
EQ sport
diversifiés
Elevage de chevaux de
sport pour le saut
d’obstacles 26 ha, 1,5 UMO
80
1
6
32
14 % 209
75
1 822
EQ pensions loisir
Elevage de chevaux de
sport avec atelier céréalier
et/ou bovins viande,
131 ha, 2,1 UMO
42
0,3
-
28
66 %
24
3 054
57
80
-6 % de juments de selle saillies en 2010 au niveau national
Malgré une tendance générale de diminution des juments saillies, le nombre
de juments saillies par élevage dans notre groupe se maintient à 5 en
moyenne par structure. En revanche, les résultats de reproduction sont en
baisse 52% contre 61% les trois années précédentes. Le taux d’avortement
est toujours aussi élevé, de 19% en moyenne.
R E T EN I R
Depuis 2009, le prix de vente des chevaux de sport en élevage mais aussi
dans les écuries spécialisées dans la valorisation de chevaux diminuent. Dans
les élevages, le prix médian des chevaux de 4 à 6 ans est de 5 400 € en
2010 contre 7 900 € en 2009 et 9 800 € en 2008. Cette baisse est sans doute
liée à la conjoncture économique ainsi qu’à une évolution du marché du
cheval de selle plutôt défavorable. Si le nombre d’achats de chevaux de selle
est stable en 2010 au plan national, le nombre d’importations augmente très
fortement (13%) ce qui peut avoir des répercussions sur ces transactions.
à
Une baisse des prix de vente de chevaux de sport malgré un nombre
d’achats plutôt stable
Une nécessaire diversification des activités pour dégager un revenu
En sport, les ventes de chevaux, au vu de l’aléa de la production et de l’instabilité
du marché ne suffisent pas pour dégager un revenu. L’EBE moyen des élevages
de chevaux de sport spécialisés est de 4 k€. Seules les exploitations développant
des activités de services avec des pensions de chevaux, des prestations de
travail, du coaching parviennent à dégager un EBE moyen de 23 k€. En fait, la
marge brute par UGB équin de ces élevages varie de -500 à 2 800 €/UGB ce
qui illustre bien le degré d’optimisation du produit.
Les écuries proposant des pensions au pré ou au box à des cavaliers
pratiquant l’équitation de loisir ont un EBE moyen de 24 k€ ; ils proposent
également d’autres prestations pour accompagner le client dans son activité.
Conseillers réalisateurs
Nathalie Foisnon (CA 18), Philippe Rochais (CA 36), Marthe Vivant (CA 41), Sophie Boyer (Institut de
l’Elevage)
V olailles
Un dispositif d’analyse technico-économique des élevages avicoles
en région Centre
En 2011 et dans le cadre de la réalisation d’enquêtes technico-économiques
auprès d’un échantillon de 65 aviculteurs de la région Centre, les résultats
suivants ont été élaborés :
Descriptif
Nombre Indice de
de lots consommapar an
tion
Marge
poussins
aliment
/m2/an
en €
Revenu
Marge brute
EBE /m2/an disponible
/m2/an
en €
/m2/an
en €
en €
Poulets
standards
Production à forte densité
(22 poulets / m²).
Souches à croissance rapide. Absence de parcours
extérieur.
6,26
1,8 kg
49,20
24,97
18,17
11,91
Dindes
standards
Production à forte densité
(7,5 dindes / m²).
Souches à croissance rapide
Absence de parcours extérieur.
2,46
2,34 kg
49,96
34,60
28,83
25,87
Poulets
certifiés
Production à densité
moyenne (18 poulets / m²).
Souches à croissance
moyenne. Absence de
parcours extérieur.
4,12
2,24 kg
33,86
21,00
15,13
12,92
Poulets
label
Production à faible densité
(11 poulets / m²). Souches
à croissance lente. Parcours
extérieur.
3,01
3,19 kg
34,74
25,70
19,30
13,18
à
R E TEN IR
Des résultats économiques corrects pour les ateliers avicoles de la
région Centre
La majorité des élevages avicoles de la région Centre ont peu de
remboursements d’emprunts en cours, à l’exception des agriculteurs
récemment installés, ainsi que de la dizaine d’éleveurs ayant investi dans
des bâtiments neufs. Par ailleurs, une autre proportion des éleveurs ont
rénové leurs bâtiments. C’est cette situation de faible endettement des
élevages qui permet d’atteindre des niveaux de revenus disponibles de
l’ordre de 20 k€ / travailleur, voire 30-40 k€ / travailleur pour les productions
« standard ».
Enfin, la « bonne santé financière » des éleveurs ayant des investissements
récents en bâtiment(s) neuf(s) est très dépendante de leurs résultats
techniques. Ces derniers ont l’obligation de se situer dans le ¼ supérieur
technique pour obtenir un revenu disponible suffisant, soit plus de 20 k€ /
travailleur.
Conseillers réalisateurs
Christophe DEBRABANDERE (CA 18), Philippe DEBARRE (CA 41), Agathe KOHL (CA 45)
21
22
Etudes et publications
réalisées en 2011/2012
Liste des principales études, et des publications qui en découlent,
réalisées dans l’année ou de façon un peu antérieure à partir des castypes ou des exploitations du réseau ROSACE/INOSYS Centre :
Productions végétales
Trajectoire des exploitations en grandes cultures 2000/2010 et perspectives à 10 ans
Analyse des parcours des exploitations du réseau grandes cultures entre les deux
recensements agricoles. Cette étude dégage deux trajectoires très distinctes de la
vision moyenne d’augmentation des surfaces des exploitations. Le premier groupe
a pour moteur l’installation d’un enfant et la transmission de l’exploitation, cette
option conduit effectivement à un agrandissement des exploitations. Le second
groupe n’a pas connu de réelles évolutions en taille mais a choisi différentes
options : optimisation travail, environnementale, économique…
Synthèse quatre pages – juillet 2012
Résultats des cas types grandes cultures en conjoncture annuelle
Données de campagne 2010/2011 saisies dans les cas types : rendements, charges
opérationnelles, charges de structures réels. Projection sur les prix après trois
mois de campagne de commercialisation ; Résultats par système comparé aux
résultats en lissé sur 5 ans.
Synthèse recto-verso – octobre 2011
Synthèse annuelle des observations ROSACE viticulture de la
campagne 2010/2011
Repérage des faits marquants observés sur les systèmes suivis durant la campagne
de commercialisation 2010/2011 par le groupe "INOSYS viticulture Val de Loire" :
stratégies d'organisation collective et de délégation, difficultés d'installation et de
transmission, innovations dans les systèmes.
Synthèse recto-verso – juillet 2012
Analyse croisée : typologie des systèmes viticoles et socio-types en
Val de Loire
Les deux analyses permettent d’identifier cinq socio-types (profils de métier) de
production et de commercialisation du Val de Loire. L’éclairage des profils dominants permet de mieux comprendre les logiques décisionnelles liées aux stratégies
de conduite et de cerner les facultés d’adaptation et d’anticipation dans les différents systèmes. La segmentation des besoins qui découle des différentes logiques
de gestion et de décision des chefs d’entreprise doit aider à adapter les accompagnements au plus près des attentes.
Focus APCA – avril 2012
Références en maraîchage bio
Edition de références système en maraîchage pour les exploitations maraîchères
de petite taille avec vente directe. Ce travail réalisé sous la coordination de l’AFOCG
du Loiret a pour originalité de s’être appuyé sur un groupe d’agriculteurs intéressés
par la thématique des coûts de production et des prix de revient. C’est à partir de
leurs données et de leur démarche que la référence système a été construite.
Cas-type – avril 2012
23
Productions animales
Les systèmes équins de la région Centre, du Massif Central et de
Poitou-Charentes (Repères techniques et économiques 2009)
Synthèse des résultats par type des exploitations suivies dans les trois régions :
détails de la reproduction et des systèmes fourragers, de la commercialisation,
résultats économiques.
Plaquette 20 pages – mai 2011
Commercialisation des fromages de chèvre fermiers en région Centre
Actualisation du premier dossier paru en 2002 sur les modes de commercialisation
pratiqués par les transformateurs de la région Centre suite à l’apparition de nouveaux
modes de commercialisation, l’évolution de la réglementation et les stratégies mises
en place par les éleveurs (économie d’eau, problématique énergétique…).
Dossier de 44 pages – février 2011
Résultats techniques et économiques 2010/2011 : réseau d’élevage
caprins-région Centre
Synthèse des résultats des exploitations suivies dans le cadre du réseau régional : caractéristiques des exploitations suivies, résultats et ratios économiques des exploitations, marge
brute de l’atelier caprin, coût alimentaire, présentation des dernières publications.
Synthèse recto-verso – juillet 2011
Pourquoi s’intéresser aux coûts de production en bovins viande ?
Présentation sur quelques exemples de la méthode de calcul des coûts de production
en système bovins viande et intérêt de la démarche dans les élevages ; l’objectif du
document est d’intéresser les éleveurs à cette méthode essentielle pour approfondir
la connaissance et la maîtrise des coûts de production dans une conjoncture qui
fragilise les élevages.
Plaquette 6 pages – février 2012
Les coûts de production de l’atelier bovin lait en région Centre
Synthèse des premiers résultats de calculs de coûts de production sur 113 exploitations
de 5 départements de la région Centre. Mise en évidence de l’hétérogénéité des coûts,
calcul du prix de revient, démarche méthodologique et limites de l’analyse.
Plaquette 4 pages – 2011
Volailles de chair : résultats 2011 technico-économiques
Synthèse des résultats de l’enquête avicole, références techniques et économiques
de l’atelier volailles.
Plaquette 4 pages– décembre 2011
Des références en agriculture biologique –région Centre
Cas types produits par les réseaux en grandes cultures, viticulture, bovin lait, bovin
viande, caprin et maraîchage (partenariat AFOCG du Loiret) après deux années de suivi.
Document 60 pages - mars 2012
Réalisateurs de ces travaux
réseau ROSACE «bovins viande» (Chambres
d’agriculture, Institut de l’élevage)
réseau ROSACE «équins» (Chambres d’agriculture, Institut de l’élevage)
réseau ROSACE «bovins lait» (Chambres
d’agriculture, Institut de l’élevage, Contrôle
laitier, coopérative CAIAC)
réseau ROSACE «grandes cultures» des
Chambres d’agriculture de la région Centre
réseau ROSACE «caprins» (Chambres d’agriculture, Institut de l’élevage, Contrôle laitier, coopérative CAIAC)
réseau ROSACE «caprins» (Chambres d’agriculture, Institut de l’élevage, Contrôle laitier, coopérative CAIAC)
réseau ROSACE «viticulture» des Chambres
d’agriculture du Cher, du Loir-et-Cher, d’Indre-et-Loire, du Maine-et-Loire et de LoireAtlantique
références volailles (Chambres d’agriculture
du Cher, du Loir-et-Cher et du Loiret).
Pour tout renseignement, adressez-vous aux correspondants ROSACE (voir par production ou par départements page 20)
Les correspontants
départementaux et régionaux
des Chambres d’agriculture
Sophie AUZEL
Thomas PONSARD
Claude VINCENT
Nathalie FLABEAU
Emmanuel RETIF
Jean-Claude JULLIEN
Alexandre DUMONTIER
Cher
Eure-et-Loir
Indre
Indre-et-Loire
Loir-et-Cher
Loiret
Centre
INOSYS/ROSACE (Réseau d’observation des Systèmes Agricoles
pour le Conseil et les Etudes) est
un réseau de 200 exploitations en
région Centre, représentant 49
systèmes en conventionnel et en
bio. Ce dispositif, résolument complémentaire des autres observatoires (Centres de gestion et RICA
notamment), sert à l’information
des conseillers et des responsables professionnels dans un objectif de conseil et de prise de
décision.
Il décrit les systèmes d’exploitations les plus fréquents, dans leur
globalité (technique, main d’œuvre, économie, mode de commercialisation), analyse les évolutions
de ces systèmes et permet de procéder à des simulations.
Les correspontants
de l’Institut de l’Elevage
Nicole BOSSIS
Jean-Paul BELLAMY
Jean-Luc REUILLON
Sylvie BROUARD
Poitiers
Nevers
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ROSACE est une action des Chambres d’agriculture de la
région Centre avec, pour la partie élevage, le partenariat
direct de l’Institut de l’Elevage. Soutien financier de
l’Office FranceAgriMer, du CAS-DAR Ministère de
l’Agriculture, de l’Agro-alimentaire et de la Forêt.
Réalisé par la Chambre régionale d’agriculture du Centre - Sylvie Pousse - www.centre.chambagri.fr
Impression : Concordances 02 38 69 61 11 - Crédits photos : CRA Centre
8 € - septembre 2012

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