Projet Veille Technologie Le WEB 2.0

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Projet Veille Technologie Le WEB 2.0
POMENTE Guillaume
Youn Christien
GMSI 14
Projet Veille Technologie
Le WEB 2.0
Utilisez-le à votre avantage !
Projet C.E.S.I Veille Technologie (Mr Buffat Olivier)
2008-2010
Projet Web 2.0 GMSI14
1- Introduction au Web 2.0
2- Définition du Web 2.0
3- Comparaison entre le Web 1.0, 1.5 et 2.0
3-1 Exemples de Web 2.0
4- Les différents sites communautaires
5- Les enjeux économique et culturel du Web 2.0
6- Les différentes technologies employées :
6-1 HTML
6-2 Php et MySQL
6-3 Javascript
6-4 XHTML
6-5 CSS
7- Les technologies plus récentes :
7-1 XML
7-2 RSS
7-3 AJAX
7-4 XmlHttpRequest
8- Avantages et Inconvénients
9- Le Web 2.0 et l’entreprise !
10- Accessibilités des sites Web
11- Conclusion
12- Annexe (Lexique & Sources)
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1- Introduction au Web 2.0
La déferlante du Web 2.0 que l’on voit sur Internet, depuis quelques années
maintenant, a changé beaucoup de choses sur le web tant d’un point de vue usage, social ou
encore graphique. Peut-être l’avez-vous entendu récemment chez un collègue technophile ?
L’expression «Web 2.0» est utilisée depuis quelques années par les professionnels
anglophones du domaine des technologies de l’information, mais n’a fait son entrée que
récemment dans le vocabulaire français, le plus souvent sans que l’on sache ce qu’elle signifie
exactement.
La liste des nouveaux outils de communication fournit dans le cadre de ce qu’il est
convenu d’appeler le Web 2.0 ne cesse de s’enrichir. On songe notamment aux sites
participatifs et communautaires dans lesquels les internautes sont les auteurs des contenus.
De même, l’essor des Blogs est incontestable et le succès des forums de discussions et
autres « chat » est loin de se démentir. Le point commun entre tous est la participation active
des internautes dans la création et la diffusion de contenus.
L’entreprise est elle aussi entrée dans le mouvement. Maintenant des outils de
communication en ligne sont mis à la disposition des salariés et des clients.
A l’heure où Internet est un outil universellement utilisé et en constante évolution, il
parait nécessaire de s’interroger sur le Web du futur. Dans un premier temps, nous allons donc
éclaircir le terme de Web 2.0, puis nous allons décrire quelques exemples d’applications de ce
nouveau Web et enfin nous nous pencherons sur les technologies permettant sa mise en
œuvre.
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2- Définition du Web 2.0
Le Web 2.0 n'est pas un standard mais plutôt une série de principes d'utilisations de
technologies existantes. Le Web 2.0 est un terme souvent utilisé pour désigner ce qui est
perçu comme une transition importante du World Wide Web, passant d'une collection de sites
web à une plateforme informatique à part entière, fournissant des applications web aux
utilisateurs.
Le Web 2.0 renvoie à une mutation majeure du réseau. Ainsi, auparavant, Internet
fonctionnait de manière unilatérale. Un individu quelconque disposant de connaissances
informatiques relativement avancées mettait en ligne des données que les internautes
pouvaient consulter. Maintenant grâce à des applications telles que les Blogs, tout un chacun
peut accéder au statut de producteur de données. La première caractéristique du Web 2.0 se
révèle donc être l’aisance de créer des sites.
Cette facilité dans la production de pages web a entraîné une explosion du nombre de
sites personnels, qui a elle-même entraîné une interaction accrue entre les internautes ceux-ci
partageant des centres d’intérêt jusqu'à aboutir à des réseaux sociaux ; ce sont des
communautés virtuelles. Nous pouvons donc sortir une deuxième caractéristique du Web 2.0,
tant du côté des producteurs d’informations que des consommateurs. En effet, il ne s’agit plus
d’internautes isolés mais de communautés.
Mais pour que ces groupes d’internautes puissent exister, il est impératif d’organiser
une communication fluide et rapide entre tous les membres de la communauté. Cet échange
d’informations se fait essentiellement avec des flux RSS* (Really Simple Syndication). Voici
donc une troisième caractéristique, la très grande fluidité des informations à travers le réseau.
L’internaute est informé en temps réel de toutes les mises à jour d’un site.
En résumé, le Web 2.0 peut être caractérisé par la grande facilité à produire des pages
web, la constitution de communautés et une grande fluidité dans l’échange des informations
entre les membres de ces groupes. L’information devient dynamique. Les pages web sont en
perpétuelle évolution. Elles ne sont plus codées en HTML* (Hypertext Marckup Language)
mais en d’autre langages de programmation qui affichent le contenu de bases de données où
les informations circulent. Le Web 2.0 c’est aussi la présence de l’internaute, là où il
échangeait uniquement via des forums et autres newsgroups. L’utilisateur peut maintenant se
créer une identité numérique et faire partie d’un ou plusieurs réseaux sociaux.
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Une définition du Web 2.0 en image.
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3- Comparaison entre le Web 1.0, 1.5 et 2.0
Si nous pouvons parler de Web 1.0 et Web 2.0, nous pouvons donc considérer qu’il
existe un « Web Intermédiaire » que nous nommerons Web 1.5.
- Web 1.0 :
Type de Web : Statique
Technologies Associées : HTML, GIF
Caractéristique : Les pages internet sont statiques et très rarement mis à jour
- Web 1.5 :
Type de Web : Dynamique
Technologies Associées : Javascript, XHTML, PHP, ASP, CSS
Caractéristique : Avec l’apparition du PHP les sites internet sont mis à jour plus
souvent, les pages web sont construites à la volée à partir d’une ou plusieurs bases
de données
- Web 2.0 :
Type de Web : Collaboratif
Technologies Associées : Ajax, XML, RSS, PHP & MySQL
Caractéristique : L’utilisateur devient auteur et contributeur de pages et sites
internet. Il publie des informations.
3-1 Exemple de Web 2.0
Pour concrétiser cette comparaison, nous pouvons donc citer quelques exemples de
site Web 2.0
Wikipédia : Voici un précurseur du Web 2.0. Cette encyclopédie en ligne permet à
des utilisateurs de rédiger des articles sur un sujet de son choix, ainsi que modifier ceux déjà
présents. Créé en 2001, c’est un des quinze sites internet les plus visités au monde selon une
étude du site médiamétrie Alexa.
Youtube : L’un des sites les plus célèbres du Web 2.0. Le principe est le partage de
vidéos sur internet. Un an après sa création, Youtube héberge 60% des vidéos regardées sur
internet. Il propose aux internautes de sauvegarder, commenter et récupérer leurs vidéos
favorites.
Flickr : Le principe de Flickr est le partage de photographies. Il propose une recherche
par tags, par géo localisation, par date et par nouveauté.
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4- Les différents sites communautaires
Nous allons voir maintenant quelques exemples de sites communautaires participant
fortement à une transition vers ce nouveau Web.
Les Blogs : Contraction de Web-Log, littéralement journal en ligne, est un espace
d’expression personnelle en ligne qui a connu une progression exponentielle. Plusieurs types
de Blogs se distinguent, tout d’abord le Blog du journaliste qui publie ses articles pour être lu
par le plus grand nombres d’internaute possible, en passant par le Blog du dessinateur qui
peut ainsi exposer ses œuvres au plus grand monde et enfin le Blog dans sa forme le plus
classique ressemblant à une forme de journal personnel ou intime.
Les Wikis : Un wiki est un système de gestion de contenu de sites web rendant ses
pages web librement modifiables par tous les visiteurs y étant autorisés. Les wikis sont utilisés
pour faciliter l’écriture collaborative de documents avec un minimum de contraintes. Le
concept de wikis est assez vieux. Cependant, il devient de plus en plus utilisé avec
l’apparition du Web 2.0. De nombreux projets libres ont vu le jour dont un bien connu :
Wikipédia.
Les Espaces Collaboratifs : Une plate-forme de travail collaboratif est un espace de
travail virtuel. C’est un site qui centralise tous les outils liés à la conduite d’un projet et les
met à disposition des acteurs. Elle intègre des outils informatiques, logiciels, des méthodes de
travail en groupe pour améliorer la communication, la production, la coordination. L’objectif
du travail collaboratif est de faciliter la communication entre les individus dans le cadre du
travail, tout en mesurant leur impact sur le comportement des groupes.
Les Mashups : Une application composite (ou Mashup ou encore mash-up) est une
application qui combine du contenu ou du service provenant de plusieurs applications plus ou
moins hétérogènes. Dans le cas de site web, le principe d’un Mashup est donc d’agréger du
contenu provenant d’autres sites, afin de créer un nouveau site. C’est le cas de Google,
Yahoo !, Amazon, Ebay. Les Mashups ne sont pas toujours les bienvenus et leur situation
commerciale est fragile puisqu’ils exploitent des données qui ne leur appartiennent pas.
Réseaux Sociaux : En anglais « Social Networking ». Le concept de Social
Networking définit des communautés d’utilisateurs qui se sont regroupés en fonction de
centres d’intérêts communs. Cela touche bien évidemment les domaines les plus divers :
loisirs, passions, musiques, voyages, vie professionnelle… La plupart des sites qui servent de
support à ces réseaux sociaux proposent un certain nombre de fonctionnalités permettant
échanges et réactivité entre membres inscrits. MySpace, Facebook ou Flickr demeurent des
sites emblématique du Social Networking.
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5- Les enjeux économique et culturel du Web 2.0
L’émergence de la philosophie Web 2.0 entraîne plusieurs impacts au niveau
économique.
L’un, voir le plus important, est le développement de logiciel de façon collaborative
par des internautes et le plus souvent téléchargeable gratuitement. Ce genre de pratique peut
nuire à des sociétés de développement de logiciels commerciaux. De plus, ce genre de
logiciels est le plus souvent de qualité égale aux logiciels commerciaux. Mais aussi, le service
après vente, qui est une force des produits commerciaux, se retrouve confronté à des
communautés grandissantes qui entourent le monde du logiciel libre. Rien ne nous permet
aujourd’hui de dire que les logiciels commerciaux soient voués à disparaître.
L’impact culturel dû au développement du Web 2.0 peut être vu sous deux angles
différents.
L’un consiste à dire que l’apparition de grande communauté qui peut échanger entre
eux, crée une pensée majoritaire. De l’autre, on peut considérer qu’elles permettent un
brassage et un partage des identités culturelles. Comme la plupart du temps, la réalité se situe
entre les deux extrêmes : chaque individu apporte une connaissance et un savoir et peut les
mettre en pratique indépendamment au projet auquel il participe en sachant que le produit
final sera une vue d’ensemble et en adéquation avec le besoin d’un large public grâce à la
diversité de ses créateurs.
6- Les différentes technologies employées :
Nous avons pu voir dans les différentes parties que le Web 2.0 est un concept
philosophique mais il ne faut pas oublier qu’il s’appuie sur des aspects techniques et aussi de
nouvelles technologies qui ont émergé telles que XML, AJAX, RSS
6-1 HTML : Le langage HTML permet de passer des informations aux différents
navigateurs. C’est le langage le plus utilisé du web. La syntaxe d’HTML est basée sur des
balises. C’est un langage simple, à porter de n’importe qui moyennant un apprentissage
rapide. Il permet aussi bien la structuration des pages que leur mise en forme. L’inconvénient
du langage HTML est qu’il n’est pas dynamique.
6-2 PHP & MySql : PHP est un langage développé sous licence libre. C’est un
acronyme signifiant (PHP : Hypertext PreProcessor). L’avantage de ce langage c’est qu’il est
dynamique. En effet, il permet de générer des pages dans divers format dont HTML, XML
suivant les requêtes du visiteur. Nous pouvons donc dire que le site internet devient
dynamique. PHP va généralement puiser les données qui lui sont utiles pour générer des pages
internet dans une base de données.
C’est pour cela qu’il est le plus souvent jumelé avec MySql lui aussi sous licence
libre. Les deux sont la plupart du temps installés sur un serveur de type Apache tournant sur
Linux. Cette solution est nommée LAMP (Linux, Apache, MySql, PHP). Depuis 1995, date
de l’invention, ce principe est très utilisé dans les wikis, Blog et tout site qui a besoin de
l’aspect dynamique du PHP.
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6-3 JavaScript : Ce langage permet de créer un certain dynamisme dans les pages
Internet, mais d’une autre manière que le coté dynamique du PHP. En effet, le Javascript est
surtout utilisé pour des effets visuels sur des pages mais il n’est pas capable de dialoguer avec
une base de données puisqu’il est exécuté du côté client. En pratique, le Javascript permet par
exemple de faire bouger du texte, des images, et d’interagir avec l’internaute par le biais de
différents événements le tout sans actualiser la page.
6-4 XHTML : C’est tout simplement une norme de programmation appliqué à HTML.
Pourtant, l’utilisation d’XHTML procure beaucoup d’avantages. En effet, il permet de
dissocier la structure du formatage, la mise en forme étant laissée à CSS. Les normes XHTML
appliqués à HMTL permettent de hiérarchiser le contenu et de respecter les structures HTML.
6-5 CSS : Est un langage de présentation pur. Il sert à définir toutes les propriétés de
formatage de tous les éléments. Avec ce langage, on peut définir les propriétés des blocs
(Marges, Bordure…) mais aussi les propriétés du texte (couleurs, polices, taille….). Le style
CSS peut-être appliqué à l’intérieur même des pages (X) HTML. Le grand intérêt réside à
utiliser les feuilles de style à part. En effet, cela permet une évolution du code (Une
modification faite sur la feuille de style se propage sur toutes les pages).
7- Les technologies plus récentes :
7-1 XML : Évolution du langage SGML permettant aux concepteurs de documents
HTML de définir leurs propres marqueurs dans le but de personnaliser la structure des
données qu'ils comptent présenter. Le XML est une recommandation du W3C. L'objectif
initial de XML était de faciliter le partage de textes et d'informations structurées, par exemple,
au travers de l'Internet en séparant le contenu (les données) du contenant (la présentation des
données).
7-2 RSS : De plus en plus d’internautes souhaitent rester informés des nouveautés
d’un site internet sans avoir à le visiter quotidiennement. RSS est une technologie qui permet
de recevoir un sommaire de toutes les nouveautés d’un site internet au format XML. RSS est
largement employé dans le Web 2.0 car il permet une certaine interconnexion entre les
différents Blogs et sites communautaires.
7-3 AJAX : « Asynchronous JavaScript And Xml » ce n’est pas un langage mais un
ensemble de langages utilisés pour la programmation d’application web. AJAX désigne donc
un nouveau type de conception de pages Web permettant l'actualisation de certaines données
d'une page sans procéder au rechargement total de cette page.
Cette méthode de conception repose sur la combinaison de technologies déjà existantes :
HTML/CSS, Javascript/DOM, XML et les requêtes HTTP.
7-4 XmlHttpRequest : C’est un objet JavaScript permettant de communiquer entre une
page web et le serveur sans avoir besoin de recharger la page. Les données récupérées
dynamiquement sont la plupart du temps au format XML. Ces pages deviennent donc
interactives et l'intégralité du site peut être, par exemple, fournit sur une seule page chargée
une seule fois.
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8- Avantages et Inconvénients
Nous venons de voir AJAX, celui-ci permet de gagner du temps lors de la visite d’un
site car les données sont traitées en partie par le navigateur. Malheureusement, cette
particularité peut engendrer des problèmes de sécurité. JavaScript doit, par exemple, être
exécuté chez l’internaute laissant donc une porte ouverte pour des scripts malveillants. De
plus, sous Internet Explorer, l’utilisateur doit avoir activé le support des ActiveX ce qui ouvre
une porte supplémentaire.
D’autre part, se pose le problème du positionnement. En effet, les sites utilisant AJAX
ont du mal à être référencés par les moteurs de recherche. De plus, ceux-ci ne gèrent pas le
contenu dynamique tel que JavaScript vu que les moteurs de recherche se basent en fonction
du texte du site.
Par la suite, nous pouvons remarquer sur des sites communautaires sur lesquels les
internautes sont rédacteurs, se pose le problème de la fiabilité du contenu. Mais aussi, les
informations des utilisateurs sont partagées à tout le monde. Cela peut avoir des incidences au
niveau social de la personne.
Malgré tous ces inconvénients, le Web 2.0 dispose d’énormes avantages ce qui fait son
succès aujourd’hui.
Tout d’abord, la gratuité des services. En effet, la plupart des services proposés sont
gratuits tel que Facebook, Youtube…. Par la suite, nous avons l’accès à l’information qui
peut se faire très rapidement et en temps réel grâce notamment aux flux RSS. Le Web 2.0 est
personnalisable, nous pouvons afficher la météo, actualité etc. tout cela sur une page.
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9- Le Web 2.0 et l’entreprise !
Là où les applications 2.0 explosent sur internet, les modèles de portail participatif
commencent à s’immiscer dans la vie de l’entreprise. Certaines entreprises innovantes se
décident à installer des plates-formes de Blogs, des wikis. On assiste à une mutation de la
communication au sein même de l’entreprise.
Pour un chef d’entreprise, les réseaux sociaux professionnels, si ceux-ci sont utilisés
correctement, peuvent faciliter le recrutement de nouveaux collaborateurs mais aussi la
recherche de nouveaux clients et partenaires.
L’un des avantages du Web 2.0 est la possibilité d’échanger et de partager ces
informations pour les enrichir et les confronter au sein d’une interaction avec les autres
utilisateurs. Les premiers portails d’entreprise se sont arrêtés à la publication. Seul
l’administrateur avait la possibilité de publier des informations ; il n’y avait donc aucun retour
des utilisateurs.
L’objectif d’une application 2.0 en entreprise n’est-elle pas de mettre en valeur ce que
peut apporter chaque employé ? Cette mise en avant de chaque utilisateur ne peut qu’entrainer
une dynamique au sein même de l’entreprise qui crée de l’engagement et un tissu social au
sein même d’une entreprise. De plus, chacun des acteurs se sent moins isolé dans son secteur
et a une vue plus globale des différentes activités de l’entreprise dans laquelle il travaille.
Echanger des références de bookmark ou des adresses de prestataires, avoir un réseau
social de contacts, un échange d’expériences utilisateur, un support technique… tous ces
services peuvent être regroupés au travers d’un Mash-Up pertinent : une seule plate-forme
autour d’un seul compte utilisateur, celui de l’employé.
Exemple de Web 2.0 pour les entreprises :
Ziki : Aide gratuitement les entreprises à trouver les meilleurs prestataires de
services pour réaliser leurs projets.
Xing : Le réseau mondial de Networking professionnel, permet de trouver des
contacts, des entreprises, des collaborateurs.
LinkedIn : Pour échanger idées, informations et faire progresser leur carrière.
Piwie : C’est le premier « chat » business au monde.
"Le Web 2.0 dans l'entreprise : la réinvention du travail collaboratif"
Ofer Attali
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10- Accessibilités des sites Web
Comme l’était le web 1.0 grâce aux recommandations du W3C, le Web 2.0 doit
bénéficier d’une accessibilité suffisante.
L’accessibilité est le fait de rendre le plus grand nombre de personnes capables de
percevoir, utiliser et comprendre les contenus Web, en particulier en ce qui concerne les
personnes handicapées (malvoyantes, malentendantes…) et les personnes utilisant un
navigateur en mode texte.
L’accessibilité est fondée sur quatre principes pour lesquels le W3C a défini des
directives qui rendent l’application de ces principes applicables concrètement.
•
•
•
•
Toute personne doit être capable de prendre connaissance du contenu
Les éléments d’interaction doivent être utilisables
Le contenu et les commandes doivent être lisibles et compréhensibles
Le contenu doit être assez robuste pour fonctionner avec les technologies
actuelle et future
11- Conclusion
Le Web 2.0 est avant tout un web communautaire et participatif. Son objectif est de
fournir des applications purement en ligne afin de se libérer du support physique qu’est
l’ordinateur. Les Wikis, Blogs et autres outils communautaires sont des exemples les plus
répandus. Les évolutions technologiques ont permis d’ouvrir de nouvelles possibilités avec
AJAX, RSS, Xml.
La promesse du Web 2.0 est donc d’ouvrir une ère nouvelle où les utilisateurs sont à la
fois les contributeurs et les bénéficiaires. Dés lors, la notion d’intelligence collective prend
tout son sens. Cependant, la notion de Web 2.0 reste floue à définir. Paradoxal en soit puisque
tout le monde en parle ; pourtant personne ne saurait en donner une définition exacte. Nous
pouvons donc dire qu’il s’agit surtout d’un ensemble d’enjeux économiques, de nouveaux
services définis pour mais aussi autour de l’internaute.
Pour l’avenir et en évolution du Web 2.0, nous pouvons émettre plusieurs
suppositions. En effet, plusieurs pistes sont envisageables mais aucune n’est vraiment
concrète.
Tout d’abord, l’apparition du Web Sémantique ou Web 3.0. Celui-ci va révolutionner
la manière de faire ses recherches sur Internet. En effet, celles-ci ne seront plus sur la base de
mots clé mais sur la compréhension du langage usuel. De plus, une plus grande intégration
des sources d’informations avec des réponses à nos requêtes plus intelligentes, plus
pertinentes et plus proche de l’humain. Bref, l’ère du Web 3 sera marquée par la déduction
cognitive.
Par la suite, on peut concevoir une évolution de la syndication des données en
combinant donnée et service afin de permettre de développer encore plus le concept de
plateforme client/serveur où n’importe quelle application devient accessible via Internet.
Enfin, si le terme de Web 3.0 doit exister un jour, cela ne pourra être qu’en tant qu’une
évolution du Web 2.0 avec des services encore plus poussés, plus intuitifs et sûrement le
principe des MashUp exploités au maximum avec des sites concentrant un ensemble de
services.
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Annexes : Lexiques & Sources
Lexique :
AJAX
AJAX (Asynchronous JavaScript And XML) est un acronyme qui caractérise la
combinaison d'un certain nombre de technologies existantes et servant au développement
d'applications Web : HTML/CSS, Javascript/DOM, XML et les requêtes HTTP.
AJAX permet d'exécuter des applications à l'intérieur du navigateur en apportant un affichage
plus rapide car l'actualisation de certaines données d'une page peut se faire sans un
rechargement total de cette page.
Blog
Terme issu de la contraction de Web et Log, le blog est un journal en ligne qui permet
à son animateur d'échanger ses points de vue avec ses lecteurs. En effet, chaque nouvel article
peut faire l'objet de nombreux commentaires postés par les visiteurs du site.
Le blog offre donc un certain compromis entre le site personnel et le forum de discussion.
Facile à créer et à animer, les blogs ont séduits des millions de personnes qui utilisent cet outil
dans des sphères très variées. Du particulier au journaliste en passant par les responsables
politiques et le monde de l'entreprise, le blog s'est aujourd'hui imposé comme un média
incontournable.
Blogosphère
Issu de la contraction de contraction de blog et biosphère, le terme blogosphère
désigne l'ensemble de la communauté qui anime des blogs.
Blogroll
Chaque blog affiche généralement dans une colonne un blogroll c'est-à-dire une liste
de liens (notamment vers d'autres blogs) considérés comme pertinents par le responsable du
blog.
Mashup
Derrière ce concept se profile la possibilité de bâtir un site web ou un service en ligne
à partir de diverses applications disponibles sur le Net. Ainsi, certains services proposent leurs
applications notamment sous forme d'API, ce qui facilite l'extraction et le traitement des
informations. L'utilisateur peut alors faire son marché parmi les nombreuses applications et
construire - briques par briques - un site web personnalisé.
Le grand intérêt de ce système réside dans la possibilité de combiner des applications
développées par des prestataires différents et de les exploiter sur une même interface.
Si l'API de Google Maps est l'un des plus utilisés, nous pouvons également citer
Housingmaps (http://www.housingmaps.com) pour la recherche de biens immobiliers. Ce
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dernier réunit - sur un même site - les petites annonces CraigsList avec l'API Google Maps ce
qui permet d'associer données géographiques et commerciales.
Podcast
Issu de la contraction de Ipod et Broadcast (diffusion), le podcasting est un moyen de
diffusion de fichiers sonores sur le Net. Des sites - tels qu'Odeo.com - permettent à des
utilisateurs de publier leurs fichiers audio et vidéo et de les mettre à disposition du public. Il
est ensuite possible de s'abonner à des flux RSS ou Atom pour récupérer automatiquement de
nouveaux fichiers sonores sur son ordinateur personnel ou son baladeur numérique.
RSS
RSS (Really Simple Syndication) est un format de syndication, capable de récupérer le
contenu brut d'un site web sans s'occuper des données liées à sa forme. Un flux RSS permet
avant tout de lire les nouveautés diffusées sur un site ayant choisi d'établir un fil sur celles-ci,
un peu comme le fil d'actualité d'une agence de presse, d'où le terme de fil RSS. L'utilisateur
peut ensuite parcourir dans une seule application l'ensemble des nouveautés mises en ligne sur
les sites qu'il veut suivre, sans avoir à se porter sur chaque site. Si les grands sites d'actualité
ainsi que certaines entreprises et administrations ont adopté le RSS, ce format de syndication
de
contenu
a
surtout
explosé
grâce
au
développement
des
blogs.
L'utilisateur peut avoir recours à des solutions très variées pour consulter les flux RSS de son
choix. De l'installation d'un logiciel dédié aux flux RSS - sur son poste de travail - à un lecteur
intégré dans le navigateur web ou le logiciel de messagerie, en passant par des agrégateurs de
flux RSS disponibles sur des sites web, l'internaute n'a que l'embarras du choix.
Social Bookmarking
Le concept de Social Bookmarking désigne une pratique qui consiste à enregistrer ses
favoris (ou signets) sur un site web public puis de les repérer par des mots-clés (appelés tags).
L'objectif est surtout de pouvoir mutualiser ses favoris. Un site comme Del.icio.us
(http://del.icio.us/) permet ainsi d'identifier les sites les plus populaires sur un sujet donné.
L'intérêt réside toujours dans la possibilité d'obtenir les favoris d'autres utilisateurs en
fonction de ses propres pages. Il est possible de s'abonner aux signets d'un utilisateur et donc
d'être alerté dès que ce dernier a intégré de nouveaux sites.
Social Networking
Le concept de Social Networking (Réseau social en français) définit des communautés
d'utilisateurs qui se sont regroupés en fonction de centres d'intérêts communs. Cela touche
bien évidemment les domaines les plus divers : loisirs, passions, musique, voyages, vie
professionnelle...
La plupart des sites qui servent de support à ces réseaux sociaux proposent un certain nombre
de fonctionnalités permettant échanges et réactivité entre membres inscrits.
MySpace ou FlickR demeurent des sites emblématiques du Social Networking. Toutefois,
d'autres sites tels que Viaduc (réseau d'entraide professionnel) - qui fonctionne sous forme de
réseau social -existaient bien avant l'explosion du Web 2.0.
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Syndication de contenu
Ce concept recouvre toutes les possibilités techniques données à des sites de relayer
les informations issues d'autres sites, sans pointer vers ceux-ci, mais au contraire en intégrant
automatiquement l'information issue de ceux-ci. Ainsi, des webmasters peuvent récupérer
d'autres contenus et enrichir - de manière automatisée - l'offre d'information sur leurs propres
sites web tandis que les sites qui mutualisent leur contenu augmentent leur audience.
Avec le Web 2.0, la syndication de contenu est souvent facilitée par la création de flux RSS
ou Atom associés aux différents contenus syndiqués.
Tags
Les tags (étiquettes en français) représentent l'un des éléments les plus caractéristiques
des sites rentrant dans la sphère du Web 2.0. En effet, la plupart des contenus postés sont
repérés et identifiés par ces fameux tags qui sont proposés par le producteur de contenu. Ces
tags (ou mots-clés) sont ensuite sensés faciliter l'identification et la recherche de contenu dans
la base de données. Nous retrouvons ainsi une logique de classement qui n'est pas sans
rappeler le travail d'indexation effectué par les professionnels de l'information et de la
documentation. Finalement, le Web 2.0 transforme les producteurs de contenu de ces sites en
armée de documentaliste. Les sites Web 2.0 affichent souvent un « tag cloud » (autrement dit,
un nuage de tags) qui permet de visualiser du premier coup d'œil les tags les plus utilisés
récemment. Plus la taille du mot-clé est grande, plus il y a d'articles indexés avec celui-ci.
Cela permet notamment de repérer plus facilement les sujets les plus traités par les utilisateurs
à un instant T.
Wiki
Historiquement, le premier wiki, le Wiki Wiki Web, a été inventé par Ward Cunningham. Ce
dernier a choisi ce terme en s'inspirant de l'hawaïen « wiki-wiki », signifiant « vite ».
Un wiki (en français prononcer oui-qui) est un outil de gestion de site web qui permet aux
utilisateurs de publier et modifier facilement du contenu. Les wikis sont surtout utilisés dans
une optique collaborative et les utilisateurs autorisés peuvent ainsi participer - de manière
bénévole - à l'enrichissement du contenu.
Créée en 2001, l'encyclopédie libre Wikipedia (http://fr.wikipedia.org) est toujours le wiki le
plus utilisé au monde. Mais il existe d'autres wikis thématiques : Jurispedia
(http://www.jurispedia.org/ -encyclopédie du droit), Geneawiki (http://www.geneawiki.com/ encyclopédie sur la généalogie), Wikitravel (http://wikitravel.org/fr/ - guide de voyage), etc.
XML
Le développement de la syndication de contenu constitue l'un des phénomènes de
l'Internet de ces dernières années. Ce succès repose en grande partie sur le format XML
(eXtended Markup Language) qui s'est imposé comme la norme pour la syndication de
contenu web. La structuration rigoureuse de l'information - permise par XML - autorise la
récupération du contenu brut d'un site web sans s'occuper des données liées à sa forme. Un
webmaster peut ainsi facilement exploiter le contenu syndiqué issu d'un autre site tout en
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personnalisant la présentation afin que celle-ci soit en accord avec la charte graphique de son
propre site web.
Parmi les protocoles de syndication de contenu qui utilisent la norme XML, il y a le fameux
RSS.
Sources :
Livre :
• Le Web 2.0 pour tous, Compétence Micro
Site Internet :
http://www.les-infostrateges.com
http://fr.wikipedia.org/
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