Guide du Style et de l`Élégance pour Homme

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Guide du Style et de l`Élégance pour Homme
Guide du Style et de l’Élégance pour Homme,
Une approche occidentale de l’habillement masculin
Version Gratuite
Charley Dupré
Version gratuite et librement distribuable
1
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gratuite et peut être distribuée à tout le monde, via tout site web, blog ou
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Couverture de : Pam Koger
Illustrations de : Polyn, Célia Housset, Barbara Lafon.
Site web par : Bastien Raignault et Lucas Girardot
Crédits photographiques en fin d’ouvrage
Copyright © 2009 Charley Dupré, tous droits réservés
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À Barbara,
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Préface
Avec l’avènement du développement personnel, il aurait été facile d’oublier que la première problématique
personnelle, c’est bien celle du style. Depuis les amis qui venaient - ou pas - à vous sur les bancs de la petite
école, jusqu’à la rencontre avec celle(s) qui ont partagé votre vie, en passant par le traitement que vous
réservaient vos professeurs (et leur prolongement dans la vie active, les recruteurs), pas une fois vous n’avez
échappé à un pré-jugé, fondé avant tout autre chose sur votre apparence.
Alors bien sûr, vous pourriez rétorquer que rien n’est jamais une fatalité. Décréter que ce qui prime, c’est votre
belle personnalité. Vous extraire d’un jeu dont les règles entrent en opposition frontale avec votre manière
de penser, voire vos conceptions politiques. Bien sûr, vous pouvez vous désintéresser des lois de l’élégance.
Tout comme vous pourriez nier l’existence des lois de la gravité, et tenter, demain matin, de vous rendre au
bureau en vous envolant depuis le toit de votre maison. Comme je l’écrivais il y a déjà plus de cinq ans sur
les premiers forums masculins à parler de séduction et d’apparence : “si vous oubliez les fondamentaux, les
fondamentaux se rappelleront à vous. Et pas de la plus délicate des manières”.
Les lois de la mode sont mystérieuses. Elles réussissent le tour de force d’être à la fois étroitement codifiées,
et sans cesse remises en cause. Elles désorientent même ceux qui les font, pris entre l’urgence de commenter
la disparition d’une tendance, et celle de s’interroger sur la versatilité de la remplaçante. Allez, puisque nous
sommes entre nous, le temps est venu de se l’avouer : la mode, c’est un truc de filles. Et c’est tout l’intérêt
du livre de Charley. Oh, n’allez pas vous méprendre, j’ai bien conscience que Charley est un garçon : je l’ai
rencontré. Mais ce n’est pas n’importe quel garçon : le premier, à ma connaissance, à se livrer à un travail à
la fois encyclopédique et concret sur le vêtement et, plus important, le premier dont je n’aie pas abandonné la
lecture quelque part entre la page 3, et la page 50.
Alors, me demanderez-vous, “a t-il raison sur tous les points ?”. “Si je m’habille tel que ce manuel le conseille,
vais-je l’obtenir, cette promotion au bureau ? Vais-je devenir celui que tout le monde veut pour ami ? Les
femmes vont-elles se retourner sur moi dans la rue comme sur la vitrine d’une boutique Gucci en soldes ?”
Probablement que non. Et tant mieux. Si son travail est de qualité, c’est justement parce qu’il a l’humilité de
ne pas affirmer qu’il décrète les lois de l’habillement. Il vous les présente, et le meilleur enseignement qu’il
puisse vous procurer est celui de vous laisser faire votre choix.
Hé oui, comme je le disais en phrase d’introduction de cette... introduction, le style étant une question
personnelle, s’habiller restera une problématique d’identité. Dis-moi comment tu t’habilles, je te dirai - non
pas qui tu es - mais comment tu te perçois. Et la grande majorité des gens n’étant pas particulièrement réputée
pour faire preuve d’un discernement affiné, ils penseront de vous strictement la même chose que ce que
vous affirmez penser de vous. Alors afin d’éviter les désillusions ultérieures, autant être à peu près certain du
message que votre apparence véhicule. Et c’est la seconde qualité de ce livre : être le miroir qui vous permettra
- je l’espère - de vous voir un peu mieux, avec le recul d’un observateur extérieur qui vous veut du bien. On a
toujours besoin, d’un observateur extérieur qui vous veut du bien.
Stéphane
Créateur de spikeseduction.com
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Introduction : penser l’habillement
“Les hommes s’habillent horriblement mal...”
Tel est le triste constat que j’ai fait seize mois plus tôt en voyant, encore une fois, un individu portant un
accoutrement deux tailles trop grand pour lui et dans un assortiment de couleur à faire pâlir un revenant...
J’ai par la suite réfléchit à ce mal de notre époque, aux hommes qui n’ont plus les clefs nécessaires ainsi
qu’à l’évolution de mon regard sur les vêtements et leur importance. J’en ai déduit que les hommes ne sont
que partiellement responsables de leur situation actuelle, car pendant des décennies, c’étaient les pères qui
transmettaient à leurs fils leurs connaissances en la matière. De plus, la plupart des icônes du cinéma d’il y a
50 ans possédaient toujours du style, et souvent de l’élégance. Or, de nos jours, il devient difficile de discerner
le bon grain de l’ivraie...
Pourtant, les nouveaux moyens de communication auraient dû faciliter l’échange et le développement de
l’élégance au sein d’une plus grande tranche de la population. Mais pour l’instant, l’impact le plus fort reste
celui produit par la télévision et la mode, qui proposent parfois de très bons exemples, mais montrent souvent
un laisser aller déplorable. La conséquence étant bien sur qu’il est encore plus difficile aux hommes de pouvoir
assimiler les règles de l’habillement et de l’élégance.
J’ai réalisé alors combien, pendant les 3 années qui ont vues véritablement évoluer et se construire mon
identité vestimentaire, j’aurai aimé avoir un endroit, ou quelque chose sur lequel pouvoir me raccrocher pour
savoir quand les ensembles que je portais étaient beaux ou non... et j’ai également admis que, même après 3
années à jouer avec les vêtements, je possédais toujours de fortes lacunes sur plusieurs sujets de l’habillement.
Alors, j’ai décidé de commencer une véritable quête, qui allait durer au final plus d’une année, où j’apprendrais
plus sur le sujet que les trois années passées. L’ambition de ce livre a été très tôt de réussir à combiner tout
le savoir de notre époque en la matière, pour donner un tout qui soit proche de l’éternel et de l’impérissable ;
car c’est bien d’élégance dont il est question dans ce livre, et non de mode. Ai-je atteint mon objectif ? C’est
à vous et aux autres lecteurs d’en décider.
J’espère que la découverte de ce livre sera un plaisir pour vous, et qu’elle vous poussera à plus de recherche
au niveau du style et de l’élégance.
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Définir le style et l’élégance
Même si vouloir définir le style et l’élégance peut sembler très prétentieux, il serait hasardeux d’écrire un
guide sur ces deux notions sans transmettre au lecteur ce que j’entends par là. Les lecteurs de culture orientale
pardonneront mon ethnocentrisme qui fait que je ne me sois consacré qu’au “style” occidental, si tant est qu’il
en existe un tellement les coutumes et manières de s’habiller varient selon les pays occidentaux.
L’élégance est généralement vue comme un certain raffinement – parfois excessif – et une conscience aigüe de
la mode et des vêtements. Ce n’est que partiellement vrai, car l’élégance est toujours une valeur positive, jamais
excessive, qui repose sur le souci de cohérence, de l’ensemble et du détail ; il n’existe qu’une seule élégance,
mais dont l’expression est multiple et individuelle. Elle est naturelle, pas dans le sens où elle s’acquiert à la
naissance, mais parce qu’intériorisée et affinée par l’expérience, elle donne un excellent résultat sans effort
apparent, à la manière d’un artiste passé maître dans sa discipline. Ainsi, seul un très long travail sur soi, sur
ses sens et son éducation permet de l’acquérir ; il s’agit donc d’une valeur avant tout morale, sans rapport
avec l’argent et dont l’habillement n’est au final qu’une des expressions. En quelques mots, l’élégance est un
état d’esprit mêlant forte culture, réflexion, souci du détail, sobriété plutôt formelle mais toujours relevé d’une
touche d’originalité et mettant avant tout en valeur l’individu.
Le style et l’élégance peuvent se recouper par moments, d’autant plus qu’il n’existe pas d’élégance qui ne soit
pas stylée, mais la réciproque n’est pas forcément vraie, car bien que naissant lui aussi d’un certain soucis du
détail et du goût pour l’habillement, il n’est pas forcément sobre ou formel et peut être carrément excentrique.
Exemple simple : un homme habillé d’une belle paire de sneakers, portant un jean bien coupé avec une chemise
originale pourra être stylé, mais on ne dira pas de lui qu’il est élégant. Le style est évidemment personnel et est
ce à quoi tout homme devrait aspirer dans la vie de tous les jours.
Les ennemis du style et de l’élégance : on dit que rien ne définit mieux une chose que son contraire, il me fallait
donc tout naturellement dénoncer ce qui leur oppose le plus de résistance. Si pour certains la vulgarité ou
l’excès d’originalité sont les ennemis jurés de l’élégance et du style, je pense pour ma part qu’ils n’en sont que
les opposés, comme le serait la haine pour l’amour. En effet, la vulgarité ou l’excès d’originalité supposent un
minimum de recherche, car on n’est jamais vulgaire intentionnellement (à moins d’être stupide) mais toujours
parce que l’on est dans une fausse conception du style, qui reste à l’origine le résultat visé. La conclusion est
que le véritable ennemi du style et de l’élégance n’est autre que l’insipidité, l’absence totale d’intérêt ou de
recherche concernant l’habillement. La vulgarité est myope, l’insipidité aveugle.
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Pourquoi s’en soucier ?
Le voyage est court, autant le faire en première classe
Philippe Noiret
Si d’une manière générale nous percevons l’élégance comme une qualité, beaucoup d’hommes n’ont jamais
soupçonné le pouvoir des vêtements qu’ils portent, jugeant que la seule utilité de ces morceaux de tissus
qu’ils subissent est d’avoir moins froid, ou de ne pas sortir tout nu. Pour eux, l’important est d’acheter leurs
vêtements au prix le plus bas, sans souci de coupe ou de qualité, en se disant que ceux qui auront dépensé plus
d’argent qu’eux auront été arnaqués. D’autres auront peut-être l’idée fausse qu’un bon habit est le domaine des
professions artistiques et des homosexuels, et qu’elle ne concerne pas les hommes “virils”.
Mais la vérité est que ces bouts de tissus qui nous recouvrent presque entièrement jouent un rôle décisif dans
de nombreux moments de notre vie. Au quotidien, pour votre mariage ou pour votre travail, vous serez jugé en
bonne partie sur la qualité de votre ensemble vestimentaire. Machiavel, dans le chapitre xviii de son fameux
ouvrage Le prince, le résume mieux que moi :“Les hommes jugent généralement plus avec les yeux qu’avec
les mains, parce qu’il échoit à chacun de voir, et à peu de sentir ; chacun voit ce que vous paraissez, peu
sentent ce que vous êtes.”
Car vos vêtements sont votre peau sociale, qui permet aux inconnus de se faire une idée de votre importance
ainsi que votre crédibilité et ce avant même de vous connaître. Notre cerveau fait en effet des raccourcis
lorsqu’il lui manque des données : ne vous êtes jamais rendu compte par exemple qu’un homme avec un beau
costume sera plus écouté que quelqu’un de mal habillé, justement parce que le costume véhicule une image
de sérieux ? Quant au monde du travail, prenez bien conscience que vous aurez plus de valeur pour votre
entreprise en étant bien habillé, et qu’à compétences égales avec une autre personne, c’est souvent le mieux
habillé qui obtient une promotion.
Mais l’intérêt d’avoir des vêtements qui vous mettent bien en valeur ne se borne pas au monde du travail,
comme le croient certains hommes. L’apparence influe sur toutes les relations sociales, que ce soit avec votre
famille, vos amis ou avec les femmes que vous souhaiteriez séduire. Vous imaginez vous aller au mariage de
votre meilleur ami habillé comme un sac ? Pensez vous que vous aurez plus de chance de séduire la femme
dont vous rêvez habillé comme un prince ou comme un clochard ?
Au final, si j’ai présenté plus haut l’habillement comme un devoir par rapport aux autres et un moyen
d’influence, il doit être avant tout une forme de respect envers vous-même. Car il est tout à fait possible – et
même souhaitable – que vous preniez goût et plaisir à vous soucier de votre apparence, non par coquetterie,
mais parce que l’extérieur est un reflet de l’intérieur. De plus, à une époque où bien s’habiller est de plus en
plus accessible, mais où personne ne le fait, cela montrera de la confiance en vous et une certaine richesse
d’esprit.
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Des gênes, des goûts et des couleurs
On me dit “soyez naturel”.
Mais si mon naturel est d’être fade et ennuyeux ?
Henry de Montherlant
Parmi les personnes avec lesquelles j’ai discuté, certaines avaient une opinion que j’ai trouvée particulièrement
triste. Selon elles, l’élégance et le goût sont des critères génétiques, que l’on a ou pas à la naissance, ou qui
dépendent uniquement de l’éducation et il serait impossible par la suite de changer à ce niveau. D’autres,
peut-être encore plus fermés d’esprits car se cachant derrière une pseudo tolérance, pensent que les goûts et
les couleurs n’ont pas à se discuter car chacun est libre de faire comme il le souhaite, et que donc tout se vaut.
Mais l’argument des gênes ou de l’éducation n’est souvent qu’une excuse pour masquer son manque de goût.
Il est plus facile en effet de se convaincre que nous n’avons pas de pouvoir sur notre état, car l’honnêteté
impliquerait une remise en cause et de nombreux efforts. Pourtant, de la même manière que des personnes
n’ayant jamais bien utilisé leur odorat peuvent, à force d’entrainement, acquérir du goût et mieux discerner
les saveurs, il est possible de faire de même pour l’habillement. L’excuse génétique ou de l’éducation ne tient
pas, d’autant plus qu’on a souvent vu des personnes de basse condition sociale s’élever grâce à l’habillement
et que l’inverse se produit aussi.
Quant à l’excuse du “tout se vaut”, il convient de rappeler qu’en tout domaine il existe des gens qui parce
qu’ils ont plus de connaissances ou ont étudié le sujet de manière plus approfondie possèdent une légitimité
un peu plus importante qu’un novice donnant son opinion. La liberté et la tolérance sont de belles valeurs tant
qu’on ne les détourne pas pour niveler et uniformiser par le bas.
J’arrêterai ici la polémique afin de ne pas ennuyer ceux qui ont envie d’apprendre, je leur demanderai juste
d’accepter que tout dépend de vous, que vous avez du pouvoir sur votre vie et votre situation actuelle et qu’il
ne tient qu’à vous de changer. Laissez l’égo de côté, admettez qu’il y a des choses que vous ignorez et acceptez
d’apprendre, vous en sortirez grandi.
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Du conflit entre mode et élégance
Il y a autant de faiblesse à fuir la mode qu’à l’affecter
Jean de La Bruyère
Beaucoup de gens pensent que, pour être bien vus des autres, il est nécessaire d’être à la mode, mais au risque
d’enfoncer des portes ouvertes, il faut bien rappeler que l’élégance n’est pas la mode. Le slogan provocateur
de ce livre “l’élégance revient à la mode” peut sembler être en contradiction avec ce fait, mais il concerne plus
la situation actuelle, où une crise mondiale semble annoncer un “retour aux vraies valeurs”, qui inclut bien
sur l’élégance. Mais revenons à la mode, car si certains ne jurent que par elle, d’autres ne font que la décrier.
L’erreur la plus commune est de penser que bien s’habiller se limite à acheter les vêtements à la dernière mode
ou de marque pour être élégant : il s’agit du comportement des fashion-victims. La première conséquence est
qu’ils perdent toute originalité en se pliant aux dernières tendances, on a ainsi droit uniquement à des clones ;
la deuxième conséquence est que souvent, ils dépensent beaucoup d’argent dans des vêtements qui les mettent
mal en valeur. Cela ne montre au final ni goût, ni audace, ni confiance en soi.
Mais la démarche inverse qui consiste à cracher systématiquement sur la mode comme l’ont fait de nombreux
auteurs ou dandys, est au final tout aussi stupide. En effet, l’élégance évolue elle aussi, et elle le fait par le
biais des modes ; le costume, inventé au xixe siècle a tout d’abord été une mode avant de devenir un classique
intemporel. La mode est donc une succession de tentatives pour faire évoluer l’aspect général des chose où se
mêlent réussites somptueuses et échecs cuisants. Mais devenir un esclave du conformisme et du statu quo est
tout aussi peu souhaitable que de devenir un fashion-victim, laissez donc leur chance aux jeunes créateurs qui
rêvent de révolutionner l’élégance.
La solution est d’aborder les nouvelles modes avec un esprit critique : ne les refusez pas quand elles sont de bon
goût et vous mettent en valeur, mais évitez-les quand elles sont ridicules ou non adaptées à votre morphologie.
Si vous doutez du bon goût d’une mode, optez toujours pour la sécurité jusqu’à ce que vous ayez la maturité
pour juger. N’ayez pas peur de ne pas être à la mode ou d’avoir des vêtements datant de plusieurs années tant
que vous êtes stylé : le but étant d’arriver à une garde robe personnelle et originale, prenez le meilleur de
chaque saison et retenez l’excellent trait d’esprit de Madame Chanel : “la mode se démode, le style jamais”.
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10 choses à faire pour n’avoir aucune élégance
1/ Des vêtements trop grands : dans les films comme dans la vie, les ploucs sont habillés deux tailles trop grand
et les hommes élégants portent des vêtements à leur taille. Cela semble enfantin, et ça l’est tellement que plus
d’un homme sur deux fait cette erreur bête. Ni le prix, ni la belle couleur ou l’originalité d’un vêtement ne peut
justifier de l’acheter trop grand.
2/ Des couleurs horribles : avez-vous déjà vu ces pulls rayés d’un vert délavé et rouge brique dans la rue ?
Épargnez à vos congénères une fracture de la rétine et optez pour des couleurs plus communes et sures jusqu’à
ce que vous soyez certain de vos combinaisons. Manier la couleur est un exercice difficile qui demande
beaucoup de patience pour être maîtrisé.
3/ Ne pas être à l’aise dans ses vêtements : je veux parler ici des personnes qui portent des vêtements “élégants”
par nécessité, dans le cadre de leur travail par exemple, et pour lesquelles c’est un fardeau quotidien et un
problème. Quelqu’un qui porte un ensemble élégant ne le sera jamais(et ne pourra pas l’être) s’il n’assume
pas mentalement et s’il ne se trouve pas lui-même élégant ; une adéquation entre l’intérieur et l’extérieur est
en effet absolument nécessaire.
4/ Des matières clinquantes et cheap : un chaton qui miaule n’est pas un lion, mieux vaut être humble que
prétentieux, et comme le disait Brel “faut pas jouer au riche quand on a pas le sou”.
5/ L’effet “bling bling” : si considérer les vêtements comme un signe extérieur de richesse est de plus en plus
fréquent pour une partie de la population, prenez conscience qu’être un tableau à marque n’est souvent qu’un
manque de personnalité. Un beau vêtement ne crie ni son prix ni sa provenance.
6/ Des chaussures horribles ou sales : beaucoup de gens vous jugeront sur la qualité et le bon entretien de
vos chaussures, et une mauvaise paire ruinera systématiquement votre tenue. Ne transigez jamais sur leur la
qualité ou leur l’entretien, tant pour votre image que pour votre argent.
7/ Porter de la contrefaçon : s’il est un délit d’acheter de la contrefaçon, c’est évidemment parce que nos
dirigeants veulent que le peuple soit élégant. Or, les contrefaçons utilisent des matériaux de très basse qualité,
qui ne font que “prétendre” être de luxe. En porter revient à crier haut et fort que vous n’avez pas les moyens
de vos ambitions, ne reste alors que la prétention et la frustration ; l’humilité vaut mieux qu’un orgeuil dénué
de style.
8/ Ne pas être propre : certaines évidences ne le sont pas pour tous les hommes. Si vous arrivez crasseux,
en sueur et avec les cheveux gras à un rendez-vous, ne vous étonnez pas que la réaction de le personne soit
légèrement négative et que vos beaux vêtements passent inaperçus.
9/ Se cacher derrière l’originalité : certaines personnes font l’erreur, comme moi à une époque, de chercher
à masquer leur manque de connaissance en arborant trop d’accessoires, parfois clinquant ou ostentatoires.
Apprenez les bases dans un premier temps pour ensuite chercher l’originalité.
10/ Chaussettes blanches, ensemble foncé : hors tenue sportive, porter des chaussettes blanches assure 99% du
temps une faute de goût de première catégorie, passible de prison.
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La règles des 3 critères
Il s’agit de la règle la plus importante de ce livre. Si vous arrivez à bien la comprendre, l’assimiler et la
maîtriser, alors vous aurez accompli plus que la majorité des gens sur le sujet. Les trois critères sont : la coupe,
la couleur et la matière ; notez bien l’ordre : la coupe est plus importante que la couleur, qui est elle-même
plus importante que la matière.
La coupe
Pourquoi la coupe est-elle le critère le plus important ? Tout simplement parce que même si un vêtement est
d’une couleur parfaite et dans une matière agréable et précieuse, vous aurez quand même l’air d’un plouc s’il
est trop grand, non adapté à votre morphologie et qu’il ne met pas votre silhouette en valeur. S’habiller à sa
taille est le tout premier des critères, parce que beaucoup de gens prennent des vêtements trop grands pour eux,
ils ruinent toutes leurs chances d’être élégants.
Mais au-delà d’une taille adaptée, il faut que le vêtement dans son intégralité valorise votre silhouette, et cela
ne peut se vérifier que si l’on essaye le vêtement. Il devra ainsi valoriser vos atouts ou minimiser vos défauts
tout en rehaussant votre masculinité. On ne cherchera donc jamais à acheter tel vêtement vu dans un magasine
uniquement parce qu’il vous plait, mais parce qu’en plus de vous plaire, il vous met en valeur. Respecter ce
critère ne vous coutera jamais plus cher et peut améliorer votre apparence ainsi que votre tenue de manière
stupéfiante.
La couleur
Elle constitue le second critère le plus important, car déterminant pour l’allure générale et l’harmonie ; en
effet, certaines vous mettront en valeur, d’autres vous donneront un teint fatigué voire malade. Leur choix
étant un sujet très vaste, il est décrit en détail plus loin dans le livre. En guise d’introduction, sachez que les
couleurs doivent être choisies tout d’abord pour elles-mêmes, puis en rapport avec l’ensemble des vêtements
que vous portez, et enfin par rapport à votre teint.
La matière
Bien qu’elle soit le dernier des trois critères, ne sous-estimez jamais son importance fondamentale. En effet,
elle détermine, avec la qualité des coutures ou du montage, la durée de vie de vos vêtements d’une part, mais
influence aussi l’apparence de l’ensemble. Ai-je besoin de vous expliquer qu’un costume en laine d’excellente
qualité possède une tenue et une allure qu’aucun costume en polyester n’aura jamais ? De plus, à l’époque du
“tout jetable”, investir dans des vêtements de qualité montre un certain état d’esprit qui privilégie le durable
à la facilité immédiate.
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Règle de la versatilité, du minimalisme et de l’ensemble
Règle de la versatilité
La versatilité est un terme assez méconnu que j’utiliserai souvent tout au long de ce livre. Il désigne tout
simplement un objet, en l’occurrence un vêtement, caractérisé par une grande flexibilité d’utilisation ; un
costume versatile pourra ainsi être utilisé tant pour un mariage que pour votre travail ou pour une sortie.
L’intérêt est que ces vêtements sont très facilement combinables entre eux, facilement trouvables et sont
souvent les plus simples et les plus stylés.
C’est pourquoi je vous conseillerai d’acheter dans un premier temps des vêtements aussi versatiles que possible,
dans des couleurs facilement accordables, et sans rayures, motifs ou originalités trop visibles. Vous aurez ainsi
construit une base solide avec laquelle vous pourrez marier des pièces plus originales tout en évitant les fautes
de goût ou un ensemble excessif.
Règle du minimalisme
Dans toute discipline, on part des mouvements, compétences ou techniques les plus simples pour gagner
progressivement en assurance et en connaissances, puis on augmente graduellement la difficulté. Le problème
est que beaucoup de gens refusent cela et cherchent la difficulté maximale dès le début ; ainsi, après avoir
subit quelques échecs, ils abandonnent, pensant que cette discipline n’est pas faite pour eux ou qu’elle est trop
difficile.
L’habillement et l’élégance répondent à cette règle, et il vous faut admettre que vous avez besoin d’un temps
d’entrainement plus ou moins long avant de tenter des choses audacieuses. Cela implique au début de ne porter
que des vêtements simples, aux couleurs communes et sans vraie originalité ni accessoires.
Une fois que vous réussirez à être élégant dans un ensemble simple, vous pourrez augmenter la difficulté,
oser des matières ou des couleurs moins communes, et ajouter des accessoires. Osez donc reconnaitre votre
manque de connaissance et laissez l’égo au placard pendant un temps : vous en sortirez grandi.
Règle de l’ensemble
Cette règle suit et complète celle de la versatilité ; elle fait écho à une erreur fréquente chez les débutants en
matière d’élégance masculine qui est de ne juger les vêtements que pour ce qu’ils sont, et ce sans tenir compte
des possibilités d’accord. Ainsi, même si tous les vêtements qui composent votre tenue sont de qualité et
bien coupés, s’ils ne forment pas un ensemble cohérent et harmonieux, le résultat sera forcément décevant.
Cela concerne tant le style des vêtements que leurs couleurs ou même leur matière : certains mélanges sont
résolument indigestes.
Ainsi, respectez la règle de l’ensemble et pensez aux combinaisons possibles entre un nouveau vêtement et le
reste de votre garde robe. Si vous la combinez à la règle de la versatilité, vous obtiendrez ainsi une solide base
de vêtements facilement combinables entre eux et qui vous permettront d’inclure facilement des pièces plus
originales par la suite.
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Le relooking
On peut acheter un look, jamais une identité.
Très en vogue depuis quelques années, le relooking est en passe de devenir un phénomène de société. Adulé
par certains, décrié par d’autres, il m’a paru bon de peser le pour et le contre afin que le lecteur non averti ait
davantage de pistes de réflexion.
Le prix : le premier point souvent polémique concernant les relookings est qu’ils coûtent très cher, et cela est
vrai : il faut souvent un minimum de 600€ de budget vêtement sans compter la commission du relookeur. Ce
prix peut cependant être relativisé, car pour un vêtement mal choisit, c’est l’intégralité du prix qui est mal
dépensé, voire perdu. Si l’on fait le calcul de cette manière, il est possible que beaucoup de gens aient intérêt
à faire un relooking pour mieux dépenser leur argent.
Le gain de temps : avantage indéniable des relookings, le client n’a en effet pas à faire de repérage et évite
bien des recherches de boutiques. Sans compter le nombre réduit d’essayages par rapport à une sortie où vous
seriez seul.
Un regard professionnel : si l’expérience est faite avec quelqu’un de compétent, vous avez non seulement accès
à son aide immédiate pour choisir les vêtements, mais aussi à de nombreux conseils concernant l’habillement,
votre morphologie ainsi que les couleurs qui vous mettent en valeur et celles à éviter. Cela peut donc être une
expérience très enrichissante
Une solution de facilité ? : le défaut principal que beaucoup voient dans le relooking est qu’il entraine une
perte d’identité et est une solution de facilité. Le premier argument n’est vrai que si vous avez affaire à un
mauvais prestataire qui tentera de “plaquer” ce qu’il sait sur vous sans se soucier de votre personnalité ou de
vos attentes, mais c’est loin d’être systématiquement le cas. Par contre, il est vrai que c’est souvent en faisant
des erreurs que l’on apprend le mieux, et si votre mental ne suit pas votre évolution extérieure, vous risquez de
ne pas être à l’aise dans les vêtements que vous portez et n’être qu’une coquille vide. Un look peut s’acheter,
mais pas une identité.
Qui choisir ? : une expérience réussie ne peut se faire qu’avec un excellent professionnel qui prendra en
compte vos attentes et votre personnalité. Pour cela, quelques détails simples peuvent vous aider à bien choisir.
Le meilleur moyen pour choisir un relookeur est tout simplement de regarder les résultats de ses précédents
travaux sur son site web où certains relookings sont exposés. Regardez bien le travail effectué et les “avant /
après” ; il faut que vous perceviez vraiment une évolution et qu’elle soit adaptée à ce que la personne dégage.
Avoir recours à un relooking ou faire cavalier seul sont donc des voies utilisant des moyens totalement
différents, mais qui peuvent au final mener au même résultat. C’est un choix personnel qui n’a pas à être jugé,
et l’important reste d’exiger une progression constante de soi-même.
Ma recommandation : avec l’expansion et la démocratisation du relooking, il serait normal que vous vous
sentiez un peu noyé dans la masse des diverses propositions « d’experts ». A fortiori dans un secteur où
diplôme ne rime pas avec compétence : il suffit de parcourir quelques ‘avant - après’ au hasard des moteurs de
recherche pour s’en rendre compte. Heureusement, comme dans tout domaine, certains se distinguent assez
facilement : par la qualité des prestations, leur ancienneté, et leur constante (ré)activité. En l’occurence, je vous
recommande l’agence SpikeSeduction (http://www.spikeseduction.com). Alors bien sûr, sur les nombreux
témoignages et photos, on pourra toujours trouver telle ou telle tenue moins à son goût, mais un prestataire
ne conserve pas aussi longtemps sa place de leader du marché sans raison. Si vous recherchez un conseil
professionnel, c’est (pour l’instant) la référence.
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La chemise
“On juge une chemise à son col et un homme à sa chemise.”
Madeleine Ferron
La chemise a pris la forme que nous connaissons vers le xixe siècle où elle était considérée comme un sousvêtement, et seul son col devait être visible. Seules les personnes riches pouvaient se permettre de porter des
chemises en coton ou lin blanc car les rayures ou les couleurs sombres permettaient dans une certaine limite
de masquer la saleté, alors qu’un tissu blanc nécessitait un lavage fréquent, très couteux à l’époque.
Au cours du xxe siècle, les hommes en sont venus à la porter comme un vêtement à part entière, qui est devenu
extrêmement versatile. Adaptée tant pour le travail que pour les moments de détente ou même les soirées, elle
est un vêtement relativement peu couteux de la garde robe. Il vous faudra donc en posséder un assez grand
nombre pour être sur de pouvoir combiner facilement les tenues et d’être présentable en toute situation. Il
s’agit du premier vêtement dont nous parlerons, car avec des critères elle peut se choisir très facilement, sans
compter que la gamme de choix est très large et son prix peut être relativement modeste. Vous n’avez donc
aucune excuse pour ne pas avoir de belles chemises bien coupées, d’autant que ce seul vêtement peut vous
démarquer de la majorité de vos contemporains.
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Les chaussures
On peut dire beaucoup de chose des gens en regardant leurs chaussures.
Où ils vont. Où ils sont allés.
Robert Zemeckis, dialogue du film “Forrest Gump”
La chaussure a longtemps été et est toujours un symbole de pouvoir, certaines ayant même été réservées aux
nobles ou aux rois. Chez les romains, seul l’empereur portait des chaussures rouges, afin que les regards soient
attirés vers ses pieds, Louis xiv réintroduisit plus tard cette mode à Versailles : le talon rouge est alors redevenu
la marque des rois. La chaussure est aussi un fort symbole sexuel – comme en attestent les nombreuses
expressions – très regardé par les femmes.
À l’heure actuelle, la chaussure est toujours un élément majeur des tenues masculines ; certains n’hésitent
pas à dire qu’elle est l’essentiel du vêtement masculin, comme le disait George Frazier “Voulez vous savoir
si un homme est bien habillé ? Regardez en bas.”. Si une belle paire de qualité sublimera votre tenue, vous
ne pourrez tromper personne avec des chaussures de mauvaise qualité aux pieds. Dans le cas où vous doutez
encore de leur importance, regardez les gens dans la rue : aucune personne élégante n’aura de mauvais souliers
; si vous doutez encore, demandez son avis à la femme que vous aimez...
De bonnes chaussures posent néanmoins le problème de leur prix, souvent très élevé : il est en effet presque
impossible d’en trouver de qualité à moins de 150€ voire 200€, ce qui en fait très souvent le deuxième vêtement
le plus cher. Ce prix peut sembler excessif, mais prenez conscience que les chaussures ne doivent pas être
jetables : les modèles de qualité sont confortables, stylés et se bonifient avec le temps. Le plus ironique reste
que l’achat de modèles de basse qualité revient en général plus cher sur le long terme, une bonne paire de
chaussures dure souvent plus de cinq ans si elle est bien entretenue ; vous finissiez donc par en acheter de
nouvelles, non en remplacement mais en complément des paires précédentes.
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Anatomie de la chaussure
Étant donné son aspect relativement technique, vous allez devoir connaitre au moins les principaux termes du
vocabulaire relatif à la chaussure.
L’empeigne
Le bout dur
Les contreforts
La trépointe
La semelle d’usure
Le cambrion
Le talon
La lisse
Le talon d’usure
Termes importants
Termes secondaires
Empeigne : synonyme de claque, elle désigne
toute la partie externe du devant d’une chaussure,
qu’elle soit en cuir ou en tissu.
Antiglissoire : partie interne de la chaussure qui
va être en contact avec la partie arrière du talon.
Bout dur : partie renforcée rigide se trouvant
au bout de chaussure et servant à protéger les
orteils. Sur des chaussures en cuir de qualité, ils
sont toujours très durs.
Trépointe : partie de la semelle non couverte par
l’empeigne et qui va recevoir la couture goodyear
pour faire le lien entre la première de montage, la
tige, et la semelle. Il est inexistant ou presque sur
un montage blake ou collé.
Première : partie interne de la chaussure sur
laquelle va reposer directement le pied, elle doit
normalement être en cuir pour bien réguler la
température et l’humidité. De plus, une première
de propreté est souvent rajouté au-dessus pour
plus de confort.
Garants : synonyme de quartiers, cette partie va
comporter les oeillets recevant les lacets.
Contrefort : partie arrière recevant le talon, elle
doit comme le bout dur être très rigide.
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Bonbout : aussi appelé talon d’usure, il s’agit
d’une fine épaisseur de cuir ou de caoutchouc
facilement changeable et qui est contact avec le
sol.
Languette : partie de l’empeigne située sous les
garants et recouvrant le pied.
Lisse : face latérale de la semelle.
Oeillets : trous à l’intérieur desquels vont passer
les lacets. Sur des chaussures classiques il y en a
cinq de chaque côté, mais il arrive qu’il y en ait
moins sur des chaussures plus modernes.
Cambrion : pièce allongée, en bois, cuir, acier
ou matière plastique, placée à l’intérieur de la
semelle pour donner de la fermeté à la cambrure
de la chaussure et soutenir le pied.
Bout : terme servant à décrire la présence ou non
de décoration, il peut être simple, droit, fleuri, ou
golf.
Semelle d’usure : partie de la semelle directement
en contact avec le sol et pouvant être en cuir ou
en gomme.
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Les différents modèles de chaussures
Richelieu : appelé oxford chez les anglais, cette chaussure basse à lacets est le soulier de ville formel par
excellence ; parfois taillé d’une seule pièce il est le plus souvent noir, et contrairement au derby, les garants
sont bien plus discrets, car cousus sous l’empeigne. Un de ses avantage est sa versatilité et sa proportion à faire
paraitre le pied plus petit qu’il ne l’est ; il est donc un modèle indispensable que tout homme devrait possèder.
Si les puristes ne jurent que par les modèles à 5 oeillets, ceux en comportant moins sont parfois plus modernes
et tout aussi élégants.
Un modèle simple à bout droit, très formel.
Un modèle comportant des décorations,
souvent moins versatile et moins formel
Un modèle richelieu est le type
de soulier le plus habillé, le plus
formel et le plus minimaliste.
Derby : appelé blucher chez les anglais, il se différencie du richelieu par ses garants
cousus sur l’empeigne. Historiquement réservé à la campagne par les anglais, il
est le plus souvent marron, certains allant même jusqu’à considérer qu’un derby La différence entre un richelieu (à
noir est une hérésie, jugement un peu hâtif mais pas forcément infondé. Beaucoup gauche) et un derby (à droite) est
perceptible au niveau des garants.
moins formelle que le richelieu, elle privilégie le confort et possède souvent des
semelles plus épaisses parfois en gomme ; cependant, elle a souvent le défaut de donner trop de volume aux
pieds, sauf dans le cas de fabrications plus modernes n’utilisant que 4, 3, voire 2 oeillets.
Derby décoré de type «Brogue», très peu
formel.
Derby de type «Chase», relativement peu
formel.
Plus sportif et plus massif, le derby
est plus souvent une chaussure de
marche qu’une chaussure habillée.
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Le derby à boucle, un modèle à la fois confortable,
élégant et formel et versatile. Alternative tout à fait
correcte au richelieu au travail.
Monkstrap : aussi appelée derby à boucle, il doit son nom à sa ressemblance avec les chaussures que portaient
les moines. Malgré ses origines, il a conquis ses lettres de noblesses au xixe et est considéré comme habillé,
formel, élégant et confortable. Prisé par certains hommes du fait de sa rareté et à cause du fait qu’il minimise
la taille du pied, le monkstrap peut constituer une excellente alternative au richelieu, derby ou mocassin.
Bottine : couvrant le pied et la cheville, elle est fermée soit par une sangle en cuir, un élastique, des lacets ou
une fermeture éclair. Elle assure une bonne tenue qui la rend à la fois confortable, sportive et citadine. Délaissée
pendant un temps par les créateurs, au même titre que les bottes, elle a fait un retour en force ces dernières
années. Résolument masculine, elle possède un côté très viril en plus d’être très versatile, car selon sa forme
et sa couleur, elle peut être soit sportive, soit formelle. Bien que non indispensable, une paire apporte un vrai
plus à une garde-robe.
La bottine à boucle, ou «Jodhpur» est la
plus habillée des bottines
Généralement, les bottines à lacets sont plus massives,
bien moins formelles et plus complexes à bien porter.
Une bottine de type «chukka», pouvant être
à la fois sportive et relativement habillée.
Une bottine à élastique
Mocassin : inventé par les indiens d’Amérique du nord, il avait déclenché l’indignation quand son utilisation
s’était répandue aux usa, car on avait cru à une invasion de pantoufles dans les rues. Si les modèles d’inspiration
italienne, avec des formes affinées et des languettes allongées sont vues comme élégantes et relativement
formelles, les formes anglaises et américaines sont résolument décontractées et ne devraient jamais être portées
avec un costume. Le débutant approchera donc ce type de chaussure avec précaution, car elle est souvent vue
comme une solution de facilité alors qu’il est facile de tomber dans la faute goût, d’autant plus que le mocassin,
à cause de sa faible tenue, fait parti des chaussures s’usant le plus vite. Notez aussi qu’à cause de sa fabrication
légère, les mocassins sont particulièrement inadaptés en hiver.
Modèle d’inspiration anglaise de type «Penny
Loafer», peu formel et très risqué, car souvent
peu gracieux.
Modèle d’inspiration italienne, plus allongé et habillé,
l’un des rares mocassin à pouvoir être porté avec un
costume.
Mocassin de conduite, très mou et
extrêmement peu formel. Prudence.
Botte : peu courante actuellement à cause du peu de modèles disponibles, on en distingue principalement deux
types. La santiag, botte mixte à bout pointu, talon biseauté et souvent très décorée, qui est clairement à éviter,
car très difficile à bien porter, chère, peu versatile et souvent ridicule. Quant aux bottes d’équitation, ou bottes
cavalière, elles ont connu une période assez faste avant de tomber dans l’oubli, leur port peu fréquent reste
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pourtant très acceptable dans les situations non formelles grâce à leur aspect beaucoup plus sobre que les
modèles de type santiag.
Un modèle de type santiag,
très osé, parfois stylé, souvent
ridicule car excessif.
Un modèle de sneakers, ou chaussure de tennis,
comportant de nombreux dérivés pouvant être stylés
comme bas de gamme ou déplorable.
Une botte d’équitation, plus
sobre, mais peu commun,
sportif et peu versatile.
Sneaker : parfois appelée chaussure de tennis, cette chaussure de ville souvent en toile, parfois en cuir et
à semelle en caoutchouc est un dérivé de la basket mais est plus habillée tout en restant décontractée. Vue
comme un bon compromis entre le confort et un style non formel pour la vie de tous les jours, son principal
défaut reste sa durée de vie largement inférieure aux souliers en cuir. Leur possession n’est pas indispensable,
mais complète bien une garbe robe, surtout chez les jeunes hommes.
Sandale : peu commune à l’heure actuelle, elle constitue pourtant une très bonne solution en été pour peu que
l’on sache bien les choisir. En effet, seuls les modèles en cuir sont en effet portables en ville sans tomber dans
la faute de goût. Il va de soi que l’on ne les portera jamais avec des chaussettes, sauf si l’on veut passer pour
le dernier des ploucs, à moins qu’il ne s’agisse de zori japonaises.
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Les types de chaussures à éviter
Les baskets : à l’origine chaussure de sport, elle fut par la suite détournée
pour être portée dans les villes. Utilisée à tort et à travers, elle conduit
souvent à des fautes de gout : la mode en a fait un produit standard et
tendance alors qu’elle n’a pas été conçue pour une utilisation quotidienne.
Il ne viendrait à l’idée de personne de faire du sport avec des richelieus
en cuir, alors pourquoi porter des baskets dans la vie de tous les jours ?
Les slips-on : chaussures en toile sans lacet, actuellement populaire chez
les jeunes et souvent difficiles à bien accorder avec les autres vêtements.
Il est fréquent qu’elles ne brillent pas par leur qualité et ont souvent le
défaut de retenir facilement les odeurs de pieds tout en prenant facilement
l’eau lorsqu’il pleut. Évitez les si vous avez plus de vingt ans, d’autant
plus qu’elles sont souvent un mauvais investissement sur la durée.
Les écrases merde : ces chaussures brutes à caractère purement
fonctionnel, semelle très épaisse et sans élégance donnent un caractère
massif au pied. Ce sont souvent souvent des derbys à double (ou triple)
semelle ou des chaussures de travail. Si leur durée de vie est acceptable
et leur prix honnête, leur aspect horrible devrait à lui seul vous dissuader
de vous en servir autre part qu’à la campagne ou pour un travail manuel.
Les mocassins à gland : toute chaussure à gland est une abomination,
peut être même la pire jamais créée. Elle devrait être interdite par la loi
tellement la paire de glands virevoltant au gré des pas rend ridicule et
vulgaire celui qui le porte, car ces “ponpons” en plus d’être laids ont
tendance à attirer les regards vers les pieds. Les porter est donc une
marque de mépris vis-à-vis des autres.
Les chaussures à bout excessif : si les chaussures à bout carré légèrement
arrondi ou assez pointus sont très portables, celles ressemblant à des
pares-buffles ou des espadons sont à fuir impérativement. Mention
spéciale aux chaussures à bout gondole, ressemblant à une banane,
souvent signe de mauvaise qualité. L’excès empêche tout vrai style
d’éclore.
Les modèles en plastique : même s’ils sont “confortables”, ils sont très
laids, rendent le pied difforme et sont souvent trop cher pour leur qualité
en plus de faire parti des interdits catégoriques en ville. De plus, leurs
couleurs souvent criardes ont tendance à exploser la rétine des pauvres
passants innocents ; faites donc preuve de clémence : ils ne méritent pas
un tel traitement.
Les baskets, résolument sportives
Les slip-on, peu esthétiques et d’une faible durabilité
Les chaussures de bateau, très risquées.
Les mocassins à gland, une pure abomination.
Des chaussures trop pointues restent ridicules
Un bout trop carré ressemble à un pare-buffle
Les chaussures de bateau : certains trouveront trop sévère le fait qu’elles
soient catégorisées dans cette liste, toujours est-il qu’au moins 90% des
modèles créés sont de mauvais goût. Mis à part pour faire du bateau,
évitez les au moins jusqu’à ce que vous ayez vraiment de l’expérience et
du goût, auquel cas vous les fuirez probablement de vous-même.
chaussures de randonnée ne servent que pour
Les chaussures de randonnée : indispensables à la montagne ou pour les Les
la randonnée.
longues marches en forêt, leur utilité ne s’étend pas jusqu’à la ville. En
effet, elles n’ont pas leur place dans la vie de tous les jours à cause de leur caractère inesthétique et purement
fonctionnel, excepté pour le jardinage ou autres travaux salissants.
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Bibliographie
Papier
Les livres
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http://www.chapellerie-traclet.com
http://www.bouchouareb.com
Crédits photographiques
Les couvertures ont été réalisées par Pam Koger.
La majorité des dessins a été réalisé par Polyn et Célia Housset.
Les croquis de noeuds de cravate et de pliage de pochettes ont été réalisés par Barbara Lafon.
La majorité des photographies ont été achetées sur le site www.dreamstime.com
Plusieurs photos et certains croquis sont issus de l’initiative Wikipédia Commons et sont déposés sous la licence gnu ou sont tombés
dans le domaine public et ne sont donc pas la propriété exclusive de cet ouvrage.
Les photos de glaçages et de patines de chaussures ont été réalisés par Paul Bolten.
Certaines photos de chaussure ont été réalisés par Laurent Guyot.
La majorité des photos de cravate sont la propriété de «Lorenzo Cana© ties» et ont été prétées par le vendeur «Luxuskrawatten».
Dans l’éventualité où une image aurait été utilisée sans utilisation ou dans des conditions enfreignant le droit d’auteur, contactez
l’auteur via son site web : www.guide-style-elegance.com.
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Remerciements
Remerciements spéciaux à :
Barbara Lafon, pour son soutient, sa patience et son amour
Jimmy, mon père, qui le premier m’a soutenu
Dominique, ma mère, qui m’énerve autant qu’elle m’aide en me maintenant les pieds sur terre,
Polyne, Célia Housset et Barbara Lafon pour leurs dessins et leur soutient
Pam Koger, pour les deux couvertures qu’elle a créées pour ce livre
Lucas et Bastien, pour leur implication et leur professionnalisme
Rabou et Zuggy, sur qui j’ai toujours pu compter et qui m’ont soutenu
Paul Bolten, probablement l’un des pires fous de chaussures que j’ai rencontré
Jean-Baptiste Wade et Thomas, pour les nombreuses fois où tu m’as soutenu dans les moments de doute
Tony Di Spirito, Paul-Loup Sulitzer et Tim Ferris, dont les oeuvres m’ont inspirées.
Remerciements sincères à : Laurent Guyot, Marc Guyot, Pierre Corthay, Charles De Lucca ainsi que son
père, Caroline Roucayrol, May Dutheil, Violaine et Benoit, Laura, Maka, Benoit M, Boris, Lauriane, St@n,
Maelle et Anaïs, ainsi que tous mes anciens professeurs de l’iut de Blois et la gentille commercante de l’artisan
parfumeur.
Je tiens aussi à saluer les communautés web de spikeseduction, soulier.net, depiedencap, styleforum,
thefédoralounge et askandyaboutclothes, dont les nombreuses discussions ont beaucoup alimenté ce livre, qui
est ainsi un peu le leur.
Et enfin aux nombreuses personnes qui m’ont aidé ou m’ont conseillé au cours du chemin et que je n’aurais
pas cité plus haut.
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