bilan activité maison relais Raspail et Malescourt 2010
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bilan activité maison relais Raspail et Malescourt 2010
RAPPORT D’ACTIVITE 2010 Ce rapport d’activité se compose de deux parties Une première partie rend compte de l’activité à la maison relais provisoire à Raspail et au logement T3 situé rue Elisée Reclus, de Janvier à Octobre 2010, partie rédigée par Mr Arnaud Hoibian Une deuxième partie rend compte du déménagement de Raspail à la Maison relais Malescourt sur la fin d’année 2010, partie rédigée par Marylise Granger et Aurélie Begon 1 Sommaire Raspail Présentation 4 4 4 4 4 4 5 Mission Public / capacité Habitations Lieu commun Redevance Public Comment s’organise la vie à Raspail ? Les temps collectifs Les repas Les activités Les moments partagés Le conseil des résidents La maison relais intégrée dans un quartier 1. Les différentes instances Conseil de quartier Contrat Urbain de Cohésion Sociale 2. Les acteurs du territoire Les structures socioculturelles Maison de quartier de Babet Amicale Laïque de Beaubrun Amicale Laïque de Tardy La police de proximité Commerçants de proximité Les médecins de proximité Atelier bois « les copeaux d’abord » Les Assistantes Sociales de secteur La Maison de l’emploi 3. Le lien vers l’extérieur Les copropriétaires La bibliothèque Municipale Animations culturelles Aide à domicile, services ambulatoires et tutelles 2 6 6 6 8 9 9 10 11 11 11 12 12 12 12 12 12 12 13 13 13 13 14 14 14 15 16 Malescourt Après quelques mois de chantier à Malescourt 16 L’inauguration de la maison relais Malescourt 17 Fonctionnement de la maison relais Malescourt 20 20 20 20 21 21 21 21 21 22 Implantation Habitation Equipement Lieu commun Redevance Salariés Matériel et mobilier Repas Activités Procédure d’admission Les premiers locataires : premiers emménagements lundi 13 décembre 2010 22 23 Annexe : population accueillie 24 3 Présentation Mission Les maisons relais s’adressent à des personnes isolées, vulnérables, en grande difficulté sociale, qui ne peuvent trouver, du moins à court terme et du fait de leur situation sociale et personnelle, un équilibre de vie dans un logement individuel. Les maisons relais s’inscrivent dans une logique d’habitat durable, sans limitation de durée, et dans un cadre semi-collectif valorisant la convivialité et l’intégration dans un environnement social. La maison relais est située provisoirement au 1, place Raspail 42000 Saint-Etienne au Rez-de-chaussée d’un immeuble de copropriétaire. La maison est implantée dans le quartier de Beaubrun/ Tarentaize. Elle a ouvert ses portes en Décembre 2007. Un logement rue Elisée Reclus est rattaché à la maison. Une seconde maison relais située au 2 rue Malescourt, gérée par l’ASL ouvrira prochainement ses portes dans le quartier Beaubrun. Cette maison se veut un lieu d’accueil de logement intergénérationnel susceptible de prendre en compte différentes problématiques et handicaps. Cette nouvelle maison relais aura une capacité de 29 places pour 24 logements de type studio T1’, T1bis et T2, et souhaite répondre à l’accueil d’une population en situation d’isolement et de rupture sociale. Public / capacité Habitations : 6 studios et 1 T3 (situé rue Elisée Reclus), dont 4 sont susceptibles de recevoir Internet. Lieu commun : une salle commune est à leur disposition. Elle a une fonction de cuisine, buanderie et coin café qui permet des échanges et des régulations propres à une vie semi collective. Nous l’avons ouverte au service ambulatoire qui vient rencontrer les résidents, en notre présence ou en dehors. Redevance : A partir de janvier 2010, les 6 logements sont conventionnés en résidence sociale (auparavant ALT) avec un montant de redevance qui ouvre droit aux aides au logement. La redevance prend en compte les charges liées à un logement (l’eau, électricité, chauffage, assurance de l’appartement ainsi que de l’utilisation du lave-linge et du sèche-linge collectif). Ce qui a modifié pour les résidents, de façon significative, le coût du logement. Une rénovation de chaque logement est programmée pour l’automne 2010 ce qui donnera à chacun plus de confort, de sécurité par la mise en conformité aux normes. Dès l’ouverture de la maison relais Malescourt ces six logements seront classifiés en résidence sociale. La partie commune ne sera alors plus active ni utilisée. 4 Public : • 4 hommes et 2 femmes isolé(e)s • 1 famille (Rue Elisée Reclus) Le public accueilli a de faibles ressources (2 personnes perçoivent les minima sociaux, 2 les ASSEDICS et AHH, 1 est à la retraite, 1 est active en insertion et formation). Sur la maison relais, 3 résidents sont âgés de 20 à 25 ans et 3 autour de 60 ans. Sur le logement en ALT une famille a intégré un logement autonome en bail glissant en septembre 2009. Une femme seule avec 3 enfants occupent actuellement le logement. Au cours de l’année 2010, un résident a pu entamer un soin d’aide psychiatrique et a construit un espace de parole qu’il s’est approprié progressivement. Un résident nous a permis de rencontrer les services en lien avec son parcours d’insertion professionnelle ce qui nous a permis de valider et de rencontrer l’ensemble des partenaires en lien avec les services d’insertion (savs, tuteur, psychologue et l’employeur). Traversant une période de doute et de renoncement, le lien construit avec les résidents et les services accompagnements nous ont permis de remotiver ce résident et d’éviter une rupture fortement préjudiciable à son avenir et à la vie dans la maison relais. En avril 2010 nous avons accueilli une personne ayant eu un parcours psychiatrique important, cette admission nous a permis de réactualiser notre lien avec les services spécialisés et de construire à cette occasion un projet de convention. Cet accueil validé par le SAO pour la partie sociale et par le service psychiatrie adulte pour la partie médicale, a pu se réaliser dans des conditions très intéressantes et nous a permis de construire des réponses adaptées à l’accueil de personnes ayant eu des parcours psychiatriques. Notamment par exemple de proposer, en accord avec notre direction, l’espace commun pour un résident qui ne souhaitait pas avoir des entretiens ambulatoires dans sa chambre, qui est son espace de vie. Enfin un résident a préféré quitter la maison relais pour des raisons matérielles et a souhaité retourner dans sa famille prête à l’accueillir de nouveau. Ces mouvements de résidents nous amènent à considérer la maison relais comme un sas vers autre chose et celle-ci a parfaitement joué son rôle de lieu ressource dans laquelle le résident a pu remobiliser et concrétiser un projet personnel. 5 Comment s’organise la vie à Raspail ? Les temps collectifs : • Les repas : Ils sont au nombre de trois par semaine un le mardi soir et deux petits – déjeuners, le lundi et jeudi matin. Ils ont pour objectif la cohésion des résidents. Le repas est alors générateur de lien et permet l’évocation du quotidien mais aussi d’avoir des discutions plus diversifiées (loisirs, actualités, débats souvent vifs). Ils sont élaborés avec les personnes. Les résidents s’inscrivent à l’avance au repas et accompagnent le responsable de maison faire les courses. Ils s’investissent aussi dans la préparation de ce dernier. Chaque résident trouve sa place et a une responsabilité en fonction de ses moyens et envie. Les menus du soir sont élaborés en fonction des suggestions ou des envies des résidents : ils essayent dans la mesure du possible d’être équilibrés, variés et surtout d’intégrer de la viande et des légumes. Pour certains, c’est l’occasion de manger équilibré au moins une fois par semaine, à satiété et à moindre coût. On essaye aussi d’élaborer des plats simples afin que tous les résidents puissent cuisiner (chacun leur tour) et même apprendre pour le refaire éventuellement chez eux. Cela permet de travailler avec les bénévoles sur l’alimentation, l’hygiène et la diversité culinaire. Ainsi tous les résidents se souviennent d’un couscous mémorable organisé par une amie des bénévoles H.H et de la soirée magnifique qui a suivie. Une des résidentes a un BEP en cuisine collective, et nous essayons de valoriser ses connaissances et savoir-faire lors de l’élaboration et de la préparation des repas. Après le repas, les résidents font la vaisselle et le ménage. C’est un autre temps au cours duquel les discussions émergent. Lors de nos repas, nous invitons de temps en temps, les travailleurs sociaux ou intervenants (aide à domicile, tutelle) qui sont auprès des résidents. Les résidents invitent, de temps en temps, des amis ou parents. La maison relais doit être un lieu convivial, ouvert sur l’extérieur. Il est important que les résidents puissent faire rentrer, inviter des personnes dans « leur maison ». Parfois après le repas, nous regardons un film proposé par un des résidents ou jouons aux cartes, jeux de société. 6 Les bénévoles de HH apportent aux résidents des accompagnements adaptés à leurs demandes et offrent un espace de parole important tant sur les expériences de la vie professionnelle, l’alimentation, les loisirs, bref l’ensemble des éléments qui intéressent les résidents. La cohésion de la maison relais pourrait ainsi se mesurer à la participation de l’ensemble des résidents. L’absence répétée d’un de ceux-ci est souvent un signe de distanciation du lien, sur lequel il est parfois difficile de mettre un mot. Les petits déjeuners sont l’occasion de réinscrire dans la vie des résidents, du moins pour ceux qui sont inactifs, des points de repères dans les horaires. A contrario nous avons proposé des moments de petits déjeuners plus tôt pour ceux qui travaillent afin de valoriser leur implication professionnelle. Ces moments formels ou informels sont l’occasion d’échanges sur les tensions, les projets, les aspirations des résidents et de faire le point sur leur quotidien. Comme il n’y a pas de permanence le week-end, le vendredi après midi et la journée du lundi sont des moments riches en échanges, tant pour préparer le week-end que pour évoquer ce que les résidents ont fait ou auraient aimés faire ou feront la prochaine fois. Nous fêtons les anniversaires des résidents, ce qui permet d’organiser un moment vraiment pour eux. Il s’agit d’un plat qu ils souhaitent nous faire partager, d’une soirée qui leur est plus consacrée avec la remise d’un cadeau personnalisé. Souvent ce sont les autres résidents qui nous conseillent l’achat et en général cela correspond très bien. De la joie, parfois des larmes émergent lors de ces moments festifs et les bénévoles de HH présents sont d’un précieux réconfort. C’est important pour ceux qui reçoivent car ils ont peu ou pas de personnes proches qui pensent à cet événement. Généralement c’est un moment fort, émouvant, pour chacun d’entre eux, moments ou les émotions jaillissent notamment quand le cadeau reçu correspond bien à la personne du résident (fan de Johnny qui reçoit une anthologie sur son idole ; passionné d’histoire qui reçoit une vidéo sur un événement historique.) Nous avons essayé au deuxième trimestre 2010 de mettre en place des repas partagés pour le midi. Le repas du soir soit du fait de la fatigabilité des résidents a parfois été annulé faute de participant. 7 Le temps partagé de midi permet de favoriser des moments d’échanges dans une journée qui paraît parfois longue aux résidents en manque de lien social. Ce dispositif plus simple à organiser a été apprécié par les résidents et ceux-ci ont facilement participé. Nous avons donc gardé le principe du repas de midi deux fois par semaine, le repas du mardi soir et le petit déjeuner du jeudi matin qui permet de rencontrer le résident qui part travailler. Même s’il faut régulièrement remotiver les personnes pour leur participation et malgré le petit nombre de résidents (6), il y a en moyenne 4 résidents au repas (un peu moins pour les petits déjeuners). Ces temps collectifs se sont diversifiés et multipliés. Ils sont souvent attendus car pour certains ce sont les seuls moments de la semaine où ils ne sont pas seuls, ou ils peuvent échanger et sortir de leur logement. • Les activités : Nous partons du principe que ce sont les résidents qui font vivre « la maison ». Ce sont donc eux qui sont, majoritairement, à l’initiative des projets de loisirs et sorties. Les sorties sont proposées et choisies pendant les conseils des résidents. Elles sont financées par le budget animation de la maison relais mais aussi par les résidents qui donnent toujours une petite participation. Pour chaque projet se mesure la difficulté de la mise œuvre et de l’organisation. Planifier des activités et des sorties, fait que parfois, les demandes restent à l’état de projet. La ligne de conduite en œuvre à la maison reste celle de ne pas faire à leur place mais d’appuyer les bonnes volontés pour réaliser. Cette - année, les résidents ont souhaité faire : Randonnée à St Genest Malifaux, le 25 mai. Au centre nautique de la St Victor Sur Loire, le 27 août. Pique-nique à la journée à la foire aux chevaux de Bellevue la Montagne, le 20 Octobre. - Au planétarium. - Au cinéma avec un bénévole d’ HH. - Il y a eu de la velléité de participer à l’activité paint-ball, accro-branche ...activités que les résidents peuvent mener par eux-mêmes. Par exemple, ils se sont organisés entre eux pour aller à Walibi. - La mairie, service animation a gracieusement offert des places aux résidents pour des matches de foot ASSE. - Le club de basket a offert des places pour la finale entre le Puy et St Etienne. - Une sortie randonnée équestre. - Différents projets en lien avec les bénévoles de Habitat et Humanisme. Les opportunités sont nombreuses mais parfois l’adhésion des résidents fait défaut. 8 • les moments partagés : Outre ces repas institutionnalisés ou les sorties organisées, des moments de convivialité ont lieu autour d’un café ou lors d’un échange devant l’ordinateur avec la mise en place d’Internet. Le responsable de maison profite de ces moments pour informer les résidents sur les expositions, manifestations ou pièces de théâtre gratuites qui ont lieu dans le quartier. Les résidents participent très volontiers aux courses dans le quartier pour la préparation des repas, occasion de rencontrer les commerçants et habitants du quartier. Ils sont reconnus par ces derniers et souvent bénéficient de petites attentions, comme par exemple des prix moins chers ou des produits en plus. Le responsable de la maison leur donne l’information, les accompagne dans l’objectif d’aller vers l’extérieur. • le conseil des résidents : Cette réunion convie l’ensemble des résidents, le responsable de maison, le responsable de la structure et le représentant des bénévoles d’Habitat et Humanisme. Elle est organisée une fois par mois et préparée par la présidente qui a été élue en septembre parmi les résidents (2ème élection depuis l’ouverture de la maison). Cette réunion permet de clarifier des modes de fonctionnement, de faire évoluer le règlement intérieur, les plannings d’utilisation des espaces communs, des machines à laver et autre. Ces réunions essentielles pour tous permettent de réaffirmer la place de chacun, la responsabilité collective, de mettre les usagers face à leurs responsabilités et de clarifier l’intervention et l’accompagnement social. Actuellement la présidente est une jeune personne qui a mis du temps à s’intégrer dans le collectif. Aujourd’hui, elle a pris des responsabilités, fait des efforts pour parler à chacun. Elle prend son rôle à cœur pour préparer ses conseils. Même si parfois des moments de doute la traverse, elle est devenue progressivement consciente de ses capacités à gérer cette fonction et pose des questions très pertinentes. Ce conseil des résidents est un lieu ouvert à la discussion et permet d’entendre la parole de chacun sur la vie dans la maison, même pour ceux qui sont plus en retrait ou en difficulté. Cela permet souvent de lever des incompréhensions et de faire émerger des projets. 9 La maison relais intégrée dans un quartier La Maison Relais Raspail est implantée au cœur de trois quartiers populaires « Beaubrun – Tarentaize - Séverine » de Saint-Etienne. Ces quartiers, très commerçants, subissent une réfection des bâtiments et des accès routiers. La Maison évolue au sein d’un réseau regroupant une population particulièrement hétérogène issue de l’immigration d’Afrique du Nord, de l’essor industriel minier du siècle dernier. L’implication de la maison relais envers les dispositifs du quartier Tarentaize/Beaubrun nous a permis de favoriser l’inscription des résidents dans le dispositif existant. Ainsi un de nos résidents s’est orienté vers l’amicale Tardy pour des jeux de société. Un autre a participé à l’atelier vélo à l’amicale Beaubrun. Une résidente très autonome a préféré s’inscrire dans un club de sport en centre ville. Le rôle du responsable de maison est d’aider les résidents à organiser et chercher les informations. Nous avons souhaité ouvrir la maison aux voisins du quartier : certains sont venus boire un café, d’autres demander des informations sur la structure, certains faire une animation chants - musique et d’autres ont été invités par les résidents. La maison relais est ouverte sur des quartiers regroupant de multiples acteurs. Ces intervenants entretiendront avec la structure (Malescourt) des relations informelles telles que les commerçants, la police de proximité… et des relations formelles instituées par des échanges établis. Au deuxième trimestre 2010, nous avons eu le souci de travailler à l’intégration des résidents et de la future maison dans le quartier. Cela a consisté à : 1. la présence aux différentes instances, 2. la communication et présentation de la structure, du projet aux acteurs sociaux, 3. faire de la maison un lieu ouvert et amener les résidents à créer du lien social. Nous souhaitions aussi rencontrer de façon plus formelle les partenaires du secteur médico-social en lien avec les résidents. Dans ce même mouvement d’immersion dans le quartier, nous avons pu rencontrer les responsables du groupe alphabétisation, et réfléchir avec eux à l’opportunité de proposer des ateliers dans la salle commune de la maison relais en présence des résidents. Ceux-ci se sont montrés réticents à recevoir et à se confronter à des personnes extérieures. Le projet reste en gestation pour arriver à convaincre les résidents et amener plus de vie dans la maison relais. 10 1. les différentes instances : Conseil de quartier : mis en place et animé par la municipalité dans chaque quartier de la ville Le conseil se réunit tous les 2 ou 3 mois. Il regroupe les habitants du quartier « Beaubrun, Tarentaize, Séverine » et les élus. Ce comité permet aux habitants d’être acteurs de leur quartier et de rencontrer les élus. L’installation soudaine des Roms dans les bâtiments inhabités du quartier a soulevé de nombreuses questions et débats chez les résidents. Néanmoins peu sont susceptibles de se déplacer dans cet espace public. Nous essayons de les mobiliser en leur faisant comprendre l’intérêt de telles rencontres dans leur vie quotidienne. Les résidents ont été invités aussi à une rencontre organisée par l’amicale du quartier concernant la dépendance et l’addictologie. Seul un résident a fait l’effort de s’y déplacer et a pu intervenir de façon pertinente. Nous faisons un compte-rendu aux résidents. Contrat Urbain de Cohésion Sociale : La ville de Saint-Etienne, dans le cadre des CUCS, anime des commissions où les intervenants socioculturels qui interviennent dans le quartier peuvent exposer leurs projets et échanger avec les partenaires. Les instances se sont bien intensifiées et solidifiées au fur-à-mesure des rencontres. La maison relais Malescourt se veut inscrite dans le quartier et actrice dans le réseau socioéducatif. Dans le cadre du projet jardin de la Maison relais, des réflexions sont menées tant sur l’aménagement et l’ouverture mais aussi sur son partage éventuel à d’autres structures « école, amicale, jardins pédagogiques ...» en lien avec les Projets Ville. L’atelier santé ville a été sollicité pour une réflexion qui sera à conduire sur l’alimentation des résidents, l’intégration du potager et des productions dans l’alimentation de ces derniers. Cette dimension partenariale souhaitée sera menée dans l’idée d’intégrer les résidents aux différentes instances et de les rendre partie prenante notamment dans l’appropriation du projet jardin. 11 2 les acteurs du territoire: Les structures socioculturelles : -Maison de quartier de Babet Des contacts avec la maison de Quartier du Babet ont permis d’échanger sur les attentes et besoins des résidents ainsi que sur les activités proposées (mutualisation des transports pour des sorties communes, balade dans le Pilat) -Amicale Laïque de Beaubrun Les activités proposées à l’Amicale Laïque de Beaubrun s’adressent à un public jeune (6 à 20 ans). Un contact a été pris, mais rien à ce jour n’a été mis en place. -Amicale Laïque de Tardy L’Amicale de Tardy (situé à 200 m de la maison) accueille plutôt des adultes. Elle organise régulièrement des après-midis jeux de société, des repas à thème, des soirées… Une aide à domicile qui intervient chez l’un des résidents, nous a fait connaître ce lieu. Les résidents s’y rendent souvent accompagnés d’un bénévole. C’est un lieu où les résidents peuvent échanger avec des gens différents et où ils ne sont pas repérés comme résidents d’une structure d’accueil. Un de nos résidents y joue régulièrement aux cartes. C’est moment qu’il attend, de part son isolement renforcé par une grande timidité. La police de proximité : Le responsable de Maison a rencontré les agents de police de proximité afin de présenter la structure. Leur présence rassure les résidents qui savent qu’ils peuvent se diriger vers la police pour d’éventuels problèmes internes ou externes à la maison relais. Il n’y a pas de présence de professionnel les soirs et week-ends. Il est donc important que les résidents sachent faire appel aux services de police, comme dans le droit commun. Commerçants de proximité : Les courses (pour les repas du mardi soir) réalisées auprès des commerçants du quartier ont permis de faire connaître aux résidents les différents magasins de proximité et aux commerçants de connaître la maison relais et les usagers. Connus et repérés, les résidents se sentent en sécurité. Certains commerçants demandent même des nouvelles des résidents qu’ils n’ont pas vus depuis longtemps. Le responsable de maison a rencontré les salariés de la pharmacie pour la présentation de la maison relais. Cette démarche est essentielle au vu des problèmes de santé des résidents liés à une grande précarité autant affective que matérielle. Pour un résident avec des difficultés de mobilité, le pharmacien a mis à disposition un échantillon de paires de lunettes afin de les faire essayer. 12 Les médecins de proximité : Les résidents de la Maison relais ont souvent une santé fragile et des soins sont nécessaires. Les Conseillères ESF ont rencontré un médecin, qui a son cabinet dans la même rue que la structure actuelle, afin de présenter la maison et les besoins éventuels en matière de santé. Cette rencontre a permis de faire le lien entre les professionnels de santé et les résidents qui se sentent en confiance et savent qu’ils peuvent solliciter les médecins, identifiés par la structure. La proximité est importante car elle permet d’une part pour ceux qui ont des difficultés à se déplacer de se rendre plus facilement à leur consultation et d’autre part les médecins hésitent moins à venir à domicile quand c’est nécessaire. Le médecin passe même voir un résident, le soir, en sortant de son cabinet pour lui faire passer une ordonnance, prendre des nouvelles ou pour une urgence. Atelier bois « les copeaux d’abord » : Nous avons pu les rencontrer d’abord pour les connaître et visiter le local atelier, qui est fortement équipé. Dans l’avenir une convention pourrait être signée pour des utilisations ponctuelles avec la participation des résidents, en lien avec le projet d’organisation du jardin (cabane à outils, mangeoire pour les oiseaux, barrières, tables de jardins ...). Les Assistantes Sociales de secteur : L’accompagnement social, lié au logement, à la santé et à l’emploi, est renvoyé sur le droit commun et assuré par les professionnels référents sur le secteur de « Tarentaize, Beaubrun, Séverine » du Conseil Général, à qui nous avons déjà présenté le projet. Ce sont généralement les mêmes assistantes sociales qui suivent plusieurs des résidents. Cela permet une meilleure connaissance des rôles de chacun, des structures et du public. Le responsable de maison a pu créer des liens avec ces partenaires importants pour les résidents. La Maison de l’emploi : Elle regroupe l’ensemble des services : Mission locale – Pôle Emploi - Agences diverses ayant trait à l’emploi. Trois résidents de la Maison relais ont moins de 26 ans et deux sont demandeurs d’emploi. La mission Locale est leur interlocuteur privilégié en matière de recherche d’emploi. La proximité de la Mission Locale permet aux jeunes résidents de s’y rendre régulièrement et de rester ainsi mobilisés sur leur projet professionnel. Un partenariat est à l’étude pour la prise en charge des résidents de moins de 26 ans. Une convention est en cour d’élaboration. Le déménagement de la mission locale sur une autre implantation n’a pas permis de finaliser à ce jour la convention 13 3 le lien vers l’extérieur : Les copropriétaires : La maison relais provisoire se situe dans un immeuble regroupant cinq copropriétaires. Les résidents sont désormais bien identifiés et les relations plus harmonieuses. Ainsi s’il y a des incidents ou des nuisances (sonores ou autres, comme par exemple le passage d’un câble dans les murs), les éléments sont repris et une modification des attitudes ou des conduites est demandée et généralement acceptée. Régulièrement, nous échangeons avec le responsable des copropriétaires afin de réguler les problèmes lorsqu’il y en a. Cette année la fête des voisins ne s’est pas faite comme l’an passé et c’est regrettable car cela a eu un impact très positif sur les liens avec les autres habitants de l’immeuble. Les résidents restent sensibles à leur image et ont du mal à accepter les intrusions dans la pièce commune lorsque par exemple des membres d’associations du quartier ont été invités pour mieux connaître la structure. Ils ont en effet peur d’être stigmatisés, jugés. Lors d’un conseil de résidents, nous avons proposé d’ouvrir la salle commune pour une activité proposée aux gens du quartier : les résidents se sont prononcés négativement. Les résidents appréhendent en fait de voir le lieu commun envahi (ne serait ce que quelques heures par des personnes extérieures.) Une dame du quartier, qui fait de l’animation musicale, est néanmoins devenue une invitée régulière à la demande d’un résident particulièrement isolé et propose de temps en temps aux résidents des goûters musicaux. Le lieu commun a été bien investi par les résidents qui le respecte et y sont très attachés. Ils font souvent des réflexions sur le ménage de la partie commune, les portes qui restent ouvertes ... qui traduisent bien la notion de « maison relais » comme un « chez soi », même pour la partie commune. La Maison Relais va subir un changement de statut et des travaux vont être entrepris. Dans ce cadre là, le Directeur de l’ASL rencontre les copropriétaires et les résidents pour leur faire part de l’état d’avancement du projet. C’est ainsi l’occasion de pouvoir se faire rencontrer les résidents et les propriétaires sur un projet qui les concernent tous. La bibliothèque Municipale : La médiathèque municipale est implantée dans le quartier de Tarentaize. Son accès facile permet au responsable de Maison d’accompagner une première fois les résidents afin de les aider à y retourner seul, pour l’emprunt d‘ouvrages ou pour participer aux projections de courts métrages. 14 De plus, la bibliothèque organise des soirées thématiques au cours desquelles des lectures publiques sont réalisées ; les résidents sont informés par le responsable de maison des dates et les accompagne dans leurs demandes. Une médiatrice sociale a récemment été engagée par la médiathèque, un travail en partenariat avec elle va se faire courant de l’année 2010 afin de définir comment amener les usagers à venir à la bibliothèque, quelles sont leurs demandes… Animations culturelles : Le responsable de maison relais propose aux résidents l’information la plus complète possible sur les animations qui ont lieu dans le quartier et dans la ville. Le coût, même si parfois c’est un argument avancé, est modéré par le fait que les résidents bénéficient de tarif préférentiel, voire même de places gratuites, mais ceux y sont peu sensibles. Il y a souvent chez les résidents une difficulté d’être dans ce qu’ils imaginent sans doute incessible pour eux. L’accès à la culture (notamment le théâtre) peut être difficile car les personnes en difficultés sociales et/ou isolées se disent que ces loisirs ne sont pas pour eux, qu’ils ne sont pas assez cultivés. Le rôle du responsable est d’avoir des échanges afin de motiver les résidents L’accompagnement et le dialogue pour ce type de sorties sont donc d’autant plus importantes. Dans le cadre de la journée international des femmes, nous avons assisté collectivement à un après-midi théâtre et contes. Le partenariat avec la Ville de Saint-Etienne et le service des sports a donné lieu à la remise de plusieurs entrées gratuites pour participer à des manifestations sportives telles que les matchs de football au stade Geoffroy Guichard ou de basket. Ces sorties sont accompagnées par le responsable de Maison et des bénévoles. Elles sont très appréciées des résidents car elles permettent aux personnes de « sortir de chez eux » et « de faire des choses mais pas tout seul ». De plus l’accompagnement social passe aussi par la culture. Toutes les informations sont affichés et/ou disponibles, régulièrement dans la pièce commune et/ou le panneau d’affichage. La demande des résidents, s’ils sont au moins deux, est prise en compte. Nous restons à leur disposition pour construire avec eux un projet, pour répondre à leur demande et finaliser ce projet. Une contribution financière est demandée afin de rester proche d’une vie ordinaire. Il existe dans le quartier des troupes amateurs qui sont disposées à accueillir, avec des tarifs préférentiels, les résidents. 15 Aide à domicile, services ambulatoires et tutelles : Deux aides à domicile interviennent très régulièrement (pour un résident, tous les jours). Des liens se sont créés entre-elles et tous les résidents. Il leur arrive de venir partager avec nous un repas, d’emmener un résident visiter un musée ou de créer des relations entre habitants et résidents. Comme la maison relais se veut être un lieu ouvert, les tutelles sont invitées à rester boire un café ou pour organiser une rencontre. Les services ambulatoires peuvent utiliser l’espace commun si le résident ne souhaite pas les recevoir dans leur appartement. Cela permet aussi aux intervenants sociaux de voir dans quel cadre les usagers vivent. Tout ce travail a été réalisé en vue de l’ouverture de la maison relais située rue Malescourt, dans le même quartier qu’aujourd’hui. L’ouverture est donc attendue et connue des habitants et des institutions. 16 Après quelques mois de chantiers à Malescourt… 17 L’inauguration de la maison relais Malescourt, les 5 et 6 novembre 2010 Vendredi 5 novembre 2010 : De 14h à 15h : Visite de la maison, des logements autonomes. De 15h à 17h : Trois conférences débats : Mme Carole POMEON, référente Maison relais d’Habitat & Humanisme France Mr Thierry TORCHE, récit d’un parcours de vie dans la rue Mr Gilles PORTE, Historique du projet Malescourt 18 De 17h à 19h : Inauguration officielle Mr Maurice Vincent, Maire de Saint-Etienne Mr Pierre SOUBELET, Préfet de la Loire Mr Marc BONNEVILLE, Président Habitat et Humanisme Loire Mr Paul PONCEAU, Président de l’ASL Mr Bernard DEVERT, Président Fondateur d’Habitat et Humanisme 19h à 20h : Apéritif dînatoire 19 MAISON RELAIS MALESCOURT Fonctionnement de la maison relais Malescourt Implantation La maison relais Malescourt est implantée dans le quartier de Beaubrun – Tarentaize, et précisément au 2 rue Malescourt à Saint-Etienne, dans un immeuble financé par l’Etat, la Région, le Conseil Général, Habitat et Humanisme. La Foncière d’Habitat et Humanisme est propriétaire de l’immeuble et c’est donc l’Association Service logement, agence immobilière à vocation sociale, qui assure la gestion locative mais aussi sociale avec le concours des bénévoles d’Habitat et Humanisme Loire. Habitations La maison relais Malescourt peut héberger 29 locataires, dont des familles ou personnes seules avec enfants, au sein de 24 logements individuels, répartis sur 4 étages : - 1 T2 - 4 T1bis - 19 T1’ Equipements Les logements comprennent une kitchenette, une salle de bain avec WC et du mobilier (table, chaises, lit, table de chevet, étagère de la salle de bain). Les résidents peuvent emmener leur propre mobilier et enlever celui de la maison. Des oreillers, traversin et couette peuvent être prêtés par la maison relais. Les parties communes et le bureau des responsables de maison sont situés au premier étage. Le bureau est en face de l’ascenseur, ce qui permet aux responsables de voir les allées et venues. L’immeuble est sécurisé par un interphone, avec des badges afin de protéger les résidents les plus vulnérables. Les bureaux de l’ASL et Habitat et Humanisme Loire sont dans le même immeuble, avec des entrées différentes. Lieu commun Une salle commune est à la disposition des résidents, qui tient lieu de salle-à-manger et pourra bientôt accueillir une télévision, une bibliothèque et des jeux de société. D’autres salles sont communes mais fermées à clés lors de l’absence des responsables de maison : cuisine, coin salon, buanderie, local technique. 20 Redevance La redevance inclus le loyer (en fonction du type de logement), l’eau, l’électricité, le chauffage, l’entretien de la VMC, l’assurance habitation et la responsabilité civile. Les logements sont conventionnés pour l’APL foyer. Salariés Deux responsables de maison ont été embauchées récemment. Une première responsable, de formation éducatrice spécialisée, a commencé en novembre 2010. La deuxième, de formation conseillère en économie sociale et familiale, a débuté en décembre 2010. Elles travaillent à temps plein, cinq jours sur sept pour l’instant, horaires qui seront surement modifiés, dès l’arrivée de tous les locataires. Matériel et mobilier Lors de l’entrée dans les lieux des résidents, les responsables de maison et les bénévoles d’Habitat et Humanisme, avec l’aide des locataires, ont meublé et acheté du nouveau matériel au fur et à mesure : meubles pour la salle à manger, mobilier du bureau des responsables, outillage pour le jardin, matériel pour la cuisine. La maison relais a reçu de nombreux dons, de l’Etat, de la Région Rhône-Alpes, de la Caisse des Dépôts et Consignations, d’Entreprise-Habitat, du Crédit Agricole Loire Haute-Loire, de la Caisse d’Epargne Loire – Drôme - Ardèche, de la Fondation Abbé Pierre, de la Fondation Vinci, de la Fondation de France, de la Fondation pour la Promotion de l’Homme, de la Fondation Whirpool et d’Habitat et Humanisme. Repas Pour l’instant, un repas en commun est organisé tous les mardis soir. Les courses, avec l’aide d’un ou deux résidents, sont faites le mardi du temps de midi, puis le repas est préparé quelques heures plus tard, dans une ambiance très chaleureuse, avec souvent l’aide d’un bénévole d’Habitat et humanisme. Ces repas conviviaux permettent aux résidents et nouveaux arrivants de créer du lien et de faire connaissance. Suite à ces moments de partage, les résidents s’invitent désormais chez eux à boire le café et à partager des temps de vie. Ces repas sont aussi l’occasion de permettre aux résidents de prendre un repas équilibré à moindre coût. Le repas de Noël et celui du jour de l’An, respectivement les vendredi 24 et 31 décembre, du temps de midi ont permis de créer du lien entre les résidents et de suivre plus symboliquement la tradition, autour d’un repas copieux et équilibré. 21 Photos repas de Noël Activités Compte tenu de l’ouverture récente de la maison et de l’embauche des deux responsables en fin d’année, un seul projet est en cours, celui du jardin partagé avec l’école de St Ennemond, projet à l’initiative de Mr Hoibian. Il est d’ailleurs prévu une réunion, le 27 Janvier 2011, avec tous les acteurs concernés, temps qui permettra d’échanger sur les motivations et souhaits de chacun, et surtout sur les modalités afin que ce projet puisse véritablement prendre forme. Les bénévoles d’Habitat et humanisme souhaitent mettre en place des activités ou des accompagnements auprès des résidents. Ils doivent s’organiser afin de soumettre toutes les propositions, en fonction bien évidemment des demandes des résidents. Les responsables de maison souhaitent impulser du dynamisme et permettre des échanges entre les résidents, afin que ceux-ci proposent des activités et soient acteurs de leur initiative. Le but est d’ouvrir la maison relais sur l’extérieur : le quartier et les associations locales. De nombreuses activités vont donc être mises en place en 2011. Procédure d’admission Toutes les candidatures, validées préalablement par le SAO, Service Accueil Orientation, sont adressées aux responsables. Une rencontre a donc lieu, avec le soutien de Daniel Thizy, bénévole d’Habitat et Humanisme et référent de la maison relais et les responsables afin de rencontrer toutes les personnes, avant la commission d’attribution des logements, instance interne à l’ASL. Cette commission réunie des représentants du Conseil Général, de la ville, du 1% logement, d’Habitat et Humanisme et de l’Association Service Logement. Elle a lieu une fois par mois. 22 Lors de cette toute première rencontre, les responsables font visiter les logements, les lieux communs, le jardin, puis échangent sur le parcours et projets de vie de la personne. Ce premier entretien permet de mesurer les motivations de la personne, son autonomie, ses projets, éléments essentiels et déterminants à soumettre en commission. Chaque candidature est alors présentée lors de la commission. Le versant social de l’admission est du ressort du SAO et de la commission d’attribution de l’ASL. Cette procédure reste la procédure de droit commun. Le versant médical nécessite l’approbation de médecins psychiatres du Centre Hospitalier Universitaire Nord, conformément à la convention signée entre le CHU et l’ASL. Cette validation permet en effet de vérifier la capacité du candidat à vivre en collectivité, à gérer son autonomie dans le traitement médicamenteux, et de connaître l’absence de dangerosité pour lui-même et les autres. Six résidents ont intégré la maison relais en décembre 2010, dont deux viennent directement de Raspail. Les premiers locataires : premiers emménagements lundi 13 décembre 2010 Après plusieurs jours d’attente et d’impatience, deux des trois résidents de Raspail emménagent dans leur nouvel appartement, le lundi 13 décembre 2010. Le déménagement est rapide ; en quelques heures les deux appartements sont meublés. Le troisième résident de Raspail déménage de son côté dans un appartement de droit commun. Tous les appartements de Raspail peuvent désormais être réhabilités. Tout une série de travaux est en effet nécessaire, avant l’ouverture de la résidence sociale, structure qui sera également gérée par l’ASL et qui devrait pouvoir accueillir les Chibani du quartier. Quelques jours plus tard, un nouveau locataire emménage le Vendredi 17 décembre 2010, puis deux locataires le lundi 19 décembre et enfin le dernier déménagement de l’année a lieu le mercredi 22 décembre. 23 ANNEXE 1 : La population accueillie à la maison relais Raspail puis Malescourt sur l’année 2010 Répartition des populations par classe d’âge Age 0-3 ans 4-17 ans Nombre 0 2 18-25 ans 3 26-35 ans 2 36-45 ans 3 46-55 ans 0 56 ans TOTAL et plus 3 15 Soit une moyenne d’âge de 37 ans Répartition des populations par sexe Sexe Nombre Masculin 7 féminin 8 TOTAL 15 Répartition des populations par situation familiale Situation familiale Nombre Adulte seul 11 Adulte seul avec enfants 1(+3 enfants) Couple avec enfants 0 Couple sans enfants 0 Situation en terme de ressources Nombre - CDI - CDD / interim - contrat aidé - Indemnités chômage - Pension / retraite / Invalidité - Formation / stage rémunéré - Prestations familiales - Autres ressources - Minima sociaux Dont RSA Dont AAH Dont API 4 1 1 1 5 Origine géographique des populations ST.ETIENNE ROANNE MONTBRISON FOREZ VALLEE DU GIER VALLEE DE L’ONDAINE REGION RHONE ALPES AUTRES TOTAL 13 1 1 15 24 TOTAL 12 Répartition par pays d’origine France Nombre Union Européenne 13 Hors Union Européenne 2 TOTAL 15 Origine de l’orientation Demandeur Service social de secteur Service social spécialisé Mairie / CCAS Dispositif spécifique Accompagnement SAO / 115 Mission locale ANAEM SPIP Hôpitaux CDA Autre : 2 5 3 5 Motif déterminant de la demande Alternative à l’incarcération Démarche familiale (regroupement) Mise en ménage Décohabitation choisie Logement inadapté (surpeuplement, insalubrité) Perte de logement dans un avenir proche (expulsion, vente, rupture de bail) Rupture conjugale Rupture familiale Sortie d’autres institutions Sortie de prison Sortie de service psychiatrique Sortie de structure d’hébergement Sortir de la rue Travail / Emploi / Formation Violences conjugales Autre 1 5 4 1 4 Orientation et accompagnement Services administratifs Services de soins Services sociaux SAO - 115 Associations caritatives Admission dans un hébergement Autre 5 6 1 3 25 Situation de logement Locataire d’un logement public Locataire d’un logement privé Propriétaire Institution (hôpital, prison) Structure d’hébergement Familles ou chez des tiers Logement de fortune Sans domicile Ne sait pas Autres (décès, …) TOTAL 4 3 4 3 1 15 Les résidents emménagent petit à petit dans la maison relais, ce qui permet aux responsables de maison de les intégrer aux autres. L’année 2011 promet d’être riche en échanges, épanouissement et projets. 26