novembre décembre 2013 (pdf - 8,95 Mo) - Chelles Mag

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novembre décembre 2013 (pdf - 8,95 Mo) - Chelles Mag
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#14
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novembre/décembre 2013
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Cuizines:
côté coulisses
Ecole maternelle Fournier,
groupe scolaire Lise London:
une rentrée qui sent le neuf
CM 11-P 46 CHRONIQUES CHELLOISES_Mise en page 1 16/04/13 14:54 Page47
CM 14-p3 Sommaire_Mise en page 1 28/10/13 11:33 Page3
SOMMAIRE
REFLETS P4:
GRAND ANGLE P19:
DÉCOUVERTES P27:
P16:
ESCALES P36:
P38:
PRATIQUE D A V I D
MOUSQUÉ
L'ESPACE
SERVICES
P27:
ÉCRIT POUR
LES ENFANTS
GEORGES
FOURNIER ET
LISE LONDON
P19:
UNE RENTRÉE
DANS DES LOCAUX
NEUFS
MÉTIERS D'HIER P31:
ET D'AUJOURD'HUI
CUIZINES
P9:
CONSEIL
L'ÉCONOMIE D'UN
CONCERT
P41:
DANSER
A DEUX
UNE PASSION
QUI TOUCHE TOUS
LES ÂGES
MUNICIPAL
P46:
LA SÉANCE
DU 20 SEPTEMBRE
GEORGES
FOURNIER
INSTITUTEUR
P36:
P14:
ET ASTRONOME
«MARCEL LE GROUPE
DALENS» STRICKAZ
UN ESPACE COMMUNAL À VOCATION MULTIPLE
UNE BELLE SIGNATURE REGGAE HIPHOP À DÉCOUVRIR
I
14 NOVEMBRE / DECEMBRE 2013
CM 14 P 4-5 Reflets-Arrêts sur images 2_Mise en page 1.pdf_Mise en page 1 29/10/13 11:18 Page4
REFLETS 4 I Arrêts sur images
LA VILLA MAX AUX JOURNÉES DU PATRIMOINE
L'édition 2013 des Journées du Patrimoine se tenait les 14 et
15 septembre avec une première, l'ouverture au public de la
Villa Max. Enfin réhabilité, le lieu accueillait au rez-de-chaussée
une exposition de photographies, plans et cartes postales anciennes autour de sa propre histoire alors que les étages sont
dédiés à la Société Archéologique et Historique de Chelles qui
pourra y entreposer ses archives et y développer ses activités.
Les "classiques" chellois étaient aussi au rendez-vous de cette
30e édition de la manifestation : musée Bonno, vestiges de
l'abbaye, défilé de voitures avenue de la Résistance, les
Eglises, la collection de l'AMTUIR et les parcours en bus
anciens.
CM 14 P 4-5 Reflets-Arrêts sur images 2_Mise en page 1.pdf_Mise en page 1 29/10/13 11:18 Page5
Arrêts sur images I 5
UN CARREFOUR DES ASSOCIATIONS TRÈS COURU
REFLETS
+ D’IMAGES sur le blog www.chellesmag.fr
La foule des grands jours était au rendez-vous du Carrefour des
Associations les 7 et 8 septembre au centre culturel. Quelque
130 stands présentaient les propositions en matière de sport,
de culture, de loisirs ou d'humanitaire pour aider à choisir son
ou ses activités de l'année. Au-delà de l'information, il était
possible d'assister à des démonstrations sur podium et même
de s'inscrire directement. Par ailleurs, le dimanche matin, dans
la salle du théâtre, se déroulaient les Lumières du Sport pour
un coup de projecteur sur les sportifs de l'année et mettre à
l'honneur les présidents des associations.
LES CHELLOIS N'OUBLIENT PAS
Entourés de leurs élus, les Chelloises et
Chellois se recueillaient ensemble, le 1er
septembre dernier, devant la plaque des
fusillés sur la façade de la mairie, puis au
monument aux morts de la guerre de
39-45 et enfin au carré des fusillés dans
l'ancien cimetière, à l'occasion de la cérémonie du 69e anniversaire de la libération
de Chelles, le 27 août 1944. L'émotion était
à son comble à l'instant de l'appel des
14 jeunes résistants tombés dans un piège
le 17 août 1944 et fusillés à la Cascade
du Bois de Boulogne et des 13 otages
passés par les armes quelques jours plus
tard, le 25, devant le mur de la mairie.
I
14 NOVEMBRE / DECEMBRE 2013
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REFLETS 6 I Arrêts sur images
1 Troc et puces des Coudreaux sur l'avenue des Sciences
2 Un groupe de seniors à Lindau
3 258 lauréats de la Journée du Mérite du lycée Jehan de Chelles
4 Conférence "Sport et société" par Bernard Amsalem,
président de la Fédération Française d'Athlétisme
5 Présentation de la nouvelle saison de l'Université Interâges Yvon Nique
6 Animation autour de la sécurité routière à Chelles 2
7 46e Salon de l'Amicale Artistique Chelloise aux Eglises
8 Puces moto sur le parking du centre nautique Robert Préault
2
9 Journée portes ouvertes au Relais Assistantes Maternelles
1
10 Les Lumières du Sport, sur la scène du théâtre
11 Une journée Alzheimer au foyer du théâtre
Une quinzaine d'adhérents de l'Université
Interâges Yvon Nique, également membres
de l'amicale Chelles-Lindau, ont répondu à
l'invitation de leurs homologues allemands
pour un séjour touristique, du 26 au
30 septembre, dans la superbe cité
de Bavière, Lindau, notre ville jumelle.
12 Exposition Albert Cassard dans le hall de la mairie et la galerie du Cloître
13 Journée de la mobilité à la gare routière
14 Défilé de voitures anciennes organisé par l'UCAC
15 Une nouvelle agence de voyage avenue Foch
16 Un manuscrit du XVIIIe siècle au patrimoine de la Ville
17 "Animorphs" de David Douard à l'occasion de la "Nuit blanche"
18 Démonstration de danse country lors de la Semaine bleue
19 Rentrée des classes 2013
20 Les boulistes de Lindau ont été reçus par leurs homologues Chellois
8
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Plus d’infos sur www.chelles.fr
12
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Le 14 septembre, dans le cadre de
Internet, www.chellescommerces.fr
Artisans de Chelles proposait, en pa
rétro et le club des Porsches 911 de
anciennes avenue de la Résistance
CM 14 p 6a7 Mur d'images_Mise en page 1 29/10/13 11:05 Page7
s de l'Université
alement membres
u, ont répondu à
ogues allemands
du 26 au
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ville jumelle.
Arrêts sur images I 7
REFLETS
3
, dans le cadre de la promotion de son nouveau site
ellescommerces.fr l'Union des Commerçants et
es proposait, en partenariat avec le club Gagny auto
es Porsches 911 de Reims, trois défilés de voitures
e de la Résistance.
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10
Le 8 septembre, sur la scène du théâtre, les sportifs chellois de tous âges étaient récompensés pour leurs excellents résultats,
locaux, départementaux, régionaux ou nationaux. Cette année, les bénévoles, et tout particulièrement les présidents d'associations, étaient également à l'honneur.
15
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16
La direction des Archives et de
la Documentation de la Ville a
fait, cet été, une acquisition des
plus intéressantes au regard de
l'Histoire de notre commune.
Il s'agit d'un manuscrit du XVIIIe
siècle relatif à notre Abbaye
royale qui présente le déroulement de l'office de Sainte
Bathilde, qui débute le soir du
29 janvier..
18
19
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Salle du Conseil I 9
REFLETS
3,3 MILLIONS EN PLUS
AU BUDGET SUPPLÉMENTAIRE
Présentation du budget supplémentaire, installation d'un nouveau conseiller
municipal, dialogue imprévu avec des Chellois de confession musulmane, troisième
révision du Plan Local d'Urbanisme et rentrée scolaire, le conseil municipal
du 20 septembre aura été riche et diversifié.
I
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REFLETS
10 I Salle du Conseil
DES CRÉDITS POUR
LE FONCTIONNEMENT
ET L'INVESTISSEMENT
Devant le conseil municipal, était
présenté le budget supplémentaire 2013
avec, déduction faite des écritures d'ordre, 3,3 millions d'euros de dépenses en
plus, 2 263 838 euros en fonctionnement
et 1 042 874 euros en investissement.
Dans la section fonctionnement, ajustements et mise à niveau concernent la
mise en place de la réforme des rythmes
scolaires, le nombre croissant des repas
servis dans les écoles et dans les centres
de loisirs, l'inclusion du montant des travaux des restaurants des groupes scolaires
Fournier et Lise London dans les frais fixes
et un complément attribué au programme d'entretien de la voirie fortement dégradée par les nombreux épisodes
neigeux de l'hiver dernier. En investissement, des crédits supplémentaires ont été
inscrits pour finaliser la construction de
l'école Lise London et un complément
alloué au projet de réalisation d'une
Maison des Services publics située aux
Coudreaux. Le budget supplémentaire est
adopté sans les voix de l'opposition.
UN NOUVEAU CONSEILLER DANS LES RANGS
DE LA MAJORITÉ
Audrey Vignau, élue sur la liste "Chelles
pour vous, une ville de qualité", ayant
démissionné de son mandat de conseillère
municipale et Anne-Laure Soliment,
candidate suivante sur la liste, ayant
exprimé son impossibilité de siéger au
conseil, c'est Ollivier Serres qui a pris
la succession d'Audrey Vigneau au conseil
municipal et dans les diverses commissions et comités consultatifs dont elle
était membre.
UNE MINUTE DE SILENCE
À LA MÉMOIRE D'UN
ANCIEN CONSEILLER
MUNICIPAL
L'ensemble du conseil municipal a observé
une minute de silence à la mémoire de
Claude Delagneau décédé le 12 septembre. Celui qui avait occupé le poste de
Directeur général des Services Technique
de la Ville de Chelles de 1973 à 1996 avait
également siégé au conseil municipal,
sur les bancs de l'opposition de mars 2001
à mars 2008.
DEUX MOIS DE RETARD
POUR L'EXTENSION DE
LA MOSQUÉE
Plus d'une centaine de Chellois musulmans,
inquiets et en colère, se sont invités au
conseil ce soir-là. Plus tôt dans la journée
avait été annoncée l'annulation à l'ordre du
jour de la séance de la présentation de
la cession du terrain nécessaire au projet de
l'extension de la mosquée des Coudreaux.
Pour que les manifestants, puissent s'exprimer, Jean-Paul Planchou interrompait la
séance du conseil municipal. Driss Ghenimi,
le président de l'association cultuelle islamique Aboubaker-Essadik en charge de
la gestion de la mosquée, expliquait : "Nous
discutons vous et nous du projet d'agrandissement de la mosquée depuis deux ans
maintenant. A plusieurs reprises il y a eu
des retards du fait de vos services. Depuis
plusieurs semaines, de vive voix comme par
courrier et vendredi dernier encore, la mairie nous a informés que la délibération sur
la cession du terrain municipal à notre association serait à l'ordre du jour du conseil
du 20 septembre. Aujourd'hui, nous avons
appris, par téléphone, qu'il n'en serait rien.
Nous sommes ici pour mettre le dossier sur
La mosquée de Chelles.
la place publique et entendre vos explications." Jean-Paul Planchou, prenait alors
la parole pour répondre à ses concitoyens.
"En effet, déclarait-il, nous avons pris des
engagements vis-à-vis de vous et un calendrier, calculé de façon raisonnable par
notre service juridique, avait été fixé et
nous amenait à délibérer ce soir. J'ai appris,
très récemment que ces délais n'avaient
pas pu être tenus parce que l'enquête
publique avait été déclenchée trop tardivement. Nous allons diligenter une enquête
pour savoir quel est le degré de responsabilité de l'administration communale dans
cette affaire. Mais en tout état de cause,
cette responsabilité, si tant est qu'il y ait eu
carence des services municipaux, c'est moi
qui l'assume. Ce qui m'a été expliqué il y a
quelques heures, est que certains documents nécessaires au lancement de la procédure n'étaient pas parvenus en temps
et en heure. Tout cela nécessite que nous
regardions attentivement là où il y a eu
le dysfonctionnement administratif.
Mais il ne s'agit pas de remettre en cause
tel ou tel projet, et encore moins, telle ou
telle volonté. Dès que j'aurai un entier
éclaircissement des causes de ce dysfonctionnement, qui ne me semble pas, à
première vue imputable seulement à
la mairie, je vous en entretiendrais."
"Il faut bien comprendre, précisait Driss
Ghenimi que, devant le manque de place
dans la mosquée actuelle, des centaines de
CM 14 P 9A11_Mise en page 1 28/10/13 11:21 Page11
Salle du Conseil I 11
REFLETS
La rentrée scolaire en chiffres
8 ouvertures définitives
● Bickart, Chappe, Delambre, Jules Ferry élémentaires
et, à Lise London, 2 classes élémentaires et
2 maternelles
2 fermetures définitives
● Arcades fleuries maternelle et Arcades fleuries
élémentaire
13 214 élèves
● (dont les BTS) scolarisés dans les établissements
scolaires de la ville, 11 980 dans le public et
1 234 dans le privé
Primaire public
● 2 617 élèves en maternelle (+ 12 par rapport
à la rentrée 2012) et 3 904 en élémentaire
(+ 123 par rapport à la rentrée 2012)
Nombre d’enfants par classe en moyenne
● Maternelle, 25,9 élèves par classe ; élémentaire,
24,4 élèves par classe
Secondaire public
● 2 459 collégiens et 2 832 lycéens
Scolarisation des deux ans
● 48 enfants de deux ans sont accueillis cette année
dans les écoles maternelles en Réseau d'Education
Prioritaire
fidèles sont obligés de prier dehors, sous
des tentes et souvent dans le froid !"
"Cela, nous le savons ! La délibération sera
présentée au conseil avant la fin de l'année
de toutes façons, mais nous nous donnons
comme objectif le mois de novembre"
concluait Jean-Paul Planchou, avant de
reprendre le cours normal de la séance du
conseil municipal.
médiaire" de la Cité cheminote de ChellesBrou, pour une adaptation à la particularité de cet ensemble et à sa nécessaire
évolution. Il s'agissait enfin de faciliter
l'instruction des demandes de travaux et
de préciser certaines de ses dispositions
comme les clôtures ou le stationnement.
La délibération est adoptée sans les voix
de l'opposition.
Après une première modification concernant l'ilot Besson, puis une deuxième
relative à un secteur spécifique à l'espace
de l'Aulnoy, c'est une troisième modification du PLU que les élus de Chelles examinaient, après enquête publique et
observations du commissaire-enquêteur.
Il s'agissait cette fois de resserrer les
conditions d'urbanisme dans les secteurs
de la ville qui ne sont pas amenés à évoluer fortement et de diminuer de manière
mesurée les densités autorisées par un
l'abaissement du Coefficient d'Occupation
des Sols et de l'emprise au sol maximale,
combiné à une augmentation du pourcentage minimum d'espaces verts. Il s'agissait
également du classement en zone "inter-
Sylvie Lafuente, adjointe au maire chargée
de la Vie scolaire, communiquait sur
la rentrée scolaire et présentait des statistiques encore provisoires (voir l'encadré).
Au-delà des travaux d'entretien, d'amélioration et d'aménagement habituels en
période estivale, il est à noter la reconstruction de l'école Fournier maternelle et
la réalisation de l'école Lise London.
Hubert Pipard, conseiller UMP, réclamait
un bilan de la mise en œuvre des rythmes
scolaires. "Ils se mettent en place et toutes
les informations sont à trouver dans
le "Guide de l'éducation" distribué depuis
la rentrée, répondait Jean-Paul Planchou.
Déjà, sur les 81 postes nouveaux créés,
60 étaient pourvus le jour de la rentrée,
TROISIÈME MODIFICATION DU PLAN LOCAL
D'URBANISME
RENTRÉE 2013 : DEUX
ÉCOLES NEUVES ET LES
RYTHMES SCOLAIRES
La nouvelle école Fournier.
les autres le seront avant la fin du mois.
Le Comité de suivi, dont une personne de
votre groupe fait partie, va se réunir
et faire le point sur tous les aspects du
problème." "Le conseil municipal pourraitil, avant la fin de l'année, lors de la séance
de décembre par exemple, être tenu au
courant de l'évolution de la mise en place
des rythmes scolaires", poursuivait Hubert
Pipard. "Dont acte" répondait Jean-Paul
Planchou.
I
14 NOVEMBRE / DECEMBRE 2013
CM 11-P 46 CHRONIQUES CHELLOISES_Mise en page 1 16/04/13 14:54 Page47
CM 14 P 13_Mise en page 1 28/10/13 11:22 Page13
Groupes de l’opposition I Opinions I 13
Hubert PIPARD I Conseiller Municipal
Alain MAMOU I Conseiller Municipal
Mouvement Démocrate ville de Chelles
UMP de Chelles
Insécurité à Chelles : la municipalité
ne fait rien !
Notre ville a été récemment le théâtre de
faits divers particulièrement violents (braquages, cambriolages et agressions) que
nous dénonçons avec la plus grande fermeté. De nombreux Chellois, de plus en
plus excédés, nous alertent sur la spirale
de l’insécurité qui leur gâche la vie, et ce
dans tous les quartiers.
Que ce soit par dogmatisme ou par pur
idéologie, le Maire refuse toujours la mise
en place de mesures fortes et efficaces
que nous demandons avec insistance pour
lutter contre la délinquance qui prospère
de plus en plus dans notre ville : le développement de la vidéo protection et le
renforcement de la police municipale.
Lorsqu’il est interrogé sur la question de
l’insécurité dans la ville, le Maire répond
qu’il s’en inquiète mais que ces problèmes ne sont pas de son ressort ! Il
n’est pas acceptable qu’une municipalité
reste sourde à ce point face aux inquiétudes et à la souffrance de sa population.
Toutes ces violences, toutes ces incivilités
restent sans réponse concrète et efficace
de la Mairie, qui avoue son impuissance
aux habitants mécontents ! Ce n’est pas
acceptable dans la 1ère ville de Seine-etMarne où l’autorité de la force publique
est contestée par des individus peu soucieux de la vie en communauté.
Réforme des rythmes scolaires à
Chelles
La municipalité de Chelles, animée sans
doute par une solidarité politique sans discernement avec un Ministre de l’Education
nationale en mal de soutien, a souhaité
mettre en place la réforme des rythmes
scolaires alors que la très grande majorité
des villes ont voulu prendre le temps de la
concertation et de l’évaluation.
C’est une erreur dont les parents, enfants
et enseignants commencent à percevoir
les effets néfastes. Notre ville n’était pas
prête pour réussir une réforme d’une
telle importance engageant l’avenir de
nos enfants.
A Chelles, l’improvisation d’une pseudo
concertation et une belle opération de
communication ne suffisent pas à la
réussite d’une réforme impliquant une
modification profonde de l’emploi du
temps de nos enfants qui passe de 4
jours à 4,5 jours d’école tout en intégrant
des activités pédagogiques périscolaires
difficiles à mettre en place.
La situation est inquiétante : fatigue accumulée par les enfants, manque de personnel, qualité inégale (en fonction des
écoles) et insuffisante des activités proposées aux enfants, personnel éducatif
et communal mis sous tension, problèmes de formation des personnes intervenant auprès des enfants, parents
mal informés sur les activités proposées
aux enfants...
Bref des activités périscolaires « low-cost »
mises en place d’une façon précipitée
pour obéir aux ordres du ministre socialiste et tout cela sur les dos des familles.
Au dernier conseil municipal, nous avons
demandé au Maire de dresser un premier
bilan à la fin du trimestre avec la participation de tous les acteurs concernés.
Les feuilles d’impôt arrivent et le total
à payer ne baisse pas.
Chaque année, pour faire baisser les impôts, nous proposons des économies
dans la gestion de notre commune.
Des économies sur le coût des travaux ou
sur les travaux superflus, sur les dépenses
de communication excessives, sur les dépenses de prestige (souvenons-nous de
la statue à 70 000 € à la gare !) sur les
« études », audits ou cabinets de conseil
inutiles.
Des économies à réaliser en profitant
pleinement de la communauté d’agglomération : + de transfert pour faire des
économies au niveau des 4 communes et
moins de postes en double une fois la
compétence transférée.
Et toutes ces économies sont possibles
sans pour autant porter atteinte au bon
fonctionnement du service public.
Actuellement ces économies ne sont pas
réalisées car ce qui prime à Chelles c’est
le prestige et le confort des élus de
gauche à la Mairie.
Permanence des élus UMP : 16 rue Gambetta, 77500 CHELLES.
Tél : 06 60 60 00 02 - Site internet :
w w w. u m p - c o n s e i l - m u n i c i p a l chelles.com
e-mail : [email protected]
Colette BOISSOT, Audrey DUCHESNE, Patrick FERRER, François GONNORD, Céline NETTHAVONGS,
Jacques PHILIPPON, Hubert PIPARD, Nicole SAUNIER. Tel : 0660600002, fax : 0660157806, site Internet :
ump-conseil-municipal-chelles.com, email: [email protected] Permanence: 16 rue
Gambetta - Chelles.
Accueil le samedi et dimanche de 10 H 30 à 12 H 30 et le jeudi de 17 H 30 à 19 H 30.
Tél : 06 60 60 00 02 Fax : 06 60 15 78 06.
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[email protected]
PETITION DANS LES COLLEGES A
CHELLES
« Les élèves de Chelles - 1ère ville de
Seine-et-Marne - seraient-ils des sardines ? »
Le manque de places dans les collèges
Chellois est connu depuis longtemps
de la municipalité, qui à force de
constructions nouvelles a attiré dans
notre ville de nombreuses familles avec
enfants.
Hors ce dossier semble s’enliser malgré
nos demandes répétées sur la situation
auprès de la mairie à ce sujet.
En effet, s’il n’est pas de la compétence
de la Ville mais du Conseil Général (PS)
de Seine-et-Marne de financer les infrastructures des collèges sur la ville de
Chelles (PS), la cession des terrains est
de la responsabilité de la commune,
qui n’a toujours pas pris d’engagements fermes à ce sujet !
En 2017, 700 nouveaux collégiens seront attendus à Chelles et l’annonce
d’un nouveau collège de 800 places
pour 2017 semble avoir été différée
jusqu’aux calendes grecques, faute de
terrain cédé par la Ville…
Il est vrai qu’il est si facile d’augmenter
les capacités d’accueil en remplissant
au maximum les établissements !
Dans ce contexte, les effectifs du collège de l’Europe passeraient de 587
élèves à 710 élèves en 2017 hors SEGPA
⇒ des préfabriqués pour nos jeunes ?
Seule la construction d’au moins 1 collège de 600 places au sud de Chelles
d’ici-là permettrait aux personnels
d’enseigner et aux élèves d’apprendre
dans de bonnes conditions de sécurité,
de pratiques et de restauration…
Les élections municipales approchent !
Exigez une garantie écrite de mise à
disposition d’un terrain par la municipalité.
Pour l’ouverture d’un nouveau collège
de 600 places sur Chelles sud en 2017
LES DEPENSES DE FONCTIONNEMENT DE LA VILLE DE CHELLES
Un rapport d’octobre 2013 de la Cour
des comptes pointe à juste titre l’augmentation permanente – et supérieure
à la progression de l’inflation – des dépenses de fonctionnements des collectivités et précise : « En particulier, les
efforts de mutualisation des moyens
entre collectivités locales qui ont été entrepris n’ont pas encore donné tous les
résultats qu’on en pouvait attendre ».
Pour ce qui concerne la Ville de Chelles,
le budget principal 2007 (élections
municipales gagnées l’année suivante
par le PS) présentait une progression
instantanée sur 2006 des dépenses de
fonctionnement de la Ville de +8,40%
(+4,5 M€) pour une inflation à + 1
point…
Depuis cette date, ce budget n’a jamais
été inférieur à 55 M€, malgré la création de Marne et Chantereine (PS) en
2004 et son passage en communauté
d’agglomération en 2009, qui assume
depuis les principales compétences publiques en lieu et place de la Ville de
Chelles et dont les dépenses de fonctionnement ont explosé, passant de
11,792 M€ en 2007 à 21,396 M€ en
2012, soit +81,4% en 5 ans !
De plus, était-il raisonnable d’alourdir
cette facture de 2 M€/an supplémentaires en frais de fonctionnement de la
nouvelle médiathèque ?
Alain MAMOU & Eric STEFANYSZYN
Conseillers municipaux Mouvement
Démocrate ville de Chelles
www.chellesautrement.com
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EN NOUS ÉCRIVANT À :
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Alain MAMOU & Eric STEFANYSZYN
Conseillers municipaux Mouvement Démocrate ville de Chelles
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REFLETS
14 I En projet
Espace communal Marcel Dalens
NOUVEAU LOOK,
NOUVELLE VOCATION
UN NOUVEAU NOM.
RAPPEL DES FAITS
Après l’incendie du Coudrier, la Ville a
installé l’Espace Socioculturel dans des
locaux éclatés. Les activités se déroulaient
alors en partie à la Maison de quartier,
dans un appartement prêté par Marne
et Chantereine Habitat, l’accueil des
habitants se faisait lui dans les locaux
de la mairie annexe, avenue des Sciences.
Un second incendie, en fin d’année
dernière, détruit à son tour la mairie
annexe. Pour faire vivre les services publics
dans le quartier, la Ville s’engage alors
dans la transformation de la Maison de
quartier en une maison des services
publics, baptisée Espace communal.
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En projet I 15
UN ESPACE COMMUNAL
À VOCATION MULTIPLE
TOUTES LES ACTIVITÉS
DE LA MAISON DE
QUARTIER RELOCALISÉES
Dès 2012, les activités qui se tiennent
dans les locaux de la Maison de quartier sont relocalisées. Le Réseau
d’Aides Spécialisées aux Elèves en
Difficulté réintègre l’école Delambre,
les centres de loisirs rejoignent l’école
Calmette suite au déménagement
du Centre de Documentation et
d’Information et les associations de
gymnastique et de danse installent
leurs cours à la Mi-temps dans une
salle spécialement réaménagée pour
leurs activités.
L’Espace Socioculturel du quartier, l’Espace
services décentralisé, la permanence
maternelle Infantile, des locaux polyvalents, un bureau pour des permanences
au service des habitants (écrivain public,
les ateliers de la Maison du diabète, d’autres permanences complèteront l’offre dès
la fin des travaux…), les 521 m2 de l’espace
communal sont entièrement redistribués
et un local supplémentaire de 80 m2
est construit et dédié au Comité Local
d’Animation des Coudreaux. Les travaux
débutent le 18 novembre pour s’achever
au plus tard à la fin du mois de février.
Afin de ne pas pénaliser les habitants
du quartier, la structure continuera de
fonctionner durant cette période. L’espace
socioculturel comme la mairie annexe
resteront à la disposition des habitants.
ELLE S’APPELLERA
MARCEL DALENS
Décédé le 4 février 2009,
à l’âge de 93 ans,
Marcel Dalens était
Chellois depuis 1925.
Bénévole actif ou président au sein d’une
trentaine d’associations
caritatives, de soutien aux
familles, aux jeunes en
rupture sociale, organisateur d’animation
au sein de son quartier, il est à l’origine de
la création en 1980 du Comité de Liaison et
d’Animation des Coudreaux, une association
très active pour la vie du quartier qui a fait
naître le carnaval des enfants, des foulées
des Coudreaux, du Troc et Puces entre autres.
Homme de cœur, il a également apporté
son aide et son soutien à la Ligue contre
le cancer, participé au Téléthon, milité auprès
du Mouvement contre le racisme et pour
l’amitié entre les peuples. Son implication
ne se limitait à son quartier, il a soutenu
également des associations dans leurs
actions et participait régulièrement à la
fête Mosaïque, la course Terre d’Avenir ou
le Carrefour des associations.
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REFLETS
16 I16Post-it
I Quoi d’neuf ?
L’ESPACE
SERVICES
01 64 72 55 60 ou www.chelles.fr
La CPAM et la CAF dans
les anciens locaux
1
Le 31 décembre au plus tard
Pour participer aux scrutins électoraux qui se dérouleront en 2014, les 23 et 30 mars pour les municipales
et le 25 mai pour les européennes, il faut impérativement être inscrit sur les listes électorales de sa commune de résidence. Les Chelloises et les Chellois
doivent s'adresser à l'Espace Services de la mairie
avant le 31 décembre 2013, pour pouvoir participer
aux scrutins à venir. Au-delà de cette date, il sera trop
tard pour faire entendre votre voix en 2014 !
de la bibliothèque
Jusqu'au 31 décembre prochain, la Caisse Primaire d'Assurance
Maladie et la Caisse d'Allocations Familiales accueillent le public
au 28-30 rue Louis Eterlet, dans les anciens locaux de la bibliothèque Georges Brassens. Au-delà de cette date, la CPAM s'installera, toujours à Chelles, 1 rue du Révérend Père Chaillet, dans
les locaux occupés jusqu'alors par l'ASSEDIC. La CAF, quant à elle,
se délocalisera à Lognes.
Accueil du public jusqu'au 31 décembre 2013 :
CPAM, du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 17 h / Numéro d'appel
national : 3646
CAF, sur rendez-vous, les mardis et jeudis à prendre au
0810 25 77 10 (CAF de Melun).
2
Inscription automatique
Chaque jeune Française et Français qui devient majeur est inscrit d'office sur les listes électorales. La
mesure concerne les citoyennes et citoyens ayant
atteint l'âge de 18 ans entre le 1er mars et le 28 (ou
29) février de l'année suivante. Les années d'élection (scrutin général), les jeunes devenus majeurs
entre le 1er mars de l'année du scrutin et
la veille de l'élection (1er tour) sont également
inscrits d'office. Les jeunes qui deviennent majeurs
entre les 2 tours d'une élection ne sont pas inscrits
et ne peuvent donc participer à ce scrutin.
En tout état de cause, une erreur ou un oubli peuvent se produire. Ainsi appartient-il à chacun de
s'assurer de bien figurer sur les listes électorales de
sa commune. Si toutefois son inscription n'avait pas
eu lieu, le jeune peut régulariser sa situation en
s'adressant à sa mairie ou au tribunal d'instance.
3
Inscription, trois possibilités
- L’inscription sur les listes électorales peut s’effectuer en ligne. Attention, vous devez obligatoirement joindre les pièces justificatives
dématérialisées (pièces d’identité et justificatif de
domicile de moins de trois mois).
- On peut aussi adresser la demande d'inscription
par courrier à l'Espace Services de la Mairie de
Chelles en joignant une copie d'une pièce nationale d'identité en cours de validité, un justificatif
de domicile de moins de trois mois et le document
téléchargeable sur le site de la Ville et que vous
aurez préalablement rempli.
- Il est enfin possible de se rendre à l'Espace Services de la Mairie de Chelles, muni d'une pièce
d'identité nationale en cours de validité et d'un justificatif de domicile datant de moins de trois mois.
Stationnement gratuit
en zones rouge et orange
Comme chaque année pendant la période des fêtes de fin d’année,
le stationnement en zones rouge et orange est entièrement gratuit.
Le même dispositif de gratuité s’applique également toute l’année
le dimanche et les jours fériés.
Calendriers 2014 : attention aux colporteurs !
Plusieurs habitants de Chelles ont reçu chez eux la visite de colporteurs proposant des calendriers 2014. Le SIETREM ne propose, n'encourage et ne cautionne sous aucun prétexte et sous aucune forme
la vente de calendriers. Ces colporteurs ne sont pas des agents du
SIETREM et ne sont en aucun cas mandatés par la collectivité pour
la vente de calendriers ou autres objets. Le SIETREM vous invite à être
vigilant face aux sollicitations de ces démarcheurs et à alerter la police
municipale (01 64 72 55 55) ainsi que la mairie (01 64 72 84 84).
La Croix-Rouge
Française recherche des bénévoles
La délégation de Chelles recherche des bénévoles pour ses deux activités :
le service domiciliation comprenant l’accueil, la permanence, les tâches
administratives (en journée) ; le samu social pour sa maraude en soirée
(semaine). Pour tous renseignements, contactez le 06 64 49 79 88.
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Post-it
I 17I I1717
Post-it
Post-it
Le chiffre du Mag
2 500
Colis des seniors…
C’est le nombre des nouveaux adhérents
à la médiathèque depuis le 8 juin,
jour de son inauguration.
La distribution du colis de fin d’année aura lieu
le samedi 14 décembre :
Espace socioculturel Hubertine Auclert (8, rue Turgot) et
salle du Vieux-Colombier (place Renée Colin) : 9 h 30 à 11 h.
Foyers Flamant (21, rue Cugnot) et Trinquand (7, rue du
Château Gaillard) : 9 h à 11 h.
Ecoles des Tournelles (rue Sainte Bathilde), Fournier (parking
piscine), Jules Ferry (rue Berteaux) : 14 h à 17 h.
Et le repas…
Il est prévu le samedi 18 janvier à 12 h 15, au centre culturel.
+ d’infos : La joie de vivre, tél. : 01 64 72 84 79
Trois questions à Cyrille Clavel,
directeur du réseau de lecture publique,
médiathèque Jean-Pierre Vernant
ChellesMag’ : L’année 2013-2014 va marquer
la première saison de la médiathèque.
Que s’est-il passé depuis son inauguration ?
Cyrille Clavel : La médiathèque connaît depuis
juin un succès qui ne se dément pas.
Elle a enregistré à elle seule pas moins de 83 000
prêts durant ses quatre premiers mois d’ouverture, soit autant que l’ensemble du réseau
des bibliothèques sur la même période l’année dernière. Le nombre d’emprunts n’a pas diminué durant les moins de juillet et d’août, malgré
la période de congés et une ouverture hebdomadaire réduite à 18 h en
horaires d’été. Outre ces éléments quantitatifs, les retours de
la population sont extrêmement positifs.
CM : Quels sont les événements phare à ne surtout pas manquer ?
Cyrille Clavel : Il y a eu tout d’abord la jolie rencontre avec l’auteur
David Mousqué le 5 octobre puis un apéro littéraire le 19 octobre.
Pour les prochains rendez-vous, le public est invité au mois du film documentaire prévu les 19 et 26 novembre ainsi qu’au concert d’Elisa Jo
programmé le 10 décembre à l’auditorium.
CM : Justement, en parlant d’auditorium, qu’en est-il de s
a programmation ?
Cyrille Clavel : Elle sera tout-à-fait plurielle et ne concernera pas que
la médiathèque. Elle abritera, entre autres, les spectacles intimistes du
théâtre de Chelles.
Avacs
(Association Vaincre le Cancer Solidairement)
Rappel des activités de l’association chelloise :
L’accompagnement auprès des malades et des familles durant les
traitements à l’hôpital de Marne et Chantereine (ex clinique de Brou).
Chaque mardi de 10 h à 14 h.
Un atelier de conseil en image, sur rendez-vous uniquement à l’hôpital
de Marne et Chantereine, les jours de traitement (entretien personnalisé d’environ 2 h).
Un atelier d’arts créatifs.
Chaque lundi de 13 h 30 à 15 h, salle Thiébault, mairie de Brou-surChantereine.
Les nouveautés :
Une permanence en mairie de Chelles.
Le deuxième vendredi du mois de 14 h à 16 h 30 (local situé derrière
l’accueil).
Un atelier de relaxation.
Tous les quinze jours, le lundi matin de 10 h à 12 h, salle Thiébault,
mairie de Brou-sur-Chantereine.
Les projets :
Création d’un atelier d’auto-maquillage en mairie de Brou.
Les modalités seront indiquées ultérieurement.
Une après-midi récréative prévue le 16 mars, salle Albert Caillou.
Mais aussi :
Le 2e salon d’arts créatifs proposé le 17 novembre,
de 10 h à 18 h, salle Chanteclair à Brou-sur-Chantereine.
+ D’INFOS sur www.chelles.fr
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Dossier I 19
GRAND
ANGLE
MÉTIERS D’HIER
ET D’AUJOURD’HUI
Ils exercent des métiers que l’on dit
anciens pour les uns et dans l’air du temps
pour les autres.
Bernard Weber, bronzier ; Frédéric Vallello,
cordonnier ; Martine Lavier, matelassier ; Sylvie
Gouverneur, coach vocal ; Samantha Francourt,
wedding planner ; Martin et Julien Tav, web
designer. A priori, ils n’ont rien en commun et
pourtant, lorsqu’ils parlent de leur métier,
c’est avec le même enthousiasme.
Bernard Weber, bronzier, a atteint des sommets
dans sa carrière professionnelle, Maître d’art,
Meilleur Ouvrier de France, Martin et Julien Tav
se sont lancés dans le secteur porteur du 21e
siècle : la création de site web. Tous ont fait des
choix et ont des rêves qui les rendent heureux !
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GRAND ANGLE
20 I DOSSIER
BERNARD WERNER,
MEILLEUR OUVRIER DE FRANCE
Maître d’art, Meilleur Ouvrier de France, Bernard Werner est
de ceux qui ont la passion de leur métier qui coule dans les
veines. Tourneur sur bronze d’art, son métier - qu’il a choisi
dès l’âge de quinze ans - l’aura conduit dans les plus beaux
décors et lui aura fait vivre de grandes émotions. Aujourd’hui,
après plus de quarante-deux ans derrière son tour, alors qu’il
a raccroché depuis plusieurs années, l’homme évoque avec une
émotion intacte son parcours professionnel. De son classement
au concours d’entrée d’écoles prestigieuses Boulle et Estienne
à ses plus belles réalisations, même celles qui lui ont donné du
fil à retordre, il n’a rien oublié, et conserve quasi religieusement ses précieux souvenirs tant l’amour de son métier est
encore vivant. Son parcours est une véritable leçon de vie et
une belle success story parsemée de rencontres. « En sortant du
collège après la classe de 3e, je me suis préparé à passer deux
concours, celui de l’école Estienne et celui de l’école Boulle.
J’ai été reçu aux deux mais à des places différentes 47e pour
la première et 13e pour la seconde, j’ai intégré celle où j’étais
le mieux classé. J’ai essayé plusieurs domaines et j’ai finalement choisi le bronze parce que le métal m’attirait davantage
que le bois. Après quatre années à l’école et mon diplôme en
poche, j’ai parfait mon apprentissage dans différents ateliers
de Paris au contact de tourneurs expérimentés qui m’ont
transmis leurs tours de main. »
DES RÉALISATIONS POUR
DES CLIENTS PRESTIGIEUX
Nous avons fait 5 500 heures de travail en deux mois et demi
et nous n’étions que six. Toutes les pièces ont été réalisées en
métaux précieux. Nous avions dans l’atelier 200 kg d’argent,
4,5 kg d’or et 504 carats de saphir, autant dire que nous faisions très attention. » Seule déception pour Bernard Werner,
lors de la consécration de la Basilique par Jean-Paul II, en
1990, il ne sera pas invité.
TRANSMETTRE SON SAVOIR-FAIRE
Fort d’un savoir-faire reconnu et d’un indéniable talent,
Bernard Werner s’installe à son compte. Il reçoit le titre de
maître d’art en 1994 et obtient le titre prestigieux de Meilleur
Ouvrier de France à trente-neuf ans. Ces deux titres l’obligent
à ne viser que l’excellence. Ses qualités professionnelles l’amènent tout naturellement à travailler pour de grands noms du
luxe français et international. La fameuse cage de la publicité
Chanel pour son parfum « Coco » réalisée par Jean-Paul Goude,
c’est lui, le prototype des encriers Montblanc en argent,
c’est lui aussi, Baccarat, Daum, Lalique, Mellerio sont autant de
noms qui ont figuré un jour sur son carnet de commandes.
Mais il a eu également parmi ses clients de grands musées
nationaux dont le plus prestigieux le Louvre pour qui il assure
des travaux de restauration, il a eu aussi entre les mains
les lanternes du Grand Trianon de Versailles. « Mon plus beau
défi, outre la pièce que j’ai réalisée pour le concours du Meilleur Ouvrier de France, reste les créations des candélabres
et des clefs de la basilique de Yamoussoukro en Côte-d’Ivoire.
Maître d’art, Meilleur Ouvrier de France, Bernard Weber a tout
au long de sa carrière pris le parti d’accueillir des jeunes en
formation. Et il a formé deux jeunes femmes dont il est très
fier. « Si à l’école, les élèves acquièrent une solide culture en
histoire de l’art, souligne-t-il, ils ont également besoin de
recevoir l’enseignement de leurs aînés. C’est dans les ateliers
qu’on apprend tous les petits trucs, les tours de main, mes
deux apprenties font une très belle carrière. L’une travaille aujourd’hui aux Gobelins et à l’autre, j’ai transmis non seulement
mes connaissances, mais aussi mon atelier. » Aujourd’hui à
la retraite, il reste très attaché à l’enseignement à travers
l’apprentissage. « C’est pour moi, la voie royale dans les métiers
d’art comme celui que j’ai exercé toute ma vie. » Son métier
est une véritable passion et encore aujourd’hui, alors que
l’heure de la retraite a sonné : « Lorsqu’il pleut ou que ma
femme m’embête, j’appelle l’atelier et je demande si mon tour
est libre et je vais travailler. »
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Dossier I 21
FRÉDÉRIC VALLELLO : ARTISAN CORDONNIER
UNE AFFAIRE DE FAMILLE
On dit d’eux qu’ils sont souvent les plus mal chaussés. Un proverbe que réfute Frédéric qui porte de très belles chaussures.
Le jeune homme, installé avenue de la Résistance, exerce un métier chargé d’histoire et qui ne fait pas forcément rêver les jeunes
générations. Il est cordonnier, comme son père et son frère. Mais
attention, s’il répare les chaussures, il fait aussi du sur mesure en
réadaptant parfaitement des bottes au galbe d’une jambe, il peut
aussi rénover les sacs à main, les selles de moto et même de
cheval. « Ce métier n’était pas une vocation et pourtant, lorsque
j’étais petit, je venais dans l’atelier de mon père pour respirer
l’odeur de la colle. Au lycée, j’ai d’abord étudié la comptabilité
puis comme cela ne me satisfaisait pas, je me suis tourné vers
le travail du cuir. J’ai eu la chance d’être formé par le père d’un
ami artisan bottier à Paris, qui réalise des chaussures sur-mesure,
pour une clientèle qui compte pas mal de noms très connus,
raconte Frédéric. Après ma formation, j’ai travaillé chez des artisans cordonniers, avant de rejoindre la société familiale. »
DE QUATRE-VINGTS À DEUX CENTS
CLIENTS CHAQUE SEMAINE
Parce que même si Frédéric a sa propre boutique et que celle-ci a
pignon sur rue, il se considère avant tout comme un artisan et non
comme un commerçant. Pour lui, le savoir-faire, la qualité des produits utilisés et le service rendu font la différence. « J’ai construit
ma clientèle en créant un climat de confiance, précise-t-il.
Et j’ai, chaque semaine, entre quatre-vingts et deux cents paires
de chaussures à réparer. Ce sont des réparations que j’effectue sur
place avec de bons matériaux. Ici, une semelle en cuir est en cuir et
pas à moitié en carton bouilli. Mais lorsqu’il s’agit de maroquinerie,
je préfère travailler à mon domicile au calme. » Si la cordonnerie
reste l’activité principale de Frédéric, il est équipé pour faire
les doubles de clés, même celles de voiture. « Il m’arrive quelque
fois pour des clients réguliers et des personnes âgées de changer
des serrures pour les dépanner et leur éviter d’avoir affaire à des
escrocs très présents sur ce créneau. » Si de nombreux métiers artisanaux ont eu tendance à disparaître ces dernières années, ce n’est
sans doute pas par manque de demandes mais bien en raison d’une
crise de vocation. « Dans le secteur de la cordonnerie, explique
Frédéric, il n’y a presque plus d’apprentis. Les enseignes franchisées
installées dans les centres commerciaux forment leur personnel,
les grandes maisons – bottiers ou maroquiniers de haute couture –
ont également leurs ateliers. Il est donc difficile aujourd’hui de
trouver de bons professionnels indépendants avec une vraie éthique. »
+
D’INFOS
Contact : 34 avenue de la Résistance, 01 60 08 66 61
UNE MÉCONNAISSANCE
DES DÉBOUCHÉS POSSIBLES
Manque de vocations et peut-être aussi méconnaissance des
débouchés possibles, le métier ne séduit pas ou peu les jeunes.
Et pourtant, il peut conduire dans des univers très divers. « De
grandes maisons du commerces du luxe comme Vuitton, Hermès
ont leurs propres ateliers, et on le sait moins, mais Disney a également sa propre cordonnerie où l’on fabrique, répare souliers et
bottes. » Il existe toujours mille et une façons d’exercer son métier.
Pour Frédéric, les valeurs sont importantes : « Il s’agit pour moi de
rendre un travail bien fait au juste prix. Mon objectif dans la vie
n’est pas de m’enrichir au détriment de mon métier. Je n’ai pas
besoin ni d’une grosse voiture, ni d’un château avec une piscine ! »
UN PEU D’HISTOIRE
Dès qu’il s’est mis debout, l’homme a cherché à protéger ses pieds de la dureté
du sol comme du froid. En Egypte, en Amérique ou encore en Grèce, les traces
de pas chaussés ont été découvertes : des fresques égyptiennes décrivant la
fabrication des sandales, sur le continent américain, ce sont les restes des sandales qui ont été mises au jour par les archéologues et on sait que les armées
grecques avaient leurs propres cordonniers.
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14 NOVEMBRE / DECEMBRE 2013
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GRAND ANGLE
22 I Dossier
L’ATELIER DU MATELAS DE LAINE
C’est l’un des derniers sinon le dernier d’Ile-de-France. Dans cet
atelier, on fabrique les matelas et les sommiers entièrement à
la main. La maison existe depuis 1947 et les techniques n’ont
guère changé depuis. Si la cardeuse est désormais électrique, tout
le reste se fait manuellement. C’est Martine Lavier qui est chargée
de redonner vie aux matelas de laine. Car ici, non seulement on
fabrique à l’ancienne mais on répare également. « Un matelas,
explique Martine, a une durée de vie d’une dizaine d’années, s’il est
de bonne qualité. Ici, nous avons le savoir-faire qui nous permet de
transformer votre vieux matelas en une pièce totalement rénovée.
L’opération consiste à démonter entièrement le matelas et à recarder la totalité de laine. Ainsi, cette dernière est débarrassée de la
poussière et surtout on l’aère, ce qui lui redonne tout son volume
et donc du confort. » Cette étape terminée, c’est le savoir-faire
du matelassier qui entre en piste et ses talents de couturier.
« En fonction de la demande du client qui souhaite modifier sa literie, ajoute Martine, on peut avant d’effectuer les couture, ajouter
de laine ou encore du crin de cheval en fonction de la souplesse
désirée. Ensuite, toutes les coutures seront réalisées à la main. »
Martine.
L’ATELIER, UN DES DERNIERS
D’ILE-DE-FRANCE
« C’est vrai, précise Martine, nous sommes parmi les derniers en
Ile-de-France à proposer ces produits. Car outre les matelas, nous
fabriquons également des sommiers à l’ancienne. Les cadres sont
cloutés, les ressorts et sommiers sont cousus à la main. » Les sommiers, c’est le domaine de Julien, la relève de la petite entreprise.
Dans son atelier, les planches de bois souple qui constitueront
le cadre du sommier, les ressorts de différentes tailles utilisés en
fonction de la taille de la pièce à réaliser et les toiles qui habilleCe métier de matelassier n’est pas enseigné mais transmis.
ront l’ensemble. « Ici aussi, tout est fait à la main, précise Julien,
« Il n’y a pas d’école, précise Martine, on peut effectivement
ce qui permet de proposer du sur mesure et de coordonner
apprendre les bases en suivant un cursus en tapisserie, mais pour
l’ensemble de la literie. » L’atelier ne produit que sur commande
le reste, ce sont les professionnels qui assurent l’apprentissage.
pour des clients venant de toute la région parisienne. Pour autant,
Moi, j’ai appris auprès d’un professionnel qui n’est plus là aula production garde un caractère saisonnier. « A l’approche de l’hijourd’hui, c’était il y a trente-deux ans. Et les filières d’apprentisver, la demande est plus forte, ajoute Julien. En effet, les consomsage n’existant pas, c’est un savoir-faire qui peut disparaître
mateurs s’aperçoivent que le matelas de laine traditionnel conserve
s’il n’est plus transmis. » D’autant que dans le domaine de la litedavantage la chaleur contrairement à ceux en matière synthétique. »
rie, la concurrence est rude. Les grandes marques proposent des
L’atelier est également en capacité de fabriquer les accessoires liés
produits novateurs qui séduisent le consommateur. « Notre atout,
à la literie comme les édredons, couettes, oreillers et traversins,
souligne Martine, reste la qualité et la longévité de nos produits.
le tout en duvet de plumes comme il se doit. « Nous n’avons pas
Et surtout, la fidélité de nos clients. » L’atelier chellois fournit
énormément de demandes dans ce secteur mais nous répondons
essentiellement une clientèle de particuliers et il s’agit souvent
à la demande, » précise Martine. La fabrication d’un matelas prend
de gens relativement âgés. « Les clients qui nous sollicitent, sont
environ une bonne semaine. « Nous assurons l’enlèvement du mades personnes qui connaissent le produit, qui possèdent déjà une
telas et nous livrons le produit rénové avec si nécessaire le prêt
literie traditionnelle. On vient également à nous car nous
d’une literie, » poursuit Julien. Concurrencé par l’industrie et
sommes capables de faire du sur-mesure.»
les nouvelles matières, comme les mousses à mémoire de formes,
l’atelier peut cependant compter sur un bouche à oreille élogieux
qui fait sa réputation dans toute la région. « Artisans dans l’âme,
nous aimons notre métier et cela nous désole de voir ce savoirfaire tomber dans l’oubli, ajoute Martine. Mais c’est une réalité et
d’ailleurs nous avons de plus en plus de mal à trouver le crin de
cheval nécessaire à la fabrication… »
UN MÉTIER QUI N’EST PAS ENSEIGNÉ
+
Julien.
D’INFOS
Contact
154, rue des Cités
Tél. : 01 60 20 45 10
www.atelier-matelas-laine.fr
CM 14-19-26 dossier_Mise en page 1 28/10/13 11:30 Page23
Dossier I 23
Chelles Mag’ : Comment
voyez-vous l’avenir de votre
profession ?
Bernard Weber, Maître
d’art, Meilleur Ouvrier de
France : « Tant qu’il aura des
gens passionnés par les beaux
objets et le travail de qualité,
les métiers d’art auront de
l’avenir. Les besoins pour
la restauration de notre patrimoine sont importants,
la création est également en
demande de savoir-faire spécifique. Les grandes maisons,
l’industrie du luxe feront
toujours appel à des artisans
chevronnés. »
Samantha Francourt,
organisatrice d’événements : « C’est un métier à
la mode pour lequel il n’y a
pas d’école. Sur le marché actuellement, on trouve un peu
de tout. De très bons professionnels comme de mauvais
amateurs et pour l’image de
ce métier, cela peut être très
néfaste, sans parler des clients
pour qui cela peut vite deve-
BERNARD WEBER
SAMANTHA FRANCOURT
MAÎTRE D’ART, MEILLEUR
OUVRIER DE FRANCE
ORGANISATRICE
D’ÉVÉNEMENTS
nir une catastrophe financière. Pour les particuliers qui
font appel aux services d’un
weeding planner, il ne faut
pas hésiter à demander des
références. »
autres. A mon sens, certaines
qualités sont indispensables :
le sens de l’organisation,
la rigueur et la disponibilité.
Et puis, dans la mesure où on
entre dans l’intimité d’une
famille lorsqu’on organise un
mariage, il faut aussi savoir
être discret. »
CM : Que dire à un jeune qui
veut exercer le même métier
que vous ?
Bernard Weber :
« Il ne faut pas négliger sa
scolarité et avoir une bonne
culture générale et de solides
connaissances en histoire de
l’art. L’apprentissage pour
les métiers d’art est un passage obligé. Pour emmagasiner un maximum de
techniques, il faut écumer
les ateliers et avoir aussi
la chance d’apprendre auprès
des meilleurs artisans et puis
surtout, il faut travailler et
aimer ce que l’on fait. »
Samantha Francourt :
« C’est un métier de contact,
alors avant toute chose,
il faut aimer les gens et surtout aimer faire plaisir aux
gratifiant que de s’entendre
dire : « grâce à vous, j’ai passé
un très bon moment ». C’est la
plus belle des récompenses. »
CM : Et si c’était à refaire,
referiez-vous les mêmes
choix de carrière ?
Bernard Weber :
« Sans aucun doute. Je me
CM : En quoi votre métier
représenterais, même au
est-il différent ?
concours des Meilleurs Ouvriers de France, alors que
Bernard Weber :
je sais aujourd’hui que cette
« Je peux dire que grâce à
mon métier, j’ai traversé l’his- reconnaissance est à double
toire de l’art. J’ai travaillé sur tranchant. Elle vous oblige à
rester au top en permanence,
des pièces de musées ou de
châteaux en restauration mais à être le meilleur tous
j’ai pu également laisser libre les jours. Et ce n’est pas toujours facile… »
cours à mon imagination en
créant des objets uniques. »
Samantha Francourt :
« Ce métier, je veux le faire
Samantha Francourt :
« Ce métier a un côté glamour depuis que je suis toute petite. Dès l’âge de dix-huit ans,
qui est très séduisant.
j’ai commencé à organiser des
On accompagne des couples
soirées. Depuis quelques mois,
qui préparent une des jourj’ai ma propre affaire et pronées les plus importantes de
fessionnellement je suis très
leur vie. C’est assez stressant
heureuse. Pour rien au monde,
mais une fois l’événement
je changerai de métier. »
passé, il n’y a rien de plus
I
14 NOVEMBRE / DECEMBRE 2013
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GRAND ANGLE
24 I Dossier
SYLVIE GOUVERNEUR, COACH VOCAL
C’est à trente ans que Sylvie Gouverneur a trouvé sa voie et sa
voix. Après s’être cherchée un moment, son histoire personnelle
l’a conduit à se remettre en question et grâce à une rencontre
avec une professeure de chant exceptionnelle, elle a fait de
sa passion, son vrai métier. « Et c’est comme ça que tout a
commencé. J’ai étudié sept longues années et travaillé avec des
groupes ; il y a trois ans, j’ai eu envie de restituer et de partager
ce que la musique et le chant m’ont apporté. En fait, j’ai réussi
à formuler et à concrétiser ce que je voulais vraiment faire
professionnellement. » La jeune femme s’est formée auprès de
professeurs confirmés Cécile Bonardi, Milo Lee et Arnaud Vernet.
Elle a suivi les cours de l’école Atla. Aujourd’hui, si Sylvie poursuit
sa carrière de chanteuse, elle a un album solo en préparation
sous le nom de Swanie, elle écrit et compose ses propres chansons, se produit régulièrement en public, elle tient à ses séances
de coaching qui lui permettent de donner, d’échanger et de faire
des rencontres avec des personnes venant d’univers très différents. La jeune femme exerce son activité à son domicile.
« J’ai une salle aménagée spécialement pour les séances de
+
D’INFOS
Contact : 06 78 17 96 36
coaching, explique-t-elle, le lieu est important, car on y vient
pour travailler même si chanter reste un plaisir. » Car Sylvie
s’adresse tout aussi bien aux amateurs qu’aux professionnels.
« Je suis un coach, précise-t-elle, pas un professeur de chant.
Je n’enseigne ni le chant lyrique, ni le jazz, je suis davantage spécialisée dans la variété. Lors des séances, j’apporte des réponses et
un soutien au projet de la personne qui est là pour apprendre ou
se perfectionner. » Les élèves de Sylvie n’ont pas de profil type.
« L’âge de mes élèves varie. Le plus jeune a quatorze ans et le plus
vieux plus de soixante. Leurs demandes sont à leur image :
très variées. J’ai des personnes qui viennent par amour du chant,
d’autres qui viennent pour apprendre une chanson très précise
parce qu’ils veulent l’interpréter lors d’une occasion particulière :
chanter pour sa future femme ou son futur mari lors de leur
mariage ou pour un proche à son anniversaire. Cette démarche
est très touchante. J’ai aussi des groupes qui souhaitent élargir
leur couleur vocale et essayer de nouvelles choses. Mais je fais
aussi travailler des chanteurs ou chanteuses semi-professionnels.
C’est tout cela le coaching. Faire progresser l’élève, s’adapter à
sa demande, y répondre et donner à l’élève les outils dont
il a besoin pour atteindre son objectif. Je les aide à libérer leur
voix tout en leur permettant acquérir de la technique. »
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Dossier I 25
SAMANTHA FRANCOURT, WEDDING PLANNER ORGANISATRICE D’ÉVÉNEMENTS
MARIEZ-VOUS, ELLE S’OCCUPE DE TOUT
D’aussi loin qu’elle se souvienne Samantha a toujours voulu
travailler dans ce secteur festif. A vingt-six ans, elle vient
de réaliser son rêve en créant son entreprise « Instant Privé »
dédiée à l’organisation d’événements et de mariages.
Samantha a passé toute son enfance à Chelles et après une
escapade de cinq années à Narbonne, elle est revenue
s’y installer en juin dernier avec la ferme intention de lancer
l’activité qui lui tenait tant à cœur depuis longtemps.
« J’ai peaufiné mon projet, et je me suis appuyée sur l’expérience acquise dans le Sud de la France où j’ai travaillé sur
l’organisation de festivals notamment à Carcassonne, explique
la jeune femme. Je me suis installée en tant qu’auto-entrepreneur pour le moment, mais je vais créer ma société,
car les clients commencent à arriver. En fait, j’ai créé mon
site et j’ai décroché mon premier contrat très rapidement :
organiser un mariage. »
La jeune femme a mené à bien le projet. « J’ai plusieurs
formules à proposer pour les futurs mariés. Cela va du simple
conseil sur l’organisation de l’événement à la formule clés en
main où je peux assister le jeune couple sur toute la préparation de l’événement du choix du thème du mariage et sa
déclinaison en passant par le conseil pour la robe de mariée,
en étant présente le jour J afin de coordonner le travail des
prestataires, traiteur, fleuriste, photographe… »
Pour satisfaire ses clients, Samantha s’est constituée un bon
carnet d’adresses. « Un bon wedding planner doit être capable
de proposer différents prestataires et de négocier des tarifs
intéressants. Choisir de passer par une professionnelle doit
garantir la meilleure des prestations, le respect du budget et
l’assurance de pouvoir profiter pleinement de cette journée
unique, sans se soucier ni de la logistique, ni de l’intendance. »
Dans son éventail de prestations possibles, Samantha propose
également les services d’un officiant de cérémonie laïque
pour les couples ne désirant pas de cérémonie religieuse.
« Je suis capable de m’adapter à toutes les demandes et
comme je suis passionnée par ce que je fais, je m’investis
énormément, » ajoute la jeune femme.
Mais Samantha ne se cantonne pas à l’organisation de mariages. Elle s’est rapprochée du salon de thé « Les sœurs gourmandes » de l’avenue de la Résistance pour y organiser deux
soirées de speed dating. Parce qu’avant de se marier, il faut
bien faire une rencontre et tomber amoureux, alors pourquoi
pas lors d’un speed dating ?
LE MÉTIER
Le métier de wedding planner arrive tout droit des Etats-Unis
et s’est installé en France depuis une dizaine d’années. On recense
près de deux cents entreprises dans l’hexagone, sans compter
les auto-entrepreneurs qui se lancent sur ce créneau.
A ce jour, il n’existe pas de formation, ni de diplôme menant à
cette carrière. En revanche, quelques écoles privées ont ouvert des
sections spécialisées mais les diplômes ne sont pas reconnus par
l’Etat. Un cursus passant par une école de communication avec
une spécialisation « événementiel » voire d’attachée de presse ou
une école de commerce, associé un sens du relationnel et une organisation personnelle sans faille, le tout conjugué avec des stages
dans des entreprises reconnues du secteur semblent être actuellement le parcours le plus approprié afin d’apprendre les ficelles
du métier.
+
D’INFOS
Instant Privé
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GRAND ANGLE
+
26 I Dossier
D’INFOS
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Tél. : 01 79 72 75 00
UNE VISIBILITÉ SUR INTERNET
INDISPENSABLE
Martin et Julien Tav.
TKN SOLUTIONS :
LE WEB DESIGN MADE IN CHELLES
Si Internet a été une vraie révolution, le réseau est également
à l’origine de nouveaux métiers. Il est aujourd’hui quasi impossible d’exister économiquement sans être présent sur
la toile. Les entreprises comme les commerces se doivent
d’avoir une visibilité pour les uns, voire une seconde vitrine
pour les autres. Avoir son site Internet est donc une nécessité,
question de standing. Julien et Martin Tav, âgés respectivement de 35 et 33 ans, deux frères, tous deux ingénieurs informaticiens, après avoir fait leurs preuves dans de grandes
entreprises privées en tant que salariés, ont décidé de créer
leur propre entreprise TKN Solutions, spécialisée dans la création, le développement, la maintenance de sites web professionnels. « Nous sommes Chellois depuis de longues années,
raconte Julien, même si nous avons quitté Chelles quelques
années pour des raisons professionnelles, dès lors que nous
avons pris la décision de créer notre entreprise, c’est à Chelles
que nous avons décidé de nous implanter en 2010.
Nos premiers locaux étaient à l’entrée de Chelles, près de
Gournay, et puis en janvier 2013, nous avons eu l’opportunité
de nous installer en plein centre-ville. » La petite entreprise
a ciblé dès sa création une clientèle TPE et PME ainsi que
des commerces souhaitant développer leur activité et avoir
une seconde vitrine sur la toile. « Nous avons fait pas mal de
prospection, poursuit Julien et nous nous sommes constitués
une clientèle. Notre point fort, c’est l’accompagnement de
nos clients dans leur communication Internet.
Nous leur proposons un projet sur mesure qui leur ressemble
et surtout facile d’utilisation pour leur mise à jour sans pour
autant être informaticien. »
C’est aujourd’hui une évidence, quelle que soit la taille de
l’entreprise, elle se doit d’être présente sur Internet et bien
référencée sur les moteurs de recherche. Dès lors, petites ou
moyennes, elles se tournent vers les créateurs de site web.
« Nous avons fait le pari de la proximité, en proposant des
concepts adaptés à la particularité de chaque client.
Par exemple, nous sommes en mesure d’offrir la fonctionnalité du devis en ligne pour les artisans. Nous travaillons également sur les sites de ventes en ligne. Il s’en ouvre de plus en
plus sur des produits très spécialisés comme des services,
et cela malgré la crise, » précise Julien. Autre point fort de
l’entreprise et pour lequel elle a reçu une habilitation,
la formation. « Pour nos clients de sites web, nous les formons
pour qu’ils puissent assurer leurs mises à jour, mais nous
prenons en charge la maintenance, et nous avons aussi
les compétences requises pour assurer des formations sur des
logiciels dans le cadre de la formation professionnelle. »
UN CONTEXTE ÉCONOMIQUE
DIFFICILE MALGRÉ TOUT
Si la petite entreprise affiche un chiffre d’affaires à six
chiffres pour 2012, l’année 2013 n’a pas permis l’embauche
de personnel. « C’était pourtant notre objectif, expliquent
les deux garçons mais l’activité s’est ralentie en mai dernier.
Aujourd’hui, il nous manque un commercial. « C’est moi qui
joue ce rôle pour le moment, explique Julien, alors que fondamentalement, ce n’est pas mon métier. Pour mettre en page
nos sites, nous faisons appel à des graphistes free-lance et
nous offrons des stages à de jeunes diplômés. »
Alors même si l’année 2013 n’a pas été financièrement
à la hauteur des espérances des frères Tav, ils sont tout de
même prêts à se lancer de nouveaux défis.
« Développer notre clientèle reste notre priorité bien entendu,
mais nous nous intéressons également à la création de nouvelles applications pour smartphones. »
Les projets ne manquent pas et pour toucher du doigt leurs
objectifs, Martin et Julien travaillent dur.
« Aujourd’hui, on gagne moins d’argent qu’en étant salariés
dans une grande entreprise, on travaille plus, mais
on est plus heureux ! »
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Reportage I 27
DÉCOUVERTE
Reportage Isabelle Trimaille I Photos Bernard Touati
Georges Fournier et Lise London : Première rentrée dans des locaux neufs
Emotion à l’écolE matErnEllE FourniEr
Ils sont de retour dans le groupe scolaire, les enfants de la maternelle Fournier
ont découvert le 3 septembre dernier leur toute nouvelle école. Après les deux
incendies successifs qui ont détruit les bâtiments de l’établissement, une école
modulaire les a accueillis durant deux années scolaires. Aujourd’hui, l’équipe
enseignante menée par Brigitte Dumond, les parents et les enfants tournent la page
et s’approprient doucement les locaux, non sans une certaine émotion.
I
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DÉCOUVERTE
28 I Reportage
Aurélie.
« Nous avons vraiment une
belle école, déclare Brigitte
Dumond sa directrice, les
couleurs, l’espace, les extérieurs, elle est vraiment
agréable à vivre. D’autant
plus que les demandes que
nous avions formulées durant la concertation avec
Brigitte Dumond.
les architectes ont été
prises en compte comme la création d’une
salle des maîtres. » Les deux cents enfants
sont accueillis dans sept classes, cinq reconstruites dans l’ancien bâtiment et deux dans le
nouveau. « Les salles de classe sont très spacieuses, plus de 60 m2 pour les plus grandes,
ajoute Brigitte Dumond, elles ont chacune
une couleur, une bande de peinture magnétique permet d’afficher les dessins des enfants. » L’école est aussi mieux protégée,
chaque classe dispose de volets anti-intrusion.
De grandes salles pour les centres de loisirs,
une salle de motricité et une autre dédiée à
la bibliothèque contribuent également au
bien-être des enfants. Cette année a également été celle de la découverte du restaurant
scolaire pour les petits de maternelle. « L’espace restauration est une vraie réussite, souligne la directrice, les couleurs, le mobilier,
l’éclairage, tout est digne d’un restaurant,
c’est d’ailleurs ce que j’ai dit aux enfants. »
ENCORE QUELQUES
AJUSTEMENTS À RÉALISER
Pour autant, les enseignants n’ont pas oublié
leur ancienne école. « Si les enfants se sont
très vite adaptés et ont pris leurs marques,
pour nous enseignants, le souvenir de notre
ancienne école est encore bien présent,
même si celle-ci est plus moderne. » Alors
que parents et enseignants affichent une
satisfaction générale, quelques travaux
se poursuivent durant les vacances de la
Toussaint. « Il nous manquait des porte-manteaux, explique Brigitte Dumond, cela peut
paraître dérisoire mais pour un enfant c’est
important d’avoir un endroit bien à lui pour
ses vêtements, c’est un repère. Le bitume
dans la cour de récréation doit être également refait et en novembre, des arbres
seront plantés. » Les activités liées aux
Leila.
nouveaux rythmes scolaires se mettent en
place progressivement. « Sur le temps de
pause méridienne, nous ne commencerons
qu’après les vacances de la Toussaint,
explique la directrice et pour le soir, nous
allons mettre en place une concertation
avec l’équipe d’animation afin d’élaborer un
projet épanouissant pour les enfants. »
UNE BONNE NOTE POUR
L’ECOLE FOURNIER
Aurélie, maman de Mayane, trois ans
et demi
« Nous avons une très belle école. Elle est
grande et au début on cherchait nos enfants.
Malgré tout, il reste quelques petites améliorations à apporter, il manque des portemanteaux et les enfants ne peuvent pas
ranger leurs affaires, ce n’est pas pratique
pour des tout-petits. »
Leila et son petit Zakaria, quatre ans et
demi
« A la rentrée, nous avons découvert une
belle école spacieuse et lumineuse : plus rien
à voir avec les classes modulaires. Mon petit
Zak a pris un grand plaisir à la rentrée dans
son école toute neuve. Il a pris ses marques
très vite et il n’a pas été perturbé plus que
ça. Le seul problème rencontré, c’est au self
où il a semble-t-il eu un peu de mal avec son
plateau. »
Lynda et Lucie, cinq ans
« Nous avons retrouvé une superbe école
avec beaucoup de lumière et de superbes
couleurs très bien adaptées aux petits de
maternelle. Les enfants ont l’air heureux et
donc si les enfants sont contents, les parents
aussi. »
ENTHOUSIASME
À LISE LONDON
Cette rentrée 2013 à l’école Lise London est
pour son directeur et son équipe une bonne
surprise et ce malgré les travaux toujours
en cours. « Je m’attendais à des conditions
de travail plus difficiles, raconte Olivier Aubard, le directeur de l’établissement. Mais
en fait, il y avait déjà beaucoup de choses
de faites et la direction de l’Enseignement
Lynda et Lucie.
avait bien anticipé. Meubles et matériel
étaient installés. En revanche, la mise en
place administrative a été un plus longue
que prévue. » L’école compte pour cette
année quatre classes, deux en pré-élémentaires et deux en élémentaires. « Au départ,
explique le directeur, nous n’avions prévu
qu’une seule classe de CP, puis nous avons
eu des demandes de parents qui souhaitaient voir leur enfant intégrer l’école, ce
qui a conduit à l’ouverture d’une seconde
classe en primaire. Seule difficulté, la
gestion des différences de niveaux. En effet,
la classe est composée d’élèves du CE1 au
CM2. J’ai douze CE1, six CE2, deux CM1 et
huit CM2. » Une situation qui n’a pas
forcément séduit les parents à la rentrée
mais les inquiétudes ont, selon le directeur
de l’école, disparu depuis. « Il est vrai qu’enseigner avec quatre niveaux reste compliqué d’autant que la classe compte
vingt-huit élèves. Je savais avant de prendre
le poste que j’aurais une classe avec
plusieurs niveaux, mais je n’imaginais pas
en avoir quatre. C’était la surprise de la
rentrée. » Mais cela n’a pas entaché
l’enthousiasme du directeur, loin de là :
« C’est fabuleux d’être dans une école totalement neuve, explique-t-il, on construit
une équipe, on crée une ambiance… Et puis
concernant les locaux, il n’y a rien à redire.
Tout est bien pensé. » Il y a bien eu quelques
« bugs » mais sans conséquences graves :
une fuite d’eau vite réparée et quelques
soucis avec la ligne téléphonique. A la
mi-octobre, tout était rentré dans l’ordre.
« Les travaux qui se poursuivent ne dérangent pas le quotidien de l’école et surtout
c’est pour la bonne cause, » ajoute le directeur.
NOUVELLE ÉCOLE
ET NOUVEAUX RYTHMES
SCOLAIRES
Là-aussi, le virage s’est plutôt bien négocié.
« Certains parents disent avoir décelé de la
fatigue chez leurs enfants, poursuit Olivier
Aubard, pour ma part, je n’ai pas remarqué
de réels changements au niveau de l’attention. Côté organisation, cela se passe bien.
Les passerelles entre l’école et l’accueil de
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ReportageII29
29
Reportage
Mdjkane Sihem.
Florence et Paul.
SATISFACTION A
LISE LONDON
Mdjkane Sihem
« Nous avons déménagé cet été, explique
cette maman d’une petite fille scolarisée en
maternelle. Ma fille était à l’école des Aulnes
l’an dernier. J’ai su avant les vacances d’été
qu’elle intègrerait ce groupe scolaire. Personnellement, j’ai été agréablement surprise car
les délais de construction ont été respectés
et les enfants accueillis dans de bonnes
conditions. Le personnel s’est mobilisé pour
eux et nous avons eu deux réunions avec
les enseignants qui nous ont rassurés parce
qu’il est vrai que les travaux se poursuivent
alors que les enfants sont dans l’école.
Côté aménagement, l’école est très jolie
même si ici ou là, il manque encore quelques
porte-manteaux. L’essentiel, c’est que les
enfants se soient bien adaptés et qu’ils se
sentent bien. Les nouveaux rythmes scolaires
ne me concernent pas vraiment dans la
mesure où je ne travaille pas et que je
reprends ma fille à l’heure du déjeuner et
que je suis à la sortie de l’école à 16 h 15. »
Florence et Paul, quatre ans
L’école Lise London, au centre Olivier Aubard, le directeur.
loisirs se mettent place naturellement dans
la mesure où l’équipe d’animation et
l’équipe pédagogique ont les mêmes objectifs : faire au mieux leur travail pour les enfants. » Quant au choix du mercredi matin
travaillé, l’enseignant reste sceptique et aurait préféré revenir en classe le samedi
matin. « L’ambiance de cette dernière matinée de la semaine était différente, les enfants comme les parents étaient plus
détendus. Dans ce choix du mercredi matin,
j’espère que c’est bien l’intérêt de l’enfant
qui a primé. »
Florence, elle, a choisi cette école pour son
fils Paul, élève en maternelle. « Normalement, explique-t-elle, Paul aurait dû être
scolarisé à l’école des Arcades Fleuries, mais
j’ai demandé une dérogation pour qu’il
intègre Lise London. Nous habitons juste en
face de l’école, je trouvais cela plus logique.
La dérogation nous a été accordée et j’en suis
très contente. De plus, comme je travaille
chez moi, mes horaires sont très flexibles,
ce qui me permet d’être à la sortie de l’école
à 16 h 15. En fait, je m’adapte aux horaires
de mon fils. Mais si je trouve l’école très
sympa, je déplore tout de même l’absence de
panneaux indiquant la sortie de l’école aux
automobilistes. Et pour assurer la sécurité
des enfants, nous aurions besoin de la présence d’un agent de police municipale pour
la traversée de l’avenue du Gendarme
Castermant aux heures d’entrée et de sortie. »
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Les Cuizines, l’économie d’un concert
COMBIEN ÇA COÛTE ?
Enquête I 31
par Joëlle Bappel I Photos Bernard Touati
DÉCOUVERTE
L’achat d’un billet de concert n’est pas un acte anecdotique. Il s’agit d’une
contribution à une économie parfois fragile, celle du spectacle vivant, et plus
précisément aux Cuizines, structure municipale, celle des musiques actuelles.
L’objectif étant de permettre l’accès aux concerts à tous les publics et à moindre
coût. L’économie d’un billet favorisant également le soutien à la création
artistique, la découverte de nouveaux artistes et la diversité des approches
artistiques qui ne trouvent pas écho dans les grands médias.
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CM 14 P 31-34 Enquete_Mise en page 1 29/10/13 10:45 Page32
DÉCOUVERTE
32 I Enquête
Mixité des styles
et tarifs adaptés
LE JUSTE PRIX
Ouvert en 2001, Les Cuizines est un équipement en régie directe
de la Ville de Chelles. Ce lieu de promotion et de diffusion de
musiques actuelles regroupe une salle de concerts de 270 places
debout, un club d’une centaine de places debout, quatre studios
de répétition, un studio d’enregistrement, un centre d’information
et de ressources. Ses missions sont : la diffusion d’artistes
émergents, amateurs et professionnels, locaux, nationaux et
internationaux ; l’accompagnement de projets artistiques et
le soutien à la création ; la sensibilisation des publics Grâce à
l’intervention publique, à savoir les subventions de la Ville et
de ses partenaires (un important soutien du conseil général de
Seine-et-Marne et du ministère de la Culture et de la Communication par des aides au fonctionnement, des aides aux projets
versées par le conseil régional d’Ile-de-France, le Centre National
de la Variété et de la Communauté d’agglomération de Marne et
Chantereine), les Cuizines sont en mesure de vous proposer une
programmation musicale riche et diversifiée à un prix le plus
abordable possible. « Les dépenses et les recettes d’un concert sont
très variables, précise Sylvain Colas, directeur de la structure. Nous
sommes véritablement dans une mission de service public. Le prix
d’un billet n’est pas uniquement décidé en fonction du coût du
spectacle. On peut également avoir une approche économique
pour les artistes de notoriété. Notre démarche étant de proposer
des concerts à des tarifs intéressants afin de faire venir tous
les publics. L’idée générale restant l’accès à la musique pour
tous, son développement, l’accompagnement des artistes et
le rayonnement de la structure sur la ville et au-delà. »
35 CONCERTS ANNUELS ET DE MULTIPLES
RENDEZ-VOUS CULTURELS
La fidélité du public aux Cuizines est en constante progression.
Elle est le fruit du parti pris d’un équipement ouvert sur l’extérieur, de sa fréquentation hebdomadaire par plus de deux cents
musiciens venant répéter, du travail de partenariat avec le conservatoire intercommunal, des relations fortes avec le tissu associatif
et la transversalité avec les services municipaux (structures
jeunesse, centres de loisirs, université interâges, espaces socioculturels) et enfin grâce aux actions en milieu scolaire (écoles
primaires, collèges et lycées). « Pour autant, la programmation
couvrant la diversité de musiques actuelles étant fortement
tournée vers des artistes émergents, chaque concert comporte
une prise de risque importante sur la découverte, ajoute Sylvain
Colas. Nous produisons la quasi-totalité des trente-cinq concerts
proposés chaque saison. Environ trente de ces spectacles présentent des artistes professionnels. En complément, nous proposons
une diffusion de six à huit événements annuels à vocation
ulturelle (Skaterock, 12 heures de concert contre le Sida, semaine
de la solidarité internationale, concert de l’option musique
du lycée Bachelard et de la section musiques actuelles du
conservatoire, festival inter-lycées, etc.), sans compter les autres
rendez-vous proposés toute l’année : expositions, ateliers,
rencontres-débats… » Passeport jeunes, étudiants et demandeurs
d’emploi, plein tarif, gratuité pour les moins de douze ans…
les tarifs tiennent compte de votre situation et donc de votre
porte-monnaie. L’entrée moyenne d’un concert étant d’environ
10 euros.
La carte concerts : des tarifs réduits pour tous
Elle permet des tarifs plus attractifs. Valable un an, elle donne
droit à 4 € de réduction sur chaque concert. Elle est gratuite pour
les habitants des moins de vingt-cinq ans des communes de
Chelles, Vaires, Courtry, Brou-sur-Chantereine, coûte 10 € pour
les plus de vingt-cinq ans et 15 € pour les autres usagers. Les
détenteurs d’un passeport jeune de la ville de Chelles ont les
mêmes avantages. Les réservations des concerts sont possibles
(avec frais de commissions) dans les points de vente habituels
et depuis janvier en ligne sur www.lescuizines.fr (frais de
commissions réduits de moitié).
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Enquête I 33
certains producteurs de spectacles permettent de programmer
ces artistes à des coûts qui restent raisonnables. Compte-tenu de
l’ensemble du projet de la structure, ces concerts sont de l’ordre
de deux à quatre par an. Ils sont cependant indispensables car
ils ont un effet « locomotive », attirant une attention toute
particulière du public sur notre salle. Les Cuizines se doivent
de programmer ces artistes dans un souci de rayonnement
culturel, l’accès à nos concerts au plus grand nombre restant notre
principal objectif.
CACHET DE L’ARTISTE
« Le spectacle programmé est tout d’abord acheté à un producteur de spectacles dont le métier est de vendre le concert,
explique Sylvain Colas. A sa charge de rémunérer son plateau ainsi
que tous les coûts liés à la logistique (frais de déplacement,
cachets des musiciens et des techniciens son et/ou lumière, commission du tourneur). On détermine ensuite et ensemble une date,
une heure et on vérifie les conditions prévues dans le contrat.
L’usage veut que l’hébergement ainsi que les repas et collation
soient à notre charge. Selon la configuration technique souhaitée,
nous mettons également nos équipes techniques à disposition.
Outre la rémunération des artistes et les frais ci-dessus cités, un
concert comporte d’autres frais : la sécurité, la communication
(affichage, flyers, programme, site internet), les frais de billetterie,
le personnel permanent et vacataire, les taxes. Pour les artistes
professionnels, il existe des minimas sociaux, le budget artistique
moyen engagé aux Cuizines par soirée (deux à quatre concerts)
est de 2 800 €. Celui-ci peut augmenter en fonction de la
notoriété de l’artiste. » Défendre les artistes « découverte » est
également pour nous un pari. Depuis 2002, les Cuizines ont
accueilli des artistes qui aujourd’hui ne sont plus à présenter :
Tryo, Dionysos, High Tone et plus récemment Les Fatals Picards,
Moriarty, Izia, Brigitte, Sexion d’Assaut, etc. Nous nous positionnons également en « dénicheurs de talents », ce qui implique une
veille artistique permanente et une relation soutenue avec
les producteurs de jeunes artistes. En ce qui concerne les artistes
dits « têtes d’affiches », leur programmation est de plus en plus
délicate, étant donné la fragilité économique de la filière entre
autre causée par la chute des revenus liés à la vente de disques,
et donc des tourneurs, par la suppression progressive des
tours-supports jadis versés par les maisons de disques. Ce sont des
spectacles qui coûtent chers (à partir de 5000 € et au-delà)
et que le budget programmation des Cuizines ne permet pas
d’assumer. Cela dit, la négociation et le travail régulier avec
PROMOTION ET DIFFUSION
Jazz, rap, metal, folk, pop, rock, soul, trip hop, blues, ragga,
reggae, funk… Les musiques actuelles sont aujourd’hui un terrain
privilégié de rapport à la création artistique. L’action de diffusion
mais aussi de soutien à la création a donc pour objectif de
contribuer à la préservation et à l’élargissement de cette diversité
musicale. Pour faire la promotion de ses concerts, amener le
public à fréquenter la structure et le fidéliser toute l’année, les
Cuizines multiplient les actions de communication. « Nous
faisons de la médiation en directe, précise Arnaud Gravade, en
charge de ce secteur. Pour toucher le plus possible de jeunes,
nous nous rendons dans les lycées et les universités afin de
distribuer des tracts. Ce travail de terrain est indispensable et
ouvre la porte à un relationnel très important pour nous. Internet
et les outils de communication de la Ville sont aussi de précieux
partenaires. Les médias sont également nécessaires à la promotion d’un concert et nous travaillons en étroite collaboration avec
l’ensemble des réseaux sociaux. Pour chaque concert, nous
diffusons deux cents affiches. Elles seront apposées par un prestataire extérieur. Le programme trimestriel est, lui, imprimé en
10 000 exemplaires. Pour le réaliser, nous faisons également
appel à un graphiste. Tout cela pour dire que le prix d’un concert
prend en compte l’ensemble de ces facteurs et que son coût
dépen du fonctionnement global de la structure. » Ces outils de
communication ne sont cependant pas suffisants. «Le travail
d’action culturelle que nous menons auprès de publics scolarisés
et des populations les plus éloignées de l’art et de la culture,
représente un axe fort du projet éducatif. Une politique tarifaire
adaptée ne suffit pas. Il faut sensibiliser les publics et leur donner
les codes pour apprécier la création ou tout simplement les
amener à franchir la porte d’un équipement culturel. C’est
pourquoi nous programmons des spectacles pour le jeune public,
afin de le sensibiliser très tôt », conclut Sylvain Colas.
I
14 NOVEMBRE / DECEMBRE 2013
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DÉCOUVERTE
34 I Enquête
Jean-Marc et Martine.
DANS LES COULISSES
DU CONCERT DE KELLYLEE EVANS…
Ils sont venus la voir, l’entendre, l’écouter. Habitués des
Cuizines ou venant pour la première fois, ils nous livrent
leurs impressions.
Martine et Jean-Marc : « C’est notre premier concert dans ce
lieu. « Moi, personnellement, j’aime bien le jazz et c’est une
connaissance qui m’avait informée de ce concert, précise
Martine. Je trouve les tarifs proposés par Les Cuizines vraiment
très intéressants par rapport à ceux pratiqués sur Paris. Une
scène de proximité c’est une vraie chance. Pas de problème de
transport ni de stationnement. Aller sur la Capitale en fin de
semaine n’est pas si simple et rend souvent la sortie compliquée. »
Ludivine et Jean-François. : Venant de Noisy-le-Grand et de
Champigny, c’est leur première venue aux Cuizines. « Nous avions
entendu parler de l’annonce de ce concert sur Internet et puis nous
écoutons aussi très souvent Radio Nova ou TSF jazz. Nous avons
payé 28 euros pour deux places, soit 14 euros à l’unité, alors qu’il
nous aurait fallu débourser pas moins de trente-cinq euros chacun
pour aller voir Kellylee Evans sur Paris, à la Cigale. » Ludivine ajoute :
« Moi, ce que j’aime ici c’est le côté éclectique du lieu. La configuration est bien pensée car multiple et dotée de pôles différents.
On y trouve un espace bar, un espace détente, un lieu de lecture et
information, une expo d’artiste, etc. Cela donne au lieu un aspect
multiculturel très intéressant. »
Charlotte a vingt-cinq ans : «Je suis chelloise et j’habite le quartier de l’Aulnoy. Je connais bien les Cuizines et j’y viens majoritairement pour les concerts. Ce n’est pas loin de chez moi et la
programmation est particulièrement bien pensée. Il y en a pour tous
les goûts et toutes les oreilles. Moi, j’écoute un peu de tout mais ce
concert de jazz m’intéressait particulièrement. J’écoute beaucoup
Radio Nova et j’ai connu Kellylee Evans sur cette radio. Habituée du
lieu, je reçois régulièrement par mail l’ensemble des concerts et puis
je lis aussi les informations dans la presse municipale. J’ai pris mon
billet en ligne la semaine dernière. Rapide, facile, pas cher. »
Marie est chelloise et présidente de l’association Jazz Gospel
et Cie. : « Nous sommes venus en famille, avec mon mari et notre
petite Adèle âgée de dix ans. Je ne connais pas spécialement
Kellylee Evans mais comme j’adore le jazz j’ai été tentée de
découvrir cette jeune artiste. Nous avons fait des recherches sur
Internet et son style, sa voix, tout d’elle nous a donné envie de
l’écouter en live. Ce que j’aime ici c’est justement la salle. Intimiste,
elle convient parfaitement à ce style de concerts. Les prix sont
vraiment très intéressants. En prenant la carte plus de 25 ans, nous
avons payé chacun 8 euros et c’est gratuit pour notre fille. Pour
être très honnête, cela revient moins cher qu’une baby-sitter et, en
plus, on éduque ses oreilles et on l’ouvre à la culture musicale ! »
Charlotte.
Jean-François et Ludivine.
Claude et Martine.
Sandra et Marcela sont amies et viennent de Noisiel :
« Moi, c’est la troisième fois que je viens, précise Sandra. Kellylee je
connaissais son dernier album et sa reprise du très célèbre « Désolé »
de Sexion d’Assaut est vraiment bien. Je crois qu’elle va la chanter
ce soir… Nous avons payé chacune 12 euros. Ce qui est forcément
moins cher que sur Paris et en plus ce n’est qu’à quelques kilomètres de notre domicile. »
Vincent est de Courtry et Julie de Bondy : « Nous, on a payé
très précisément 10,99 € chacun car nous avons pris nos places
sur Internet. C’est notre premier concert aux Cuizines et tout
ici nous donne envie de revenir. La déco, l’ambiance, l’intimité
de la salle… »
Claude et Martine viennent aussi pour la première fois :
Habitant toutes les deux Villeparisis, elles sont ravies de venir écouter la jeune artiste jazz-soul. « Moi, je connais ses chansons précise
Martine. Elle reprend avec beaucoup d’authenticité les grands standards comme Nina Simone, entre autres. Pour ce soir, nous avons
eu des invitations par un ami. Mais si nous avions dû payer nous
serions venues quand même. Nous nous sentons bien dans ce lieu.
Pour le coup, c’est assez intergénérationnel. Sans doute le style
musical du concert. Et puis on se sent en sécurité ici et cela nous
évite d’aller sur Paris et de reprendre les transports la nuit… »
Marie, Océane, Perrine et Eden ont entre treize et dix-sept
ans : Les trois amies de Chelles sont ravies de retrouver leur copine
venue de Rennes pour partager ensemble cette soirée musicale.
« Nous on connait bien les Cuizines. On était déjà venues voir les
Fatals Picards et puis ce soir on n’a payé que 8 € chacune pour le
concert de kellylee Evans. C’est vraiment génial pour nos petits
budgets d’étudiantes ! »
+ d’infos
Les Cuizines
38, rue de la Haute Borne
Tél. : 01 60 93 04 70
[email protected]
BM Chelles MAG Novembre-Decembre.indd 6
21/10/13 10:46
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ESCALES
36 I Rencontres
Portrait Joëlle Bappel.
LA MUSIQUE
IDENTITAIRE DE…
STRICKAZ
SOUS DES INFLUENCES REGGAEHIP-HOP, LE GROUPE CHELLOIS
PRODUIT UN SON UNIQUE ET
VOLCANIQUE. SORTI EN MAI 2013,
LE SECOND VOLET DE SA SAGA
INTITULÉE THE FIRST TALES OF
STRICKAZ POURSUIT LA LOGIQUE
DU PREMIER VOLUME ET POSE
UN FLOW À LA FOIS TONIQUE ET
RÉALISTE. POUR DES CHANSONS
ENGAGÉES ABORDANT AVEC FORCE,
VÉRITÉ ET SUBTILITÉ DES THÈMES
D’ACTUALITÉ ET DE SOCIÉTÉ. UNE
BELLE SIGNATURE À DÉCOUVRIR.
Fondé en 2009, Strickaz est
l’aboutissement d’une
longue amitié musicale née
sur les bancs des lycées
chellois. De cette rencontre
est venue l’envie d’associer
des idées, de partager des
univers et de mixer des
genres et des compétences.
Simon (chant), Tim (chantguitare), Rémi (dub et effets
sonores), Olivier (basse) et
Alexandre (batterie) ont
fabriqué Strickaz selon leurs
ressentis personnels et leurs
envies communes.
«C’est sous le nom des Dubs
Busters que nous avons débuté dans la musique, précise Simon. A l’époque nous
n’étions que trois et nos
textes s’inspiraient de l’actualité sociale et sociétale, à
savoir l’économie, la tolérance, le racisme, les crises
financières, l’amour, la vie
en général. A ce jour, ce sont
toujours nos sources d’inspiration et le fil conducteur de
nos revendications. Enrichi
de nouveaux musiciens le
groupe se produit désormais
sous le nom de Strickaz qui
signifie « strictement notre
style, une musique qui interpelle, frappe et marque les
esprits ». Notre formation a
véritablement pris forme en
avril 2010 lors d‘une soirée
étudiante à la fac de Marnela-Vallée. C’est à partir de
ce premier concert que tout
a vraiment commencé.
Le public nous a suivis et les
concerts se sont succédé :
première partie de U-Roy à
Files 7 puis du groupe Lutan
Fyah aux Cuizines, le festival
des Nez Rouges de Grenoble, des scènes parisiennes,
etc. L’idée de départ a été
ensuite de sortir un premier
album d’une quinzaine de
titres et puis nous avons
pensé que, pour évoluer
rapidement, il fallait faire
le choix d’une trilogie, soit
3 cd de 9 titres chacun.
Le premier opus de The First
Tales Of Strickaz est sorti fin
2010, le second a été pressé
en mai dernier et le troisième est en gestation. »
L’originalité et la force du
groupe ? Sa conception en
autoproduction et son indépendance totale. «Etre totalement autonome avec la
liberté qui va avec est une
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Rencontres I 37
UNE MUSIQUE
INÉDITE, À LA JONCTION DU REGGAE ET
DU HIP-HOP
Crédit : Sandra Labarrère
ACTU
grande richesse, poursuit
Simon. Nous avons édité
le premier chapitre en trois
cents exemplaires puis mille
cd ont accompagné le second volume. Lorsque nous
avons vu les cartons arriver,
nous en avions les larmes
aux yeux. Tout est autofinancé par le groupe, ce qui
rend notre histoire plus
forte encore. Le troisième
volet de la saga sera fait
avec la même équipe et devrait être plus mature et
plus abouti. Pour l’instant,
notre objectif est de faire
vivre le volet 2. Les textes
sont soit en anglais ou en
français. Un cocktail de langages construit et bien
rythmé. A la fois lourds de
sens et de raison, abordant
les horreurs de la guerre,
le sort de la planète, les
scandales financiers, entre
autres. Des thèmes graves
qui côtoient d’autres plus
légers comme les plaisirs à la
fois simples et compliqués de
la vie de tous les jours, mais
les plaisirs quand même… »
Strickaz sera en concert
aux Cuizines le 6 décembre à 20 h 15, en première
partie du concert
The Skints et Broussaï.
A suivre également,
la réalisation de trois clips
vidéo accompagnant trois
chansons du second volet
de leur saga The First Tales
Of Strickaz.
+
D’INFOS
06 77 46 82 78
www.strickaz.com ou
[email protected]
facebook strickaz ifficial
et twitter
dais, de la flûte médiévale.
Bref, tout ce qui fait le style
Strickaz ! A terme, nous aimerions évidemment arriver
à vivre de notre passion.
Pour le moment, notre
Le second volet de cet
statut d’auto-entrepreneur
ouvrage sonore totalement
nous convient même s’il est
original débute par « Welun frein pour pas mal de
come », une invitation qui
choses. On évolue donc
vous met tout de suite dans doucement et on se teste
l’ambiance et annonce des
par nous-mêmes. Dans un
titres mixant hip-hop et
avenir plus ou moins proche,
reggae. Un mirage à minous souhaiterions pouvoir
chemin entre calme et indi- également créer une maison
gnation, espoirs et doutes,
de production, un label pour
bonheur et mélancolie, sou- les autres, une sorte de
rires et pleurs… La surprise
collectif car la notion de
vient ensuite avec Nos saigroupe est primordiale pour
gneurs qui surprend par son nous et mettre nos compéstyle médiéval. Just One
tences au service des autres
arrive ensuite avec un mix
fait aussi partie de notre
entre électrique et roots.
façon de concevoir la muMa colère et ses airs hip-hop sique. Pour nos concerts live,
vient à point avec des
nous nous entourons du
paroles bien articulées, un
savoir-faire de notre équipe
refrain rock qui apporte
technique Mx Evénements
l’identité du groupe, un
composée de Maxime,
message plein de doute et
Cédric, Philippe, Marc, Luna
d’espoir à la fois. Zombie
Optix, Sandra Labarrère et
Island annonce alors une
Laëtitia. Tous jouent un rôle
chanson explosive très
primordial dans l’aventure
dynamique, oscillant entre
Strickaz.»
bonheur et mélancolie et on
conclut avec Devolution,
DÉMARCHE
une belle rythmique, alliance de reggae-ragga,
Les paroles très
dénonçant les abus de notre
conscientes de ce nouvel
planète et apportant un
opus vont dans la contimessage d’espoir. Bref,
nuité du premier. Strickaz
le tout est véritablement
se lance désormais à l’assurprenant et comporte de
saut des scènes locales et
multiples facettes avec des
nationales pour s’affirmer
voix et des styles différents
haut et fort dans le paytrès complémentaires.
Strickaz est porté dans ses
sage du reggae français.
airs par une énergie positive,
débordante et généreuse.
Les influences du groupe
vont du reggae avec Bob
Marley, Steel Pulse, Israel
Vibration, Raggasonic et
Sinsemilia, au hip-hop de
IAM, NTM, NAS, Eminen,
Jimi Hendrix… « Notre musique est un brassage des
deux et notre propre fondation. On y rajoute beaucoup
de choses à nous. A savoir
de la bossa nova, de la cornemuse, du bouzouki irlan-
I
14 NOVEMBRE / DECEMBRE 2013
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ESCALES
38 I Rencontres
L’écriture voyageuse de…
David Mousqué
La légende des Sans peur est son premier roman
jeunesse. Passionné par le monde de l’enfance,
l’auteur David Mousqué nous offre un joli conte
moderne et poétique, messager d’espoir et de
transmission générationnelle. Le livre imaginaire
permet de se projeter dans l’histoire et de se former sa part de vérité. L’important étant de se créer
son propre monde et de faire partie de l’aventure…
Par Joëlle Bappel. Photos Bernard Touati.
Des histoires dont les
enfants sont les héros
David Mousqué a pris la
plume en 2005. Passionné
par les enfants, enseignant
après avoir été animateur
et directeur de centre de
vacances, il s’est spontanément intéressé à la littérature jeunesse. «Encouragée
par Sandrine, ma compagne, J’ai attrapé un stylo
et un cahier et ensuite tout
est venu très vite. Inventer
des histoires pour le jeune
public m’est apparu comme
une évidence, l’écriture me
permettant de traduire sur
papier ce que je voulais
exprimer à l’oral. Trouver
les mots, leur donner un
sens particulier, embarquer
le jeune lecteur dans mon
monde pour en faire le sien,
permettre à l’enfant de
s’identifier, l’inviter à se
construire un personnage…
ont guidé mon imagination
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Rencontres I 39
L’inespéré se produit et
le rêve devient réalité.
Le roman sort grand gagnant et je remporte
la finale. Le livre change de
nom et La légende des Sans
peur va enfin pouvoir vivre.
C’est pour moi un véritable
déclic. Encouragé et heureux, je décide de continuer
et me remets à l’écriture.»
de paix et accompagnent ma
solitude. Ce sont des facteurs
essentiels à mon équilibre de
vie. Parallèlement, je me suis
mis à la création de jeux de
société et j’ai déjà plusieurs
projets aboutis ou remarqués. L’un a été retenu au
festival de jeu de Partenay,
l’autre à celui de Toulouse et
le dernier est dans les mains
de l’éditeur Djeco. »
démarche, leur amour pour
l’écriture et le respect qu’ils
ont pour les apprentis écrivains dont je fais partie. Mon
prochain livre est déjà en
gestation. Il sera destiné au
jeune public et lui racontera
l’histoire du Conseil National
de la Résistance, sous forme
d’un roman-documentaire
écrit avec des mots pour eux.
Pour La légende des Sans
peur, je souhaite vraiment
Ecrire, un prétexte
et nourri mes envies.
mal qu’il lui fait et du bien
L’invité de la médiathèque remercier toutes celles et
à la solitude
J’avais très à cœur de créer qu’elle lui donne. J’ai travaillé David Mousqué a quarante- Jean-Pierre Vernant
ceux qui m’ont accompagné
un univers dont l’enfant
par petite tranche d’une à
et encouragé dans l’aventure
Le 5 octobre dernier, David
deux ans. Il est né à Paris
serait le héros et où il trou- deux heures par jour. Il m’a
Mousqué était l’invité d’hon- unique et magnifique qu’est
et a vécu à Chelles jusqu’à
verait sa place. J’ai volonfallu un an et demi pour
l’écriture d’un livre.
neur de la rencontre littéses vingt-cinq ans.
tairement fait le choix
mener l’ouvrage à son terme. « J’ai fréquenté le collège
Sandrine, ma compagne et
raire de rentrée organisée à
d’une écriture à la fois
Je le mettais de côté et
Jacqueline ma mère ont été
la médiathèque Jean-Pierre
Weczerka puis le lycée
mature, simple et naturelle. je le faisais lire à des proches. Gaston Bachelard avant de
de précieux soutiens et des
Vernant. L’occasion pour
Un texte intuitif, concret et En même temps, j’attaquais
regards éclairés. Ma gratilui de retrouver sa ville et
faire des études de socioloréaliste qu’il comprendrait
un autre roman jeunesse.
de présenter son roman jeu- tude va également à toutes
gie à Paris. Parallèlement,
et dans lequel il se reconJ’avais envie d’une autre
les personnes qui, par leur
nesse au public chellois.
j’ai beaucoup et longtemps
naitrait. « Mehdi et les che- histoire, celle de faire vivre
lecture, leurs témoignages,
«J’ai eu un plaisir fou à
travaillé dans l’animation,
valiers blancs : La légende
des personnages enfants hors notamment à Chelles et
leurs encouragements ont
parler de mon livre à des
des Sans peur », est donc
des cases stéréotypées et
contribué à la réussite de cet
dans les communes voisines. enfants intéressés, curieux
pour lui. C’est un roman
j’ai choisi l’univers d’un petit Durant trois années, je me
et attentifs. Le fait de revenir ouvrage. Et puis pour finir,
plein de fraîcheur, de poésie gitan. Gingari est donc
dans la ville de mon enfance je dédie cette histoire à mes
suis aussi occupé d’un club
et d’émotion où l’on
né dans la foulée. Mes deux
a été également très intense enfants bien sûr, mais égalede football local, le « Star
retrouve plus belle que
manuscrits ont été envoyés
ment à tous les jeunes
Football Club Chellois », qui émotionnellement.
jamais cette nature que
à des maisons d’éditions,
lecteurs qui auront su
donnait une chance de jouer Pour l’occasion, j’étais
j’aime tant. Elle est la trame j’ai attendu mais cela n’a rien aux jeunes des quartiers,
accompagné par les éditions trouver leur chemin à travers
de départ de mon livre
donné. Pas de retour. Alors,
ce récit. Mon livre est désorPrem’Edit qui ont présenté
notamment à ceux de la
et guide chaque jour mon
je me suis lancé dans l’écrimais le leur. »
Noue-Brossard. Mes parents mon ouvrage. J’aime leur
imaginaire.» L’histoire…
ture d’un troisième livre.
habitent toujours Chelles et
Mehdi, doit quitter sa chère Pour les adultes cette fois-ci. je viens chaque mois dans
cité des Oliviers où il a tous Un thriller politique et futu- cette ville qui m’a vu granses amis. Avec son père,
riste baptisé Les horizons
dir. Je suis le papa comblé
ils prennent possession
partagés. A ma grande surde Valentine, Adam, Maël et
d’une maison dans la cam- prise, celui-ci sera retenu
Anna, quatre beaux enfants
pagne. Tout y est très enparmi les cent finalistes
qui illuminent ma vie et
nuyeux pour Medhi. Jusqu’à du prix Yann Queffelec. Non m’inspirent chaque jour.
ce qu’il comprenne que
choisi cependant pour être
Depuis une quinzaine d’anle bois derrière la maison
l’un des trois romans publiés, nées, j’ai migré vers le Sud
n’est pas ordinaire…
il obtient de très bons retours afin d’y passer le concours
Les découvertes et les rendu jury, frôle la parution et
de professeur des écoles.
contres inattendues qu’il va cela me donne l’envie de
Toulouse, Fronton, Montauy faire vont lui donner la
continuer. Je prends ensuite
ban et maintenant l’Ariège.
force et l’envie de se battre… contact avec les éditions
C’est dans cette magnifique
Prém’Edit, une maison d’édi- région que je suis désormais
D’INFOS
tion traditionnelle qui traLauréat des éditions
installé et où j’ai le plaisir
david-mousque.fr
vaille avec des comités de
Prem’Edit 2013
d’enseigner. L’écriture est ma www.premedit.net
« Au début, mon livre n’avait lecteurs citoyens bénévoles.
passion et la lecture mon île La légende des Sans peur fait partie
J’envoie mon premier mapas de nom car j’orientais
déserte à moi. Dans mes
de la collection Lu et Approuvé.
nuscrit (entre temps intitulé
mes idées sur l’histoire en
belles montagnes, les deux
Sélectionné par un jury de cent lecteurs,
Sortie d’engins) et je partielle-même. Ce rapport de
cet ouvrage pour la jeunesse a reçu le label du livre
s’accordent magnifiquephare de la rentrée littéraire 2013.
l’homme à la nature, celui du cipe à différentes sélections. ment, forment mon havre
+
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Culture et loisirs I 41
ESCALES
DANSER À DEUX
A L’ORIGINE, ELLES ÉTAIENT PRATIQUÉES
DANS LES BALS ET LES SALONS EN GUISE
DE DISTRACTION ET DE DIVERTISSEMENT.
DES PLUS ANCIENNES TELLES QUE LA
POLKA, L’OSTENDAISE, LA BERLINE,
LA BADOISE, LA GIGUE, LA GAVOTTE,
LE QUADRILLE, LA MARCHE, LA MAZURKA,
LA VALSE, LA SCOTTISH… AUX PLUS
MODERNES, À SAVOIR LE SLOWFOX OU
FOXTROT, LE QUICKSTEP, LE TANGO,
LE BOSTON, LA VALSE ANGLAISE, LE PASODOBLE ET LA RUMBA, LES DANSES DE
SALON TRAVERSENT LES MODES ET LES
ÉPOQUES. ENRICHIES AUJOURD’HUI PAR
LES DANSES SPORTIVES OU DE SOCIÉTÉ
REGROUPANT LES CHORÉGRAPHIES STANDARDS ET LATINES, ELLES CONTINUENT À
PASSIONNER LES COUPLES DE TOUS ÂGES.
Les danses de salon rassemblent en France les cultures du
monde entier : L’Europe de l’Est avec la valse et la polka… la
France avec la java et la valse musette… l’Amérique latine
avec le tango, le chachacha, la samba, la rumba, le mambo…
l’Espagne avec le paso-doble… les pays anglo-saxons avec le
Quickstep, le slowfox, le foxtrot, le boston…. Elles sont souvent issues des danses folkloriques provenant de diverses régions ou pays, des rythmes classiques puis viennois, qui se
sont transformées et ont évolué au fil du temps. Codifiées
Trois associations chelloises proposent de
vous faire partager le plaisir de découvrir les
nombreuses chorégraphies de danses en
couple. Créée il y a vingt ans, Mouvement
Corps et danse vous ouvre depuis huit années les portes de ses cours de danses de
salon et propose du tango classique, de la
valse, du chachacha, du rock, de la rumba, de
la samba, du quickstep. Diplômé de l’école
par les Anglais, les figures de danses sportives sont, elles, au
nombre de dix, regroupées dans deux catégories : les danses
standard avec la valse lente ou valse anglaise, la valse viennoise, le tango (de salon, donc différent du tango argentin),
le quicktep, le slowfox. Les danses latino-américaines qui
regroupent de leur côté la samba, le chachacha, la rumba,
le paso-doble, le jive. La salsa et la bachata étant elles aussi
des danses de couple. A chacun de faire son choix. Le plaisir
de danser à deux restant le dénominateur commun à toutes.
RIDC (Rencontres Internationales de Danse
Contemporaine), Grégory Amouyal assure un
enseignement adapté à vos envies et à votre
niveau. Destinés aux adolescents et aux
adultes, les cours ont lieu le mardi à partir de
20 h dans la salle du Vieux-Colombier, rue
René Colin. « Ce que les couples viennent
chercher ici, c’est avant tout le plaisir de
danser à deux et de pouvoir partager ces ins-
tants-là lors de soirées ou thés dansants, »
précise Grégory. Marie-France pratique la
danse de salon depuis plusieurs années. « J’ai
toujours aimé ça et j’en avais déjà fait un
peu avant. Je trouve que depuis quelques
années il y a un réel intérêt autour de la
danse de salon. L’émission tv Danse avec les
stars y est très certainement pour quelque
chose ! Moi, ma préférence va au chachacha,
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ESCALES
Culture
et loisirs
42 I Quoi
d’neuf
?
au rock et à la samba. Quand je danse
j’oublie tout. C’est véritablement pour moi
un moment de détente, d’évasion. La convivialité et la bonne ambiance ajoutent au
plaisir d’apprendre les différentes chorégraphies et tous les pas à mémoriser.» Delphine
et Laurent habitent le quartier des Coudreaux et fréquentent les cours de danse
de salon de l’association depuis trois ans.
«Le mardi soir est un moment privilégié pour
nous car cela nous permet de faire une activité ensemble. Les enfants sont gardés par
notre nounou et nous prenons un réel plaisir
à vivre tous les deux ce temps de loisir. »
Vincent ajoute : «Moi avant, j’allais en centre-ville mais le cours a fermé alors j’ai
choisi de venir ici, tout simplement. Pour
le moment c’est le rock qui m’intéresse
le plus. J’ai donc décidé de me perfectionner
mais toutes les autres danses suscitent
également ma curiosité. Ce que je recherche
avant tout c’est être à l’aise dans les chorégraphies, connaître les pas et les changements de rythmes pour aller danser partout
où cela est possible. C’est pour moi un vrai
plaisir personnel. »
L’association Temps Danse propose, elle,
des séances d’initiation ou de perfectionnement à la salsa portoricaine, salsa cubaine,
bachata, kizomba, samba. Dispensés par
Jerry Cothias, professeur de danses afro-caribéennes, les cours s’adressent à celles
et ceux qui souhaitent découvrir tous les
secrets de ces danses rythmées et ensoleillées. « La façon originale de voir la danse
c’est d’aller aux sources, à l’âme et de bouger en fonction de la musique. Lorsque
le rythme vous prend et monte en vous tout
devient alors évident et c’est à partir de ce
moment-là que l’on s’éclate vraiment. Pour
moi, la danse est plus qu’une passion, c’est
véritablement ma seconde nature , » raconte
le sympathique professeur, diplômé depuis
plus de vingt ans de l’école haïtienne Salsa
Concorde. Laurence vient à l’association depuis deux ans. « J’avais déjà fait de la salsa
et j’ai eu envie de continuer car j’adore
les rythmes latins. La proximité de la salle
par rapport à mon lieu d’habitation et
la super ambiance des cours ont finalisé
mon choix. Ici, je lâche tout et je livre mon
corps à la musique. Après une journée de
travail, cela me détend et me défoule à la fois,
c’est vraiment du bonheur. » Ingrid ajoute :
« Moi aussi j’adore danser. Mais comme ce
sont des danses à deux, il a fallu convaincre
mon mari. C’est chose faite. Désormais, nous
dansons ensemble. Ce que j’aime dans les
danses latines c’est le côté chorégraphique
à la fois festif et sensuel. Et puis, c’est génial
de partager une activité en couple et de
la vivre pleinement. » Justine ajoute : « C’est
ma deuxième année de cours à l’association
Temps Danse. J’ai fait ce choix car J’aime
particulièrement les danses latines, cela me
correspond bien et puis je trouve que c’est
très à la mode. Elles se dansent partout, dans
toutes les soirées. Les musiques sont chaleureuses, langoureuses, remplies de soleil.
A Opendanse, on pratique les danses de
société depuis cinq ans. Aimir Labidi est
professeur de hip-hop, jazz, tango argentin,
salsa, bachata, kizomba et salsa portoricaine.
« Les danses caribéennes sont arrivées en
France dans les années 80 et, depuis trente
ans, elles ne cessent d’intéresser les danseurs
de tous âges, amateurs ou professionnels.
Ce sont des danses à la fois très visuelles et
sensorielles qui sont incroyablement
joyeuses et généreuses. Communicatives
avant tout, elles favorisent les rencontres et
les échanges. En plus du plaisir qu’elles procurent, pour certains c’est même une forme
de thérapie,» précise-t-il. Diplômé d’Etat
de l’école Kim Kan de Paris, ce dynamique
danseur propose un enseignement pour tous
(débutants, intermédiaires, avancés).
Les spécificités chorégraphiques et les différentes techniques sont expliquées et démontrées en fonction des niveaux de chacun.
Yoann et Mathilde pratiquent la salsa cubaine depuis 2 ans et demi. «Quel plaisir de
venir ici ! L’ambiance est très sympathique
et le prof génial. Une activité en couple est
avant tout un beau moment de partage.
Cela nous permet aussi de rencontrer d’autres danseurs et de pouvoir danser ensemble.
C’est à la fois un défouloir et un sport très
tonique qui vous permet d’oublier totalement votre journée de travail !» Caroline
vient de Chevry-Cossigny et David habite à
Torcy. Tous deux sont partenaires de cours.
Ils adorent chacun la salsa cubaine, portoricaine et la bachata. «C’est vraiment l’occasion d’échanger une passion et de vivre un
moment très plaisant. La musique des danses
caribéennes est chaleureuse, envoûtante et
très gaie. Et puis, elle parle bien souvent
d’amour et nous fait voyager. »
D’INFOS
CM 14-P 43_Mise en page 1 28/10/13 11:33 Page43
+ REGARDER VOIR sur http//leseglises.chelles.fr
Culture et loisirs I 43
ANIMORPHS DAVID
DOUARD
Les installations de David
Douard sont exubérantes.
Elle se propagent dans
l’espace d’exposition
comme des tentacules qui
prolifèrent et contaminent
leur environnement. L’artiste utilise toutes sortes de
matières pour créer : métal,
plastique, écrans, câbles.
Tout cela s’entremêle formant des assemblages
bricolés au gré de son imagination et de son intuition. A propos du travail de
David Douard, Eric
Degoutte, commissaire de
l’exposition ajoute : « C’est
comme un fourmillement,
une sorte d’agitation intérieure qui travaille l’enveloppe, tente de l’assouplir,
prend le risque d’aller aux
limites de ce qui fait plasticité, de ce qui qu’une pellicule ou qu’une apparence
sont les ultimes résistances
qui conservent, jusqu’au
point de rupture, l’hypothèse d’un corps constitué. »
Jusqu’au 8 décembre
LES DATES À RETENIR
Vendredi 15 novembre
à 14 h
Visite commentée de
l’exposition en partenariat
avec l’Université Interâges.
Gratuit sur réservation.
Samedi 16 novembre
à 10 h 30
ATELIER VISITE
EN FAMILLE
Enfants et adultes sont
invités à découvrir l’exposition dans un temps de
dialogue et de pratique artistique partagée.
Pour les enfants de
5 à 12 ans. Durée 1 h 30
Atelier gratuit sur
réservation
Samedi 16 novembre
à 15 h
RENCONTRE
AVEC DAVID DOUARD
Entrée libre
A voir également…
David Douard expose
également au musée d’art
contemporain de Lyon
jusqu’au 5 janvier 2014
dans le cadre de la biennale
Les Eglises
centre d’art contemporain
Rue Eterlet
01 64 72 65 70
[email protected]
Le centre accueille les publics tous les jours de la semaine :
Du lundi au vendredi : scolaires, individuels et
groupes sur rendez-vous
Du vendredi au dimanche :
de 14 h à 17 h, visites libres.
Le site est accessible aux
personnes à mobilité réduite.
Expositions à venir
Lionel Estève
Du 12 janvier au 9 mars
Wilfrid Almendra
Du 23 mars au 11 mai
Lang et Baumann
Du 25 mai au 21 juillet
II
01 NOVEMBRE
SEPTEMBRE/ /DECEMBRE
OCTOBRE 2011
14
2013
CM 14-P 44 CARNET_Mise en page 1 28/10/13 11:33 Page44
CARNET
PROCHAIN
NUMERO
LE 4
JANVIER
2014
Si vous ne souhaitez pas voir inscrit dans le carnet une naissance ou un décès,
veuillez en établir la demande auprès de la mairie, Espace Services :
[email protected] ou 01 64 72 55 60. Pour les mariages, l'accord de
parution est enregistré lors de l'instruction des dossiers.
MAIRIE DE CHELLES
PARC DU SOUVENIR EMILE FOUCHARD
77505 CHELLES CEDEX
TÉL. : 01 64 72 84 84
[email protected]
VOUS POUVEZ CONSULTER
CHELLES MAG SUR
WWW.CHELLESMAG.FR
Directeur de la publication
Emeric Bréhier
Directrice de la communication
et de l’événementiel
Anne Bernard
Rédactrice en chef
Isabelle Trimaille
Tél. : 01 64 72 84 25
Rédaction Joëlle Bappel,
Bernard Touati
Photos Bernard Touati
Mise en page Christine Ancona
Photogravure, impression
IMPRIMERIE GRENIER
Diffusion
GUY DUFOUR
Distribution
ISA+
Tirage
25 000 EXEMPLAIRES
PARUTION BIMESTRIEL
Publicité
MÉDIAS & PUBLICITÉ
Tél. : 01 49 46 29 46
Dépôt légal
87 ARC 08
Toute reproduction même partielle
est interdite sauf sur autorisation écrite
de la direction de la communication
et de l’événementiel.
Crédit photo couverture :
Naissances
Laura Bauvais, Aysegul Anar, Shabisha Kilman, Saîf Zemmar,
Linda Fabulet, Shaya Mourad, Tyméo Legé, Pauline Marjerie,
Elyos Calero, Yotam Eley Yambe, Jérémy Avocat, Osman Derin,
Ismaël Diallo, Nahil Seiller, Svend Krona Palut, Tyha MvomeAvah, Fatima Ben Amor, Tesnim Semedo Borges, Manon Lefevre, Céleste Mikamona, Mohammed Badawy, Naëlle Comprelle,
Kella Mahtout, Bilel Oualid, Adam Boudchar, Raphaël Renard,
Jade Descas, Adam Bettayeb, Vazoumana Sylla, Morgane Stringer Segala, Léa Victor, Mariame Doucouré, Ranime Boualamallah, Malick Bamba, Jonathan Milandou Doussin, Adam El
Rhalete, Alix Morin, Lena Lavergne, Léane Duhalde, Myriam
Mirza, Abdelmalek Kattel, Janell Melech--Dondas, Isaiyan et
Iniyan Sujendran, Johann Marcot, Abdel-Malik Bentaleb, Baptiste Palogo, Alexandre Issaev, Amacin Doutau, Mïa Mougeville,
Ayrton Rochas, Louise Stefani, Aminata Bidanessy, Djenna
Daoud, Oriana Le Loi Zie-Me, Amir Rahmouni, Elivia Matos,
Tanguy Sergent, Marlon Denecker, Diego Ferraz Sapeta, Robin
Lefebvre Nguyen Phuoc, Amina Mechehar, Anna Deux, Lucas
Gimenez, Dwayne Regis, Samy Igran, Dogu Eren, Tomas Costa
Mendes, Zayneb Amzali, Meylan Lory, Emmy Martin, Ashna
Jeyasuthan, Elikya Zinga, Jayram Radjaradjane, Jérémie Mbaki
Kilola, Melih Hacioglu, Lucas Lebreux, Edgar Held Hernandez,
Esther Dorado, Alan Ahyi, Lina Athemani, Sikou Diakité, Louise
Doublet, Yousra Rahmouni, Amina Bekkouche, Ruben Honorel,
Saleh Bouchaib, Mavanga Batoutala, Daniella Skorodelova,
Shannen Jorge, Maxime Croixen Evin, Rose Bourguilleau,
Leyanne Varela Borges, Adélaïde Boulanger, Malonn Nicolas,
Santhosh Santhirakumar, Luna Ferreira Magalhaes, Anna
Ngami, Keyann-Olivier Kouadio-Tiacoh, Esteban Decas, Joy
Goïme, Jade Guermouche, Tiago Guilgot, M'Bemba Sylla, Tiago
Salgado Coelho, Lou Nammar, Louise Tiers, Dario Marques,
Maïly Klimeck, Anna Badji, Léann Dubief, Noé Fontaine, Rosbel
Camara, Anna-Lucia Mbezele Ngomba, Milena Pietras, Alice
Dhaity, Elyes Hassine, Mamadou Konté, Adam Mohamed,
Alexandre Bourdette, Mohammed Ly, Nathan Ducruet, Grâce
Nsongola, Melinda Da Silva, Annabella Bourgeois, Djénéba
Maiga, Abraham Makendi, Lucas Boursier Rebière, Dounia
Hammoumi, Lola Henriques Novo, Anouk Brenon, Luna Dury,
Evan De Brito Moreira, Syana Esnault, Jenna Khalfi, Maya Andrei, Ayyoub Ramdani, Liam Kessack, Lynn Dominiecki, Erwan
Lucia Mekacher, Ines Benhammadi, Lucas Royer, Gabriel Fercot,
Manon Maidon, Axel Larché, Hind El Khatabi, Chris Duruji Ouraga-Ito, Franck Peltier Haricot, Louis Jacquot Yang, Lina Castiglione, Ayaz Kirat, Janna Djeddou, Julia Jegatheeswaran,
Marwan Bettahar, Lena Simoes.
Baptêmes républicains
Lucile Rigaud, Keyra Hainault, Gabriel et Charlie Roger, Nina
Leconte, Tony Lanez.
Mariages
Iman Eren et Nihal Yildiz, Houcine Amairi et Wafa Amairi,
Halim Mohamed et Mélina Suon, Sébastien Morel et Julie Catricala, Stéphane Levastois et Florence Delouis, Shiyam Manoharan et Mathushani Yogarajah, Benjamin De Sainte Maréville
et Karen Chabane, José Tudela Alcazar et Geneviève Marandet,
Jérôme Tav et Roth Neap, Kevin Collinet et Solène Hugerot,
Valéry Delgado et Christine Hucher, Luis Lopes Vieira et Nassima Hamiti, Philippe Massiot et Véronique Sottiez, Joaquim
Faria De Sousa et Jérôme Joly, Pascal Martin et Fayza Benouis,
Mehdi Ghouinem et Nouriha Hamed, Lesly Livingston Rajendrakumar et Marya Arullappu, Antonio Lizarbe et Nathalie Machefel, Brice Riva et Fanny Garnier, Jimmy Avrila et Séverine
Alangarom, Fabrice Richard et Cécile Demets, Alain Fortin et
Catherine Laniboire, Julien Mora et Gaëlle Frey, Yann Nazaret
et Caroline Oget, Jérôme Wyrwas et Audrey Raramiandrisoa,
Zakaria Cheraka et Sophie Nerot, Patrick Petit et Cécile Halbert,
Victor Sousa Gomes et Maria Simoes, Joël Cipriano et Gwenaëlle Catanas, Lambert Tchuenteu et Florence Mahbo, Renaud
Bohu et Menel Rabai, Yassine Bensaïli et Vanessa Duran, Malik
Zaoui et Aurélie Henry, Yuksel Yurttas et Nazmiye Akkaya, Alan
Naït Bahloul et Alexandra Rodrigues, Eric Megel et Magali Vergnaud, Abdelkrim Boukenaïssi et Faiza Kebaili, Odilon de
Souza-Monty et Dipas Dembele, Franck Rambert et Suzy Orzechowski..
Décès
Jacques Vandenbulcke, Christian Profit, Odette Vignoly veuve
Ledoux, Jacqueline Béclu veuve Courrèges, Goolude Amombo
Mengue, Bernard Caille, Paul Avat, Angèle Ketchedjian veuve
Sarkissian, Raymond Moie, Jacques Barlagne, Rénée Grisey
veuve Foucher, Raymonde Ferdinand veuve Zeau, Fatma Derraz
veuve Mellouk, Véronique Barreau, Paul Marchand, Anne Meur
veuve Mercier, Michelle Pottier, Simonne veuve Silotto, Tolik
Haroutiounian, Madeleine Janin, Denise Delanchy épouse Crosnier, Guy Rioux, Jacqueline Brugon veuve Zambeau, Yvonne
Besnard veuve Barot, Laurence Bernacchi épouse Jubault, Aline
Zinesi épouse Garcia, Solène Prieur, Simonne Barrage veuve
Charton, Gérard Zicaro, Françoise Catelain épouse Gallois,
Yvette Chestier épouse Raimbault, Jean Nivoliez, Claude Planchenot, Danielle Jamain, René Boyer, Miloud Bensaïd, Vincent
Kunn, Florence Ducellier, Gilbert Nogé, Lucien Goguillon, Denise Delahaye veuve Riccetti, Jean Sautreau, Adrienne Hélias
veuve Raynal, Jean-Jacques Mariamet, Valentine Dyvrande,
Jean-Claude Couturier, Yves Colas, Louis Ribouem A Dan, Michel Wabnitz, Jean Hervier, Pierrine Usséglio épouse Martoja,
Albert Flamand, Sandra Golinski, Alexandre Issaev, Monique
Poussin veuve Roucheray, Ginette Tily veuve Lechartre, Martine
Frémont, Jeannine Charlet épouse Antoine, Fatma Zouag veuve
Bendjebbour..
Nécrologie
Claude Delagneau nous a quittés le 12 septembre dernier à l'âge de 77 ans. Il avait intégré la mairie de Chelles le 1er novembre
1973 en qualité de Directeur des Services
techniques, avant d'être nommé, le 1er janvier 1980, au grade de Directeur général des
Services techniques, poste qu'il devait occuper jusqu'au 1er juin 1997, date à laquelle il
fait valoir ses droits à la retraite. Inscrit sur
la liste menée par Hubert Pipard, Claude Delagneau siégera au
conseil municipal, dans les rangs de l'opposition, de mars 2001
à mars 2008 et sera également désigné comme conseiller communautaire. Très impliqué dans la vie de son quartier, il militera de longues années au sein de l'Association des
Propriétaires du Domaine du Mont-Chalâts, dont il assumera la
présidence.
A sa veuve, à ses trois enfants, à ses trois petits-enfants et à
l'ensemble de sa famille, la Rédaction du magazine Chelles
Mag' présente ses condoléances les plus sincères.
.
papier recyclé
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ESCALES
46 I Chroniques Chelloises
Georges
Fournier.
GEORGES ISIDORE
VALENTIN FOURNIER
Le 26 juin suivant, lors de
l'inauguration officielle
de l'établissement, de
A deux reprises, le
nombreuses personnalités
6 février et le 15 mai
locales et nationales
2011, l'école maternelle
Fournier est victime d'in- entourent le maire de
Chelles, Charles Tourel et
cendies criminels.
son équipe municipale :
L'établissement détruit,
Henri Trinquand, présila municipalité met en
dent de la Société Arplace des solutions de
chéologique et Historique
secours pour permettre
de Chelles, André
aux élèves de terminer
Clément, conservateur du
leur année scolaire.
musée de Chelles,
Durant l'été, une école
provisoire est installée à Gabrielle Camille-Flammarion, secrétaire généproximité en attendant
rale de la Société
la reconstruction de
Astronomique de France,
l'établissement scolaire.
André Beloni, inspecteur
A la rentrée 2013, c'est
départemental de la Jeuchose faite. Enfants et
nesse et des Sports et
enseignants ont comAndré Danjon, membre
mencé l'année scolaire
dans une école flambant de l'Académie des
Sciences et directeur de
neuve : la maternelle
l'Observatoire de Paris.
Fournier. Mais qui était
Tous venaient rendre
ce célèbre Chellois ?
hommage au grand
homme chellois, éducaUne journée
teur et savant astronome,
Georges Fournier
auquel toute une journée
Par délibération du
était dédiée. Déjà, ses
19 mars 1955, le conseil
talents avaient été monmunicipal chellois prend dialement reconnus et
la décision de donner le
marqués par des distincnom de Georges Fournier tions : Officier d'Acadéau groupe scolaire dit de mie, premier prix de
La Noue Brossard.
l'Académie des Sciences,
le prix Lalande, prix de
la Société Astronomique
de France, Chevalier de
la Légion d'Honneur…
d'observatoires pour
l'étude des planètes.
Georges Fournier est son
principal collaborateur.
La tête dans
les étoiles
Un astronome
féru de mars
Georges Isidore Valentin
Fournier naît à Rouvray
(Côte-d'Or) le 21 novembre 1881. Ses études
le mènent de l'école
primaire de Montbard à
l'Ecole Normale Supérieure de la Seine où
il se forme au métier de
maître. De 1902 à 1938,
il enseigne et termine sa
carrière pédagogique
comme professeur de
Sciences dans un cours
complémentaire. Mais,
depuis toujours, l'espace
l'attire. Dès 1896, il est
membre de la Société
Astronomique de France
où, sous la direction de
Camille Flammarion,
il va devenir, au prix d'un
labeur incessant, cet
amateur connu du
monde entier. En 1906,
un mécène de la Science,
René Jarry-Desloges,
dépense une partie de sa
fortune dans la création
Georges Fournier s'impose comme le grand
spécialiste de la planète
Mars et celui que tous
les savants du monde,
y compris les professionnels, considèrent comme
tel, au point de donner
son nom à un cratère
martien. La partie principale de l'œuvre de
Georges Fournier "Observations des surfaces planétaires aux observatoires
Jarry-Desloges" occupe
dix volumes. Ce sont des
documents scientifiques
de tout premier ordre
distribués aux spécialistes
dans le monde entier.
Des bulletins de nombreuses sociétés astronomiques, des comptes
rendus de l'Académie
des Sciences, des textes
parus dans de grandes
revues et des chroniques
mensuelles complètent
un travail hors du com-
Chroniques chelloises élaborées grâce au concours de la Société Archéologique et Historique de Chelles
et de l'archiviste de la Ville Christian Gamblin.Iconographie : Collection privée.
mun. Dès avant la Grande
Guerre, il prend la direction de l'Observatoire
de la Société Astronomique de France où il fait
du prosélytisme pour
une science vieille
comme l'humanité ellemême. Certains de ses
élèves portent de grands
noms dans les milieux
scientifiques.
Chelles sa ville
d'adoption
Georges Fournier vient
vivre à Chelles à partir de
1913. Il travaille avec
acharnement et bénévolement pour sa ville
d'adoption. En 1947,
il est sollicité pour présider à la reconstitution de
la Société Archéologique
et participe très activement à la mise en place
du musée municipal.
C'est lui aussi qui réussit
à reconstituer la bibliothèque municipale qui
devient, sous la direction
de l'éducateur qu'il fut,
un véritable foyer culturel. C'est à Chelles, enfin,
qu'il s'éteint le 1er
décembre 1954. Chelles
et les Chellois n'ont pas
oublié le grand homme
et tout particulièrement
les enfants de l'école
Georges Fournier.
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