Point sur les performances en juillet 2014 de FOURPOINTS America
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Point sur les performances en juillet 2014 de FOURPOINTS America
Point sur les performances en juillet 2014 de FOURPOINTS America et FOURPOINTS Funds America, En juillet, les fonds ont baissé de 4,4% en dollars alors que le S&P 500 baissait de 1,42%, soit un écart de 2,93%. YTD en dollars toujours, les fonds sont en baisse de 1,5% et 1,6% contre une hausse de 5,30% pour le S&P 500, soit un écart de 6,82%. En juillet, le Russell 2000 (indice mid cap) baissait de 6,1% en dollars alors que le S&P 500 baissait de 1,42% (en dollars). En juillet, dans le portefeuille, 11 titres sur 41 faisaient mieux que le marché, 17 baissaient de plus de 5% de plus que le S&P 500 (15 mid cap, 1 large cap et 1 mega cap). Les 5 meilleurs contributeurs de juillet (pondération : 12,74% du portefeuille), en dollars, sont : 1 - Bed Bath and Beyond (large cap) + 0,25 pts ; +10,30% MTD 2 - Urban Outfitters (mid cap) + 0,17 pts ; + 5,52% MTD 3 - Whiting Petroleum (large cap) + 0,16 pts ; + 10,27% MTD 4 - Citigroup (mega cap) + 0,10 pts ; + 3,86% MTD 5 - CF Industries (large cap) + 0,08 pts ; + 4,08% MTD Les 5 plus mauvaises contributeurs (pondération : 13,12% du portefeuille) en $ sont : 1 - WPX Energy (mid cap) -0,36 pts ; -13,97% MTD 2 - Howard Hughes (mid cap) -0,31 pts ; -7.86% MTD 3 - Laredo Petroleum (mid cap) -0,29 pts ; -12,40% MTD 4 - Simpson Manufacturing (mid cap) -0,29 pts ; -16,05% MTD 5 - Pentair (large cap) -0.29 pts ; -10,79% MTD En regardant attentivement la composition du portefeuille et la contribution à la performance, on s'aperçoit que le biais mid cap du portefeuille a pénalisé la performance. Ainsi, 78% de la sousperformance provient de la poche small/mid cap ($900M/$5.2Md) qui représente 44,7% du portefeuille de FOURPOINTS America. Market cap quartile 1 ($9,1Md-$315Md) Market cap quartile 2 ($5,2Md-$9,1Md) Market cap quartile 3 ($3Md-$5,2Md) Market cap quartile 4 ($900-$3Md) Cash Source FactSet Poids moyen 23,18% 22,09% 22,64% 22,13% 9,97% Performance Contribution à la perf. -2,97% -0,79% -6,59% -7,78% 0,00% -0,72% -0,19% -1,50% -1,75% 0,00% Analysons par exemple les titres du secteur immobilier. Howard Hughes (-7,9%), Alexander & Baldwin (-7,9%), Brookfield Residential (-10,9%), Corelogic (-10,4%). Lorsque nous regardons ces titres nous nous apercevons qu'il n'y a pas eu de nouvelles spécifiques, il n'y a pas eu d'annonces de résultats, cependant, le dénominateur commun de la baisse de ces valeurs est la capitalisation boursière (mid cap). Il y a probablement eu aussi des prises de bénéfices sur certaines valeurs, comme Howard Hughes (+21% YTD), mais ces valeurs conservent néanmoins un important potentiel d'appréciation d'après nos analyses. Les valeurs de l'immobilier sont des valeurs d'actifs, ainsi elles ne réagissent pas aux résultats mais à l'évolution de la valeur de leurs actifs et aux prix des dernières transactions. Ainsi, nous restons convaincus du potentiel de l'immobilier aux Etats-Unis, vous trouverez notre dernier point sur la situation du marché de l'immobilier américain à la fin de la note. La surpondération dans le secteur industriel nous a également été défavorable (-1,6 pts). Des titres comme Pentair (-10,7%), Simpson Manufacturing (-16,05%), SPX (-8,4%) ou Xylem (-9,7%) ont souffert. Nous comprenons certaines baisses mais pour d'autres valeurs où il n'y a pas eu d'annonce de résultats, nous pouvons imaginer qu'un effet mid cap a joué. Pentair : la société a légèrement déçu le consensus sur le chiffre d'affaires au 2ème trimestre (principalement en raison de la faiblesse dans le secteur des technologies alors que les segments des Valves & Controls et des process technologiques sont forts) et a revu à la baisse sa prévision de bénéfice par action. Bien qu'un ralentissement des ventes avait été anticipé, la réaction du marché a été négative à la suite des résultats trimestriels. La fusion avec les activités de flux de Tyco va fournir une gamme de produits plus diversifiée mais les inquiétudes des investisseurs portent sur le processus d'intégration. Simpson Manufacturing : le management voit des améliorations dans les mises en chantier dans de nombreuses régions aux Etats-Unis, ce qui représente 55% des ventes de produits en bois. Les ventes en Europe ont augmenté de 9% et de 6% en Amérique du Nord. Les ventes en Asie (2% du CA) continuent de s'améliorer pour les produits en béton. Les résultats sont donc satisfaisants mais la société a souffert de son positionnement indirect dans l'immobilier même si son activité se porte toujours bien. Xylem : la société a annoncé des résultats solides lors des 2 derniers trimestres. Il n'y a donc pas de raisons à la baisse de la valeur, si ce n'est des prises de bénéfices et son positionnement mid cap. Nous avons également été pénalisés par l'absence de valeurs technologiques (en relatif nous perdons 0,41pts), le secteur monte de 1,28%. Pour rappel, historiquement nous sommes absents de ce secteur. La très forte sous-pondération dans le secteur de la santé (3,29% contre 13,22% dans l'indice) pour des questions de valorisation a relativement pénalisé le portefeuille (-0,25 points en relatif, alors que le secteur est légèrement positif). Du coté des bonnes nouvelles, notre exposition dans la consommation discrétionnaire a été bénéfique (+0,34 pts) grâce à Coach (+1,1%), Bed Bath and Beyond (+10,3%), et Urban Outfitters (5,5%). Ces valeurs avaient été fortement pénalisées depuis le début de l'année, trop selon nous, et vont bénéficier d'une tendance favorable à moyen terme grâce à la dynamique positive des créations d'emploi et des augmentations de salaires. . Plusieurs sociétés du portefeuille ont ce mois-ci lancé des programmes importants de rachat de leurs propres titres, trouvant leurs cours très attrayants (Caterpillar, Bed Bath and Beyond, UPS, Urban Outfitters). Cela nous conforte dans notre conviction sur ces titres. Par ailleurs l'évolution de l'économie américaine semble bien confirmer notre scénario et nous maintenons donc notre positionnement avec sérénité, même si nous aimerions nettement mieux battre les indices! Notre exposition aux valeurs domestiques (50% du portefeuille) est pertinente dans la mesure où nous croyons que l'économie américaine accélère et que la baisse du chômage et les augmentations de salaires devraient soutenir la consommation américaine, le 1er pilier de la croissance. Les résultats du second trimestre sont meilleurs que prévu. Sur les 410 sociétés ayant annoncé leurs résultats trimestriels (88% de S&P 500 market cap), le chiffre d’affaires est en croissance de +4.3% par rapport au deuxième trimestre 2013, et en plus forte hausse qu'au 1er trimestre ou la croissance des chiffres d'affaires étaient de +2,7%. Les bénéfices du deuxième trimestre sont en hausse de 9,2% par rapport au deuxième trimestre 2013. Actuellement, plus de 73% des sociétés ont battu les attentes du marché au niveau des bénéfices, et 65% au niveau du chiffre d’affaires, ce qui est mieux que lors des deux derniers trimestres. Ainsi, le potentiel d'appréciation du marché n'est pas épuisé et nous pensons que l'amélioration de la santé de l'économie américaine va dissiper les doutes sur la force de la reprise outre Atlantique (suite à l'annonce du PIB du 1er trimestre) et devrait profiter à tous les segments de la cote, notamment les petites et moyennes capitalisations de croissance (50% du portefeuille) qui ont beaucoup souffert, malgré des résultats satisfaisants. Point sur l'immobilier américain : Nous avons déjà discuté de l'apparente contradiction entre la baisse du taux de propriétaire et l'augmentation du prix des maisons au cours des deux dernières années. Nous avons conclu que la hausse rapide du prix des maisons pourrait avoir été en grande partie due à des facteurs transitoires tels que la demande élevée des investisseurs institutionnels, et les niveaux de stocks bas en raison des problèmes d’offre. Pour la première fois dans l'histoire américaine moderne, des flux provenant des institutionnels ont été alloués à l'achat de maisons individuelles avec l'intention de les louer à des particuliers, au vu des rendements disponibles anormalement élevés dus au prix de l'immobilier en berne, et à un niveau trop élevé de propriétés saisies. Toutefois, l'appréciation récente des prix au cours des 2 dernières années et la réduction substantielle des biens saisis a commencé à décourager les nouveaux investisseurs institutionnels d'entrer sur le marché. Du côté de l'offre, l'augmentation des prix de l'immobilier a permis à un certain nombre de propriétaires de retrouver une situation saine, où la valeur de leur maison est en ligne avec son prix d’achat. Ainsi, désormais, davantage de maisons vont devenir disponibles à la vente, ce qui permettra d’augmenter le stock de maisons à vendre. Corelogic, un fournisseur de données et d'analyse pour initiateurs de prêts hypothécaires et l'un de nos titres en portefeuille, a indiqué que le nombre de propriétés qui était en dessous de leur prix d’achat a été réduit à 6,3 millions (12,7% des biens hypothéqués) contre 12,1 millions (25,2% des biens hypothéqués) au cours de la période allant du 1er trimestre 2012 au 1er trimestre 2014. Avec cette tendance, nous commençons à voir une augmentation des stocks de logements existants. En juin 2014, l'association nationale des agents immobiliers a fait état du plus grand stock de maisons existantes à vendre depuis août 2012. Les ventes de logements existants ont également grimpé de façon constante grâce à la hausse des stocks et au ralentissement de la hausse des prix. Les chiffres de juin nous montrent des ventes de logements existants en hausse de 2.6% par rapport à mai à un niveau de 5,040 millions de logements. A contrario, de nouvelles statistiques des logements incluant les permis de construire, les mises en chantier et fins de chantiers de logements, ont ralenti récemment. Les logements existants représentent plus de 90% des ventes de logements au total. La vigueur des ventes de logements existants a peut-être temporairement perturbé les nouvelles activités de construction de logements, car les acheteurs sont attirés par une offre de logements existants plus large et moins chère. Finalement, les achats immobilier soutenus par une démographie favorable, devrait accroitre la construction de nouveaux logements à mesure que le différentiel de prix entre les logements existants et les nouveaux logements se normalise.