MLP consternée par les propos d`Anne‐Marie Couderc, Présidente

Communiqué de presse
MLP consternée par les propos d’Anne-Marie Couderc,
Présidente de Presstalis, qui manipule les chiffres pour
justifier des mesures anticoncurrentielles
Saint-Quentin-Fallavier, le 20 mars 2012 – Dans son édition datée du 20 mars 2012, Le Monde
rapporte des propos d’Anne-Marie Couderc, Présidente de Presstalis, accusant les éditeurs et
indirectement MLP, d’être responsables des pertes qu’enregistrera la messagerie en 2012, du
fait du transfert de 3 titres Mondadori et du Point. MLP tient à préciser que ces affirmations
sont totalement fantaisistes ; ces transferts ne peuvent représenter tout au plus qu’un
douzième des 20 millions de pertes prévisionnelles rapportées par le Monde.
Dans le contexte de crise de la distribution de la presse, les propos et positions d’Anne-Marie
Couderc rapportés par Le Monde sont graves et inconséquents pour l’ensemble du secteur. Au
regard des derniers comptes d’exploitation de Presstalis et des normes du secteur, il parait utile
de rappeler que :
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les ventes prix fort (prix public) des publications de presse mises en cause par Mme Couderc
(Le Point, Grazia, Biba et Top santé) s’élèveront à environ 40 millions d’euros pour l’année
2012.
Dans le meilleur des cas, compte tenu de ses barèmes, le chiffre d’affaires qu’aurait pu
percevoir Presstalis au titre de ses prestations aurait été de l’ordre de 8% de ces ventes soit
environ 3,2 millions d’euros.
En conséquence la marge sur coûts variables et charges directes n’aurait pas pu dépasser 50
% du chiffre d’affaires revenant à Presstalis, soit 1,6 millions d‘euros.
Affirmer que le budget 2012 de Presstalis aurait été équilibré sans ces transferts relève donc de
l‘affabulation, et des questions se posent au regard de cette déclaration :
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soit celle-ci est organisée à dessein pour accuser MLP et des éditeurs et détourner
l’attention portée sur les graves problèmes de Presstalis, ce qui relèverait d’une approche
totalement irresponsable.
soit celle-ci relève d’une inconséquente et grave erreur d’appréciation ce qui ne pourrait
que susciter les plus vives inquiétudes quant à la pertinence des choix et décisions arrêtés
par la Direction de Presstalis pour assurer la pérennité de l’entreprise.
Dans les deux hypothèses, cette approche qui consiste à nier la réalité, n’est rien d’autre qu’une
fuite en avant et la marque d’un manque de pragmatisme qui ne peuvent que nuire à Presstalis
sur un marché qui va demeurer structurellement en récession : le marché perd chaque année,
depuis plusieurs années, l’équivalent de la moitié des ventes prix fort métropole réalisées par
les publications MLP !
Réagissant à l’article du Monde, Patrick André a déclaré : « MLP trouve surprenant que soient
dépensés autant de temps et d’énergie à chercher des boucs émissaires parmi les éditeurs, ou
chez un concurrent. Concurrent, qui soit dit en passant, est aussi son premier et plus rentable
partenaire économique et commercial sur le niveau 2 ; lequel constitue une très importante
activité du groupe Presstalis qui en contrôle 50% de l’activité. MLP ne peut laisser dire, ni faire
quoi que ce soit de plus, qui puisse lui porter préjudice et masquer les graves problèmes
structurels qu’aura pris la responsabilité d’engendrer Presstalis en cherchant à préserver une
position dominante contre l’intérêt général du secteur. »
Pour Jean-Claude Cochi, Président de la Coopérative : « Il est inacceptable pour MLP et
gravissime pour le secteur que les seules solutions avancées par Anne-Marie Couderc soient la
stigmatisation de MLP et la recherche d’aides nouvelles de la part des pouvoirs publics ou encore
l’instrumentalisation du CSMP afin que celui contraigne MLP à « péréquer » les pertes et charges
d’un acteur qui bénéficie encore à ce jour de plus de 75% de parts de marché sur le secteur de la
vente au numéro de la presse. Ce type de déclaration est extrêmement inquiétante sur la lucidité
et la pertinence de l’analyse de la situation de la part de l’entreprise dominante du secteur. On
ne peut que le regretter. »
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Messagerie nationale coopérative avec plus de 600 éditeurs clients, MLP distribue 3 500 publications de presse
régulières (hors multimédia et hors-séries) et travaille 1,3 millions d’exemplaires par jour. La messagerie livre
quotidiennement 145 grossistes et sert directement 2 000 points de vente, dont un millier de diffuseurs à Paris.
MLP a réalisé un résultat d’exploitation de 3,4 millions en 2011, pour un chiffre d'affaires de 505 millions, dans un
marché en baisse de 6 %. www.mlp.fr
Contact presse : Michel Salion
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