Cahier de la Radiocommunication Professionnelle

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Cahier de la Radiocommunication Professionnelle
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Cahier de
la Radiocommunication
Professionnelle
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Cahier de la Radiocommunication Professionnelle
Cure de jouvence pour le SNIR ! Sous l’impulsion de son président, Patrick
Cheval et d’une équipe de dynamiques administrateurs, le Syndicat National
des Installateurs de Radiocommunications bouge. Il organisait, à l’intention
de ses adhérents, une journée PMR à Paris, le 8 juin dernier. Nous y étions…
Journée SNIR
Cette manifestation avait pour but d’informer les adhérents et d’entamer une réflexion commune sur l’avenir de leur métier, au regard de l’évolution du marché et des
usages. Aujourd’hui la PMR représente en France 200 millions d’euros, hors réseaux régaliens. Ce secteur d’activités occupe près de
2000 emplois. Pour ceux qui s’interrogent sur
le marché de la PMR de demain, le président
Patrick Cheval a tenu à leur rappeler que “les
usages de nos clients évoluent, mais les besoins en terme de disponibilité, sécurité et services différenciants sont toujours présents”.
MISSIONS
Les missions du SNIR ont été clairement définies. Tout d’abord, il s’agit de défendre et
de promouvoir en commun le métier au bénéfice du client. Puis, de donner de la visibilité à la profession, et la représenter ainsi
que les adhérents auprès des Pouvoirs
Publics. Il importe également de développer
des actions concertées de promotion du
marché. Enfin, le SNIR souhaite renforcer
les partenariats avec les constructeurs réunis
notamment au sein du GPRP. Nous avons
profession. Il est bien sûr prévu de communiquer avec les adhérents et de faire vivre les
outils de communication du SNIR. Enfin, le syndicat souhaite organiser des rencontres régulières avec les Pouvoirs Publics, et tout particulièrement avec l’ARCEP.
EXPOSES
Patrick Cheval, président du SNIR
d’ailleurs noté la présence au sein de l’assemblée, de son président, David Lewin.
OBJECTIFS
Pour l’année en cours, et dans les prochains
mois, d’ambitieux objectifs ont été fixés. Il s’agit
d’abord de renforcer les liens avec les équipementiers, notamment avec le GPRP. Le syndicat s’engage à assurer une veille technologique ainsi qu’à participer à des salons et manifestations publiques afin de promouvoir la
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La journée a été dense. Pour commencer,
une présentation généraliste de la LTE, par
Didier Meier. Pour sa part, Pierre Constant
au nom de l’ARCEP a traité de “l’actualité
des fréquences”. Puis, le bureau de contrôle
Qualiconsult a abordé la continuité de service
dans les ERP et MS. Au nom de la SNCF,
Philippe Massy a dévoilé où en étaient les
expérimentations menées avec des drones
de nouvelle génération. Ils sont voués à
remplacer les hélicoptères employés jusqu’à
ces dernières années, car ce système s’avère
bien moins onéreux. Enfin, l’AGURRE a
présenté à l’auditoire, son analyse des
usages, de la techno et des acteurs.
TABLE RONDE
Les grands constructeurs étant représentés à
la table ronde, les sujets abordés ont été librement choisis par les adhérents du syndicat présents dans l’assemblée. Nous reviendrons bien
sûr en détail dans notre prochain numéro sur
la plupart des questions qui ont été posées et
surtout sur les réponses qui ont été apportées.
Face à une certaine méfiance, voire une franche
inquiétude de certains, les invités à la table
ronde n’ont eu de cesse de les rassurer. D’une
part, la LTE ne s’accaparera jamais la totalité
de la PMR, mais cette dernière a encore de
nombreuses années d’existence encore devant
elle. Comme l’a souligné Nagi Chagouri représentant Motorola, la migration analogique vers
le numérique est d’ailleurs déjà loin d’être achevée, car seulement effectuée par 50 % des utilisateurs. Et, il a fallu sept ou huit ans. Il en
faudra donc au moins autant pour la terminer !
Côté LTE, un réel besoin existe effectivement,
mais principalement en matière de bulle tactique. Or, on bute alors sur le besoin de fréquences qui n’est pas satisfait… n
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Premier événement sportif étudiant d’Europe, la Course Croisière EDHEC (CCE) s’est
déroulée cette année à Roscoff, dans la baie de Morlaix. Du 15 au 23 avril, plus
de 3000 participants se sont rassemblés pour se livrer totalement dans des compétitions, animations et projets, en présence d’environ 12 000 visiteurs.
Le challenge à relever pour les organisateurs est énorme : durant une semaine, les
activités doivent être soutenues et reposer sur une organisation rigoureuse…
Une sacrée expérience pour leur future vie professionnelle… Nous y étions…
48
éme
course croisière de l’EDHEC
Une ambiance exceptionnelle règne durant
cette semaine organisée de main de maître
par une dynamique équipe composée d’une
cinquantaine d’étudiants bénévoles appartenant à l’EDHEC Business School. Une équipe
qui présente la particularité de se trouver renouvelée chaque année à 50%. Ainsi, les “Padre”
sont ils systématiquement assistés de “Fistons”,
qui deviendront “Padre” l’année suivante… Ils
doivent s’occuper de l’ensemble de la logistique, de la communication et de tout l’aspect
sportif des compétitions. Ce qui comprend l’élaboration du village ainsi que sa construction, le
démarchage des sponsors et la fourniture de
nourriture, la gestion de la sécurité et de l’assistance médicale, les relations avec les mairies,
ainsi que la communication avec les étudiants
et les médias.
PMR
Sur le terrain, les moyens de communication jouent
un rôle primordial, dans de multiples domaines,
et tout particulièrement pour la coordination et la
sécurité. Jean-Marc FASS, patron de Fass Trans-
missions, s’implique personnellement depuis 17
ans dans la CCE. Et ce, à titre purement bénévole… car il apprécie vivement l’esprit d’entreprendre de tous ces jeunes. A sa manière, il désire
les encourager et qui sait leur faire découvrir les
attraits des radiocommunications professionnelles… Au fil des éditions successives auxquelles
il a participé aux côtés des organisateurs, il a bien
cerné les besoins de cette manifestation qui se
caractérise par son ampleur, sa durée et le nombre
important de participants. Il a donc élaboré un
schéma type qu’il adapte en fonction du port et
de la région où se déroulent les épreuves de la
CCE. Il convient de tenir compte des contraintes
du relief ainsi que des besoins en terme de couverture radio. Puis, il conçoit un synoptique des réseaux
(voir si joint). Certains seront relayés tandis que
d’autres se contenteront d’opérer en simplex. Cette
année, suite à un empêchement de dernière minute,
il n’a pas pu se déplacer et assurer cette prestation qui lui tient tant à c?ur… Il a été remplacé
spontanément au pied levé par Julien, un jeune
passionné de radio qui doit intégrer l’entreprise
durant l’été.
TROIS RESEAUX RELAYES
Les compétitions se déroulent dans deux domaines
spécifiques : sur terre et sur mer. Elles peuvent
être simultanées, c’est à dire qu’une partie des
jeunes s’impliquent dans une épreuve en mer,
tandis que d’autres s’affrontent sur terre. Il
s’avère donc très logique de mettre en place
pour chacun d’eux un réseau relayé indépendant. A savoir “KOM MER”, pour l’organisation
du Trophée mer et “TT” pour l’organisation du
Trophée Terre. S’y ajoutait un réseau relayé
“Itinérant TT” destiné à couvrir les épreuves du
Trophée Terre qui se déroulaient trop loin de
Roscoff et donc bien au delà de la zone de
couverture du réseau “TT”… Ce réseau “Itinérant TT”, est constitué d’un relais transportable
associé à une antenne fixée sur un mât télescopique reposant sur un robuste trépied.
L’ensemble est monté temporairement pour
assurer la couverture d’une épreuve Terre. Puis,
il est récupéré et installé sur un autre site, dans
le cadre d’une autre épreuve.
CINQ RESEAUX SIMPLEX
Pour couvrir la zone du village, là d’ailleurs où
est concentrée la majorité des étudiants, le
recours à des fréquences relayées ne se justifie
pas. Des réseaux simplex suffisent. Il en faut
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PARC DE POSTES
pas moins de cinq pour répondre correctement
aux besoins des organisateurs. Et, avouons-le,
nous avons été très surpris de l’intensité du
trafic radio qui s’y écoule, pour ne pas dire
qui s’y déverse… Parfois, on y entend des
communications sans discontinuer durant des
dizaines de minutes… Le premier jour règne
une certaine cacophonie, mais très rapidement
les utilisateurs s’habituent et une indispensable
discipline s’instaure. Les cinq réseaux simplex
sont baptisés “Organisation Village”, “Dégagement Village”, “Tréso” (pour trésorerie) ; “Sécu”
(pour sécurité-gardiennage) et enfin “Médical”
(pour les équipes médicales). Ces dernières
disposent d’un véhicule équipé radio d’un poste
mobile avec possibilité d’accéder aux réseaux
relayés.
Assez impressionnant, le parc de postes analogiques était principalement composé d’appareils Motorola. Il comprenait 91 portatifs (GP 340
& GP 380), deux bases (GM 360) au “CG ” (le
Commissariat Général) et deux mobiles (deux
postes Kenwood) pour le véhicule Médical et
le véhicule Logistique Trophée Terre. S’y ajoutaient trois bases montées au bungalow technique de Julien : deux postes UHF
et une VHF Marine, tous associés à une antenne extérieure.
Elles permettaient de contrôler
le bon déroulement des activités et le fonctionnement
normal des réseaux, notamment des deux relais fixes. A
noter que la VHF Marine a été bien
utile pour vérifier le bon état des VHF Marines
embarquées sur les bateaux… Et cette opération de contrôle inopiné réalisée par Julien s’est
révélée assez édifiante. A diverses reprises, cela
a permis de mettre en évidence de gros soucis
au niveau de certaines VHF Marines (PA HS ou
ne délivrant qu’une puissance d’émission ridicule), ainsi que de déceler des antennes
défaillantes. Sans compter des coaxiaux détériorés, des presses étoupes abîmés ou des PL
corrodées…
TROIS RELAIS
Les deux relais fixes hybrides “ Kom Mer ” & “TT”
(numérique & analogique) ont été installés au
sommet d’un phare situé sur l’île de Batz. Un
point haut qui gratifiait le port de Roscoff d’une
très bonne couverture. Il s’agissait d’un relais
Motorola DR 3000 et d’un relais Hytera RD 625.
Petite prouesse technique de Julien réalisée sous
les conseils de Jean-Marc, les deux antennes
Kathrein à gain ont été montées sur le même
mât et à très peu de distance l’une de l’autre
(voir photos). Elles bénéficiaient d’un découplage
sur le plan vertical car elles ne se trouvaient pas
exactement à la même hauteur. S’y ajoutait un
choix judicieux des couples de fréquences. Une
disposition qui n’avait pas été choisie au hasard,
mais minutieusement préparée ! Cela permettait aux deux relais de pouvoir fonctionner simultanément sans se perturber, tout en ayant leurs
deux antennes très, très proches. Le coaxial
employé était du double tresse 11 mm. Sa longueur
atteignait environ 8 m seulement. Quant au relais
“Itinérant TT”, il s’agissait d’un robuste Alcatel
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• Radio PRO Connection
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ATR 690 alimenté par une batterie gélifiée 12
volts de 10 Ah. Cette dernière était systématiquement rechargée tous les soirs afin de se
trouver pleinement opérationnelle le lendemain.
CHOIX TECHNIQUES
Par expérience, Jean-Marc privilégie la bande UHF
qu’il estime plus flexible et mieux adaptée à ce
type d’événement. La bande UHF offre une meilleure
pénétration sur une zone clairement délimitée
comme un “village d’animation”. La
manifestation se déroulant à
proximité immédiate d’un
port, le choix de la bande
UHF offre en outre le gros
avantage d’écarter tout
risque de pollution du
spectre VHF car la plupart des liaisons sur mer se
font en VHF Marine ainsi que sur des canaux privés
Pros assez proches… Le choix de la technologie analogique reconduit cette année a été guidé
par la mobilisation simultanée, sur une autre location, du parc de portatifs numériques. Ainsi que
par l’indisponibilité de Jean-Marc qui n’était pas
prévue. L’an prochain, ce dernier compte bien offrir
une prestation de type “tout numérique”. D’autant que ses relais sont hybrides et qu’il précède
progressivement au remplacement de son parc
de postes par des appareils hybrides de type
“numériques & analogiques”.
GESTION DES PORTATIFS
Sur une opération comme la Course Croisière
EDHEC, Jean-Marc a sciemment décidé de déléguer et d’impliquer l’équipe des organisateurs.
Les utilisateurs des portatifs sont d’emblée
responsabilisés lors de la remise du matériel.
L’attention de chacun est attirée sur le fait qu’il
est tenu comme responsable de l’intégrité du
poste et des accessoires qui lui ont été confiés.
En cas de perte, de vol ou de casse, les organisateurs sont tenus de rembourser la valeur de
l’appareil. Il en va de même pour le bon fonctionnement du parc de portatifs. Chaque groupe
d’utilisateurs se voit remettre le premier jour un
chargeur de table à six positions ou de type individuel. Prévoyant, Julien avait apporté douze
chargeurs à six positions et quinze chargeurs
individuels. Il appartenait ensuite à chacun de veiller le soir à poser son portatif sur le chargeur afin de disposer
le lendemain d’un appareil radio pleinement
opérationnel.
AUTONOMIE
Les postes portatifs étant
fortement sollicités sur la
zone village (trafic radio très
intense), des dispositions préventives avaient
été prises afin d’accroître leur autonomie. Il
n’était pas question de fournir des accus de
rechange car se posent alors toujours des difficultés à déposer les batteries pour en remettre
des nouvelles… De petites astuces ont été privilégiées pour accroître l’autonomie des postes.
Ainsi, lors de la programmation, la puissance
d’émission réduite de 1 watt a été systématiquement prévue pour tous les canaux simplex
: “Village”, “Dégagement Village”, “Sécu”,
“Médical” et “Tréso”. Ceci afin de ménager notablement la consommation d’énergie et donc de
prolonger l’autonomie des accus. En outre,
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• Radio PRO
Connection
certaines fonctions non indispensables comme
le rétro éclairage des écrans sur les portatifs
“Chef” avaient été systématiquement désactivées, là aussi lors de la programmation. n
Liaisons radio de l’Evénementiel
Réseaux simplex, duplex relayés, analogiques et numériques (norme DMR)
Location de quelques unités à des flottes importantes pour gros chantiers,
manifestations culturelles et sportives,
cérémonies, ...
Installateur professionnel agréé en Radiocommunication
Installateur d'équipements ANTARES & TETRA
Location de matériel radio analogique et numérique
2, rue Alfred Kastler - 67300 SCHILTIGHEIM - Tél. 03 88 19 42 19 - Fax 03 88 19 42 18
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A l’initiative de la société Atis Ingénierie, s’est tenue à Paris (une quinzaine de jours avant les inondations),
à l’Atelier de France du Port de Grenelle, une présentation des solutions LTE PMR 4G. Participaient à cette
journée studieuse bon nombre de ses clients et partenaires… Nous y étions…
Journée LTE d’ATIS Ingénierie
C’est dans le cadre magnifique des bords
de Seine, qu’était organisée cette manifestation. Il appartenait à Julien David et Michel
Degivry d’accueillir leurs invités. Tous professionnels de la radio, ces derniers sont familiers
des technologies et des systèmes de la PMR.
Reste que ce domaine d’activités liées aux radiocommunications se trouve en pleins bouleversements. Le premier événement a été l’arrivée du numérique, ce qui s’est accompagné
d’un phénomène de migrations qui s’est amplifié. Et ce, bien que le marché reste toujours
en présence de plusieurs standards incompatibles entre eux… Mais, une autre révolution
s’annonce et elle faisait l’objet de cette réunion.
Celle de l’arrivée et du développement de la LTE
– 4G. Ces évolutions sont inéluctables, même
si bon nombre de professionnels des radiocommunications minimisent pour la LTE son
imminence et repoussent dans leur esprit sa
commercialisation à plusieurs années…
UNE GRANDE EXPERIENCE
Atis Ingenierie bénéficie déjà de l’image de spécialistes des radiocommunications indoor & outdoor, ainsi que de la continuité de l’INPT pour
les ERP (Etablissements Recevant du Public).
Parmi les différents domaines auxquels appartiennent ses clients, on citera le transport, l’industrie, la sécurité et les collectivités. Disposant de matériels sophistiqués de mesures et
d’analyses via des logiciels dédiés, ses ingénieurs réalisent à la demande des simulations
de couverture. Puis pour répondre aux besoins
exprimés par les clients, des solutions techniques sont proposées. Sont ainsi sélectionnées des antennes, des coupleurs, des répéteurs, des relais, du câble coaxial spécifique,…
Dans le domaine de la continuité de l’INPT dans
les ERP (métro, parkings, hôtels, hôpitaux,
stades, musées, …) deux possibilités sont envisageables selon la configuration des lieux : si
la solution passive se montre insuffisante, il faut
opter pour les solutions actives avec des répéteurs… Atis assure également le déploiement
de réseaux TETRA bi-bande 380 & 420 MHz
par exemple au Musée du Louvre à Abu Dhabi
pour la sécurité du site et la police.
BULLES LTE
S ’appuyant sur les systèmes mis au point par
son partenaire Air Lynx, Atis propose depuis
peu des solutions privées à haut débit (100
Mb/s) de type 4G LTE. Pour Julien David, c’est
une réponse à l’évolution des demandes des
clients : “nouveaux usages et nouveaux be-
soins = solutions haut débit LTE”. Particularité de ces systèmes, ils sont calqués sur les
fonctionnalités de la PMR : Push To Talk ; appels de groupe ; identification de l’appelant ;
appels prioritaires ; résilience / redondance, …
Son partenaire Air Lynx a développé des applicatifs particuliers, afin de répondre à des besoins spécifiques, notamment en matière de
PTI et de géolocalisation. La LTE 4G repose sur
un standard mondial & évolutif. Les produits
destinés à l’industrie (Pétrole, mines, automobiles, usines, … ), aux services (Utilities, immeubles intelligents, transport, logistique, infotainment, …) et à la sécurité (défense, police, sécurité civile, …) répondent à trois marchés : les réseaux privés, l’Internet des objets
et l’accès rural. Atis Ingenierie peut proposer
une bulle tactique LTE 4G qui sera installée
temporairement et rapidement sur un site déterminé, par exemple un chantier, sur les lieux
d’une catastrophe, … Sa mobilité est essentielle pour les forces projetées : armée, police,
pompiers, hôpital de campagne, convois, …).
INFRASTRUCTURE LTE 4G
D’autre part, Atis Ingenierie peut également
étudier la mise en place d’un infrastructure fixe
(smart city, site industriel, smart grid, …) >
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• Radio PRO Connection
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> reposant sur une ou plusieurs stations de base
LTE 4G de 40 watts. Les utilisateurs opéreront
avec des Smartphone sous Androïd sur une ou
plusieurs bandes. Certains terminaux sont en
effet aptes à travailler selon le cas avec les
versions 4G LTE en 2,3 GHz, en 700 MHz et
en 400 MHz. A noter que sont nécessaires deux
connectiques : RF & énergie… Peuvent s’y
ajouter deux connectiques optionnelles : réseau
& GPS. Fiables et performantes, les stations
4G LTE que propose Atis Ingénierie reposent
sur la technologie Air Lynx. Elles se caractérisent par une résilience de l’équipement. Chaque
site comprend une station de base de 40 watts,
un coeur de réseau, et les serveurs d’applications incluant le MCPTT. Chaque station dispose
d’un EPC via un lien IP entre deux équipements.
Le contrôleur du second site devient inactif.
Atis Ingenierie étudie sur demande la mise en
place d’une passerelle TETRA LTE-4G. Sont
généralement privilégiées les bandes 28 & 40.
MIGRATION
& SECURISATION
L’adjonction d’une passerelle PARM/MURANO
couplée à une base LTE permet et simplifie les
interconnexions et la migration des réseaux.
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Ainsi, sont raccordables une infrastructure interface IP/E1 (TETRA, DMR,TETRAPOL) avec une
interface radio. D’autre part, un réseau LTE4G offre une grande sécurisation d’exploitation. Contrairement à ce qui se passait jusqu’alors
en PMR, les terminaux sont beaucoup moins
vulnérables. D’une part comme les GSM, ils
dialoguent avec la base et cette dernière l’autorise ou non à accéder au réseau. Dans le cas
d’un terminal volé ou perdu, son exclusion se
fera très vite et le terminal deviendra instantanément inutilisable. D’autre part, et cela constitue
une grande avancée dans le domaine de la
sécurisation des réseaux, le terminal ne mémorise aucune donnée sensible de ces derniers.
En effet, ce sont les bases qui gèrent les réseaux
et les accès des terminaux. Même un spécialiste, ne pourra rien extraire d’un terminal
dérobé… n
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Cahier de la Radiocommunication Professionnelle
Ces dernières années les catastrophes naturelles se sont succédées. Parfois, des vies humaines ont été perdues.
Dans tous les cas, les victimes font état d’importants dégâts matériels, rarement dédommagés de manière
satisfaisante par les assurances. Dans les villes, communes et région sensibles, l’installation de sirènes d’alerte
& d’information de la population est un outil efficace que l’on souhaiterait voir se généraliser.
KM Europ leader
de l’alerte sonore
L’inauguration des sirènes d’alerte de la
population de Port Jérôme ainsi que la
survenue récente d’inondations dans diverses
régions, sans oublier la crue de la Seine, ont
sensibilisé les normands et plus globalement les
français, sur l’importance de disposer de dispositifs de protection et d’alerte de plus en plus
performants et efficaces. La société KM Europ,
division du groupe Finsecur, bénéficie d’une
grande expérience en la matière. Ses équipements ont été déployés sur de nombreux sites…
UNE CULTURE DU RISQUE
Depuis la catastrophe de Toulouse, les élus ont
“soudainement” découvert qu’ils devaient beaucoup plus se soucier qu’avant de la protection
de la population qui réside à proximité de zones
industrielles accueillant des usines classées
“SEVESO” et plus généralement de zones à
risques technologiques et naturels. Les maires
se retrouvent en première ligne et leur responsabilité peut être engagée. Les préfets ont
contraint les industriels et les maires à préparer
des plans : respectivement POI à l’intérieur des
sites industriels & PPI quand l’événement dépasse
les limites géographiques de ce site privé. Les
élus ont aussi obligation de s’organiser pour
réagir en attendant le déploiement des secours
départementaux, voire nationaux : Plan Communal
de Sauvegarde. Le maire est également tenu,
lorsque des usines à risques sont implantées
sur sa ville ou sa commune, d’établir un PPRT :
Plan de Prévention des Risques Technologiques.
Pour sa part, l’Etat procède progressivement
au déploiement du réseau d’alerte “SAIP” :
Sirènes d’Alerte et d’Information de la Population. Les moyens d’alerte sonore constituent
le premier volet de ces dispositifs… Ceux-ci
sont utilisables également pour signaler à la
population d’autres dangers : accident nucléaire,
inondation, tempête, nuage toxique, tsunami,
incendie, glissement de terrain, …
SIRENES ELECTRONIQUES
EVOLUTIVES
Les récentes inondations ont une fois de plus
démontrées que d’importantes failles subsistent dans le domaine de la prévention et de
l’alerte des populations. En effet, les alertes ont
été dans bon nombre de cas déclenchées tardivement ou pas du tout ! On ne peut que le
déplorer, trop souvent ces réseaux d’alerte sonore par sirènes n’existent même pas encore,
bien que s’agissant de zones à risques ! La raison avancée se veut simpliste : pas de budget !
Expert dans le domaine de l’alerte, KM Europ
connaît bien la problématique. Il faut prévenir
la population sur de grandes zones plus ou
moins urbanisées. L’objectif est d’alerter prioritairement les personnes se trouvant à l’extérieur des bâtiments (car plus vulnérables) afin
de les inviter à se confiner et à capter les informations diffusées par le groupe Radio France
(France Bleue, France Inter...). Les systèmes
sonores ont des portées limitées de 2 à 3 km
en fonction du bruit ambiant à couvrir. Il n’est
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pas toujours aisé de trouver des infrastructures
communales pour implanter ces sirènes. D’autant que ces sites doivent, dans la mesure du
possible, posséder une alimentation secteur,
une connexion informatique, ou au moins un
lien filaire. En effet, les sirènes électroniques
tendent à supplanter les sirènes à turbines
qui ne disposent pas de batteries et peuvent
très vite être inopérantes en cas de catastrophes
naturelles. Ces sirènes électroniques sont constituées d’un ensemble de cornets (de nombre
variable) reliés sur un coffret d’amplification,
secouru par des batteries. Parfois des panneaux
solaires en assurent aussi l’alimentation. Elles
supportent de multiples liaisons de commandes
et des coupures de secteur pouvant aller jusqu’à 72 heures.
SUPERVISEUR
Ces systèmes modernes de sirènes d’alerte ont
été conçus pour ne nécessiter qu’un strict minimum d’entretien et de maintenance. Le superviseur ou ordinateur central (qui peut être
doublé), assure le contrôle permanent, 24 h sur
24, du bon fonctionnement de l’ensemble. Il reçoit les informations en provenance des sirènes :
statuts, défauts, pannes… Les anomalies que >
• Radio PRO Connection
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> peuvent rencontrer les sirènes (elles sont même
régulièrement testées en mode silencieux), se
trouvent spontanément mémorisées dans un historique : une sorte de main courante informatique. Il sera possible ensuite d’étudier ces données, d’en tirer des enseignements, voire de
programmer des interventions. L’état des batteries de secours des sirènes, ainsi que leurs
alimentations secteur et leurs chargeurs sont
contrôlés automatiquement et régulièrement par
le système. Le moindre défaut sera remonté au
superviseur. Gros avantage des sirènes électroniques qui sont désormais proposées par KM
Europ, elles sont évolutives. Concrètement cela
veut dire entre-autres que l’on peut changer à
volonté leur tonalité. En outre, comme le son est
enregistré dans la sirène au format électronique,
rien n’empêche de prévoir plusieurs tonalités…
Ces sons multiples seront mémorisés et sélectionnés en fonction du type d’alerte à diffuser :
par exemple, 380 Hz pour l’alerte des populations et 200 Hz pour l’alerte des barrages…
SYSTEMES DE COMMANDES
Outre l’enclenchement banal et archi classique
par pression sur un bouton local, les groupes
de sirènes sont pilotés par un certain nombre
de pupitres déportés, dont un généralement
installé en mairie. Ce qui rend possible un déclenchement général, ou au contraire, l’activation
de seulement certaines sirènes ou groupes de
sirènes. Le réseau de commandes et de contrôles
doit impérativement relier entre elles toutes les
sirènes. Plusieurs dispositifs de liaison sont
envisageables et choisis en fonction des disponibilités et de la configuration des sites. Les
sirènes peuvent être reliées par voie filaire
(RS 485 ou réseau d’automates), cas le plus
souvent des sites industriels. Elles peuvent bénéficier d’un réseau informatique filaire de type
fibre optique ou ADSL. Elles peuvent aussi se
trouver reliées par des liaisons employant la
radio ou des connexions sans fil. Chacune de
ces options présente des avantages et des inconvénients. Ce qui pousse les concepteurs d’un
système d’alerte sonore à prévoir une sécurisation en les additionnant et en les combinant.
SPECIFICITES DES LIAISONS
Ainsi, la commande téléphonique par appel sur
une ligne directe ne permet pas de piloter de
multiples sirènes en même temps. Si l’ADSL
est souvent disponible, cette connexion n’offre
pas une grande garantie de fonctionnement en
cas de sinistre ! Les liaisons WiFi – Wimax ont
certes un bon débit, mais elles ne sont pas très
fiables en milieu urbain. Elles peuvent être
victimes de brouillages causés par un grand
nombre d’utilisateurs très proches. Le recours
à la 3G ou à la 4G offre une liaison réseau IP
facilitant l’exploitation, mais, il faut se satisfaire d’un bas débit et s’exposer à un risque
de saturation en cas de crise. Quant aux liaisons radio sur les bandes VHF ou UHF, en principe, elles ne risquent guère d’être saturées
ou brouillées. Elles doivent impérativement
reposer sur du matériel fiable et bénéficier d’alimentations de secours par batteries que fournissent les sirènes électroniques. Elles permettent de commander des déclenchements à de
longues distances, tout en restant totalement
indépendantes des autres moyens de communication. Dans ce cadre là, chaque sirène sera
munie d’une base radio dans son coffret.
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REDONDANCE
DE COUVERTURE
& DE CONTROLE
Lorsqu’elle installe un réseau d’alerte sonore
destiné à la population, KM Europ s’efforce
toujours de sélectionner des emplacements
pour les sirènes qui assurent une certaine
redondance de la diffusion du signal. Ainsi, si
l’une d’elles se trouvait détruite ou tombée en
panne, l’alerte serait néanmoins diffusée et
entendue. Pour sécuriser les liaisons entre les
sirènes et les commandes, s’impose le recours
à la radio Pro numérique en VHF ou en UHF.
Ce qui implique d’insérer un modem dans le
coffret sirène. Grâce à ce dernier, on fera de
l’IP sur VHF ou UHF. Le système dialoguera en
permanence à la cadence qui aura été
programmée. En principe, la sécurisation en
“back up” est obtenue par une liaison 3G de
débit supérieur. Cette voie sera très utile pour
réaliser les mises à jour des programmes, ainsi
que pour paramétrer à distance certaines fonctions, ou les modifier. Cette redondance des
liaisons de communication entre les équipements bénéficie d’une bascule en cas de dysfonctionnement de la radio numérique vers la téléphonie mobile 3G, ou inversement. KM Europ
recommande d’ajouter une sécurisation de troisième niveau, assimilable à un “ultime secours”.
Ainsi, un déclenchement individuel de chaque
sirène sera possible par téléphonie filaire. Il
s’affranchira même d’une panne généralisée
des autres liaisons de contrôle. Nous vous
présenterons prochainement de manière détaillée
quelques exemples d’installations conçues et
réalisées par les spécialistes de KM Europ. n
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Cahier de la Radiocommunication Professionnelle
Dans le cadre de la 10éme journée annuelle PMR du SNIR qui s’est tout récemment tenue à Paris, M. Pierre Constant,
a dressé au nom de l’ARCEP, un panorama de la PMR en France. Il a terminé sa présentation par un état des
lieux du phénomène LTE, sans pouvoir trop prévoir la manière dont elle se développera tant les contraintes
juridiques pèsent sur l’attribution de bande de fréquences… Et ces ressources sont précieuses…
La PMR vue par l’ARCEP
En guise d’introduction, l’orateur a dressé
un état des lieux de la PMR. Il a exposé des
chiffres récents, puisqu’il s’agit de l’année 2015. On peut supposer que ceux-ci doivent reposer sur les redevances perçues…
Ainsi, 25179 réseaux autorisés ont été comptabilisés en 2015. Si l’on rentre dans le détail,
on apprendra que pas moins de 9198 (36,5%)
d’entre eux sont sans base, ni relais. Près de
5206 (20,7%) possèdent une base et 3230
(12,8%) ont un relais. Ils ne sont que 2155
(8,6%) a cumuler les deux, c’est à dire une base
et un relais. Par ailleurs, 792 (3,1%) ont trois
éléments ou plus. Enfin, on recense 2174 réseaux allotis (ou ROP) soit 8,6% et 67 réseaux RPX, soit 0,27%. Il est également intéressant de connaître la répartition des réseaux
BANDE 150 MHz
Les installateurs le savent : depuis 2013, l’ARCEP
met systématiquement en œuvre la recommandation T/R 25-08 pour la bande 150 MHz.
Cette recommandation T/R 25-08 de la CEPT
(2008) concerne l’emploi des fréquences du
service mobile terrestre. Appliquée strictement
en France, elle “concerne l’organisation des
bandes PMR gérées par l’ARCEP et plus particulièrement l’organisation, à l’intérieur des
bandes VHF & UHF, des sous bandes duplex et
simplex”. Pour la bande 150 MHz, des échanges
de fréquences entre affectataires ont été déjà
menés. L’ARCEP a indiqué qu’ils “s’achèveront
au 31 décembre 2016, avec la sous bande
153,125 – 153,4125 MHz qui reste utilisée par
la SNCF”.
2014, il y avait 705 réseaux non conformes
quant au couplage de leur duplex”. Or, un an
plus tard, le constat n’est guère satisfaisant
puisqu’“à ce jour, 641 réseaux PMR ont certains
de leurs duplex VHF mal couplés avec obligation de les migrer avant le 30 octobre 2016” !
Or, si 28 titulaires ont demandé l’abrogation de
leur AUF et 23 ont accepté des couples duplex
VHF de remplacement, 590 n’ont pas encore
répondu aux courriers de sollicitation de l’ANFR !
Près de 130 à 140 dossiers seraient traités
en ce moment par semaine à l’ARCEP.
OPERATIONS COUTEUSES
L’ARCEP & l’ANFR ont pleinement conscience
que l’application de cette recommandation aux
utilisateurs des mauvaises fréquences pose un
problème de coût, ce qui explique très certainement leur manque de réactivité . En effet,
cela entraîne des modifications profondes des
réseaux concernés. Les installateurs doivent
intervenir sur les sites des réseaux impliqués.
Sur les relais, il importe déjà de contrôler les
filtres duplexeurs et de tenter de les régler sur
le nouveau couple attribué. Dans la grande
majorité des cas, ils doivent être changés.
Les antennes doivent être remplacées si elles
ne couvrent pas les nouvelles fréquences attribuées. De plus, la totalité du parc de radio (portatifs, poste mobiles, bases & relais) doit être
reprogrammée. Aussi, “l’ARCEP en lien avec le
SGRP de l’ANFR peut accorder certaines dérogations aux titulaires afin qu’ils planifient mieux
leurs futures migrations ”.
TETRA & LTE
par bandes de fréquences. Ce n’est pas une
surprise, en 35 MHz, il n’y en a plus que 1,4 %
et 3,5% en 70 MHz. La bande des 150 MHz
représente 23,6% des réseaux et celle des
410 MHz, 6,9 %. La bande 440 MHz simplex
représente 23,6%, tandis que la bande 450 MHz
duplex en compte 40,3 %. Enfin, les autres
bandes (BLU, OPC, …) ne font que 0,7 %. Si
l’on se place sur le critère de la largeur de bande,
la grande majorité, avec 24083 réseaux, opte
pour le 12,5 KHz. Par ailleurs, ils sont 892 en
25 KHz et 254 en 6,25 KHz.
MIGRATIONS
Pierre Constant a indiqué que si les migrations sont terminées dans les bandes UHF en
400 MHz, il en va tout autrement en 150 MHz.
Elles sont en cours. Les bandes des réseaux
concernés fonctionnent dans la bande duplex
de 153,4 à 155,6 MHz (fréquences d’émission
des stations de base) et de 158 à 160,2 MHz
(fréquences d’émission des stations mobiles).
Cela engendre un travail notable de persuasion
pour l’ARCEP, car cela n’avance pas vite : “en
Cahier n°29 •
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Selon l’ARCEP, “on assiste à une volonté de modernisation des réseaux mobiles professionnels, liés en partie à l’obsolescence progressive des équipements TETRA”. Toujours selon
l’analyse de l’ARCEP, “les dernières évolutions du LTE permettent à ce standard de répondre à une grande majorité des besoins
des utilisateurs professionnels”. Et Pierre Constant
de souligner les besoins suscités par le LTE :
“l’utilisation du LTE, associé à des attributions
de fréquences plus importantes (de l’ordre de
quelques MHz, au lieu de quelques dizaines de
• Radio PRO Connection
Cahier de la Radiocommunication Professionnelle
LTE, certaines contraintes constituent des freins
à ces volontés. Comme le souligne Pierre Constant
“le problème majeur du LTE est d’ordre fréquentiel, du fait des largeurs de bande à utiliser et
de la rareté des fréquences”. Des bandes de
fréquences ont été retenues dans le 700 MHz
et sont encore étudiées dans le 400 MHz.
L’ARCEP a autorisé en 2014 et en 2015, des
expérimentations LTE en 400 MHz pour Airbus
D & S, Nokia ainsi qu’en 700 MHz pour Hub
One notamment.
KHz utilisées à ce jour) permettrait aux utilisateurs de PMR de disposer de nouveaux services
permis par une connectivité à haut débit :
connexion de données, visiophonie, push to video. Tout en gardant les fonctionnalités de base
de la PMR, comme le Push To Talk, …”.
RESEAUX LTE PRIVES
Certes, les titulaires de fréquences opérant en
LTE bénéficient de “la maîtrise de leurs réseaux,
avec des niveaux de sécurité ou de redondance
supérieurs aux réseaux mobiles ouverts au
public”. Si, techniquement, il est parfaitement
envisageable de mettre en place un réseau privé
LTE EN 400 MHz
La bande UHF des 400 MHz est devenue elle
aussi une ressource rare, notamment en région
parisienne. L’ARCEP n’a pas caché que des
études sont toujours en cours sur deux sous
bandes afin de pouvoir libérer au maximum deux
fois 1,5 MHz. A savoir, en premier lieu, dans la
bande harmonisée an niveau européen de 452,5
- 457,5 MHz + UL pour un minimum de 2 x 3
MHz. En second lieu, dans la bande 410- 420
MHz + UL. Pierre Constant a précisé que “des
études sont menées par l’ANFR avec les différents affectataires concernés : ARCEP, Ministère de la Défense et Ministère de l’Intérieur.
Bienvenue...
LTE EN 700 MHz
Comme le savent la plupart des professionnels
de la radio, dans la bande des 700 MHz, le
Ministère de l’Intérieur s’est vu attribuer par
le premier ministre, 2 x 8 MHz. Et ce, “à titre
exclusif, pour des communications régaliennes”.
Il importe de préciser que “dans le TNRBF, il est
indiqué que l’ARCEP et le Ministère de l’Intérieur, pourront trouver un accord en vue de
permettre l’attribution de ces fréquences par
l’Autorité à certains acteurs de la PMR”… L’orateur s’est empressé d’indiquer qu’“à ce jour,
l’ARCEP ne dispose pas de calendrier précis,
ni de convention d’attribution de fréquences
quant à leurs futures autorisations”.
AUTRES BANDES LTE
Aux bandes 400 & 700 MHz visées par la LTE
s’en ajoute d’autres, plus hautes. Le représentant de l’ARCEP a cité les bandes 2,3 GHz,
2,6 GHz TDD ou encore 3,5 GHz. Il a déclaré
que “l’utilisation de ces bandes pourrait être
envisagée pour l’évolution des réseaux professionnels”… D’ailleurs, “des expérimentations
vont avoir lieu dans la bande de 2,6 GHz pour
des applications large bande (20 MHz)”. n
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