Historique Touristique et Culturel

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Historique Touristique et Culturel
Historique Touristique et Culturel
LE PONT DE LIANE MAN
Construit les nuits par nos ancêtres que l'agence de guide
touristique et des arts vous présentera lors de vos visites
dans l'ouest et précisément a Man dans la région des dix-huit
montagnes, région touristique de la cote d'ivoire.
LE VILLAGE SOUTILE
Soutilé était un village riche. Mais plutôt que de donner a manger a l'étranger,
ses habitants préféraient jeter a la poubelle ce qu'ils avaient de trop.
Un après midi, ces gens sans cœur virent arriver dans leur village un jeune
homme vêtu d'un boubou sale et déchiré. Il tenait dans la main gauche l'assiette
des mendiants et dans la droite, un bouquet de feuilles qui lui servait de chasse-
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mouches. Tous ceux qui le rencontraient se bouchaient le nez, car il sentait très
mauvais.
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C jeune homme allait de maison en maison pour mendier. Mais partout,
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encouragés par leurs parents, les enfants se moquaient de lui et le chassaient a
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coups de pierres.
Partout, sauf dans une cour, la dernière. Là, un homme et sa femme lui
ouvrirent la porte de leur maison. Ils lui donnèrent à boire et a manger ainsi
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qu'un grand pagne pour se couvrir et, on lui offrit même une chambre pour la
nuit.
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Cependant, l'étranger refusa de passer la nuit a Soutilé et avant de partir, il fit
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une demande surprenante à ses hôtes:(( je m'en vais, dit-il mais je vous
demande un grand sacrifice: quittez le village avec vos parents cette nuit
même, avant le chant du coq.))
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Chacun de son coté, le père et la mère s'en allèrent avertir les autres membres
de leurs familles, mais aucun d'eux ne voulut partir.
L'homme et la femme partirent donc, emmenant avec eux leurs six enfants.
Le lendemain lorsque le soleil se leva, tous les habitants de soutilé étaient
transformés en pierre et un silence de cimetière enveloppait le village.
Ce village, dit-on existe encore avec ses hommes de pierre, quelque part dans
le pays de Tanoessou, c'est-a-dire la région traversée par le fleuve Tanoe. Chez
nous, tout le monde le sait, tout le monde en parle, mais personne ne la vue car
c'est un village maudit.
Il était
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une fois…quelque part en côte d'ivoire
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LE VILLAGE DES SINGES SACRÉS BONDOUKOU
Selon les vieux de Soko, le fondateur du village du nom de MéIô ,
étai t lui-même un grand chasseur d'éléphants (Solo). Ce serait donc au cours d'une
partie de chasse aux éléphants que le vieux MéIô aurait découvert ce site abondamment
giboyeux et aurait alors pris la résolution d'y fonder son village qui est devenu aujourd'hui
Soko.
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Partant de ce qui précède, on doit noter que "sur le chemin des éléphants" ce sont les
singes (Gbalio) qui sont devenus sacrés et non pas les pachydermes eux-mêmes. Dans
quel les circonstances cela serait-il arrivé ?
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Selon les traditionnistes de Soko, la sacralisation des singes "autochtones" remonte
seulement au passage de Samory TOURE et de ses Sofa dans la région de Bondoukou.
II est donc admis que la sacralisation des singes est postérieure à la création du village
par Mélô. En d'autres termes, notons que la sacralisation des singes à Soko, date de la
fin du siècle dernier.
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En effet, la légende dit que ce sont les habitants de Soko qui ont été transformés en
singes par un féticheur du village pour éviter les "massacres" de Samory TOURE. Mais
une fois le danger écarté, le féticheur n'eut pas le temps de redonner la vie à ses
concitoyens et il mourut. Après cette perte démographique, la population du village s'est
progressivement reconstituée. Les descendants des habitants qui avaient été
transformés, dans l'impossibilité de distinguer les singes sauvages de ceux qui sont leurs
ancêtres ont décidé de sacraliser tous les singes qui se trouvent dans la petite forêt qui
ceinture le village actuel de Soko. Les singes de Soko sont plus que sacrés car ils sont
même des hommes, des frères et c'est pour cette raison qu'on les protège
minutieusement. La réponse qui nous a été sèchement lancée quand nous avons osé
poser la question de savoir si les habitants de Soko accepteraient de donner quelques
singes pour les parcs zoologiques du pays témoigne de la relation intrinsèque qui Iie les
habitants de Soko aux singes "autochtones". II nous a été rétorqué en effet:
"accepteriez-vous de parquer vos frères" ?
Ici comme ailleurs, les singes sacrés sont densément concentrés dans les arbres d'une
petite forêt noire qui par sa composition faunistique et floristique est une relique-témoin
de ce que fut le biotope en des temps plus anciens. On est donc en droit de souligner
avec force que le milieu d'habitation de la chose sacrée est aussi préservé par la
tradition. La tradition interdit d'y chasser et d'y cultiver ce qui, sans aucun doute, aurait
entraîné la destruction de l'équilibre du micro écosystème. La forêt des singes est à son
tour délimitée par une petite rivière que les habitants de Soko appellent M'gboulou. Cette
rivière est aussi sacrée et de ce fait iI est interdit d'y pêcher, ce qui favorise la
reproduction abondante du monde aquatique.
A la différence des autres villages, à Soko iI n'y a pas de famille chargée d'adorer les
singes sacrés. Cette tâche revient à tout le viIlage. Ceci est peut-être dû au fait que les
singes cohabitent pratiquement avec les gens de Soko. IIs mangent presque dans les
mêmes assiettes que les habitants de Soko.
Quand un singe meurt, il est enterré comme les humains. Mais force est de constater
qu'ici aussi il ne nous a pas été donné de voir le cimetière des singes qui, semble-t-il,
n'existe pas dans les faits. Les vieux expliquent cette inexistence par le fait que les
singes ne connaissent pratiquement pas de décès et ils n'en ont même pas souvenance
d'en avoir eu à enterrer.
La seule manière qui permet aux habitants de Soko de préserver leurs frères-singes est
l'interdiction formelle de la chasse aux singes. Cette interdiction s'applique aussi bien
aux autochtones qu'aux étrangers. Si par mégarde, un singe était tué, alors, le coupable
est tenu de faire des sacrifices appropriés qui se résument selon les vieux, à la cola, au
mouton et au poulet. Dans le cas où le coupable s'y refuserait, alors iI subira la peine
capitale appliquée par les ancêtres : iI périra ! Voilà en quoi se résument les sanctions
prévues par la tradition dans le but de sauvegarder les singes sacrés et leur milieu
naturel.
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La région de l’Agnéby
dont la principale ville est Agboville est encore appelée « Abé »,
avec de vieilles maisons coloniales et son église des années 30.
Elle a une culture très riche.
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La rue Princesse Yopougon
un boulevard situé dans la commune de Yopougon Née à la fin des années
80 la Rue Princesse est un boulevard situé dans la commune de Yopougon à Abidjan
nord (Côte d'Ivoire) entre les quartiers Selmer et Wassakara.
Très populaire pour le grand nombre de maquis, de buvettes, de discothèques et autres
lieux de réjouissances qu'elle abrite, mais aussi pour la variété de restaurants africains et
de garbadromes qui s'y trouvent, la Rue Princesse est devenue l'un des lieux les plus
célèbres d'Abidjan. La rue Princesse fût réaménagée le 5 aout 2011 dans le cadre des
mesures de réhabilitation et d'assainissement prévues par le district d'Abidjan.
Le premier à avoir ouvert « la Clinique » est maintenant rebaptisée ‘’Cyclone Bar’’. Ont
suivi la Clinique, ‘’la Pharmacie de garde’’ (non loin du Chawarma actuel de la rue), le
‘’Sérum’’ appelé aujourd’hui ‘’Magnum’’, la ‘’Get 27’’ et le ‘’Golgotha’’
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Le Parc National du Banco
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situé en plein centre d’Abidjan en bordure de l’autoroute du nord. Sa
flore est composée d’une forêt de style primaire et il abrite plusieurs
espèces d’oiseaux et de singes. Des pistes pour promeneurs y ont été
aménagées et comme il est proche de la ville, l’ébergement n’est pas un
problème.
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Le Parc National de la Comoé :
Premièrement connu sous le nom de « Réserve de Bouna » il est le plus ancien
et le plus important parc du pays avec une superficie de 1 150 000 ha dont 500
km de pistes carrossables. La faune est composée d’éléphants, buffles, cobs de
bluffons, lions et autres mammifères en plus de plusieurs oiseaux. Les villages
environnants disposent des structures nécessaires à l’hébergement et on peut
accéder au parc par les airs et une route bitumée jusqu’à bondoukou.
Le Parc Marin sur les Îles Ehotilés :
se trouve sur la lagune Aby à l’Est d’Abidjan, près d’Adiaké et est
composé de 6 îles : Monobahas, Niamoan, Bitouaté, Elouamé N’gremon
et Bossou sur lesquelles a été créé en 1974 un parc marin avec le rôle
de servir de centre de recherches pour les historiens et archéologues du
monde. La parc couvre 500 ha et dispose d’une faune majoritairement
aquatique. On y accède par la route ou par la lagune Ebrié.
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Le Parc National de la Marahoué
se trouve dans la région de Bouaflé au Nord de la route goudronnée et
propose des services de qualité, des miradors, des marres aux
crocodiles, aux buffles aux hippopotames. Les animaux de la forêt et des
savanes cohabitent sur les 101 000 ha qu’occupe le parc
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Le Parc du Mont Péko
Occupe une superficie de 34 000 ha à l'ouest de la Côte d'Ivoire. Il est l'un des 8
parcs nationaux du pays et il tire son nom du mont Péko qui culmine à plus de
1000 m.
Il est renommé pour sa végétation (flore de montagnes et de forêt primaire).
De climat équatorial, chaud et humide toute l'année, le parc appartient dans son
ensemble au bassin versant du fleuve Sassandra. Sur le cours moyen du
fleuve, de Buyo au pont de la route Man-Séguela, la couverture forestière reste
exceptionnelle sur la rive gauche du fleuve, avec la forêt classée du HautSassandra.
En dépit de la faible étendue du parc et de son encerclement par des terroirs
villageois, la présence d'une faune encore riche en espèce dans le parc (dont
de grands mammifères comme l'éléphant) semble montrer que le braconnage
est resté pratiqué et « contrôlé » par les populations autochtones, pour une
consommation locale. Le parc possède une faune importante et variée,
composée entre autres : d'éléphants, de panthères, de buffles, de céphalophes,
de singes, etc. L'accès au parc est assuré par plusieurs pistes.
Le parc possède un certain nombre d'atouts avec son inselberg impressionnant
et relativement facile d'accès.
Tout ces animaux y vivent en toute tranquillité et plusieurs hôtels sont à la
disposition de tous ceux qui le désirent. La route et les airs sont les moyens de
s’y rendre.
Le Parc National du Mont Sangbé :
Situé au Nord de Man et à l'Ouest du fleuve Sassandra, à cheval entre
Biankouman et Touba, le Parc National du Mont Sangbé, avec ses 95 000 ha
de superficie, est la prolongation touristique de Man et de sa région.
Se trouvant entièrement localisé en zone montagneuse (14 sommets de plus de
1 000 m dans les monts Toura), ce parc est particulièrement giboyeux et
couvert d'une flore très dense. Eléphants, Buffles, Antilopes et singes,
constituent en grandes parties l'essentiel de sa faune.
Le parc national du Mont Sangbé est accessible par voie terrestre, (route
bitumée jusqu'à Biankouma et Touba), et par avion en direction de Man (air
Ivoire).
Le parc du mont Sangbé dans la région Bianoise regorge de grandes beautés
naturelles. Certaines sont en voie de disparition.
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Les Mosquées de style soudanais du Nord
sont situées dans la moitié nord de la Côte d'Ivoire, en zone de savane,
principalement dans les régions administratives des Savanes, du Worodougou, du
Denguélé, du Bafing et du Zanzan (Pays Sénoufo, Manding, Lobi et Koulango).
Le style d'architecture qui les caractérise, a été introduit dans l'Empire du Mali au 14e siècle et s'est
développée dans les régions plus méridionales à la chute de l'Empire Sonrhaï après le 16e siècle
(Bataille de Tondibi en 1591). Ce style « Soudanais » trouve son expression monumentale et
singulière dans une vingtaine (20) de mosquées en Côte d'Ivoire, dont les plus significatives sont :
- La Mosquée de Kaouara située dans la Sous préfecture d'Ouangolodougou ;
- La Mosquée de Tengréla située dans la Sous-préfecture de Tengréla ;
- La Mosquée de Kouto, située dans la Sous-préfecture de Kouto ;
- La Mosquée de Nambira, située la Sous-préfecture de M'Bengué;
- Les deux Mosquées de Kong, situées la Sous-préfecture de Kong ;
Ces mosquées, d'une valeur à la fois architecturale, historique et patrimoniale, ont pu subsister
grâce au maintien de leur fonctionnalité d'origine qui impose un entretien traditionnel strict et
rigoureux par les communautés d'appartenance.
Les Mosquées soudanaises sont principalement composées d'une salle de prière, principal espace
central, à laquelle lui est adjoint le mihrab situé dans la tour du minaret. Cette salle de prière est,
dans la majorité des cas, de forme approximativement rectangulaire ou carré. Les hommes prient
dans la partie Est et les femmes au fond, dans la partie Ouest. Les femmes ont une entrée réservée
et différente de celle des hommes. Les mosquées sont construites en briques de terre crue
maçonnées. Les façades, le plus souvent aveugles, sont animées par des contreforts qui se
différencient des minarets par leur taille.
La Mosquée de Kaouara construite aux alentours du 17e siècle par Ouattara Bakouneri, se
distingue particulièrement par son architecture de minaret et de contreforts en forme d'ogives. Un
imam du nom de Sylla Bassandi est enterré dans la cour de la mosquée sur le côté Ouest. La
mosquée est divisée à l'intérieur en trois parties, d'Ouest en Est :
- L'espace de prière des dames où se trouve l'escalier qui mène à la terrasse ;
- Le vestibule ;
- L'espace de prière des hommes.
Cette mosquée bien que communautaire n'est pas souvent restaurée. Elle est relativement mal
conservée.
La Mosquée de Tengrela est une belle architecture, construite en 1655 par le mâitre maçon Massa
Flaté qui est l'auteur de la mosquée de Magadiana en Côte d'Ivoire et de celle de Djama Téné au
Mali. Sa construction aurait duré cinq (5) ans. Le maître de l'ouvrage est une famille d'allogènes
Dioula à l'Ouest du village Sénoufo. Elle se distingue par son architecture compacte avec très peu
de contreforts. Le minaret se situe sur le côté Est de la mosquée. Le bâtiment rectangulaire orienté
d'Est en Ouest comprend une salle de prière à l'Est et une cour à l'Ouest réservée aux femmes. De
celle-ci, on accède à la terrasse par un escalier en épis sur la façade Sud. Cette mosquée familiale
est restaurée tous les dix (10) ans par la famille Cissé, la seule spécialisée dans l'entretien de cet
édifice depuis son origine. La mosquée est au cœur du quartier habité par la famille Cissé. Elle
entretient avec le bâti et les espaces environnants un rapport « domestique ».
La Mosquée de Kouto a été construite au courant du 17e siècle dans un carré de 8m x 8m. Elle est
implantée sur un vaste terrain à l'entrée de la ville côté Ouest. Un long mur de clôture en blocs de
ciment d'une facture complètement exogène la soustrait à l'environnement urbain. Elle est
composée de trois parties essentielles orientées d'Est en Ouest :
- La première est l'espace de prière des hommes avec en appendice l'emplacement de l'imam ;
- La seconde, le vestibule et la troisième, l'espace de prière des femmes dans lequel se trouve
l'escalier qui mène à la toiture-terrasse.
La Mosquée de M'Bengué fut construite vers 1943 par Balamine KONATE. Elle peut s'inscrire dans
un carré de 9m x 9m. Le minaret est situé au milieu de la façade Est. Il comprend une salle de
prière dans laquelle on entre par trois portes, une au Nord, une au Sud et la dernière à l'Ouest.
L'escalier d'accès à la terrasse est incorporé dans le volume. La mosquée fut construite sur une
placette au cœur d'un quartier d'habitation. Son volume domine les maisons familiales aux alentours
mais elle garde avec ces constructions un rapport de type « domestique ».
La Mosquée de Nambira est également de forme carré d'environ 9m x 9m. Le minaret est au milieu
de la façade Est dans une tour massive de forme conique. L'édifice comporte une salle de prière
dans laquelle on entre par trois portes inscrites dans des porches : une au Nord, une au Sud et la
dernière à l'Ouest, l'entrée des femmes. L'accès à la terrasse se fait par un escalier en bois le long
de la façade Nord. Les contreforts sont très volumineux, de forme conique et s'élèvent nettement
au-dessus de l'acrotère de la toiture-terrasse. Elle est construite sur un terrain qui se trouve
aujourd'hui entre l'ancien village et l'actuel. Elle se trouve à l'écart des habitations et des autres
équipements urbains.
Les deux mosquées de Kong sont le témoignage unique de l'existence d'un centre islamique dans
cette ville. Dans la première moitié du 18e siècle (1741), la ville de Kong possédait plusieurs
mosquées mais il n'en reste plus que deux : la petite mosquée datant du 17e siècle et la grande
plus tardive. La petite mosquée n'est plus fréquentée mais elle continue d'être entretenue du fait de
son statut symbolique dû à son ancienneté, à la présence d'un centre religieux d'excellence à Kong,
et à sa proximité avec le cimetière des Imams. La grande Mosquée de Kong (Missiriba) fut détruite
par Samory TOURE aux environs de 1897 et reconstruite au début du 20e siècle à l'initiative de
l'administration coloniale.
Valeur universelle exceptionnelle
Les mosquées de style soudanais du Nord ivoirien ont conservé leurs fonctions d'origine de lieux de
prières et de rassemblement. Leur architecture n'a pas été modifiée du fait d'un entretien régulier.
Néanmoins la grande mosquée de Kong a subi en 1978 une restauration inadaptée qui a provoqué
un désordre structurel sur l'édifice. A ce jour, à l'exception des deux (02) mosquées de Kong les
autres attendent d'être classés officiellement comme patrimoine national.
Les mosquées de style soudanais du Nord ivoirien sont comparables aux mosquées de Djenné, de
Djingareyber, de Sankoré, et de Gao au Mali. Elles utilisent toutes les techniques de la brique de
terre crue renforcées avec les torons. La particularité des mosquées de style soudanais du Nord
ivoirien réside dans leur unicité architecturale compact et dans la présence d'éléments
architecturaux intelligents, adaptés au climat pluvieux de la zone.
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La Baie Des Milliardaires Ile Boulay d’Abidjan
En navigant sur la lagune, on découvre le cimetière des bateaux
où sont emmenés tous les bateaux qui ne sont plus en état de
marche. Il y en a donc des tas dont le fer se rouille avec le temps.
Un peu plus loin, on voit le Beverly Hills de la Côte d’Ivoire
nommée « la Baie des Milliardaires ». le nom en lui-même porte le
standard des personnes qui vivent sur cette île.
L’atteindre revient à utiliser de petits bateaux ou des vedettes à
moins que celui à qui l’on va rendre visite ne possède un
hélicoptère ou un jet privé. Comme tout quartier super résidentiel,
le calme règne à la Baie des Milliardaires et tous les jeux qui
permettent de s’occuper y sont pratiqués en partant du beach
volley au golf…
Eden City, somptueux réceptif hôtelier et touristique prend le
relais. Cet hôtel qui n’est pas sans rappeler ceux d’Hawaï (pour
ceux qui ont déjà visité et Hawaï et Eden City) sert souvent de
cadre pour les mariages, réception ou toute autre occasion qui
réunit du monde.
Les spécialités sont aussi bien africaines qu’européennes et les
chambres offrent tout le luxe et le confort nécessaires au repos
pendant que les aires de jeu servent de défouloir à ceux qu’une
bonne sieste ou une bonne promenade ne tente pas. Les touristes
de passage en Côte d’Ivoire raffolent de ce lieu.
L’île Boulay à elle seule a su rendre au tourisme ivoirien toute sa
noblesse avec son jardin de mangrove et tous les autres attributs
cités plus haut
Le Parc National de Taï,
tire son nom de la ville de Taï au sud de Guiglo le long de la frontière
ouest à près de 100 km au Nord de Tabou. Il regorge de nombreuses
essences forestières de qualité et est un lieu de recherche scientifique et
médicinal qui a été classé « Patrimoine mondial » dans le programme
MAB des Nations Unies. Encore en plein aménagement, il dispose d’une
faune riche et variée et l’hébergement ne pose aucun problème. On y
accède par route ou par avion.
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Compagnie Artistique Talehi
tire son nom de la ville de Taï au sud de Guiglo le long de la frontière
ouest à près de 100 km au Nord de Tabou. Il regorge de nombreuses
essences forestières de qualité et est un lieu de recherche scientifique et
médicinal qui a été classé « Patrimoine mondial » dans le programme
MAB des Nations Unies. Encore en plein aménagement, il dispose d’une
faune riche et variée et l’hébergement ne pose aucun problème. On y
accède par route ou par avion.
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Le Poro de Korhogo - Ferkessedougou
C’est un rituel sénoufo, qui demande une initiation très
longue, parfois une vie entière pour atteindre le degré
suprême de la connaissance. L'initiation se déroule sur 3
cycles de 7 ans.
Les femmes ont le droit d'être initiées au premier cycle, puis elles se marient,
font des enfants, et peuvent reprendre leur initiation après la ménopause ; il faut
qu'elles soient à nouveau considérées comme asexuées pour pouvoir continuer.
" Pour les senoufos, l'homme, au moment de sa naissance, n'est qu'un animal,
et ce qui va l'élever un peu au-dessus de cet état, c'est l'enseignement dispensé
par le Poro, ainsi que l'entraînement aux épreuves, qui conduit à la possession
de soi-même. Il existe plusieurs phases d'initiation, durant chacune 7 ans : le
kouord est la période pré-nubile. L'enfant est chargé de certaines corvées et il
apprend quelques mots symboliques. Le dain prépare à la vie en commun.
Pendant cette période, l'adolescent devra être capable d'accomplir des
sacrifices personnels. Il apprend à participer aux travaux collectifs, à
confectionner les costumes et à participer aux fêtes rituelles.
Le tcholo incite à la réflexion sur le sens de la vie. Un certain nombre de
secrets, qu'il n'était pas apte à comprendre auparavant, sont révélés au jeune
homme. Ils concernent la théologie, la philosophie, le comportement social et un
enseignement professionnel. Enfin le kaffono permet d'atteindre la
connaissance suprême et l'intronisation définitive parmi les initiés masqués.
Une fois intégrés totalement dans le poro, les initiés doivent verser une
cotisation annuelle. En retour, ils reçoivent l'aide de leurs frères, ils sont
protégés par les "grands maîtres", qui ont poursuivi encore plus loin la
recherche philosophico-religieuse et, au moment de leur mort, leurs funérailles
sont assurées par les membres du poro. Après la mort, l'âme du défunt peut
tenter de s'attarder dans les lieux qui lui sont familiers. C'est une situation
dangereuse, car elle constitue une porte ouverte sur l'au-delà par laquelle
peuvent surgir des monstres. Il faut donc aider cette âme à partir définitivement.
Le mort est placé sur un lit taillé d'une seule pièce dans un tronc d'arbre. Il est
isolé, grâce au rite accompli par les initiés qui tournent autour de lui en frappant
les tam-tams et en soufflant dans de grandes trompes en bois. Sur le cadavre
est placé un petit tambour, frappé à coups redoublés en même temps qu'est
agité un puissant grelot : l'âme est ainsi expulsée.
Le corps est ensuite placé sur un brancard et porté en procession autour du
village. Les forgerons, immunisés contre les mauvais esprits, se chargent de
l'enterrer, sur le flanc droit, la tête tournée vers l'est. Un dernier repas est offert
au défunt et les pots ayant servi à sa préparation sont cassés sur place.
Quand la mort semble suspecte, on peut interroger le sandogo, qui dévoilera le
coupable. Ou c'est le mort, lorsqu'il est sur son brancard, qui dirige les porteurs
vers son assassin sans qu'ils puissent résister à la force qui les entraîne. La
punition consiste généralement en sacrifices et en bannissement du coupable."
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Le Sanctuaire Marial a été inauguré le 1er février 1987, par le
Cardinal Bernard YAGO, archevêque d'Abidjan, en présence du chef de
l'Etat Félix Houphouët-Boigny, de nombreuses personnalités politiques,
d'une centaine de prêtres et de dix mille pèlerins.
Le Sanctuaire Marial a déjà sa petite histoire: celle d'être le Sanctuaire dont un Pape
aura béni la première pierre et « suggéré » l'appellation. En mai 1980, le pape Jean-Paul
II visite la Côte d'Ivoire pour la première fois et bénit à cette occasion, la première pierre
de la future cathédrale Saint-Paul et celle du futur Sanctuaire Marial. Il propose même
d'appeler celui-ci « Notre Dame d'Afrique », voulant ainsi, au terme de sa première visite
sur le continent, consacrer l'Afrique à la Vierge Marie.
à l'appellation suggérée par le Pape, « Notre-Dame d'Afrique », le Cardinal YAGO a
voulu ajouter celle de « Mère de toute grâce ».
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Pour quoi un sanctuaire Marial à Abidjan ?
La réponse appartient en priorité au Cardinal YAGO qui désire que « les foules viennent
renforcer et approfondir leur foi dans ce lieu… un lieu de recueillement pour ceux qui
cherchent le sens de leur vie et pour les affligés en quête de consolation et d'affection
maternelles. Deux paroles de Marie sont gravées à l'entrée de notre Sanctuaire: « Je
suis la servante du Seigneur » « Faites tout ce qu'il vous dira ».
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1. La statue de Notre-Dame d'Afrique, Mère de toute grâce:
Pour quoi ce titre ?
Depuis la consécration de la Basilique d'Alger, le 2 juillet 1872, Notre-Dame d'Afrique
veille sur le continent et accompagne les efforts de tous les missionnaires pour faire
connaître Jésus Christ, le Sauveur de tous les hommes.
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Lors de son premier voyage apostolique en terre d'Afrique, le Pape Jean-Paul II a donc
manifesté son désir d'une nouvelle consécration de ce continent à Notre-Dame.
L'inauguration et la consécration du Sanctuaire Marial d'Abidjan en ont été l'un des
premiers signes. C'est à dire la Mère de Celui qui est plénitude de grâce, salut et
miséricorde pour chaque être humain, est solennellement invoquée ici sous le titre très
ancien de « Mère de toute grâce ». Marie nous donne Celui qui est le seul Médiateur
entre Dieu et les hommes, celui qui nous rend gracieux aux yeux de son Père
La statue en bois d'iroko, qui a été réalisée par le jeune sculpteur
ivoirien Paul Siaka Coulibaly, a été mise en place au cours de l'année mariale, le 15 août
1987. Elle veut exprimer cette profonde réalité théologique: Jésus est né d'une femme
(Gal 4,4-7) et nous est donné par une femme, qui s'appelle Marie.
Cette femme est ici représentée comme une ivoirienne, d'une taille moyenne de 1,63 m.
Sa coiffure et son pagne n'appartiennent cependant pas à une ethnie particulière. Son
geste maternel qui sort l'enfant du dos pour nous le donner est un geste très naturel.
Cette femme est jeune car elle renvoie à Marie « plus jeune que le péché et la benjamin
de notre race », comme dit Bernanos. Elle est souriante car sa paix et sa joie ne peuvent
venir que de la contemplation intérieure de Dieu qui l'habite. Elle est, dans sa simplicité
de « Servante », la demeure du Saint-Esprit.
Ce que Marie était à Nazareth et à Jérusalem, elle le reste toujours, mais son cœur est
désormais élargi à la dimension du monde entier. Maintenant qu'elle est dans la gloire en
corps et en âme, nous pouvons nous la représenter comme une femme proche e chacun
de ses enfants, et ici comme une femme africaine. Elle continue à nous donner son Fils,
car Marie ne garde rien pour elle du don reçu de Die. Elle donne tout et se donne ellemême.
Il est vrai que notre foi a besoin de signes pour l'aider à rejoindre le monde du divin. Mais
la foi n'adore ni les statues ni les sanctuaires. Notre ferveur à l'égard de cette statue ne
s'adresse pas au bois mais à Notre-Dame qu'il essaie de nous « représenter ». C'est la
Vierge Marie que nous vénérons comme « Mère de toute grâce ».
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