MARS BLEU, MOIS DE PROMOTION DU DEPISTAGE DU CANCER

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MARS BLEU, MOIS DE PROMOTION DU DEPISTAGE DU CANCER
MARS BLEU, MOIS DE PROMOTION DU DEPISTAGE DU CANCER COLORECTAL 1 Conférence de presse| Mars Bleu| 26 février 2016 Contact presse : Dounia Zamani 05 58 06 62 03 dounia.zamani@cpam‐montdemarsan.cnamts.fr Un geste simple peut vous sauver la vie 2015 marque une véritable avancée dans le dépistage du cancer colorectal avec la mise à disposition, depuis le mois de mai, d’un nouveau test « immunologique » de dépistage. Plus simple d’utilisation et plus performant, ce test est mis à disposition des médecins généralistes dans le cadre du programme de dépistage organisé du cancer colorectal destiné aux personnes de 50 à 74 ans. La mise en place de ce test très attendue par les professionnels de santé devrait permettre une meilleure participation de la population au programme de dépistage. Le cancer colorectal demeure très meurtrier alors qu’il existe un dépistage simple qui peut sauver des vies. En effet, une détection précoce permet d’identifier la maladie à un stade peu évolué et même d’éviter un cancer, en détectant des polypes ou adénomes avant qu’ils n’évoluent en cancer. Plus un cancer colorectal est détecté tôt, moins les traitements sont lourds, mutilants, plus les chances de guérison sont importantes. Pourtant, au niveau national, la participation au programme de dépistage reste encore trop faible puisque seules 29,8 % des personnes concernées ont réalisé le test en 2014. Très majoritairement les Français méconnaissent les chances de guérison du cancer colorectal. C’est pourquoi, le ministère des Affaires sociales et de la Santé et l’Institut national du cancer (INCa), en partenariat avec l’Assurance Maladie (CNAMTS), le Régime social des indépendants (RSI) et la Mutualité sociale agricole (MSA) lancent chaque année un dispositif d’information à l’occasion de Mars bleu, mois de mobilisation contre le cancer colorectal. 2 Conférence de presse| Mars Bleu| 26 février 2016 Contact presse : Dounia Zamani 05 58 06 62 03 dounia.zamani@cpam‐montdemarsan.cnamts.fr Un dépistage organisé Depuis 2009, le cancer colorectal fait l’objet d’un programme de dépistage organisé proposé par les pouvoirs publics. Il est géré au niveau départemental par des structures chargées de son organisation. Dans les Landes, c’est le Centre de Coordination des Dépistages des Cancers (CCDC), œuvre de la CPAM, qui est chargé de ce programme. Le dépistage du cancer colorectal concerne les femmes et les hommes âgés de 50 à 74 ans, dits à risque moyen, c’est‐à‐dire sans symptôme apparent ni antécédent personnel ou familial d’adénome, de cancer colorectal ou de maladie du côlon et pour lesquels seul l’âge constitue un facteur de risque, puisque près de 95 % de ces cancers surviennent après 50 ans. Tous les deux ans, les Landais concernés reçoivent une invitation par courrier. Ils doivent ensuite se rendre chez leur médecin traitant qui leur remet le kit pour faire le test. C’est le médecin traitant qui évalue le niveau de risque de son patient, en fonction de son histoire personnelle et/ou familiale et lui propose soit la réalisation d’un test de dépistage, soit une surveillance adaptée. 3 Conférence de presse| Mars Bleu| 26 février 2016 Contact presse : Dounia Zamani 05 58 06 62 03 dounia.zamani@cpam‐montdemarsan.cnamts.fr Le Docteur Magali Meyer, a rejoint le Centre de Coordination des Dépistages des Cancers
(CCDC) à la fin de l’année 2015. En quoi consiste le dépistage ? Dr Magali Meyer : le dépistage repose sur la réalisation d’un test de recherche de sang occulte (non visible) dans les selles. Si ce test est positif, le médecin traitant oriente son patient vers un gastroentérologue pour réaliser une coloscopie. Il faut rappeler qu’un test positif signifie qu’il faut réaliser une coloscopie mais pas forcément que l’on décèlera un cancer. La coloscopie permet à la fois de détecter un cancer mais aussi d’éliminer les lésions précancéreuses que l’on peut trouver. Une fois le prélèvement effectué, le patient envoie le test au laboratoire d’analyses (l’enveloppe T est fournie), en évitant de le poster le week‐end et veille de jour férié pour que le test soit analysable (moins 48 h après sa réalisation). Les résultats de l’analyse sont transmis par le laboratoire au patient, à son médecin traitant ainsi qu’au centre de coordination des dépistages des cancers, en vue du suivi du programme. Quels sont les avantages du nouveau test ? Dr Magali Meyer : il est plus pratique d’utilisation car il ne nécessite plus qu'un seul prélèvement de selles contre six précédemment et il contient un mode d’emploi très clair. Il a également une sensibilité supérieure et permet une meilleure détection des cancers et des lésions précancéreuses. Il ne peut pas par exemple être rendu positif par l’hémoglobine animale issue de l'alimentation. Ce nouveau test plus simple, plus pratique, plus fiable devrait encourager le dépistage. 93 998 landais de 50 à 74 ans ont été invités à participer au dépistage du cancer colorectal depuis que le nouveau test est disponible. 4 Conférence de presse| Mars Bleu| 26 février 2016 Contact presse : Dounia Zamani 05 58 06 62 03 dounia.zamani@cpam‐montdemarsan.cnamts.fr Le médecin généraliste au cœur du dispositif Le médecin traitant occupe une place centrale au sein du programme de dépistage organisé. Il joue en effet un rôle d’orientation, d’information et de prescripteur. Après avoir évalué le niveau de risque du patient en fonction de son histoire personnelle et/ou familiale, il lui remet le test de dépistage. Si celui‐ci présente un risque moyen, il lui explique comment le réaliser et la suite à donner si celui‐ci s’avère positif. L’échange avec le médecin traitant au sujet du dépistage permet de lever certains freins : 9 personnes sur 10 réalisent le test dès lors que le médecin leur a remis. Le rôle du médecin traitant est donc déterminant dans l’adhésion du patient au programme de dépistage organisé du cancer colorectal. Une participation au dépistage inégale Selon les données de l’Institut de veille sanitaire (Invs), si la notoriété de ce dépistage a progressé depuis sa généralisation à l’ensemble du territoire, la participation reste encore trop faible : 29,8 % des personnes concernées ont réalisé le test en 2013‐2014, ‐ 31,5 % des femmes ‐ 27,9 % des hommes Le taux de participation augmente avec l’âge chez les hommes (23,8 % entre 55‐59 ans à 36,1 % à 70‐74 ans) comme chez les femmes (27,8 % entre 50‐54 ans à 37,1 % entre 70‐74 ans). La participation reste donc très inférieure aux recommandations européennes qui sont de 45 % de participation minimum. C’est aussi l’un des objectifs porté par le Plan cancer 2014‐2019. Centre de Coordination des Dépistages des Cancers des Landes (CCDC) 8 Rue Victor Lourties à Mont‐de‐
Marsan. 5 Conférence de presse| Mars Bleu| 26 février 2016 Contact presse : Dounia Zamani 05 58 06 62 03 dounia.zamani@cpam‐montdemarsan.cnamts.fr Mars Bleu et le COPIL cancers Les acteurs institutionnels et associatifs du département se mobilisent contre le cancer et organisent des actions, principalement durant les mois de mars (« mars bleu ») et d’octobre (« octobre rose »), pour sensibiliser les Landais de 50 à 74 ans à l’importance du dépistage du cancer colorectal et du cancer du sein. Grâce au partenariat tissé au sein de ce « COmité de PIlotage » Cancers (COPIL Cancers), des actions sont réalisées en collaboration. Le COPIL cancers réunit le CCDC (Centre de Coordination des Dépistages des Cancers), le Comité des Landes de la Ligue contre le Cancer, la Mutuelle Sociale Agricole (MSA) Sud Aquitaine, le service social de la Caisse d'Assurance Retraite et de la Santé au Travail (CARSAT), la Caisse d'Assurance Maladie des Industries Électriques et Gazières (CAMIEG), l’Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) de Dax et de Mont‐de‐Marsan, les Hôpitaux de Dax et Mont‐de‐Marsan, la Mutualité Française, les villes de Dax et Mont‐de‐Marsan, la délégation territorial de l’Agence Régionale de Santé (ARS) des Landes, le service de Santé au Travail des Landes (SSTL) et la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) des Landes. Même si la notoriété des dépistages a largement progressé, la participation au programme de dépistage organisé du cancer colorectal reste insuffisante. Durant tout le mois de mars, outre la diffusion de documentation, de nombreuses actions multi partenariales sont prévues afin de sensibiliser les Landais : 
Un relais médiatique de la campagne (affichage, radio, distribution de sacs à pain dans les boulangeries de certains cantons, etc) 
Du sponsoring de matchs sportifs o L’équipe CFA du Stade Montois Football jouera en bleu le 
Samedi 12 mars à 19h au stade de Mont de Marsan o L’équipe inter‐organismes de tennis (CAF, CPAM et MSA) jouera également en bleu lors des matchs du mois de mars. 
Les principaux monuments de Mont‐de‐Marsan seront éclairés en bleu (mairie, fontaines ou jets d'eau…), de La Poste, du Conseil Départemental… 6 Conférence de presse| Mars Bleu| 26 février 2016 Contact presse : Dounia Zamani 05 58 06 62 03 dounia.zamani@cpam‐montdemarsan.cnamts.fr 
A Mont‐de‐Marsan, des banderoles seront déployées sur la façade de la mairie de Mont‐de‐Marsan, sur le Pont des Droits de l’Homme, devant les accueils de la MSA et de la CPAM ainsi qu’à l’entrée de la ville de Dax. En marge de Mars bleu, le côlon Tour, structure gonflable pédagogique pour expliquer de façon simple en quoi consiste le cancer du côlon se posera les 27 et 28 avril dans les Landes, dans la galerie marchande du centre commercial Leclerc à Mimizan. 7 Conférence de presse| Mars Bleu| 26 février 2016 Contact presse : Dounia Zamani 05 58 06 62 03 dounia.zamani@cpam‐montdemarsan.cnamts.fr