Zoom sur un itinéraire

Transcription

Zoom sur un itinéraire
Zoom sur un itinéraire
A la découverte d’une véloroute, en compagnie de l’Observatoire National des Véloroutes et Voies Vertes
CyclotransEurope ©
véloroute de l’Avesnois (59)
Quoi de plus fiable pour présenter la partie française de l’EuroVelo 3 que le très
précis site Internet de l’AF3V ? Selon ce
site, l’EV3 est un « projet d’itinéraire balisé de 1 500 km en France, qui doit relier
Trondheim en Norvège à Saint-Jacques
de Compostelle en Galice. Il traverse la
France de Jeumont, le long de la Sambre,
à la frontière belge, jusqu’aux Pyrénées,
en passant par la région parisienne, le
Val de Loire, la Région Poitou-Charentes
et les Landes de Gascogne (…). Ce projet est porté par l’association nationale
CyclotransEurope, qui milite également
pour un itinéraire Moscou-Paris qui emprunte le même itinéraire de Paris à la
frontière belge ». Vu la longueur de cet
itinéraire, potentiellement le plus long
de France, Vélo & Territoires a choisi de
faire ici le point sur l’état d’avancement
de sa portion nord, la plus avancée.
Par convention, la portion nord de l’EV3 en
France part de la commune de Jeumont dans
le Département du Nord et s’achève à Orléans dans le Loiret. L’ensemble représente
534 km de linéaire, selon les chiffres fournis
par CyclotransEurope. Quatre régions et
neuf départements sont concernés par ce
10
EUROVELO 3
VERSANT NORD
tronçon, le plus avancé des deux segments
qui traversent l’Hexagone. Dans le Nord-Pasde-Calais (NPC), l’EV3 parcourt le Département du Nord sur 64 km. En Picardie, 105,5
km de l’itinéraire concernent le Département
de l’Aisne et 96 le Département de l’Oise,
soit 201,5 km sur l’ensemble de la région
picarde. En Île-de-France, l’EV3 concerne
cette fois pas moins de cinq départements,
dont un… à deux reprises. 25 km passent
en effet par le nord du Département de
Seine-et-Marne, et 80 par le sud du même
département. Entre les deux, l’itinéraire effectue 69,5 km de crochet à cheval sur la
Seine-Saint-Denis, Paris, le Val-de-Marne
et l’Essonne. En tout 174,5 km concernent
donc la seule Région Île-de-France… Enfin,
last but not least, la dernière portion de cette
première tranche d’itinéraire concerne, en
Région Centre et jusqu’à Orléans, 94 km du
nord du Département du Loiret.
Nord-Pas-de-Calais. De Jeumont à Paris, la
portion englobe sur 265,5 km les Régions
Nord-Pas-de-Calais et Picardie. Selon CyclotransEurope, 37 % des itinéraires prévus ont
été réalisés, 57 % sont en phase d’étude de
faisabilité et il reste 6 % de tronçons résiduels. Dans cette région, seul un département est concerné, puisque le Département
du Pas-de-Calais n’est pas situé sur le tracé.
Chez les voisins du Nord, en revanche,
l’essentiel de la soixantaine de kilomètres
à aménager l’a été. « Il reste à ce jour deux
sections, observe Nicolas Kobylinski de
la direction des Routes à la Région NPC.
La première section relie Maubeuge à Ferrière-la-Grande, via notamment un pont à
encorbellement. Elle devrait être opérationnelle courant 2012. La seconde section se
trouve plus au sud, entre Glageon et Hirson.
Nous en sommes au stade de l’étude de
préfaisabilité, pour une inauguration en
principe à l’horizon 2014 ». Côté coûts,
la Région participe à hauteur de 40 % du
montant hors taxes des aménagements,
avec un plafond de 50 000 euros par kilomètre. La concertation avec les collectivités
partenaires ? Qu’il s’agisse de la Belgique au
nord ou de la Picardie au sud, « nous n’en
sommes pas au premier projet transfrontalier et cela se passe très bien », se félicite
Nicolas Kobylinski.
VÉLO & Territoires n° 27 - hiver 2012
lll
L’EUROVELO 3
VALENCIENNES
JEUMONT
FERRIERE-LA-GRANDE
!
(
ARRAS
NORD
VALENCIENNES
JEUMONT
!
(
ARRAS
!
(
!
(!
(
AVESNES-SUR-HELPE
NORD
BELGIQUE
GLAGEON
!
(
AMIENS
!
(
SOMME
SOMME
!
(
!
(
GUISE
!
(
!
(
BELGIQUE
MAUBEUGE
!
(
!
(
AVESNES-SUR-HELPE
AMIENS
suite page 12
HIRSON
!
( ORIGNY-SAINTE-BENOITE
CHARLEVILLE
MEZIERES
CHARLEVILLE
MEZIERES
!
(
!
(
AISNE
!
( LAON
ROUEN
!
(
BEAUVAIS
OUEN
!
(
OISE
!
(
BEAUVAIS
AISNE
!
( LAON
COMPIEGNE
!
(
OISE
!
(
!
( REIMS
COMPIEGNE
!
(SENLIS
!
(
VAL-D'OISE
!
( PONTOISE
!
(
EVREUX
!
(
YVELINES
!
(
PARIS !
(
EPERNAY
MEAUX
SAINT-DENIS
!
( REIMS
!
(
!
(LE RAINCY
SENLIS
!
(
!
(CRETEIL
!
(
VAL-D'OISE
PALAISEAU
!
(
SEINE-ET-MARNE
!
( PONTOISE
!
(
!
(
EVRY
EVREUX
!
( MELUN
CHARTRES
!
(!(
PARIS !
(
!
(
YVELINES CHOISY-LE-ROI
!
(
FONTAINEBLEAU
(
!
(!
EPERNAY
MEAUX
ESSONNESAINT-DENIS
!
(LE RAINCY
LILLE
CRETEIL
CAEN
RENNES
!
(
!
(
!
(
DIJON
BESANCON
POITIERS
!
(!
(MONTARGIS
EVRY
ESSONNE
CHARTRES
CHALONS METZ
EN
PARIS CHAMPAGNE
STRASBOURG
ORLEANS
NANTES
LOIRET
PALAISEAU
ORLEANS
AMIENS
ROUEN
SEINE-ET-MARNE
LIMOGES
BORDEAUX
!
(
MELUN
CLERMONT
FERRAND
MONTPELLIER
TOULOUSE
!
(
LYON
MARSEILLE
Itinéraires partagés non ouverts
Itinéraires partagés ouverts
Itinéraires en site propre non ouverts
Itinéraires en site propre ouverts
EV3
FONTAINEBLEAU
LILLE
RENNES
DIJON
BESANCON
POITIERS
!
( MONTARGIS
!
(
CHALONS METZ
EN
PARIS CHAMPAGNE
STRASBOURG
ORLEANS
NANTES
LOIRET
ORLEANS
AMIENS
ROUEN
LIMOGES
BORDEAUX
CLERMONT
FERRAND
LYON
MONTPELLIER
TOULOUSE
VÉLO & Territoires n° 27 - hiver 2012
MARSEILLE
Thomas Montagne / ON3V ©
CAEN
11
suite de la page 12
CyclotransEurope ©
lll
le long du canal du Loing
Picardie. Tout l’enjeu du passage de l’EV3
par les bucoliques bocages de l’Avesnois et
de la Thiérache se mesure ici, en ces terres
où les canaux et les chemins de halage se
succèdent. Lucie Mathieu-Cousaert, directrice du Pôle aménagement rural au CG02
prévoit que « d’ici 2014, les trois-quarts des
105,5 km de l’EV3 qui traversent l’Aisne devraient être aménagés ». Il restera alors la
portion entre Guise et Origny-Sainte-Benoîte,
dont la programmation est encore à finaliser.
Cette programmation devra notamment tenir
compte de trois facteurs. Le premier concerne
les deux autres axes nationaux sur lesquels
travaille aussi le Département. Le deuxième
facteur est la question de la continuité. Le
troisième facteur, enfin, est celui de la traversée de la Nationale 2, rendue délicate par
le trafic… Côté budget, si le CG02 a engagé
pour 1,25 millions d’euros par an entre 2009
et 2011, il part cette fois sur un programme
prévisionnel d’investissement de 2,2 millions
d’euros par an entre 2012 et 2014.
Dans l’Oise, 16,5 des 96 km prévus ont à ce
jour été réalisés. Le reste ? « Pas avant 2016
ou 2017 », avance Elodie Soufflay, chargée
de mission au Conseil régional Picardie. Le
secteur est en effet tributaire de l’avancement de la construction du Canal Seine-NordEurope, actuellement en phase de travaux
préparatoires, et dont la mise en service
devrait intervenir à la même époque. Cela
n’empêchera pas de poursuivre le maillage
progressif de ce territoire au cours des deux
prochaines années, en parallèle à la poursuite
du projet Trans’Oise et en dépit du fait que
les itinéraires choisis ne sont pas forcément
ceux préconisés au départ par la FUBicy et
l’AF3V. « Nos aménagements sont encore
réduits en nombre de kilomètres, mais ils sont
de qualité, souligne Jean-Charles Pazdzior,
chef de mission Trans’Oise au CG60. Nous
fonctionnons en site propre avec un accès
handicapé, des paliers intermédiaires, une
continuité directionnelle, des lisses en bois,
des aires de repos etc. ». La clé de la réussite
de ce projet, selon Jean-Charles Pasdzior ?
« La maîtrise d’ouvrage. Clairement ».
12
Île-de-France. La traversée de la région est
sinueuse. Elle commence par 25 km (estimation de CyclotransEurope) à 30 km (estimation du CG77) en Seine-et-Marne. Elle se
poursuit ensuite par 69,5 km cumulés entre
la Seine-Saint-Denis, Paris, le Val-de-Marne
et l’Essonne, avant de revenir à nouveau en
Seine-et-Marne, sur 80 km.
En Seine-et-Marne, donc, le tracé de l’EV3
a ceci de particulier qu’il est réparti en deux
sections non contigües. 6 km ont à ce jour été
réalisés, le long du canal de l’Ourcq, sur les
30 km prévus dans la partie nord, et 25 autres
ont été réalisés ou sont praticables dans la
partie sud, sur les 80 km prévus. Concernant
cette même partie sud, une étude de faisabilité est en cours de finalisation pour le premier
semestre 2012. Elle comprend notamment
une analyse spécifique de trois ponts franchissant la Seine, tous supports d’une route
départementale. Ceci fait, le portage de
l’étude d’impact générale sur l’ensemble du
linéaire est prévu courant 2012. Selon une
première estimation, 23,4 km devraient ainsi
être aménagés le long du canal du Loing, en
sus des 12,4 km existants, pour un coût de
815 000 € HT, soit 34 830 €/km, dont 60 %
pris en charge par le Conseil régional. Des
propositions d’accompagnement financier
des collectivités locales porteuses de projet
devraient en outre être formulées…
Est-ce la topographie en deux temps de l’EV3
sur le département ? Reste qu’« au delà des
chiffres, notre priorité est d’avoir un comité d’itinéraire et des interlocuteurs précis,
souligne Céline Christe, chargée d’études
liaisons douces au CG77. Avoir une vision,
un cahier des charges, une signalisation communes, voilà qui nous permettrait d’avancer rapidement sur ce chantier de l’EV3 et
d’amorcer une démarche marketing ». Un
constat que ne dément pas la journaliste
Hélène Giraud, membre de CyclotransEurope : « Sur les 1 500 km du parcours en
France, 500 disposent d’un jalonnement local, les 1 000 autres n’en ont aucun. Or il y
a une forte demande des collectivités pour
s’appuyer sur le jalonnement afin de forger
l’identité de l’itinéraire. Nous entendons cela,
et nous espérons que les élus l’entendent
aussi. Car ils ont ce rôle de locomotive qui
pourrait permettre au projet d’entrer dès
2012 dans son an II, avec la constitution
d’une structure permanente, plus étoffée,
plus décisive ».
En Seine-Saint-Denis. C’est par la section
nord de son passage sur le territoire du CG77
que l’EV3 rejoint les terres du CG93. La traversée du département s’effectue cette fois
sur quelques 17 km, le long du très prisé
canal de l’Ourcq, véritable sas reliant la campagne au secteur urbain de la capitale. Si
l’aménagement existe déjà dans ses grandes
lignes, de nombreuses portions sont tout de
même « à reprendre, à élargir ou à éclairer »,
ainsi que l’indiquent Martine Jover et Marc
Géneau, respectivement chargée d’études
et chef du service des études générales à la
direction de la Voirie et des déplacements au
CG93. Aménagements ponctuels sur les deux
berges ou le long d’entrepôts du TGV, jalonnement, signalétique, entretien, les chantiers
ne manquent pas et « l’horizon 2013 semble
le plus raisonnable ».
Paris. Avec Paris-Strasboug, Paris-Londres
et Paris-Mont-Saint-Michel, l’EV3 est l’un
des quatre grands itinéraires cyclables qui
traversent la capitale. Lors du comité interrégional d’itinéraire organisé à Compiègne le 9
mai 2011 par CyclotransEurope, Didier Chevanche, chargé de mission à la Ville de Paris,
avait indiqué que la ville travaillait « sur des
aménagements éphémères permettant de
mieux faire connaître » les voies de l’axe nordsud, « empruntées par l’itinéraire EV3 entre
la Villette et la Seine », notamment jusqu’à
Notre-Dame, le long du canal Saint-Martin.
Lors du même comité de Compiègne, Gwenaële Duval, chargée de mission pour les
circulations douces à la Région Île-de-France,
confirma que, « pour l’EV3, un point positif :
les sections en zone urbaine (départements
93 et 94, Paris) peuvent être considérées
comme achevées, mais pas jalonnées, alors
qu’on pense généralement que ce sont les
sections les plus difficiles ».
VÉLO & Territoires n° 27 - hiver 2012
CyclotransEurope ©
le canal d’Orléans
Val-de-Marne. Ici, l’EV3 longe la Seine.
L’aménagement est quasi achevé jusqu’à
Choisy-le-Roi, à l’exception d’une passerelle
servant pour le transport du gaz à partir de
laquelle l’EV3 passe de la rive droite à la rive
gauche de la Seine. « Sur cette portion, l’année 2012 devrait marquer la phase d’ouverture aux piétons, et l’année 2013 celle
de l’ouverture aux cyclistes » indique Aude
Nguyen, chargée de la conduite d’opérations au CG94. Forts de 4,5 millions d’euros
de budget annuel en ligne récurrente et partant du constat que les aménagements des
bords de Seine sont à ce jour sous-utilisés, le
maître mot est “coordination“. Coordination
des acteurs, en particulier les communes afin
de tendre à moyen terme (2020, 2030) vers
un aménagement des deux côtés de la Seine.
Essonne. Les principales étapes du processus
EV3 en Essonne sont détaillées par Christian
Roeck, chargé d’études Urbanisme durable
et paysages au sein de l’AUDESO (Agence
d’urbanisme et de développement EssonneSeine-Orge). D’abord il y eut la date du 5 juin
2009, lorsque fut signée la Charte pour la
Promenade de Seine « qui marque le début
d’un travail commun entre plus de trente
partenaires » (16 communes, 6 intercommunalités, l’Etat, la Région, le CG91, VNF, Ports
de Paris…). Cette signature déboucha sur
un travail technique et la validation politique
de définition du projet, à savoir « rétablir les
trois continuités le long du fleuve (écologique,
piétonne et cyclable) ». Ensuite, le 5 juillet
2011, ce fut la « signature d’un protocole
d’engagement des partenaires portant sur la
mise en œuvre d’un plan d’action 2010/2015.
Une étude de faisabilité concernant le tracé de
l’EV3 en Essonne est intégrée à ce plan d’actions. Le CG91 en sera le maître d’ouvrage,
le Conseil de Seine * l’instance de pilotage ».
Enfin, l’objectif pour le premier semestre 2012
est de choisir le tracé retenu pour l’EV3 en
Essonne. En termes kilométriques, cet itinéraire devrait représenter « quelques 25 km »,
selon Leslie Guervil et Jérôme Cuirot, qui
suivent le dossier au CG91.
Loiret. Une fois repassée par la portion
sud de la Seine-et-Marne (v. supra), l’EV3
se dirige ensuite jusqu’à Orléans. 10 km
longent le canal du Loing, et 60 le canal
d’Orléans. Selon Yves Bergot, chargé de
mission Déplacements cyclables et itinéraires
de randonnée au CG45, ces deux canaux «
ne sont pas aménagés pour le passage des
vélos, même si certaines sections peuvent
être accessibles ». Au mieux, des travaux
pourraient démarrer en 2014 le long du
canal du Loing, qui entame en 2012 une
étude de maîtrise d’œuvre pour la véloroute des canaux du Loing et de Briare, ainsi
qu’une enquête publique. Aucun délai n’a
en revanche été arrêté à ce jour concernant
l’aménagement des 60 km du canal d’Orléans. A l’inverse des territoires traversés
jusqu’ici depuis Jeumont, l’EV3 n’est pas
prioritaire dans le Loiret, dont l’objectif pour
2012 reste avant tout la fin des travaux de
La Loire à Vélo.
Suite pour l’EV3 ? L’EuroVelo3 en France
n’est ni au niveau d’avancement ni au niveau de maturité de ses équivalents européens (Véloroute des Fleuves (EV6), Vélodyssée (EV1), Véloroute Rhin (EV15), etc). Mais
il s’agit d’une EuroVelo avec les challenges
(longueur importante) et atouts que cela
comporte (notoriété supplémentaire conférée par ce “rang“ européen). L’objectif 2020
pour l’achèvement du réseau EuroVelo est
en ligne de mire. Partie nord, la plupart des
collectivités de l’EV3 est impliquée. Et on
relève une certaine impatience de certaines
à entrer dans une dynamique de comité
d’itinéraire avec plan d’action, coordination
et engagement politiques à l’appui. La réalisation des (importants) linéaires restants,
d’un jalonnement cohérent puis des services
et de la promotion touristique de l’itinéraire
sont à ce prix.
Saint-Jacques à vélo via Chartres
La Région Centre vient d’achever
l’étude de faisabilité de la véloroute
de Saint-Jacques passant par Chartres
et inscrite au Schéma national des
véloroutes et des voies vertes. Cette
véloroute de plus de 200 km conçue
pour le voyage à vélo traverse le Département de l’Eure-et-Loir et le pays
Vendômois en Loir-et-Cher et longe les
vallées de l’Eure et du Loir. L’objectif est
d’aménager les cheminements déjà empruntés annuellement par plus de 2 000
cyclistes néerlandais et belges et de les
ouvrir à une clientèle plus large et française en particulier. Les deux versions
de logotype retenues pour la signalisation directionnelle et la communication
touristique reprennent le logotype de
la coquille créé en 1993, qui permet
l’identification et la reconnaissance des
itinéraires compostellans à l’échelle européenne. Cette proposition graphique
a été conçue et validée par le comité de
pilotage local avec la possibilité de se
décliner sur les 4 véloroutes de SaintJacques d’intérêt européen et national.
A cette fin, la Région Centre a pris à sa
charge l’extension payante des droits
d’usage de ce logotype sur l’ensemble
du territoire français, pour le partager
et le mettre à disposition des maîtres
d’ouvrage des véloroutes jacquaires.
Le réseau technique des régions et départements limitrophes de la Région
Centre traversés par ses véloroutes
jacquaires, sollicité à 2 reprises durant
l’étude, a émis un avis très favorable sur
cette démarche d’ensemble.
En savoir + : transeuropeenne.free.fr
* Conseil de Seine : ensemble des signataires
de la Charte pour la promenade de Seine.
Il constitue le comité de pilotage de la démarche, NDLR. n
ERRATUM - Dans l’article sur l’EV8 paru
dans la version papier du précédent n°
de Vélo & Territoires, nous avons mentionné à tort que la traversée des Pyrénées s’effectuerait au niveau du Col de
Banyuls. Elle s’effectuera en réalité au
Col de Panissars (Commune de Perthus).
VÉLO & Territoires n° 27 - hiver 2012
13