LE TOUR DES DANSES URBAINES EN DIX VILLES
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LE TOUR DES DANSES URBAINES EN DIX VILLES
LE TOUR DES DANSES URBAINES EN DIX VILLES A partir de 10 ans Conception, recherche, textes Ana Pi, Cecilia Bengolea, François Chaignaud Montage vidéo Ana Pi Illustrations du livret Juan Saenz Valiente Interprétation Ana Pi Durée : 50 mn Suivi d’un échange avec le public Mardi 22 Mars 2016 à 14h30 et 19h30 Production - Association des Centres de Développement Chorégraphique avec l’aide de la Direction Générale de la Création Artistique [Le Gymnase – CDC Roubaix Nord / Pas-de-Calais ; Le Cuvier – CDC d’Aquitaine ; le Pacifique | CDC – Grenoble ; Uzès danse, CDC de l'Uzège , du Gard et du Languedoc-Roussillon ; Art Danse – CDC Dijon Bourgogne ; La Briqueterie – CDC du val de Marne ; L’échangeur – CDC Picardie ; CDC Paris - Atelier de Paris- Carolyn Carlson, sur une proposition du CDC Toulouse/Midi-Pyrénées et d’Annie Bozzini. Production déléguée Vlovajob Pru. Vlovajob Pru a reçu l’aide de la DRAC Poitou-Charentes pour ce projet. Vlovajob Pru est subventionné par la DRAC Rhône-Alpes et le Conseil Régional de Rhône-Alpes. Vlovajob Pru reçoit le soutien de l’Institut Français-Ville de Lyon pour ses projets. 1 Cette conférence conçue par Ana Pi, François Chaignaud, et Cécilia Bengolea offre un tour d'horizon des danses de rue à travers le monde, du Krump à Los Angeles au Dancehall à Kingston, du Pantsula à Johannesburg au Voguing à New York. Interprétée par Ana Pi, elle propose une forme "live" qui combine projections, vidéos documentées et commentées, et extraits dansés. Les danses urbaines, ce sont les danses créées, pratiquées et montrées dans les rues des grandes villes du monde. Elles sont une infinité et nous en avons choisi 10, mais ce choix était difficile, et forcément subjectif et incomplet. Les danses urbaines sont liées à la ville, à sa violence, à ses injustices mais aussi à son énergie, électrique, rapide. Mais avant tout les danses urbaines sont liées la musique. C’est toujours la musique qui inspire ces formes de danse et de rencontres. De nos jours, les danses urbaines se diffusent principalement sur le net (YouTube, pages Facebook…). Cette transmission virtuelle permet des évolutions stylistiques très rapides, une mondialisation des gestes, et explique aussi la popularité spectaculaire de certains styles. Les danses urbaines en Amérique du Sud, aux Etats-Unis, en Europe, en Asie et en Afrique, sont toutes connectées à la diversité des danses africaines, qui ont migré dans le corps des esclaves déportés, et des immigrés. Les grandes villes du monde où s’inventent ces danses sont des cités cosmopolites, forgées par les vagues et déportation et d’immigration. C’est la complexité de cette histoire, façonnée par les grandes inégalités de l’ordre social, qui surgit dans ces danses. Une conférence dansée, Le Tour du Monde des Danses Urbaines en 10 villes, permet de partager avec les jeunes et adolescents leur fascination pour la richesse, la grammaire et la créativité des danses urbaines. LES DIX DANSES URBAINES Le Hip-Hop (New-York et Paris) Le Break dance (New York et Tokyo) La House (Chicago) Le Krump (Los Angeles) Le Voguing (New York) Le Dancehall (Kingston) Le Pantsula (Johannesbourg) Le Kuduro (Luanda – Angola) Le Passinho (Rio de Janeiro) Le Dubstep (Londres) 2 BIOGRAPHIES Ana Pi Créatrice en danse contemporaine et chercheuse en danses urbaines, Ana Pi est également une artiste de l’image, qui expérimente du vjing à la photographie argentique. Diplômée de l’École de Danse de l’Université Fédérale de Bahia (Brésil), en 2009-10 elle étudie la danse et l’image au Centre Chorégraphique National de Montpellier sous la direction de Mathilde Monnier, formation EX.E.R.C.E. La circulation, le décalage, l’appartenance, la superposition, la mémoire, les couleurs, les actions ordinaires et le geste sont des matières vitales à sa pratique créative et pédagogique. Son travail s’inscrit principalement dans le cadre de collaborations avec d'autres artistes sur des projets de multiples natures et durées. Cecilia Bengolea Danseuse, chorégraphe. Après avoir suivi des études de danse antropologique, philosophie et histoire de l’art à l’Université de Buenos Aires, elle s’installe à Paris en 2001. Elle collabore avec les chorégraphes : Claudia Triozzi, Yves-Nöel Genod, Alain Buffard, Mathilde Monnier, Monika Gintersdofer et Knut Classen. Cecilia Bengolea réalise en 2011 à Rio de Janeiro deux courts-métrages en dialogue avec l’œuvre Tristes Tropiques de Claude Levi Strauss: La Beauté (tôt) vouée à se défaire avec Donatien Veisman et Cri de Pilaga. Elle poursuit une recherche chorégraphique dans le dancehall gangster et dancehall queen à Kingston, Jamaica. François Chaignaud Né à Rennes, François Chaignaud étudie la danse depuis l'âge de 6 ans. Il est diplômé en 2003 du Conservatoire National Supérieur de Danse de Paris et collabore ensuite auprès de plusieurs chorégraphes, notamment Boris Charmatz, Emmanuelle Huynh, Alain Buffard, Dominique Brun. Depuis He's One that Goes to Sea for Nothing but to Make him sick (2004) jusqu'à Думи мої (2013), il crée des performances, dans lesquelles s'articulent danses et chants, dans les lieux les plus divers, à la croisée de différentes inspirations. S'y dessinent la possibilité d'un corps tendu entre l'exigence sensuelle du mouvement et la puissance d'évocation du chant, et la convergence de références historiques hétérogènes – de la littérature érotique (Aussi Bien Que Ton Cœur Ouvre Moi Les Genoux, 2008) aux arts sacrés. Également historien, il a publié aux PUR L’Affaire Berger-Levrault: le féminisme à l’épreuve (1898-1905). Cette curiosité historique le conduit à initier des collaborations diverses, notamment avec la légendaire drag queen Rumi Missabu des Cockettes, avec le cabarettiste Jérôme Marin (Sous l'ombrelle, 2011, qui ravive des mélodies oubliées du début du vingtième siècle), avec l'artiste Marie Caroline Hominal (Duchesses, 2009), avec les couturiers Romain Brau et Charlie Le Mindu, avec le plasticien Theo Mercier, avec le photographe Donatien Veismann, avec le réalisateur César Vayssié … Il poursuit actuellement une recherche sur les répertoires de polyphonies (géorgiennes, préchrétiennes et médiévales). 3 VLOVAJOB PRU En 2008, Cecilia Bengolea et François Chaignaud fondent la compagnie Vlovajob Pru. Ils créent Pâquerette (2005-2008), Sylphides (2009), Castor et Pollux (2010), Danses Libres (d’après des chorégraphies de François Malkovsky et Suzanne Bodak, 2010), (M)IMOSA (avec Trajal Harrell et Marlene Monteiro Freitas, 2011), altered natives’ Say Yes To Another Excess – TWERK (2012), et DUB LOVE (2013). Ils créent également HOW SLOW THE WIND (2014), pièce pour sept danseurs sur pointes du ballet de l'opéra de Lyon, DEVOTED (2015), une pièce pour neuf danseuses sur pointes du Ballet de Lorraine. En 2009, Cecilia Bengolea et François Chaignaud remportent le prix de la révélation chorégraphique de la critique de Paris. Ils ont reçu le prix Jeunes Artistes à la Bienale de Gwangju en 2014 pour Sylphides etDublove. Ils présentent leurs créations au Festival d'Automne à Paris, au Centre Pompidou, au festival Impulstanz (Vienne), à The Kitchen (New York), au Abrons Art Centre (New York), au Festival d'Avignon, à la Tate Modern (Londres), au Sadlers Wells (Londres), au festival TanzimAugust (Berlin), au Quartz (Brest), à la Ménagerie de Verre (Paris), à la Biennale de la danse de Lyon, au Festival Montpellier Danse, au Spiral Hall Theatre (Tokyo), Kyoto Experiment, au Kochi Art Museum (japon), au Theatro Colon (Buenos Aires), festival Panorama (Rio de Janeiro) etc. Ils sont artistes en résidence longue à l'échangeur - CDC Picardie (2014 - 2015 - 2016) et seront associés à Bonlieu, Scène Nationale d'Annecy à partir de 2016. Dalila Cortes Dalila Cortes débute sa formation à l'institut de danse Kim Kan et intègre en 1997 le Conservatoire National Supérieur de Paris en danse contemporaine. Après l'obtention de son prix et d'une bourse, elle part en 2003 au Mexique au sein de la compagnie « Ballet Teatro del Espacio », et y sera engagée jusqu'en 2005. De retour à Paris, elle travaille sur différents projets artistiques tels que des défilés dansés, films publicitaires et spectacles pour enfants. À la recherche d'une constante évolution artistique, elle part à Rio de Janeiro afin d’y apprendre les danses traditionnelles du Nord Est, enseigne la danse contemporaine dans les favelas au sein de l'ONG « Afroreggae ». Elle participe également au projet de Ligia Tourinho « jogo coreografico » sur l'improvisation, au centre chorégraphique de Rio. En 2011 à Paris, elle fonde avec Cathy Ematchoua la compagnie Mexilart et leur premier duo « Souffle » remporte le 3ème prix au Festival Tobina. Elle obtient son diplôme d'état de professeur de danse, option danse contemporaine, et enseigne dans différentes structures telles que des associations et maison d’arrêt pour femmes. En parallèle, elle collabore avec le Collectif La Horde et la Compagnie Massala en tant que performeuse, interprète et assistante chorégraphique. En 2015, le Muséum d’Histoire Naturelle l’engage dans le cadre de l’exposition « sur la piste des grands singes » pour des médiations dansées et des ateliers destinés à la petite enfance. À la demande de Vlovajob Pru, elle s'approprie "Le tour du monde des danses urbaines en dix villes" afin que cette conférence performative créée par Ana Pi, Cecilia Bengolea et François Chaignaud, poursuive sa tournée à d'autres moments que ceux assurés par Ana Pi à partir de la saison 2015-2016. Le programme des soirées familles a été établi en coordination avec le PJP (Pôle Jeune Public) 4