Regardsur l`hôpital

Transcription

Regardsur l`hôpital
BULLETIN INTERNE
Centre Hospitalier de CHÂTEAUROUX
3
Regard
N°
DOSSIER SPECIAL
Un métier :
Ambulancier
Pages 4-5
Les médaillés à l’honneur p.6-7
Le CLAN
p.8-9
Le développement durable p.10-11
sur l’hôpital
Janvier 2012
3
Regard
N°
Édito
sur l’hôpital
Sommaire
Lionel DESMOTS,
Directeur
Présidence de la commission médicale d’établissement
Monsieur le Docteur Michel HIRA a été élu président de la commission médicale d’établissement le 6 décembre
dernier. Monsieur le Docteur Ahmed BENMANSOUR a été élu vice-président.
Édito..........................................................p. 2
Direction commune
Carnet de l’hôpital......................................p. 3
Les E.H.P.A.D. d’ARGENTON-SUR-CREUSE et de CLION-SUR-INDRE rejoignent la direction commune regroupant
le centre hospitalier de CHATEAUROUX, les hôpitaux locaux de BUZANçAIS et de CHATILLON-SUR-INDRE et
l’E.H.P.A.D. de MEZIERE-EN BRENNE.
La direction de l’E.H.P.A.D. d’ARGENTON-SUR-CREUSE est assurée par Madame Christine HOLTZMANN, celle de
l’E.H.P.A.D. de CLION-SUR-INDRE par Madame Sarah VIGUIER.
Dossier Spécial
Un métier : Ambulancier........................ p. 4-5
Les médaillés à l’honneur
Don d’une sculpture au centre hospitalier
Des médailles et des voeux..................p. 6-7
Guide des bonnes pratiques
Le Clan................................................ p. 8-9
Zoom sur...
Le développement durable.................p. 10-11
Idée Recette
Turban de cabillaud.................................... p. 12
L’amicale du personnel
Amicale : un sourire et des loisirs............... p. 14
CREDIT PHOTO : - Centre Hospitalier de Châteauroux
- AB Photo Graphiste - 06 98 20 70 55
Tous droits réservés. Ce bulletin interne ne peut, en aucun cas,
être reproduit en tout ou partie, sous quelque forme que ce
soit sans l’autorisation du Groupe Sodimass. L’éditeur n’est
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préalable des sociétés concernées pour leur libre publication
; en conséquence l’éditeur n’encourt aucune responsabilité
ayant sa cause dans une une violation du droit de propriété
intellectuelle résultant de leur publication dans ce livret.
Directeur de la publication : M. Lionel DESMOTS
Composition du comité de rédaction : X. BAILLY ; F. CLERE ;
D. BERNARDET ; E. BLONDET ; F. FOUCARD
Régie publicitaire, conception et Impression :
Groupe SODIMASS - 02 54 25 25 25 - www.sodimass.fr
Une sculpture de Messieurs Didier FAUGUET et Joël BEAUDOIN a été inaugurée au centre hospitalier de
CHATEAUROUX le 3 décembre 2011 à l’occasion du 25ème anniversaire du Téléthon. L’œuvre est visible devant le
pavillon de la mère et de l’enfant.
Le centre hospitalier de CHATEAUROUX va connaître une
année décisive en 2012 avec l’élaboration et l’adoption
de son projet d’établissement, dont le volet médical est
primordial, pour les années 2012 à 2016. C’est un moment
important de la vie de l’établissement et qui concerne toute la
communauté hospitalière.
Intervention d’étudiants de l’IUT de l’INDRE au sein du service de pédiatrie
Il s’agit de poursuivre la dynamique de ces dernières années
et d’anticiper en permanence sur l’évolution de notre territoire
de santé, tout en tenant compte des orientations décidées
par les pouvoirs publics au plan national et au plan régional.
Inauguration de la station d’avitaillement de l’hélicoptère du S.A.M.U.
Dans ces conditions, trois grands axes peuvent être dégagés :
le développement de l’activité de chirurgie ambulatoire, avec
une augmentation significative des places y étant dédiées,
le développement de notre activité de soins de suite et de
réadaptation, avec l’ouverture d’un nouveau centre sur le
site des Chevaliers à l’horizon 2013, et le développement de
notre activité de psychiatrie ambulatoire par la construction et
l’ouverture d’un centre médico-psychologique pivot.
Notre hôpital doit également poursuivre sa politique de
coopération avec les autres établissements de santé de
l’INDRE. A cet égard, une étape importante va être franchie
cette année avec la mise en place d’une communauté
hospitalière de territoire, qui inclura les établissements
en direction commune avec le centre hospitalier de
CHATEAUROUX (CHATILLON-SUR-INDRE, BUZANCAIS,
MEZIERES-EN-BRENNE) mais aussi le centre hospitalier
du BLANC. C’est l’occasion de réfléchir aux synergies
communes pour mieux répondre aux défis de l’avenir, par
exemple en termes de démographie médicale.
Je vous souhaite une agréable lecture.
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Carnet de l’hôpital
Lionel DESMOTS, directeur
Dans le cadre de la validation de leur diplôme, quatre étudiantes de l’IUT de l’INDRE, Mesdemoiselles BECHADE,
BENOIST, DESNOYER et MARCHAND, ont mené de manière bénévole plusieurs projets au sein du service de
pédiatrie de l’établissement : réalisation d’une fresque murale par deux étudiants nantais pendant les vacances de
Noël, spectacle d’une clownette, intervention d’une conteuse, d’un magicien, d’un dessinateur de BD…
Elle a eu lieu le 25 novembre 2011 en présence de Monsieur Jean-François MAYET, sénateur-maire de CHATEAUROUX,
président du conseil de surveillance, et de Monsieur Jacques LAISNE, directeur général de l’agence régionale de
santé du Centre. Ce projet a représenté un investissement de près de 800 000 euros pour l’établissement.
Restructuration et agrandissement du bâtiment « transports »
Le nouveau bâtiment est fonctionnel depuis début novembre, avec notamment la création de bureaux et l’extension
des garages. Cela représente un investissement de près de 120 000 euros.
Financement de matériels par l’opération « Tulipes contre le cancer » organisée par
le Lions Club de Déols-Abbaye, en relation avec la Ligue contre le Cancer
Lors d’une cérémonie à l’I.F.S.I. le 17 janvier 2012, le Lions et la Ligue ont remis un chèque de près de 8 000 €
pour l’achat de divers matériels au profit des patients hospitalisés dans les services d’oncologie, d’ORL-CCF et de
médecine interne.
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Regard
N°
sur l’hôpital
Dossier Spécial
Un métier : Ambulancier
Chaque minute compte
L’ambulancier est un maillon essentiel de la chaîne de soins. Sa mission ? Assurer,
qu’il vente ou qu’il neige, le transfert d’un malade ou d’un blessé d’un point A à un point
B. Au delà de cette noble définition, c’est un métier de passionnés, de professionnels
conscients que chaque geste, chaque minute compte. Qu’il s’agisse de transporter un
malade de consultation en consultation, ou de rapatrier vers l’hôpital une personne en
danger de mort imminente...
Adrien est ambulancier au SMUR depuis un an.
Sapeur pompier volontaire, ce métier s’est imposé
à lui comme une évidence. Mieux, une vocation.
L’adrénaline du départ, le travail d’équipe et surtout,
l’incomparable sentiment de participer au sauvetage
d’une vie... « On est au quotidien en contact avec
des gens en détresse, bien souvent paniqués car
l’accident ou le malaise vient de se produire. On
voit beaucoup de choses graves, c’est parfois
réconfortant de savoir que la rapidité et la qualité de
notre intervention a permis d’éviter le pire ».
Titulaire du Diplôme d’État d’ambulancier et de la
formation d’adaptation à l’emploi spécifique au
SMUR, Adrien s’épanouit pleinement grâce à ce
métier qui ne connait pas la routine, un métier pour
lequel la prise de risques, même mesurée, est bien
réelle, en fonction des conditions climatiques.
« Mais notre travail ne se limite pas à la conduite,
une fois sur le lieu de l’intervention, on doit tout faire
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Equipe des ambulanciers transports sanitaires
pour faciliter le travail du médecin et de l’infirmier,
il faut donc connaître l’emplacement de chaque
médicament, de chaque instrument. L’ambulancier
aide à techniquer, à scoper, pour que l’équipe puisse
se concentrer uniquement sur les soins. On est très
complémentaires, on communique tout le temps ».*
« C’est l’hôpital qui se déplace »
Les séries américaines ont tendance à le faire oublier
mais en France, on ne déplace pas une victime
qui n’est pas stabilisée. « C’est une spécificité
française, rappelle Sébastien DESFOSSES, cadre
de santé au pôle urgences du centre hospitalier.
Dans une ambulance SMUR, c’est tout l’hôpital qui
se déplace ».
Le téléphone sonne, une intervention se prépare.
Adrien se précipite vers l’imprimante qui éjecte
la feuille de départ, avec les coordonnées et les
symptômes de la personne à secourir. « La première
chose à faire est de repérer sur
une carte détaillée l’adresse
précise du lieu d’intervention ».
Et dans un département rural
et vaste comme l’Indre, cette
précaution fait gagner des
minutes déterminantes...
À son retour, Adrien, comme
les onze autres ambulanciers
du SMUR, devra veiller à la
remise en état du véhicule
pour la prochaine intervention :
hygiène, équipement, recharge
des matériels électriques...
Têtes en l’air s’abstenir !
De consultation en consultation
Au centre hospitalier, les ambulanciers dépendent
du SMUR, mais pas uniquement. Le transport de
patient de consultation en consultation mobilise huit
personnes qui conduisent et accompagnent, toujours
par deux, les malades vers un site d’examen extérieur.
« L’activité a changé ces dernières années car l’hôpital
de Châteauroux s’est équipé de plateaux techniques
performants et beaucoup de soins qui nécessitaient
un déplacement peuvent aujourd’hui être réalisés sur
place » rappelle M. HUSBAND, responsable.
L’équipe, qui a intégré en novembre 2011 des locaux
flambants neufs, assure 5400 prises en charge par an
(chiffres 2010), soit une quarantaine de sorties par jour
vers la clinique Saint-François, à Châteauroux, SaintDoulchard, Tours, Limoges, parfois Bordeaux, Paris,
Lyon...
« Cela demande une grande flexibilité des emplois du
temps, il faut saluer la disponibilité des ambulanciers,
leur profond engagement professionnel et la solidarité
qui les lie. C’est indispensable pour que le service
fonctionne ».
Afin de limiter les frais, pour l’hôpital et pour
l’environnement, le responsable de service essaie
au maximum de grouper les déplacements grâce
notamment au TPMR (transport de personnes à
mobilité réduite) qui permet d’emmener huit patients.
Un deuxième TPMR a rejoint le parc de véhicules fin
2011.
Enfin il est une dernière mission, moins connue,
dérangeante mais nécessaire : « Nous assurons
également, suite à des fausses couches, le transport
de fœtus à Tours pour autopsie, ce sont vraiment des
missions délicates, qui perturbent ». Car l’ambulance
est d’abord synonyme de vie et d’espoir...
Une croix symbole de vie
Depuis 1973, l’étoile à bleue à six branches, aussi
appelée Croix bleue ou Croix de vie, est le symbole
apposé sur tous les véhicules agréés pour le secours
ou le transport de personnes blessées ou malades. La
forme de ce symbole provient d’un alphabet disparu,
utilisé par les premiers peuples d’Europe. Cette étoile à
six branches représente la rune Hagal, qui symbolise la
lutte entre la vie et la mort, le bien et le mal. Sa couleur
bleue s’est imposée dans les années 70, suite à une
réclamation de la Croix Rouge américaine qui voulait
éviter la confusion des symboles.
Une partie de l’équipe du SMUR réunie autour de Sébastien Desfosses.
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Regard
N°
sur l’hôpital
Les médaillés à l’honneur
Or
Argent
Des médailles et des voeux
eil
Verm
Félicitations lés !
à l’ensemble des médail
Vendredi 7 janvier, cinquante et un salariés du centre hospitalier étaient
à l’honneur à l’occasion de la remise des médailles du travail à la salle des
fêtes de Belle-Isle. D’or, de vermeil ou d’argent, elles récompensent la belle
longévité de carrières vouées au bon fonctionnement et à l’excellence de
l’établissement.
En préambule, le maire, monsieur Jean-François MAYET, également président du conseil de surveillance
de l’établissement, a rappelé les grands projets qui devraient sortir de terre en cette fin d’année 2012 : le
centre de soins de suite et de réadaptation (Z.A. les Chevaliers) et le centre médico-psychologique pivot
(boulevard de la Valla, à Châteauroux). Il a également évoqué l’arrivée d’un second scanner qui viendra
très prochainement compléter l’offre du plateau technique.
En présence de monsieur MAYET et monsieur Didier FLEURET, maire adjoint, Lionel DESMOTS,
directeur de l’établissement, a ensuite procédé à la remise des médailles en compagnie de Florent
FOUCARD, directeur des ressources humaines et des affaires médicales, dans une ambiance bon enfant
et décontractée. Après la cérémonie, les médaillés entourés de leurs collègues et de leurs proches, ont
rejoint le buffet pour déguster en toute convivialité la galette des rois autour d’un verre, bienvenu après
cette soirée riche en émotions.
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Onze médailles d’or (35 ans d’ancienneté), vingt-et-une médailles de vermeil (30 ans) et dix neuf d’argent ont
été remises aux heureux récipiendaires.
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Regard
N°
sur l’hôpital
Guide des bonnes pratiques
CLAN, quand l’appétit va tout va...
Le CLAN, Comité de Liaison Alimentation Nutrition, est né en 2007 d’un constat
alarmant : entre 40 et 50 % des patients qui entrent à l’hôpital sont dénutris, avec les
conséquences que l’on connait en terme de risques infectieux, de cicatrisation... La
mission du CLAN est d’aider à repérer les troubles nutritionnels dès le début de la
prise en charge, d’en identifier les causes afin de mettre en place un régime adapté.
Le repas est un moment important, attendu ou
redouté, au cours de la journée d’une personne
hospitalisée. C’est un indicateur du moral du patient,
mais surtout de son potentiel de rémission... Car la
nourriture est le premier des médicaments, et c’est
la raison d’être du CLAN « L’objectif du comité est
de convaincre tous les professionnels de santé
de la nécessité de dépister systématiquement les
troubles nutritionnels, précise Bernadette MERIOT,
diététicienne et vice-présidente du CLAN. Il faut
que toute personne qui entre à l’hôpital soit pesée
et mesurée, cela semble évident mais ce n’est pas
toujours le cas ». Ces deux données permettront
de calculer l’IMC, l’(indice de masse corporelle),
du patient et d’identifier de manière scientifique un
surpoids ou un état de dénutrition.
« C’est l’infirmière qui effectue le dépistage, elle
contacte le médecin qui valide le diagnostic et
déclenche l’intervention de la diététicienne. Celle-ci
établit avec le service restauration un programme
alimentaire appliqué par l’aide-soignante. Vous
comprenez dès lors pourquoi l’efficacité de ce
programme suppose l’implication de toute la chaîne
de soins ! » poursuit le Dr BAROUDI, vice-président
du CLAN.
Au sein du service de Neuro-Gériatrie, de
nombreuses personnes âgées sont dénutries
et bénéficient d’un régime personnalisé. Devant
son ordinateur, l’infirmière renseigne la fiche de
surveillance alimentaire, note le volume de plateau
consommé. « Pour moi, ce n’est pas une perte
de temps, c’est un indicateur qui à terme, permet
d’améliorer la qualité de vie du patient, donc la nôtre,
et qui peut favoriser sa guérison » insiste l’infirmière,
convaincue de l’utilité des procédures mises en place
par le CLAN.
Pour chaque personne suivie, elle éclaire les
informations chiffrées (poids, quantité de nourriture
consommée) de commentaires qui permettront
d’ajuster le traitement. Car c’est bien de traitement dont
il s’agit, les troubles alimentaires étant une pathologie,
viscérale, à part entière.
« Avec chaque personne dépistée, nous essayons de
comprendre les causes du trouble alimentaire, précise
le Dr BAROUDI. Cela peut-être la conséquence
d’un cancer, de l’effet secondaire d’un traitement
ou cela peut venir d’une dépression, d’un problème
dentaire... ».
va faciliter, dans le cas d’une dénutrition, la cicatrisation
des plaies, renforcer les muscles et ainsi éviter les
chutes, réduire les risques d’infections notamment
respiratoires » ajoute le Dr BAROUDI. Dans le cadre
d’une obésité, la perte de poids limitera l’arthrose, les
insuffisances cardiaques, respiratoires...
Un vrai travail de fond qui pourra se poursuivre à
l’extérieur, avec transmission du dossier au médecin
traitant, et dont les bénéfices se mesurent en
kilogrammes supplémentaires et en années de vie
gagnées.
Le travail de la diététicienne consiste ensuite, sur la base
des observations des infirmières et aide-soignantes, à
essayer d’adapter le contenu du plateau au goût du
patient, à prévoir l’apport de compléments alimentaires
qui accélèreront la reprise de poids. « Nous avons la
chance d’avoir un service restauration sur place, ce
qui autorise une flexibilité que nous n’aurions pas si
les plateaux étaient préparés en externe » se réjouit
Bernadette MERIOT.
Ce suivi mis en place par le CLAN entre
progressivement dans les mœurs. « En effet, les
résultats sont encourageants. Une nourriture adaptée
Le CLAN en actions
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Le docteur Rabah BAROUDI et Bernadette MERIOT, vice présidents, en
compagnie du docteur Karine GAGNEREAU-HALLACK, présidente du CLAN.
Constitué d’une vingtaine de membres,
le comité assure depuis 2009 la
formation continue des « référents
nutrition » : un médecin, une infirmière,
une aide-soignante qui auront pour
mission de relayer l’information dans
leurs services respectifs. Quatre sessions
rythment l’année : équilibre alimentaire,
troubles de la nutrition, aide au repas,
protocole... Ainsi qu’une conférence,
animée par le Pr DESPORT, du CHU de
Limoges. Signalons encore que Clan
travaille actuellement à la mise en place
d’un protocole sur le site de Gireugne.
Et que, l’an prochain, toute l’équipe sera
partante pour un nouveau mandat.
Chaque service a été équipé d’un fauteuil de pesée (au
premier plan). La taille des personnes incapables de se lever
peut être estimée en fonction de la hauteur talon-genou.
Du matériel adapté qui
simplifie la tâche
Afin de faciliter le pesage des personnes
à mobilité réduite, chaque service a été
équipe d’un fauteuil de pesée. Toujours
pour les patients qui sont dans l’incapacité
de se lever, on peut estimer la taille grâce
à la mesure de la hauteur talon-genou, en
utilisant les formules de Chumlea ou des
tables pré-établies.
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Regard
N°
sur l’hôpital
Zoom sur...
Développement durable :
de nouvelles habitudes si naturelles
Économiser l’eau, l’électricité, le fioul, réduire l’utilisation de produits nocifs à la fois pour
l’homme et l’environnement, réduire aussi le volume des déchets à traiter... Sur la période
2012-2016, le centre hospitalier s’engage en faveur du développement durable. Et vous ?
consommation et donc le budget consacré
pourront être considérablement réduits, précise
Yves THEVENY, directeur adjoint chargé de la
Logistique et travaux. Les espaces verts vont
être repensés avec l’introduction de plantes peu
gourmandes en eau, de minéraux qui permettront
de maintenir l’humidité dans le sol. En 2012
encore, l’achat d’un nouveau lave-vaisselle sera
fait en fonction de critères exigeants sur le plan de
la consommation d’eau ».
Dans le cadre du nouveau projet d’établissement,
la parole a été donnée à tous les corps de métier du
personnel hospitalier afin que chaque secteur fasse
remonter ses priorités en terme de sauvegarde
de l’environnement. Quatre groupes de travail
réunissant du personnel administratif, des aidesoignants, des cadres de santé, des médecins,
une pharmacienne, des agents techniques ont
ainsi étudié les améliorations possibles au sein
de quatre secteurs définis : hygiène et services
de soins, services médico-techniques, services
techniques et généraux, achats.
Une chaufferie bois en 2014
Une trentaine de propositions ont été retenues, et
seront mises en œuvre d’ici 2016. A commencer
par celles qui permettront de rationaliser
l’utilisation d’un bien précieux : l’eau. « Dès cette
année, les robinets traditionnels seront remplacés
par des mitijeurs brise-jet grâce auxquels la
Si la gestion de l’eau est primordiale, la priorité
de toute démarche de développement durable,
c’est l’électricité. Son mode de production sera
remis en cause : adieu le fioul, place au bois !
Système opérationnel à Gireugne depuis 2011,
une chaufferie bois sera installée au centre
Granules chaufferie bois
hospitalier en 2014. Elle permettra de réduire aussi
bien les frais que les dégagements de CO2... mais
n’empêchera pas les gaspillages ! L’installation
de minuteurs dans les parties peu fréquentées du
centre hospitalier en limitera les effets, mais c’est
bien chacun, au quotidien, qui doit veiller à ce qu’un
interrupteur soit utile à la fois pour allumer, et pour
éteindre la lumière... D’autres innovations, non plus
comportementales mais technologiques, devraient
permettre de réduire la dépendance au quotidien vis
à vis du pétrole : « L’hôpital s’équipera l’an prochain
d’une voiture électrique qui pourrait servir notamment
en interne, au vaguemestre pourquoi pas. Une
voiture, c’est symbolique, mais c’est un début ! Dans
le même sens, les personnels du service transport ont
tous bénéficié d’un stage d’éco conduite » poursuit
Yves THEVENY.
Signalons enfin que les économies
d’énergie sont au cœur des
projets de construction du CH :
les bâtiments SSR et CMP qui
vont sortir de terre aux Chevaliers
et à Balsan seront équipés de
panneaux photovoltaïques, de
récupérateurs d’eau...
« C’est une question importante, il va s’agir, dans un
premier temps, d’identifier ces produits, de voir, dans
un second temps, ceux pour lesquels un produit de
remplacement existe. Dans tous les cas, l’objectif
est de réduire leur utilisation. Pour la blanchisserie
par exemple, il faut trouver les moyens de maîtriser
la consommation de produits lessiviels. Concernant
le nettoyage, un nouvel appareil fera son apparition
d’ici 2014. Un nettoyeur vapeur qui n’emploiera plus
aucun détergent et qui servira de la salle d’attente
jusqu’au bloc opératoire ».
D’ici 2016, l’accumulation de ces investissements et
de ces gestes éco-responsables permettra de réduire
de manière significative l’empreinte énergétique du
centre hospitalier de Châteauroux. Et de répondre,
par la même, aux exigeants critères de la Haute
Autorité de Santé...
Brise jet
Maîtriser le dosage des
produits chimiques
Le directeur adjoint chargé de
la Logistique et des travaux
n’élude pas un autre sujet, moins
consensuel, soulevé par les
groupes de travail : la réduction des
produits nocifs utilisés pour garantir
l’hygiène et la décontamination
des espaces et des matériels.
Des solutions virtuelles et bien réelles
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Limiter les déplacements, les échanges de courrier, l’impression de documents... L’ordinateur
devient chaque jour davantage un outil du développement durable. « La visio-conférence, d’ores
et déjà effective dans les services d’obstétrique et de cancérologie, évitera à l’avenir bien des
déplacements couteux en temps et en énergie ». L’ordinateur permet également la dématérialisation
des documents administratifs et comptables, que l’on peut consulter de manière virtuelle sans
passer par l’étape impression, grâce à des plateformes en ligne telles que Bluemedi.
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Regard
N°
sur l’hôpital
Idée recette
Turban de cabillaud
Ingrédients pour 6 personnes
• 1 kg de dos de cabillaud
• 2 dl de vin blanc sec
• 1 bouquet garni
• 1 oignon
• 3 œufs entiers
• 100 g de mie de pain
• 1/4 l de lait
• Sel fin
• Poivre du moulin
Préparation :
• Préchauffez le four à 150°C, th 5. Epluchez et
émincez l’oignon. • Dans un faitout versez le vin blanc et ½ l d’eau,
ajoutez le bouquet garni et l’oignon. • Salez et poivrez, mettez le poisson et portez
à ébullition. • Dès que l’ébullition est atteinte sortez le
poisson.
• Réservez le court-bouillon. • Faites tremper la mie de pain dans le lait
chaud. 12
Sauce
• 200g de bisque de homard
• 40 g de beurre
• 3 c à s de farine
• 3 jaunes d’œufs
• 1 c à s de crème fraîche
• Sel fin
• Poivre du moulin
• Pendant ce temps, préparez la sauce : • Dans une casserole, faites fondre 40g de
beurre et ajoutez la farine.
• Sans cesser de remuer faites cuire quelques
minutes en prenant garde que la préparation
ne prenne pas couleur.
• Filtrez ½ l de court-bouillon. • Mouillez avec le court-bouillon et faites épaissir
à feu doux sans cesser de remuer. • Ajoutez la bisque de homard, mélangez,
vérifiez l’assaisonnement. • Séparez les blancs des jaunes et montez les
blancs en neige. • Hors du feu ajoutez les 3 jaunes d’œufs et
la crème fraîche, remuez puis redonnez un
bouillon. • Beurrez généreusement un moule à savarin.
• Réservez au chaud. • Emiettez la chair de poisson, la mie de pain
(bien essorée) et ajoutez les jaunes d’œufs, on
peut également y ajouter des crevettes. • À la sortie du four, démoulez le turban de
poisson sur le plat de service et décorez le
dessus avec des crevettes. • Salez et donnez quelques tours de moulin à
poivre. • Versez la sauce dans un bol que vous déposez
au centre du turban. • Incorporez les blancs montés en neige à la
préparation.
• Servez immédiatement.
• Versez la préparation dans le moule, placez le
moule dans un bain-marie et faites cuire dans
le four 30 mn. Nous vous souhaitons un bon appétit de
la part de Monique notre sympathique
retraitée du P.A.E. de chirurgie.
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Regard
N°
sur l’hôpital
L’amicale du personnel
Amicale : un sourire et des loisirs
Point de passage obligé des amateurs de « bons plans », l’Amicale fonctionne
grâce à une petite armée de bénévoles et à deux secrétaires, Chantal et Kelly, qui
envisagent sérieusement de profiter des compétences réunies sur place pour se
faire greffer un téléphone à l’oreille !
Quand elle a pris ses fonctions un matin d’octobre
2010, Chantal ne se doutait pas qu’elle allait
exercer dix métiers en un. « Surtout qu’au bout de
quinze jours seulement, la personne qui était en
doublon avec moi est partie, et là, ça a été le grand
bain ! ». Car il faut savoir que l’Amicale, c’est un
peu la petite épicerie de l’hôpital... qui fait aussi
agence de voyage, atelier du Père Noël, guichet
culturel, salle de sports... Le tout à destination de
600 « clients » réguliers, à jour de leur cotisation.
L’an dernier, une nouvelle offre est venue élargir
la gamme des prix imbattables : la location de
mobilhomes*, à 135 euros la semaine, hors
saison s’entend. « Ça a très bien marché, on a
eu une cinquantaine de réservations. L’offre sera
renouvelée en 2012 ».... Voilà qui promet de belles
journées dans le petit bureau de l’Amicale au
moment où le soleil viendra pointer le bout de son
nez et donner aux amicalistes des envies de bord
de mer... Pas tout le monde en même temps !!!! Eh
bien si, l’appel du large, ça ne se commande pas !
En une journée, les deux jeunes femmes vont ainsi
*
En Corse, sur la côte atlantique et Méditerranée.
partir à la recherche de la palette de sacs de farine
APCH
de 5 kg livrée le matin, prévenir par mail ou par
Pavillon 8, au Centre hospitalier de Châteauroux
téléphone leurs destinataires, assurer la billetterie
Tél. 02 54 29 62 60 / Fax. 02 54 29 60 52.
pour les spectacles, prendre les commandes
Email : [email protected]
de champagne (c’est Noël), de chocolat (c’est
Pâques !), répondre une centaine de fois au
Ouverture au public :
téléphone, et tout ça avec un sourire qui en dit long
du lundi au vendredi, de 12 h à 16 h.
sur leur complicité et sur
le côté souvent plaisant
Chantal POISSEAU et Kelly HNAMUKO
et formateur de ce métier
dans la salle de réunion de l’APCH,
touche-à-tout.
quelques jours après l’arbre de Noël.
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Un métier grâce auquel
elles gardent la ligne... et
le contact avec l’extérieur :
« Tous les mois, rappelle
Kelly HNAMUKO, on
part
distribuer
dans
chaque service, à chaque
secrétariat, le programme
des ventes ponctuelles...
On en imprime 120, mais
on n’a jamais compté
les kilomètres que ça
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