Cahier des Clauses Techniques Particulières CCTP

Transcription

MARCHE PUBLIC DE TRAVAUX
MAIRIE DE DOMESSARGUES
Place du 14 juillet
30350 DOMESSARGUES
Téléphone : 04.66.83.31.65
Télécopie : 04.66.25.49.45.
Courriel : [email protected]
Site Internet : www.domessargues.a3w.fr
TRAVAUX DE VOIRIE – VRD – PLUVIAL – GROS ŒUVRE - MACONNERIE
Marché à bons de commande sur 2013 - 2017
Marché à procédure adaptée
Cahier des Clauses Techniques Particulières
C.C.T.P.
Mairie de Domessargues
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SOMMAIRE
CHAPITRE I – GENERALITES
Article 1 : Objet du marché
Article 2 : Travaux compris dans l’entreprise
Article 3 : Travaux non compris dans l’entreprise
Article 4 : Déroulement des travaux
Article 4-1 - Contraintes d’exécution
Article 4-2 – Dispositifs de protection
Article 5 : Documents généraux applicables
Article 6 : Encadrement
Article 7 : Nettoyage et finition du chantier
Article 8 : Plan de récolement
Article 9 : Sujétions particulières
Article 9-1 - Venues d'eau
Article 9-2 - Câbles, conduites de réseaux divers
Article 10 : Mesures de sécurité
Article 10-1 - Responsabilités
Article 10-2 - Signalisation
Article 10-3 - Sécurité des travailleurs
CHAPITRE II – ENDUITS SUPERFICIELS D’USURE
Article 12 : Constituants
Article 12-1 - Provenance des constituants
Article 12-2 - Granulats
Article 12-3 - Liants
Article 13 : Conditions préalables aux travaux
Article 13-1 - Conditions générales d’exécution des travaux
Article 13-2 - Formulation
Article 13-3 - Matériels
Article 13-4 – Planche d’essai
Article 14 : Réalisation et contrôle des travaux
Article 14-1 - Réalisation des travaux
Article 14-2 – Contrôles d’exécution
Article 15 : Normes applicables
CHAPITRE III – ENROBES HYDROCARBONES
Article 16 : Généralités
Article 16-1 - Profil en long
Article 16-2 - Profil en travers
Article 17-3 - Agrégats à recycler
Article 17-4 - Fines d’apport
Article 17-5 - Liants hydrocarbonés
Article 17-6 - Dopes et additifs
Article 17-7 - Couches d’accrochage
Article 18 - Prescriptions de fabrication et de mise en œuvre
Article 18-1 - Composition et caractéristiques des enrobés
Article 18-2 - Fabrication des enrobés
Article 18-3 - Bons d’identification
Article 18-4 - Transport des enrobés
Article 18-5 - Couche d’accrochage
Article 18-6 - Mise en œuvre des enrobés
Article 18-7 - Compactage des enrobés
Article 19 - Contrôles
Article 19-1 - Contrôle interne
Article 19-2 - Contrôle externe
Article 19-3 - Contrôle extérieur
Article 20 - Normes applicables
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CHAPITRE IV – EXECUTION DES CORPS DE CHAUSSEES
Article 21 - Généralités
Article 22 - Constituants
Article 22-3 - Autres Granulats
Article 22-4 - Filler d’apport
Article 22-5 - Liants hydrauliques
Article 22-6 - Autres constituants
Article 23 - Prescription de fabrication et de mise en œuvre
Article 23-1 - Composition et Caractéristiques des mélanges
Article 23-2 - Fabrication des mélanges
Article 23-3 - Bon d’identification et pesage des mélanges
Article 23-4 - Transport des mélanges
Article 23-5 - Reconnaissance du support
Article 23-6 - Mise en œuvre des matériaux
Article 23-7 - Compactage des mélanges
CHAPITRE V – LISTE DES POINTS D’ARRETS
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CHAPITRE I - GENERALITES
Article 1 : Objet du marché
Le présent cahier des clauses techniques particulières fixe les spécifications complémentaires relatives aux
constituants et aux conditions déxécution des travaux à réaliser de la commune de DOMESSARGUES.
Article 2 : Travaux compris dans l’entreprise
L’entreprise comprend toutes les études, études de formulation, fournitures et mises en œuvre nécessaires à la
complète réalisation des ouvrages et travaux décrits au présent C.C.T.P.
Ceux-ci couvrent notamment :
Les mesures nécessaires décrites par le P.A.Q.
La coordination et le pilotage de l’opération,
Le dossier de récolement.
Les installations de chantier qui comprennent la location des terrains dont l’entrepreneur estime
nécessaire de disposer pour réaliser les travaux. La signalisation de déviation, la signalisation de
chantier, la signalisation à l’approche de tranchées.
Le repliement des installations en fin de chantier.
Les travaux proprement dits :
les travaux préparatoires (reprofilage, calibrage de la largeur de chaussée, les rejointoiements
la préparation du support ; balayage, nettoyage, couche d’accrochage ;
la fourniture et le contrôle des granulats, fines, liants, dopes et additifs ;
le piquetage : général, spécial et éventuellement complémentaire ;
les études de formulation des mélanges ;
la signalisation de protection de chantier ;
la signalisation de jalonnement de déviation ;
la fabrication de tous les produits d’application dont notamment les enrobés ;
le transport de tous les matériaux dont notamment les enrobés ;
la mise en œuvre de tous les produits dont notamment les enrobés ;
démolition de la structure de chaussée et trottoirs existante ;
réalisation de la structure de chaussée : grave naturelle 0/80, 0/31.5, grave bitume ;
réalisation de la structure de trottoir : grave naturelle 0/31.5, béton ;
réalisation des enrobés.
Article 3 : Travaux non compris dans l’entreprise
Les déplacements de réseaux ne sont pas compris dans l’entreprise. Ces travaux à la charge des concessionnaires
seront pour la plupart réalisés avant le démarrage des travaux, mais pourront éventuellement interférer avec ceux
du présent marché.
L’entrepreneur devra intégrer la coordination et ne pourra prétendre à aucune indemnité.
Article 4 : Déroulement des travaux
Article 4-1 - Contraintes d’exécution
Les contraintes d’exécution seront fixées par la maîtrise d’œuvre lors du démarrage de l’opération
Points singuliers
Les points singuliers soumis à des contraintes particulières sont les suivantes :
............................................................................................................................,
............................................................................................................................
Contraintes d’exécution liées à la circulation
Les sections suivantes doivent être exécutées en priorité :
............................................................................................................................,
............................................................................................................................
Les sections suivantes sont reconnues comme constituant des traverses :
(Sections bordurées, comportant des accessoires de voirie, avec façades d’immeubles proches du bord de la
chaussée, etc...)
Voie n°..............du PK (ou PR)................................au PK (ou PR)......................................................voie n°........,
Voie n°..............du PK (ou PR).................................au PK (ou PR)......................................................voie n°........,
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La circulation ne doit pas être interrompue sur les voies et sections suivantes :
Pour l’ensemble des chantiers...........................................................................,
............................................................................................................................
et pendant les périodes suivantes :
............................................................................................................................,
............................................................................................................................
Les travaux ne doivent pas être effectués aux jours ou périodes suivantes :
............................................................................................................................,
............................................................................................................................
sur les voies suivantes :
............................................................................................................................,
............................................................................................................................
Autres contraintes :
L’entrepreneur devra reconnaître les lieux où sont projetés les travaux.
Il ne pourra en aucun cas arguer d’une méconnaissance quelconque pour prétendre à une augmentation du
marché, ou à une indemnité quelconque. Il devra signaler en temps utile tout fait ou constatation de nature à
modifier le projet.
- Il devra procéder à toute reconnaissance des réseaux existants dans l’emprise du chantier afin de signaler au
Maître d’œuvre la présence de toute canalisation ou réseau qui auraient pu être oubliée au moment de
l’étude.
- Avant tout début de travaux, il devra proposer au Maître d’œuvre une emprise de zone de travail où pourront
être stockés les matériels et matériaux. En dehors de cette emprise, il ne sera toléré aucun stockage de
matériaux, ni décharge, ni dépôts de quelque nature. Au cas où il n’aurait pas respecté cette contrainte, il
devrait en assurer le nettoyage et éventuellement assumer les frais de remise en état.
- Il devra prendre en charge les frais nécessités par le fonctionnement de son chantier (eau, électricité,
téléphone, etc.…).
- Il sera tenu d’évacuer aux décharges publiques les gravois résultant de leur travaux, ainsi que tous les
détritus d’emballages ou ordures. Cette évacuation devra avoir lieu chaque jour. En cas de non observation
de cet article, le Maître d’œuvre pourra faire réaliser ce travail par une autre entreprise ; les frais en seront
imputés au titulaire du marché.
- Il sera astreint à désigner un responsable qui contrôlera l’avancement du chantier en fonction du programme
d’exécution, et assistera aux réunions de chantier hebdomadaires ainsi qu’à toute réunion provoquée par le
Maître d’œuvre.
- Il sera tenu de respecter les dispositions permettant d’assurer sur le chantier l’hygiène et la sécurité. Il
prendra également toutes les dispositions nécessaires pour assurer la sécurité des riverains ainsi que celle
des passants.
- Il sera tenu de respecter le phasage des travaux. Il prendra également toutes les dispositions nécessaires pour
mettre en place et assurer la maintenance, selon les sections en chantier et les phasages de travaux, de la
déviation de la circulation routière.
- Il sera tenu de permettre aux commerçants et professions libérales de travailler correctement sans entrave. Il
devra assurer aux passants et riverains la possibilité d’accéder en toute sécurité à leurs domicile, commerces
et autres.
- Il sera tenu de permettre aux riverains de sortir leur véhicule avant 8 heures et de les rentrer à partir de 19
heures.
- Il sera tenu de limiter la durée des coupures de réseaux (EDF, gaz, France–télécom, eau potable, etc.…),
celles-ci pourront être autorisées de 9 heures à 18 heures et obligatoirement rétablies la nuit.
Dispositifs de protection
A chaque arrêt de fin de journée, la totalité du matériel doit être repliée sur un emplacement (à proximité
immédiate du chantier en dehors des voies de circulation et des bandes d’arrêt d’urgence ou des accotements),
défini le moment venu par le maître d’oeuvre.
-
Article 4-2 – Dispositifs de protection
Des dispositifs de protection doivent être mis en place :
sur les joints de dilatation des ouvrages dárt ;
sur tous les accessoires de chaussées (tampon de regard, bouche à clef...) ;
sur les bordures et caniveaux ;
sur les dispositifs de retenue en béton ;
................................................................................................
Article 5 : Documents généraux applicables
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Sont applicables tous les fascicules du C.C.T.G et tout particulièrement :
l’instruction Ministérielle sur la « Signalisation routière » livre I, 8ème partie approuvée par l’arrêté
du 6 Novembre 1992,
Code de la Route et notamment l'Instruction Interministérielle du 15 juillet 1974.
la norme NF P 18-800, 802, 821, 822 et 840 concernant les mortiers ou bétons spéciaux,
la norme NF P 18-301,
la norme NF A 35-015,
la norme NF A 35-016, NF P 98-301, 98-304 et NF B 10-1001:
la norme NF P. 18.321
la norme NF P 18 563 pour les gravillons et NF P 18 564 pour les sables,
Le fascicule n° 70 du CCTG modifié par la circulaire ministérielle du 9 mars 1979 du Cahier des
Prescriptions Communes,
le Fascicule n°31 du CCTG,
le fascicule 65 du C.C.T.G. et notamment son article 24,
le fascicule 2 du CCTG et notamment l'article 15-1 et 17-7,
le fascicule 65A et son additif,
le fascicule 68 du CCTG,
le fascicule n° 71 et notamment l'article 76 § 76-1 et 7, l’article 87,
le fascicule n° 23 du CCTP "fourniture de granulats employés à la construction et à l'entretien des
chaussées
le fascicule 26 du C.C.T.G,
la directive SETRA LCPC d'avril 84 "spécifications relatives aux granulats pour chaussées
le dossier STER 81,
Article 6 : Encadrement
L'entrepreneur assurera obligatoirement la direction de la fabrication par un agent de formation technique
convenable, capable de procéder, en particulier, au réglage du poste et à l'interprétation des contrôles de réglage.
Il lui sera adjoint un agent capable de le seconder efficacement pour toutes les questions matérielles.
La mise en œuvre sera dirigée par un chef de chantier compétent.
Le maître d’œuvre pourra exiger le remplacement de ces agents en cas d'incapacité professionnelle et en
application de l'article 36 du Cahier des Clauses Administratives Générales.
Article 7 : Nettoyage et finition du chantier
Cette prestation, inclus dan le prix d’installation de chantier, doit être exécutée avec un soin particulier sur
l'ensemble de la chaussée et ses dépendances et comprend notamment l'évacuation de tous produits de
démolitions diverses, des emballages divers, du balayage soigné de la chaussée, ceci afin d'obtenir "un fini" de
très bonne qualité de l'ensemble du chantier.
Article 8 : Plan de récolement
Le dossier de récolement des travaux conformes à l'exécution sera établi par l'entrepreneur, conformément à
l'article n° 87 du fascicule n° 71 du CCTG.
Dans un délai de deux mois à compter de la date d’achèvement des travaux, l’occupant ou/et l’entrepreneur
devra remettre au gestionnaire de la voie, en trois exemplaires, les plans de récolement des ouvrages certifiés
exacts par mes soins, ainsi que la transcription numérique de ces plans sur disquette.
L'entrepreneur sera tenu de fournir un plan de récolement détaillé faisant apparaître également la position des
canalisations d'eau potable existantes et des autres réseaux rencontrés.
Un plan de récolement spécial devra être fourni pour toutes les modifications apportées aux installations des
autres occupants du domaine Public routier.
Le montant de cette prestation ne fera pas l'objet d'un prix spécifique ; il sera compris d'une manière forfaitaire
dans le montant global des travaux.
Les plans devront être précis, disposer de points fixes avec triangulation, mentionner régulièrement les
profondeurs.
Les plans devront être rattachés au Système Lambert III à l’échelle 1/500 ou 1/200 ème, rattaché au NGF pour
toutes les canalisations enterrés, complétés par des dessins de détails (plans et coupes) des ouvrages exécutés.
Article 9 : Sujétions particulières
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Article 9-1 - Venues d'eau
L'entrepreneur devra sous sa responsabilité et à ses frais organiser ses chantiers de manière à les débarrasser des
eaux de toute nature : eaux pluviales, eaux d'infiltration, eaux de source, etc...
L'entrepreneur prendra toutes les dispositions pour l'étaiement, le blindage des fouilles et les pompages
nécessités par la venue éventuelle d'eau.
Article 9-2 - Câbles, conduites de réseaux divers
L'entrepreneur prendra toutes les mesures nécessaires à la bonne conservation des réseaux divers existants tels
que : eau, électricité, câbles PTT. Il sera responsable de tout accident de rupture, à charge pour lui de prendre
contact avec les administrations ou collectivités intéressées pour la reconnaissance et le repérage des diverses
conduites.
Article 10 : Mesures de sécurité
Article 10-1 - Responsabilités
L’administration ne saurait être tenue pour responsable des accidents pouvant survenir sur le chantier de
l'entreprise.
Article 10-2 - Signalisation
L'approche du chantier devra être signalée conformément au Code de la Route et à l'Instruction Interministérielle
du 15/7/1974.
Article 10-3 - Sécurité des travailleurs
Toutes les mesures destinées à garantir la sécurité des travailleurs incombent à l'entrepreneur, sous sa
responsabilité exclusive et sans qu'elles aient à être prescrites par l’administration.
CHAPITRE II – ENDUITS SUPERFICIELS D’USURE
Référence de la norme
NF P 98-160
Technique
ESU
Abréviation
ESU 0
Rugosité minimale
/Aspect visuel minimal
R3/V3
ESU 1
R2/V2
ESU 2
R1bis/V2
ESU 3
R1bis/V1
Trafic en PL MJA
(PL ≥ 5tonnes)
750
300
50
Classes de trafic
(Trafic poids lourds journalier moyen (PL de PTAC ≥3.5t conformément à la norme NF P 98-082) de la voie la
plus chargée de la chaussée)
Classes
de trafic
Seuils de
trafic
T5
T4
25
T3
50
T2
150
T1
300
T0
750
TS
2000
TEX
5000
L'entreprise indique dans son SOPAQ la ou les provenances prévisionnelles des constituants, granulats, liants,
fines d’apport, dopes et additifs.
Le PAQ précise la ou les provenances exactes des constituants en conformité avec celles indiquées dans le
SOPAQ.
Les fournitures sont soit titulaires du droit d’usage de la marque NF ou d’une marque équivalente, soit
caractérisées par des essais prouvant leur conformité aux normes et leur régularité dans le temps.(?)
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Pour chaque classe granulaire, la même et unique provenance doit être conservée pour l'exécution de la totalité
d'un même produit.
Toutefois, des granulats de plusieurs provenances peuvent être acceptés par le maître d’œuvre si des études et
essais préalables ont été effectués sur les granulats de chaque provenance et que l'entrepreneur les a soumis à
l'accord du maître d’œuvre. Les granulats d'une même classe granulaire mais de provenance différentes sont
alors stockés séparément.
L’acceptation des différents constituants par le maître d’œuvre fait l’objet d’un point d’arrêt. Notamment
pour les granulats elle nécessite la fourniture par le titulaire du marché des fiches techniques produits
(FTP).
Les granulats doivent satisfaire aux exigences des normes XP 18-540 et NF P 98-160 concernant :
- les caractéristiques intrinsèques et les caractéristiques de fabrication ;
- le coefficient de polissage accéléré CPA ;
- lángularité : rapport ou indice de concassage ;
- la propreté.
Provenance et caractéristiques
Les granulats sont impérativement issus de roche massive.
De plus, les caractéristiques minimales des granulats doivent être conformes aux spécifications de la norme XP P
18.540 et aux spécifications de la norme NF P 98-160.
Granularité
Le fuseau de régularité ou de fabrication est défini dans la norme produit correspondante et conforme à la norme
XP P 18-540.
Angularité
L’indice de concassage (Ic) ou le rapport de concassage (Rc) est défini dans la norme produit correspondante et
conforme à la norme XP P 18-540.
Approvisionnement et stockage des granulats
Sauf en fin de chantier, l'entrepreneur assure en permanence un stock garantissant au moins 3 journées de
fabrication.
L’entreprise doit préciser pour chaque lieu et chaque enrobé les quantités prévisionnelles devant être fabriquées
ainsi que la localisation de leur mise en œuvre.
Au démarrage de la fabrication sur une aire, au moins 50% des granulats, devant être enrobés sur cette aire,
seront approvisionnés.
La situation géographique, les caractéristiques géométriques des aires, l’emplacement des centrales sont indiqués
sur le plan que l’entrepreneur remet à l’appui de son offre dans le SOPAQ.
Conditions de stockage
L’entrepreneur doit conduire les travaux de mise en dépôt par classes granulaires conformément aux article
4.8.3.2 et 4.8.3.3 de la norme NF P 98-150 dans les conditions suivantes :
la hauteur maximale des tas, pour chaque classe granulaire mise en stock, doit être de :
tas petits ( volume < 10 000 m3) ; H< 6 mètres ;
tas moyens (10 000 m3 < V < 20 000 m3) ; H< 8 mètres ;
tas volumineux (V > 20 000 m3) ; H< 10 mètres.
la distance minimale entre les pieds de tas doit être de 3 à 5 mètres, selon la hauteur.
le stockage doit être réalisé par couches horizontales stratifiées conformément au guide technique pour le
stockage des granulats à usage routier ( édition SETRA/LCPC ).
les stocks de sable doivent être protégés des intempéries au fur et à mesure de leur constitution. Par arrosage lors
de périodes très ventées et par bâches lors des périodes pluvieuses.
Article 12-3 - Liants
Les liants doivent satisfaire aux exigences de cohésivité demandées dans la norme NF P 98-160 et T 66-037.
Les liants modifiés ou non normalisés sont soumis à l'accord du maître œuvres et leur acceptation fait l'objet d'un
point d'arrêt. Dans ce cas, l'entreprise doit joindre à son SOPAQ une fiche technique caractérisant le liant.
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Nature, provenance et caractéristiques
Les caractéristiques des liants doivent répondre à la spécification de la norme NF P 98-160 et aux spécifications
donnés dans le SOPAQ de l’entreprise conformément aux normes XP P 18-540,NF P 160 et à l’article 4.3.3 du
fascicule 26 du CCTG.
Stockage
Par classe de liant et par centrale, les liants destinés à l’enrobage doivent être stockés dans deux citernes d’une
capacité minimum de 20 000 litres chacune.
Préparation du liant - Dopage dans la masse
L’entrepreneur doit fournir, dans le cadre du SOPAQ, une fiche technique de caractérisation et d’utilisation des
produits qu’il propose d’utiliser.
Le stockage doit être conforme aux modalités décrites dans la fiche précitée.
Si l’étude d’affinité liant-granulats effectuée par l’entrepreneur conduit à un dopage dans la masse du liant (Cf.
article 4.3.1 du C.C.T.G fascicule 26), celui-ci est réalisé :
Soit :
-
-
dans la masse (Les dopes dans la masse sont à la charge du responsable de la fourniture du liant,
lorsqu’ils sont incorporés à la fabrication en usine ; ils sont à la charge de l’entrepreneur, lorsqu’ils sont
incorporés à la livraison sur chantier),
en interface (Les dopes d’interface sont fournis par l’entrepreneur).
Article 13 : Conditions préalables aux travaux
Article 13-1 - Conditions générales d’exécution des travaux
La composition et les Caractéristiques des ESU sont fournis par l'entrepreneur soit à l'appui de son offre et
annexées au SOPAQ, soit au plus tard avant le démarrage des travaux d'enrobé et annexées au PAQ de
l'entreprise.
Etat prévisionnel des travaux
Tranche ferme
N° 01
N° 02
N° 03
N° 04
N° 05
N° 06
N° 07
N° 08
N° 09
Classe de trafic (T) en PL-MJA: Nombre de Poids Lourds journaliers moyen de la voie la plus chargé de la
chaussée. Les poids lourds étant tous les véhicules de charge utile supérieure ou égale à 5 t.
*à renseigner par le maître de l’ouvrage conformément aux normes XP P 18-540,NF P 98-160 art.7-2 et annexe
D, et à l’article 4.1 du fascicule 26 du CCTG.
Article 13-2 - Formulation
Structure et dosage
La structure et les dosages des enduits à réaliser sont les suivants :
Indications
des voies
Structure
de
l’enduit
Granulats
Granularité
Dosage L/m²
Liants
Nature
Dosage Kg/m²
Amélioration
adhésivité
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VC n°...........
*
*
*
*
*
*
VC n°............
*
*
*
*
*
*
*à remplir par l’entreprise conformément aux normes XP P 18-540,NF P 160 et à l’article 4.3.3 du fascicule 26
du CCTG.
Article 13-3 - Matériels
Les matériels doivent satisfaire aux exigences demandées dans la norme NF P 98-160 concernant :
- les dispositifs d’épandage de liant ;
- les dispositifs d’épandage des gravillons.
Article 13-4 – Planche d’essai
Sur route à trafic moyen ou fort (T0, T1, T2) conformément à l’article 7.1.3 du fascicule 26 du CCTG,
l’entrepreneur exécute une planche d’essai d’une longueur de 30 mètres, destinée à s’assurer du bon
fonctionnement et du bon réglage des dispositifs d’épandage du liant et des gravillons.
Cette planche d’essai est contrôlée par le maître d’œuvre.
Il est procédé à 3 contrôles au sol des dosages en liant et en granulats et à la vérification du respect des
tolérances de dosage prescrit.
L’entrepreneur doit, s’il y a lieu, se mettre en conformité avant tout début d’exécution.
Article 14 : Réalisation et contrôle des travaux
Article 14-1 - Réalisation des travaux
Nettoyage de chaussée avant enduisage
Le nettoyage de la chaussée avant enduisage fait partie de l’entreprise. Il doit notamment permettre d’éliminer
par décapage les dépôts de boue adhérente et de rejeter les éléments fins sur les accotements, en veillant à ce que
toutes dispositions soient prises pour maintenir la chaussée propre en l’attente de l’enduisage.
Réalisation des travaux d’enduisage
Les travaux d’enduisage sont effectués conformément aux dispositions de la norme NF P 98-160, du fascicule 26
du CCTG, des dispositions du présent CCTP et de celles du PAQ de l’entrepreneur de façon à satisfaire aux
exigences minimales de rugosité et d’aspect visuel définies à l’article 7 de la norme NF P 98-160.
Elimination des granulats non fixés avant mise en circulation
Les granulats éventuellement en excès en bord de bande au-delà du liant répandu, ou provenant du recouvrement
longitudinal ou transversal trop important des bandes de répandage, doivent être balayés immédiatement après
exécution.
L’élimination des granulats non fixés avant mise en circulation doit être réalisée sur les sections de route à trafic
élevé (supérieur ou égal à 6000 véh./j soit > T1).
Le balayage ou l’aspiration doivent être effectués de façon à ne pas désorganiser la mosaïque, ni risquer
l’arrachement de granulats.
Les produits éliminés doivent être évacués aux dépôts fixés par le maître d’œuvre dans le délai imparti. A l’issue
de cette opération, la circulation doit pouvoir être rétablie dans les conditions suivantes :
- le rétablissement de la circulation peur se faire par demi-chaussée à vitesse limitée, en convoi, etc.
- La circulation doit être maintenue pendant plusieurs heures à une vitesse n’excédant pas 50 km/h.
Elimination des rejets de granulats après mise en circulation
L’élimination des rejets produits après mise en circulation doit être effectuée par l’entrepreneur, conformément à
la norme NF P 98-160 et dans un délai de 24 à 48 heures à l’issue des travaux.
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L’entrepreneur garde la responsabilité totale de cette opération afin d’éviter toute contestation ultérieure sur la
tenue de l’enduit.
Les matériels utilisés doivent permettre une évacuation totale des rejets et satisfaire aux conditions de sécurité
suivantes, liées à l’importance de la section de route concernée :
-
L’ensemble des sites prévu à l’opération...........................................................................................
...........................................................................................................................................................
Les produits d’élimination doivent être évacués aux dépôts et dans le délai (après ramassage) fixé par le maître
d’œuvre.
Article 14-2 – Contrôles d’exécution
Contrôles effectués par l’entrepreneur
Outre les contrôles définis dans son PAQ, l’entrepreneur doit établir et remettre au maître d’œuvre dans les 48
heures un compte rendu journalier de chantier (un modèle type de compte rendu journalier de chantier est annexé
au présent CCTP) sur lequel doivent être consignées, par journée effective de travail, et pour une section
homogène de même formulation, les indications suivantes :
-
la date et le repérage des sections enduites ;
les conditions atmosphériques avec indication des températures (au sol) (ambiante) ;
les données sur l’état du support lors de l’exécution ;
les caractéristiques des constituants et les tonnages mis en œuvre ;
les surfaces revêtues ;
les incidents ou arrêts de chantier et leurs causes connues ou probables.
Ce compte rendu, établi et visé par le représentant de l’entrepreneur, est également visé par le représentant du
maître d’œuvre qui en remet ensuite une copie à l’entrepreneur.
Contrôles effectués par le maître d’oeuvre
Dans le cadre du contrôle extérieur, le maître d’œuvre se réserve le droit d’effectuer des contrôles dont la nature
et la fréquence résultent de ceux effectués par l’entrepreneur au titre de son PAQ.
Vérification des performances de l’enduit réalisé
La vérification des performances de l’enduit réalisé s’effectue conformément aux dispositions de l’article 8 du
fascicule 26 du CCTG et suivant les dispositions complémentaires ci-après :
-
le maître de l’ouvrage précise, s’il y a lieu, les modalités pratiques de détermination des niveaux
d’aspect visuel et de rugosité de l’enduit ;
......................................................................................................................................................... ;
Article 15 : Normes applicables
Conformément à l’article 23.1 du CCAG-travaux, les normes applicables sont celles en vigueur le premier jour
du mois d’établissement des prix.
Les normes applicables aux travaux déxécution des enduits superficiels sont les suivantes :
NF P 98-160 : revêtement de chaussées - enduit superficiel d’usure - spécifications ;
NF P 18-101 : granulats - vocabulaire - définitions et classification ;
NF T 65-001 : liants hydrocarbonés - bitumes purs - spécifications ;
NF T 65-002 : liants hydrocarbonés - bitumes fluidifiés - spécifications ;
NF T 65-003 : liants hydrocarbonés - bitumes fluxés - spécifications ;
NF T 65-004 : liants hydrocarbonés - bitumes composés - spécifications ;
NF T 65-0011 : liants hydrocarbonés - émulsions de bitume - spécifications ;
NF P 98-274-1 : essai à la plaque Vialit.
CHAPITRE III – ENROBES HYDROCARBONES
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Enrobés pour couche d’assise ( couche de fondation et de base )
Technique
Abréviation
Epaisseur (cm)
NF P 98-138
Grave bitume
GB classe 1
0/14 : 8 à 12
Gb classe 2
Gb classe 3
0/20 : 10à 15
NF P 98-140
Enrobés à module élevé EME classe 1 0/10 : 6 à 10
0/14 : 7 à 12
Eme classe 2 0/20 : 10à 15
NF P 98-121
Grave émulsion
GE type 1
0/10 : 0 à 8
0/14 : 0à 12
GE type 2
0/10 : 6 à 10
0/14 : 6 à 12
0/20 : 8 à 15
GE type 3
Enrobés pour couche de roulement et de liaison
Technique
NF P 98-130
Béton bitumimeux semi-grenus
Abréviation
BBSG
NF P 98-131
Béton bitumineux aéronautique
BBA
NF P 98-132
Béton bitumineux minces
NF P 98-133
Béton bitumineux cloutés
BBMa (cl.1, 2, 3)
BBMb (cl.1, 2)
BBMc (cl. 1, 2)
BBMd (cl. 1, 2)
BBC
NF P 98-134
Béton bitumineux drainants
BBDr
NF P 98-136
BB souple
NF P 98-137
Béton bitumineux très minces
NF P 98-141
Béton bitumineux à module élevé
Epaisseur (cm)
0/10 : 6 à 7
0/14 : 7 à 9
0/10C : 6 à 8
0/14C : 8 à 9
0/10D : 4 à 6
0/10 : 3 à 4
0/14 : 3,5 à 5
0/6 : 3
0/10 : 6
0/10 et 0/14 : 4
BBS1
BBS2
BBS3
BBS4
BBTM type 1
type 2
BBME classe 1
BBME classe 2
BBME classe 3
0/6 : 2
BBS1 : 4 à 5
BBS2 : 4 à 6
BBS3 : 8
BBS4 : 10 à 12
2,5
0/10 : 6 à 7
0/14 : 7 à 9
Classes de trafic
Classes
trafic
de T5
Seuils
trafic
de
T4
25
T3
50
T2
150
T1
300
T0
750
TS
2000
TEX
5000
En cas de besoin, le profil en long sera notifié à l’entreprise par ordre de service.
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En cas de besoin, les profils en travers seront notifiés à l’entreprise par ordre de service.
L'entreprise indique dans son SOPAQ la ou les provenances prévisionnelles des constituants, granulats, liants,
fines d’apport, dopes et additifs.
SOPAQ.
caractérisées par des essais prouvant leur conformité aux normes et leur régularité dans le temps.(?)
d'un même produit.
Toutefois, des granulats de plusieurs provenances peuvent être acceptés par le maître d'œuvre si des études et
l'accord du maître d'œuvre. Les granulats d'une même classe granulaire mais de provenance différentes sont alors
stockés séparément.
L’acceptation des différents constituants par le maître d'œuvre fait l’objet d’un point d’arrêt. Notamment
pour les granulats elle nécessite la fourniture par le titulaire du marché des fiches techniques produits
(FTP).
Caractéristiques de base
Les granulats sont impérativement issus de roche massive.
De plus, les caractéristiques minimales des granulats doivent être conformes aux spécifications de la norme XP P
18.540, à savoir :
Spécifications minimales des granulats pour couche de roulement :
Produits
BBSG ou BBM,
BBME
BBTM et BBDr
BBS
Caractéristiques
Résistance mécanique des gravillons
Classe de Trafic
≤ T3 T2-T1 ≥ T0
C
B
Caractéristiques de fabrication de gravillons
Caractéristiques de fabrication des sables
III
a
C
Caractéristiques de fabrication des gravillons
III
a
C
III
a
B
II
Spécifications minimales des granulats pour couches de liaison et d'assises :
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Usage Produits
Caractéristiques
Liaison
BBSG, BBM, BBS, Caractéristiques de fabrication de gravillons
BBME
Classe de Trafic
≤T3 T2-T1
D
C
III
≥ T0
B
a
Assises
D
GB, EME,
III
a
C
Granularité
Le fuseau de régularité ou de fabrication est défini dans la norme produit correspondante (tableau 3.1
Généralités) et conforme à la norme XP P 18-540 partie 7 et 8.
Angularité
L’indice de concassage (Ic) ou le rapport de concassage (Rc) est défini dans la norme produit correspondante et
conforme à la norme XP P 18-540 partie 7 et 8.
Stockage des granulats
Sauf en fin de chantier, l'entrepreneur assure en permanence un stock garantissant au moins 3 journées de
fabrication.
L’entreprise doit préciser pour chaque lieu et chaque enrobé les quantités prévisionnelles devant être fabriquées
ainsi que la localisation de leur mise en œuvre.
Au démarrage de la fabrication sur une aire, au moins 50% des granulats, devant être enrobés sur cette aire,
seront approvisionnés.
La situation géographique, les caractéristiques géométriques des aires, l’emplacement des centrales sont indiqués
sur le plan que l’entrepreneur remet à l’appui de son offre dans le SOPAQ.
- Conditions de stockage
L’entrepreneur doit conduire les travaux de mise en dépôt par classes granulaires conformément aux article
4.8.3.2 et 4.8.3.3 de la norme NF P 98-150 dans les conditions suivantes :
la hauteur maximale des tas, pour chaque classe granulaire mise en stock, doit être de :
- tas petits ( volume < 10 000 m3) ; H< 6 mètres ;
- tas moyens (10 000 m3 < V < 20 000 m3) ; H< 8 mètres ;
- tas volumineux (V > 20 000 m3) ; H< 10 mètres.
la distance minimale entre les pieds de tas doit être de 3 à 5 mètres, selon la hauteur.
le stockage doit être réalisé par couches horizontales stratifiées conformément au guide technique pour le
stockage des granulats à usage routier ( édition SETRA/LCPC ).
les stocks de sable doivent être protégés des intempéries au fur et à mesure de leur constitution. Par arrosage lors
de périodes très ventées et par bâches lors des périodes pluvieuses.
Article 17-3 - Agrégats à recycler
Pour les produits suivants :
* la quantité d'agrégats à recycler est au plus la valeur maximale indiquée dans la norme produit.
* il n'y a pas d'agrégats recyclés dans l'enrobé.
Une étude de formulation est à produire dès lors que la quantité d'agrégats recyclés, envisagée pour le recyclage
est supérieur à 10 %.
Dans tous les cas, un criblage des matériaux et une étude de caractérisation de l'agrégat est nécessaire.
Article 17-4 - Fines d’apport
Nature, caractéristiques et conditions de stockage
Les caractéristiques des fines d’apport sont de catégories F2 ou F3 tel que défini à l’article 7.7 et 8.6 de la norme
XP P 18.540.
Les conditions de stockage sont précisées dans la norme NFP 98-150, article 4-3-2.
Article 17-5 - Liants hydrocarbonés
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Les liants hydrocarbonés doivent être conformes aux spécifications des normes NF EN 12 591, T 65 000, T 65
004 et T 65 011.
Les liants modifiés ou non normalisés sont soumis à l'accord du maître d'oeuvre et leur acceptation fait l'objet
d'un point d'arrêt. Dans ce cas, l'entreprise doit joindre à son SOPAQ une fiche technique caractérisant le liant.
* Pour les enrobés ci-après, le liant est (?):
Les caractéristiques des liants à la charge de l'entreprise, en fonction de leur destination et pour des usages
courants (?), sont à prendre dans le tableau ci-après :
ENROBES
Classe de bitume selon le trafic de la voie
> ou = TO
T1 et T2
≤T3
Pour couche de surface ou de liaison
BBSG
BBME
BBM
BBDr
BBTM
BB souple
*20/30
*35/50
* liant modifié ou spécial
*20/30
*35/50
*35/50
* liant modifié
*35/50
*50/70
* liant modifié
*35/50
*liant modifié
*20/30
*35/50
*20/30
*35/50
*35/50
* 50/70
*35/50
* 50/70
*35/50
*50/70
*35/50
*50/70
*50/70
*70/100
_
_
*50/70
*70/100
*20/30
*35/50
*20/30
*35/50
* 50/70
liant modifié ou
spécial
*35/50
*50/70
_
*50/70
*70/100
*50/70
* 70/100
enrobé non normalisé
Pour assise
GB
EME
liant modifié ou
spécial
liant modifié ou
spécial
Dans tous les cas, le liant retenu par l'entreprise, doit permettre d'obtenir les performances demandées au présent
CCTP.
Conformément aux articles 4.4, 4.6.2, 5.4 et 6.4 de la norme NF P 98-150 l’approvisionnement simultané par
différentes raffineries ou usines de fabrication d’émulsion est interdit, sauf cas de force majeure. Le changement
éventuel de provenance doit correspondre à des phases de chantier nettement repérées, après information et
accord du maître d’œuvre.
Par classe de liant et par centrale, les liants destinés à l’enrobage doivent être stockés dans deux citernes d’une
capacité minimum de 20 000 litres chacune.
Article 17-6 - Dopes et additifs
L’entrepreneur doit fournir, dans le cadre du SOPAQ, une fiche technique de caractérisation et d’utilisation des
produits qu’il propose d’utiliser.
Le stockage doit être conforme aux modalités décrites dans la fiche précitée.
Article 17-7 - Couches d’accrochage
Pour les couches d'accrochage, le liant utilisé est une émulsion cationique à rupture rapide. Elle est au bitume
modifié sur toutes les sections notifiées par le maître d'œuvre.
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Sur les sections notifiées, la couche d'accrochage doit permettre le non collage aux pneumatiques (?).
Article 18 - Prescriptions de fabrication et de mise en œuvre
Article 18-1 - Composition et caractéristiques des enrobés
Composition des enrobés
La composition et les Caractéristiques des enrobés sont fournis par l'entrepreneur soit à l'appui de son offre et
annexées au SOPAQ, soit au plus tard avant le démarrage des travaux d'enrobé et annexées au PAQ de
l'entreprise.
Les seuils d'alerte et de refus sont ceux indiqués à l'article 4.2 du présent CCTP.
L'acceptation des formules constitue un point d'arrêt qui est levé par le maître d'oeuvre avant le
commencement des travaux.
Le PAQ précise en particulier :
la formule (composition, nature des constituants) ;
la courbe granulométrique et la teneur en liant ;
les seuils d’alerte et de refus.
Caractéristiques des enrobés
Le PAQ comporte une étude de formulation par type d’enrobé.
Les masses volumiques des granulats nécessaires à l’étude de formulation doivent être mesurées selon la norme
P 18-559 : Mesure de la masse volumique des sables et gravillons dans l’huile de paraffine.
L’étude de ou des enrobés défini au 1-1 du présent CCTP, doit être conforme à la norme correspondante et doit
dater de moins de 5 ans dans les cas courant, et de moins d’un an dans les cas spécifiques (chaussée fortement
exposée aux risques d’orniérage par exemple).
Pour les chantier importants une étude de vérification est exigée.
Article 18-2 - Fabrication des enrobés
L'entreprise doit fournir les derniers contrôles et réglages, datant de moins de 1000 heures ou de moins d'un an.
Niveaux et capacité des centrales
La centrale, pour la fabrication des enrobés à chaud, doit être de niveau 2 tel que défini à l’annexe A de la norme
NF P 98-150.
Dans le cas de centrale fixe, la durée minimale de chaque séquence doit être entre 1 et 4 heures.
La capacité nominale de la centrale, telle que définie par la norme NFP 98 701 doit être au moins de
120 Tonnes/heure.
L'acceptation de la centrale constitue un point d'arrêt qui est levé par le maître d'oeuvre avant le commencement
des travaux.
Dosage des granulats
L'entrepreneur est tenu d'installer, si nécessaire, un dispositif sur le circuit de dosage du sable fillérisé pour
éliminer, les mottes durcies.
Chauffage et déshydratation des granulats
Ils sont réalisés conformément à la norme NFP 98 150 article 4.8.2.4.
Stockage et chargement des enrobés
Ils sont réalisés conformément à la norme NFP 98 150 article 4.8.2.10.
La durée du stockage doit être inférieure à 24 heures dans le cas de graves-émulsion et dans tous les cas de telle
sorte que l’on évite au maximum la ségrégation.
Article 18-3 - Bons d’identification
Les enrobés sont livrés avec un bon d’identification conforme à celui défini dans les normes produits
correspondantes.
* L'entrepreneur doit installer sur l'aire de fabrication des enrobés, pour la durée du chantier, un pont-bascule
permettant la pesée de chacun des camions en une seule fois dont il est tenu d'assurer la gestion sous le contrôle
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du Maître d'œuvre. La bascule doit avoir fait l'objet d'une vérification depuis moins d'un an, par le service des
poids et mesures.
* Le maître d'œuvre se réserve la possibilité, à ses frais, d'effectuer des vérifications inopinées du pont-bascule.
En cas d'anomalies, les quantités de matériaux prises en compte à partir de la date de vérification sont
redressées.
Article 18-4 - Transport des enrobés
Entre la centrale d’enrobage et le chantier de mise en œuvre, les camions devront impérativement emprunter les
itinéraires acceptés par le maître d’œuvre.
L’entrepreneur devra s’assurer que les itinéraires qu’il propose pourront supporter sans dommage la circulation
supplémentaire due aux travaux. L’entrepreneur sera seul responsable des dégâts occasionnés à la voirie par le
transport des matériaux.
Le bâchage des camions est obligatoire et effectué au moyen de bâches imperméables couvrant la totalité du
chargement. Seul le maître d'oeuvre peut autoriser l'entrepreneur à ne pas l'effectuer.
Article 18-5 - Couche d’accrochage
Une couche d'accrochage à l'émulsion de bitume pur ou modifié, répandue mécaniquement à la rampe à raison
de 300 g/m² minimum de bitume résiduel est appliquée sur la chaussée avant la mise en oeuvre de l'enrobé ainsi
qu'avant le reprofilage éventuel.
En fonction de l'état réel du support ou du type d'enrobé le maître d'oeuvre peut après concertation avec
l'entreprise imposer un dosage supplémentaire par tranche de 100 g/m². Cette prestation est rémunérée au
bordereau des prix (?).
En particulier, les enrobés drainants sont répandus sur une couche d'imperméabilisation dosée au minimum à 400
g/m² de bitume résiduel.
Sur les sections notifiées par le maître d'oeuvre, la couche d'accrochage est mise en oeuvre par une rampe
intégrée au finisseur ou par tout dispositif ou produit accepté par lui, permettant d'éviter le collage aux
pneumatiques des camions approvisionnant l'enrobé. (?)
Dans tous les cas, la couche d'accrochage doit assurer le collage des couches entres elles et au support.
Toute circulation autre que celle des camions approvisionnant le finisseur est interdite sur la couche
d'accrochage.
Le répandage à la lance doit être limité aux chantiers de très faible ampleur.
Article 18-6 - Mise en œuvre des enrobés
Conditions générales
Les travaux sous circulation sont soumis aux prescriptions suivantes :
la longueur d’un alternat ne doit excéder 500 mètres. A la fin de chaque journée de travail, aucune dénivellation
entre bandes de répandage n’est admise et les bandes de répandage doivent être arrêtées sur un même profil en
travers, en évitant l’arrêt dans les zones critiques vis-à-vis de la sécurité des usagers (courbes de faible rayon,
dos d’âne, etc..) ;
les sifflets provisoires de raccordement à la couche inférieure ou à la chaussée existante ont une longueur au
moins égale à 30 fois l’épaisseur de la couche.
Travaux préalables :
- Reconnaissance du support :
Préalablement à tout chantier, le maître d'oeuvre et l'entrepreneur reconnaissent le support.
L'inventaire des défectuosités ou discordances du support qui peuvent être constatées sont notifiées et traitées en
conséquence.
Avant tout début des travaux d'enrobé, le maître d'oeuvre lève le point d'arrêt d'acceptation du support.
Si des mesures d'uni ont été réalisées par le maître d'oeuvre, le résultat de ces mesures fait partie du dossier B des
pièces particulières constitutives du marché visées à l'article 2, du CCAP.
- Fraisage :
Sur les sections notifiées par le maître d'oeuvre, la réalisation d'engravures en rive de chaussée doit être réalisée
par fraisage sur 1 mètre de largeur. La profondeur maximale est comprise entre 2 et 6 cm et arrêtée lors de la
reconnaissance du support.
Le fraisage pour purge est à réaliser sur les sections notifiées par le maître d'oeuvre qui fixe la profondeur
moyenne de matériaux à fraiser.
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- Reprofilage :
Sur les sections notifiées par le maître d'oeuvre, le reprofilage est réalisé au finisseur ou à la niveleuse, avec
accord préalable du maître d'oeuvre dans ce dernier cas.
- Nettoyage du support :
Le nettoyage du support est effectué préalablement à la mise en oeuvre des enrobés au moyen d'une balayeuse
mécanique équipée d'un balai métallique.
Conditions générales de mise en oeuvre des enrobés
L'atelier de mise en oeuvre est relié à la centrale d'enrobage par liaison phonique.
Répandage
Il est réalisé conformément à la Norme NFP 98 150 article 4.14.3.
Le plan de répandage est précisé par le PAQ de l'entrepreneur.
De plus,
* Le répandage est exécuté en pleine largeur et hors circulation.
* Le répandage des enrobés doit être effectué au finisseur grande largeur ou par deux ou plusieurs finisseurs
agissant en parallèle. Dans ce cas, l'espacement moyen entre les finisseurs doit être inférieur à 20 mètres.
* Le répandage des enrobés désignés peut être effectué à la niveleuse.
Toute intervention manuelle derrière le finisseur doit être réduite au minimum.
Températures minimales de répandage en degré C (cf. normes produits).
Produits
BBSG
BBM A, B, C
BBDr
BBS 1 et 2
BBS 3
BBTM
BBME
GB
EME
Bitume pur
20/30
35/50
50/70
70/100
140
130
130
130
140
135
135
140
135
140
125
125
135
140
135
135
140
125
140
120
120
120
130
125
135
140
-
140
140
140
* Dans le cas d'utilisation d'un liant spécial ou modifié, la température de répandage doit respecter celle
indiquée dans la fiche technique produit fournie par l'entreprise, au SOPAQ.
Guidage du finisseur
Les méthodes de guidage doivent être précisées par le PAQ de l’entreprise, en conformité avec l’article
4.14.3.8.5 de la norme NF P 98-150. Le mode de guidage choisi doit permettre d’obtenir les spécifications
demandées (uni, épaisseur, nivellement).
Sur les sections notifiées par le maître d'oeuvre, le réglage est réalisé en surfaçage, le finisseur travaillant avec
2 poutres enjambeuses de longueur totale supérieure à 16 m ou une poutre enjambeuse supérieure à 16 m
associée à un correcteur de dévers.
Sur les sections notifiées par le maître d'oeuvre, le réglage est réalisé en nivellement.
Conditions météorologiques défavorables
Lors du répandage sous la pluie ou sur chaussée mouillée, l’entrepreneur doit fixer, en application de l’article
4.14.1.3 de la norme NF P 98-150, les dispositions (interruption pure et simple de la mise en œuvre) ou les
précautions d’exécution à prendre (évacuation complète de l’eau, compactage plus rapide des enrobés, etc...) en
se référant aux indications
propres à chaque technique contenues dans les normes produits.
Pour les BBTM, le répandage des enrobés est arrêté dès lors que la température extérieure est inférieure à +5°C
ou la vitesse du vent supérieure à 30 km/h, lorsque la température extérieure est inférieure à 10°C
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Joints longitudinaux
La réalisation des joints longitudinaux est précisée dans le PAQ de l’entreprise. Elle doit permettre d’obtenir les
spécifications demandées à l’article 4.14.3.3 de la norme NF P 98-150.
Joints transversaux de reprise
La réalisation des joints transversaux est précisée dans le PAQ de l’entreprise. Elle doit permettre d’obtenir les
spécifications demandées à l’article 4.14.3.5 de la norme NF P 98-150.
Les arrêts transversaux peuvent, pour faciliter l’enlèvement de l’enrobé après découpage, être réalisés sur papier
kraft ou sur sable. Le joint peur également être réalisé par un madrier posé à plat.
Raccordement définitifs à la voirie existante
Ils sont réalisés par engravures, biaises par rapport à l’axe longitudinal de la chaussée. Ces dernières sont
dimensionnées de façon qu’il n’y ait pas de changement brusque dans le profil en long de la chaussée.
Les raccordements aux voiries latérales et affluentes sont également réalisés par engravures.
Les raccordements sont réalisés selon les schémas et les prescriptions ci-après :
Vue en Plan
15°
15°
15°
Chaussées bidirectionnelles
Chaussées unidirectionnelles
Coupe en long
e
l
L
La profondeur maximale doit être égale à :
l'épaisseur du tapis si cette dernière est inférieure ou égale à 4 cm.
à 4 cm pour des épaisseurs de tapis supérieures à 4 cm (ceci permet une réalisation de l'engravure indépendante
de la mise en oeuvre de l'enrobé).
La longueur d'application longitudinale L est telle que L/e soit supérieur à 100.
Article 18-7 - Compactage des enrobés
L'entrepreneur indique dans le SOPAQ la composition théorique du ou des ateliers types de compactage qu'il
propose de mettre en oeuvre.
En fonction de la nature des enrobés, de l'épaisseur de mise en oeuvre et de leur utilisation, la composition de
l'atelier, la mise au point des modalités de compactage sont définies par l'entreprise dans le cadre de son PAQ.
L'acceptation de l'atelier de compactage et des modalités d'utilisation constituent un point d'arrêt qui est
levé par maître d'oeuvre avant le début des travaux.
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L’entrepreneur définit les opérations de contrôles préalables et les réglages, ses méthodes d’exécution, ainsi que
les vérifications simples des produits fabriqués (méthodes de prélèvement, méthode de mesure, fréquence) et les
modalités de vérification du respect des consignes, les modalités et fréquences des réglages occasionnels.
Article 19-2 - Contrôle externe
Le contrôle externe est réalisé pour le compte de l’entrepreneur, à la charge de celui-ci par un organisme
différent de celui du contrôle extérieur.
Les résultats obtenus au titre du contrôle externe sont remis au maître d’œuvre.
Le contrôle est conduit conformément aux dispositions du PAQ et aux dispositions de l’article 4.1 du fascicule
27 du CCTG et selon les précisions ci-après :
épreuve de contrôle de fabrication ;
- le contrôle de conformité des approvisionnements ;
- la vérification du matériel ;
- la vérification des réglages et de la définition des modalités de fonctionnement ;
- la surveillance de l’exécution du contrôle des consignes ;
- l’étalonnage et la vérification des matériels d’essai, le calibrage des capteurs utilisés dans le cadre
d’acquisition de données sur les processus de fabrication et de mis en œuvre ;
- le contrôle de conformité aux spécifications
épreuve de contrôle de mise en œuvre :
- pourcentage de vides ;
- épaisseur ;
- nivellement ;
- profil en travers ;
- caractéristiques de surface.
Le PAQ décrit la réalisation des contrôles de conformité prévus dans les normes produits et la norme NF P 98150.
Le contrôle extérieur est réalisé pour le compte du maître d’ouvrage, à la charge de celui-ci et indépendamment
de l’entrepreneur.
Le même organisme ne peut assurer le contrôle externe pour le compte de l’entreprise et le contrôle extérieur
pour le compte du maître de l’ouvrage.
Les résultats obtenus au titre du contrôle extérieur sont tenus à la disposition de l’entrepreneur.
Le contrôle extérieur comprend dans tous les cas :
- la convenance du PAQ ;
- la vérification du respect du PAQ ;
- le rassemblement des documents établis au titre du PAQ de l’entrepreneur ;
- la réalisation des essais des épreuves de convenance ;
- la vérification de conformité de l’ouvrage réalisé .
Epreuve de convenance
Dans le cas d’une fabrication par une centrale fixe, celle-ci doit avoir fait l’objet d’une épreuve de convenance
datant de moins d‘un an.
De plus, si l’entrepreneur assure tout ou partie du contrôle externe, l’épreuve de convenance valide les méthodes
d’essais utilisées par l’entrepreneur.
Epreuve de convenance de fabrication :
Elle est effectuée au démarrage du chantier pour les centrales mobiles.
Dans le cas de chantiers inférieurs à 30 heures de fabrication, l’épreuve de convenance est réalisée en une demijournée sur l’équivalent de 2 camions et les contrôles portent sur :
- la conformité du mélange avec au minimum dix prélèvements. Les écarts entre les valeurs théoriques et
les valeurs moyennes obtenus sur les prélèvements, sont au maximum les suivants :
Passant à 6 mm
± 3 % en valeur absolue
Passant à 2 mm
± 2 % en valeur absolue
Passant à 0,08 mm
± 0,8 % en valeur absolue
Teneur en liant
± 0,25 % en valeur absolue
- l’homogénéité du malaxage. Le coefficient de variation t/m de la teneur en liant doit être inférieure à
5%, ou t est l’écart type et m la valeur moyenne de la teneur en liant.
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Epreuve de convenance de mise en œuvre :
L’épreuve de convenance comporte dans tous les cas, la validation des moyens de contrôle de mise en œuvre,
compte tenue de la réalisation du contrôle externe.
Dans le cas d’un chantier inférieur à 30 heures : l’épreuve de convenance de mise en oeuvre est réduite à un
audit de l’atelier de mise en œuvre ;
dans le cas d’un chantier de plus de 30 heures : une planche de vérification est réalisée ;
dans le cas de chantier de plus de 100 heures : une planche de référence est réalisée (norme NF P 98-150 art.
4.17.6.1). L’intervalle de référence est l’intervalle de la norme produit correspondante.
Lorsque qu’une planche de vérification est réalisée. Les critères d’acceptation de la planche sont définis dans la
norme produit correspondante.
Contrôle de fabrication et de mise en œuvre en cours de chantier
Le contrôle de fabrication et de mise en œuvre en cours de chantier est réalisé dans le cadre du contrôle externe à
la charge de l’entrepreneur conformément à la norme NF P 98-150.
Epreuve de contrôle de fabrication
A la charge de l’entrepreneur dans le cadre du contrôle externe conformément à l’article 4.16 de la norme NF P
98-150.
Epreuve de contrôle de mise en œuvre
A la charge de l’entrepreneur dans le cadre du contrôle externe conformément à l’article 4.17 de la norme NF P
98-150.
Par dérogation à l'annexe A contractuelle du CCTG fascicule 27, la norme XP P 18540 granulats, vocabulaire et
classification, remplace la norme P 18 101.
La norme NF EN 12591, spécifications des bitumes routiers, remplace la norme T 65 001
-
P 18-101 Granulats. - Vocabulaire. - Définitions et classifications.
P 18-559 Granulats. - Mesure de la masse volumique des sables et gravillons dans l’huile de paraffine.
NF P 98-121 Assises de chaussées. - Graves-émulsion. - Définition. - Classification. - Caractéristiques.
- Fabrication. - Mise en oeuvre.
NF P 98-130 Enrobés hydrocarbonés. - Couches de roulement et couches de liaison : bétons bitumineux
semi-grenus. - Définition. - Classification. -Caractéristiques.- Fabrication. - Mise en oeuvre.
NF P 98-131 Enrobés hydrocarbonés. - Bétons bitumineux pour chaussées aéronautiques. - Définition. Classification. - Caractéristiques. - Fabrication.- Mise en oeuvre.
NF P 98-132 Enrobés hydrocarbonés. - Couches de roulement : bétons bitumineux minces. - Définition.
- Classification. - Caractéristiques. - Fabrication.- Mise en oeuvre.
NF P 98-133 Enrobés hydrocarbonés. - Couches de roulement : bétons bitumineux cloutés. - Définition.
NF P 98-134 Enrobés hydrocarbonés. - Couches de roulement : béton bitumineux drainant. - Définition.
NF P 98-136 Enrobés hydrocarbonés. - Bétons bitumineux pour couche de surface de chaussées souples
à faible trafic. - Définition. - Classification. -Caractéristiques.- fabrication. - Mise en oeuvre.
NF P 98-137 Enrobés hydrocarbonés. - Couches de roulement : bétons bitumineux très minces. Définition. - Classification. - Caractéristiques. -Fabrication- Mise en oeuvre.
NF P 98-138 Enrobés hydrocarbonés. - Couches dássises : grave-bitume. - Définition. - Classification.
- Caractéristiques. - Fabrication. - Mise en oeuvre.
NF P 98-139 Enrobés hydrocarbonés. - Couches de roulement : bétons bitumineux à froid. - Définition.
NFP 98-140 Enrobés hydrocarbonés. - Couches dássises : enrobés à module élevé. - Définition. Classification. - Caractéristiques. - Fabrication. - Mise en oeuvre.
NF P 98-141 Enrobés hydrocarbonés. - Couches de roulement et couches de liaison : bétons bitumineux
à module élevé. - Définition. - Classification. -Caractéristiques.- Fabrication. - Mise en oeuvre.
NF P 98-145 Enrobés hydrocarbonés. - Asphaltes coulés pour trottoirs et pour couches de roulement de
chaussées. - Définitions. - Classification. - Caractéristiques.- Fabrication. - Mise en oeuvre.
NF P 98-150 Enrobés hydrocarbonés. - Exécution des corps de chaussées, couches de liaison et couches
de roulement. - Constituants. - Composition des mélanges.- Exécution et contrôle.
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-
-
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-
XP P 98-151 Enrobés hydrocarbonés. - Contrôles occasionnels de conformité de la mise en oeuvre. Contrôle du pourcentage de vides.
NF P 98-200-1 Essais relatifs aux chaussées. - Mesure de la déflexion engendrée par une charge
roulante. - Partie 1 : définitions, moyens de mesure, valeurs caractéristiques.
roulante. - Partie 2 : Détermination de la déflexion et du rayon de courbure avec le déflectomètre
Benkelman modifié.
roulante. - Partie 3 : détermination de la déflexion avec le
déflectographe 02.
roulante. - Partie 4 : détermination de la déflexion avec le
déflectographe 03.
roulante. - Partie 5 : détermination de la déflexion avec le déflecto-graphe
roulante. - Partie 6 : détermination de la déflexion avec le déflecto-graphe
béton.
NF P 98-216-1 Essais relatifs aux chaussées. - Détermination de la macrotexture. - Partie 1 : essai de
hauteur au sable vraie ( HSv).
NF P 98-216-2 Essais relatifs aux chaussées. - Détermination de la macrotexture. - Partie 2 : méthode de
mesure sans contact.
NF P 98-218-1 Essais relatifs aux chaussées. - Essais liés à lúni. - Partie 1 : mesure avec la règle fixe
de 3 mètres.
NF P 98-218-3 Essais relatifs aux chaussées. - Essais liés à lúni. - Partie 3 : détermination de
quantificateurs dúni longitudinal à partir de relevés profilométriques.
Pr P 98-218-4 Essais relatifs aux chaussées. - Essais liés à lúni longitudinal. - Partie 4 : profilomètre
mécanique à référenc e inertielle (en préparation).
Pr P 98-219-1 Essais relatifs aux chaussées. - Essais liés à lúni transversal. - Partie 1 : mesure du profil
en travers. - Définitions générales (en préparation).
Pr P 98-219-2 Essais relatifs aux chaussées. - Essais liés à lúni transversal. - Partie 2 : mesure du profil
en travers en continu avec dispositif optique à laser (en
préparation).
NF P 98-220-2 Essais relatifs aux chaussées. - Essais liés à ládhérence. - Partie 2 : méthode permettant
dóbtenir un coefficient de frottement longitudinal (adhérence
longitudinale).
NF P 98-220-3 Essais relatifs aux chaussées. - Essais liés à l’adhérence. - Partie 3 : méthode permettant
de mesurer le coefficient de frottement transversal entre un pneumatique de véhicule et la chaussée
(adhérence transversale).
NF P 98-241-1 Essais relatifs aux chaussées. - Mesure de la masse volumique des matériaux en place. Partie 1 : mesure ponctuelle de la masse volumique moyenne apparente par gamma densimètre à
transmission directe.
NF P 98-250-1 Essais relatifs aux chaussées. - Préparation des mélanges hydrocarbonés. - Partie 1 :
fabrication dún enrobé en laboratoire.
compactage des plaques.
mesure en laboratoire de la masse volumique apparente dún corps d´épreuve au banc
gammadensimétrique.
mesure de la masse volumique apparente dúne éprouvette par pesée hydrostatique.
NF P 98-251-1 Essais relatifs aux chaussées. - Essais statiques sur mélanges hydrocarbonés. - Partie 1 :
essai Duriez sur mélanges hydrocarbonés à chaud.
NF P 98-251-4 Essais relatifs aux chaussées. - Essais statiques sur mélanges hydrocarbonés. - Partie 4 :
essai Duriez sur mélanges hydrocarbonés à froid à l´émulsion de bitume.
P 98-252 Essais relatifs aux chaussées. - Détermination du comportement au compactage des mélanges
hydrocarbonés. - Essai de compactage à la presse à cisaillement giratoire.
NF P 98-253-1 Essais relatifs aux chaussées. - Déformation permanente des mélanges hydrocarbonés. Partie 1 : essai dórniérage.
NF P 98-254-3 Essais relatifs aux chaussées. - Mesure de propriétés liées à la perméabilité des
matériaux des mélanges hydrocarbonés. - Partie 3 : essai au drainomètre de chantier.
Page 22
-
NF P 98-256-1 Essais relatifs aux chaussées. - Essais sur constituants de mélanges hydrocarbonés. Détermination du pouvoir absorbant des fines.
NF P 98-260-1 Essais relatifs aux chaussées. - Mesure des caractéristiques rhéologiques des mélanges
hydrocarbonés. - Partie 1 : détermination du module et de la perte de linéarité en traction directe.
NF P 98-260-2 Essais relatifs aux chaussées. - Mesure des caractéristiques rhéologiques des mélanges
hydrocarbonés. - Partie 2 : détermination du module complexe par flexion sinusoïdale.
NF P 98-261-1 Essais relatifs aux chaussées. - Détermination de la résistance en fatigue des mélanges
hydrocarbonés. - Partie 1 : essai par flexion à amplitude de flèche constante.
NF P 98-275-1 Essais relatifs aux chaussées. - Détermination du dosage en liant répandu. - Partie 1 :
essai in situ de dosage moyen et de régularité transversale.
NF P 98-701 Matériels pour la construction et léntretien des routes. - Centrales de traitement de
matériaux. - Terminologie et performances.
NF P 98-736 Matériel de construction et déntretien des routes. - Compacteurs. - Classification.
T 65-000 Liants hydrocarbonés. - Définitions et classification.
T 65-001 Liants hydrocarbonés. - Bitumes purs. - Spécifications.
T 65-004 Liants hydrocarbonés. - Bitumes composés. - Spécifications.
NF T 65-011 Liants hydrocarbonés. - Emulsions de bitume. - Spécifications.
XP T 66-041 Liants hydrocarbonés. - Détermination de la teneur en bitume dún enrobé par dissolution
à froid.
XP P 18-540
NF EN 933-2 Essais pour déterminer les caractéristiques géométriques des granulats. - Partie 2 :
détermination de la granularité. - Tamis de contrôle, dimensions nominales des ouvertures.
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CHAPITRE IV – EXECUTION DES CORPS DE CHAUSSEES
Article 21 - Généralités
Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières définit les spécifications des constituants, les conditions
de fabrication, de transport et de mise en œuvre selon la norme NF P 98 115 :
∗
des graves non traitées
∗
des graves hydrauliques
∗
des sables hydrauliques
destinés à la réalisation des ouvrages précisés à l'article 1.1 du C.C.A.P.
Graves traitées au liant hydraulique
Normes
Produits
NF P 98-116
Grave ciment ou
hydraulique routier
Grave
Sables traités au liant hydraulique
Normes
Produits
NF P 98-113
Sable ciment
-
Classes
liant G3
Classes
S3-S4
Epaisseur
IPI
> 35*
> 50
Epaisseur
Quantité
Quantité
couche de fondation.
Graves non traitées
Normes
NF P 98-129
Produits
Grave non traitée
Classes
type A*
type B2
Classe
Epaisseur
-
Quantité
-
C1 ou C2
* pour travaux annexes ou inférieurs à T3
Classes de trafic
Classes
trafic
de T5
Seuils
trafic
de
T4
25
T3
50
T2
150
T1
300
T0
750
TS
2000
TEX
5000
La ligne de référence choisie pour définir le profil en long de la chaussée est prise au niveau de la chaussée
terminée.
Cette ligne est située sur : l’axe de la chaussée.
La mise en œuvre des matériaux doit respecter les divers profils en travers types du document visé à l'article 2a
du CCAP.
Article 22 - Constituants
L'entreprise indique dans son SOPAQ la ou les provenances des constituants.
Le maître d'œuvre lève le point d'arrêt d'acceptation des constituants.
SOPAQ.
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caractérisées par des essais prouvant leur conformité aux normes et leur régularité dans le temps.
d'un même produit.
Toutefois, des granulats de plusieurs provenances peuvent être acceptés par le maître d'œuvre si des études et
l'accord du maître d'œuvre. Les granulats d'une même classe granulaire mais de provenance différentes sont alors
stockés séparément.
L’acceptation des différents constituants par le maître d'œuvre fait l’objet d’un point d’arrêt. Notamment pour les
granulats elle nécessite la fourniture par le titulaire du marché des fiches techniques produits (FTP).
Les produits de démolition peuvent être employés, sous réserve que leur emploi respecte les caractéristiques
finales du matériaux prescrit.
Caractéristiques normalisées
Les caractéristiques minimales des granulats doivent être conformes aux spécifications de la norme X PP 18540, à savoir :
Spécifications minimales des granulats pour graves traitées
Produits
Caractéristiques
Graves traitées
fondation
Graves traitées
base
Classe de Trafic
≤ T3 T2 T1
E
D
III
b
E
III
b
Spécifications minimales des granulats pour graves non traitées
Produits
Caractéristiques
fondation
base
D
Classe de Trafic
< T3 T3 T2
E
D
C
III
T0
T1
b
D
C
III
b
Spécifications des caractéristiques des sables pour STLH
Usage
Caractéristiques Classe de Trafic
< T3
T3 T2
granularité
sables grossiers, moyens, fins
Fondation propreté
PR1 ou PR2
friabilité
Fs < 50 (**)
sables
grossiers,
granularité
moyens, fins
sables grossiers, moyens
Base
NON ADMIS
T1
= T0
NON
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ADMIS
propreté
friabilité
PR1 ou PR2
Fs < 50 (**)
** La friabilité des sables est définie par la norme P 18-576.
Angularité du mélange
Sans objet (application stricte des normes produits).
Les granulats proviennent du concassage de roche massive.
Les granulats proviennent du concassage de roche massive ou de granulats alluvionnaires dont l'indice de
concassage (IC) est supérieur à 60.
Stockage des granulats
Lieux, caractéristiques et contenance des aires de stockage et de fabrication
L'entreprise indique dans son SOPAQ la situation géographique, l'emplacement des centrales.
Sauf en fin de chantier, l'Entrepreneur assure en permanence un stock garantissant au moins :
- * 5 journées de fabrication.
- * 3 journées de fabrication,
* l'entrepreneur doit disposer d'un pont-bascule
En plus de ses besoins propres, il doit mettre à disposition un bureau de chantier et un local laboratoire, pour les
agents du maître d'œuvre. L'alimentation en eau et en énergie électrique est à la charge de l'entreprise.
Conditions de mise en dépôt
En cas de stockage sur aire, l'entrepreneur doit conduire les travaux de mise en dépôt par classes granulaires dans
les conditions suivantes :
la hauteur maximale des tas pour chaque classe granulaire mise en stock doit être de 6 mètres ;
le stockage doit être réalisé en couches horizontales stratifiées.
De plus, il ne doit pas y avoir interférence entre les différents tas.
Article 22-3 - Autres Granulats
* sans objet
* granulats pour accotements
* granulats pour enduit de protection
* granulats pour cloutage
Article 22-4 - Filler d’apport
* Sans objet
* Les fines et fillers sont de type F 4 conformément à la norme XP P 18.540
Article 22-5 - Liants hydrauliques
L'approvisionnement simultané par différentes provenances est interdit pour une même classe de liant.
Natures et Caractéristiques
* Les ciments doivent être conformes aux spécifications de la norme NFP 15 301
* Les liants hydrauliques routiers utilisés sont soumis à l'accord du maître d'oeuvre. Ils seront soit conformes à
la norme NF P 98.108 soit couvert par un avis technique caractérisant le liant ou à défaut une étude
performantielle de formulation à joindre au SOPAQ.
* Sans objet
* Précautions particulières ci-après :
Article 22-6 - Autres constituants
Retardateurs de prise
L'entrepreneur doit fournir une fiche technique de caractérisation des produits qu'il propose d'utiliser. Le PAQ
indique la nature et le dosage du retardateur de prise. Ils doivent être conforme à la norme NFP 98-337.
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Produits de cure
Le liant pour couche de cure est une émulsion cationique de bitume conforme à la norme T 65 011.
En cas de produit différent, proposé par l'entreprise dans le SOPAQ et précisé dans son PAQ, une fiche
technique de caractérisation est soumise à l'agrément du maître d'œuvre.
Eau
L'eau utilisée, tant pour le malaxage des matériaux que pour leur arrosage doit être de type 1, tel que défini par la
norme NF P 98 100. Le type 2 peut être utilisé après une étude de formulation montrant que les performances
mécaniques ne sont pas altérées.
Article 23 - Prescription de fabrication et de mise en œuvre
Article 23-1 - Composition et Caractéristiques des mélanges
Composition des mélanges
La composition et les Caractéristiques des mélanges sont fournies par l'entrepreneur, conformément à l’article 6
de la norme NF P 98 115.
Au plus tard dans le délai suivant à partir de la date de notification du marché :
∗ un mois pour les graves ciment.
∗ trois mois avant le démarrage des travaux pour les sables ciment,
∗ deux mois pour les graves et sables liant hydraulique routier.
∗ un mois avant le démarrage des travaux pour les graves non traitées.
Le PAQ précise les résultats de l'étude et notamment la masse volumique apparente à l'OPM, les dosages retenus
et le pourcentage de vide à obtenir sur chantier.
Les seuils d'alerte et de refus sont ceux indiqués à l'article 4.2 du présent CCTP.
L'acceptation des formules constitue un point d'arrêt qui est levé par le maître d'oeuvre avant le commencement
des travaux.
Caractéristiques des mélanges
- Graves traitées au liant hydraulique.
L'étude de formulation est conduite selon la méthodologie définie par la norme NFP 98 114 1.
Leurs caractéristiques doivent être conformes aux normes en vigueur (cf. § 1.2.1).
Elles font obligatoirement l'objet d'une étude de formulation. Celle-ci doit dater de moins de cinq ans.
* Le délai de maniabilité est défini en fonction de l'étude et précisé dans le PAQ de l'entreprise.
* Le délai de maniabilité doit être supérieur à 6 heures (hors circulation).
* Le délai de maniabilité doit être supérieur à 10 heures (sous circulation).
Il est mesuré soit :
- à la méthode BAUME
- par la chute de densité sèche Proctor Modifié.
- Sables traités
L'étude de formulation est conduite selon la méthodologie définie par la norme NFP 98 114 2.
- Les caractéristiques doivent être conformes à NFP 98 113.
- L'Indice de Portance Immédiat (IPI) doit être supérieur à 35 (couche de fondation) et supérieur à 50 (couche de
base).
- Le délai de maniabilité doit être supérieur à 6 heures.
- Graves non traitées
L'étude de formulation est conduite selon la méthodologie définie par la norme NFP 98 125.
Les caractéristiques doivent être conformes à la norme NFP 98 129 (cf. § 1.2.1). Le fuseau de spécification de la
granularité pour les GNT de type B, est celui de la GH de classe 1 selon NF P 98.116 (hors liant).
Article 23-2 - Fabrication des mélanges
Types, niveaux et capacité des centrales
* La centrale doit être au minimum de niveau 2, tel que défini à l'article 7.3.1 de la norme NFP 98-115 pour les
matériaux traités et de niveau 1 pour les graves non traitées de type B 1.
* de niveau 2 pour les graves non traitées de type B 2 employées en assise de chaussée
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La capacité nominale de la centrale, telle que définie par la norme NFP 98 701 doit être adaptée aux cadences
prévues pour la mise en oeuvre. Cette capacité doit être spécifiée au SOPAQ.
Le niveau 1 est autorisé dans le cas ou les fractions granulaires sèches sont issues de l'installation de criblage concassage.
L'acceptation de la centrale constitue un point d'arrêt qui est levé par le maître d'oeuvre avant le commencement
des travaux.
Dosage des granulats
L'entrepreneur est tenu d'installer, si nécessaire, un dispositif sur le circuit de dosage du sable fillérisé pour
éliminer les mottes durcies.
Stockage et chargement des mélanges
ils sont conformes à la norme NFP 98 115 § 7.
Réglage de la centrale
La centrale est réglée conformément à l'article 7.3.1 de la norme NF P 98 115.
L'entreprise doit fournir les derniers contrôles et réglages des centrales de malaxage qu‘elle se propose d’utiliser,
datant de moins de 1000 heures ou de moins d'un an, dans le cas d'une centrale fixe.
Pour une centrale mobile, le réglage est effectué à chaque transfert.
Article 23-3 - Bon d’identification et pesage des mélanges
Les matériaux sont livrés avec un bon d'identification, comportant notamment:
le numéro du bon,
la raison sociale du producteur,
la désignation des matériaux,
la date, heure de départ de la centrale,
le tonnage transporté,
l'identification du transporteur.
L'entrepreneur doit disposer sur l'aire de fabrication pour la durée du chantier, un pont-bascule permettant la
pesée de chacun des camions en une seule fois dont il est tenu d'assurer la gestion sous le contrôle du maître
d’œuvre. La bascule doit avoir fait l'objet d'une vérification depuis moins d'un an, par un service agréé.
Le maître d’œuvre se réserve la possibilité, à ses frais, d'effectuer des vérifications inopinées du pont-bascule. En
cas d'anomalies, les quantités de matériaux prises en compte à partir de la date de vérification sont redressées.
Article 23-4 - Transport des mélanges
Entre la centrale de malaxage et le chantier de mise en oeuvre, le maître d’œuvre peut imposer ou interdire
certains itinéraires si les conditions d'exploitation du chantier l'exigent.
* Le surcoût éventuel est rémunéré par un prix spécifique si l'itinéraire n'a pas été spécifié au Règlement de
Consultation.
Le bâchage des camions est obligatoire et effectué au moyen de bâches imperméables couvrant la totalité du
chargement. Seul le maître d’œuvre peut autoriser l'entrepreneur à ne pas l'effectuer.
Article 23-5 - Reconnaissance du support
Préalablement au démarrage des travaux, le maître d’œuvre et l'entrepreneur reconnaissent le support de façon
contradictoire.
L'inventaire des défectuosités ou discordances du support qui peuvent être constatées sont notifiées et traitées en
conséquence.
Avant tout début des travaux de mise en œuvre, le maître d’œuvre lève le point d'arrêt d'acceptation du support.
*Si des mesures de portance, de nivellement, d'uni ont été réalisées par le maître d’œuvre, le résultat de ces
mesures est joint à titre indicatif.
Purges
* Les purges sont à réaliser sur les sections notifiées par le Maître d’œuvre.
reprofilage
* Les reprofilages sont à réaliser sur les sections notifiées par le Maître d'œuvre.
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Article 23-6 - Mise en œuvre des matériaux
Conditions générales
Une liaison phonique est obligatoire entre la centrale de fabrication et l'atelier de mise en œuvre.
Les travaux sous circulation sont soumis aux prescriptions suivantes :
la longueur d’un alternat ne doit excéder 500 mètres. A la fin de chaque journée de travail, aucune dénivellation
entre bandes de répandage n’est admise et les bandes de répandage doivent être arrêtées sur un même profil en
travers, en évitant l’arrêt dans les zones critiques vis-à-vis de la sécurité des usagers (courbes de faible rayon,
dos d’âne, etc..) ;
les sifflets provisoires de raccordement à la couche inférieure ou à la chaussée existante ont une longueur au
moins égale à 30 fois l’épaisseur de la couche.
Selon l'état du support et les conditions météorologiques, le support peut nécessiter une humidification préalable.
L'entrepreneur est tenu d'avoir en permanence sur le chantier une citerne à eau.
- Répandage et préfissuration
La méthode de répandage est précisée dans le PAQ de l’entreprise lors de l'établissement du SDQ.
* La préfissuration est obligatoirement réalisée sur la couche de base. L’entreprise doit indiquer dans le SOPAQ
la technique envisagée et fournir une fiche technique.
- Guidage du matériel de mise en œuvre
* Le mode de guidage défini lors de la visite préalable du support , est précisé dans le SDQ.
* Le réglage est réalisé en nivellement par .....
Les moyens utilisés doivent permettre de respecter les tolérances définies par la norme NFP 98-115 § 8.3.
- Conditions météorologiques défavorables
La mise en œuvre est interdite sous pluie forte et persistante.
La gestion des risques est précisée au SDQ.
* Pour les mélanges hydrauliques, le répandage des mélanges est arrêté lorsque la température au démarrage du
chantier est inférieure ou égale à 5°C.
* Pour les graves non traitées de type B, le répandage des mélanges est arrêté lorsque la température au
démarrage du chantier est inférieure à 1° C.
- Joints longitudinaux
Ils sont réalisés conformément à la norme NFP 98 115 - article 7.5.4.
- Joints transversaux de reprise
Ils sont réalisés conformément à la norme NFP 98 115 - article 7.5.4.
- Couche de cure et de scellement
sur graves hydrauliques
Une couche de cure à l'émulsion de bitume, répandue mécaniquement à la rampe à raison de 600 g/m² minimum
de bitume résiduel est appliquée sur la chaussée par demi-journée.
Une protection de la cure est réalisée sur la couche de base par un gravillonnage.
sur sable hydraulique
Un gravillonnage cylindré est réalisé sur la couche de base.
L'entrepreneur indiquera dans son PAQ la classe granulaire retenue.
Une couche de cure à l'émulsion de bitume, répandue mécaniquement à la rampe à raison de 800 g/m²
minimum de bitume résiduel est appliquée sur la chaussée par demi-journée.
Une protection de la cure est réalisée par un gravillonnage.
sur graves non traitées de type B.
Un gravillonnage clair au 10/14 est réalisé, sur la couche de base.
Un enduit de scellement monocouche 4/6 à l'émulsion de bitume, répandu mécaniquement à la rampe à
raison de 1,2 kg/m² minimum de bitume résiduel est appliqué sur la chaussée par demi-journée.
Article 23-7 - Compactage des mélanges
Définition de l'atelier
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L'entrepreneur propose dans le SOPAQ la composition théorique du ou des ateliers types de compactage qu’il se
propose d’utiliser.
Modalités de compactage
Les modalités de compactage ci-après, sont applicables pour des déflexions du support inférieures à 200/100ème
de mm ou un module EV2 supérieur ou égal à 50 MPa.
En fonction de la nature des mélanges, de l'épaisseur de mise en œuvre, la composition de l'atelier, la mise au
point des modalités de compactage sont définies par l'entreprise et précisées dans le SDQ.
Les résultats à obtenir sont les suivants ; 50 % des mesures doivent être supérieures ou égales à 97 % de la masse
volumique apparente Proctor Modifié. De plus 95 % des valeurs doivent être supérieures ou égales à 95 % de
cette MVA Proctor Modifié.
L'acceptation par le maître d'œuvre de l'atelier et des modalités d'utilisation constitue un point d'arrêt.
Le contrôle est conduit conformément aux dispositions du plan d’assurance de la qualité et aux dispositions de
l’article 3.2.2 du fascicule 25 du CCTG et selon les précisions ci-après :
Contrôle des granulats et filler d'apport
Dans le cas d’utilisation de constituants titulaires du droit d'usage de la marque NF ou équivalent, les seuls essais
à réaliser concernent les caractéristiques pouvant évoluer pendant le transport ou le stockage .
Dans le cas contraire, les essais et leur fréquence sont indiqués dans l’annexe au SOPAQ rendue contractuelle.
Contrôle des liants
Les essais et leur fréquence sont indiqués dans l’annexe au SOPAQ et précisés dans le SDQ. Ces essais sont
rendus contractuels.
Contrôles de la fabrication et de la mise en œuvre
Le lot de contrôle correspond à la journée de fabrication et de mise en œuvre.
- Conformité du mélange
* Il n'y a pas de contrôle externe
* Un contrôle externe est demandé sur la fabrication
les essais et leur fréquence sont indiqués dans l'annexe au SOPAQ rendu contractuelle.
* Si la centrale est équipée d'un contrôle permanent par système d'acquisition des données.
Les essais portent sur le respect de la granularité,
* de la teneur en liant,
* de la teneur en eau.
avec la fréquence minimale suivante : 2 mesures de granularité et 2 mesures de teneur en liant et en eau par lot
de réception tel que défini ci-avant.
* dans le cas d’une centrale pour GNT de type B
- 2 mesures de granularité
- 2 mesures de teneur en eau
* Si la centrale n'est pas équipée d'un contrôle permanent
- 6 mesures de granularité
Les valeurs obtenues sont comparées aux seuils d'alerte et de refus définis à l’article 4.2.3 du présent C.C.T.P.
Tout dépassement du seuil de refus conduit à l'arrêt de la production, qui ne peut être reprise qu'avec l'accord du
Maître d'œuvre.
- Contrôles de mise en œuvre des matériaux
* Il n'y a pas de contrôle externe
* Un contrôle externe est demandé pour la mise en œuvre.
Les contrôles sont à la charge de l'entrepreneur
Masse volumique apparente
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Les masses volumiques apparentes sont obtenues au moyen des mêmes matériels que ceux utilisés pour l'épreuve
de vérification, si elle a eu lieu.
Le lot de contrôle correspond à une journée de mise en œuvre et comporte au minimum 20 mesures.
Pour les contrôles de conformité, les mesures sont effectuées par absorption de rayonnement gamma, à une
profondeur maximale compatible avec l'appareil utilisé.
Les résultats à obtenir lors des contrôles de conformité sont les suivants :
* sans épreuve de vérification; Cf. article 3.7.2
* avec épreuve de vérification et /ou planche de référence ; la population du lot de contrôle est comparée à la
population des mesures de référence.
50 % des mesures doivent être supérieures ou égales à la masse volumique moyenne obtenue ou retenue lors de
l'épreuve de convenance.
De plus 90 % des valeurs doivent être supérieures ou égales à la valeur de référence de l'épreuve de convenance
diminuée de 2 écarts types de référence.
Contrôle des constituants fournis par le maître d’ouvrage
* Sans objet
Epreuve de convenance
- Epreuve de convenance sur les granulats
* Il n'est pas fait d'épreuve de convenance
* L'épreuve de convenance est réalisée au frais du maître d'ouvrage. Elle porte sur chacune des fractions
granulaires proposées dans les FTP. Elle consiste à vérifier que :
- les caractéristiques des produits proposés sont compatibles avec les indications des FTP,
- les conditions dans lesquelles ces dernières ont été établies les rendent applicables au marché,
- les méthodes de prélèvements et d'essais sont conformes aux normes.
L'épreuve de convenance permet de démarrer les contrôles d'acceptation des granulats du chantier suivant les 2
critères (Ac) prévus par l'article 6.3.1 de la norme XP P 18 540.
- Epreuve de convenance de fabrication * Il n'est pas fait d'épreuve de convenance.
* L'épreuve de convenance porte sur la première journée de fabrication et au minimum sur 6 prélèvements. Le
contrôle porte sur la vérification de la conformité du mélange. Les résultats doivent être conformes aux tableaux
de l'article 4.2.3 du présent CCTP.
- Epreuve de convenance de mise en œuvre
* Il n'est pas fait d'épreuve de convenance de la mise en œuvre.
* L'épreuve de convenance est réalisée de la façon suivante :
Planche de vérification
Dès que la fabrication du mélange est jugée correcte, le Maître d’œuvre procède aux frais du maître de l'ouvrage,
à l'exécution d'une épreuve de vérification afin de s'assurer que les modalités de compactage arrêtées dans le
PAQ permettent d'obtenir la masse volumique apparente de référence fixée au § 3.7.2 du présent CCTP, pour un
lot minimum de 20 mesures.
En cas de résultats insuffisants ou de modifications de l'atelier de compactage, l'Entrepreneur est alors tenu de
proposer d'autres modalités. Dans ce cas la nouvelle planche de vérification est réalisée à ses frais.
Planche de référence
Après vérification des modalités de compactage, le maître d’œuvre peut faire procéder à la réalisation d'une
planche de référence, les frais incombant au maître d'ouvrage.
Contrôles de fabrication et de mise en œuvre
- Epreuve de contrôle de fabrication
Les contrôles de conformité sont réalisés conformément à la norme NF P 98.115 sous la responsabilité du maître
d’œuvre aux frais du maître de l'ouvrage.
Les prélèvements sont réalisés dans les conditions définies à l'article 8.2.1.5.2 de la norme NF P 98-115.
Les essais portent sur le respect de la granularité,
* de la teneur en liant,
* de la teneur en eau.
Page 31
Le lot de réception correspond à une journée de fabrication. Les valeurs obtenues sont comparées aux seuils
d'alerte et de refus ci-après. Tout dépassement du seuil de refus conduit à l'arrêt de la production, qui ne peut être
reprise qu'après accord du Maître d’œuvre.
Pour un matériau 0/31,5 ou 0/20 ou 0/14 non traité ou traité au liant hydraulique, les seuils suivants sont à
respecter, à partir d'au moins 2 mesures pour la granularité et 4 mesures pour les teneurs en liant et en eau :
Définition des seuils de qualités de fabrication
sur la moyenne d'un lot
Nature des essais
(valeurs absolues en %)
<refus < alerte > < correcte >
< alerte> refus >
GRANULARITE
% passant à 14 mm
-7
-5
+5
+7
% passant à 10 mm
-8
-6
+6
+8
% passant à
6,3 mm
% passant à 2 mm
-8
-6
+6
+8
-6
-4
+4
+6
% passant à
0,08 mm (pour GNT)
% passant à
0,08 mm(pour GH)
TENEUR EN LIANT
méthode chimique
-2
-1
+1
+2
-4
-2
+2
+4
- 0,6
- 0,3
+ 0,3
+ 0,6
+2
+4
méthode intégrée (t/m) par lot de 1000t
Valeurs relatives
TENEUR EN EAU (par lot de contrôle) - 1
- 0,5
+ 0,5
+1
* t/m : rapport de l'écart type à la moyenne x 100.
La teneur en eau est adaptée en cours de journée selon les conditions de mise en œuvre et de météorologie.
- Epreuve de contrôles de mise en œuvre des matériaux
Masse volumique apparente
Les masses volumiques apparentes sont obtenues au moyen des mêmes matériels que ceux utilisés pour l'épreuve
de vérification.
Le lot de contrôle défini au présent CCTP comporte au minimum 20 mesures.
Pour les contrôles de conformité, les mesures sont effectuées par absorption de rayonnement gamma, à une
profondeur maximale compatible avec l'appareil utilisé.
Les résultats à obtenir lors des contrôles de conformité sont les suivants :
* sans épreuve de vérification ; 50 % des mesures doivent être supérieures ou égales à 97 % de la masse
volumique apparente Proctor Modifié. De plus 95 % des valeurs doivent être supérieures ou égales à 95 % de
cette MVA Proctor Modifié.
* avec épreuve de vérification et / ou planche de référence ; la population du lot de contrôle est comparée à la
population des mesures de référence. 50 % des mesures doivent être supérieures ou égales à la masse volumique
moyenne obtenue ou retenue lors de l'épreuve de convenance.
De plus 90 % des valeurs doivent être supérieures ou égales à la valeur de référence de l'épreuve de convenance
diminuée de 2 écarts types de référence.
Epaisseur
Le contrôle de l'épaisseur s'effectue par quantité moyenne par unité de surface ou par mesure directe pour chaque
section ou pour chaque journée de travail.
Profil en travers
Le contrôle s’effectue conformément à l’article 8.3.4.2 de la norme NFP 98 115.
Page 32
Par dérogation à l'annexe A contractuelle du CCTG fascicule 25, la norme XP P 18 540 remplace la norme P 18
101 et la norme NF P 98.116 remplace les normes NF P 98.117, NF P 98.118, NF P 98.119, NF P 98.120, NF P
98.122 et NF P 98.123.
-NFP 11-300 Exécution des terrassements. - Classification des matériaux utilisables dans la construction des
remblais et des couches de forme dínfrastructure routière.
NF P 15-301 Liants hydrauliques. - Définitions, classification et spécification des ciments.
NF P 15-306 Liants hydrauliques. - Ciments de laitier à la chaux..
EN 196-1 Méthodes déssais des ciments. - Détermination des résistances mécaniques (indice de classement NF
P 15-471.1).
EN 196-2 Méthodes déssais des ciments. - Analyse chimique des ciments (indice de classement NF P 15-472).
P 18-101 Granulats. - Vocabulaire. - Définitions et classifications.
NF 18-408 Bétons. - Essai de fendage.
18-551 Granulats. - Prélèvement de matériaux sur stocks.
18-552 Granulats. - Prélèvement de matériaux en cours d´écoulement.
18-553 Granulats. - Préparation dún échantillon pour essai.
18-554 Granulats. - Mesures des masses volumiques de la porosité, du coefficient dábsorption et de la teneur en
eau des gravillons et cailloux.
18-555 Granulats. - Mesures des masses volumiques de la porosité, du coefficient dábsorption et de la teneur en
eau des sables.
18-558 Granulats. - Détermination de la masse volumique absolue des fines.
18-560 Granulats. - Analyse granulométrique par tamisage.
18-561 Granulats. - Mesure du coefficient dáplatissement.
18-572 Granulats. - Essai dúsure micro Deval.
18-573 Granulats. - Essai Los Angeles.
18-586 Granulats. - Mise en évidence de matières organiques par colorimétrie.
18-592 Granulats. - Essai au bleu de méthylène. - Méthode à la tâche.
18-593 Granulats. - Sensibilité au gel.
18-595 Granulats. - Valeur de bleu de méthylène. - Méthode turbidimétrique.
18-597 Granulats. - Détermination de la propreté des sables : équivalent de sable à 10% de fines.
NF 94-050 Sols : reconnaissance et essais. - Détermination de la teneur en eau pondérale des sols. - Méthode par
étuvage.
NF 94-078 Sols : reconnaissance et essais. - Indice CBR après immersion. - Indice CBR immédiat. - Indice
Portant immédiat.
NF 94-093 Sols : reconnaissance et essais. - Détermination des caractéristiques de compacage dún sol. - Essai
Proctor normal (600 kN.m/m 3 ). - Essai Proctor modifié (2700 kN.m/m 3 ).
NF 98-080.1 Chaussées. - Terrassements. - Terminologie. - Terminologie relative au calcul de dimensionnement
des chaussées.
NF 98-100 Assises de chaussées. - Eaux pour assises. - Classification.
NF 98-101 Assises de chaussées. - Chaux aérienne calcique pour sols et routes. - Spécifications.
NF 98-102 Assises de chaussées. - Chaux aérienne calcique pour sols et routes. - Essai de réactivité de la chaux
vive à léau.
NF 98-103 Assises de chaussées. - Pouzzolanes. - Spécifications.
NF 98-104 Assises de chaussées. - Essai de réactivité des pouzzolanes à la chaux.
NF 98-106 Assises de chaussées. - Laitier de haut-fourneau vitrifiés (granulés ou bouletés). - Définitions,
caractéristiques et spécifications.
NF 98-107 Assises de chaussées. - Activation du laitier vitrifié. - Définitions, caractéristiques et spécifications.
NF 98-110 Assises de chaussées. - Cendres volantes silico-alumineuses. - Spécifications.
NF 98-111 Assises de chaussées. - Essai de réactivité des cendres volantes silico-alumineuses à la chaux.
NF 98-112 Assises de chaussées. - Cendres volantes hydrauliques. - Définitions, spécifications.
NF 98-113 Assises de chaussées. - Sables traités aux liants hydrauliques et pouzzolaniques. - Définition,
composition, classifi cation.
NF 98-114.1 Assises de chaussées. - Méthodologie d´études en laboratoire des matériaux traités aux liants
hydrauliques. - Partie 1 : Graves traitées aux liants hydrauliques.
NF 98-114.2 Assises de chaussées. - Méthodologie d´études en laboratoire des matériaux traités aux liants
hydrauliques. - Partie 2 : Sables traitées aux liants hydrauliques.
NF 98-115 Assises de chaussées. - Exécution des corps de chaussées. - Constituants. - Composition des
mélanges et formulation. - Exécution et contrôle.
NF 98-116 Assises de chaussées. - Graves-ciment. - Définition. - Composition. - Classification.
NF 98-117 Assises de chaussées. - Graves-pouzzolanes-chaux. - Définition. - Composition. - Classification.
NF 98-118 Assises de chaussées. - Graves-laitier. - Définition. - Composition. - Classification.
NF 98-119 Assises de chaussées. - Graves-cendres volantes-chaux. - Définition. - Composition. - Classification.
Page 33
NF 98-120 Assises de chaussées. - Graves-cendres volantes hydrauliques. - Définition. - Composition. Classification.
NF 98-122 Assises de chaussées. - Graves-liant spécial routier. - Définition. - Composition. - Classification.
NF 98-123 Assises de chaussées. - Graves-laitier-cendres volantes-chaux. - Définition. - Composition. Classification.
98-124 Assises de chaussées. - Cendres volantes-chaux-gypse. - Définition. - Composition. - Classification.
NF 98-125 Assises de chaussées. - Graves non traitées. - Méthodologie d´étude en laboratoire.
NF 98-128 Assises de chaussées. - Bétons compactés routiers et graves traitées aux liants hydrauliques et
pouzzolaniques à haut es performances - Définition. -Composition.- Classification.
NF 98-129 Assises de chaussées. - Graves non traitées. - Définition. - Composition. - Classification.
NF 98-160 Revêtement de chaussée. - Enduit superficiel dúsure. - Spécifications.
NF 98-200.1 Essais relatifs aux chaussées. - Mesure de la déflexion engendrée par une charge roulante. - Partie 1
: définitions, moyens de mesure, valeurs caractéristiques.
: détermination de la déflexion et du rayon de courbure avec le déflectomètre Benkelman modifié.
: déterminati on de la déflexion avec le déflectographe 02.
NF 98-218.1 Essais relatifs aux chaussées. - Essais liés à lúni. - Partie 1 : mesure avec la règle fixe de 3 m.
NF 98-218.2 Essais relatifs aux chaussées. - Essais liés à lúni. - Partie 2 : mesure avec la règle roulante de 3 m.
NF 98-230.1 Essais relatifs aux chaussées. - Préparation des matériaux traités aux liants hydrauliques ou non
traités. - Partie 1 : fabrication des éprouvettes par vibrocompression.
traités. - Partie 2 : fabrication des éprouvettes de sables ou de sols fins par compression statique.
traités. - Partie 3 : fabrication en laboratoire de mélanges de graves ou de sables pour la confection
d´éprouvettes.
NF 98-231.1 Essais relatifs aux chaussées. - Comportement au compactage des matériaux autres que traités aux
liants hydrocarbonés. - Partie 1 : essai Proctor modifié adapté aux graves et sables utilisés en assises de
chaussées.
liants hydrocarbonés. - Partie 2 : essai de compactage à la presse à cisaillement giratoire (PCG).
liants hydrocarbonés. - Partie 3 : détermination de la masse volumique maximale de référence et de la difficulté
de compactage par essai de vibrocompression à paramètres contrôlés (VCPC).
liants hydrocarbonés. - Partie 4 : mesure de líndice de portance immédiate sur les sables traités aux liants
hydrauliques.
NF 98-232.1 Essais relatifs aux chaussées. - Détermination des caractéristiques mécaniques des matériaux traités
aux liants hydrauliques. - Partie 1 : essai de compression simple sur les graves.
aux liants hyd rauliques. - Partie 2 : essai de traction directe sur graves et sables.
aux liants hydrauliques. - Partie 3 : essai de compression diamétrale sur sables et sols fins.
aux liants hyd rauliques. - Partie 4 : essai de flexion.
NF 98-233.1 Essais relatifs aux chaussées. - Détermination du comportement en fatigue des matériaux traités aux
liants hydrauliques. - Partie 1 : essai par flexion à amplitude de contrainte constante.
NF 98-234.1 Essais relatifs aux chaussées. - Comportement au gel des matériaux traités aux liants hydrauliques Partie 1 : essai de résistance au gel-dégel des graves et sables traités.
NF 98-235.1 Essais relatifs aux chaussées. - Graves non traitées. - Essai triaxial à chargements répétés.
NF 98-240.1 Essais relatifs aux chaussées. - Dosage des liants et activants dans les matériaux traités aux liants
hydrauliques.
NF 98-241.1 Essais relatifs aux chaussées. - Mesure de la masse volumique des matériaux en place. - Partie 1 :
mesure ponctuelle de la masse volumique moyenne apparente par gammadensimétrie à transmission directe.
98-275.1 Essais relatifs aux chaussées. - Détermination du dosage répandu. - Partie 1 : essai in situ de dosage
moyen et de régularité transversale.
NF 98-276.2 Essais relatifs aux chaussées. - Mesure du dosage en granulats dún enduit superficiel. Détermination de la régularité transversale.
NF 98-331 Chaussées et dépendances. - Tranchée : ouverture, remblayage, réfection.
Page 34
NF 98-701 Matériels pour la construction et léntretien des routes. - Centrale de traitement des matériaux. Terminologie et performances.
NF 98-705 Matériels pour la construction et léntretien des routes. - Compacteurs. - terminologie et
spécifications commerciale s.
NF 98-707 Matériels de construction et déntretien des routes. - Epandeuses des liants hydrocarbonés. Terminologie et nomenclature.
NF 98-709 Matériels de construction et déntretien des routes. - Gravillonneurs. - Terminologie. - Spécifications
techniques et commerciales.
NF 98-711 Matériels de construction et déntretien des routes. - Traitement en place ou retraitement : matériels
de préparation des sols et de stockage des liants pulvérulents.
NF 98-712 Matériels pour la construction et léntretien des routes. - Traitement en place ou retraitement :
épandeurs de liants pulvérulents et malaxeurs de sol en place. - Terminologie.
NF 98-713 Matériels pour la construction et léntretien des routes. - Traitement en place ou retraitement. Fraiseuses. - Term inologie.
NF 98-730 Matériels pour la construction et léntretien des routes. - Centrales de fabrication du béton de ciment.
- Définition des types de centrales et essais pour la vérification des réglages.
NF 98-736 Matériels pour la construction et léntretien des routes. - Compacteurs. - Classification.
NF 98-744.1 Matériels pour la construction et léntretien des routes. - Calibrage et vérification des réglages sur
chantier des doseurs continus des centrales de production de matériaux. - Partie 1 : débitmètre de bande pour
courroie transporteuse.
chantier des doseurs continus des centrales de production de matériaux. - Partie 2 : doseur pondéral à granulats.
chantier des doseurs continus des centrales de production de matériaux. - Partie 3 : doseur volumétrique à
granulats.
chantier des doseurs continus des centrales de production de matériaux. - Partie 4 : doseur pondéral à
pulvérulent. - Essai par prélèvement sur courroie.
NF 98-760 Matériels pour la construction et léntretien des routes. - Compacteurs à pneumatiques. - Evaluation
de la pression de contact au sol.
NF 98-761 Matériels pour la construction et léntretien des routes. - Compacteurs. - Evaluation du moment
déxcentrique.
CHAPITRE V – LISTE DES POINTS D’ARRETS
Les points d'arrêts levés par le maître d'œuvre sont les suivants :
- acceptation du PAQ de l'entreprise
- acceptation du support,
- acceptation des différents constituants,
- acceptation des formules des matériaux enrobés,
- acceptation de la centrale de fabrication et de ses réglages,
- acceptation de l'atelier et des modalités de mise en œuvre.
lu et accepté à
, le
Fait à DOMESSARGUES, le
Le Maire
Cachet et signature de l’entreprise
Bernard CLEMENT
Page 35

Cahier des Clauses Techniques Particulières CCTP

Transcription

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