notre brochure
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La science-fiction, mais encore ?! La science-fiction ouvre la porte aux mondes imaginaires. Inventer des planètes, explorer des pays inconnus, aller à la rencontre des autres, reconstruire après une catastrophe, sauver la planète de désastres écologiques, dominer plus ou moins les technologies… tout ça c’est de la science-fiction au sens très très large ! Afin de vous aider à mieux apprécier les différentes subtilités de ce genre, nous vous proposons de mieux les connaître avec, pour chacune une définition et des titres de romans, films, BD et mangas représentatifs du genre. Alors prêts à découvrir des mondes inconnus ? * Anticipation Le roman d’anticipation naît de la rencontre entre le récit de voyages imaginaires, l’utopie et le récit d’aventures. Un des premiers récits du genre fut De la terre à la lune de Jules Verne, paru en 1865. En effet pour la première fois, un auteur met au centre de son récit la science, tout en montrant les conséquences psychologiques et surtout sociales du changement. Ce type de science-fiction implique un avenir proche, éventuellement hypothétique. Le post-apocalyptique et le cyberpunk en sont ses plus proches cousins. Romans : La zone du dehors de Damasio, Ravage de Barjavel Autre-Monde de Maxime Chattam Spin de Robert Charles Wilson Films : Soleil vert de Richard Fleischer District 9 de Neil Blomkamp Inception de Christopher Nolan BD/Mangas : Golden City de Nicolas Malfin Alter ego de Mathieu Reynès Mermaid project de Fred Simon Le protocole Pélican de Jean-Michel Ponzio * Cyberpunk Née dans les années 80, cette forme spécifique d’anticipation est définie par l’omni-présence de la technologie dans la société. On y trouve généralement une critique de nos modes de fonctionnements politiques et économiques, et de leurs dérives dans une optique extrême. Romans : tous les livres de William Gibson Crash de J.C. Ballard Les racines du mal de Maurice G. Dantec Blade runner de Philip K. Dick Films : Blade Runner de Ridley Scott Existenz de David Cronenberg Ghost in the Shell de Mamoru Oshii BD/Mangas : Ghost in the Shell de Masamune Shirow Travis de Christophe Quet Icare de Jirô Taniguchi * Uchronie Apparue en 1857, l’uchronie est étymologiquement un « non-temps », un temps qui n’existe pas. C’est un genre qui repose sur le principe de la réécriture de l’Histoire en modifiant un événement du passé. L’auteur d’une uchronie prend comme point de départ une situation historique existante et en modifie l’issue pour ensuite imaginer les différentes conséquences possibles. À partir d’un événement modifié, l’auteur crée un effet domino qui influe sur le cours de l’Histoire. Romans : les chroniques d’Alvin le faiseur d’Orson Scott Card le Maitre du haut château de Philip K. Dick Fatherland de Robert Harris Ceux qui sauront de Pierre Bordage Complot contre l’Amérique de Philip Roth La part de l’autre d’Eric-Emmanuel Schmitt Films : Retour vers le futur de Robert Zemeckis La Jetée de Chris Marker L’Armée des 12 singes de Terry Gilliam BD/Mangas : Watchmen de Dave Gibbons Zipang de Kaiji Kawaguchi * Steampunk Ce courant, basé sur l’uchronie, se base sur l’idée suivante : et si la vapeur (« steam ») avait été la base d’une technologie de pointe, induisant un bouleversement fulgurant du monde ? Dans une ambiance très 19ème siècle, les récits se déroulent soit dans le futur, soit dans un présent uchronique alternatif (où apparaissent des personnages historiques ayant réellement existé), leur décor rappelle l'environnement industriel du 19ème siècle. Romans : L’instinct de l’équarisseur : vie et mort de Sherlock Holmes de Thomas Day Confessions d’un automate mangeur d’opium de Mathieu Gaborit La Machine à différences de Bruce Sterling Films : Capitaine Sky et le monde de demain de Kerry Conran Steamboy de Katsuhiro Otomo Sherlock Holmes : jeu d’ombres de Guy Ritchie BD/Mangas : La ligue des gentlemen extraordinaires de Kevin O’Neill City Hall de Guillaume Lapeyre Les Corsaires d’Alcibiade d’Eric Liberge Hauteville house de Thierry Gioux * La Dystopie Ou contre-utopie est un récit de fiction peignant une société imaginaire, organisée de telle façon qu'elle empêche ses membres d'atteindre le bonheur, et contre l'avènement de laquelle l'auteur entend mettre en garde le lecteur. La dystopie s'oppose à l'utopie : au lieu de présenter un monde parfait, la dystopie propose le pire qui soit. On peut y ajouter un cadre d’anticipation ou d’uchronie. Romans : 1984 de George Orwell Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley Fahrenheit 451 de Ray Bradbury Starters de Lissa Price Minority report de Philip K. Dick L’Orange mécanique d’Anthony Burgess Films : Brazil de Terry Gilliam Orange mécanique de Stanley Kubrick Alphaville de Jean-Luc Godard Minority report de Steven Spielberg BD/Mangas : V pour Vendetta de David Lloyd Demain les oiseaux d’Osamu Tezuka * La SF catastrophe Comme son nom l’indique, tout va mal. C’est un peu mille et une fins du monde, au choix : fins du monde donc, désastres écologiques, invasions variées, mutations diverses, bref c’est la Catastrophe. Romans : Le jour des triffides de John Wyndham La Guerre des mondes de H.G. Wells Ravage de Barjavel Le Monde englouti de J.G. Ballard Ilium et Olympos de Dan Simmons Films : La Guerre des mondes de Steven Spielberg Le jour où la terre s’arrêta de Robert Wise The Thing de John Carpenter BD/Mangas : Akira de Katsuhiro Otomo * Post-apocalyptique Elle dépeint la vie après une catastrophe ayant détruit la civilisation : guerre nucléaire, collision avec une météorite, épidémie, crise économique et énergétique, etc. Parfois utilisé simplement pour ses aspects ultra-violents, le postapocalyptique repose sur un délicat équilibre entre une civilisation perdue et un chaos naissant. Il met en scène une confrontation de la réalité sociale à la dure réalité physique. C'est à la fois la fin du monde et un nouveau départ. Une contradiction riche qui permet de développer un discours original sur le monde réel. Le post-apocalyptique se distingue des fictions de catastrophe, qui mettent en scène le cataclysme lui-même. Romans : Je suis une légende de Richard Matheson Niourk de Wul La Planète des singes de Pierre Boulle Les Hommes sans futur de Pierre Pelot Films : la Route de John Hillcoat Les fils de l’homme d’Alfonso Cuaron Stalker d’Andreï Tarkovski Snowpiercer de Joon-Ho Bong BD/Mangas : Neige de Gine Mother Sarah de Takumi Nagayasu Animal’Z d’Enki Bilal * Space opera Ce qui compte dans le Space Opera, c’est de prévoir grand. Pas question que l’action se situe dans un mouchoir de poche : le Space Opera exige au minimum un Empire de proportion galactique, et des centaines de centaines de centaines de planètes. Prévoyez des planètes mono-décor : planète des glaces, planète des mers, planète désertique, planète jungle, bref de belles planètes identifiables [il ne faut pas que le lecteur s’y perde quand même] qui offrent de beaux paysages. De même, les batailles spatiales impliquent à tout le moins plusieurs milliers de vaisseaux de tous formats. Faut que ça fuse, que ça vaporise, que ça désintègre. Donnez-leur des noms d’insectes, ça fonctionne bien. N’oubliez pas, bien sûr, quelques vaisseaux mères gigantissimes. Bref : il faut faire du spectacle. Ce n’est pas pour rien que l’on parle souvent du Space Opera comme d’un Western dans lequel l’espace aurait remplacé le Far West : le genre réclame des Héros avec un grand H, et des Vilains avec un grand V. Romans : le cycle de mars d’Edgar Rice Burroughs Des milliards de tapis de cheveux d’Andreas Eschbach Le cycle Fondation d’Isaac Asimov H2G2 de Douglas Adams Hypérion de Dan Simmons Le cycle de la Culture de Iain Banks La trilogie Ender d’Orson Scott Card Films : Star wars de George Lucas Alien de Ridley Scott BD/Mangas : Universal War One de Bajram Sillage de Philippe Buchet Après l’Incal de Moebius La Caste des Méta-barons de Juan Gimenez Yamato de Hio Akira * Fantasy Elle est issue de la tradition orale du Moyen Age. Peuplée de fées, de sorcières, d’êtres fantastiques, elle nous emmène dans des univers lointains, des mondes parallèles, des terres inconnues loin du quotidien. Chacun devient héros ou héroïne plongé dans des aventures avec des adversaires à vaincre, des princesses à épouser, des empires à conquérir ! Romans : Le seigneur des anneaux de Tolkien Les Chroniques de Thomas Covenant de Stephen Donaldson La Roue du temps de Robert Jordan L’Assassin royal de Robin Hobb Trône de fer de George R.R. Martin La Maison des mages d’Adrien Tomas Le cycle de Terremer d’Ursula Le Guin Elric de Michael Moorcock Films : Le Seigneur des anneaux de Peter Jackson Le Hobbit de Peter Jackson Le Monde de Narnia d’Andrew Adamson BD/Mangas : Lanfeust de Troy de Didier Tarquin Le Donjon de Naheulbeuk de Marion Poinsot Chroniques de la lune noire d’Olivier Ledroit La Légende du Changeling de Xavier Fourquemin * SF « écolo » A en croire les prévisions alarmistes des scientifiques, nous courons à la catastrophe écologique. Il suffit d’ouvrir un roman de science-fiction pour avoir un bref aperçu de ce qui nous attend : pollution, pénurie énergétique, surpopulation… L’un des thèmes les plus exploités cependant, reste la pollution, fruit des prises de conscience des années 60 et 70. Hors de cet horizon pessimiste, un autre, moins apocalyptique, estil envisageable ? Et si la science-fiction, justement, était une possible source d’inspiration en matière d’alternatives écologiques ? Romans : La Forêt de Mythagos de Brian Aldiss Aqua de Jean-Marc Ligny Malhorne de Jérôme Camut Le Troupeau aveugle de John Brunner Autre-monde, la Théorie Gaïa de Maxime Chattam Films : Oblivion de Joseph Kosinski Wall-e d’Andrew Stanton Avatar de James Cameron BD/Mangas : Planetes de Makoto Yukimura * Hard-science Hard (dur en anglais) fait référence au terme « sciences dures » (qui s’opposeraient aux sciences humaines et sociales, dites « molles). En effet, le souci de plausibilité scientifique a d'abord reposé sur la spéculation scientifique et technologique dans les domaines tels que la physique, les mathématiques ou la chimie, en réaction à une forme de science-fiction plus populaire où la rigueur scientifique était souvent négligée (un des exemples les plus courants de telles contradictions technoscientifiques pouvant être le fameux sabre laser). Romans : La Trilogie de Mars de Kim Robinson Le Cycle des robots d’Isaac Asimov Destination vide de Franck Herbert Solaris de Stanislas Lem Films : 2001 l’odyssée de l’espace de Stanley Kubrick A.I. Intelligence artificielle de Steven Spielberg Bienvenue à Gattaca d’Andrew Nicol BD/Mangas : Les technopères de Zoran Janjetov Alter ego de Mathieu Reynès Space brothers de Chuya Koyama * Voyage temporel « La meilleure preuve qu’un voyage dans le temps est impossible est que nous n’avons pas été envahis par des hordes de touristes du futur » Stephen HAWKING, Physicien Mondes parallèles, physique quantique, trous noirs, boucle temporelle, l’espace-temps, théorie de la relativité…c’est passionnant ! L’idée d’aller revivre le passé ou de découvrir à l’avance le futur est un rêve humain, devenu un sous-genre à part entière. Romans : La Machine à explorer le temps de H. G. Wells Les voies d’Anubis de Tim Powers Le Voyageur imprudent de René Barjavel Dans le torrent des siècles de Clifford D. Simak Une porte sur l’été de Robert Heinlein Un paysage du temps de Gregory Benford Prisonniers du temps de Mickaël Crichton Blitz de Connie Willis Films : Looper de Rian Johnson John Carter d’Andrew Stanton Un jour sans fin d’Harold Ramis Passé virtuel de Joseph Rusnak BD/Mangas : Le complexe du chimpanzé de Jean-Michel Ponzio Yoko Tsuno de Leloup Les Chronokids de Zep