Deslocauxsousanalyse
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LE BIEN PUBLIC DIJON Lundi 2 septembre 2013 Cahier Local 05 ARCHITECTURE. Le laboratoire départemental se cache derrière la rue Hoche. Des locaux sous analyse To u s l e s j o u r s d a n s n o s pages, en partenariat avec le CAUE ( 1 ) , découvrez un monument contemporain de Dijon. Aujourd’hui, le la boratoire départemental. D errière la gare DijonVille et le jardin de l’Arquebuse s’étend l’avenue Albert-Ier. Non loin de l’arrêt de bus “Nolot”, une petite rue descend vers un quartier dense en construction. Si l’on continue un peu plusloin,quatrevolumesrésolument modernes se laissent découvrir. Le laboratoire départemental d’analyses, réaménagéen1994. Unpeud’histoire Lorsque l’architecte Patrice Vallée, lauréat du concours Les bâtiments se démarquent par leurs percées et leurs brisdesoleil en forme d’équerre. Photo CAUE 21 d’architecture, a entrepris sa restructuration,ilrestaitencore plusieurs bâtiments datant de 1958. Aujourd’hui, un seul des édifices d’origine a été conservé.Illogeactuellement l’administration. Pour ces différentes bâtisses, Patrice Vallée s’est beaucoup inspiré du Corbusier et de Tadao Andõ. Ce dernier, né en 1941 auJapon,estadeptedubéton. Le nouveau laboratoire est composé de trois plots en béton brut. Avec leurs façades plaquées de béton percé d’orifices, ils font figures de massives sculptures contemporaines. Chaque ouverture, rectangulaire et horizontale, est encadrée d’un bris-de-soleil de béton brut en forme d’équerre. Autant de nouvelles avancées pour que le volume soit sculptural. L’ossature est composée d’une structure poteaux-dalles. Ce procédé impliquedesdallesportantes, quipermettentdenepasavoir de murs porteurs. Habillées d’aluminium, les différentes paroissontisoléesthermiquementparl’extérieur.Ilestainsi amusant de noter le contraste entrel’extérieurtoutgrisetl’intérieur très coloré. Ces trois édifices récents sont tous reliés à l’ancien, composant un ensemblede5 492m². Chaque bloc est isolé l’un de l’autre. C’est un parti pris de l’architecte,qui a mis en place un programme particulier pour ces constructions. En ef- MUSÉE DES BEAUXARTS nAU Un tryptique de Goswijn Van der Weyden Retrouvez chaque jour, jusqu’au 7 septembre, en avantpremière, des œuvres restaurées ou nouvellement exposées. L a restauration fondamentalearévélélaqualité de cette peinture, d’une grandefinesseetsubtilité.Le revers, repeint, a été dégagé. La réintégration a restitué la lisibilité de l’image tout en restantlepluslégerpossible. L’œuvre GoswjinvanderWeydenest le petit-fils de Rogier van der We y d e n , l ’ u n d e s p l u s brillants peintres flamands du XVe siècle. Il témoigne des mêmes qualités picturales :précisiondugesteetdélicatesse des détails, avec une tendance plus maniériste danssespersonnageslongilignes et sinueux. Le panneau centralestconsacréàlaCrucifixion :saintJeanl’ÉvangélisteetlaViergeMariesoutenueparMarie-Madeleine,se lamententaupieddelacroix, tandis que deux paires d’angesvolentdansleciel.L’arrière-plan,assombripard’épais Goswijn Van der Weyden (Bruxelles, vers 1465 – Bruxelles, après 1535). Triptyque : au centre, La Crucifixion ; à gauche, Le Portement de croix ; à droite, La Résurrection ; au revers, Le Christ devant Pilate. Huile sur bois. H. 1,52 m ; L. panneau central 0,875 m ; L. de chaque volet 0,38 m. Collection PichotLamabilais, Dijon. Legs MarieHenriette Dard, 1916, inv. D 90. © Musée des BeauxArts de Dijon. Photo François Jay nuagesgrisdanslapartiesupérieure, dévoile un délicat paysage, la ville de Jérusalem. Les personnages, les architectures, les végétaux, les tons bruns, verts et bleus donnant la sensation de profondeur sont autant d’éléments qui offrent au paysage un saisissant réalisme. Sur le volet gauche se trouve le Portement de croix. Jésus, vêtu d’une tuni- que longue bleue, plie sous le poids de la croix et vient de franchir les murailles de la ville. Il est escorté par quelques bourreaux armés de bâtons noueux. Sur le volet droit est fet, concevoir un laboratoire répond à des exigences très fortes.Ainsi,ilaséparéles services pour éviter la contamination.Sanscompterleslogements de fonction, plusieurs secteurs sont abrités dans les 3 200m²delocaux :lelaboratoire vétérinaire départemental,crééen1937suiteàunecirculaire du ministère de l’Agriculture, le service agroalimentaire, l’institut d’hydrobiologie. Après le réaménagementdulaboratoire,leservice d’analyses de terres et végétaux a été créé. De quoi prouverl’efficacitédesexpériences del’architecte. CHARLOTTEBECQUART (1)CAUE :Conseil d’architecture,d’urbanisme etdel’environnement. J -5 peintelaRésurrection :ledimanche de Pâques, deux joursaprèslevendredisaint, Jésus ressuscite d’entre les morts.LeChristvêtudupérizonium(pagne)etd’unmanteaurougequitteletombeau. Ses stigmates sont visibles, il tient une longue croix à laquelleestaccrochéeunebannière blanche à croix rouge. Deuxsoldatscensésgarderle tombeau sont endormis. La restauration a permis de dégager le revers des volets qui avait été totalement repeint, permettant de révéler un autre épisode de la Passion du Christ : Jésus devant Pilatepeintengrisaille.Àgauche, Jésus est présenté à Pilate avec deux soldats. À droite, Pilateestmontréselavantles mainsselonlerécitdel’ÉvangiledesaintMatthieu. LA FICHE Restauration : de 2009 à 2013. Cette œuvre se trouvait auparavant : en salle du Maître de Flémalle. Vous ne l’avez pas vue depuis : 2009. À partir du 7 septembre 2013, vous la retrouverez : salle 8. La salle dans le parcours : autour de La Nativité du Maître de Flémalle, la sal le 8 met en regard peintures flamandes et sculptures bourguignonnes du XVe siècle.