No 12 - Caramba Cinemas
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No 12 - Caramba Cinemas
12 movie news ALICE IN WONDERLAND DOSSIER TIM BURTON LEA LINSTER BERLINALE 2010 04 08 12 14 60. INTERNATIONALE FILMFESTSPIELE BERLIN MADE IN LUX 29 ••• © DISNEY ALICE AU PAYS DES MERVEILLES Vous les avez manqués au cinéma, retrouvez-les en Vod sur la Télé des P&T ! InglourIous Basterds : © 2009 universal studios. all rights reserved. • eFFI BrIest : © Constantin Film Verleih gmbH • danCe FlICk : tM, ® & Copyright © 2010 by Paramount Pictures. tous droits réservés • FInal destInatIon 4 : © 2009 neW lIne ProduCtIons • tHe takIng oF PelHaM 1 2 3 : © 2009 ColuMBIa PICtures IndustrIes, InC. and BeVerlY BlVd llC. • road trIP: Beer Pong : © 2009 by ParaMount FaMous ProduCtIons, une division de ParaMount PICtures CorPoratIon et Cold sPrIng PrICtures llC. tous droits réservés. • terMInator 4 : © 2009 t asset acquisition Company, llC. all rights reserved. • Bruno : © 2009 sony Pictures television Inc. all rights reserved.• Monstres Contre alIens : © 2009 dreamworks animation llC. tous drotis réservés. • star trek : Copyright © 2009 Paramount Pictures. star trek and related marks and logos are trademarks of CBs studios Inc. all rights reserved. • transForMers 2 : © 2009 ParaMount PICtures CorPoratIon et dW studIos l.l.C. tous droits réservés. • aMerICan PIe : © 2009 universal studios. all rights reserved. • oBsessed : © 2009 screen gems, Inc. all rights reserved. D’TELE VUN DER POST Division des Télécommunications - L - 2 9 9 9 L u x e m b o u r g - T é l é p h o n e g r a t u i t : 8 0 0 2 8 8 8 8 - w w w. p t . l u www.caramba.lu 3 ÉDITORIAL DES PREMIÈRES COMME S’IL EN PLEUVAIT... SOMMAIRE 4 Focus Alice in Wonderland 5 Films à l’affiche 8 Tim Burton ou le magicien du cinéma 12 Interview Léa Linster 14 Berlinale - 60. Internatio nale Filmfestspiele Berlin 18 Opera in Cinema 20 Vous y étiez 22 Backstage - 10 questions aux magiciens des cinémas Caramba 26 Prochainement 27 Agenda 28 People 29 Made in Luxembourg 30 Rubrique des lecteurs Le passé récent a montré qu’il est tout à fait possible que des distributeurs, représentants des grands studios, peuvent décider de sortir quelques-uns de leurs films ailleurs que dans la capitale du pays. Ainsi Paranormal Activity, Hachico, The Wolfman, Lovely Bones sont sortis exclusivement au CineBelval à Esch/Alzette. Il est clair que la montée assez spectaculaire de l’affluence au multiplex du Sud du pays y était pour quelque chose. A partir de l’automne de l’année passée quelques 25000 spectateurs passent les caisses à Belval chaque mois. La tendance reste à la croissance d’autant plus qu’au cours de l’année le site de Belvalplaza se développera de façon assez consistante avec l’ouverture de nouveaux restaurants et d’un supermarché. Trois premières exceptionnelles attendent le public dans les semaines qui viennent. Il s’agit en plus de films luxembourgeois: la suite tellement attendue de Troublemaker et Back in Trouble: Trouble No More, un hommage vibrant à Thierry van Werveke de la part d’Andy Bausch, Emil, un film de docu-fiction sur la résistance au Nord du pays, réalisé par Marc Thoma sur un scénario de Pol Tousch et - last but not least - le documentaire Metty Franzen, réalisé par Pierre et Jean Villemin, sur un des derniers mineurs ayant travaillé à la mine Walert, connue aujourd’hui à travers le Musée des Mines à Rumelange. Et pour ceux qui recherchent une programmation sortant des sentiers battus, le Kinosch offre des projections dans le cadre du festival transfrontalier Regards sur la Pologne. Sans oublier, en avril, la réédition du festival Films from the Isles ayant pour thème le cinéma du Royaume-Uni et de l’Irlande. Tous ces événements seront encadrées par des événements ad-hoc. Voilà donc un bel exemple qu’il y a bien une vie culturelle animée au sud du pays et qu’il fait du bien d’y passer un peu de son temps. IMPRESSUM Éditeur: Caramba s.à r.l. Participation à ce numéro: Raymond Massard, Carine Massard-Hoegener, Susanna Ianni, Adeline Merck, Nicolas Lemoine, Dan Vinkowski, Olivier Lang, Adrienne Renzi. Remerciements: à toute l’équipe Caramba, Photos: Claude Piscitelli Design: Caramba Imprimeur: Est imprimerie Édité à 50 000 exemplaires Tous ces événements seront développés plus en détail dans notre magazine. Au revoir donc dans votre cinéma ... VOS AVIS, RÉACTIONS... Vos avis, réactions, interrogations nous intéressent. Retrouvez Retrouvez dansdans notre chaque prochain numéro, numéro, une une rubrique rubrique spéciale spéciale “Nos “Nos Lecteurs” Lecteurs” avec toutes vos adhésions, rébellions sur l’actualité des salles obscures et des Peoples. Exprimez-vous sur [email protected] A très bientôt 4 caramba magazine I movie news 12 I 2010 FOCUS - ALICE IN WONDERLAND - 3D Sortie le 05/03/10 USA 2009. Film de Fantasy/Aventure/Famille. Réalisé par: Tim Burton Interprété par Mia Wasikowska, Johnny Depp, Helena Bonham Carter, Anne Hathaway, Christopher Lee, Michael Sheen, Alan Rickman, Crispin Glover, Matt Lucas, ... L’histoire: Alice, désormais âgée de 19 ans, retourne dans le monde fantastique qu’elle a découvert quand elle était enfant. Elle y retrouve ses amis le Lapin Blanc, Bonnet Blanc et Blanc Bonnet, le Loir, la Chenille, le Chat du Cheshire, Le Lièvre de Mars et, bien entendu, le Chapelier Fou. Alice s’embarque alors dans une aventure extraordinaire où elle accomplira son destin: mettre fin au règne de terreur de la Reine Rouge... L’un des films les plus attendus de 2010 est certainement la nouvelle adaptation de l’un des contes anglais les plus connus, Alice in Wonderland de Lewis Carroll. Et il ne s’agit pas de n’importe quelle adaptation, puisque cette-fois, elle est associée à l’univers si particulier de Tim Burton, le réalisateur de Batman, Edward Scissorhands, Ed Wood, Sleepy Hollow, Sweeney Todd: The Demon Barber of Fleet Street, Charlie and the Chocolate Factory ou encore Big Fish, qui retravaille ici avec les studios Disney, pour lesquels il avait réalisé les courts-métrages Vincent et Frankenweenie et produit The Nightmare Before Christmas et James and the Giant Peach. En fait il ne s’agit pas d’une nouvelle version semblable à celle que Walt Disney avait réalisée 50 ans plus tôt du Alice au Pays des Merveilles. Le scénario, signé Linda Woolverton (The Lion King, The Beauty and the Beast), est bien sûr inspiré du célèbre classique de Lewis Carroll, mais l’histoire se passe en effet 10 ans plus tard et Alice (Mia Wasikowska) est désormais une adolescente de 19 ans... Contrainte de se choisir un époux, elle décide de fuir la réalité en suivant le Lapin Blanc (Michael Sheen), retournant ainsi au Pays des Merveilles, dont elle a tout oublié. Elle y retrouve ses amis d’antan, de Tweedledee et Tweedledum (Matt Lucas) au Chat de Cheshire (Stephen Fry), en passant par la Chenille (Alan Rickman), le Dodo (Noah Taylor), le Lièvre de Mars (Paul Whitehouse) ainsi que le Chapelier Tocqué (Johnny Depp). A leurs côtés, elle devra lutter contre la despotique Reine Rouge (Helena Bonham Carter) et son terrible monstre, le Jabberwock (Christopher Lee), et libérer la Reine Blanche (Anne Hathaway), retenue captive... Les premières affiches invitent, selon leur slogan, le spectateur à un rendez-vous très important, l’informant au passage que le film sera projeté dans les salles IMAX et parfois en Disney Digital 3-D! A première vue simple, et surtout, gardant le mystère sur le contenu précis de l’histoire, elles sont chacunes centrées sur l’un des personnages majeurs du film: Alice, Le Chapelier Tocqué, La Reine Rouge, Tweedledee et Tweedledum, ainsi que la Reine Blanche. Chacun associé à une couleur bien précise, les personnages renseignent surtout le spectateur impatient sur l’aspect graphique du film. On découvre ainsi l’association des «créatures» de Lewis Carroll à l’univers si particulier de Tim Burton. Le film combinera des séquences en «performance-capture», la technique utilisée dans «Beowulf», avec des prises de vues réelles. Les changements majeurs: Alice: On retrouve une adolescente de dix-neuf ans qui semble «tourmentée». Mad Hatter: On découvre un personnage loin de la rondeur et de la «douceur» du dessin animé. A la place, on a plutôt un Chapelier assez inquiétant, aux yeux verts perçants et aux sourcils et aux cheveux roux hirsutes, qui tranchent avec la blancheur de son visage et les tons roses de son maquillage. Son costume barriolé complète cette effusion de couleurs vives et ses doigts, crasseux et ensanglantés, sont bandés ou dissimulés sous un dé à coudre. Red Queen: Le personnage de la méchante Reine Rouge revient sous une toute autre forme. Elle possède en effet une tête déformée et démesurée, coiffée d’une chevelure tout aussi disproportionnée, tout droit inspirée d’un autre personnage, celui de la Duchesse, tel que John Tiennel l’a représenté dans le roman original.. White Queen: Elle semble, avec Alice, être le seul personnage «réaliste» du film, avec sa tête «normale» d’une blancheur éclatante, tout comme sa longue chevelure. Tweedledee et Tweedledum: Semblables en tous points, les jumeaux portant un costume rayé, s’éloignent de l’oeuvre originale. En effet, Tenniel les avait représenté moins trappus, avec une casquette et un costume dont la chemise laissait apparaître leur nom. Tout ceci n’apparaît visiblement pas dans la version de Burton, et là encore, comme la Reine Rouge, les personnages ont un aspect déroutant mais très intriguant. www.caramba.lu FILMS A L’AFFICHE THE GHOST WRITER Sortie le 05/03/10 USA 2009. Drame/Thriller. Durée: 128 minutes. Version anglaise. Réalisé par Roman Polanski Interprété par Ewan McGregor, Pierce Brosnan, Kim Cattrall, Olivia Williams, Timothy Hutton, Eli Wallach, James Belushi, ... The Ghost, un «écrivain - nègre» à succès, est engagé pour terminer les mémoires de l’ancien Premier ministre britannique, Adam Lang. Mais dès le début de cette collaboration, le projet semble périlleux: une ombre plane sur le décès accidentel du précédent rédacteur, ancien bras droit de Lang… 60. Berlinale: Ours d’argent, meilleure régie pour Roman Polanski JERRY COTTON Start 12/03/10 D 2009. Action-Komödie. Deutsche Fassung Regie Cyrill Boss & Philipp Stennert Darsteller Christian Tramitz, Christiane Paul, Moritz Bleibtreu, Janek Rieke, Christian Ulmen, Monica Cruz, Heino Ferch, Jürgen Tarrach , ... Der tadellose Ruf des New Yorker FBI-Agenten Jerry Cotton ist in Gefahr: Die Leiterin der Dienstaufsichtsbehörde, Daryl Zanuck, wirft ihm einen Doppelmord vor. Hat Jerry wirklich aus Rache Sammy Serrano erschossen, weil er dem Gangsterboss den States Union Goldraub nicht nachweisen konnte? Und hat er wirklich seinen eigenen Kollegen Ted Conroy ermordet, um den einzigen Zeugen zu beseitigen? Für Jerry beginnt ein Wettlauf gegen die Zeit: Er muss seinen eigenen Leuten beim FBI entkommen, die New Yorker Unterwelt durchforsten und schnellstmöglich den wahren Mörder finden. Jerrys einzige Verbündete sind sein roter Jaguar, seine Smith & Wesson, Kaliber 38 und ausgerechnet sein chaotischer neuer Partner Phil Decker. CHLOE Sortie le 12/03/10 USA, CDN, F 2009. Thriller. Durée: 99 minutes. Version anglaise. Réalisé par Atom Egoyan Interprété par Julianne Moore, Liam Neeson, Amanda Seyfried, Nina Dobrev, Max Thieriot, ... Une femme pensant que son mari est infidèle décide d’embaucher une escort girl afin de prendre son époux en flagrant délit d’adultère…. 5 6 caramba magazine I movie news 12 I 2010 FILMS A L’AFFICHE DIE TEUFELSKICKER Start 12/03/10 D 2009. Kinder-/Familienfilm. Deutsche Fassung. Regie Granz Henman Darsteller Benno Fürmann, Diana Amft, Elyas M’Barek, Armin Rohde, Reiner Schöne, .... Die Teufelskicker ist ein Kinderfilm, der von Freundschaft und Teamgeist, kleinen oder grossen Probleme mit Eltern und Schule, Konkurrenz und Wettkampf erzählt. Über allem steht die Botschaft «Du kannst es schaffen, überall und jederzeit!» Die Teufelskicker müssen lernen, sich neuen Situationen im Alltag anzupassen, schwierige Aufgaben zu meistern und Streitigkeiten zu überwinden. Aufgeben gilt nicht, ein Teufelskicker stellt sich den Herausforderungen! THE MEN WHO STARE AT GOATS Sortie le 12/03/10 USA,GB 2009. Comédie. Durée: 93 minutes. Version anglaise. Réalisé par Grant Heslov Interprété par George Clooney, Ewan McGregor, Jeff Bridges, Kevin Spacey, Stephen Lang, ... Pour impressionner son ex-épouse, le journaliste Bob Wilton se rend au Moyen-Orient afin de couvrir la guerre en Irak, qui vient d’éclater. Bloqué à la frontière du Koweït, il démasque par maladresse Lyn Cassady, civil qui appartenait à une unité secrète de «moines guerriers» de l’armée américaine, dont les membres pacifistes seraient dotés de pouvoirs surnaturels. Le programme a depuis longtemps été démantelé, et son gourou Bill Django, expulsé de l’armée, tout comme Cassady. Impressionné par la science et l’autorité de ce dernier, Wilton obtient qu’il l’aide à entrer en Irak. Lâchés en plein désert, les deux hommes aux antipodes connaissent diverses mésaventures, au cours desquelles Wilton en apprend davantage sur ces «moines guerriers» dont tout porte à croire qu’ils seraient encore actifs. EVERYBODY’S FINE Sortie le 19/03/10 USA 2009. Comédie dramatique. Durée: 99 minutes Version anglaise. Réalisé par Kirk Jones Interprété par Robert DeNiro, Drew Barrymore, Kate Beckinsale, Sam Rockwell, ... Un homme veuf décide de jouer les touristes à travers les Etats-Unis et de réunir ses cinq enfants, disséminés dans tout le pays, afin de reprendre contact…. www.caramba.lu BAD LIEUTENANT: PORT OF CALL NEW ORLEANS 7 Sortie le 19/03/10 USA 2009. Drame criminel. Durée: 121 minutes Version anglaise. Réalisé par Werner Herzog Interprété par Nicolas Cage, Val Kilmer, Eva Mendes, Fairuza Balk, Brad Dourif, ... Terence McDonagh est inspecteur dans la police criminelle de la Nouvelle-Orléans. En sauvant un détenu de la noyade pendant l’ouragan Katrina, il s’est blessé au dos. Désormais, pour ne pas trop souffrir, il prend des médicaments puissants, souvent, trop souvent… Déterminé à faire son travail du mieux qu’il peut, il doit faire face à une criminalité qui envahit toutes les vies, même la sienne. Sa compagne, dont il est éperdument amoureux, est une prostituée. Pour la protéger, Terence est obligé de prendre des risques. Parce qu’il est sur les traces d’un gros dealer, sa vie est en jeu. Parce qu’il doit enquêter sur l’assassinat d’une famille d’immigrants africains, il doit mener une enquête impossible. En quelques heures, tous les enjeux de sa carrière et de sa vie vont se combiner pour devenir sa pire épreuve. S’il s’en sort, Terence saura enfin qui il est vraiment… TROUBLE NO MORE Start 24/03/10 L 2009. Action-Komédi. Op Lëtzebuergesch Regie Andy Bausch Mam Marco Lorenzini, Nilton Martins, Hervé Sogne, Ender Frings, Nicole Max, Nora Koenig, André Jung, Jean-François Wolff, Frédéric Frenay , ... Nodeem de Lëtzebuerger Prisongs-schësser Jacques Guddebuer (alias Johnny Chicago) no engem minable Bankiwwerfallversuch vun de Flicken erschoss ginn ass, versicht säin Acolyte Chuck Moreno am drëtten Deel vun der AndyBausch-Trilogie mat Hëllef vum Jacques sengem Brudder, dem Ray Guddebuer, selwer och en Troublemaker, dem Johnny Chicago op d’mannst säi leschte Wonsch z’erfëllen: eng Rees an Amerika. Dem Johnny seng Äsche gehéiren einfach op Chicago! HOW TO TRAIN YOUR DRAGON - 3D Sortie le 26/03/10 USA 2009. Film d’animation. Durée: 99 minutes. Version anglaise, vers. française, deutsche Fassung. Réalisé par: Dean DeBlois, Chris Sanders L’histoire d’Harold, jeune Viking peu à son aise dans sa tribu, où combattre les dragons est le sport national. Sa vie va être bouleversée par sa rencontre avec un dragon qui va peu à peu l’amener, lui et les siens à voir le monde d’un point de vue totalement différent. Auf der Insel Berk, einer mythischen Welt der stämmigen Wikinger und wilden Drachen, gehören Drachenkämpfe zum Alltag. Einem Teenager an der Schwelle zum Erwachsenwerden bietet sich die Chance, sich selbst, dem Vater und der ganzen Sippe zu beweisen, was wirklich in ihm steckt. Doch als sein zu bekämpfender Drache verletzt ist, und er sich gar mit ihm anfreundet, gerät sein Weltbild aus den Fugen. 8 caramba magazine I movie news 12 I 2010 TIM BURTON - LE MAGICIEN DU CINEMA Son imagination hors du commun a apporté un souffle nouveau au cinéma tel que nous le connaissons. Il lui a fait changer de peau, il a redessiné ses formes, il l’a cisaillé, taillé et recousu tout en lui donnant une chair et une âme nouvelles. Tim Burton réinvente le cinéma «enfantin», repousse les limites du divertissement et le tend vers un monde unique, bariolé, sombre et lyrique. Un monde si fort qu’il ne laisse ni le public, ni le critique indifférent. Un certain nombre de cinéphiles s’accorde à dire qu’il existe de moins en moins de grands visionnaires en cette fin de siècle. Aujourd’hui, beaucoup de réalisateurs ont un talent et une efficacité incontestables, mais il semblerait qu’ils ne soient pas possédés par le «génie». Il leur manque peut-être une authentique originalité, et un vrai univers qui leur serait propre. .. Dans cette optique Tim Burton, fait figure d’artisan du génie... Retour sur sa carrière. UN ENFANT QUI AIMAIT LES MONSTRES... Aîné de deux enfants, Tim Burton passe l’essentiel de sa jeunesse en solitaire, se considérant lui-même comme un introverti. Dans sa ville natale de Burbank (Californie), qu’il définit comme l’antichambre d’Hollywood, il adore les salles obscures des cinémas où il voit et revoit les films de monstres comme Godzilla, Frankenstein et ses nombreuses suites, mais surtout ceux avec Vincent Price. Dans une interview, il dit: «… mon truc à moi ce sont les monstres. Déjà môme, je les aimais. Je me sentais proche d’eux: en marge de la société et incompris, comme eux. De plus, j’ai toujours eu un faible pour les outsiders, ceux que l’on pense méchants alors que, en fait, ils ne le sont pas. Ce sont des personnages attachants, très intéressants à explorer.» Il s’amuse à terroriser l’enfant de ses voisins en lui faisant croire que les extra-terrestres se préparent à envahir la planète. Très doué pour le dessin, il gagne un concours organisé pour décorer les camions de la ville. En 1979, il est embauché par les studios Disney, dont le siège est à Burbank, et travaille sur les concepts de The Black Cauldron. . . . Mais malgré sa bonne volonté, Burton ne parvient pas à dessiner ce que le studio désire et il quitte la société en 1984. PREMIER LONG METRAGE La chance lui sourit en 1985. La firme cinématographique Warner Bros. a passé un contrat avec l’acteur Paul Reubens qui incarne Pee-wee Herman, sorte d’enfant dans un corps d’adulte, pour réaliser un film dont il est la vedette. Tim Burton parvient à décrocher le poste de réalisateur. Avec un faible budget, Pee-wee’s Big Adventure n’est pas l’une des priorités du studio qui concentre son attention sur The Goonies, mais qui garde cependant un œil sur ce tournage record: le film est réalisé en moins d’un mois, sans aucun dépassement budgétaire. Succès surprise au boxoffice, le premier long métrage de Tim Burton divise la critique. Lucide, Burton refuse de réaliser la suite des aventures de Pee-wee afin de ne pas être catalogué. Trois ans plus tard, il est désigné pour réaliser Beetlejuice (un personnage qu’il a lui même imaginé), d’un budget de treize millions de dollars, dont un affecté aux effets spéciaux. Avec ce film, qui est, selon ses propres mots, une version parodique de The Exorcist, il pose un peu plus les bases de son univers joyeusement morbide, délicieusement poétique et comique. Emmené par l’interprétation totalement déjantée de Michael Keaton, le public découvre la jeune Winona Ryder, le film cartonne et récolte soixante-treize millions de dollars aux États-Unis seulement, et reçoit un Oscar pour le maquillage. L’HOMME CHAUVE-SOURIS Warner propose à Tim Burton de réaliser Batman. Séduit depuis toujours par la face cachée du héros, la double personnalité de Batman, Burton accepte. Pendant le tournage, il est sans cesse sous pression: son choix de prendre Michael Keaton pour interpréter le justicier masqué est contesté. Le costume en tissu bleu de la série devient noir, avec une fausse musculature. La Warner est inondée de plus de cinquante mille lettres de protestations des fans qui craignent de voir leur super-héros dénaturé. Mais le cinéaste ne veut rien lâcher, soutenu par ses principaux acteurs. Le film remporte quatre cent millions de dollars à l’échelle mondiale, et l’Oscar des meilleurs décors. Burton a désormais les coudées franches, mais le tournage l’a moralement vidé. Il souhaite revenir à un film plus intimiste. Ce sera Edward aux mains d’argent. www.caramba.lu LA RENCONTRE D’UNE VIE Burton sollicite le studio 20th Century Fox pour financer son film car la Warner veut impérativement lui faire réaliser la suite des aventures de Batman, et ne manifeste aucun intérêt pour ce scénario basé sur un dessin d’homme avec des mains-ciseaux qui, sans le vouloir, casse tout ce qu’il touche. Il choisit la Floride pour mettre en scène ce film largement autobiographique. C’est également la rencontre entre Burton et l’acteur Johnny Depp. Tant pour l’un que pour l’autre, l’alchimie est parfaite. C’est le début d’une amitié indéfectible et d’une collaboration artistique des plus prolixes. Nouvelle rencontre cinématographique entre le réalisateur-fan et son idole de toujours: Vincent Price tient le rôle de l’inventeur d’Edward. Ce sera malheureusement son dernier rôle à l’écran car le grand acteur décède peu de temps après le tournage. Véritable plaidoyer pour la tolérance, magnifié par l’interprétation habitée de Johnny Depp et de Winona Ryder, ainsi que la musique de Danny Elfman, ce quatrième long métrage est salué par l’ensemble de la critique comme un chef-d’œuvre. Triomphe commercial, il demeure aujourd’hui encore l’un des sommets de la filmographie de Tim Burton. LE PINGOUIN ET LA FELINE En 1992, il accepte de réaliser le deuxième volet des aventures de Batman. Cette fois-ci, le justicier masqué est confronté à Catwoman et au Pingouin, joués respectivement par Michelle Pfeiffer et Danny DeVito. Les dirigeants de Warner se sont mordu les doigts d’avoir refusé Edward Scissorhands; ils donnent donc une entière liberté artistique à Burton. Le film est encore plus noir et gothique que le premier volet et les fans sont au rendez- vous. Les images de la belle Michelle, alias Selina Kayle/Catwoman, en combinaison de simili cuir, hantent certainement encore la rétine de ces messieurs. Tandis que l’on frémit à l’idée que le Pingouin puisse vraiment devenir le maire de Gotham City. UN NOEL UN PEU SPECIAL L’année suivante, une surprise de taille arrive sur les écrans: The Nightmare before Christmas. Le scénario est basé sur un poème écrit par Burton à l’époque où il était chez Disney. Il rappelle le Grinch du Dr. Seuss, l’un des poètes favoris du cinéaste, avec Edgar Allan Poe. Il s’agit d’un film d’animation image par image, une technique artisanale pour laquelle Burton a une grande passion. La mise en scène va nécessiter trois ans. Pour la troisième fois consécutive, l’action se déroule à l’époque de Noël. Jack Skellington, squelette de son état, découvre avec fascination le QG du Père Noël: Christmas Town. Ce monde haut en couleur et plein de joie le fascine…aussi décidet-il de l’importer dans sa propre ville, dédiée elle à la fête d’Halloween. HOMMAGE ET ECHEC En 1994, Burton met en scène Ed Wood, récit de la vie farfelue d’Edward Davis Wood Junior, réalisateur affublé de façon posthume du titre de «plus mauvais réalisateur de tous les temps». Il sollicite Johnny Depp pour incarner un nouvel Edward qui, comme le précédent, entretient de nombreuses connexions avec son univers et sa vie. Avec cependant une nuance de taille: Burton est adulé alors que Wood fut dénigré. La relation entre Bela Lugosi, le célèbre acteur/ vampire, et Wood est un miroir de celle entre Vincent Price et Burton. Le scénario se concentre sur la période «fastueuse» d’Edward Wood. On le voit mettre en scène, non sans mal, trois films dont le légendaire Plan 9 from Outer Space. Pour la circonstance, Burton s’entoure de nombreux acteurs passés ou méprisés comme Bela Lugosi, la présentatrice de films d’horreurs Vampira et le lutteur Tor Johnson. Le film est tourné en noir et blanc. Tous ces choix expliquent probablement l’échec de l’un des meilleurs films de Tim Burton qui se surpasse comme rarement. Il retourne certaines séquences, à l’identique, des films de Wood avec une précision d’orfèvre. Généreux, il offre deux superbes cadeaux à Ed Wood: la rencontre avec Orson Welles (qui n’eut jamais lieu), et une première triomphale pour Plan 9 from Outer Space. Le film remporte deux Oscars: Martin Landau décroche l’Oscar du meilleur second rôle pour son interprétation de Bela Lugosi, et Rick Baker celui du maquillage, mais le film ne s’inscrit pas au box-office et Tim Burton connaît son premier échec commercial. LES MARTIENS QUENT... ATTA- Son nouveau projet est Mars Attacks!. Burton donne volontairement à son film un aspect ringard, dans le style des films de sciencefiction à petit budget des années 1950. Très éloigné du style gothique, expressionniste ou même coloré qu’on lui connaît (Pee-wee’s Big Adventure, Beetlejuice), la griffe de Burton se reconnaît à son humour. Ce sont des enfants qui sauvent la planète des envahisseurs (grâce à une chanson ringarde!) pendant que le président fait face à des journalistes qui se demandent si les martiens ont un sexe. C’est une version surprenante de The War of the Worlds de H.G. Wells. Malgré une pléiade de stars (Jack Nicholson, Glenn Close, Pierce Brosnan, Annette Bening, Sarah Jessica Parker, Natalie Portman, etc), le film n’emballe ni la critique, ni le public qui lui préfère Independence Day, film traitant du même sujet mais sur un ton plus dramatique et à grands coups d’effets spéciaux. 9 10 caramba magazine I movie news 12 I 2010 TIM BURTON - LE MAGICIEN DU CINEMA LE CAVALIER SANS TETE ET UNE ARMEE DE SINGES Tim Burton se tourne pleinement vers la réalisation de Sleepy Hollow: ambiance sombre et gothique, cadavres décapités en série, humour noir, démon sans tête… Toujours peu enclin aux effets spéciaux numériques, qui sont limités au strict minimum pour un film de ce genre, Burton concentre toute l’attention de son équipe artistique sur les décors, allant jusqu’à réaliser lui-même certains arbres de la forêt. Appuyé par Johnny Depp, Christina Ricci, Michael Gough, Christopher Lee et Christopher Walken dans le rôle du cavalier sans tête, le cinéaste renoue avec le succès critique et commercial Ainsi, le XXIe siècle s’ouvre de manière ambivalente pour Tim Burton. Le succès de Sleepy Hollow, cependant très loin de ses premiers films, lui permet de retrouver le final cut, autrement dit le montage final, perdu après Ed Wood. Néanmoins, Burton n’est toujours pas en position de force. En 2001, il accepte de réaliser un remake de The Planet of the Apes. Pendant le tournage, il se sépare de l’actrice Lisa Marie qu’il a épousée huit ans auparavant, et rencontre Helena Bonham Carter qui va devenir sa nouvelle épouse. Il perd également son père. Le film obtient de bons résultats, atteignant les cent soixante-treize millions de dollars de bénéfices sur le sol américain. RELATION PERE-FILS OU L’HISTOIRE D’UN GROS POISSON... Deux ans plus tard, le studio Columbia contacte Burton pour mettre en scène Big Fish. Entre-temps, sa femme lui a donné un fils. Le film raconte l’histoire d’un homme, William, qui va devenir père mais qui va également perdre le sien. Edward, le père raconte à son fils l’histoire de sa vie, pleines d’aventures incroyables et rocambolesques. William tentera de démêler le vrai de la fantaisie. Tim Burton ne peut que se retrouver dans cette histoire dont les événements sont très synchrones avec sa vie. Ewan McGregor tient le premier rôle. Le style du cinéaste change d’orientation, mais sa griffe est visible: sorcière, loupgarou, géant, nains… VIVE LE CHOCOLAT! Tim Burton concrétise en 2005 un projet vieux de plus de quinze ans: mettre en scène le chef-d’œuvre de Roald Dahl, Charlie and the Chocolate Factory. Pour la quatrième fois, Johnny Depp est en tête de la distribution. Il campe un Willy Wonka complètement survolté, rappelant le revenant Beetlejuice, et dont l’apparence ressemble, à certains égards, au personnage d’Alex dans Clockwork Orange de Stanley Kubrick. Ce dernier est cité avec la scène de la barre chocolatée télévisuelle: le film dans lequel la barre est projetée est 2001: A Space Odyssey. À titre d’anecdote, cent vingt mille litres d’un mélange couleur chocolat sont fournis par Nestlé. Si l’esthétique gothique habituelle fait place à un univers plus coloré, il n’en reste pas moins que la poésie propre à Burton demeure, ainsi le plan final avec la maison des Bucket arrosée par des canons à neige. www.caramba.lu 11 AU PAYS DES MERVEILLES ET AUTRE FEERIES Cette année, Disney présente le nouveau film de Tim Burton: Alice in Wonderland avec Johnny Depp, Mia Wasikowska, Anne Hathaway, Helena Bonham Carter et Crispin Glover. Il s’agit d’une adaptation bien évidemment très personnelle de l’un des plus grands contes de tous les temps qui donne lieu à un film d’aventures fantastiques en relief 3D. Adapté librement des aventures d’Alice in Wonderland (1865) et d’Alice Through the Looking Glass (1871) de Lewis Carroll, le film de Tim Burton met en scène des personnages emblématiques de la littérature pour enfants et impose un univers visuel fascinant. LA MARIEE ETAIT EN NOIR L’HOMME AUX RASOIRS Quatre mois plus tard, The Corpse Bride arrive sur les écrans. Ce nouveau film d’animation a été tourné en parallèle de Charlie and the Chocolate Factory. Pour la circonstance, Burton s’entoure de ses collaborateurs habituels: Johnny Depp, Helena Bonham Carter, Christopher Lee, Albert Finney et Michael Gough notamment prêtent leurs voix aux marionnettes. Le scénario de Burton est basé sur un conte russe qu’un de ses collaborateurs lui a raconté, pendant le tournage de The Nightmare before Christmas. Le cinéaste en profite pour égratigner un peu la bourgeoisie, présentée comme terne, cynique et arriviste, et afficher sa préférence pour le monde des morts, nettement plus haut en couleur et plus animé. Le résultat final est saisissant, très proche des œuvres de Jean Cocteau et de Bertolt Brecht. Pour l’anecdote, Burton a avoué s’être étonné lui-même, car il a dessiné ses principaux personnages sans penser à Depp, Helena Bonham Carter, Christopher Lee. Il retrouve la veine gothique et macabre de Sleepy Hollow avec Sweeney Todd: The Demon Barber of Fleet Street, sorti en 2008. Il s’agit d’une adaptation de la comédie musicale de Stephen Sondheim, mise en scène en 1979, dans laquelle le barbier est présenté comme une victime de la société. Après avoir croupi pendant quinze ans dans une prison australienne, Benjamin Barker s’évade et regagne Londres avec une seule idée en tête: se venger de l’infâme Juge Turpin qui le condamna pour lui ravir sa femme, Lucy, et son bébé, Johanna. Adoptant le nom de Sweeney Todd, il reprend possession de son échoppe de barbier, située audessus de la boulangerie de Mme Nellie Lovett. Tim Burton sollicite Johnny Depp pour le rôle du barbier et son épouse Helena Bonham Carter pour incarner Mrs Lovett, la vendeuse de tourtes à la viande. Alan Rickman incarne le corrompu juge Turpin dont Sweeney Todd veut se venger. On ne connaît pas encore le sort de son Alice, que Tim Burton s’intéresse déjà à une autre créature blonde made in Disney: Sleeping Beauty. Selon le site Ain’t it cool, le réalisateur envisagerait de remettre au goût du jour la belle Aurore. Pour l’heure, elle a bénéficié d’un film d’animation en 1959, réalisé par Clyde Geronimi pour les studios Disney. On l’a aperçue aussi dans Shrek the Thrid, où elle se prénommait Beauté et souffrait de narcolepsie. Tim Burton ne va pas se contenter, on s’en doute, d’une nouvelle adaptation gnangnan: il veut mettre en lumière la méchante du conte de Charles Perrault et des frères Grimm, la fée Carabosse qui plonge Aurore dans un sommeil de cent ans. Le projet devrait s’intituler Maleficent. La promesse d’un film sombre et déjanté qui devrait ravir même les fans de la première version. Adrienne 12 caramba magazine I movie news 12 I 2010 INTERVIEW LEA LINSTER KOCHEN, LEIDENSCHAFT UND KINO WENN DU DEINEN BERUF MIT LIEBE MACHST, KANN ER DICH ÜBERALL HIN BRINGEN. Würdest du gerne mal in einem Luxemburger Film mitspielen, eventuell sogar kochen? Wenn etwas mich begeistert, kann ich alles machen, was ich will. Diese Eigenschaft habe ich immer behalten. Ich würde wahrscheinlich keine Zeit dafür finden. Es wurden aber schon Filmszenen bei uns im Restaurant gedreht. Du bist ja mittlerweile schon fast so bekannt und beliebt wie sonst nur Schauspieler es sind, bedeutet das für dich Spaß oder auch Stress? Bekannt sein ist die eine, es genießen zu können die andere Seite. Beides macht mir viel Freude und diese Freude gebe ich auch gerne zurück. Kannst du dich noch an dein erstes Kinoerlebnis erinnern? Ich ging in Mersch ins Kino, ich habe mir gerne „Zorro“ angeschaut. Diesen Zorro habe ich sehr gemocht... weil er ein gut aussehender Typ war, ein bisschen geheimnisvoll mit dieser Maske, er hat sich immer für das Gute eingesetzt, war sehr sportlich, konnte von einem Dach direkt aufs Pferd springen. Er war allseits beliebt, auch bei den schönsten Frauen, er war für mich ein fantastischer Mann. Als ich damals im Alter von 5 Jahren mit meinem Großvater ins Kino ging hat er meine Leidenschaft für die „Zorro“ Figur mit mir geteilt, das war das Allerschönste. Ich war in diesen Zorro verliebt und mein Großvater ließ mir dieses Glück, ein wunderbares Geschenk. Inspiriert dich das Kino zum Kochen? Nicht sonderlich zum Kochen, sondern zu allem was ich tue. Ich bin früher sehr oft ins Kino gegangen, aus jedem Film habe ich mir etwas herausgenommen, was mir gut gefiel, das ich im Leben weiter nutzen konnte. Wie bist du zur leidenschaftlichen Köchin geworden? Ich bin so geboren, schon als kleines Mädchen waren gutes Essen und gute Gerüche das Einzige was mich interessierte. Ich hatte schon immer gute Sinnesorgane, einen guten Geschmackssinn, eine gute Nase. Ich konnte immer sofort erkennen was gekocht wurde, auch wenn es mal daneben ging. Ich konnte herausfinden wenn ein Geschmack nicht perfekt war. Das war für mich selbstverständlich, alles musste gut riechen und wunderbar schmecken. Was hältst du von der Luxemburger Filmproduktion? Ich finde es schön, dass hier im Lande so viele Filme produziert werden, ich frage mich wo die Filmteams nach den Dreharbeiten essen, wir sehen diese Leute viel zu selten hier im Restaurant, das würde Ihnen doch sicher Freude bereiten. Michael Caine kam einmal mit seiner Frau zum Essen hierher, das war fantastisch, das macht Freude. Musiker aus der Philharmonie sind auch gern gesehene Gäste. Wie bekommst du all deine Talente unter einen Hut: dein Restaurant, Bücher oder Kolumnen schreiben, Fernsehen, Kochkurse, deine Familie, Freunde, etc.? Ja, ich trage viele Hüte, aber das Hauptthema bleibt immer das Kochen. Jeder weiß heute, nur kochen allein reicht nicht aus zum Leben. Ich habe dies schon sehr früh erkannt und konnte dem entgegen wirken. Vor über 20 Jahren hat mich Alfred Biolek zum ersten Mal ins Fernsehen eingeladen. Damals sagte man mir, ich käme gut rüber, als ob ich bei den Zuschauern im Wohnzimmer wäre. Schon damals brauchte ich mich nicht zu verstellen, das hat mir immer sehr geholfen. Auch wenn ich Fotos von mir machen lasse, beim Lachen lachen die Augen mit, auch meine Grübchen helfen mir sehr, die sind echt. Andererseits bringen die vielen Verpflichtungen auch viele Reisen mit sich, was einen vollen Einsatz fordert. Hinzu kommen die wichtigen Engagements hier im Restaurant. Mein Kalender ist immer gut gefüllt, ich danke Gott für die Kraft, die er mir mitgegeben hat, all dies durchzustehen. Es gibt ja momentan einen richtigen Koch-Boom im Fernsehen und im Kino, warum kommt das Kochen bei den Zuschauern so gut an und was bringt es den Menschen zu Hause? Oft wird gesagt, es gäbe zu viele Kochsendungen, doch für jeden ist etwas dabei. Die Zuschauer haben immer die Wahl. Die Menschen können immer auswählen, ob bei den Kochsendungen oder bei dem, was sie essen. Das Essen interessiert jeden, auch wenn er nicht selber kocht, wir essen ja alle mindestens zwei bis drei Mal am Tag. Es wird höchste Zeit, dass die Leute sich wieder mehr für das interessieren was sie selber essen. Wenn wir anderen Menschen überlassen, mit was wir leben, wie gut oder wie schlecht, finde ich das einen schlimmen Fehler. Die verschiedenen Fernsehsendungen vermitteln dem Zuschauer die gesunde Esskultur auf eine sexy Art. Die Köche werden zu Künstlern, teilweise zu Stars, das macht das gute Essen fürs Publikum wesentlich interessanter. Ohne die Kochshows würden die Menschen vielleicht ganz aufhören, richtig zu kochen. Wie reagieren deine Fans auf deine Kochtipps, wie sind die Reaktionen der Zuschauer? Ich ernte sehr viel Zuspruch. Großes Glück habe ich mit dem Feedback meiner deutschen Fans. Diese positiven Reaktionen berühren mich sehr, verführen mich dazu, es noch besser zu machen. Das war immer ein Wunsch von mir, den Menschen zu helfen, ihr eigenes Kochen zu verbessern. Oft machen sie sich zu viel Arbeit für zu wenig Resultate, da versuche ich ihnen die Balance zurückzubringen. www.caramba.lu Gibt es unter den Fernsehköchen eine starke Konkurrenz oder seid ihr alle befreundet? Unter Köchen wissen wir alle, wieviel Arbeit und Leidenschaft es benötigt gut zu kochen. Dieser Beruf braucht nicht nur Talent, sondern auch den Willen und die Ausdauer, es durchzustehen. Darin respektieren sich die Köche gegenseitig. Jeder hat seine Art zu kochen, jeder hat seine Fans, seine Zielgruppe. Würdest du allen gefallen hättest du doch irgendwo keinen eigenen Stil. Wie kam deine enge Beziehung zu unseren deutschen Nachbarn zustande? Erst wenn du das, was du tust gerne machst, bekommst du den Erfolg der dir zusteht, aber du musst echt sein. Es ist wir mit dem „Kachkéis“: er ist nur gut wenn er klebt. „Wann e pecht, dann ass en echt“ (lacht). Was ich bei den deutschen Fans besonders mag, ist, dass sie mich für etwas schätzen, das ich sowieso tue, das ist für mich das schönste Geschenk. Kocht Lea auch noch nach Feierabend zu Hause? Abends ist es meist viel du spät, aber an freien Tagen finde ich immer noch viel Freude am Kochen, es hat einen therapeutischen Effekt. Wenn du Lust und Appetit auf ein bestimmtes Essen hast, und du bereitest es mit deinen eigenen Händen zu um es dann zu genießen, oder anderen damit Freude zu bereiten, das ist ein fantastischer Prozess, und den geniesse ich schon mein Leben lang. Findest du überhaupt noch Zeit zum Entspannen? Wenn ja, wie? Ich gehe wirklich gerne ins Kino.Wenn ich nach einem langen anstrengenden Tag ins Kino gehe, kann ich mich dort richtig verwöhnen lassen, weil alles für mich getan wird, damit ich mal so richtig abschalten kann und das genieße ich dann richtig. Ich tue nichts, wozu ich mich zwingen muss, lasse mich auch gerne mal überraschen. Du solltest den Augenblick genießen können, denn Dinge können sich sehr schnell verändern. Was hältst du überhaupt von den aktuellen Trends in der internationalen Küche? Mann muss nicht immer Neues erfinden. Es ist auch fantastisch wenn jemand etwas kann, und versteht es in einen neuen oder einen persönlichen Kontext zu setzen. Was ist eigentlich deine Lieblingsspeise? Es gibt verschiedene Speisen die ich mag. Ich esse sehr gerne frisch gemachte Suppen, aber auch „Kallefskapp“. Essen soll ncht nur Kalorien darstellen, sondern auch eine Wohltat sein. 13 Was bedeutet das kulinarische Kino auf der Berlinale für dich? Es gibt ein Buch in dem steht, dass ich immer Schauspielerin werden wollte. Wenn wir hier im Restaurant mit Kunden Geburtstag feiern, sage ich immer beim Kerzen ausblasen: „Passen Sie auf was Sie sich wünschen, denn hier gehen alle Wünsche in Erfüllung.“ Heute merke ich, dass das Kochen mich überall dahin bringt, wo ich hin wollte, wie z.B. auf die Berlinale. Wenn du deinen Beruf mit Liebe machst, kann er dich überall hin bringen. Carte Blanche Welchen Film würdest du gerne mal wieder im Kino sehen und warum? Ich liebe die Filme von Luis Buñuel z.B. „Le charme discret de la bourgeoisie“ oder von Alfonso Arau „Bittersüße Schokolade (Like Water for Chocolate)“ oder den Film, den ich im letzten Jahr bei der Berlinale begleitet habe und der mir sehr gut gefiel „Pranzo di Ferragosto“. Das Interview führte Dan Vinkowski Der Film «Pranzo di Ferragosto» ausgesucht von Léa Linster läuft im März im CineAriston Alle Infos unter www.caramba.lu Photos: Claude Piscitelli KULINARISCHES KINO - BERLIN Gerade von der Bühne des kulinarischen Kinos hier in Berlin, wie fühlst du dich Léa? Wunderbar, ich mache das hier jetzt schon zum zweiten Mal. Einige lustige Sachen sind passiert.Wir hatten das Menü im Vorfeld am Telefon geplant, ehe ich den Film des Abends überhaupt gesehen hatte. Es hat alles sehr gut zum Thema gepasst. Außerdem habe ich die amerikanischen Macher des Films schon gekannt, ich habe diesen Film rund um den Wettbewerb ausgewählt, weil ich das Thema ein bisschen kenne. Die Zuschauer sollen sehen, welcher Stress hinter der Erschaffung solcher Pâtisserie-Kreationen steckt. Es hat mich verwundert, dass sich die Franzosen überhaupt so bei der Arbeit filmen ließen. Wäre dies ein Film, den man bei uns in Luxemburg zeigen könnte? Da ja auch ein Luxemburg Betrieb, Gérard Cayotte aus Esch, im Film vorkommt, wäre es sicher wünschenswert, den Zuschauern in Luxemburg den Film zu zeigen. Eine Szene aus dem Film: Kings of Pastry Findest du hier in Berlin überhaupt noch die Zeit, andere Dinge zu tun, oder hast du zu viel Stress? Ich habe nicht so viel Stress, ich bin jemand der vieles machen kann. Wie man es auch in dem Film „Kings of Pastry“ sieht, können Menschen, die richtig wollen auch vieles tun, und ich bin so ein Mensch. Wenn du dir den amerikanischen Chef aus Chicago im Film anschaust, der schon so vieles erreicht hat und trotzdem im Wettbewerb „Meilleur Ouvrier de France“ mitmacht, finde ich das einfach cool. Auch als er den ersten Preis nicht gewann, wurde gefeiert. Dieser Film zeigt wieder einmal: „Dabei sein ist alles“, du musst nicht immer gewinnen, um professionell besser zu werden. Hinter uns sitzt gerade dein deutscher Fernseh-Entdecker Alfred Biolek. Könntest du dir vorstellen, so wie er Kochen und Talk in einer Fersehsendung zu verbinden? Alles ist möglich, nur der Kontext muss stimmen, damit man sich selbst treu bleiben kann. Dies ist mir das allerwichtigste, egal wie viel du zu tun hast, egal wie viel Erfolg du hast. An dem Tag, an dem du dir nicht mehr selber treu sein kannst, hast du verloren. 14 caramba magazine I movie news 12 I 2010 BERLINALE WORLD PREMIERE SHUTTER ISLAND Leonardo diCaprio with fans Martin Scorsese Wim Wemders Michelle Williams Fatih Akin Mark Ruffalo Sir Ben Kingsley with his wife Daniela Lavender ACTUELLEMENT DANS LES CINEMAS CARAMBA www.caramba.lu 15 TAPIS ROUGE « ROTER TEPPICH « MOMENTE DES FOTOGRAFEN CLAUDE PISCITELLI Dieter Kosslick - Festival Director Tobias Moretti Gérard Depardieu Thomas Gottschalk Katja Riemann Heike Makatsch Robert Stadlober Goldener Bär – Grosser Preis der Jury: Honey von Semih Kaplanoglu Silberner Bär – Großer Preis der Jury: If I Want To Whistle, I Whistle von Florin Serban Silberner Bär – Beste Regie: Roman Polanski (The Ghost Writer) Silberner Bär – Bester Darsteller: Grigori Dobrygin und Sergei Puskepalis (How I Ended This Summer) Silberner Bär – Beste Darstellerin: Shinobu Terajima (Caterpillar) Silberner Bär – Bestes Drehbuch: Wang Quan’an und Na Jin (Apart Together) Silberner Bär – Herausragende künstlerische Leistung in der Kategorie Kamera: Pavel Kostomarov (How I Ended This Summer) Alfred-Bauer-Preis: If I Want To Whistle, I Whistle von Florin Serban Preis für das beste Erstlingswerk: Sebbe von Babak Najafi WINNERS Moritz Bleibtreu Isabelle Adjani 60. Internationale Filmfestspiele Berlin 400 Filme aus 18 Ländern 4000 Journalisten aus 80 Ländern 300.000 Kinobesucher FACTS Dimanche 21 mars, la mode fait son show à Belvalplaza. Fêtez le premier jour du printemps et plongez dans l’univers de la mode. Venez assister au Fashion & Dance Show qui animera votre centre commercial. Et pour encore plus de plaisir, toutes vos boutiques préférées seront exceptionnellement ouvertes de 14h à 18h. Fashion attitude recommandée ! www.belvalshopping.com BP_Ann_dbleA4_fashion week_prod.indd 1-2 18/02/10 17:13:42 18 caramba magazine I movie news 12 I 2010 OPERA IN CINÉMA Les plus grands opéras des plus grands compositeurs retransmis dans la Salle des Premières de votre CineBelval en direct des plus grandes scènes d’Europe, en haute définition et avec un son surround élaboré. LIVE, Gran Teatre del Liceu - Barcelona: Mozart; Die Entführung aus dem Serail, Créé en 1782 à Vienne, L’Enlèvement au Sérail est un Singspiel de Mozart dans la tradition de l’Opera Buffa italienne ou de l’Opéra Comique français. Il déborde de musicalité et Mozart y met tout son génie. Le contenu est une «turquerie», très à la mode à l’époque, qui projette le spectateur dans un monde oriental riche et opulent. 21.04.10 LIVE, Scala di Milano: Wagner; Das Rheingold Première partie de la tétralogie «Der Ring der Nibelungen» de Wagner, Das Rheingold eut sa première en 1869 à Munich. « On n’a jamais composé ainsi », écrivait Wagner à son ami Franz Liszt. Il suffit à Wagner d’un premier accord tenu les 137 premières mesures de l’œuvre pour faire se recréer le monde devant le spectateur, évoquer son éternité en même temps que ses métamorphoses. 26.05.10 LIVE, Puccini; La Tosca La Tosca de Puccini fut représenté pour la première fois à Rome en 1900 et rencontra un échec complet. Puccini avait un talent incroyable pour la mise en scène, il «peignait des tableaux» afin de créer l’ambiance acoustique adéquate à la situation dramatique de ses personnages. Maître d’orchestration brillant, il utilisait toutes les couleurs musicales à sa disposition., Juin 2010 LIVE, Tchaïkovski; La dame de pique Tchaïkovski composa l’opéra La Dame de Pique à Florence en 1890, d’après un livret de son frère et basé sur la nouvelle de Pouchkine. La commande venait du directeur des Théâtres Impériaux de St-Petersbourg qui souhaitait un opéra « à la française ». Tchaïkovski est souvent décrit comme un romantique sentimental, mais on oublie de préciser que c’était un professionnel consommé. Du point de vue musical, les éléments qui composent La Dame de pique sont d’une grande diversité. 01.07.10 pour des informations sur le programme OPERA in CINEMA 2010 contactez nous: tél: +352 57 57 58 - [email protected] - www.caramba.lu www.caramba.lu 19 FESTIVALS 1) HORS-JEU (THE OFFSIDERS) en présence de KASIA ADAMIK, réalisatrice Dimanche 28 février au cinéma Forum, Sarreguemines à 20h00 Lundi 1er mars au Kinosch (KUFA) Esch-sur-Alzette à 20h30 Mardi 2 mars au cinéma Utopolis, Longwy à 20h30 Mercredi 3 mars au cinéma La Scala, Thionville à 20h30 2) UN CONTE D’ETE POLONAIS (TRICKS) en présence de DAMIAN UL, acteur Lundi 8 mars au cinéma Forum, Sarreguemines à 20h00 Mardi 9 mars au Kinosch (KUFA), Esch-sur-Alzette à 20h30 Mercredi 10 mars au cinéma Utopolis, Longwy à 20h30 Jeudi 11 mars au cinéma La Scala, Thionville à 20h30 Vendredi 12 mars au cinéma Kino 8 1/2, Saarbrücken à 20h00 3) LES RAIES (PREGI/THE WELTS) en présence de MAGDALENA PIEKORZ, réalisatrice et de WOJCIEK KUCZOK, scénariste Samedi 13 mars au cinéma Kino 8 1/2, Saarbrücken à 20h00 Dimanche 14 mars au cinéma La Scala, Thionville à 20h30 Lundi 15 mars au cinéma Forum, Sarreguemines à 20h00 Mardi 16 mars au Kinosch (KUFA), Esch-sur-Alzette à 20h30 Mercredi 17 mars au cinéma Utopolis, Longwy à 20h30 en avril place au Festival Films from the Isles du 10 au 18 avril 2010 Quand l’aventure des cinémas Caramba a commencé il y a environ 10 ans, l’idée d’un petit festival consacré aux «Films from the Isles” est née. Nous relancerons cet événement au printemps, du 10 au 18 avril 2010, à l’occasion de notre 10ème anniversaire. Durant cette semaine d’avril, quelques productions récentes et remarquables du Royaume-Uni et de la République d’Irlande seront à l’affiche. Les cinq cinémas du groupe Caramba participeront à cet événement: CineBelval, CineAriston, CineKinosch, CineKursaal et CineLeParis. A vous de décider si vous préférez l’atmosphère de la haute technologie numérique moderne ou plutôt le cinéma intime. Ne manquez pas le nouveau Festival du Film important au Luxembourg! Le Royaume-Uni a eu un grand impact sur le cinéma moderne et possède une des industries du cinéma les plus respectées dans le monde. En dépit d’une histoire de productions réussies, l’industrie est caractérisée par une discussion sur son identité et les influences du cinéma américain et européen. Il semble ne pas y avoir de définition officielle d’un film britannique sur un plan culturel: “L’industrie du cinéma est un mélange de commerce et de culture, d’affaires et d’art”. L’industrie du cinéma britannique a produit certains des plus grands acteurs, directeurs et films, inclus Sir Alfred Hitchcock, Sir Charlie Chaplin, Stephen Frears, Ridley Scott, Ken Loach, Stephen Daldry, Danny Boyle, Sir Laurence Olivier, David Niven, Sir Michael Caine, Sir Sean Connery, Sir Anthony Hopkins, Dame Helen Mirren, Ralph Fiennes, Jeremy Irons, Dame Judi Dench, Daniel Day-Lewis, Sir Ben Kingsley et Jude Law. Les films irlandais sont plus populaires que jamais. Par le développement important des jeunes réalisateurs, le cinéma irlandais correspond maintenant au courant artistique que l’Irlande a toujours apprécié dans la littérature et le théâtre: La disproportion des oeuvres en comparaison de la taille du pays. Les cinéastes lauréats de prix incluent Jim Sheridan et Neil Jordan, des stars populaires comme Cillian Murphy et Colin Farrell jouent dans de grands films. Le programme détaillé dans notre prochain magazine et sous www.caramba.lu 20 caramba magazine I movie news 12 I 2010 VOUS Y ÉTIEZ ? CINE KISS AU CINEBELVAL Photos: Claude Piscitelli VENDREDI 12 FEVRIER 2010 AVEC LE FILM VALENTINE’S DAY Photos: Claude Piscitelli ...des membres du jury durant la séléction Sandra & Thierry ont gagné le voyage à Florence offert par Voyages Flammang et Luxair www.caramba.lu 21 AVANT PREMIÈRE - UP IN THE AIR Photos: Claude Piscitelli VENDREDI 15 JANVIER 2010 MAGIC LADIES NIGHT NUIT DE LA GLISSE MARDI 16 FEVRIER 2010 Photos: Claude Piscitelli Photos: Kerstin Smirr / L’essentiel MARDI 16 FEVRIER 2010 22 caramba magazine I movie news 12 I 2010 CARAMBA - BACKSTAGE 10 QUESTIONS AUX MAGICIENS... Fritz Nosbaum (Ariston, Kinosch, Kursaaal) Vorführer in der Projektionskabine isoliert ist und nur per Funk Kontakt zum restlichen Personal hat. 3. Wie verläuft dein Tag im Kino? Ich beginne meinen Arbeitstag etwa eine halbe Stunde vor der ersten Vorstellung, also meistens zwischen 14:00 und 15:00 Uhr. Dann bereite ich das Kino vor, d.h. ich zähle die Kasse, lege den ersten Film ein, stelle sicher dass alle Filme für den Rest des Tages vor Ort sind usw. Wenn die ersten Gäste eintreffen, verkaufe ich Eintrittskarten und Snacks. Meistens versuche ich die Vorstellung pünktlich zu beginnen. Wenn es soweit ist schliesse ich die Türen des Saals und starte den Filmprojektor. Ab dann ist meine Rolle (hoffentlich!) passiv, denn jetzt geht es darum den korrekten Ablauf des Filmes zu überwachen. Da wir in den Kinos Kursaal und Kinosch ausschliesslich 35mm Filme abspielen ist diese permanente Kontrolle ein wichtiger Aspekt um Kratzer, Filmrisse und ähnliche Pannen, die die Qualität der Vorstellung doch stark beeinträchtigen würden, zu vermeiden. Falls dann doch ein Patzer vorkommt ist es an mir sofort einzugreifen. 4. Was verlangt dir den größten Arbeitseinsatz ab in deinem Job? 1. Wie hast du deine Leidenschaft fürs Kino entdeckt? Die bewegten Bilder übten schon in meiner Kindheit eine magische Anziehungskraft auf mich aus. Ich erinnere mich noch sehr gut an meinen ersten Kinobesuch. Das war irgendwann Mitte der Achtziger, als wir mit der Schule Das Letzte Einhorn anschauen gingen. Diese riesige Leinwand, die farbigen Bilder, das sind Eindrücke die auf meine Kinderaugen sehr prägend gewirkt haben. Von da an schleppten meine älteren Brüder regelmässig mit; als Siebenjähriger habe ich mir z.B. Star Trek IV - The Voyage Home in der Originalfassung mit französischen Untertiteln angesehen. Ich habe zwar kein Wort verstanden, aber Spass hat es mir trotzdem gemacht! Ab dann war ich dem Bann des Kinos verfallen. Als ich Mitte Zwanzig war und als Student einen Job suchte, wurde ich bei Caramba mit offenen Armen empfangen. Raymond Massard hat damals das Ariston übernommen und auf Vordermann gebracht. Ich war dort erst als Kassierer tätig, später dann als Vorführer im gesamten CarambaNetz und schliesslich, nach Beenden meiner Studien, zusätzlich in den Büros für die Programmgestaltung. Nun habe ich fast jeden Tag einen Grund für einen Kinobesuch, und obwohl ich zwischenzeitlich weiss wie das bewegte Bild auf die Leinwand gezaubert wird, sozusagen selbst vom staunenden Kind zum Magier geworden bin, hat es nichts von seiner Faszination eingebüsst! 2. Welchen Unterschied gibt es für dich zwischen einem kleinen lokalen Kino und einem großen Kinokomplex? Die kleinen Kinos der Caramba sàrl sind ausschliesslich One-Man-Shows, will heissen dass eine einzige Person für den Betrieb ausreichend ist. Von daher nimmt man alle Rollen die zum reibungslosen Ablauf nötig sind selbst in die Hand. Das fängt mit der Begrüssung der Gäste an, geht über den Karten- und Snackverkauf bis hin zum Start der Vorstellung. Somit hat man einen sehr engen Kontakt mit den Leuten und eigentlich ein permanentes Feedback. Sei es über die Qualität der Vorstellung, sei es eine Meinung oder gar Diskussion zu aktuellen Filmen. Im Komplex ist dies schwer möglich da man als Mir ist es wichtig die Vorstellungen möglichst pünktlich zu starten. Manchmal wird es sehr knapp mit den Zeiten zwischen den Vorstellungen, wenn z.B. die Dauer der Filme falsch mitgeteilt wurde. An solchen Tagen tue ich alles in meiner Macht stehende, doch noch rechtzeitig zu beginnen. 5. Wie bewältigst du Stresssituationen? Die beste Art Stress zu bewältigen ist ihn gar nicht erst aufkommen zu lassen. Dazu ist es wichtig sich gut vorzubereiten und genau zu wissen, was man wann und warum tut. Wenn es dann doch mal stressig wird, hilft es manchmal einen Schritt zurückzutreten und tief durchzuatmen. 6. Erlebst du manchmal entspannende Momente im Kino? Klar gibt es die. Meistens nach Feierabend! 7. Wie siehst du die Zukunft, die Entwicklung des Kinos? Meiner Meinung nach liegt die Zukunft in der digitalen Technik. Sie wird sich immer weiter verbreiten, denn abgesehen von ein paar Kinderkrankheiten ist sie in vielen Aspekten der bewährten 35mm Technik überlegen. Die Bild- und Tonqualität ist von der ersten bis zur letzten Vorstellung konstant gleich gut, was bei 35mm durch natürlichen Verschleiss des Trägermaterials nicht gewährleistet ist. Die Transporte der digitalen Filmkopien sind um ein Vielfaches einfacher zu handhaben. Dem Starten des Films geht kein sorgfältiges einlegen mehr voraus, und der gesamte Star www.caramba.lu 23 ...DES CINEMAS CARAMBA (EPISODE 1) tvorgang ist um ein Vielfaches einfacher. Das Zurückspulen des Films entfällt ebenfalls. Meiner Meinung nach überwiegen die Vorteile des digitalen Mediums. Ich persönlich fände das komplette Verschwinden des 35mm Films allerdings sehr schade, weil meiner Meinung nach Bildflackern, Kratzer und gelegentliche Filmrisse zum Kinofeeling dazugehören. Ich bin nunmal damit gross geworden und möchte es, aller digitalen Bildqualität zum Trotz, nicht aus dem Kino verbannt sehen. 8. Welche Stärken lässt du in das CarambaTeam fließen? Ist das jetzt ein Bewerbungsgespräch? 9. Erzähle uns deine liebste Kino-Erinnerung! Puh... Das wird schwierig, weil ich sehr viele gute Erinnerungen an das Kino habe. Man könnte sagen dass die Entstehung des CineBelval, die ich von der Planungsphase bis zum ersten Öffnen des Vorhangs in Saal 1 miterleben durfte, ein grossartiges Erlebnis war. Längst nicht so grandios, aber viel beeindruckender war für mich eine Vorstellung morgens für Schulklassen. CineAriston war mit ca. 150 Kindern besetzt und es lief Ice Age 2. Das synchrone Lachen aus 150 Kinderkehlen ist mit das Schönste an das ich mich spontan erinnere! 10. Welchen Abend mit welchem Film würdest du gerne im Kino veranstalten? Einen meiner Lieblingsfilme,The Big Lebowski, haben wir ja kürzlich auf die Leinwand zurückgebracht. Ich möchte definitiv ein paar der älteren Tarantino-Filme, wie Pulp Fiction oder Reservoir Dogs, wieder sehen. Eine Star Wars Nacht wäre auch sehr interessant. Pascale Schu (Ariston, Kinosch, Kursaaal) 1.Comment as-tu découvert ta passion pour le cinéma? La passion pour le cinéma, c’est une chose innée pour moi. Ma famille a toujours été impliquée dans le business; mes grand-parents étaient propriétaires du Kursaal à Rumelange. Dès ma plus tendre enfance j’ai vécu la routine, je regardais mon grand-père faire les projections, j’aidais ma grand-mère en caisse... Puis, adolescente, j’ai un peu perdu la passion pour le 7ème art jusqu’à ce que, en 2006, Caramba m’offert un emploi comme responsable de salle. Je suppose que tous les membres de la famille ont quelques gouttes d’huile de projecteur dans le sang! On n’y échappe pas. 2.Quelle est, pour toi, la différence entre les cinémas de proximité et un grand complexe de plusieurs salles? Les cinémas de proximité offrent aux clients une certaine intimité; nous avons beaucoup d’habitués qui nous rendent visite au moins 2 ou 3 fois par mois. Certaines familles préfèrent se rendre aux petits cinémas parce que, comme ils disent, ils sont plus au calme. Les multiplexes, c’est la façon moderne d’aller au cinéma, c’est l’aventure, mais les petits cinémas ont conservé une certaine nostalgie non sans avoir suivi le progrès technique. 3. Comment se déroule ta journée au cinéma? Cela dépend du cinéma dans lequel je travaille, mais chose commune dans tous les cinémas, c’est de d’abord contrôler le bon fonctionnement des éléments dans la cabine de projection. Sans cela, pas de film! Puis je prépare ma caisse et j’attends les clients. Je fais la projection, les contrôles en salle, je nettoye la salle pendant les séances et je m’occupe de tâches qui viennent en cours de journée. Puis, à la sortie du dernier film, je „ferme“ la cabine (càd je veille à ce que tous les machines soient éteintes) et puis le cinéma. 4.Qu’est-ce qui te demande le plus grand engagement dans ton boulot? Je travaille d’après la devise de mon grandpère: „même si le chaos total reigne en cabine, il faut jamais que le client ne le remarque“... the show must go on! Pour moi, il n’y a rien de plus satisfaisant qu’une séance qui s’est déroulé parfaitement et d’où les clients sortent contents. 5. Comment est-ce que tu gères les situations de stress? D’abord il faut garder son sang-froid et la tête claire. Tous les responsables de salle ont des routines qui les aident à gérer les situations de stress, en caisse comme en cabine. Il faut garder l’esprit ouvert, car on gère tout un cinéma seul. Puis, il est bon à savoir qu’il y a toujours des collègues prêts à vous aider si vous rencontrez un pépin. Nous nous entreaidons avec le troubleshooting technique ou s’il nous manque quelque chose comme de la monnaie, des concessions, etc. 6. As-tu parfois des moments de détente au cinéma? Souvent, quand on se parle entre responsables de salle, projectionnistes et techniciens, l’atmosphère est très joviale, et il y a toujours quelqu’un qui vous fait sourire. Aussi, par exemple pour l’Exploration du Monde, on fait des rencontres qu’on aurait pas fait si on n’avait pas travaillé au cinéma. Il n’est pas si rare que cela qu’on puisse échanger quelques mots avec des acteurs connus, des réalisateurs et des invités spéciaux. 7. Comment vois-tu le futur, l’évolution du cinéma? Le cinéma numérique va gagner de plus en plus de salles, mêmes les petites, car le développement des nouveaux projecteurs a permis de construire des machines de plus en plus compactes, sans faire défaut à la qualité d’image fantastique que donne le DCP. Les grands distributeurs offrent déjà presque tous leurs films sur disque dur, et la technique va encore se répandre. Il y aura toujours les accros du 35mm (comme moi), et j’espère aussi pouvoir préserver cette technique de projection pour au moins la génération de projectionnistes à venir. 8. Quels sont tes points forts au sein de l’équipe Caramba? J’essaye d’aider mes collègue quand ils ont un soucis, je garde l’oreille ouverte aux critiques et je profite de mon sens de l’organisation pour faire avancer les projets. 9. Raconte-nous ton meilleur souvenir cinéma! Quand j’avais 4 ans, j’aimais danser sur la scène du Kursaal pendant les entractes... bien que cela me soit parfois pénible aujourd’hui, je rencontre toujours des gens qui me disent: „on se rappelle quand tu étais petite et que tu dansais dans le cinéma de ta grand-mère!“ Aussi les soirées d’été passées sur la terrasse qui donnait directement sur la cabine du Kursaal, voyant mon grand-père travailler et écoutant la bande sonore du film pendant que les hirondelles chassaient leur proie au-dessus de ma tête... 10. Quelle soirée aimerais-tu organiser au cinéma et avec quel film? Je voudrais organiser une soirée zombie! J’aime les films gore! ;-) 24 caramba magazine I movie news 12 I 2010 CARAMBA - BACKSTAGE Eric Duriez (Responsable CineKinosch) 3. Comment se déroule ta journée au cinéma? 8. Quels sont tes points forts au sein de l’équipe Caramba? Tout d’abord, je mets en marche toute l’électricité, puis vérification générale, confiserie, matériel de projection, avant d’ouvrir les portes pour accueillir le public. Les séances se déroulent, j’en profite poour me tenir au courant de l’actualité cinématographique, de celle du groupe Caramba, ce qui me permet aussi de réfléchir aux éventuels événements à organiser, ou bien aux différentes tâches inhérentes à un cinéma: état des copies, circulation de celles-ci, commande de confiseries, entretien du matériel. J’essaie le plus souvent de discuter avec les spectateurs à la fin de chaque séance, de savoir ce qu’ils ont pensé du film, ce qu’ils aimeraient voir, etc. Mon adaptabilité: j’essaie de tirer un maximum des cartes que j’ai en main. 4. Qu’est-ce qui te demande le plus grand engagement dans ton boulot? Le plus important, c’est la satisfaction du public. L’attention qu’on lui porte, la satisfaction de ses attentes, et surtout une séance de cinéma la plus parfaite possible. 1. Comment as-tu découvert ta passion pour le cinéma? C’est venu petit à petit. Je regardais beaucoup (trop, peut être) la télévision étant enfant: des séries et des films principalement. Je me suis mis à regarder de tout, frénétiquement: des films d’action, horreur, fantastique, science fiction, etc. Ce qui me mena à hanter le cinéma proche de chez moi, jusqu’à choisir d’en faire le sujet principal de mes études supérieures. 2. Quelle est, pour toi, la différence entre les cinémas de proximité et un grand complexe de plusieurs salles? Tout réside dans la programmation et l’approche du public: les mutliplexes se doivent de faire du chiffre, de rassembler le plus de spectateurs, ce qui les obligent, d’une certaine manière, à satisfaire le plus grand nombre, donc à montrer des films grand public. Ce qui n’empêche pas de faire de la programmation plus segmentée, mais c’est plus difficile. Quant aux cinémas de proximité, ils sont un paradoxe: en effet, il faut les faire vivre en amenant le plus possible de spectateurs, tout en ayant la possibilité de faire découvrir d’autres cinémas, plus intimistes, plus spécifiques, sans pour autant oublier les goûts de ces spectateurs, pour qui ce cinéma de proximité est un lieu familiale, un membre de la famille, dans lequel on est choyé. 5. Comment est-ce que tu gères les situations de stress? Avec le temps, et même si je ne suis projectionniste que depuis peu, j’ai appris (quelques fois à mes dépens), qu’il est impératif de rester calme, de prendre son temps. Car une séance retardée, mais qui se déroule bien, est toujours préférable à une réparation à la vavite, qui risque non seulement d’endommager le matériel, mais aussi de ruiner la séance pour les clients présents. 6. As-tu parfois des moments de détente au cinéma? Cela arrive, en effet, et je mets ce temps à profit pour discuter avec mes collègues, voir comment ça se passe dans les autres cinémas, voir les films que je passe, afin de savoir de quoi je parle, et de pouvoir aiguiller les clients. 7. Comment vois-tu le futur, l’évolution du cinéma? Le cinéma, en tant que lieu, devra changer par rapport à ce que l’on a connu jusqu’à lors. Avec l’arrivée massive du numérique, les cinémas peuvent diffuser une multitude de contenus, de la retransmission d’un événement sportif ou culturel, à la mise en place de conventions (type comic-con), de séminaires. En bref, tout ce qui peut rassembler les publics. Tout ceci pour rendre au Cinéma sa place de vecteur de culture, ansi que de lien social. Quant au cinéma, en tant que média, la révolution se fera sur l’interactivité que l’on octroyera aux spectateurs, à leur implication, autant en amont qu’en aval de la projection. 9. Raconte-nous ton meilleur souvenir cinéma! Dans le cinéma de ma ville natale, en juin 1999. J’ai vu Matrix et ça m’a mis une telle claque qu’il m’a fallu plusieurs jours et plusieurs revisionnages du film pour m’en remettre. 10. Quelle soirée aimerais-tu organiser au cinéma et avec quel film? Une soirée festive comédies musicales déviantes, avec Hedwig and the angry inch, et The Rocky Horror Picture Show (alors que je ne supporte pas les musicals, c’est dire). 26 caramba magazine I movie news 12 I 2010 PROCHAINEMENT PROCHAINEMENT CLASH OF THE TITANS Sortie prévue le 02/04/10 USA 2009. Action/Fantasy. Réalisé par Louis Leterrier. Interprété par Danny Huston, Liam Neeson, Sam Worthington, Ralph Fiennes, Alexa Davalos, ... L’épopée de Persée, parti sauver la Princesse Andromède. Il croisera notamment sur son chemin le cheval ailé Pégase et la redoutable Méduse… Remake du film de 1981 de Desmond Davis. NANNY MCPHEE & THE BIG BANG Sortie prévue le 02/04/10 GB 2009. Famille/Fantasy. Réalisé par Susanna White. Interprété par Emma Thompson, Maggie Gyllenhaal, Rhys Ifans, ... Nanny McPhee protège des enfants pendant la Seconde Guerre mondiale... WALL STREET 2: MONEY NEVER SLEEPS Sortie prévue le 07/05/10 USA 2009. Thriller. Réalisé par Oliver Stone. Interprété par Shia LaBeouf, Charlie Sheen, Michael Douglas, Susan Sarandon, ... Dans les coulisses du milieu d’affaires le plus mythique du monde, la confrontation d’un jeune trader idéaliste (Shia LaBeouf) au plus célèbre requin de la finance jamais montré à l’écran (Michael Douglas, Oscar du Meilleur Acteur pour ce rôle).. EXTRAORDINARY MEASURES Sortie prévue le 28/05/10 USA 2010. Drame. Durée: 105 minutes. Réalisé par Tom Vaughan Interprété par Brendan Fraser, Harrison Ford, Keri Russell, Meredith Droeger, ... Les deux enfants de John et Aileen Crowley souffrent d’une maladie génétique très rare. Alors que tout espoir semble perdu, John Crowley va trouver un chercheur qui pourrait détenir un remède…. SEX AND THE CITY 2 Sortie prévue le 04/06/10 USA 2010. Comédie. Réalisé par Michael Patrick King. Interprété par Sarah Jessica Parker, Kim Cattral, Kristin Davis, ... Suite des aventures de Carrie Bradshaw et ses amies sur grand écran.... TOY STORY 3 Sortie prévue le 25/06/10 USA 2010. Film d’animation. Réalisé par Lee Unkrich. Woody le cowboy, Buzz l’Eclair et les autre jouets se retrouvent confrontés à ce qui devait bien arriver un jour: le départ d’Andy pour l’université… THE SORCERER’S APPRENTICE Sortie prévue le 30/07/10 USA 2010. Film de fantasy. Réalisé par Jon Turteltaub. Interprété par Nicolas Cage, Monica Bellucci, Jay Baruchel, Alfred Molina, Teresa Palmer, ... Les aventures magiques d’un apprenti-sorcier, profitant d’un moment de négligence de son maître pour lui dérober ses pouvoirs, et créant ainsi les pires catastrophes….. www.caramba.lu 27 AGENDA - LES ÉVÉNEMENTS À NE PAS MANQUER DIMANCHE 28/02 À19H AU CINEBELVAL SOME LIKE IT HOT - DIGITAL CLASSICS Venez découvrir ou redécouvrir les classics du cinéma anglophone et français en version numérique et entièrement restaurée et en haute définition LUNDI 01/03 20H30 AU CINEKINOSCH HORS JEU - FESTIVAL POLONAIS voir notre article page 19 MARDI 02/03 19H AU CINEBELVAL SNEAK’IN Venez découvrir un film surprise en Avant-Première. LUNDI 08/03 À 19H AU CINEKURSAAL DESERT FLOWER - JOURNÉE DE LA FEMME MARDI 09/03 A 20H30 AU CINEKINEOSCH UN CONTE D’ÉTÉ POLONAIS - FESTIVAL POLONAIS voir notre article page 19 MARDI 09/03 20H30 AU CINEARISTON PARIS - JERUSLAMEN - EXPLORATION DU MONDE MARDI 09/03 À 20H30 AU CINEBELVAL LE BRUIT DES GENS AUTOUR - SÉANCE SPÉCIALE RADIO 100.7 JEUDI 11/03 À 19H AU CINELEPARIS DESERT FLOWER - SERVICE À L’ÉGALITÉ DES CHANCES ENTRE FEMMES ET HOMMES - BETTEMBOURG MARDI 16/03 À PARTIR DE 19H AU CINEBELVAL LADIES’NIGHT Une avant-première rien que pour les femmes, avec des animations, des cadeaux - Séance à 20h JEUDI 18/03 À 19H AU CINEKURSAAL METTY FRANZEN - DOCUMENTAIRE (sur le mineur de fer le plus âgé de la mine Walert - voir notre article page 29) JEUDI 18/03 A 20H30 AU CINEKINEOSCH LES RAIES - FESTIVAL POLONAIS voir notre article page 19 NOS SALLES DE CINÉMA Infos et réservations : www.caramba.lu Tél: 57 57 58 [email protected] 28 caramba magazine I movie news 12 I 2010 PEOPLE - GOSSIP - RUMORS Johnny Depp n’a jamais caché son admiration pour Keith Richards, le guitariste des Rolling Stones. L’acteur s’est inspiré du musicien pour créer le personnage de Jack Sparrow, héros de la saga Pirates of the Caribbean. Il a poussé le vice jusqu’à donner le rôle du père de Sparrow au guitariste dans le troisième épisode. Qui de mieux placé alors pour réaliser un film sur le mythique guitariste des Stones? L’acteur a annoncé qu’il se lançait dans la réalisation de ce film au festival international de musique et de cinéma de Drvengrad (Serbie) où il était invité par le réalisateur Emir Kusturica. «Maintenant que je suis plus sage et que le temps a passé, je pense que je peux me remettre à réaliser (il avait déjà réalisé un film, The Brave, avec à l’affiche Marlon Brando. Le film était mal accueilli à Cannes et Depp avait refusé de le sortir aux Etats-Unis.) La semaine prochaine, je vais commencer la réalisation d’un documentaire sur Keith Richards. Pendant que je suis à Drvengrad, mon monteur travaille déjà sur des kilomètres d’archives et d’images de ses concerts. Je suis très touché que Keith ait accepté de se laisser filmer par moi.» Penélope Cruz pourrait accepter un rôle dans Pirates of the Caribbean: On Stranger Tides, le quatrième film de la série mettant en vedette Johnny Depp que réalisera Rob Marshall. Le film sera produit par Jerry Bruckheimer et écrit par Terry Rossio et Ted Elliot. Le tournage est prévu cet été à Hawaii. Michael Douglas voulait empêcher la liaison de Shia Labeouf avec Carey Mulligan. Mais il doit admettre que ses «Wall Street 2: Money Never Sleeps» co-partenaires sont éperdument tombés amoureux l’un de l’autre. Douglas a repris son rôle de Gordon Gekko dans la suite de Wall Street, C. Mulligan incarne sa fille Winnie et S. Labeouf son fiancé, Jacob. Les 2 acteurs ont provoqué des spéculations sur une romance en dehors du plateau et Douglas a confirmé qu’ils se voyaient malgré ses meilleurs efforts de les en empêcher. «Je leur ai déconseillé de commencer une liaison, que cela ne se faisait pas sur un plateau de tournage. Mais les deux semblent bien s’amuser ensemble.» Michael Douglas a également louangé Matt Damon d’avoir accepté d’incarner son amant dans la nouvelle biographie sur le pianiste Liberace. Douglas incarnera ce musicien hors pair dans le nouveau film de Steven Soderbergh et Damon jouera donc son amant Scott Thorson. Il espère que Damon s’attaquera plus souvent à d’autres projets inhabituels, tels leur collaboration future. Liberace - de son vrai nom Wladziu Valentino Liberace - était une grande star dans les années 1950 et 1960, connu pour ses performances hors du commun sur scène et ses costumes à paillettes. Il refusait d’admettre son homosexualité, ceci jusqu’à sa mort suite au SIDA en 1987 (à l’âge de 67 ans) et même en gagnant un procès contre un journal anglais, qui insinuait qu’il était homosexuel. Après Tron - Legacy (sortie prévue le 17 décembre 2010), Disney va continuer de dépoussiérer les films de science-fiction des années 1980. Joseph Kosinski, le réalisateur de Tron - Legacy, va produire un remake de The Black Hole qui était à l’époque la production la plus chère de Disney et l’un des premiers films de science-fiction à utiliser des images de synthèse et de la musique électronique. Pourtant, The Black Hole noir avait été un échec commercial à sa sortie. Sur MTV, Joseph Kosinski a affirmé que ce nouveau film ne serait pas une suite mais plutôt un remake. Sorti en 1980, le Trou noir s’intéressait au voyage d’un capitaine, d’un officier, d’un journaliste, de scientifiques et d’un robot à bord d’un vaisseau spatial s’approchant d’un trou noir. Kosinski estime que ce remake sera plus crédible que le précédent film puisque les recherche des scientifiques font que «nous connaissons mieux les trous noirs maintenant». Le scénariste Travis Beacham a été immédiatement associé à ce projet. En revanche Joseph Kosinski n’a pas indiqué s’il réaliserait ou Montage sur 5000m non ce nouveau Black Hole. www.caramba.lu 29 MADE IN LUXEMBOURG Le mineur de fer le plus âgé de la mine Walert dans le plus ancien cinéma du Grand-Duché! Metty Franzen, guide au Musée National des Mines de Fer L’origine de la prospérité du Grand-Duché, l’histoire contemporaine du Luxembourg, passe par l’histoire de l’exploitation et de la valorisation de la minette. Le Musée National des Mines de Fer Luxembourgeoises est l’un des acteurs de la diffusion de cette histoire. Le musée a pour ambition d’être un musée vivant. Ce qui en soi est un truisme actuel, s’apparente cependant à une gageure compte tenu des modes de consommation culturelle du grand public. Un musée vivant sera un musée attentif à ses contemporains et utilisera des médias efficaces pour rencontrer son public. La production d’un court-métrage par le Musée des mines relève de la volonté du conseil d’administration d’être ce Musée vivant. Le court-métrage Metty Franzen, guide au Musée National des Mines participe à cette volonté de communiquer vers le plus grand nombre. Metty Franzen est né en 1927 à Rumelange au Grand-Duché de Luxembourg. Ancien mineur de fer dans les galeries de la mine Walert, il est un des derniers témoins du travail de l’extraction souterraine au Grand-Duché. La Mine Walert cessa ses activités le 31 décembre 1963 et fut transformée en musée en 1973. Metty Franzen contribua, avec d’autres, à la fondation de ce qui est devenu aujourd’hui le Musée National des Mines de Fer Luxembourgeoises. Il fut ensuite et pendant plus de trente années un guide attentif et passionné du Musée des Mines. Une première diffusion du court-métrage au CineKursaal de Rumelange rassemble deux qualités singulière: Célébrer le mineur luxembourgeois le plus âgé de la mine Walert dans le plus ancien cinéma du Grand-Duché! Cette diffusion sera suivie d’autres projections dans tout le réseau des cinémas Caramba. Durée: 21 minutes; Réalisation Pierre et Jean Villemin; Production Musée National des Mines de Fer asbl La première aura lieu le 18 mars à 19h00 au CineKursaal à Rumelange, la projection sera suivie d’une table ronde avec Metty Franzen et chacun est invité à y participer. La table ronde sera animée par Michel Kohl, collaborateur scientifique du projet «Terres rouges - Histoire de la sidérurgie luxembourgeoise» avec la participation de John Castegnaro, président d’honneur de l’OGB-L Denis Scuto, enseignant-chercheur à l’Université du Luxembourg Luciano Pagliarini, historien François Roth, professeur émérite à l’Université de Nancy 2 Metty Franzen, ancien mineur de fer 30 caramba magazine I movie news 12 I 2010 LA RUBRIQUE DES LECTEURS Nouvelle année, nouvelle rubrique dans votre Caramba magazine Movie News. La Rubrique des lecteurs, c’est vous qui avez la parole... Jessica, Lina, Carole et Vanessa Je voulais vous féliciter pour les Ladies Night qui sont très originales. Venir entre copines pour voir les stands, gagner pleins de cadeaux, du champagne et surtout les animations, on adore, surtout les beaux muscles du stripteaseur. Et les films sont tjs sympa. Il manque seulement à manger et la soirée serait complète. Un grand merci à vous, on reviendra entre copines. Michaël - Sanem Bonjour, Cet hiver est assez rude et long cette année et donc quel plaisir de se retrouver bien au chaud dans une salle de cinéma bien confortable. Ainsi, j’ai eu le temps de regarder les derniers films sortis. J’ai constaté avec surprise que le magnifique Lovely Bones et Wolfman ne sont disponibles qu’au CineBelval. Surprise positive bien sûr. Wolfman est le dernier film que j’ai vu. J’ai aimé le casting, l’histoire en elle-même était assez simple mais en fin de compte c’est simplement l’histoire de la source. Il faut voir aussi que les bases du récit du Loup-Garou n’ont pas été revues depuis les années 40. Oui il y a eu Wolf avec Jack Nicholson ou American Werewolf etc. mais aucun de ces long-métrages ne retraçaient l’origine du fléau Loup-Garou. Je trouves tout de même que c’est un bon film. Et Benicio del Toro est à mes yeux un des meilleurs acteurs en circulation depuis Usual Suspects et bien sûr du sublime CHE (Palme d’or archiméritée!!). Armand - Esch/Alzette Bonjour, J’habite à Esch et je suis tellement content que ce cinéma ait ouvert ses portes. Enfin Esch commence à ressembler doucement à une ville digne de son nom. Et ça ne peut qu’évoluer. Le cinéma n’est que la pointe de la pyramide. J’apprécie énormément vos portions de Nachos avec ses sauces. Je pense que vous pouvez vous vanter d’avoir la plus grande portion du Luxembourg. Le parking gratuit est un plus vraiment exceptionnel. Je suis de très près vos événements et je les trouve super. Merci vraiment pour nous faire rêver et nous faire transporter dans le monde magique du cinéma. Sylvia Dos Santos - Esch/Alzette Carmen Leardini Am Num vum CHEM an eisen klengen Patienten um Kannerstack wollt ech iech nach eng Keier villmols Merci soen fir är flott Initiative maat deenen groussen Kinos-plakater, d’Begeeschterung ass ob alle Fall grouss. Ech mailen iech hei och eng Foto vum Gang um Kannerstack, wou eng vun deenen flotten Déco steet. Je trouve dommage que depuis l’ouverture de CineBelval les autres cinémas ne soient pas plus mis en évidence. Pourquoi ne pas organiser des avant-premières à l’Ariston qui est à mes yeux une très belle salle. Ne délaissez pas les petits cinémas, ce serait dommage. Sinon félicitations pour le CineBelval. Enfin un complexe cinématographique dans le Sud du Luxembourg. Il ne manque qu’une discothèque :-)) Mir geifen eis och an Zukunft fréen fir sou flott Décoratiounen ze kreien. POUR NOUS ECRIRE... Retrouvez dans notre prochain numéro vos commentaires. Exprimez-vous sur [email protected] A très bientôt Envie d’une séance ciné... ailleurs qu’au ciné ? €* 51 avec lecteur de DivX intégré Helpline gratuite 24h/24 et 7j/7: GSM 4321 - Tél. fixe 8002 4321 - www.luxgsm.lu LUXEMBOURG-GARE I BELLE ETOILE I CITY CONCORDE I DUDELANGE I ESCH-SUR-ALZETTE I ETTELBRUCK I JUNGLINSTER I KIRCHBERG I REDANGE I TROISVIERGES * Prix valable uniquement avec un abonnement Relax et une option Phone 10€/mois souscrits pour une période de 24 mois, dans la limite des stocks disponibles.