Corruption: l`enquête qui fait trembler l`Essonne

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Corruption: l`enquête qui fait trembler l`Essonne
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de l’Essonne, ainsi que l’avait révélé l’enquête de
Tracfin (la cellule anti-blanchiment de Bercy) sur
les comptes de l’élu. Le conseil général pourrait
aujourd'hui être touché par l'affaire à travers le maire
de Montgeron, Gérald Hérault, vice-président PS
passé divers gauche, assez proche de Dray, qui y a
conservé la responsabilité des “politiques publiques”,
malgré l’arrivée de Jérôme Guedj à la tête de l'instance
départementale.
Corruption: l’enquête qui fait trembler
l’Essonne
PAR KARL LASKE
ARTICLE PUBLIÉ LE DIMANCHE 10 FÉVRIER 2013
L’affaire couve depuis cinq ans et demi dans les
bureaux de la police judiciaire de Versailles. Pour ne
pas dire dans ses armoires. Depuis 2007, des élus et des
fonctionnaires témoignent des pratiques irrégulières
de plusieurs maires de l’Essonne. Tout y passe :
manœuvres sur des permis de construire, pots-de-vin à
tous les étages, marchés truqués, et surtout ces faveurs
qui entretiennent l’amitié. À Vigneux, c’est le cadeau
d’un 4×4 au maire UMP par un mystérieux donateur. À
Montgeron, les vacances du maire divers gauche prises
en commun avec l’architecte qui a obtenu – sur
concours – la majorité des bâtiments publics de la
ville. Malgré des auditions en cascade, les policiers
n'ont pas osé, ou pas pu, franchir la porte des mairies,
ni questionner les mis en cause. C'est que l'enquête
pourrait dangereusement s’élargir au département.
Poinsot et NKM; au centre, le conseiller régional UMP François Durovray © DR
Le maire de Vigneux, l’UMP Serge Poinsot, jadis
colleur d'affiches de Nicolas Dupont-Aignan, s’est
rapproché, lui, de la maire de Longjumeau et
députée de la 4e circonscription de l’Essonne,
Nathalie Kosciusko-Morizet, et il a dernièrement
mené campagne en sa faveur pour la présidence de la
fédération UMP de l’Essonne.
Alertée par l’un de ses élus, NKM a estimé que
« tant qu’il n’y avait pas de condamnation », Poinsot
restait le bienvenu. L’histoire n’est pas sans rappeler la
crise provoquée par les enquêtes sur l’ancien président
(RPR) du conseil général, Xavier Dugoin. L’architecte
attitré de la mairie de Vigneux, Michel Dupuis, n’est
autre que celui du département de l’époque. Il avait
d’ailleurs été condamné pour contrefaçon pour s’être
inspiré d’un collège déjà construit à Étampes.
Hérault et Dray, en 2010 © Dr
L’architecte de Montgeron, François Malisan, a ainsi
construit la villa de l'actuel ministre de la ville François
Lamy, ancien député socialiste et maire de Palaiseau
– dans l’ouest du 91. Comme Mediapart l’a raconté ici,
le ministre certifie avoir payé l’architecte, mais n’en a
conservé aucune trace.
L’affaire qui fait trembler l’Essonne a commencé
le 1er août 2007, par le cambriolage d’un modeste
pavillon, rue des Acacias, à Vigneux. Celui d’Annick
Lebreton, maire adjointe à l’urbanisme de la ville. Sur
place, la police relève que « seuls quelques bijoux et
de l’argent » ont été dérobés. « Curieusement, nous
Actif à Sainte-Geneviève-des-Bois, Malisan a aussi
« prêté » en 2008 10 000 euros à Julien Dray,
l’ancien député socialiste de la 10e circonscription
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constatons que mon bureau est entièrement retourné et
certains dossiers concernant les affaires immobilières
de la ville ont été vidés ou ont disparu, explique
l’élue. Il s’agissait de documents que je m’apprêtais
à communiquer. » Lors du dépôt de plainte, les
policiers de Draveil informent immédiatement le
procureur. « Le 2 août, le procureur m’a rappelée
pour me demander d’accepter d’être auditionnée par
une brigade spécialisée de la Police judiciaire de
Versailles, annonce Mme Lebreton aux élus. Cette
audition qui a eu lieu dans les bureaux de la PJ de
Versailles va vraisemblablement entraîner une suite
d’autres auditions. »
« On m’a parlé d’un petit promoteur qui avait dû
verser 20 000 euros pour quatre logements pour un
permis de construire, déposé en juin, confirme de
son côté l’ancien conseiller général socialiste, Patrice
Finel, aujourd’hui au Front de gauche. Cela rend
l'ambiance politique locale détestable aux yeux des
gens. »
Annick Lebreton est en rupture de ban depuis quelques
semaines. Elle a osé écrire au maire de Vigneux
que « des bruits importants dans leur teneur »,
et « voire même des soupçons pèsent sur vous et
immanquablement sur l’équipe, et ce essentiellement,
en matière d’affaires immobilières et travaux ».
L’adjointe à l’urbanisme se plaint depuis six mois
d’être dessaisie de ses dossiers au profit du cabinet du
maire qui les gère en direct. L’ouverture de l’enquête
provoque l’éclatement de l’équipe municipale.
La mairie de Vigneux © DR
En 2009, l’un des cadres municipaux de Vigneux,
Gérard Lende, directeur aux finances depuis 2004,
rompt le silence à son tour et il écrit au parquet d’Évry
en vertu de l’article 40 du code de procédure pénale
– qui fait obligation aux fonctionnaires de dénoncer
les délits qu’ils constatent. « Lorsqu’en 2007, le
procureur de la République a diligenté une enquête
sur les affaires immobilières de la ville de Vigneux, je
pensais que tout cela allait cesser. Il n’en fut rien »,
écrit-il le 28 novembre 2009 dans un document obtenu
par Mediapart. Il se plaint de « menaces de mort ».
«5 000 euros par permis, ça ne serait pas
beaucoup, mais par logement, ça commence
à faire beaucoup»
Les soupçons sont explicités devant la PJ par une
professionnelle de l’immobilier, en janvier 2008. « Je
l’ai dit à la PJ de Versailles : on m’a demandé de
l’argent pour le permis de construire : 5 000 euros.
Moi, on me faisait un prix parce qu’en général, on
demande 5 000 euros par logement, et moi j'en avais
trois », témoigne-t-elle. Malgré « le prix », elle ne paye
pas. « La mairie m’a déclenché une guerre nucléaire,
poursuit-elle. Par mail, on a demandé aux services
“les moyens” pour “casser le permis” qu’on m’avait
accordé. » Une longue procédure administrative
s’ensuit, perdue par la mairie. « Ça reste à prouver
quand même ça, commente benoîtement l’architecte
Michel Dupuis. 5 000 euros par permis, ça ne serait
pas beaucoup, mais par logement, ça commence à
faire beaucoup. J’en sais rien. »
« Je vous écris parce que je vis dans la peur et
la crainte pour ma famille et moi », note-t-il. Il
rappelle au procureur le cambriolage chez l’adjointe à
l’urbanisme, mais il révèle aussi que Jacques Vaudron,
adjoint aux finances, avait failli être victime « d’un
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commando » chargé « de lui donner une leçon pour
le seul prétexte qu’il refusait de signer certains
documents ».
rejoignent au sous-sol le chef d’atelier « pour la
présentation et la livraison de la voiture BMW 4×4
série 5 dans une rue attenante ».
« À partir de là, M. Serge Poinsot prit possession de
la voiture – de couleur beige foncé avec des vitres
teintées – et la conduisit jusqu’à son pavillon de Yerres
», relate M. Lende. Jusqu’en juillet 2009, Raymond
T., qui servait de prête-nom, est resté le titulaire de la
carte grise, et même de l’assurance de la voiture du
maire, avant de lui céder gratuitement le véhicule…
Le bouche à oreille prétend qu’il aurait vu arriver trop
d’amendes.
Poinsot: « A 60 ans j’ai bien le droit de
m’acheter une voiture d’occasion »
Le directeur financier de la ville dénonce aussi
au procureur l’attribution systématique des marchés
publics aux mêmes sociétés. Celle qui se charge de
la voirie les obtient tous, du plus petit au plus gros.
Un fait qui sera confirmé par la chambre régionale des
comptes dans son rapport sur la commune de Vigneux,
début 2012. Un autre élu, Michel Servais, membre de
la commission des marchés, avait démissionné parce
qu’il « refusait les consignes de vote pour l’attribution
de tel ou tel marché ».
Dans Le Républicain de l'Essonne,
l'élu dénonce une intimidation politique © DR
Cette menace avait fait le tour de la ville. « La
consigne, c’était le tabasser et le mettre dans un coffre
de voiture », assure un élu. En décembre 2009, c’est
une secrétaire personnelle du maire, Peguy G., qui
est victime d'une agression en quittant son domicile.
Alors qu'elle est hospitalisée, Serge Poinsot demande
une protection officielle pour elle, qu'il n'obtient
pas. Plus récemment, un élu EELV, Fouad Sari,
s’est plaint d’intimidations après un conseil municipal
mouvementé début 2012. C’est un « médiateur » de
la mairie barre de fer à la main, qui lui promet « la
guerre ». Il retrouve plus tard sa voiture les vitres
cassées, et en décembre dernier incendiée.
Après quatre ans de réflexion, la PJ et le parquet
d’Évry n’ont toujours pas jugé bon de questionner
Serge Poinsot sur l’acquisition de son 4×4. « À
60 ans j’ai bien le droit de m’acheter une voiture
d’occasion », répond-il à Mediapart. Le maire évoque
« une affaire privée » entre l’employé communal et
lui. « Je fais ce que je veux, c’est un ami, lancet-il. Ce n’est pas France-Pierre qui m’a offert ce
4×4. » La société France-Pierre qui affiche encore six
programmes immobiliers d’envergure à Vigneux, et
en a fait presque autant à Montgeron, est dirigée par
Antonio de Sousa, un homme d’affaires qui sait parler
Dans sa lettre au procureur, Gérard Lende révèle
qu’il a été témoin en décembre 2008 de la remise
à Serge Poinsot d’un 4×4 de marque BMW, cadeau
d’un mystérieux donateur. Gérard Lende aurait
accompagné Serge Poinsot chez le concessionnaire
avec un autre employé communal, Raymond T.. En
chemin, ce dernier lui montre un chèque de 39 120
euros tiré d’une banque portugaise. Après la remise du
chèque, et diverses formalités, le maire et ses employés
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aux élus. Questionné par Mediapart, M. de Sousa n’a
pas répondu à la question de savoir s’il était ou pas le
« donateur » de la BMW.
les deux maires inaugurer ensemble la succursale
de la banque portugaise BCP à Vigneux, aux côtés
d’Antonio de Sousa, constructeur du bâtiment.
La banque BCP dans son immeuble France-Pierre © DR
À Montgeron, Antonio de Sousa a construit son
dernier ensemble résidentiel autour de la médiathèque
construite par l’architecte François Malisan. En
décembre 2011, la municipalité désignait une nouvelle
fois, sur concours, le même architecte pour sa nouvelle
salle des spectacles. « Plus de cent candidats étaient
sur les rangs, se lamente l’adversaire UMP, François
Durovray dans son journal. À chaque fois ce cabinet
l’emporte, même quand il est le plus cher. La crèche
Lelong, c’est lui ; le lycée, c’est lui ; la médiathèque,
encore lui ; l’école Hélène-Boucher, toujours lui.
Seule exception, l’école Jean-Moulin… confiée à l’un
de ses associés ! »
Extrait du bulletin municipal de Vigneux © DR
Le patron de France-Pierre s’est déjà illustré à
Ozoir-la-Ferrière (Seine et Marne), en partant en
vacances en famille avec le maire Jean-François
Onetto dans un quatre-étoiles des Deux-Alpes. Il
obtenait simultanément l’accord de la municipalité
pour des cessions de terrains hors norme. A Villeron
(Oise), France-Pierre offre une ristourne de 40% au
maire Christian Nahon acheteur d'un appartement. Ce
dernier a été mis en cause pour «faux, usage de faux»
et «trafic d'influence».
Avec le marché couvert, François Malisan a donc
remporté six fois la mise à Montgeron, malgré les
règles d’anonymat des concours. « C’est 18 millions
d’euros, la salle des spectacles, il faut relativiser ça,
rectifie le maire à Mediapart. Et ça ne fait que six
projets en dix-sept ans de mandat. Ce n’est pas parce
que quelqu’un travaille bien qu’il faut l’évincer… »
Les élus apprécient le « style » montgeronnais de
Malisan... qui par ailleurs, depuis le temps, est un ami.
Gérald Hérault ne conteste pas être parti en vacances
au Maroc avec l’architecte, mais il considère que c’est
sa « vie privée ».
De son côté, le maire de Montgeron et vice-président
du conseil général a été le locataire du promoteur
à au moins deux reprises. C’est d’ailleurs lui qui
aurait présenté de Sousa au maire de Vigneux. Dans
le bulletin municipal de Vigneux (ci-contre), on voit
«Trois ans pour entendre quelqu’un, cela me
paraît surprenant » (un haut policier)
Alors qu’il a été récemment admis à la commission
d’appel d’offres, l’opposant d’Hérault, François
Durovray, conseiller régional UMP, a lui aussi été
entendu comme témoin par la PJ de Versailles.
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« Lors du jury de concours, j’ai été surpris de voir
l’architecte désigné par le maire, M. Didier Courant,
faire l’hommage le plus appuyé à M. Malisan, alors
qu’il fallait retenir 4 dossiers sur 120, explique
M. Durovray à Mediapart. Enfin lors de l’examen
anonyme des projets, il est intervenu de manière
décisive pour montrer aux élus hésitants le dossier “le
plus intéressant”, celui de M. Malisan. Il leur a dit :
“C’est le plus cher mais il est bien pensé.” Les élus
ont changé d’avis après cette prise de parole. »
Didier Courant, qui est aussi l’un des partenaires de
Michel Dupuis sur la ville de Vigneux, indique à
Mediapart qu’il « ignorait » que son confrère avait déjà
obtenu cinq marchés sur Montgeron. « Je l’ai souvent
contre moi dans les concours, je sais qu’il a beaucoup
de chance », commente l’architecte.
Le commandant Lubin derrière les deux maires © DR
Localement, des interrogations se font jour sur les
« protections » dont les maires auraient bénéficié.
Plusieurs policiers apparaissent en effet dans leur
sillage. Le maire de Vigneux avait ainsi embauché
l’épouse d’un commandant de police, Patrick B.. Il
avait aussi nommé son colistier, le commandant de
police Alain Lubin, le directeur adjoint de l’école de
police de Draveil, comme son adjoint aux sports. Cicontre avec MM. Poinsot et Hérault.
La « chance » de Malisan et d’autres entreprises a attiré
la curiosité de la répression des fraudes (DGCCRF).
Un ancien cadre municipal de Montgeron a aussi
témoigné devant des enquêteurs de Versailles de
l’existence d’un système d’entente pour le partage des
marchés entre les sociétés de voirie.
En octobre dernier, le parquet d’Évry avait confirmé
à l’AFP l’ouverture – mais « il y a un an
ou deux » – d’une enquête préliminaire sur des
soupçons d’entente sur les marchés publics, afin de
« clarifier les conditions dans lesquelles certains
projets immobiliers de l’Essonne ont été menés à
bien ». Le parquet indiquait, comme nous l’avions
écrit, que cette enquête pouvait concerner François
Malisan, l’architecte de la maison de François Lamy
– mais pas les conditions dans lesquelles cette maison
avait été construite. Un soulagement pour le ministre.
Questionné tour à tour par Mediapart sur la lenteur
des investigations, le parquet d'Évry renvoie vers la
surcharge de travail de la PJ, qui renvoie, elle, sur la
gestion des dossiers par le parquet.
Plus ennuyeux, Antonio de Sousa avait lui-même
vendu un appartement au numéro deux de la PJ
de Versailles, Daniel H., lorsque ce dernier était
commissaire de Montgeron. Par la suite, Daniel
H. a effectivement supervisé l’enquête préliminaire
susceptible d’atteindre les élus de Montgeron et de
Vigneux. Directeur adjoint de la DRPJ de 2005 à
2010, le policier a indiqué à Mediapart ne pas être
resté en contact avec Antonio de Sousa qu'il avait
rencontré la première fois à l’occasion de l’achat de
son appartement. Au sujet de l’affaire de l’Essonne, le
policier reconnaît qu'« il y a pu y avoir des notes qui
(lui) ont été transmises », mais qu'il n'est« pas sûr de
les avoir traitées personnellement ».
Joint par Mediapart, l’actuel patron de la DRPJ,
Philippe Bugeaud, assure que ces enquêtes ont
« prospéré normalement », et que « l’éventuelle mise
en cause de Daniel H. paraît totalement infondée ».
Restent un conflit d’intérêts qui aurait dû conduire le
policier à se mettre en retrait, et des lenteurs encore
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inexplicables. Les mis en cause n’ayant toujours
pas été questionnés. « Trois ans pour entendre
quelqu’un, cela me paraît surprenant, admet un haut
policier. Devant une affaire de corruption présumée,
concernant un maire, on ne dit pas on verra ça l’année
prochaine, ça me paraît gros. »
Prochainement, la suite de nos enquêtes dans le
département de l'Essonne
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