Communiqué de Maxime CAMUZAT, 1er Vice - Président
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Communiqué de Maxime CAMUZAT, 1er Vice - Président
Communiqué de Maxime CAMUZAT Maire de Saint Germain du Puy, 1er Vice-président du Conseil Général du Cher, Président de SOLIDARFLOP. Le 13 janvier 2011 « Un nouvel élu UMP appelle, lui aussi, l’Etat au secours des départements ». Qu’en pensent nos élus UMP du Cher ? A quelques mois des prochaines cantonales, Horace LANFRANCHI, Président UMP du Conseil général du Var fait part de son inquiétude : il a dénoncé hier « les charges de plus en plus nombreuses » que son département doit supporter, et a mis en garde l’Etat : « A trop charger la mule, le sabot risque de lui démanger, et on ne sait pas comment ce sabot pourrait réagir ». Selon lui, le Var est confronté à « une situation complexe et nouvelle » avec « des charges de plus en plus lourdes », « des compétences transférées de plus en plus nombreuses » et « des ressources financières qui ont brutalement chuté ». C’est tout à fait le discours que je tiens, comme la majorité du Conseil général de notre département. Qu’en pensent les élus d’Avenir pour le Cher, (élus de l‘UMP et de l’UDF) qui disent que nos difficultés ici sont le résultat d’une mauvaise gestion ? Vous trouverez ci-dessous l’article du Journal l’Expansion publié hier, 11 janvier 2011 qui en fait écho Un élu UMP appelle l'Etat au secours des départements L'Expansion.com avec AFP - publié le 11/01/2011 à 18:29 A la tête du département du Var, M. Lanfranchi sonne l'alarme sur la situation financière des conseils généraux et explique cette situation par l'augmentation des compétences transférées et par la chute des ressources financières. Une assemblée départementale. AFP - PATRICK VALASSERIS Le président UMP du conseil général du Var, Horace Lanfranchi, a dénoncé mardi les "charges de plus en plus nombreuses" que le département doit supporter, et mis en garde l'Etat contre le fait qu'à "trop charger la mule, le sabot risque de lui démanger". Le Var, comme les autres départements, est confronté à une "situation complexe et nouvelle" avec "des charges de plus en plus lourdes", "des compétences transférées de plus en plus nombreuses" et "des ressources financières qui ont brutalement chuté," a déclaré M. Lanfranchi à Draguignan dans le cadre des voeux aux personnalités varoises. "Il faut veiller à ne pas trop charger la mule car le sabot risque de lui démanger et on ne sait pas comment ce sabot pourrait réagir" a-t-il dit. "La solidarité représente près de la moitié du budget départemental (920 M d'euros, NDLR) et la crise augmente malheureusement les situations de précarité" a-t-il ajouté, citant en exemple les dépenses en faveur des personnes âgées et le Revenu de solidarité active. Quelque "5.500 personnes bénéficiaient en 2002 de l'Allocation personnalisée d'autonomie. Elles sont aujourd'hui 28.300, soit une augmentation de 414 %," a-t-il encore dit. "Le RSA est perçu aujourd'hui par 30.592 personnes alors que le nombre d'allocataires du RMI était tombé à 17.000". M. Lanfranchi, évoquant les inondations du 15 juin (25 morts et disparus, plus d'un milliard de dégâts), a rappelé que le département avait voté une aide de 30 M d'euros pour les communes sinistrées et 4 M pour les entreprises et agriculteurs. Il a exprimé sa préoccupation face à la croissance démographique qui annonce que d'ici 2030, 250.000 habitants supplémentaires devraient s'installer dans le Var. Auparavant, le Directeur général des services Patrick Heintz avait aussi exprimé ses inquiétudes face "aux incertitudes et contingences de tous ordres qui interfèrent dans notre quotidien". "Nous aurions pu décider de nous fondre dans le paysage en attendant des jours meilleurs, mais comme le disait le général Bigeard, à se peindre en vert, on risque tout simplement d'être avalé par les chèvres," a-t-il commenté.