journal FRAC 4p - Chapelle des Calvairiennes
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journal FRAC 4p - Chapelle des Calvairiennes
à corps perdu JACQUES CHARLIER, La Vie éternelle (détail), 1987, Installation, dimension variable œuvres de la collection du Frac des Pays de la Loire Jacques Charlier Anne Deleporte Erik Dietman Luciano Fabro Ramon Guillen-Balmes Jim Hodges Ange Leccia Patrick Tosani exposition du 12.03 au 18.04.2003 La Chapelle des Calvairiennes rue Guyard de la Fosse à Mayenne T 02 43 30 12 56 LUCIANO FABRO Etude pour Lo Spirato, (détail) 1971 6 photographies noir et blanc avec découpage et collage œuvre de la collection du Frac des Pays de la Loire ANNE DELEPORTE Double I.D (détail), 1991 Encre sur papier laminé sous plexiglas œuvre de la collection du Frac des Pays de la Loire JIM HODGES Untitled (Sans titre), 1997 Miroir brisé marouflé sur toile contrecollée sur bois œuvre de la collection du Frac des Pays de la Loire ANGE LECCIA Arrangement, 1985 100 chaises en bois vernis et haut-parleurs, bande audio vièrge, lecteur de cassettes et ampli œuvre de la collection du Frac des Pays de la Loire œuvre réalisée dans le cadre des ateliers internationaux du Frac des Pays de la Loire RAMON GUILLEN BALMES Condition d'artiste (probablement un lieu privilégié, détail) 1994 Contreplaqué, feutre, ramin, fer, caoutchouc œuvre de la collection du Frac des Pays de la Loire ERIK DIETMAN Back pedalling, 1966 9 photographies noir et blanc collées chacune sur une assiette en faïence dont une avec texte, 9 cadenas et leur clef œuvre de la collection du Frac des Pays de la Loire PATRICK TOSANI Portrait n°10, 1985 Photographie couleur œuvre de la collection du Frac des Pays de la Loire JACQUES CHARLIER Né en 1939 à Liège (Belgique). Vit et travaille à Liège La Vie éternelle, 1987. Installation, techniques mixtes, dimensions variables Œuvre de la collection du Frac des Pays de la Loire Dans le contexte déjà particulier de la scène artistique belge, soumise à des contradictions et des déchirements qui favorisent la singularité, Jacques Charlier occupe une place à part, à l’écart des courants qui traversent la modernité. En fait il serait plus juste de dire que cet artiste les parcourt tous, empêchant toute tentative de classification par son attitude de franc-tireur. Charlier est tour à tour peintre, sculpteur, décorateur, photographe, musicien, dessinateur de B.D., caricaturiste, cinéaste, etc. Il a exploré tous les champs d’activité artistique pour concrétiser une démarche critique qui trouve son objet dans l’art lui-même et sa cible dans le milieu artistique dont il dévoile les travers. Mais qu’on ne s’y trompe pas ce jeu intelligent et joyeux et le rôle de bouffon jongleur de concepts que l’artiste s’est assigné révèle, au-delà même des mécanismes qu’il dénonce, un sens aigu de la précarité tragique de la vie. Ce thème existentiel est le sujet de l’œuvre acquise par le Frac qui contient beaucoup de moyens d’expression de Charlier. Devant un panoramique peint figurant des nuées les différents éléments de l’installation sont disposés : quatre tableaux encadrés (l’ange, le démon, les fruits, la femme), une sellette supportant une corbeille de fruits artificiels, un grand bouquet de fleurs fraîches et, sur une estrade, un maillot en paillettes, une parure de plumes, des souliers, tout l’attirail de séduction, de couleur rouge, d’une belle dont on voit le portrait photographique sur un chevalet. Femme et déesse, archétype de la beauté, elle a posé le temps du vernissage avant de disparaître, laissant sur place pour notre plaisir et nos regrets cette dépouille symbolique et dérisoire. Jean-François Taddei ERIK DIETMAN Né en 1937 à Jönköping (Suède). Décédé en 2002 Back pedalling, 1966. 9 photographies noir et blanc collées chacune sur une assiette en faïence dont une avec texte, 9 cadenas et leur clef L’ensemble : 60 x 60 cm Œuvre de la collection du Frac des Pays de la Loire Dans les années 60, alors qu’il est l’assistant de Daniel Spoerri, Erik Dietman procède à des “momifications d’objets” ramassés dans les rues, brisés puis recollés au moyen de morceaux de sparadrap. Trouver, casser, comprendre et rassembler : le sculpteur mime une sorte d’apprentissage de la vie. Le sparadrap unifie et redonne forme à l’objet mais celui-ci devient par làmême définitivement impropre à l'usage. Les rencontres successives avec Robert Filliou puis Roland Topor l’amènent à se détourner du sparadrap, à transformer son approche de la sculpture en accordant une place de plus en plus importante aux mots. Dans les années 80, Dietman porte un intérêt renouvelé aux matériaux traditionnels et “nobles” de la sculpture (marbre, bronze ...) auxquels s’ajoute l’irrépressible goût de l’artiste pour les jeux de mots insolents. Humour farceur et pathétisme, jeu avec les objets, les mots et les titres, Dietman tord le cou à la sculpture avec humour et révolte dans des œuvres qui questionnent l’intégrité et l’identité de l’art comme de l’artiste. ANNE DELEPORTE Née en 1960 à Domfront (Orne). Vit et travaille à Paris Double I.D., 1991. Encre sur papier laminé sous plexiglas 150 x 210 x 70 cm Œuvre de la collection du Frac des Pays de la Loire De mai 1990 à juin 1991, Anne Deleporte produit une série de travaux exécutés à partir de photographies d'identité. Ces photos passées à l'emporte-pièce et récupérées dans différentes administrations (musées, préfectures de police…) ne donnent plus à voir qu'un cadre vide. Ici malgré le retrait partiel ou total du visage, le sujet persiste dans une sorte de portrait à la périphérie de l'image. Ces images, qu'il s'agisse de superpositions, de photos réelles ou d'agrandissements - comme ici avec Double, I.D. - visent en fait à mettre en évidence l'apparence de l'essentiel - ce qui dans le portrait nous semble essentiel - et son possible déplacement. Pierre Giquel, extrait du catalogue des Huitièmes Ateliers Internationaux du Frac des Pays de la Loire, 1991 LUCIANO FABRO Né en 1936 à Turin (Italie). Vit et travaille à Milan Etude pour Lo Spirato, 1971. 6 photographies noir et blanc avec découpage et collage L’ensemble : 182 x 445 cm Œuvre de la collection du Frac des Pays de la Loire Les six photographies en noir et blanc prises par Luciano Fabro présentent sous différents angles un homme couché sur un mince matelas posé à même un parquet jonché de journaux, le corps recouvert d’un drap, la tête et le haut du torse nu visibles sur trois clichés tandis que sur les trois autres, tout ce qui nous est donné à voir est la forme en relief du drap froissé ; dont le caractère tangible suggère la sensation d’une présence cachée dans ses plis. (…) Le supplice voluptueux provoqué par cette équivoque du visible est savamment exacerbé par le choix du marbre, matériau à la fois sensuel et distant, mais aussi riche de résonnances avec l’art du passé. On pense non seulement à des précédents sculpturaux comme les splendides marbres de Bernin, mais encore, sur un plan iconologique, à des peintures telles que Le Christ mort de Mantegna. On comprend que ces rapprochements suscités par la vue de Lo spirato ne sont pas fortuits quand on se rappelle à quel point Luciano Fabro s’est immergé dans le passé. Deepak Ananth, extrait du catalogue de la collection du Frac des Pays de la Loire, 1992 RAMON GUILLEN-BALMES Né en 1954 à Barcelone. Décédé en 2001 Condition d'artiste (probablement un lieu privilégié), 1994. Contreplaqué, feutre, ramin, fer, caoutchouc. Sculpture accompagnée de 2 éléments encadrés : photographie et technique mixte sur papier millimétré. Hauteur approximative : 280 cm Œuvre de la collection du Frac des Pays de la Loire Ramon Guillen-Balmes est un artiste espagnol qui conçoit avec un soin méticuleux des sculptures d’objets inutiles. Ici, avec un improbable siège d'ermite stylite, il mène une réflexion sur le statut de la sculpture, mais aussi celui de l’artiste et de l’artisan. Condition d'artiste (probablement un lieu privilégié), fait apparaître un savoir-faire particulier (la taille du bois), et relève par conséquent d'une forme d'artisanat. Simultanément, cet objet en appelle à l’artiste tant il stimule notre imagination et déjoue son identification par sa forme, sa réalisation et bien sûr son titre. Ce siège aux formes anthropomorphiques évidentes marque tout à la fois la présence et l'absence de l'artiste. Guillen-Balmes s'est ici appliqué à suivre les courbes et les contre-courbes du corps pour cette assise adossée au mur qui s’élève à environ trois mètres du sol, au bout d'une perche. L’artiste installé au sommet, assis en tailleur, peut observer le monde dans un geste et une situation qui relèvent de la méditation et de la lévitation. Il s'agit sans nul doute d'un lieu privilégié mais en équilibre instable, inconfortable. L'appui du mur est indispensable pour tenir et, si le titre renvoie à une situation déterminée : la condition d'artiste, le dispositif nous montre avec humour sa fragilité. ANGE LECCIA Né en 1952 à Minervu (Corse). Vit et travaille à Paris Arrangement, 1985. 100 chaises en bois vernis et haut-parleurs, bande audio vièrge, lecteur de cassettes et ampli 430 x 430 cm Œuvre de la collection réalisée dans le cadre des Ateliers Internationaux Au début des années 80, Ange Leccia a recourt à divers moyens d’expression, comme les papiers collés, les images projetées, les vidéos ou encore les “arrangements” d’objets. Rapidement, il investit l’esthétique et l’imagerie de la pub et, fasciné par le son et la lumière des salles obscures, il invente des dispositifs qui détournent les paramètres du langage cinématographique. Empruntant ses matériaux au cinéma ou au monde des transports et, comme ici, au quotidien, Ange Leccia théâtralise et humanise des objets identiques qui deviennent les éléments d'un jeu sur l'identité et la différence, où les notions de déplacement, de justesse, de relation sont de règle. L'installation du Frac est à la fois monumentale par ses dimensions - une centaine de chaises incarnant une présence invisible- et d'une simplicité déroutante. Avec des moyens réduits, l'artiste parvient à suggérer une émotion : les chaises, dont les assises sont munies de haut-parleurs, laissent échapper un souffle comme si elles se trouvaient dotées de la vie. Si l'œuvre comme souvent chez Leccia, invite à la méditation, elle met le spectateur en présence d'une foule invisible, d'un murmure... Celui qui la contemple est aussi témoin de l’écoulement du temps, grâce à une mise en scène qui déploie des qualités visuelles autant qu’auditives. JIM HODGES Né en 1957 à Spokane (Etats-Unis). Vit et travaille à New-York Untitled (Sans titre), 1997. Miroir brisé marouflé sur toile contrecollée sur bois. 152 x 102 cm Œuvre de la collection du Frac des Pays de la Loire Comme beaucoup d'autres artistes de sa génération Jim Hodges utilise des techniques inhabituelles, souvent associées à des activités considérées comme féminines telles que le tissage, la couture ou même le dessin. La mémoire, l'absence, la conscience de la fragilité de la vie sont des thèmes constants dans son œuvre. A ce titre A diary of flowers qu'il réalise en 1991 est une œuvre emblématique. Après avoir dessiné au crayon sur des serviettes en papier des fleurs imaginaires ou réelles, mais passées par le filtre de sa mémoire, l'artiste en épingle plus de 500 au mur, tel un mémorial. C'est en repensant à des amis disparus, pour beaucoup d'entre-eux victimes du sida, et à un moment où il espérait un nouveau départ dans sa propre vie, que l'image du miroir s'impose à lui de manière quasi fulgurante, lors d'un vol en avion. Simutanément, il envisage la destruction de cet objet à la forte symbolique et associe ce geste à un un sentiment de libération et de sérénité. PATRICK TOSANI Né en 1954 à Boissy-l’Aillerie (Val d’Oise). Vit et travaille à Paris Portrait n°10, 1985. Photographie couleur encadrée 130 x 100 cm Œuvre de la collection du Frac des Pays de la Loire Le sujet d'investigation de Patrick Tosani est la photographie dont il semble vouloir analyser tous les éléments constitutifs. C'est par ce moyen "technique" qu'il s'attache aux problèmes du temps, de l'espace ou des signes. Les images de loin les plus obsédantes et les plus insaisissables construites par Tosani, sont des clichés de symboliques de braille superposés sur des portraits flous. La série Portraits révèle la pauvreté tactile de la photographie. Une fois photographié, le braille apparaît plat. Ce qui est généralement lu par les aveugles est transformé en un schéma visuel vidé de sa fonction narrative. Le titre de la série accentue encore l’ironie de ces clichés : par définition, un portrait représente l’image identifiable d’une personne spécifique, mais ici les têtes ne sont plus que des formes floues et anonymes. Une fois exposées, elles constituent une rangée de visages muets et informes. On veut distinguer les traits, on veut toucher le braille, mais tout ceci est voué à l’échec. Nos doigts tâtonnent, nos yeux se fatiguent. La Chapelle des Calvairiennes La Chapelle des Calvairiennes, monument classé, réouvre ses portes au public en 1998. Après dix ans de restauration, la ville de Mayenne confie cet espace de 450 m2, au Kiosque, Centre d’Action Culturelle du Pays de Mayenne. Ainsi depuis cinq ans, la Chapelle est dévolue à la création contemporaine. Lors des différentes expositions, des rencontres, ou discussions sont proposées aux publics et aux différentes écoles de la Communauté de Commune du Pays de Mayenne. Ses actions pédagogiques permettent au plus grand nombre de cerner la création de son temps. A corps perdu, second rendez-vous avec le Fonds régional d’art contemporain des Pays de la Loire, s’inscrit dans ce sens. Mais c’est aussi la continuité d’un dialogue entre les œuvres de cette collection et le lieu, une chapelle. Horaires : du mercredi au dimanche de 14h30 à 18h30. Renseignements : Rachelle GAUDRON Médiation : Mathias COURTET Dimanche à la chapelle - conversation autour des œuvres - les 16, 23 et 30 Mars dès 15h00. PRÉSENCE DE JACQUES CHARLIER LE DIMANCHE 30 MARS 2003 À 14H30 Remerciements aux entreprises : AXA assurance P. Brault, LEB Art Média, GlaxoSmithKline, FITECO. Remerciements particuliers à la ville de Mayenne, la Communauté de Communes du Pays de Mayenne et ses services techniques. Les conseillés pédagogiques : M. Bruneau, D. Courtais. l’Equipe du Kiosque, S. Sallard pour leur précieuse contribution. L'œuvre de Jacques Charlier, La vie éternelle a été réactivée avec la participation de "L'atelier de Laurent", Z.I. des Peynnières à Mayenne. Jacques Charlier, Anne Deleporte, Erik Dietman, Luciano Fabro, Ramon Guillen-Balmes, Jim Hodges, Ange Leccia, Patrick Tosani À CORPS PERDU œuvres de la collection du Frac des Pays de la Loire exposition du 12.03 au 18.04.2003 LA CHAPELLE DES CALVAIRIENNES Le Kiosque-Centre d'Action Culturelle rue Guyard de la Fosse 53100 Mayenne PROGRAMMATION au Frac et en région au Frac à Carquefou LAURENT MORICEAU, Magnum Frac _exposition du 21.03 au 1.06.2003 Instantané (32) : BÉATRICE DACHER, Bel canto _exposition du 21.03 au 27.04.2003 Instantané (33) : OLGA BOLDYREFF, Les clandestines _lecture-performance le dimanche 23.03 2003 à 16h Instantané (34) : BERNARD HEIDSIECK _lecture le dimanche 30.03.2003 à 16h Instantané (35) : YOTOMO YOSHIHIDE ET MARTIN TETRAULT en partenariat avec APO 33 _concert le dimanche 20.04.2003 à 16h au Frac la collection en région L'ÉQUILIBRE DU CHAOS OU L'EXPRESSION DES PASSIONS œuvres de la collection du Frac des Pays de la Loire _exposition du 15.03 au 18.04.2003 Centre culturel Entracte_ SABLÉ-SUR-SARTHE (72)_ T 02 43 62 22 22 L’EQUIPE DU FRAC DES PAYS DE LA LOIRE : JEAN-FRANÇOIS TADDEI, Directeur _ARMELLE MARÉCHAL, PATRICIA FIEFE et JOSIANE GAGNER, Administration _JEAN-MICHEL JAGOT, Diffusion de la collection et régie des œuvres, RÉGIS PERRAY, Assistance technique _KARINE POIRIER, Accueil des publics et médiation _YOANN LE CLAIRE, Action pédagogique _GAËLLE JUMELAIS, Coordination arts plastiques auprès du rectorat, enseignante détachée _JUDITH QUENTEL, EMMANUELLE MARTINI, Communication et action culturelle _EMMANUEL LEBEAU, Documentation _BÉATRICE TESSIER, Conservation préventive et restauration FRAC DES PAYS DE LA LOIRE La Fleuriaye, 44470 Carquefou _ Tél. 02 28 01 50 00 _Fax 02 28 01 57 67 e-mail : [email protected] site internet : www.fracdespaysdelaloire.com Commissaire général : JEAN-FRANÇOIS TADDEI Mise en espace : JEAN-MICHEL JAGOT, RÉGIS PERRAY, RAPHAËL ZAMORA et MATHIAS COURTET pour le Kiosque Petit journal : JUDITH QUENTEL, KARINE POIRIER Le Frac des Pays de la Loire En 2003, le Frac des Pays de la Loire fête ses 20 ans d'existence accompagnant ainsi la grande manifestation nationale qui, cet été, contribuera à faire connaître les collections de tous les Fonds régionaux d'art contemporain de France à travers des expositions d'envergure à Nantes, Strasbourg, Avignon et Arles Outre un projet d'envergure cet été à Carquefou où seront valorisées les spécificités du Frac des Pays de la Loire avec des Ateliers d'été d'un type inédit et la poursuite d'une réflexion menée sur les nouveaux supports numériques, les partenariats engagés les années précédentes avec les collectivités locales et les associations seront renforcés et des visites du nouveau bâtiment du Frac seront proposées tout au long de l'année. Le Frac en étroite collaboration avec ses différents partenaires, continue à mettre alors son savoir-faire au service d'un lieu et d'un projet tout en continuant d'assumer pleinement ses missions de diffusion de sa collection. Créé en 1982, le Fonds régional d’art contemporain (Frac) des Pays de la Loire est financé à parité par l’Etat et la Région. Il a pour mission de constituer une collection régionale d’art contemporain, de sensibliser le public à l’art d’aujourd’hui et de participer au développement, à la diffusion et à la connaissance de toutes les formes de création contemporaine. Depuis septembre 2000, le Frac est installé à Carquefou dans la périphérie nantaise. Pour la première fois, une Région construit pour son Frac un édifice spécialement conçu pour répondre aux exigences de ses missions. L’architecte en est Jean-Claude Pondevie. Un nouveau bâtiment—Le mobilier de l’accueil a été confié à l’Atelier van Lieshout au titre du 1%. Une salle d’exposition répondant aux normes muséographiques internationales ainsi qu’une salle de conférence et un centre de documentation occupent tout le rez-de-chaussée. Le sous-sol est quant à lui dévolu à la conservation et à la restauration des œuvres. La collection— Riche de quelque 750 œuvres auxquelles s’ajoute l'important fonds Pereire, la collection du Frac des Pays de la Loire s'est constituée en respectant un mode d'acquisition favorisant l'achat, à une très large majorité, Le Frac des Pays de la Loire, d'œuvres d'artistes jeunes. Le Frac organise, à Carquefou, plusieurs exposià Carquefou tions par an qui, en regard de la collection, permettent des ouvertures sur l’actualité artistique internationale. Outre les nombreuses manifestations en région, la collection est rendue visible par des dépôts dans des institutions et par des prêts lors de manifestations d’art contemporain en France comme à l’étranger. Cette programmation s’accompagne d’une politique éditoriale centrée sur la publication de livres d’artistes et de catalogues d’exposition. Les Ateliers du Frac— Ces Ateliers du Frac représentent une expérience unique en France. Ils permettent aux artistes invités de travailler et de rencontrer d’autres acteurs du milieu professionnel. Les œuvres ainsi produites font l’objet d’une exposition-bilan et certaines peuvent être acquises par le Frac. La médiation— Dans ses locaux à Carquefou comme en région, le Frac privilégie l’accueil personnalisé du public qui est reçu par des médiateurs spécialisés en art contemporain. A l’occasion de chaque exposition et pendant les Ateliers un programme d’action culturelle (conférences, rencontres avec les artistes, tables rondes…) permet de toucher un public très varié (adultes, scolaires, associations, centres de loisirs…). Cette exposition est organisée par le Frac des Pays de la Loire, la Communauté de Communes du Pays de Mayenne et le Kiosque, Centre d'Action Culturelle du Pays de Mayenne Le Frac des Pays de la Loire est subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication, Direction régionale des affaires culturelles des Pays de la Loire, et la Région des Pays de la Loire