sous le slogan "interdiction de fumer dans les lieux publics"
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sous le slogan "interdiction de fumer dans les lieux publics"
ÉVÈNEMENT Journée mondiale de la lutte contre le tabagisme: sous le slogan "interdiction de fumer dans les lieux publics" par Tanina Ait L’Algérie célèbrera, officiellement, le 31 mai, la Journée mondiale contre le tabagisme et Constantine a été choisie, cette année, comme la villehôte, pour cet évènement, dans notre pays. C’est ce que nous a indiqué le Pr Salim Nafti, lors de notre entrevue. Dans ce cadre, notre interlocuteur nous a précisé que le slogan choisi; en l’occurrence, par son institution est: «Interdiction de fumer dans lieux publics». Ceci, pour rappeler que la loi y afférente n’est pas toujours appliquée, dans notre pays; ce qui fait que nous sommes en retard, sur le reste du monde. C’est, donc, notre urgence pour nous; alors que, pour les autres pays, à travers l’O.M.S, l'édition 2013 est placée sous le signe de «l’interdiction de la publicité, en faveur du tabac et celle d’empêcher toute promotion, ou parrainage d’évènement sportif, ou autre, par une compagnie de production et de commercialisation de tabac». Pour revenir à la situation de notre pays, le président de la Société algérienne de pneumo-phtisiologie précisera qu’il veut, effectivement, relancer cette idée fondamentale, qui n’est pas encore admise par tous; à savoir, l’interdiction de fumer dans les lieux publics car, effectivement, il y a – encore - violation de la loi, à ce niveau, dira-t-il. En tout état de cause, si les différentes lois de protection de l’environnement et de santé publique étaient respectées rigoureusement, la prévalence, en matière de maladies telles que l’asthme, la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), les maladies cardiovasculaires, les cancers… baisseraient, évidemment; contrairement à ce qui se passe, aujourd’hui, nous a confirmé la professeur Salim Nafti. Il ajoutera que des efforts sont, encore, nécessaires à faire, pour atteindre ce but et en cela, tout le monde est concerné. A cet effet, nous avons constaté, chez ce médecin, une volonté bien chevil- lée, car il n’a de cesse de dire et de réitérer, depuis plusieurs années, que «l’école doit jouer son rôle pédagogique, pour protéger l’enfant, le gendarme et le policier, pour faire respecter la loi, qui exige de ne pas fumer dans les espaces publics; ainsi que le douanier, pour veiller à ce que ne soit pas introduite, dans notre pays, n’importe quelle substance nocive, qui porterait atteinte à l’intégrité, physique et mentale, de notre jeunesse.» Par ailleurs, il lance un appel aux parents, pour qu’ils prennent, efficacement, leur part de responsabilité, dans l’éducation de leur progéniture, afin de leur faire éviter les mauvaises habitudes, qui pourraient avoir des conséquences fatales: «la meilleure façon de ne pas fumer, c’est de ne jamais commencer». Notre interlocuteur attire, encore une fois, l’attention, pour cela, des pouvoirs publics, pour prendre des mesures dissuasives à la consommation de tabac, en augmentant, par exemple, le prix de vente des cigarettes qui est «ridiculement trop bas» et d’interdire, également la vente à l’unité et bien entendu, à toute personne mineure d’en acheter, ou d’en vendre, car c’est la population la plus fragile. Enfin, il conclura par le rôle de sa profession et dira que le médecin est là pour sensibiliser et surtout, pour montrer les bienfaits de l’arrêt du tabagisme, pour ceux qui en sont dépendants N°18 - Mai 2013 Santé-MAG 11