les travaux routiers en securite
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les travaux routiers en securite
NOTES DE SECURITE CONSTRUCTION VADE-MECUM du Comité National d’Action pour la Sécurité et l’Hygiène dans la Construction C.N.A.C. Rue St-Jean 4 1000 Bruxelles Téléphone : 02/552 05 00 Fax : 02/552 05 05 E-mail : [email protected] PUBLICATION TRIMESTRIELLE MARS 2002 BUREAU DE DEPOT : NAMUR fascicule numéro 93 LES TRAVAUX ROUTIERS EN SECURITE DEUXIÈME PARTIE TABLE DES MATIERES Première partie Deuxième partie INTRODUCTION ................................................3 COORDINATION ..............................................27 TRAVAUX PREPARATOIRES ............................3 Analyse des risques ..........................................3 Reconnaissance des lieux ................................6 Sondage des câbles et tuyaux ..........................6 Sondage par terrassement ................................7 Exécution des sondages....................................7 Localisation par voie électronique ....................7 Marquage et balisage ........................................8 Principales méthodes de balisage ....................8 Marquage au sol ................................................8 Piquetage ..........................................................8 Repères..............................................................8 Signalisation ......................................................9 Eclairage de la signalisation ............................11 Consignes particulières....................................11 Organisation du chantier..................................12 Implantation et accès du chantier....................12 Aménagement du site ......................................12 REMBLAIS ET DEBLAIS ..................................27 Buts ................................................................27 Préparation du sol ..........................................28 Exécution du corps de la route ......................28 FOUILLES EN TRANCHEE ..............................13 Nature du sol....................................................13 Facteurs pouvant influencer la stabilité des parois ......................................14 Facteurs modifiant la cohésion........................15 SYSTEMES DE PROTECTION POUR LES FOUILLES......................................17 Le talutage ......................................................17 Le blindage ......................................................17 Critères d’un bon blindage ..............................17 Préparation du projet de blindage ..................17 Surveillance et entretien des blindages ..................................................18 Différents types de blindage ............................18 Blindage par panneaux en bois ......................18 Blindage par caisson en bois ..........................19 Blindage par caisson métallique......................19 Blindage par palplanches ................................20 Blindage par filets ............................................20 Blindage spécifique pour sols encombrés ......................................20 Blindage en continu ........................................20 Blindages spéciaux..........................................21 Machine à blinder ............................................22 Mesures générales de sécurité pour les travaux en tranchées..........................23 POSE DE BORDURES ....................................29 Pose manuelle ................................................29 Pose mécanique ............................................29 TRAVAUX D’ASPHALTAGE ..............................30 Risques d’accidents ......................................30 Risques d’incendie et de brûlure ....................31 Vapeurs toxiques ............................................31 Gaz d’échappement ......................................32 Climat et nuisances dues à la chaleur ............32 LES ENGINS DE CHANTIER............................33 Pelles et tracto-pelles ....................................33 Chargeuses ....................................................35 Niveleuses ......................................................35 Engins de compactage ..................................35 Motobasculeurs ..............................................35 Finisseurs ........................................................36 Répandeuses et gravilloneuses ......................36 OUTILLAGE PORTATIF ..................................37 Compresseur et outils pneumatiques ............37 Foreuses et carotteuses ..................................38 Laser ..............................................................38 PRODUITS ......................................................39 Les liants ........................................................39 Les additifs chimiques ....................................39 Les produits hydrocarbonés ..........................39 Les produits additionnels ................................39 LES EQUIPEMENTS SOCIAUX ......................40 LES EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE (E.P.I.) ......................................41 VISITES ET SOINS MEDICAUX ......................43 FORMATION ....................................................44 ANALYSE DES RISQUES ................................45 LISTE DE CONTROLE POUR TRAVAUX ROUTIERS ..........................47 BIBLIOGRAPHIE ............................................55 LE REMBLAYAGE DE LA FOUILLE ................23 26 COORDINATION L’A.R. du 25.01.2001 concernant les chantiers temporaires ou mobiles va bien au-delà des anciennes réglementations qui imposaient aux employeurs qui occupent des travailleurs sur un même lieu de travail, de s’informer des risques propres à leurs activités et de collaborer à la réalisation de la prévention des risques sur ce lieu de travail. Le régime de coordination de la sécurité ne peut pas être compris comme étant simplement un système permettant de coordonner ces obligations d’information et de collaboration. La coordination est, au contraire, un nouveau régime de prévention à part entière qui va bien au-delà des obligations préexistantes et qui tend à responsabiliser un plus grand nombre de personnes concernées par le processus de construction. rité sur les chantiers temporaires ou mobiles. La rédaction des plans de sécurité et de santé (PSS) en voirie impose une concertation préalable entre le coordinateur-projet et les concessionnaires concernés par le chantier (fourniture de plans, sondages, déplacements d’impétrants, etc.). De plus, à l’inverse des travaux de bâtiment, les travaux de voirie comportent en effet la particularité de se dérouler à proximité du trafic, ce qui implique une série de dispositifs et d’équipements supplémentaires de signalisation provisoire et de sécurité. Le plan de sécurité et de santé doit mentionner les mesures à appliquer au chantier en question et offrir, déjà dans la phase de projet, des solutions de lutte contre les risques auxquels on peut s’attendre. En conclusion, le régime de la coordination trouve sa raison d’être dans la nécessité d’organiser le plus tôt possible, c’est-à-dire dès le début de la phase de conception, une prévention des risques adaptée aux caractéristiques de l’ouvrage en projet et de veiller à ce que la réalisation de cet ouvrage s’opère dans le respect des mesures de sécurité imposées. L’obligation de coordination de la sécurité est applicable du début de l’étude d’un projet d’ouvrage à la fin de la réalisation de celui-ci. Concrètement, la coordination s’exécute en deux phases distinctes qui correspondent à la phase de conception d’un projet et à la phase de réalisation des travaux. Il y a également lieu de prévoir un dossier d’intervention ultérieure. Les risques liés à la présence d’installations souterraines (gaz, électricité,... ) seront en principe réduits par l’application de la réglementation relative à la coordination de la sécu- REMBLAIS ET DEBLAIS BUT Une route est en général constituée de couches successives réalisées avec des matériaux pierreux unis ou non les uns aux autres par un liant. les éléments constitutifs des diverses couches (pierres, gravillons, sable) et du sol de fondation ne se déplacent pas les uns par rapport aux autres. Celle-ci sera résistante si, sous l’effet des intempéries et de la circulation, Pour cette raison, les techniques utilisées exigeront une certaine stabilité pour chacune des couches constitutives. Cette impérative stabilité est obtenue, entre autres, grâce au choix des matériaux, à une épaisseur convenable et constante de chaque couche, 27 au compactage, à l’utilisation des liants et à l’élimination des méfaits de l’eau. On choisit donc des matériaux suffisamment durs, pas trop cassants, de forme et de dimensions appropriées facilitant leur enchevêtrement et leur coincement et de qualité constate, c’est-à-dire ne se dégradant ni sous l’effet du temps, ni sous l’effet de l’eau ou de produits tels que essence, huile, acide, etc. qui, tôt ou tard, entraînerait, sous l’effet de la circulation, des inégalités de tassement d’un point à l’autre de la route, soit une destruction du profil, rapidement suivie d’amorces de détérioration de l’état de surface. Une grande constance dans l’épaisseur de chaque couche est nécessaire. Dans le cas contraire, les efforts à une même profondeur ne seraient pas égaux, ce Si c’est nécessaire, on traite les matériaux à l’aide d’un liant destiné à multiplier les points d’ancrage entre éléments afin de supprimer les mouvements internes des matériaux. Dès lors, on “serre” ces matériaux les uns contre les autres par un compactage qui augmente la stabilité en rapprochant les grains et en multipliant leurs points de contact et d’ancrage. Ces grains ont alors moins tendance à se déplacer les uns par rapport aux autres et ainsi, la cohésion et le frottement internes du matériau sont augmentés. PREPARATION DU SOL Sur toute l’emprise du remblai, il faut débroussailler, déboiser, dessoucher, enlever en général le gazon et le conserver si on veut l’utiliser en revêtement de talus, enlever la terre végétale en totalité ou en partie si la couche est trop épaisse. Si l’on désire utiliser la terre végétale pour revêtir les talus, il faut la mettre en un dépôt approprié pour ce réemploi. Les grosses mottes seront brisées, les vides et les excavations seront remplis de pierrailles, de bonnes terres ou soigneusement compactés. EXECUTION DU CORPS DE LA ROUTE Les matériaux utilisés sont différents d’une couche à l’autre. Il s’agit de sable sans argile, donc perméable, pour les sous-couches puisque celles-ci ont généralement pour but de s’opposer aux remontées de l’eau du sol et de faciliter son écoulement vers les fossés d’infiltration. La teneur en eau permettant d’obtenir le meilleur serrage est variable selon le matériau considéré et la valeur de l’énergie du compactage. Pour la couche de fondation et la couche de base, on emploie soit des pierres ne contenant pas d’éléments fins, soit le plus souvent des “graves”. La teneur en eau des graves au moment de leur compactage est capitale. Il faut suffisamment d’eau car elle sert de lubrifiant et facilite l’arrangement des grains du sol sous l’effet du compacteur. Mais un excès d’eau gêne l’évacuation de l’air ou bien fait ressort, supprimant ainsi l’effet de tassement. Par ailleurs, compte tenu de l’accroissement considérable du nombre et du poids des véhicules routiers, il est souvent nécessaire de traiter les matériaux constitutifs du corps de route. A la grave est incorporé un liant dont le but est d’accroître la stabilité d’une couche d’épaisseur donnée. Ce liant est soit à prise hydraulique, soit hydrocarboné. 28 Les liants hydrocarbonés sont les bitumes et les émulsions. Les liants hydrauliques sont les chaux, les ciments et les laitiers granulés. POSE DE BORDURES Les accidents lors de la pose de bordures occasionnent des blessures aux mains et aux pieds, des lésions musculaires et articulaires, des douleurs dans le dos, notamment le tour de reins, défini comme une affection douloureuse, récidivante et invalidante. Il est à noter que les problèmes de santé décrits ci-dessus sont également valables pour les paveurs qui de plus ont des gestes répétitifs dans une posture courbée en permanence . modifiées de telle sorte que le travail peut presque s’effectuer le dos droit. obstacles en transportant l’élément de bordure. On rencontre encore des poseurs de bordures qui utilisent des tenailles. La position avec ce type d’outil est certainement meilleure que celle obtenue avec la pince. Cependant, du fait de la position des deux mains qui doivent tenir les deux côtés de l’outil, la pose d’un bloc de bordure exige que les travailleurs enjambent, l’un la bordure déjà mise en place, l’autre le béton en attente, occasionnant des déplacements qui sont à l’origine de nombreux faux mouvements. • Organiser le déchargement sur chantier de façon à limiter le transport manuel. POSE MANUELLE La pince à bordure la plus couramment utilisée est une pince dont les mâchoires rendues solidaires des poignées par un système d’articulation agrippent l’élément lorsque l’on soulève les poignées. Lorsque les manches des poignées sont courts, les servants sont obligés de travailler le dos cassé lors de la pose. Pour remédier à cet inconvénient, la même pince peut être équipée de poignées plus longues. Certaines entreprises les ont même Les principes suivants sont à rappeler pour améliorer le travail manuel lors de la pose des bordures : • Préparer le terrain de façon à éviter aux poseurs de devoir franchir des • Organiser la répartition des bordures de façon à réduire au maximum les déplacements lors de la mise en place des bordures. • Veiller à ce que le personnel soit apte physiquement (morphologie, musculature) à la manutention d’objets lourds. Il doit avoir reçu une formation quant aux gestes et postures en vue de sauvegarder la santé et d’éviter les accidents. • Utiliser au maximum la manutention mécanique en ayant des véhicules et des appareils adaptés au travail à effectuer. POSE MECANIQUE Les machines à poser les bordures apportent une solution élégante aux différents problèmes d’approvisionnement et de mise en place rencontrés sur les chantiers de pose manuelle. Celles-ci sont capables de véhiculer une palette de bordures et d’amener les matériaux à pied d’œuvre. Pour la mise en place, les bordures sont saisies sur la machine et déposées au sol sur la fondation en béton grâce à une pince pneumatique ou auto-serrante guidée par le poseur. Seule l’opération de réglage est encore manuelle. 29 TRAVAUX D’ASPHALTAGE Il faut ici faire la distinction entre la pose, la finition à la main des bords de route et le compactage de l’asphalte. La pose se fait à l’aide d’une répandeuse-finisseuse. A l’avant de la machine se trouve une trémie qui est en permanence remplie avec de l’asphalte. Lors du remplissage de la trémie, la température des enrobés oscille entre 150 et 180 °C (tarmac à chaud). La répandeuse-finisseuse permet de répartir le mélange uniformément pour obtenir l’épaisseur souhaitée. Il est par ailleurs possible de régler la largeur et l’épaisseur de la couche à poser. En plus, la machine effectue un précompactage. A l’avant de la machine, près de la trémie, un signaleur donne des signaux aux chauffeurs de camions transportant l’asphalte. Le conducteur s’occupe du réglage et de la conduite de la machine. A l’arrière de l’engin, sur le marchepied, à quelques centimètres du sol, un “régleur“ vérifie le bon déroulement de l’épandage et du précompactage. Il donne des instructions au conducteur, règle les commandes mécaniques de finition et de compactage de la machine et détermine ainsi l’épaisseur et la largeur du revêtement à poser. La finition des bords de route est généralement effectuée par deux per- sonnes se trouvant derrière la répandeuse-finisseuse et qui ont pour mission de supprimer les imperfections éventuelles dans le revêtement et de répandre de l’asphalte aux endroits inaccessibles par la machine. Ils répandent l’asphalte à la pelle ou à la fourche et l’égalisent au râteau. Un compactage optimal est nécessaire à la bonne qualité du revêtement. Etant donné que la compacité dépend en grande partie de la température du tarmac au moment de la pose, le compactage doit se faire peu de temps après le passage de la répandeuse-finisseuse. Différents types de compacteurs sont utilisés : rouleaux avec cylindres en acier et rouleaux avec cylindres à pneus. Les compacteurs lisses sont équipés d’un vibreur pour accroître la capacité de compactage. Pour la pose manuelle du tarmac, l’épandage et la finition se font à la main lorsqu’il s’agit de petits travaux de réparation et pour réaliser les endroits non accessibles à la machine. Le tarmac est alors répandu à la pelle ou à la fourche et égalisé au râteau. Le compactage est réalisé au moyen d’un compacteur à main motorisé ou non. RISQUES D’ACCIDENTS Il s’agit de machines qui peuvent provoquer de graves accidents tels que écrasements, fractures, meurtrissures et brûlures. dont doivent être équipées les machines et les aspects ergonomiques auxquels elles doivent satisfaire, une préparation parfaite du chantier ainsi qu’une bonne organisation doivent être prévues, notamment par le coordinateur lorsque le chantier est soumis à l’Arrêté royal sur les chantiers temporaires ou mobiles. Hormis les dispositifs de sécurité Les mesures de sécurité à prendre Outre les risques dus aux collisions avec des tiers, les accidents se limitent en grande partie à l’utilisation des différentes machines lors de l’asphaltage. 30 doivent également être discutées en concertation avec le responsable du projet, le conseiller en prévention de l’entreprise et le responsable du chantier. Ces mesures de sécurité doivent être complétées par des instructions claires et faciles d’usage et destinées au personnel exécutant le travail en question. RISQUES D’INCENDIE ET DE BRÛLURES Les précautions suivantes sont à prendre : • Toutes les machines doivent être équipées d’extincteurs. • Le remplissage des réservoirs de carburant doit se faire lorsque les machines sont froides et notamment avant que les travaux ne commencent le matin. Si l’autonomie ne permet pas de travailler toute la journée sans faire le plein, il faut veiller lors du remplissage à ce que le carburant ne soit pas en contact avec les éléments brûlants de la machine. • Les enrobés à chaud, dont la température est élevée (150°), vont réchauffer progressivement les éléments métalliques conducteurs qui, s’ils sont touchés, peuvent provoquer de graves brûlures. C’est la raison pour laquelle le régleur et les travailleurs, occupés à proximité de la machine, doivent porter des gants de protection adéquats. • Le poste de conduite de la répandeuse-finisseuse doit être isolé si bien qu’il n’y a pas de risque de brûlure pour le conducteur et que le confort thermique est assuré. • Les tuyaux d’échappement doivent être protégés de telle sorte qu’il n’y a pas de risque de brûlure dans le cas d’un contact éventuel. • Ne jamais utiliser de l’eau en cas d’incendie. Le bitume chaud et l’eau sont des ennemis. Même la présence de petites quantités d’eau occasionne des projections dangereuses de bitume à haute température. • Eteindre les surfaces en feu à l’aide de sable ou au moyen d’extincteurs à poudre ou CO2. VAPEURS TOXIQUES La toxicité des vapeurs, lorsqu’elles sont concentrées, dépend principalement de la nature du liant utilisé. Un autre facteur réside dans l’utilisation éventuelle d’additifs chimiques tels que les dopes et les huiles de fluxage. La concentration en vapeurs toxiques dépend des possibilités locales d’évacuation et de ventilation. Nous pensons, par exemple, à la pose dans des espaces confinés tels que les tunnels ou les rues étroites bordées d’habitations. L’évacuation des vapeurs est aussi fortement liée aux conditions climatiques. Lors de la pose par temps chaud en l’absence de vent, les possibilités d’élimination des émanations toxiques seront fortement réduites. De ce fait, des problèmes de santé peuvent apparaître. 31 GAZ D’ECHAPPEMENT Tout le monde sait que les gaz d’échappement des moteurs à combustion contiennent des composants toxiques tels que l’oxyde de carbone. Etant donné que le personnel d’exécution se trouve soit sur la machine, soit autour de celle-ci, le tuyau d’échappement doit être dirigé vers le haut. De plus, il devra être suffisamment long pour que les machinistes de la répandeuse-finisseuse ne se trouvent pas sur la trajectoire des gaz d’échappement. Les tuyaux doivent être protégés de façon à éviter des brûlures en cas de contact. CLIMAT ET NUISANCES DUES A LA CHALEUR Les personnes travaillant sur et autour de la machine sont exposées aux influences du climat et de la chaleur. La plupart des compacteurs sont équipés d’une cabine qui offre une certaine protection. Equiper ces engins d’un système de chauffage et d’aération n’est certes pas un luxe superflu et doit dès lors être recommandé. Le conducteur de la répandeuse-finisseuse est installé quant à lui à une certaine hauteur dans une cabine ouverte. De ce fait, il est exposé à toutes les conditions climatiques. Son travail étant sédentaire, il souffrira davantage du froid que les personnes chargées des travaux de fi32 nissage. En effet, celles-ci sont perpétuellement en mouvement derrière la machine. Afin d’offrir un maximum de confort au conducteur de cette machine, celle-ci devra être pourvue d’une paroi fixe à l’avant, de parois latérales enroulables et d’un toit. Pour protéger le régleur de la chaleur excessive, un auvent peut être placé à l’arrière de la machine. Des ouvertures de ventilation doivent être prévues dans le toit et dans l’auvent pour évacuer les vapeurs d’asphalte montantes. Etant donné que les travailleurs chargés du finissage doivent circuler ou stationner longtemps sur une sur- face chaude, ils doivent porter des chaussures résistant à la chaleur. La solution à ce problème peut être trouvée dans le port de chaussures avec semelles en bois. Tous les membres de l’équipe de pose doivent disposer d’équipements rétroréfléchissants, de vêtements de travail chauds en hiver, légers en été sans oublier bien évidemment les vêtements imperméables. Lorsqu’il fait chaud, des boissons rafraîchissantes en quantité suffisante doivent être prévues afin d’éviter la déshydratation. Il est également indispensable de prévoir des pauses plus fréquentes par temps chaud. LES ENGINS DE CHANTIER La conduite des engins de chantier ne peut être confiée qu’à des personnes compétentes et formées pour leur conduite. S’il s’agit d’un conducteur habituel de l’engin dont vous avez pu juger les compétences, il vous suffira de lui communiquer les consignes spéciales à votre chantier et plus particulièrement celles relatives à la tâche que vous lui confiez ainsi que les règles de circulation et de stationnement internes au chantier. S’il s’agit d’un nouveau conducteur ou, pour ce dernier, d’un changement d’engin, vous devez en outre vous assurer qu’il a pris connaissance de la notice d’utilisation et d’entretien fournie par le constructeur de l’engin et qu’il en a bien assimilé les particularités, notamment en ce qui concerne les dispositifs de contrôle, d’alarme et les organes de service. Il y a lieu de s’assurer que les protections individuelles qui ont été fournies aux conducteurs sont effectivement utilisées. Si l’engin est muni d’une ceinture de sécurité, il faut exiger des conducteurs de la maintenir bouclée pendant le travail. Il faut également veiller au bon état des pistes ainsi que des aires de travail, de chargement et de déchargement. Sur les routes empruntées par des véhicules, le chantier doit être organisé de façon telle que l’évolution des engins se fasse dans la zone protégée par la signalisation provisoire et le balisage du chantier. Les conducteurs d’engins doivent travailler avec le gyrophare allumé. On doit s’assurer que l’entretien journalier a été réalisé correctement et que tout est fait pour ne pas gêner la visibilité des conducteurs. Le parebrise, les glaces et rétroviseurs doivent être nettoyés et le poste de conduite ordonné. Si un conducteur signale la moindre défectuosité, on doit alerter immédiatement le service matériel. Il est interdit aux conducteurs de prendre des passagers à bord sauf s’il s’agit d’une action de formation où la présence du moniteur à bord peut être nécessaire. Le travail doit être organisé de telle façon que les engins ne manœuvrent pas en bordure immédiate des fouilles et tranchées ; le terrain peut céder et l’engin basculer. Il faut prévoir le ravitaillement en carburant de préférence en fin de journée. Il y a lieu de veiller qu’au cours de cette opération, les moteurs soient bien arrêtés et que l’interdiction de fumer soit bien respectée. Si le matériel est loué, on doit s’assurer qu’il est conforme aux dispositions réglementaires concernant la sécurité. Pour cela, on doit demander au loueur l’attestation de conformité qui doit accompagner chaque engin. PELLES ET TRACTO-PELLES sitifs de sécurité s’opposant à la retombée accidentelle de la charge en cas de rupture des canalisations hydrauliques. Dans ce cas, conformezvous au tableau des charges fixé sur l’engin. Les pelles équipées d’un crochet de levage doivent être contrôlées régulièrement par un Service Externe de Contrôle Technique (SECT). Les pelles et tracto-pelles ne sont pas des engins de levage. Ne faites des opérations de levage ou de manutention que si les vérins de levage de ces engins sont munis de dispo- Si le travail d’une pelle s’effectue à proximité d’obstacles fixes, la partie tournante de la pelle peut heurter et écraser toute personne se trouvant entre la pelle et l’obstacle. Aussi, dans ce cas, balisez la zone d’évolution en vue d’en interdire l’accès. Pour les pelles sur pneumatiques munies de stabilisateurs et les tracto-pelles utilisées côté équipement pelle, n’effectuez des opérations de terrassement que lorsque les stabilisateurs sont en place. Assurez-vous que le sol soit suffisamment résistant pour supporter les efforts transmis par ces derniers et que la transmission soit au point neutre. Toutes les fois que la visibilité du conducteur risque d’être insuffisante, en cas de tranchée profonde par exemple, désignez une personne pour, d’une part guider le conducteur dans ses manœuvres et d’autre part, avertir toute personne pouvant intervenir dans la zone d’évolution des éléments mobiles de l’engin. Assurez-vous que cette personne a 33 les compétences nécessaires pour cette tâche. Evitez de faire travailler les pelles en sous-cavage. Les pelles et tracto-pelles sont susceptibles d’utiliser plusieurs équipements. Lors du changement d’équipement, suivez scrupuleusement le processus indiqué par le constructeur et posez les équipements non utilisés dans des emplacements prévus à cet effet. Calez-les soigneusement. S’il s’avère nécessaire de changer de flexibles, n’utilisez que ceux préconisés par le constructeur. Résumé des risques et de leur élimination que l’on rencontre avec une pelle et en général avec d’autres engins de chantier : RISQUES SUR LE CHEMIN DU POSTE DE TRAVAIL • risques dus à la circulation ; • chute en montant dans la cabine. RISQUES INHERENTS AU POSTE DE TRAVAIL Durant l’excavation : • contact avec le guide en tranchée ; • perte d’une partie de la charge ; • contact avec les canalisations souterraines ; • chutes d’objets en tranchée. Pendant le déplacement de la charge : • perte de stabilité de la machine ; • perte de la charge ; • mise en contact avec des lignes aériennes ; • heurts avec des travailleurs ou des passants ; • heurts avec des véhicules, des façades ou des objets divers. 34 Lors du déchargement des déblais : • perte du chargement ; • mauvais entreposage. ELIMINATION DES RISQUES • signalisation du chantier et délimitation des limites du chantier ; • la cabine est facilement accessible ; • le terrain ne comporte pas de dénivellations trop importantes susceptibles de nuire à la stabilité de la machine ; • l’espace de manœuvre pour la giration et le déplacement de la charge est suffisant pour éviter tous les heurts ; • les possibilités du dispositif de levage sont appropriées à la charge ; • les engins sont soumis aux contrôles réglementaires lorsqu’ils font du levage et sont entretenus correctement ; • les canalisations en sous-sol sont clairement repérées ; • les câbles aériens et autres obstacles sont signalés ; • les piétons, les visiteurs et les véhicules sont écartés de la zone de travail de la machine; • la charge et le guide éventuel sont toujours bien visibles de l’opérateur ; • le godet de la pelle n’est jamais en surcharge ; • pendant le chargement, la trajectoire du godet ne passera jamais au-dessus de la cabine du camion ; • les obstacles limitant l’espace de manœuvre sont signalés. MISE EN APPLICATION DES MESURES DE SECURITE • le chef de chantier s’assure que la délimitation du chantier a bien été exécutée et que la signalisation est maintenue en bon état en tout temps ; • le service achats, aidé par le conseiller en prévention et le médecin du travail a tenu compte de l’accessibilité de la cabine ; • le choix de la pelle a été effectué par le chef de chantier selon les critères suivants : - présence d’un dispositif antirupture de flexibles - présence d’un témoin de sur charge - visibilité optimale à partir de cabine - étroitesse de la rue ; • les attestations de contrôle réglementaire pour les engins qui font du levage sont disponibles sur le chantier et auprès du comité P.P. ; • les accessoires de levage sont d’une solidité suffisante, appropriés au travail à effectuer, en bon état, repérés par un numéro d’ordre et par la capacité du levage et les crochets sont munis de cliquets ; • une étude de déplacement des engins et du personnel est effectuée par le chef de chantier en tenant compte de l’environnement du chantier, des caractéristiques des engins et de la présence du personnel ; • les tranchées sont blindées sous la surveillance du chef de chantier et permettent aux engins de se déplacer à proximité. Un garde-corps ou une bande de signalisation sont placés le long de la tranchée afin, notamment d’attirer l’attention de l’opérateur ; • le guide qui dirige la machine lors de ces différentes opérations veille à être toujours visible et veille à ce que l’opérateur remarque les différents dangers tels que câbles aériens, tranchées non blindées, piétons,… • le chef de chantier attire l’attention de l’opérateur sur la présence des lignes aériennes et des conduites en sous-sol ; • l’opérateur s’assure qu’aucun matériau ne tombe du godet durant le chargement ; • durant le chargement des camions, l’opérateur veille à ce que la trajectoire du godet ne passe jamais audessus de la cabine du camion. En cas d’impossibilité, l’opérateur n’effectuera le chargement que si le chauffeur a quitté sa cabine ; • le guide signale à l’opérateur les obstacles qui limitent l’espace de manœuvre de la pelle. CHARGEUSES Les mêmes mesures que pour les pelles sont à prendre en considération lorsqu’il s’agit d’opérations de levage ou de travaux en sous-cavage. De par leur conception, les chargeuses sont amenées à manœuvrer très souvent en marche arrière. Afin d’éviter tout heurt de personnes au cours de telle manœuvre, organisez votre chantier de manière à ce qu’aucune autre personne n’ait à pénétrer dans la zone d’évolution. NIVELEUSES Comme la chargeuse, la niveleuse travaille souvent en marche arrière. Evitez toute présence d’autres ouvriers dans sa zone d’évolution. Pour tout déplacement hors des zones de travail, exigez que la lame soit en position “route”. ENGINS DE COMPACTAGE Plus que tout autre engin, le compacteur à conducteur porté travaille en marche arrière (en théorie la moitié du temps). En outre, les conducteurs ont souvent une visibilité réduite de par la conception même de ces engins. Les risques de heurts de personnes sont donc très importants lors de travaux de compactage et la prévention des accidents passe par le respect de consignes strictes tant de la part du conducteur que des autres ouvriers du chantier. Notamment pour le compactage des enrobés, fixez la distance minimum à respecter entre compacteur et finisseur en fonction de la nature et de la température des enrobés et interdisez toute présence d’ouvriers entre les deux engins. Les bords de talus en remblai risquent de s’effondrer sous le poids important des compacteurs. Effectuez vos remblais par la méthode dite “excédentaire“ ou faites monter des dispositifs spéciaux évitant au compacteur de s’approcher de la crête de talus. Ne descendez jamais une pente au point mort ; la vitesse enclenchée doit être au plus celle nécessaire pour gravir normalement cette pente. Les compacteurs à guidage manuel comportent un dispositif “homme mort“, veillez à ce que ce dispositif ne soit jamais neutralisé. MOTOBASCULEURS Affectez un conducteur muni de son autorisation de conduite à chaque chariot et interdisez qu’une autre personne l’utilise. Lorsque les matériaux transportés adhèrent à la benne, les risques de renversement sont importants lors du déversement. Evitez de tels transports, ou dans l’impossibilité, prenez toute mesure pour limiter l’adhérence des produits transportés. 35 FINISSEURS Veillez au bon état de la plate-forme de conduite de la passerelle et des garde-corps qui les ceinturent ainsi qu’à la protection au-dessus des vis d’alimentation. En outre, arrêtez le moteur pendant le nettoyage des transmissions et du train avant ; évitez de répandre du fuel sur les pneus et les circuits électriques. Interdisez toute intervention d’entretien ou de réparation pendant le travail de la machine et le fonctionnement du moteur ainsi que toute intervention sous la table relevée tant que celle-ci n’a pas été efficacement bloquée en position haute. Veillez au bon état des dispositifs de sécurité des brûleurs et lors de l’allumage de ceux-ci, n’utilisez pas de briquets à gaz. Il y a également lieu d’interdire toute intervention dans la trémie lors du nettoyage au fuel des tapis en mouvement. Veillez à ce que l’extincteur placé sur le finisseur soit constamment tenu propre et assurez-vous qu’il a été vérifié depuis moins d’un an. long du finisseur côté circulation en plaçant un bras déporté supportant un gyrophare. Organisez les manœuvres d’approche des camions qui ne devront s’approcher du finisseur que sur instruction du conducteur de l’engin ou d’un guide affecté spécialement à cette tâche. Tous les membres de l’équipe doivent garder les vêtements de travail pendant la durée du poste afin d’être protégés en cas de chute ou de projections. Sur une route empruntée par des véhicules, protégez une bande d’1 m le REPANDEUSES ET GRAVILLONNEURS Fixez en fonction des conditions du chantier, la distance minimale à respecter entre camions épandeurs et gravillonneurs. Si le préposé à l’épandage doit travailler depuis la passerelle arrière, assurez-vous du bon état de la liaison sonore entre la passerelle et le poste de conduite. Donnez des consignes impératives interdisant l’emploi de chiffons imbibés d’essence ou de gazole pour 36 l’allumage des brûleurs. Imposez l’emploi de brûleurs au butane pour cette opération. Il y a lieu de vérifier périodiquement les extincteurs, le pyromètre, l’indicateur de niveau. Ne jamais descendre au-dessous du niveau minimum. Contrôler également les flexibles et la propreté de la soupape de sécurité de la cuve. Interdisez tout chauffage de liant au cours du pompage, en cours d’épan- dage et si possible en agglomération. Faites circuler la répandeuse, codes allumés, lors de circulation à contresens. Assurez-vous de l’absence d’obstacles aériens dans la zone de travail et interdisez au camion gravillonneur de circuler benne levée en dehors du temps de bennage. N’utilisez que des flexibles en bon état, proscrivez toute opération de fortune. OUTILLAGE PORTATIF COMPRESSEUR ET OUTILS PNEUMATIQUES NON ! Dès la mise en route d’un compresseur, il y a lieu de s’assurer de la bonne marche des dispositifs de régulation et de refroidissement mais également du bon fonctionnement des manomètres qui doivent indiquer des pressions sensiblement égales. Il y a lieu d’arrêter le compresseur et de faire appel au service mécanique si la pression indiquée au manomètre dépasse la valeur limite qui figure sur la graduation ou encore si vous décelez une anomalie dans la vitesse du moteur. La marche à vide prolongée du compresseur favorise l’entraînement d’huile dans le réservoir d’air créant ainsi un mélange détonant. En conséquence, ne le laissez pas tourner s’il n’est pas utilisé. Dans le cas de compresseurs mobiles insonorisés, le capot doit rester fermé pendant le fonctionnement. OUI! Chaque jour, il y a lieu de purger le réservoir pour évacuer les condensés. En cas de fuite aux joints de tuyauterie à brides, arrêter le compresseur et procéder à l’évacuation totale de l’air comprimé avant de resserrer les boulons d’assemblage. Un contrôle du réservoir doit être effectué tous les cinq ans. Quand on utilise des outils pneumatiques, il y a lieu de s’assurer que les raccords sont en bon état et bien fixés sur les flexibles. Les flexibles ayant un aspect douteux doivent être éliminés. Ils doivent être purgés avant de les brancher sur les outils en s’assurant que personne ne se trouve sur la trajectoire de la chasse d’air. fermeture de l’arrivée d’air au moyen du robinet de sortie du réservoir avant de brancher ou de débrancher un tel outil. On ne peut interrompre l’arrivée d’air comprimé en pliant le flexible. Il faut s’assurer que le “décaleur” soit bien en place avant d’introduire l’air comprimé dans les marteaux. Lors de l’attelage ou du dételage, veillez à la présence et au bon fonctionnement de la roue “jockey” et prévoyez pour ces opérations du personnel en quantité suffisante pour maintenir le compresseur. Les protections individuelles adéquates fournies par l’employeur aux utilisateurs d’outils portatifs doivent être effectivement portées. Lors de l’utilisation d’outils portatifs pneumatiques, assurez-vous de la 37 FOREUSES ET CAROTTEUSES Pour le travail avec ce matériel, il y a lieu de bien connaître l’environnement du chantier tel que les accès, les réseaux existants, la présence de tiers, etc. On doit déceler au préalable la présence d’obstacles tels que les impétrants afin de pouvoir les éliminer ou de les neutraliser avant toute intervention. Pour le carottage, le démarrage du moteur ne doit pouvoir être obtenu que par une action volontaire sur la commande Marche-Arrêt (type homme mort). Ceci doit s’appliquer après tout arrêt de l’alimentation principale en énergie. Il y a lieu d’assurer efficacement l’évacuation en continu de l’eau de refroidissement utilisée pour le carottage et à laquelle se sont mélangées les poussières des matériaux forés afin d’éviter les risques de glissade. On ne peut jamais brancher ou débrancher les tuyaux sous pression des machines à énergie hydraulique en fonctionnement. On doit également vérifier le blocage de la tête sur la colonne et la présence de butée afin d’empêcher que celle-ci ne se sépare par inadvertance de la colonne et utiliser un système de manutention adapté pour le démontage du foret. Les foreuses et les carotteuses de chantier ne doivent être utilisées que par des personnes ayant reçu impérativement une formation spéciale à l’utilisation de ce matériel. Il y a lieu de vérifier pour ce matériel à avance mécanisée qu’il soit pourvu d’un équipement d’arrêt d’urgence sauf si le mouvement d’avance est commandé par un organe de commande à action continue. LE LASER d’un tube laser sera de 1000 à 1800 Volts. Un tel voltage constitue bien sûr des risques d’électrocution. Pourtant, ce danger est réduit au minimum étant donné que le tube du laser dans lequel le rayonnement est généré est encastré et que ce tube est en principe placé sous scellé et ne peut donc être ouvert par des personnes incompétentes. L’intensité du rayon peut occasionner des brûlures de la peau et des lésions oculaires graves. Le laser est utilisé dès le début des travaux jusqu’à la fin de l’achèvement de l’ouvrage. Selon la nature des travaux à effectuer, on optera pour un laser rotatif ou dirigé, au rayon visible ou invisible. Nous reprenons ci-après quelques activités pour lesquelles des lasers sont fréquemment utilisés; • La pose de canalisations telles qu’égouts et collecteurs ainsi que le creusement de tunnels nécessitent l’utilisation d’un laser dirigé au rayonnement lumineux visible. Le sens et l’inclinaison selon lesquels les canalisations doivent être po38 sées peuvent être préétablis sur l’appareil. • Les travaux de terrassement et de voirie sont effectués à l’aide d’un laser diode rotatif. Spécifiquement pour les travaux de voirie, des lasers sont construits pour que le rayon lumineux soit positionné suivant une inclinaison spécifique tant dans un axe que dans l’autre. Bien que l’énergie du laser utilisé dans la construction soit fournie par une batterie de 12 Volts - une valeur qui ne représente aucun danger - la tension gérée entre les électrodes Il est donc impératif, si l’on ne peut se procurer un laser inoffensif pour les yeux, d’écarter le travailleur du risque en imposant une distance de sécurité entre la source et l’utilisateur, soit installer et signaler le laser que personne ne soit en contact avec le rayonnement laser. Les conditions sur chantier ne permettront pas toujours de respecter les distances de sécurité requises. Dans ce cas, les appareils devront être installés de façon telle que les yeux des utilisateurs ne puissent être atteints par le rayonnement laser. L’appareil devra donc être placé à une hauteur de 0,30 m au plus ou de 2,00 m au moins au-dessus du terrain naturel. Pour la pose d’égouts, l’appareil sera placé sur ou dans le tuyau. Par contre, pour les travaux souterrains et la conduite d’engins, il devra être installé le plus haut possible. Il faudra également éviter de diriger le rayonnement laser sur des surfaces réfléchissantes, étant donné que les réflexions, par leur effet de focalisation, sont parfois plus dangereuses que le rayon même. Lorsque les équipements de protection collective ne peuvent garantir la sécurité d’emploi des lasers, des équipements de protection individuelle (EPI) seront utilisés (p. ex. des lunettes de sécurité). Les utilisateurs de lasers doivent consulter un ophtalmologue dès qu’ils aperçoivent des images récurrentes ou dès qu’ils ressentent des douleurs. Dans ce cas, il convient d’informer l’ophtalmologue du type de laser utilisé, de la longueur d’onde et de la puissance du faisceau laser. PRODUITS LES LIANTS Les liants sont de l’ordre de 5 à 8 % du mélange final ; ils contribuent à lui donner son homogénéité, sa plasticité et sa couleur noire typique. • Le bitume liquide ou solide très visqueux se compose principalement d’hydrocarbures et de leurs dérivés. Il est obtenu par raffinage du pétrole ou est issu de gisements naturels. • On parle également des émulsions. LES ADDITIFS CHIMIQUES Des additifs chimiques tels que les dopes et les huiles de fluxage ou encore des colorants sont fréquemment ajoutés au liant pour modifier les propriétés ou la couleur des produits. • Les dopes améliorent l’adhérence entre les agrégats minéraux et le liant. Ils permettent une meilleure résistance de l’asphalte à l’humi- dité. On y trouve, entre autres, les composés aminés. • Les huiles de fluxage facilitent la pose du revêtement lorsque les conditions climatiques sont plus difficiles. Pour les bitumes, on utilise généralement des huiles de fluxage à base de produits pétroliers tels que le white-spirit, le mazout, le kérosène, etc. • Les colorants sont généralement ajoutés à l’asphalte pour donner une couleur plus naturelle ou plus vive aux pistes cyclables, aux passages pour piétons, aux sols industriels, aux terrains de sport, etc. Par exemple, une teinte rouge peut être obtenue en ajoutant des oxydes de fer au mélange. LES PRODUITS HYDROCARBONES Lors de l’application de revêtements bitumeux, on établit souvent une distinction entre le tarmac à chaud et le tarmac à froid. Les bitumes sont aussi utilisés sans agrégats minéraux. C’est le cas lors des traitements de surface, de la pose de couches d’accrochage, de la réalisation de couches de fondation imprégnées de bitume et enfin, du garnissage des joints de retrait ou de dilatation des routes en béton. LES PRODUITS ADDITIONNELS La couche d’accrochage posée sur la fondation ou entre deux couches normales sert à assurer une meilleure adhérence de celles-ci. Les produits les plus utilisés sont à base d’émulsions de bitume (bitume dispersé dans l’eau) et de ce fait sou- vent posés à l’aide d’une arroseuse. Pour le traitement de surface par la pose d’une couche supplémentaire neuve, un liant bitumineux est déversé par arroseuse sur la surface à traiter. Cette couche est ensuite re- couverte de concassé ou de sable et compactée par un rouleau compresseur. Les traitements de surface sont utilisés pour améliorer les revêtements existants ou neufs ainsi que pour accroître la rigidité du revêtement routier. 39 LES EQUIPEMENTS SOCIAUX doivent être fabriquées dans un matériau dur et isolant. AMENAGEMENT Les locaux doivent répondre à toutes les normes en matière de sécurité et de santé. Ils doivent être aérés, éclairés et chauffés correctement. Ils ne peuvent contenir que le mobilier répondant à leur destination. ENTRETIEN Les locaux doivent répondre à toutes les normes en matière de sécurité et de santé. Ils doivent être aérés, éclairés et chauffés correctement. Ils ne peuvent contenir que le mobilier répondant à leur destination. INCENDIE L’employeur doit faire installer un équipement de lutte contre l’incendie suffisant et adapté. UTILISATION Dans les entreprises mais aussi sur les chantiers ou lors des travaux en plein air, des équipements doivent être prévus pour les travailleurs pour leur permettre de ranger leurs vêtements, de s’habiller, de se laver, de se doucher éventuellement, de prendre leurs repas, de boire, de s’abriter, de se reposer en cas de travail particulièrement fatigant et de satisfaire leurs besoins naturels. Sont visés comme équipements sociaux : Les réfectoires, les lavoirs, les vestiaires, les toilettes et les urinoirs, les locaux pour les pauses et les boissons. 40 EMPLACEMENT Il est interdit : Les équipements sociaux sont localisés à un ou plusieurs endroits tout à fait distincts des lieux de travail ou des bureaux. Les vestiaires et les lavoirs doivent être réunis dans des locaux communs ou placés dans des locaux contigus communiquant entre eux. CONSTRUCTION Les équipements peuvent être constitués par des constructions fixes démontables ou mobiles. Ils doivent pouvoir résister aux agressions des agents extérieurs et atmosphériques (vent, pluie, neige, etc.). Les parois • de déposer des vêtements ou des articles de toilette ailleurs que dans les vestiaires. • de déposer des paquets, des serviettes ou des récipients contenant de la nourriture ailleurs que dans les réfectoires ou les vestiaires. • de salir ou d’endommager volontairement les équipements ou leurs accessoires. Les travailleurs sont tenus : • d’utiliser les équipements mis à leur disposition. EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE (E.P.I.) Les A.R. concernant les E.P.I. obligent l’employeur à fournir, à faire porter, à entretenir et à remplacer en temps utile les équipements de protection individuelle. Ils obligent également les travailleurs à porter lesdits équipements. Les équipements fournis doivent être adaptés aux conditions de travail et aux différentes conditions météorologiques. Le casque, les chaussures de sécurité, les vêtements de pluie ou contre les conditions climatiques tels que le froid ou la chaleur, les lunettes de protection, les masques, les gants et les protections auditives donnent une base non limitative de l’équipement dont doit disposer le travailleur pour l’exécution des travaux routiers. Nous tenons à attirer l’attention sur deux points importants : • Le vêtement de travail classique n’est pas repris comme un E.P.I. mais est néanmoins soumis aux mêmes obligations que celui-ci. • L’A.R. du 23.02.1999 précise que les vêtements de signalisation sont portés par les travailleurs occupés sur ou aux abords de la voie publique sur laquelle la circulation automobile n’a pas été interdite pendant la durée du travail. La norme EN 471 définit 3 classes de visibilité, de la classe 1, la moins performante, à la classe 3. Lorsque les conditions atmosphériques sont favorables, une classe 2 est suffisante. Une classe 3 est requise lorsque les conditions atmosphériques sont défavorables, à savoir au lever du jour, à la nuit tombante, en cas d’intempéries, de pluie, de neige, de brume, de brouillard, etc. Pratiquement, nous vous conseillons très vivement d’équiper uniquement le personnel des vêtements de signalisation de classe 3. Les tableaux ci-dessous vous donnent les indications pratiques sur les différentes classes. SURFACES MINIMALES VISIBLES DE CHAQUE MATIERE Vêtement Vêtement Vêtement de classe 3 de classe 2 de classe 1 Tissu fluorescent 0.8 m2 0.5 m2 0.14 m2 Matière rétroréfléchissante 0.2 m2 0.13 m2 0.10 m2 41 Matière constitutive du vêtement Tissu 100% fluo Tissu normal + bandes rétroréfléchissantes + tissu fluo (0.5 à 0.8 m2) + bandes rétroréfléchissantes Tenue portée suivant norme EN 471 suivant norme EN 471 Veste portée seule Classe 1 ou 2 Classe 1 Pantalon porté seul Classe 1 ou 2 Classe 1 Veste + pantalon Classe 3 Classe 2 Jardinière Classe 2 Classe 2 Veste + jardinière Classe 3 Classe 2 Gilet de signalisation Classe 1 - Parka Classe 3 Classe 2 Pour les travaux de voirie, le choix précis de la classe relève de la responsabilité de l’employeur et des membres de la ligne hiérarchique, lesquels sont tenus de consulter la délégation des travailleurs. Le coordinateur joue également un rôle important dans l’organisation générale du chantier et à ce titre, il est tenu de mentionner dans le plan de sécurité et de santé, à établir conformément aux dispositions de l’A.R. du 25.01.2001 relatif aux chantiers temporaires ou mobiles, la nature de la signalisation routière à mettre en place et en cas de risque résiduel, de rappeler l’obligation du port des vêtements de signalisation adéquats par les travailleurs. Dans le chapitre consacré à cet A.R., nous décrivons également les responsabilités 42 et les obligations des autres intervenants et notamment celles du maître d’ouvrage. En cas d’intempéries, les survêtements mis à la disposition des travailleurs doivent également avoir une fonction de signalisation et être de la même classe que celle exigée ci-avant. Enfin, il ne faut pas perdre de vue que certains produits utilisés lors des travaux de voirie ou d’autres travaux spécifiques sont de nature à souiller les vêtements de manière telle que les procédés de nettoyage classiques ne permettent pas toujours de faire disparaître toutes les traces de salissures. Aussi, dans ces cas, les vêtements perdent de leur efficacité et nécessitent des remplacements plus fréquents. VISITES ET SOINS MEDICAUX PREMIERS SOINS Le matériel de premiers soins doit être composé d’une boîte de secours industrielle et d’une civière garnie de deux couvertures. Les équipements de soins d’urgence pour les entreprises et les chantiers où s’effectuent des opérations comportant des risques spécifiques de brûlure ou de corrosion de la peau comprendront des produits ou des préparations capables de neutraliser les agents occasionnant ces brûlures ou ces corrosions. SECOURISTE Il y a lieu de prévoir un secouriste breveté à partir de vingt travailleurs. VISITE MEDICALE Les travailleurs soumis devront passer régulièrement une visite médi- cale de contrôle auprès du médecin de l’entreprise ou d’un service externe pour la prévention et la protection (SEPP). Le travailleur peut également, en cas de problème de santé, se présenter spontanément auprès dudit médecin. Après une absence de quatre semaines au moins due à une maladie ou à un accident quelconque, les travailleurs seront soumis à un examen médical de reprise du travail. Les travailleurs occupés au raccordement ou au démontage d’anciens égouts ainsi que dans des terrains ou endroits insalubres devront être vaccinés contre les maladies infectieuses. 43 FORMATION L’employeur donne aux membres de la ligne hiérarchique et aux travailleurs toutes les informations concernant les risques et les mesures de prévention qui s’appliquent au niveau de l’organisation dans son ensemble, au niveau de chaque groupe de postes de travail ou de fonctions et au niveau du poste de travail ou de la fonction individuelle dont ils ont besoin pour l’exécution de leur tâche ou pour la protection de leur sécurité ou de leur santé et de celle des autres travailleurs. Il leur fournit également les informations nécessaires sur les procédures d’urgence et notamment sur les mesures qui doivent être prises en cas de danger grave et immédiat, et sur celles concernant les premiers secours, la lutte contre l’incendie et l’évacuation des travailleurs. 44 Il établit un programme de formation en matière de bien-être des travailleurs lors de l’exécution de leur travail en tenant compte des données du plan global de prévention. Le programme ainsi que le contenu de la formation tiennent compte des instructions qui doivent être établies en vertu de la réglementation. Lorsque l’employeur confie l’exécution d’une tâche à un travailleur, il prend en considération les capacités de ce travailleur en matière de sécurité et de santé. L’employeur veille à ce que chaque travailleur reçoive une formation à la fois suffisante et adéquate au bienêtre des travailleurs lors de l’exécution de leur travail, formation spécifiquement axée sur son poste de travail ou sa fonction. Cette formation est notamment donnée à l’occasion : • de son engagement ; • d’une mutation ou d’un changement de fonction ; • de l’introduction d’un nouvel équipement de travail ou d’un changement de celui-ci ; • de l’introduction d’une nouvelle technologie. Cette formation doit être adaptée à l’évolution des risques et à l’apparition de risques nouveaux et elle doit être répétée périodiquement si nécessaire. ANALYSE DES RISQUES A L’AIDE D’UNE LISTE DE CONTROLE DEFINITION Afin de fixer les idées, il est nécessaire de bien cerner les termes comme danger, risque, incident, accident. Un danger est une propriété ou une capacité intrinsèque par laquelle une chose est susceptible de causer une lésion, un dommage ou une perte. Un risque est la probabilité qu’un danger se manifeste à un niveau d’intensité ou de gravité donné visà-vis de personnes, de biens exposés ou d’un environnement à préserver. Un incident est un événement non désiré qui, dans des conditions légèrement différentes, aurait pu résulter en une lésion corporelle aux personnes, des dommages à la propriété ou une perte incontrôlée de produits. Un accident est un événement non désiré provoquant une lésion corporelle aux personnes, un dommage à la propriété ou une perte dans un procédé de fabrication. Le risque est donc une menace qui, avec une certaine probabilité d’apparition, pourra avoir des conséquences dommageables et non désirées. L’aspect aléatoire est indissociable de la notion de risque car si nous sommes certains qu’un événement non désiré va se produire, nous n’avons plus à parler de risque mais de certitude. Le mesurage du risque peut se calculer avec différentes méthodes. La plus utilisée est la méthode Kinney. Pour évaluer l’importance du risque, il faut déterminer la probabilité selon laquelle le dommage risque de survenir, la fréquence d’exposition à ce risque et la gravité du dommage susceptible d’en résulter. Pour plus d’informations, se référer aux Notes de Sécurité n° 84 et 87 traitant du sujet. L’employeur devra identifier ses risques pour la sécurité et la santé des travailleurs en tenant compte de la nature des activités de son entreprise. Les différentes méthodes d’analyse des risques à utiliser dépendront donc des activités de l’entreprise. Une fois le risque identifié, la perception du risque reste une matière très subjective et est très souvent le résultat d’un jugement intuitif et très personnel. CONTROLE ET ADAPTATION Pour garantir un bon résultat, il est indispensable de vérifier régulièrement si toutes les mesures sont appliquées correctement et donnent le résultat escompté. Une attention permanente est requise particulièrement en cas de problème dans le sens où nous devons apporter une solution en temps voulu. Une évaluation de chaque action est donc nécessaire et doit être à l’ordre du jour lors des réunions avec la direction et la ligne hiérarchique. Cette évaluation peut se faire suivant un questionnaire type pouvant s’appliquer à de nombreuses situations. A savoir : 45 • Quels objectifs ont été atteints ? • Lesquels ne l’ont pas été ? • Dans quelle mesure ? • Pourquoi ? • Les moyens organisationnels et financiers sont-ils suffisants et adaptés ? • Les responsabilités sont-elles clairement définies et réparties ? • Le calendrier est-il respecté ? duisent régulièrement tout autant que certains changements ont une influence sur le bien-être des travailleurs. Dès lors, le principe de l’analyse dynamique des risques prend toute son importance pour que le plan global de prévention continue à refléter la situation actuelle de l’entreprise et non pas la situation 5 ans auparavant. Une attention et une analyse particulière sont requises pour les quelques situations suivantes. • Création de nouveaux postes de travail. • Introduction de nouvelles technologies. • Réorganisation. • Travaux exécutés dans des entreprises extérieures. • Transformation et adaptation des installations. • Incident ou accident grave. Suivant le résultat de l’évaluation, l’adaptation du plan global peut s’avérer nécessaire. De même, l’entreprise étant un organisme vivant, une série de faits imprévus se pro- 46 • Nouvelles plaintes ou plaintes répétées par les travailleurs. • Achats de nouveaux produits et équipements de travail. Vous trouverez ci-contre une liste de contrôle qui vous permettra de mieux cibler une bonne partie des risques présents sur les chantiers de voirie. LISTE DE CONTRÔLE POUR TRAVAUX ROUTIERS oui non p. a(1) Un bureau de chantier est-il nécessaire ? O O O Les installations sociales sont-elles appropriées ? O O O Les installations sont-elles conformes ? O O O Un nettoyage régulier est-il assuré ? O O O Les installations sont-elles complètes ? O O O Les installations sont-elles suffisantes pour le nombre de travailleurs présents sur le chantier ? O O O L’alimentation en énergie et en eau est-elle prévue ? O O O Autres ? O O O Les impétrants sont-ils connus ? O O O Les sondages des canalisations souterraines sont-ils réalisés ? O O O Les sondages avant le terrassement sont-ils réalisés ? O O O Le repérage et le balisage des conduites sont-ils réalisés ? O O O Existe-t-il d’anciennes fouilles ? O O O Y a-t-il une modification du régime hydraulique ? O O O Y a-t-il une présence de nappes phréatiques ou artésiennes ? O O O A-t-on décelé d’éventuelles fuites dans les canalisations existantes ? O O O Existe-t-il des cavités souterraines ? O O O Une étude du contenu du sol a-t-elle été réalisée ? O O O Du matériel de détection électronique est-il disponible ? O O O A-t-on repéré les lignes électriques aériennes ? O O O Faut-il les protéger ? O O O Faut-il placer un gabarit de sécurité ? O O O 1. Installations de chantier 2. Reconnaissance des lieux (1) p. a = pas d’application 47 oui non p. a Faut-il déplacer la ligne ou la conduite ? O O O Tous les autres obstacles aériens sont-ils signalés ? O O O Existe-t-il des constructions gênantes ? O O O L’évolution des engins est-elle facilitée ? O O O Le tracé du chantier est-il adapté par rapport aux conditions réelles sur le terrain ? O O O Autres ? O O O Existe-t-il un plan de signalisation ? O O O La signalisation est-elle conforme ? O O O Prend-on en compte le trafic automobile ? O O O Prend-on en compte le passage des usagers faibles ? O O O Prend-on en compte le passage des riverains ? O O O Un éclairage de nuit est-il prévu ? O O O Une signalisation fixe est-elle nécessaire ? O O O Une signalisation temporaire est-elle nécessaire ? O O O Une signalisation mobile est-elle nécessaire ? O O O L’implantation des panneaux se déroule-t-elle en sécurité ? O O O L’accès au chantier est-il signalé ? O O O Le nettoyage des panneaux est-il prévu ? O O O Une signalisation et un balisage des ouvertures dans le sol sont-ils prévus ? O O O Existe t-il un moyen d’interdire la circulation sur le chantier ? O O O Autres ? O O O Le nombre d’échelles d’accès est-il suffisant (minimum 2) ? O O O Le remblayage de la fouille est-il effectué immédiatement ? O O O Le remblayage de la fouille se réalise-t-il en sécurité ? O O O 3. Signalisation 4. Fouilles 48 oui non p. a Le remblayage de la fouille se réalise-t-il en couches successives ? O O O Les couches sont-elles bien compactées ? O O O Utilise-t-on de bons matériaux de remblayage ? O O O Lorsqu’il fait sombre, un éclairage est-il prévu ? O O O Des pompes à eau sont-elles disponibles ? O O O Y a-t-il un risque d’intoxication au CO ou à d’autres gaz ? O O O Des zones de stockage sont-elles prévues ? O O O Les pistes d’accès sont-elles praticables ? O O O Les accès pour les fournisseurs sont-ils carrossables ? O O O La décharge est-elle sécurisée ? O O O Un matériel adapté est-il disponible pour le travail près des conduites ? O O O Quel type de protection sera placé dans la fouille ? O O O La nature du sol est-elle stable ? O O O La nature du sol est-elle identifiée ? O O O L’environnement du chantier est-il pris en compte ? O O O Les conditions climatiques peuvent-elles déstabiliser le terrain ? O O O Supprime-t-on les surcharges en bord de fouille ? O O O Les vibrations sont-elles supprimées ? O O O Une distance de sécurité suffisante sera-t-elle respectée lors du chargement des camions ? O O O La stabilité du matériel ou des matériaux présents sur le chantier est-elle prise en compte ? O O O Le matériel utilisé est il approprié ? O O O Une protection des ouvertures du sol est-elle prévue ? O O O Le balisage de la fouille est-il réalisable ? O O O L’action des équipements mécaniques de l’entreprise ou étrangères sont-elles prises en compte ? O O O La chute de matériaux dans la fouille est-elle possible ? O O O La largeur de la fouille est-elle adéquate ? O O O Le maintien de la stabilité des structures présentes est-il réalisé ? O O O Autres ? O O O 49 oui non p. a Y a-t-il une protection prévue pour la fouille ? O O O L’analyse du type de blindage est-elle réalisée ? O O O Le blindage offre-t-il toutes les garanties de sécurité ? O O O Un seul blindage est-il suffisant ? O O O Quelles sont les dispositions prises pour interdire l’accès au chantier ? O O O Protège-t-on la réalisation ou la pose des chambres de visite ? O O O Le blindage est-il placé au fur et à mesure que l’excavation progresse ? O O O Les étrésillons raidissent-ils le système de blindage ? O O O Le contact entre le blindage et le terrain est-il bon ? O O O L’enlèvement du blindage s’opère-t-il en toute sécurité ? O O O Un talutage est-il réalisable ? O O O Le talutage a-t-il une bonne inclinaison ? O O O Existe-t-il un moyen d’interdire la circulation sur le chantier ? O O O Autres ? O O O Les protections individuelles sont-elles fournies ? O O O portées ? O O O entretenues? O O O Les vêtements de signalisation de classe 2 ou 3 sont-ils fournis ? O O O Utilise-t-on des EPI adéquats ? O O O Sont-ils conformes ? O O O Des EPI particuliers sont-ils disponibles ? O O O Le médecin du travail donne t-il son avis ? O O O Le conseiller en prévention donne t-il son avis ? O O O 5. Equipements de protection collective 6. Equipements de protection individuelle 50 oui non p. a Le personnel est-il consulté ? O O O Un stock est-il disponible ? O O O Autres ? O O O Les conducteurs d’engins sont-ils compétents ? O O O Les conducteurs de véhicules ou d’engins possèdent-ils une sélection médicale ? O O O Les conducteurs de véhicules ou d’engins possèdent-ils un permis de conduire ? O O O Le transport du personnel se fait-il dans des véhicules adaptés ? O O O Les machines sont-elles conformes ? O O O Possède-t-on les certificats de conformité des machines ? O O O Les engins de levage sont-ils contrôlés par un SECT ? O O O Les accessoires de levage sont-ils contrôlés par un SECT ? O O O Les accessoires de levage sont-ils en bon état ? O O O Les accessoires de levage sont-ils adaptés au type de travail à effectuer ? O O O Les engins sont-ils adaptés au type de travail à effectuer ? O O O L’entretien régulier des engins et des machines est-il assuré ? O O O Le transport des machines est-il pris en compte ? O O O La signalisation des véhicules est-elle optimale ? O O O Existe-t-il un risque d’écrasement ? O O O L’approvisionnement en carburant se déroule-t-il conformément à la réglementation en vigueur ? O O O La visibilité est-elle optimale pour les machinistes ? O O O Le camion-atelier est-il en ordre ? O O O La décharge est-elle sécurisée ? O O O La formation et l’information sont-elles assurées ? O O O Autres ? O O O 7. Engins 51 oui non p. a Le petit outillage est-il en ordre ? O O O L’outillage électrique est-il en ordre ? O O O Le groupe électrogène doit-il être raccordé à la terre ? O O O Le petit outillage électrique possède-t-il un indice de protection approprié ? O O O Les allonges et les enrouleurs sont-ils conformes ? O O O Faut-il une installation électrique sur chantier ? O O O Un local de rangement conforme est-il prévu ? O O O Autres ? O O O La mécanisation est-elle optimale ? O O O L’utilisation d’auxiliaires de manutention est-elle adaptée ? O O O L’accès au poste de conduite des machines est-il en ordre ? O O O L’accès au poste de conduite est-il adapté ? O O O Prend-on en compte la manutention des charges ? O O O Evite-t-on de soulever des charges trop lourdes ? O O O Prévoit-on une étude avant tout achat ? O O O Le personnel a-t-il reçu une formation à la manutention ? O O O Autres ? O O O Les consignes de sécurité sont-elles expliquées aux travailleurs ? O O O Existe t-il un document écrit concernant ces consignes ? O O O Une formation spécifique est-elle donnée ? O O O Existe-il une organisation du chantier ? O O O Un moyen d’alerte existe-t-il ? O O O 8. Petit outillage 9. Ergonomie et manutention 10. Consignes et formation 52 oui non p. a Les démarches à faire en cas de rencontre inopinée de munitions de guerre ou autres sont-elles connues ? O O O Un plan d’évacuation existe-t-il ? O O O La liste des numéro de téléphone des services d’urgences ou autres est-elle connue de tous ? O O O A-t-on prévu un fléchage pour indiquer le chantier en cas d’accident ? O O O L’utilisation d’explosifs est-elle confiée à des personnes compétentes ? O O O Tous les documents administratifs ont-ils été envoyés ? O O O Autres ? O O O Existe-t-il un conseiller en prévention ? O O O A-t-il le bon niveau de formation ? O O O A-t-il le temps nécessaire pour réaliser sa mission ? O O O Un plan global et annuel est-il réalisé ? O O O Existe-t-il une délégation syndicale ? O O O Des visites régulières des postes de travail sont-elles effectuées? O O O Autres ? O O O Existe-t-il un service externe ? O O O Est-il connu par les travailleurs ? O O O Des visites sont-elles organisées avec le service externe ? O O O Est-il consulté en cas de problèmes ? O O O Une étude de risque a-t-elle été réalisée ? O O O Une analyse des risques après un accident est-elle réalisée ? O O O L’équipement de premier secours est-il disponible ? O O O 11. Service interne pour la prévention et la protection 12. Service externe pour la prévention et la protection (gestion des risques et surveillance médicale) 53 oui non p. a La boîte de secours est-elle complétée régulièrement ? O O O Une surveillance médicale est-elle organisée ? O O O Une visite médicale d’embauche est-elle prévue ? O O O Une visite médicale annuelle est-elle prévue ? O O O Le médecin du travail est-il consulté ? O O O Une civière adaptée au type de travail est-elle disponible ? O O O Existe-t-il un secouriste ? O O O Les travailleurs soumis à la visite médicale sont-ils identifiés ? O O O Autres ? O O O Les documents, les registres des machines et autres sont-ils tenus à jour ? O O O Le plan de sécurité est-il disponible sur le chantier ? O O O Des consignes sont-elles données en cas d’accident ? O O O Existe-t-il un plan de signalisation conforme et approuvé? O O O Le journal de coordination est-il disponible ? O O O Les services concernés ont-ils été avertis du début du chantier ? O O O Les documents de bord sont-ils disponibles dans les véhicules ? O O O Existe-il des règlements spécifiques ? O O O Les certificats de contrôles sont-ils disponibles ? O O O Un coordinateur est-il désigné ? O O O Autres ? O O O Une protection contre l’incendie est-elle disponible ? O O O Les substances et préparations dangereuses sont-elles identifiées ? O O O Existe-t-il une fiche d’utilisation ? O O O 13. Documents administratifs 14. Divers 54 oui non p. a Les équipements de protection adéquats existent-ils ? O O O Des passerelles sont-elles disponibles ? O O O Les travailleurs occupent-ils des postes isolés ? O O O Les problèmes de poussière sont-ils pris en compte ? O O O Les problèmes de boue sont-ils pris en compte ? O O O Un représentant de l’entreprise est-il présent sur le chantier ? O O O Des moyens de sauvetage sont-ils prévus lors de travaux au bord d’un cours d’eau ? O O O Le problème des riverains est-il pris en compte ? O O O Les services de secours peuvent-ils accéder au chantier ? O O O Autres ? BIBLIOGRAPHIE Chantiers B.T.P. OPPBTP, France Cahiers des comités de prévention. OPPBTP, France Dossier “Revêtements routiers”, La Chronique Actua, Prévent Revue de médecine du travail, INRS La fouille au laser, INRS La Sécurité au Travail, Kluwer Recherche des câbles et canalisations, Radiodétection. Traitement des sols à la chaux, Lhoist Wavre 55 Reproduction autorisée moyennant accord du C.N.A.C. Ces fascicules sont publiés en néerlandais sous le titre «VEILIGHEIDSNOTA’S BOUWBEDRIJF» Les conseils publiés par le C.N.A.C. ne l’engagent que dans l’état de la réglementation et de la technique et ne soustraient pas le lecteur à l’obligation de s’informer et au respect de la réglementation. • Paraissent 4 fois par an. • Un exemplaire est envoyé directement aux délégués syndicaux des entreprises de la construction en annexe de Sécurité Construction. • Les travailleurs peuvent demander à titre privé un exemplaire gratuit par le biais de leur organisation syndicale et ce, jusqu’à épuisement des stocks • Commandes supplémentaires = 100 F (secteur de la construction) et 150 F (autres secteurs). Éditeur responsable : C. HEYRMAN, Rue St-Jean 4 - 1000 BRUXELLES - Numéro d’inscription auprès de la Bibliothèque Royale (dépôt légal 2515)