Zoologie - Université Virtuelle de Tunis

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Zoologie
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Embranchement des Cnidaires
Après la lecture de ce chapitre l’étudiant sera en mesure de
-comprendre la structure des Cnidaires et le stade diploblastique
-situer les cnidaires dans l’arbre phylogénique du monde animal
-étudier les structures cellulaires des Cnidaires
-étudier la structure des Cnidoblastes cellules urticantes caractéristiques des Cnidaires
-voir des exemples de Cnidaires et découvrir leur systématique
Ce qu’il faut retenir du chapitre
L’étudiant doit prendre conscience de l’étape évolutive diploblastique tissulaire des
Cnidaires. Il doit retenir les points suivants
-
La structure des Cnidaires avec l’alternance du cycle polype méduse
La classification des cnidaires et les critères utilisés
Les formes de reproduction des Cnidaires
La structure et le cycle des organismes types étudiés en exemple : L’hydre verte
Chlorhydra viridissima et la colonie d’Obeilia geniculata
Mots clés : Cnidaires, état tissulaire, Cnidoblastes, forme polype, forme méduse
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Embranchement des Cnidaires
A. Définition :
Les Cnidaires sont des métazoaires diploblastiques à symétrie radiaire, aquatiques et
présentant classiquement un cycle polype fixé - méduse pélagique et libre. Ils possèdent des
cellules caractéristiques : les cnidoblastes.
A la différence des Spongiaires, ils sont formés de tissus.
B. Organisation générale :
Entre l’éctoderme et l’endoderme s’intercale une couche d’aspect gélatineux : la
mésoglée.
Les Cnidaires possèdent une cavité interne, la cavité gastrale ou gastro vasculaire s’ouvrant
sur l’extérieur par un orifice unique entouré de tentacules cumulant des fonctions anales et
buccales.
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Embranchement des Cnidaires
1. L’éctoderme
On y trouve 4 types cellulaires : Des cnidoblastes ; des cellules épithélio-musculaires,
des cellules sensorielles et des cellules interstitielles (cellule de type embryonnaire pouvant
se différencier en différentes types cellulaire). Les cnidoblastes sont des cellules urticantes
caractérisant les cnidaires voir fig.3, lorsque le cnidocil est stimulé, le filament urticant se
dévagine à l’extérieur après ouverture de l’opercule. Il y a alors injection d’un venin toxique
destiné à tuer les proies ou à faire fuire les ennemis.
Le liquide urticant est hautement toxique pour l’homme chez 70 espèces de Cnidaires. Les
venins comprennent 4 types de toxines : la tetramine, la sérotonine l’histamine et plusieurs
types de protéines de faible poids moléculaire.
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Embranchement des Cnidaires
2. La mésoglée
La mésoglée résulte de la sécrétion des cellules ectodermiques on y trouve les cellules
nerveuses il s’agit d’un « système » nerveux très primitif constitué de neurones bipolaires et
tripolaires isolées. Les cellules nerveuses mettent en relation les cellules épithéliomusculaires et les cnidoblastes.
3. L’Endoderme
Il est formé de 4 types cellulaires : les cellules digestives, les cellules sécrétrices, les
cellules sensorielles et basales.
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Embranchement des Cnidaires
C - Reproduction :
L’hydre se reproduit par voie sexuées et asexuée.
* Bourgeonnement : apparition vers le tiers inférieur d’un bourgeon ecto- endodermique qui
donne naissance à une hydre fille pouvant se détacher de sa mère par étranglement pour se
fixer sur un support.
* Régénération : Le pouvoir de régénération est très grand chez les Hydres. L’animal se
divise spontanément en 2 ou 3 fragments qui régénèrent chacun une hydre.
* Reproduction sexuée : l’hydre d’eau douce est hermaphrodite à la mauvaise saison
(automne, hiver) apparaissent des testicules dans le tiers supérieur et des ovaires dans le
tiers inférieur. Les spermatozoïdes libérés par rupture de l’ectoderme fécondent l’ovule.
L’œuf se développe sur place et s’entoure d’une coque qui, au printemps, libèrera une larve
planula qui tombera sur le fond et donnera une nouvelle hydre.
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Embranchement des Cnidaires
D - Classification :
Dans l’embranchement des Cnidaires on distingue 4 classes :
D1 - les Hydrozoaires
D2 - les Cubozoaires
D3 - les Scyphozoaires et
D4 - les Anthozoaires
On étudiera des exemples au sein de la classe des hydrozoaires.
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Embranchement des Cnidaires
D1-Classe des hydrozoaires
Les caractères généraux de cette classe sont :
- une symétrie tétraradiée
- alternance polype-méduse
- cavité gastrale.
* Sous ordre des hydrides - Etude de l’hydre verte
Classe des hydrozoaires
Ordre des hydraires
Sous ordre des hydrides
Genre Chlorhydra
Espèce viridissima
Les hydres sont des animaux d’eau douce qui vivent fixés sur des plantes aquatiques grâce à
un disque pédieux adhésif. Elles peuvent se déplacer en décollant le disque du support.
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Embranchement des Cnidaires
Les hydres se nourrissent de petits crustacés ou de vers qui une fois tués par les cnidoblastes,
sont entourés par les tentacules qui les dirigent vers la bouche. Après digestion les parties
non digérées et les déchets sont rejetés par le même orifice. L’hydre renouvelle constamment
ses éléments cellulaires grâce aux cellules interstitielles et basales.
Sous ordre des leptolides - Etude d’Obeilia geniculata.
Ce sont des Cnidaires généralement coloniaux, possédant des méduses libres ou régressées.
Exemple : Obelia geniculata
Les polypes d’obelia vivent fixées sur des algues brunes Obelia présente un cycle
polype méduse classique (fig.12) avec une prédominance de la phase polype.
Dans une colonie on trouve des polypes présentant différentes fonctions.
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Embranchement des Cnidaires
Hydrante : Polype nourricière.
Gonange : rôle dans la reproduction production de méduses. Les méduses sont pélagiques et
sexuées ; les sexes sont séparés et toutes les méduses issues d’une même colonie possèdent le
même sexe : structure méduse (T.P).
Les spermatozoïdes et les ovules sont libérés dans l’eau de mer où a lieu la fécondation
suivie d’une :
-segmentation
- formation d’une larve planula nageuse caractéristique des cnidaires.
- les cellules du pôle postérieur tombent dans le blastocoele
et s’organisent en endoderme.
- fixation de la larve sur un support : formation d’une polype.
- Bourgeonnement de la polype formant une colonie.
Chez Obelia on peut donc distinguer 2 phases qui alternent une phase polype, fixée qui
bourgeonnent de polypes et méduses (x asexuée) et une phase méduse libre qui assure la
reproduction sexuée.
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Embranchement des Cnidaires
D2-Classe des Cubozoaires
from Darwin, Australia
D3-Classe des scyphozoaires
Méduse domine, cnidocytes dans l’ectoderme et l’endoderme
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Embranchement des Cnidaires
D4- Classe des Anthozoaires
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Embranchement des Cnidaires
Les Cnidaires se caractérisent par les critères suivants :
- diploblastiques
- possèdent des cellules caractéristiques, les cnidoblastes
- symétrie radiaire
- présentent souvent une alternance polype-méduse
- de nombreuses espèces sont coloniales.
- un grand polymorphisme
- la (x) asexuée est très importante.
Conclusion générale
Les 2 exemples d’embranchement montrent que l’état diploblastique est une étape décisive
entre l’état unicellulaire à cellule autonome et l’état métazoaire triploblastique à cellules
dissemblables et spécialisées mais interdépendantes.
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QUELQUES RAPPELS
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