1 - IFC

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1 - IFC
Elargir l’accès au crédit, réduire les créances
douteuses, renforcer le rôle des institutions
financières et des consommateurs
La gestion moderne du risque de crédit
et le rôle des Crédit Bureaux
OSCAR MADEDDU - Rabat - 22 Septembre, 2014
140910/MRTR/BAM/PRESS/v4.0
Sommaire
Le partage des données de crédit : pourquoi? . . . .
1
Les bénéfices . . . .
2
Meilleures pratiques internationales . . . .
3
Histoire d’une PME…
Le tee-shirt avec
une… fausse
ceinture
imprimée…
…vendus
quelques
millions
La source de tous les problèmes ?
L’ accès au crédit
• Dans le monde :
- 56% -58% des TPME desservies dans les marchés en développement
- $ 3.1 à $ 3.8 trillions le manque de crédit estimé (ou bien l’opportunité pour les banques!)
- de 420 to 510 millions le nombre estimé de TPME qui nécessiteraient un crédit
• En MENA:
- 19-23 mn TPME
- 18-21 mn n’ont pas de crédit
- $165 - $200 milliards la
demande de crédit non
satisfaite
• En Afrique:
- 36-44 mn TPME
- 27-35 mn n’ont pas de crédit
- $140 - $170 milliards la
demande de crédit non
satisfaite
Les causes ?
L’opacité des PME et l’asymétrie des données
Les 3 problèmes sont liés et peuvent être redimensionnés grâce aux systèmes
de credit reporting (Credit Bureaux et Centrales des Risques)
• L’absence de systèmes efficaces de partage des données de crédit est l’un des 3 problèmes
fondamentaux pour l’ accès au crédit des PME dans la région MENA
• Le problème est jugé important / très important par 92% des banques (GCC) et 82% (non-GCC)
• 93% - 98% des banques
jugent que le manque de
transparence des PME est
également un problème
majeur (asymétrie des
informations)
• Le 3ème problème détecté
par la majorité des banques
est la garantie (défaut, coût,
enregistrement, exécution,
temps, etc.)
Source: World Bank - Union of Arab Banks survey
Sur la garantie… ou le serpent qui se mord la queue
En cause, des garanties demandées en excès, que la PME
ne peut pas fournir …
Credit
Rejected
- de
Demande
deApplication
crédit rejetée
en raison
Insufficient
Collateral
garanties insuffisantes
Prêts qui nécessitent des garanties (%)
70%
60%
79
84.4
97.6
67.5
90
73.8
84.5
50%
40%
30%
20%
10%
Source: WB Enterprise Surveys 2006-10
Puis, la disparité entre actifs détenus et garanties exigées…
Actifs d’une société
22%
44%
34%
Sûretés acceptés (banques)
South
Asia
Latin
America
ECA
0%
East
Asia
Algérie
Egypte
Jordanie
Liban
Maroc
Oman
West Bank/Gaza
80%
Africa
Pays
…50% - 75% des demandes de prêts sont refusées
…décourage la demande de prêts
Ne demandent pas un prêt - garanties trop élevées ou
Did Not Apply: Collate ral
différents et pensent
que la demande sera rejetée
Re quire me nts too High
27%
35%
73%
30%
25%
20%
Vehicles/machinery
 Véhicules,
matériels - 44%
/equipment
 Créances, stocks - 22%
 Hypothèques (foncier) 34%
15%
Land / Real Estate
 Meubles - 27%
 Immeubles / foncier - 73%
10%
5%
0%
Af rica
Source: World Bank Enterprise Surveys 2006-2010
East Asia
ECA
Latin
America
South
Asia
Une corrélation incontestable et préoccupante !
• Les pays où l’accès au crédit
est le plus difficile, limité, et
fastidieux sont les mêmes que
les pays sans Credit Bureaus
privés (CB)
• L’Afrique et le Moyen Orient
restent les régions avec le plus
faible taux de pénétration
(accès au crédit et existence d’un
Credit Bureau)
Par exemple :
Les banques accepteraient-elles un client comme celui là ?
• Profil du demandeur
•
•
•
•
•
•
•
•
•
• Montant du prêt demandé à la banque : U$ 10.500
Petit entrepreneur
Secteur textile
Nouveau client
Ventes annuelles US$ 260.000
3 employés (patron inclus)
Pas de compte dans cette banque
Peu d’informations sur l’entreprise
Pas de déclaration d’impôts
Pas de garanties réelles à offrir
• Questions
•
•
•
•
•
•
•
Lui ctroyeriez-vous un crédit de $ 10,500 ?
Si oui, sous quel délai ?
Solliciteriez-vous de la documentation ?
Solliciteriez-vous des garanties ?
Combien de services engagés ?
Prise de décision ?
Quel serait le coût de la transaction ?
NON (90%)
3-8 semaines
OUI
OUI
4-8
Comité de crédit
$ 300 – 800
Et pourtant, certaines banques le font …
• En 1994 Wells Fargo créa Business Direct (totalement dédiée au crédit à la PME)
• Profil type du client :
• Ventes annuelles US$ 325.000
• max 5 employés
• Prêt moyen US$15.000 (prêt maximum US$ 100.000)
• Résultats :
• Portefeuille : 1999 US$ 9.9 MD; en 2003 US$ 15 MD
• En 2002, WF nommée Banque n° 1 pour la PME aux USA
• Facteurs de succès ?
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Pas de garanties (94% des prêts sans aucune garantie)
Pas de déclaration d’impôt
Pas de déclarations de revenus/bilans
70% des décisions totalement automatisées
Décisions : info crédit bureau + bureau scores + scoring
Données utilisées : prêt personnel du propriétaire
Coût opérationnel : US$ 30 en moyenne
Délai de décision : 15 minutes
Demandes par Internet, téléphone, courrier (mais agence aussi)
Voici donc… le « Global Credit Bureau Program » d’IFC
IFC et la Banque Mondiale sont très favorables au développement des Credit Bureaus car ils
contribuent significativement à faciliter l’accès au crédit et à réduire le taux des mauvaises créances
Amérique Latine
& Caraïbes







Argentine
Barbade
Chili
Guyane
Jamaïque
OECS (**)
Trinidad & T
Afrique du Nord
& Moyen-Orient















Europe de l’Est
& Asie Centrale
Afrique
Subsaharienne
 Azerbaïdjan
Afghanistan
 Cap Vert
 Kyrgyzstan
Algérie
 RDC
 Tadjikistan
Djibouti
 Ethiopie
 Ouzbékistan
Egypte
 Ghana
 Mongolie
Jordanie
 Maurice
 Moldavie,
Liban
 Mozambique
 Kossovo
Libye
 Nigeria
Irak
 Rwanda
Maroc
 Sénégal
Oman
 Tanzanie
Palestine
 UEMOA (*)
CEMAC ( ***)
Syrie
Tunisie (*) Union Economique et Monétaire Ouest Africaine - 8 pays
U.A.E. (**) Organization of Eastern Caribbean States - 7 pays
Yémen (***) Union Economique et Monétaire Afrique Centrale - 6 pays
Asie & Pacifique






Bangladesh
Cambodge
Inde
Laos
Népal
Iles du Pacifique
Qu’est-ce qu’un Credit Bureau Privé (PCB) ?
•
•
•
•
•
1.
2.
Les PCB ne sont pas des institutions financières, mais des entreprises de technologie de niche
Leurs activités sont réglementées (loi, ou réglementation, ou Code de conduite)
Ils sont supervisés (ex. Autorité Protection Données Pers. / Banque Centrale)
Les fournisseurs de données et utilisateurs sont les mêmes
Les consommateurs ont des avantages et droits reconnus
ASSEMBLE toutes les données de crédit
réalisé (positives et négatives), partagées
par toutes les institutions de crédit
(supervisées et non) concernant tous les
clients de tout type de crédit
1
3
2
TRAITE les données avec des techniques
sophistiquées en ajoutant de la valeur
prédictive aux données, et en créant
d’autres services d’information de crédit.
3
3.
DISTRIBUE (vend) aux institutions de crédit (utilisateurs) ces informations, sous la forme de rapports
de solvabilité ainsi que d’autres services à valeur ajoutée (bureau scores, systèmes anti fraude)
11
Les PCB sont en constante progression
• Nombre de pays avec PCB : 102
• Nombre total de crédit bureaus privés existants : 166
Sommaire
Le partage des données de crédit : pourquoi? . . . .
1
Les bénéfices . . . .
2
Meilleures pratiques internationales . . . .
3
Bénéfices : Equateur
Augmentation des prêts et diminution des impayés
Bénéfices : Egypte
Augmentation des prêts et diminution des impayés
•Egypte : PCB existe depuis juin 2008
•Malgré une année catastrophique , 2011
(révolution) :
- Plus de volume : LE 89 md à 105 md)
- Moins de créances en souffrance :: -40%
Doubtful loans % (90 DPD)
Sub-standard loans % (30-90 DPD)
4
3.5
1.4
3.6
1.2
3
2.72
2.5
2.66
1.2
1
0.89
0.8
2
1.5
0.6
1
0.4
0.5
0.2
0.75
0
0
Average 2009 %
Average 2010 %
Average 2011 %
Average 2009 %
Average 2010 %
Average 2011 %
Bénéfices : diminution du surendettement et prêts croisés
Etude de cas : Egypte
• PROBLÈME :
• Banques obligées de partager et consulter le CB
• Les IMF n’étaient pas régulées et ne partageaient
pas leurs données avec le PCB (I-Score)
• IFC a proposé un test : comparaison des portefeuilles
des 3 grandes IMF avec celui du PCB
• Objectif : vérifier si les clients des IMF avaient
aussi des prêts bancaires
Score distribution
6%
21%
• RÉSULTATS (échantillon) :
• 15% ont des prêts aussi avec les banques
30%
2%
22%
19%
• Ni les banques, ni les IMF ne sont au courant
1-DEFAULTING (300-400)
2-HIGH RISK (401-625)
3-GOOD (626-700)
4-VERY GOOD (701-750)
• Cylindre bleu = volume prêts accordés par les 3 IMF
5-OUTSTANDING (751-HIG)
6-SCORE IS NOT AVAILABLE
• Cylindre rouge = volume prêts accordés par les
banques aux mêmes clients
• Cylindre vert = prêts accordés par les autres IMF
• Prêts avec banques = 3 fois ceux des IMF
Et au Maroc ?
MFI Xyz
27% des clients ont aussi des comptes
dans d’autres IMF, banques, sociétés financières!
MFI XYZ
17
Bénéfices : PME - crédit plus important et sans garantie
Etude de cas : Turquie
• GARANTI BANKASI :
• 2ème banque / 856 agences
• 96% du territoire couvert
• Réseau POS : 190.000
• En 2007, lance le prêt POS/SME
• OFFRE :
• Prêts PME $ 1,200 / $ 5,000 pour 3/12 mois
• Approuvés en 5 mn par le système
• POS + Credit Bureau + scoring
• Pas de garanties, pas de papiers, pas de délais
• RÉSULTATS :
• Prêts PME : + 38% (US$ 12.9 MD)
• Créances douteuses : 3.3% (autres 7.5%)
• Clients PME : 1,27 million
• Nouveaux clients 2010 : 157K (US$ 4.3 MD)
Bénéfices : moins de discrimination pour les femmes !!
Etude de cas : Colombie
• Le poids des données positives utilisées par les banques dans l’évaluation du
risque-client réduit la discrimination et augmente la qualité du portefeuille
hommes
femmes
Source: PERC / Infopolicy - information sharing in Colombia
Bénéfices : diminution du coût des prêts pour les bons
payeurs
Taux d’intérêt differents basés
sur le risque réel et individuel
BUREAU SCORE
150
325
500
625
700
Prêt
19.50% 17.50%
16.50% 15.50%
Découvert
18.50% 16.50%
15.50% 14.50% 13.50%
Stock
17.50% 15.50% 14.50% 13.50% 12.00%
Carte de crédit
14.50% 12.50%
11.50% 10.50%
13%
9.50%
Bénéfices : responsabilité sociale renforcée
Etude de cas : Guatemala
• Quand les clients connaissent l’existence d’un rapport de crédit, ils améliorent
radicalement leur comportement de paiement
% Prêts avec paiements en retard
Exemple Genesis Empresarial - Guatemala
(clients des Groupes Solidaires de microcrédit)
25%
20%
20.00%
15%
Chute des impayés
- 51%
10%
9.78%
5%
0%
Avant la formation
des clients
Après la formation
des clients
Source: Janvry, Alain de, Craig McIntosh, and Elisabeth Sadoulet,
The Supply and Demand Side Impacts of Credit Market Information, June 2007.
Bénéfices : responsabilité sociale renforcée
Etude de cas : Inde
• Les clients d’une IMF en Inde donnaient
de fausses déclarations sur leur prêts
avec les autres IMF
• L’IMF a commencé à informer les
clients que tous les détails de leur prêts
étaient disponibles sur le rapport de
crédit
Clients denying loans accounts with
other MFIS
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
92%
false
declarations
7%
Before
After training
training
borrowers
borrowers
• Au bout de quelques mois, les
fausses déclarations ont chutées
de 92% à 7%
Comment « démocratiser » le crédit ?
Comment formaliser les informels ?
• Les cercles vicieux : « pour créer un historique de crédit, il faut obtenir du crédit mais…
pour obtenir du crédit, il faut avoir un historique de crédit ! ”
«Les inconnus»
CdR / Rapport de crédit
Garantie
Étude de cas : WATER SCORE
• LA QUESTION
• Est ce qu’une bonne performance de paiement des
factures d’eau peut remplacer les données de crédit
pour permettre aux micro-entrepreneurs, économie
informelle, pauvres de démarrer un historique de crédit ?
• L’ OBJECTIF
• Développer un système de scoring avec ce type
de données pour augmenter l’accès au crédit
des TPME et aux exclus du système bancaire
en créant un historique de crédit
• L’ ÉCHANTILLON
• Période : factures de 2006 à 2008
• Population avalisée 154.000 clients dont:
• LES ACTEURS
• Démarré par une administration régionale (Puglia) • 112.000 avec historique de crédit avec le PCB
• La Compagnie des Eaux (publique) fournit les
• 42.000 sans historique de crédit avec le PCB
données historiques sur les factures d’eau
• CRIF, le crédit bureau qui a développé le scoring
Étude de cas Water Score :
Résultats
• La réponse : OUI le modèle de scoring développé avec les seules données sur
les factures d’eau permet de bien discriminer le risque des demandeurs
• Notamment 37.000 clients (83%) parmi ceux qui n’ont pas un historique de crédit
obtiennent un bon scoring et peuvent être acceptés par les banques
• En conclusion:
Etude de cas Philippines : Devenir «bancarisable» grâce
aux données du téléphone mobile
1. LA QUESTION
• Un système de scoring développé avec les seules données sur les téléphones mobiles pré-payés
peut-il évaluer de manière fiable le risque sur les prêts de petite taille ?
2. LES ACTEURS
• Experian MA - a développé le scoring
• SMART - leader téléphonie mobile (68%)
• Banques utilisatrices partenaires SMART
3. L’ OBJECTIF
• Développer un modèle de scoring qui
permette aux banques d’offrir des prêts
sans garanties aux «informels »
Source: CGAP - http://www.cgap.org/gm/document-.9.41163/MobileMoney_Brief.pdf
4. DONNEES UTILISEES
• Données sur les téléphones mobiles prépayés uniquement (pas de données de crédit)
• Pratiquement utilisable pour toute la population adulte
• Fournies par SMART (de forme anonyme)
• Inclus : utilisation du mobile (tel. / SMS), nombre / valeur des appels, nombre de recharges,
montant des recharges, autres transactions «financières »
Etude de cas : Philippines
Résultats
• Le scoring est fortement prédictif
• Les clients de SMART demandent les prêts
via leurs mobiles
• Si score positif, le prêt est octroyé
• Prêts initiaux : Euro 50/200 (basés sur le score)
• Augmentés automatiquement (bons payeurs)
• Approbation: instantanée
• Pas de garanties demandées
• Pas de papiers financiers requis
• Pas de déclarations (ex. impôts)
• Créances douteuses très faibles
• Coût de la transaction négligeable
• Banques peuvent finalement cibler un nouveau segment très rentable
• SMART augmente le nombre de transactions et sa rentabilité
• Millions de philippins créent leur propre « garantie de réputation » / historique de crédit
Les opportunités pour améliorer l’ accès au crédit grâce au
données partagées sont aujourd’hui illimitées !
http://www.youtube.com/watch?NR=1&v=NIDKep_GPKU&feature=endscreena
http://www.youtube.com/watch?v=UcCydLo-jNE
Sommaire
Le partage des données de crédit : pourquoi? . . . .
1
Les bénéfices . . . .
2
Meilleures pratiques internationales . . . .
3
Comment sont classés les PCB dans le monde ?
• La Banque Mondiale et IFC classent annuellement la qualité du partage de l’information
• Le classement est réalisé pour 185 pays (Doing Business Report)
• Le classement est basé sur 6 paramètres. 1 point est attribué pour chaque paramètre acquis
• Score maximum 6
http://www. doingbusiness.org
6
• Garantit les droits des consommateurs ( visualisation / rectification de
leurs données )
5
• Contient tous les crédits majeurs de l’ 1% de revenu pro-capita
4
• Contient 2 ou plus d’années d’ historique des informations
3
2
1
• Contient des informations des banques et autres institutions
(Société financières, commerce de détail, services, téléphonie, etc.)
• Contient des information sur les particuliers et les entreprises
• Contient des informations positives et négatives
Source: World Bank’s Doing Business in 2010
La qualité du partage au Maroc
• Maroc : le classement du Maroc est l’un des
plus élevé de la région MENA
• Classement 2014 : 5 points sur 6
• le modèle marocain de partage des
informations est l’un des modèles standards
pour la région et même au-delà
• Beaucoup de pays adoptent de plus en plus
le même modèle
• La BAM est devenue le point de référence et
formation dans les régions Africaine et Arabe
• Le cadre légal est clair et simple
• La BAM exerce sa responsabilité de SPV
• Les consommateurs ont des droits reconnus :
• Voir leur propre rapport / données
• Contester les informations
• Rectifier les informations erronées
gratuitement
La base est un cadre légal solide
• Quelles sont les solutions disponibles ?
1. CONSENTEMENT DU CONSOMMATEUR (ex. Suisse, Arabie Saoudite, Bahreïn, Taiwan)
• Le consommateur peut décider / permettre le partage de ses propres informations
• Souvent supporté par un Code de Conduite approuvé par le Superviseur et signé par BIC et Inst. Fin.
• Recommandé comme une solution pour un démarrage rapide et efficace
• N’a pas besoin d’une législation de soutien (mais normalement, c’est l’étape suivante)
2. RÉGLEMENTATION ÉMISE PAR LE SUPERVISEUR BANCAIRE ( ex. Nicaragua, Maroc, Égypte)
• Ce n’est pas une loi mais contient les mêmes normes
• Combine un processus légal très rapide avec une solidité légale reconnue
3. LOI SPÉCIFIQUE POUR LES BUREAUX DE CREDIT (ex. Jordanie, Ghana, Afrique Sud, UEMOA)
• Solution spécifique, prévient réticences et fausses interprétations sur la faisabilité du partage
• Etablit sans ambigüité les droits des consommateurs et permet un développement robuste du partage
4. LOI SUR LA CONFIDENTIALITÉ DES DONNÉES PERSONNELLES (ex. Sénégal, UE, Cap Vert)
• Législation générique (régit tous les flux de données personnelles dans le pays)
• Donc régit aussi les informations de crédit et l’activité des Crédit Bureau privés
Cadre légal : les solutions les plus adoptées
• Les solutions les plus adoptées (56%) sont :
• Loi Bancaire généralement liée aux Centrales des Risques
• Loi sur la confidentialité des données surtout pour les BIC
•
Le Maroc est bien équipé, avec :
• Loi Bancaire
• Règlementations BAM
• Loi sur la confidentialité des données personnelles
Législation utilisée (plus de choix dans le même pays)
Source: Doing Business 2012
Droits des consommateurs : Nicaragua
Nicaragua CB Regulation : consumers’ rights
•Consum ers m ay request own report at any mom ent (free once a year)
•Consum ers right to dispute and correct inform ation is prescribed (Art 14 )
•The procedure is the following (Art 15.) :
– Consumers may send request for c orr ec tion to the CB
– Within 5 da ys fr om r equest r ec eption CB must c ontac t us er s for amending r ecor d
– User must c omply with r equest and answer to CB w ithin 10 days
– If user s ac c epts to c orr ec t the infor mation fully or even par tially, a new am ended
r ecor d must be sent to the CB
– CB mus t subsequently deli ver new c orr ec ted r epor t to the c onsumer
– If the c onsumer is not fully sa tis fied he mus t highlight his/her disagr eement to the
CB and has the r ight to inc or por ate an aler t mess age (o f limi ted length ) in the r epor t
sta ting the r easons for disagr eement.
– If user s do not c ontinue c orr ec tion pr oc edur es within the e stablished deadl ine the
CB mus t er ase the r ec or d fr om the Cr edit Repor t until a final solution ( pr ivate
agr eement or c our t sentenc e) is r eac hed.
MERCI
[email protected]