La Menorah

Transcription

La Menorah
La Menorah
25-11-2007
Pourquoi un chandelier à sept branches dans le chœur ?
Un chandelier à sept branches, enduit d’huile parfumée, faisait partie du mobilier du Temple de
Jérusalem (Exode 25,31-40) et brûlait du soir au matin (Exode 27,21 ; Lévitique 24,2-4) pour
signifier la Présence de Dieu (la Shekhina) en ce lieu qu’il avait choisi pour y faire habiter son
Nom. Depuis la destruction du Temple, les synagogues traditionnelles évitent d’utiliser des
chandeliers à sept branches. Mais on trouve parfois des chandeliers à six branches, dans
l’attente de la septième, celle des temps messianiques ; ou, plus souvent, à huit branches avec
une neuvième branche mobile portant la lumière destinée à allumer les huit autres, qui sert pour
la fête de Hannouka commémorant la nouvelle dédicace du Temple (cf. 1 Maccabées 4,36-51 ;
2 Maccabées 10,1-8). Ce chandelier à sept branches, appelé Menorah, est placé dans le
chœur en signe de communion avec «nos frères aînés dans la foi» (Jean-Paul II). Nous
pouvons reprendre à notre compte le symbolisme de la Présence de Dieu, particulièrement en
ce lieu où, sur l’autel, le pain et le vin deviennent Corps et Sang du Christ. L’allumage
progressif de la Menorah rappelle aussi le rythme liturgique de la semaine qui comprend six
jours de travail et un septième consacré à Dieu, dans la liberté, le repos et la louange (cf.
Genèse 1,1-2,4). La lumière du centre vers laquelle tout converge représente le sabbat, le Jour
du Seigneur.
1/1

Documents pareils

Vente annuelle

Vente annuelle • Rocking chairs and horses • Rolling train menorahs and wagons • Jewellery – hinged, polymer, soft metal • Lamps, plates, boxes, bowls and more

Plus en détail

Le Chandelier enterré

Le Chandelier enterré SEANCE INAUGURALE Le Campus Francophone du Collège Académique de Netanya et l'Institut européen Emmanuel Levinas de l’A.I.U vous présentent un superbe récit, inspiré et mystique de Stefan Zweig

Plus en détail